• Aucun résultat trouvé

Étude du polymorphisme des métallothionéines par spectrométrie de masse à source Ion-spray

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Étude du polymorphisme des métallothionéines par spectrométrie de masse à source Ion-spray"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-01559798

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01559798

Submitted on 15 Mar 2021

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Étude du polymorphisme des métallothionéines par spectrométrie de masse à source Ion-spray

H. Chassaigne, Ryszard Lobinski

To cite this version:

H. Chassaigne, Ryszard Lobinski. Étude du polymorphisme des métallothionéines par spectrométrie de masse à source Ion-spray. Analusis, EDP Sciences, 1998, 26, pp.M65-M67. �10.1051/analu- sis:199826060065�. �hal-01559798�

(2)

L

es métallothionéines (MT) sont un groupe de pro t é i n e s non enzymatiqes de fa i bles poids moléculaires (6 – 7 K d a , e nv i ron 60 acides aminés non aro m at i q u e s ) c ap ables de fi xer des quantités importantes de métaux via les liaisons cystéiniques. Elles se cara c t é risent par un fo rt taux de cystéines et l’absence de ponts disulfure, une fo rt e résistance à la coag u l ation thermique et à la précipitat i o n acide [1,2]. Les MT les plus largement étudiées sont celles issues des mammifères (isolées au niveau du fo i e, du rein et du cerveau) à cause de leur rôle dans le contrôle homéosta- t i q u e, le métabolisme et la détox i fi c ation d’un cert a i n n o m b re de métaux tant essentiels (Cu, Zn) que toxiques (Cd, Hg) [1,2].

Chez les mammifère s , il a été montré que les MT ex i s- tent sous diff é rentes isofo rmes qui sont le produit du poly- m o rphisme génétique cara c t é ristique des gènes MT [3]. Ce p o ly m o rphisme se produit lors de l’évolution d’une espèce v ivante et se traduit par une va ri ation de la stru c t u re pri m a i re des protéines par substitution d’un ou plusieurs acides ami- nés. Les isofo rmes présentant des diff é rences mineures tel qu’un seul acide aminé sont des sous-groupes des isofo rm e s m a j e u res et sont appelées sous-isofo rmes [4]. Si la plupart des isofo rmes majeures ont pu être séquencées [5], l ’ ab s e n c e de données concernant l’identité des sous-isofo rmes est due à la difficulté de séparation et d’identifi c ation de ces der- n i è res.

À l’heure actuelle, la cara c t é ri s ation du poly m o rp h i s m e des MT par ch ro m at ographie en phase liquide (HPLC) est essentiellement basée sur les temps de rétention des espèces et sur l’intensité du signal d’ab s o rption UV. Ces spéculat i o n s e n ge n d rent bien entendu des confusions vo i re des interp r é- t ations contra d i c t o i re s , à cause de l’impossibilité de savo i r réellement quelle espèce est détectée. De plus, pour des é chantillons de MT de même ori gi n e, l ’ u t i l i s ation de tech- niques analytiques et de conditions opérat o i res ap p a re m m e n t

identiques ne conduit pas à des résultats similaires [6-8]. Les ch ro m at ogrammes obtenus diff è rent non seulement au n iveau du pro fil mais aussi au niveau du nombre de pics o b s e rv é s .

La raison principale de ces observations semble être la présence de pics fantômes dans le ch ro m at ogra m m e. Ces d e rn i e rs peuvent provenir des produits d’ox y d ation (dimère s ou produits poly m é ri s é s ) , de diff é rentes confo rm ations ou de d i ff é rentes compositions en métaux des MT (métallofo rm e s ) . L’ i d e n t i fi c ation des métallothionéines éluées en HPLC est a l o rs impossible sans avoir re c o u rs à des techniques fa s t i- dieuses (isolation et séquençage en ligne), à cause de la p u reté insuffisante des étalons et de l’absence de données les c o n c e rnant. L’ é l e c t rophorèse cap i l l a i re de zone off re ap p a- remment une meilleure résolution que l’HPLC (cf. G.

B o rd i n , ce nu m é ro) mais là encore, la détection spectro p h o- t o m é t rique ne permet pas une identifi c ation non ambiguë des fo rmes séparées.

L’ i o n i s ation électro s p ray (et sa ve rsion assistée pneuma- tiquement appelée ion-spray) est une technique de désolva- t at i o n - i o n i s ation à pression at m o s p h é rique actuellement en pleine expansion. Elle permet de générer des ions mu l t i- ch a rgés en phase ga zeuse à partir de composés labiles de hauts poids moléculaires tels que les poly p eptides. Ces ions mu l t i ch a rgés peuvent être analysés par un spectro m è t re de masse à secteur quadri p o l a i re. La corr é l ation entre le rap p o rt m / z mesuré et l’état de ch a rge (z) permet une déterm i n at i o n rapide et précise des masses moléculaires des protéines [9- 1 1 ] .

Cette étude illustre les potentiels de la technique IS-MS dans le cadre de la cara c t é ri s ation du poly m o rphisme des métallothionéines. Il s’agit de déterminer le nombre de sous- i s o fo rmes potentiellement présentes dans la MT-2 du foie de l apin et de les cara c t é riser en terme de masses moléculaire s .

Analyse directe des MT par spectrométrie de masse à source Ion-spray (IS-MS) Les conditions de pH acides sont re s p o n s ables de la pert e p rogre s s ive des métaux, conduisant ainsi aux fo rmes apo des métallothionéines (dépourvues de métaux). Des études ont montré que le cadmium était perdu à pH 2.0 (apo-MT). Dans la gamme de pH 3.0 – 5.0, les fo rmes Cd4–MT sont pré- s e n t e s , tandis qu’au delà de pH 5.0, on a fo rm ation des com- p l exes Cd7–MT [12]. Pour les va l e u rs de pH interm é d i a i re s , des fo rmes partiellement métallées (Cd5– M T, C d6–MT) peu- vent se fo rm e r. Par conséquent, l ’ a n a lyse directe des MT par IS-MS doit s’accompagner d’un contrôle précis du pH de la s o l u t i o n .

M 65 ANALUSIS MAGAZINE, 1998, 26, N° 6

© EDP Sciences, Wiley-VCH

Dossier

Metals and Biomolecules

Étude du polymorphisme des métallothionéines par spectrométrie de masse à source Ion-spray

H. Chassaigne et R. Lobinski

CNRS EP 132, Université de Pau et des Pays de l’Adour, Helioparc, 2 avenue du Président Angot, 64 000 Pau, France

Ion-spray mass spectrometry (IS-MS) is shown to be an attractive technique to identify and to dif- ferentiate among the sub-isoforms of metallo- thioneins (MT). Different modes of application of IS-MS are discussed using the example of MT–2 rabbit liver prepurified by size - ex clusion and a n i o n - ex ch a n ge ch ro m a t o g r a p hy. Direct IS-MS mode, microbore HPLC with on-line IS-MS detec- tion of fully cadmiated (Cd7–MT isofoms), HPLC with post-column acidification and detection of the apo-MT isoforms by IS-MS, and with post- column acidification and detection of the Cd ion by IS-MS are discussed.

Article available at http://analusis.edpsciences.org or http://dx.doi.org/10.1051/analusis:199826060065

(3)

La fi g u re 1 montre l’évolution du spectre IS-MS re c o n s- t ruit de la métallothionéine MT–2 avec le pH (pour 3 va l e u rs de pH : 1 . 8 , 4.0 et 6.0). On peut observer une perte de réso- lution et de sensibilité (diminution du rap p o rt signal/bru i t ) l o rsque le degré de métallation augmente. A pH 1.8, 5 sous- i s o fo rmes diff é rentes de la fo rme apo-MT–2 sont observ é e s , dont 4 ont été séquencées (MT–2a, M T – 2 b, MT–2c et MT–2d) [5]. A pH 4.0, les fo rmes métallées Cd4– M T – 2 ap p a ra i s s e n t , la fo rme MT–2d étant cependant noyée dans le b ruit de fo n d. A pH 6.0, il n’est plus possible d’identifier les signaux individules des sous-isofo rmes de MT–2. Dans le s p e c t re re c o n s t ru i t , une enveloppe assez large dans la ga m m e de masses 6800 – 7000 indique uniquement la présence du c o m p l exe Cd7– M T – 2 .

L’ a n a lyse directe des MT par IS-MS avec contrôle de pH p e rmet de déterminer le nombre d’atomes de Cd incorp o r é s par molécule de MT. Les pro fils identiques des spectres des fo rmes apo-MT–2 et Cd4–MT–2 (correspondance entre les pics d’une même sous-isofo rme dans les deux spectres sépa- rés de 442.0 Da) confi rme la présence de sous-isofo rmes et non d’art é fa c t s .

HPLC en phase inverse des formes Cd7 – MT avec détection par IS-MS

L’ a n a lyse des MT par ch ro m at ographie en phase inve rse en condition acide (par exemple avec 0.1% T FA) pose deux p ro blèmes majeurs : la durée importante des ch ro m at o- grammes des fo rmes apo (jusqu’à 120 min) [13] et la fa i bl e i o n i s ation des espèces au niveau de la source Ion-spray, d u e à la présence du T FA. La métallation des MT diminue l’hy- d rophobicité des espèces ch ro m at ograp h i é e s , réduisant ainsi le temps d’analy s e. L’ é q u i l i b re de complex ation du cadmium par les MT étant fo rtement dépendant du pH, le contrôle du pH de la phase mobile est pri m o rdial. Le choix de la solu- tion tampon doit notamment assurer que la spéciation des c o m p l exes Cdx–MT n’est pas altérée lors de leur passage sur la colonne ch ro m at ogra h i q u e. Dans la gamme de pH 3.0 – 5 . 5 , aucune condition d’élution de la fo rme Cd4–MT pure (non accompagnée d’autres complexes Cdx–MT) n’a pu être t ro u v é e, tandis que le complexe Cd4–MT–2 est observé en a n a lyse dire c t e. Par conséquent, le pH a été choisi tel qu’il a s s u re la présence des isofo rmes sous fo rmes de complexe s C d7– M T. Un pH plus élevé n’améliore pas la qualité de la s é p a ration et entraîne d’autre part une dégra d ation des condi- tions d’ionisation dans la source et donc une perte impor- tante de sensibilité.

Un ch ro m at ogramme de MT–2 obtenu à pH 6.0 en ch ro- m at ographie micro b o re est présenté en fi g u re 2. Ce ch ro- m at ogramme comprend deux pics majeurs 1 et 2, p r é c é d é s par trois pics mineurs. Les spectres de masse pris au maxi- mum des pics 1 et 2 permettent une déterm i n ation précise des masses moléculaires des espèces éluées (Fi g. 3a). Ces s p e c t res sont re l at ivement complexes et présentent des pro- fils diff é rents pour chacun des pics 1 et 2, d’où la diffi c u l t é d ’ i n t e rp r é t ation à ce niveau d’étude. Seules les masses des fo rmes Cd7–MT–2 (MT–2a, MT–2b et MT–2c) sont fa c i l e- ment identifi ables.

HPLC en phase inverse des formes Cd7–MT avec acidification post-colonne et détection

des formes apo–MT par IS-MS

L’ a n a lyse des fo rmes Cd7–MT off re un double ava n t age. La durée d’analyse est considérablement réduite (env i ron 50 min) comparée à la séparation des fo rmes ap o – M T. Elle per- met d’autre part l’obtention d’une bonne résolution des dif- f é rentes sous-isofo rmes et la déterm i n ation des masses molé- c u l a i res des complexes Cd7– M T, qui par soustraction de la c o n t ri bution en masse du Cd, p e rmet l’at t ri bution d’un pic à une fo rme ap o – M T.

L’ a n a lyse à pH ≥ 6.0 présente cependant des inconv é- nients. On observe une perte considérable en sensibilité à cause des conditions d’ionisation médiocres au niveau de la s o u rce Ion-spray. De plus la complex ation du Cd peut ne pas ê t re un simple éch a n ge de protons (éch a n ge de 14 H+ p o u r

M 66 ANALUSIS MAGAZINE, 1998, 26, N° 6

© EDP Sciences, Wiley-VCH

Dossier Metals and Biomolecules

Figure 2. Chromatogramme de la métallothionéine MT–2 obtenu en HPLC en phase inverse avec détection IS-MS. Milieu tampon acétate d’ammonium 5 mmol L–1pH 6.0. Colonne: Vydac C815 cm ×1 mm ×5 µm. Injection: 1 µg MT–2. Gradient: 0 – 50 min:

5 – 8% CH3CN.

Figure 1. Evolution du spectre de masse IS-MS de la métallo- thionéine MT–2 du foie de lapin en fonction du pH. A n a ly s e directe de solutions de MT–2 à 100 µg mL–1à pH 1.8 (25 mmol L–1HCl 0.1M dans CH3OH/H2O, 30/70), pH 4.0 (5 mmol L–1de tam- pon acétate d’ammonium dans CH3OH/H2O, 30/70) et pH 6.0 (5 mmol L– 1 de tampon acétate d’ammonium dans CH3O H / H2O, 30/70).

(4)

fo rmer Cd7– M T ) , d’où le pro blème de l’at t ri bution d’un pic à une fo rme ap o – M T. Enfi n , les espèces détectées à ce pH p e u vent contenir d’autre métaux que le cadmium (pri n c i p a- lement Cu et Zn), le calcul de la stœch i o m é t rie des métaux p o u vant n’être qu’une simple spéculat i o n .

Une nouvelle ap p ro che permettant de résoudre ces diff é- rents pro blèmes peut être l’acidifi c ation post-colonne des espèces séparées en ch ro m at ograp h i e. L’ a c i d i fi c ation perm e t de couper les liaisons avec les métaux (Cd et Zn) et de m e s u rer le signal IS-MS des fo rmes ap o – M T, d’où une ana- lyse plus sensibl e.

Le ch ro m at ogramme de MT–2 obtenu après acidifi c at i o n est identique à celui obtenu à pH 6.0 (cf. Fi g. 2). Les s p e c t res de masse pris au maximum des pics 1 et 2 sont ici c a ra c t é ristiques des fo rmes apo–MT–2 (MT–2a, MT–2b et MT–2c) (Fi g. 3b). Les spectres sont considérablement sim- p l i fiés par rap p o rt à ceux des fo rmes métallées. Les spectre s étant quasiment identiques pour les pics 1 et 2 (ex c ep t é l ’ abondance de MT–2b), on peut en déduire qu’il s’agit de d i ff é rents complexes métalliques des 3 sous-isofo rm e s M T – 2 a , MT–2b et MT–2c. Le pic 1 contient des fo rm e s mixtes Cd–Zn (Cd4Z n3, C d5Z n2, C d6Zn) ainsi que les fo rm e s C d7. Le second pic correspond majori t a i rement aux com- p l exes Cd7– M T – 2 .

HPLC en phase inverse des formes Cd7–MT avec acidification post-colonne et détection

des ions métalliques par IS-MS

R é c e m m e n t , L eblanc [14] a proposé une méthode d’acidifi- c ation post-colonne pour couper les liaisons MT-métal et ainsi perm e t t re la déterm i n ation des métaux associés par la t e chnique IS-MS utilisée dans le mode élémentaire (SCID :

d i s s o c i ation induite par collision dans la source). Cette tech- nique off re la possibilité de détecter les métaux complex é s par les MT sans avoir re c o u rs à l’analyse ICP-MS.

Cette technique est cependant limitée dans la mesure où, pour qu’un ion métallique soit détectabl e, le complexe doit au préalable être détruit. Cela limite donc son ap p l i c ation à l ’ a n a lyse de Cd et Zn, le cuiv re étant plus fo rtement lié à la métallothionéine et donc non détectabl e.

Conclusion

Cette étude montre le potentiel considérable de l’IS-MS pour la cara c t é ri s ation du poly m o rphisme des métallothionéines et des complexes qu’elles fo rment avec les métaux. En analy s e d i recte par IS-MS, le contrôle précis du pH de la solution p e rmet de va l o riser la qualité et la quantité de l’info rm at i o n o b t e nue (étude des fo rmes ap o , C d4 et Cd7). En ce qui c o n c e rne l’analyse ch ro m at ographique des fo rmes Cd7–M T, l ’ a c i d i fi c ation post-colonne permet d’améliorer la sensibilité du signal dans le mode moléculaire et d’at t ri buer un pic à une fo rme ap o - M T, tandis que le mode élémentaire perm e t la déterm i n ation du métal libéré lors de l’acidifi c at i o n .

Références

1 . H aya s h i , Y.; Wi n ge, D. R. in: Metallothioneins. Synthesis, S t ru c t u re and Pro p e rties of Metallothioneins, P hy t o ch e l at i n s and Metalthiolate Complexe s , S t i l l m a n , M. J.; Shaw, C. F. ; S u z u k i , K. T. Eds., V C h , N ew Yo rk , 1 9 9 2 , C h ap. 12.

2 . S t i l l m a n , M. J. C o o rd. Chem. Rev. 1 9 9 5, 1 4 4, 4 6 1 - 5 1 1 . 3 . H a m e r, D. H. in: Metallothionein III: B i o l ogical Roles and

Medical Implicat i o n s , Molecular genetics of metallothioneins, S u z u k i , K. T.; Imu ra , N.; Kimu ra , M. Eds., B i rk h a u s e r, B o s t o n , 1 9 9 3 .

4 . S u z u k i , K. T. in: Metallothioneins. Synthesis, S t ru c t u re and P ro p e rties of Metallothioneins, P hy t o ch e l atins and M e t a l t h i o l ate Complexe s , S t i l l m a n , M. J.; Shaw, C. F.; Suzuki, K. T. Eds., V C h , N ew Yo rk , 1 9 9 2 , C h ap. 2.

5 . K ä gi , J. H. R. in: Metallothionein III: B i o l ogical Roles and Medical Implicat i o n s , E vo l u t i o n , s t ru c t u re and chemical acti- vity of class I metallothioneins, S u z u k i , K. T.; Imu ra , N. ; K i mu ra , M. Eds., B i rk h a u s e r, B o s t o n , 1 9 9 3 .

6 . K l a u s e r, S.; Kägi , J. H. R.; Wi l s o n , K. J. B i o chem. J. 1 9 8 3, 2 0 9, 7 1 - 8 0 .

7 . R i ch a rd s , M. P.; Steele, N. C. J. Chro m at ogr. 1 9 8 7, 4 0 2, 2 4 3 - 2 5 6 .

8 . B o rd i n , G.; Cord e i ro Rap o s o , F.; Rodri g u e z , A. R. Can. J.

Chem. 1 9 9 4, 7 2 , 1 2 3 8 - 1 2 4 5 .

9 . M a n n , M.; Meng, C. K.; Fe n n , J. B. Anal. Chem. 1 9 8 9, 6 1, 1 7 0 2 .

1 0 . S m i t h , R. D.; Loo, J. A.; Edmonds, C. G.; Bari n aga , C. J. ; U d s e t h , H. R. Anal. Chem. 1 9 9 0, 6 2, 8 8 2 - 8 8 9 .

1 1 . H o f s t a d l e r, S. A.; Bakhtiar, R.; Smith, R. D. J. Chem. Educ.

1 9 9 6, 7 3, A 8 2 - A 8 9 .

1 2 . Yu , X. L.; Wo j c i e ch ow s k i , M.; Fe n s e l a u , C. Anal. Chem. 1 9 9 3, 6 5, 1 3 5 5 - 1 3 5 9 .

1 3 . R i ch a rd, M. P. Meth. Enzym. 1 9 9 1, 2 0 5, 2 1 7 - 2 3 8 .

1 4 . L e B l a n c, J. C. Y. J. Anal. At. Spectro m. 1 9 9 7, 1 2, 5 2 5 - 5 3 0 .

M 67 ANALUSIS MAGAZINE, 1998, 26, N° 6

© EDP Sciences, Wiley-VCH

Dossier

Metals and Biomolecules

Figure 3. Spectres de masse IS-MS pris au maximum des pics 1 et 2 du chromatogramme de MT–2 (cf. Fig. 2) a) sans acidifi- cation post-colonne, b) avec acidification post colonne (avec HCOOH/CH3OH, 30/70, soit un pH final de 1.9).

Références

Documents relatifs

Retention time variations obtained with different buffer and solvent concentrations are reported in Figure 7, 8 and 9 [Appendices B and D for tables and chromatograms]... Under

En l’absence d’urines contenant des concentrations certifiées des 5 dérivés considérés, la somme de concentrations des 5 formes d’arsenic quantifiées a été calculée dans

␣ RP. In contrast, m/z 269.2 > 239.1 showed exceptional selectivity for the retinyl esters and was not produced from fragmentation of ␣ -retinol. HPLC–MS/MS chromatogram of a

Effect of aspirin and CDE on small bowel ROS production Rats treated with aspirin (100 mg kg 1 , b.w., p.o.) showed a marked intestinal overload of reactive oxygen species such

Approche couplée expérimentation - modélisation multi-échelle pour la détermination du comportement mécanique des graves routières traitées aux liants : Application à la

Copyright and moral rights for the publications made accessible in the public portal are retained by the authors and/or other copyright owners and it is a condition of

The aim of this work was to develop a HPLC-ESI-MS/MS method of characterization and quantification of dipolyunsaturated phosphatidyl-choline (PC) molecular species containing

of liquid chromatography combined with drift tube ion mobility-mass spectrometry. D., Peak capacity in