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Texte intégral

(1)

Probabilités 2

Prof. Mohamed El Merouani https://elmerouani.jimdo.com/

e-mail: m_merouani@yahoo.fr

1

Faculté des Sciences de Tétouan

Département de Mathématiques S.M.A.

Semestre 6

Programme

• Mesure de Probabilité (Kolmogorov 1903-1987)

• Variables aléatoires-Vecteurs aléatoires

• Indépendance

• Convergences stochastiques

• Lois des grands nombres

• Le théorème central limite

(2)

Pré requis

Cours Probabilités-Statistiques de S3

Cours d’Intégration de S5

A. Monfort: «Cours de Probabilités », Economica, 3eédition, 1996.

D. Foata, A. Fuchs:«Calcul des probabilités, cours, exercices et problèmes corrigés », 2eédition, Dunod, 1998.

M. Brancovan, T. Jeulin: «Probabilités », ellipses, 2006.

M. Métivier:«Notions fondamentales de la théorie des probabilités », Dunod Université, 1979.

J-Y. Ouvrard: «Probabilités 1 & 2 », Cassini, 2007.

Ph. Barbe, M. Lediux:« Probabilité », Belin, 1998.

3

Bibliographie

Chapitre 1: Mesure de Probabilité

(3)

Tribu ou σ-algèbre

Définition:

Soit Ω un ensemble non vide (l’ensemble de tous les résultats possibles d’une épreuve aléatoire). Ω est appelé espace fondamental.

Une famille

A

de parties de Ω est une tribu (ou σ- algèbre), si:

(i) Ωϵ

A

(ii)

A

; Ac

ϵ A

(iii) (An)nϵIN suite d’éléments de A;

U

nϵIN An

ϵ A

5

• Le couple (Ω,

A

) s’appelle un espace

mesurable (ou espace probabilisable lorsque Ω est l’ensemble des résultats d’une

expérience aléatoire).

• Les éléments de

A

sont appelés ensembles mesurables (ou évènements lorsqu’il s’agit

Tribu

(4)

Mesure de Probabilité

Définition :

Soit (Ω,

A

) un espace probabilisable (mesurable).

On appelle probabilité (ou mesure de

probabilité) toute mesure

P

sur

A

telle que

P

(Ω)=1.

On dit que (Ω,

A

,

P

) est un espace probabilisé.

7

Donc une probabilité P est:

• une mesure sur

A

:

C’est une fonction d’ensemble positive, non iden quement égale à +∞, σ-additive sur

A

:

pour toute suite (An)n≥1 d’éléments de

A

deux à

deux disjoints, dont la réunion

U

n≥1 An

ϵ A

, on a

• telle que P(Ω)=1

) ( )

(

1

1

i i i

i

A P A

P

(5)

Remarques:

• En particulier, si µest une mesure sur (Ω,

A

)

avec 0<µ(Ω)<∞, on voit que est une probabilité.

• Si Pest une probabilité, observons que Pest à valeurs dans [0,1] puisque pour tout ensemble mesurable A,

P(A)≤P(Ω)=1

• De plus, P(Ø)=0

9

()

P

Définition:

Soit (Ω,

A

,

P

) est un espace probabilisé.

Un ensemble Aϵ

A

est appelé un évènement.

Un évènement A a lieu P-presque surement (P-p.s.) s’il a lieu P-p.p. (i.e. si P(A)=1).

Evènement:

(6)

• En reprenant les propriétés des mesures, on voit que si Pest une probabilité sur (Ω,

A

) et si

A, B, A

n

,

n

ϵ

IN, sont mesurables, alors:

i. A ⸦ B=> P(A)≤P(B) ii. P(Ac)=1−P(A)

iii. P(AUB)=P(A)+P(B) −P(A∩B)

iv. Si (An)nest une suite croissante, ou décroissante, d’événements alors

11

Propriétés de la Probabilité:

) ( lim )

lim

( n

n n

n A P A

P

v.

vi. Pour tout nϵIN, on a:

Inégalité de Bonferoni

Propriétés de la Probabilité:



 

 

n

i

i n

i i n

j i

j i i

n i

A P A

P A A P A

P

1 1

1

) ( )

( )

(





IN n

n IN

n

n P A

A

P

( )

(7)

13

Propriétés de la Probabilité:

La dém. En T.D. le jeudi prochain de 16h à 18h salle 18.

Chapitre 2: Variables aléatoires-

Vecteurs aléatoires

(8)

Définition:

• Soient (Ω,

A

) et (Ω’,

A’

) deux espaces probabilisables.

• L’application X de Ω dans Ω’ est dite variable aléatoire (v.a.) lorsque pour tout Bϵ

A’

, on a:

ϵ A

• Une v.a. Xest, donc, une application mesurable pour les tribus

A

et

A’

.

15

Variable aléatoire:

 

B

X

 

B

X1  /  

Tribu engendrée par une v.a.

Définition:

• La tribu engendrée par une v.a. X et notée σ(X) est la plus petite tribu par rapport à laquelle Xest mesurable:

σ(X)={Aϵ

A

/ ƎBϵA’ ; A=X-1(B)={XϵB}}

(9)

Définition:

• La tribu borélienne, notée

B

(IR), est la tribu engendrée par les ouverts de IR(i.e. c’est la plus petite tribu qui contient les ouverts de IR).

• On peut écrire

B

(IR)=σ(ouverts de IR)

= σ(fermés de IR)

• B

(IR) est aussi engendrée par les intervalles ouverts de IR de la forme ]a,b[; a,bϵIR.

B

(IR)=σ(]a,b[; a,bϵIR)

Tribu borelienne:

Variable aléatoire réelles ou vectorielles:

• Pour l’essentiel, on se contentera de variables à valeurs dans (IR, B(IR)) ou (IRd, B(IRd)). Elles seront appelées variables aléatoires réelles ou vectorielles.

• Si Xet Y sont deux v.a. sur (Ω,

A

,

P

) avec X=Y

P-p.p., on écrit aussi bien X=Y P-p.s. ou X=Y p.s. s’il n’y a pas d’ambiguïté sur P.

(10)

Ensemble de réalisation d’une v.a.:

• Les valeurs de la v.a. Xsont dites réalisations de X.

• L’ensemble de ces réalisations est noté X(Ω).

Loi de probabilité d’une v.a.:

Définition:

• La mesure de probabilité, notée PX , définie sur B(IR) par:

PX(B)= P(X-1(B)) =P({ωϵΩ:X(ω)ϵ B})=P({Xϵ B})

=P(X ϵB) est appelée loi de probabilité de la v.a. X

(11)

Remarque:

• Sur l’espace probabilisé (Ω,

A,

P), si l’on se donne une loi, on peut toujours l’écrire comme une loi image par une application mesurable (prendre l’identité pour la v.a.!).

• Donc, toute mesure de probabilité est la loi d’une v.a.

30

Loi de probabilité d’une v.a.:

Fonctions de répartitions:

Soit Xune v.a. réelle (i.e. Xest à valeurs réelles), définie sur un espace probabilisé (Ω,

A,

P).

Définition:

On appelle fonction de répartition de Xou de sa loi PX, et on note FX, la fonction sur IR définie par

FX(t) = PX (]-∞,t])

(12)

Propriétés:

Une fonction de répartition Fvérifie les propriétés suivantes:

i. 0≤F≤ 1

ii. Fest croissante, continue à droite avec une limite à gauche en tout point,

iii. et

Réciproquement, une fonction F vérifiant (i)-(iii) est la fonction de répartition d’une variable aléatoire réelle.

23

Fonctions de répartitions:

0 ) (

lim 



F t

t

1 ) (

lim 



F t

t

Preuves:

i. Vient de ce que P est à valeurs dans [0,1].

ii. La croissance découle de la croissance des mesures (i.e. A⸦B=>P(A)≤P(B)).

La continuité à droite peut être vue comme une conséquence de la proposition:

Si Ai+1 ⸦Ai pour tout iet µ(Ai)<+∞ pour un certain i, alors

Fonctions de répartitions-Propriétés:

 

A

A





lim

(13)

Preuves:

en remarquant que

et que la croissance de F implique

• La limite à gauche est également une conséquence de la croissance de F.

25

Fonctions de répartitions-Propriétés:

  

1

1

n X t n

t X

 

1 ( )

lim

lim0 F t

t n F h

t

F n

h 

 

 

Preuves:

iii. Vient encore de la proposition précédente, en remarquant que et donc

tandis que d’après la

Fonctions de répartitions-Propriétés:

 

1

n

n X

 

lim

 

lim ( )

0 P P X n F n

n

n    

X n

P

P

( ) lim 1

(14)

Preuves:

• Pour la réciproque; soit Gune fonction vérifiant (i)-(iii). Définissons pour a<b, la fonction d’ensemble µ(]a,b[)=F(b)─F(a).

• La définition de µs’étend à l’algèbre des réunions finies d’intervalles.

• Le théorème de prolongement permet ensuite de conclure.

27

Fonctions de répartitions-Propriétés:

Définition:

• Une v.a. Xdéfinie sur (Ω,

A,

P) est dite discrète si l’ensemble de ses réalisations X(Ω) a un nombre fini (ou infini dénombrable)

d’éléments.

v.a. discrète:

(15)

Remarque:

Soient x1, x2,x3,… les réalisations de X X(Ω)={x1, x2,x3,… } On note pour tout i=1,2,3,…

X-1({xi})={ωϵΩ/X(ω)=xi}=(X=xi) Les évènements (X=xi) forment un système

complet et

v.a. discrète:

 

1

1

i

xi

X P

Définition:

Les nombres P(X=xi) notés pi vérifiant pi≥0 et

forment une loi de probabilité de la v.a. discrète X.

Loi de probabilité d’une v.a. discrète:

1

1

i

pi

(16)

Définition:

La fonction de répartition de la v.a. discrète X est donnée par:

ꓯ x ϵ IR; F(x)=P(X≤x)=

discrète:

  

x x

i x

x

i

i i

p x

X P

Définition:

Soit une v.a.r. Xdéfinie sur (Ω,

A,

P) dont la fonction de répartition est F.

La v.a. Xest dite continue s’il existe une fonction positive f telle que:

ꓯ x ϵ IR; F(x)=P(X≤x)=

la fonction f est dite fonction de densité de probabilité de X.

v.a. continue:

x

f ( t ) dt

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