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Economie de l'eau en jeunes palmeraies sélectionnées du Dahomey castration et sol nu

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Oléagineux, 26e année, no 4 - Avril 197 1 - 225

ÉC O N OMI E DE L

'

EAU

E N J EU N ES PALM E RAI ES S É L ECTI O N N É ES DU DA H OMEY

CASTRATIO N ET SOL N U

G : B É N ARD

D i reclcur d e l a Slal ion I. R . H . O .

de Pobé ( Daho mey)

Le Dahomey, pays où le palm ier à huile est inscrit dans le paysage dep u is de nombreuses décennies, pré­ sente cependant une pluviométrie insuffisante pour obten ir les rendements potentiels des nouvel les sélec­ tions in trodu ites par l ' i . R. H. O.

La zone élaeicole du Dahomey, région Sud du pays comprise entre les rives de l ' Océan et approximative­ ment la latitude 7° nord, se caraclérise par :

- des p l u viométries annuelles variant de 1 300 à

900 m m ·

- deux saisons sèches, d'une d u rée totale de 4 à 6 mois pendant lesquelles les réserves d'eau d u sol ne sont p l u s assu rées ;

- des dé ficits hyd riques annuels assez importants (Tabl. 1).

TAB L EAU [

Déficit hyd rique annuel moyen (en m m )

pou r quelq ues postes pluvi ométriq ues d u Sud-Daho mey Dé flci l Période 1 ost es hyd r i q u e annuel d'obscrval ion

m o yen Cotonou (aéropor t ) 537 1 95:3- 1 969 Saké l é . . . 462 1950-1 969 Pobé

. . .

4 7 1 li A l lada

. . .

597 li Ou idah

. . .

650 li

Les d é flc i l s h yd r i q u es a n n u els sont oblcnus par aclcl i l ion de Lous les b i lans mensuels déflc i l a i res avec la form u le :

B ilan h yd r i q u e mensuel = R

+

P -E t p

R = Réserve d u sol e n déb u l cle mois, e n m m ( fixée à 200 111 111 m ax i m u m pour les sols d u Dahomey) . P = Pluviomél ric d u mois, en 111111 .

Elp = Evapo l ranspi ra lion pol c n l ielle L olale du mois, en 111 111 , o i l 1 50 m m pou r le mois à m o i n s de 1 0 j o u rs cle p l u i e c l 120 111 111 po u r ceu x à plus de 1 0 j o u rs.

Face à ce déséquilibre de son alimenlation hydri­ que, le palm ier réagit par la régu lat ion des échanges grâce à son système slo m a tique l 1 1 : réduclion des ou vert u res des slomales, pouvant aller j usqu 'à leur

C; DAN I E L

Départ emen l Pal mier l . R . H. O.

fermet u re complète, ce qui s'accompagne d'une dimi­

nut ion des échanges gazeux et de la photosynthèse, avec comme corollaires un développemen.t ralenti de l 'arb re et une p roduction rédu ite.

Deux voies s'ofîrent à l'agronome pour assurer au mieux l'alimentation en eau des palmiers :

- apports complémentaires à la p l uviométrie par l'irrigation sous tou tes ses rormes ;

- économie maximale de l 'eau dispon ible apportée par les plu ies.

Cet te économ ie des disponibilités présente un double

aspect :

- m ise à la disposition des jeu nes palmiers du maxim u m d 'eau par suppression de toute au tre végé­ tation (cou vertu re de légumineuses plus ou moins pures, gram inées, dicotylédones, pet i L recrû) ; c'est la technique du sol nu déj à expérimentée et appliquée avec succès ( 1 , 21 ;

- ,, orien tation » de la consommation hydrique des jeu nes arbres essentiel lement vers l 'éd i n cation d'un

système végétalif pu issan t .

L'abl ation, dès leur apparition de tou l es l e s in no­ rescences mâles et femelles, opérat ion encore appelée cas t ralion, semble permet l re, ainsi qu 'en Lémoianent les résu ltats rapportés dans cett e note, u ne telle orientation.

1. - LA CASTRATI O N A U JEU N E AGE A) DESCRI PTI O N DE L ' E X PÉRIME NTATI O N

CO N D U ITE A P O B É .

L'expérience, PO/CP 23, esL c nst ituée d'une replan­ Lat ion de mai 1 966 avec d u matériel sélectionné D u ra x Pisifcra, Déli x La Mé cl Dél i x Yangambi su r sol dit « L erre clc barre lou rde » ( famille des L e rres de plateaux sur sédiments peu ou pas reman iés d u

cc Con l inental Term inal »), rouge argileux, caraclérisé par une p roport ion d 'argile relativement importante, .J.0-50 p . 1 00, dès 60 cm de p rofon leur.

(3)

226

-Cet essai expérimente simu ltanément l a castration et le mode de couvertu re du sol : Pueraria et sol nu.

Le critère retenu pour débuter la castration est l'apparition d'inflorescences femelles sur, au moins, la moitié des arbres.

L'opération commencée en avril 1 968, sur des arbres âgés de 23 mois présentant u ne circonférence au collet moyenne de 130 cm et u ne longueur de la 4e feu ille de 240 cm, consiste à faire « sauter » à l'aide d'u n outil spécial, toutes les inflorescences préhensibles alors qu'elles sont encore enveloppées clans leurs spaLhes [3, 4). Le rythme est de 1 passage par mois. Sur les arbres de l'objet castré tou tes les inflorescences mâles et femelles furent éliminées pendant 20 mois, d'avril 1 968 à j anvier 1 970.

B) I N FL U E NCE D E LA CASTRAT I O N E N PRÉ· LÉG U M I -S E NCE D ' U N E CO U V E RT U R E D E

N E USES.

1 0 Effet s u r l 'a l i mentat ion hyd rique d es jeu nes pa l m i ers. OcHs [5] a montré q u ' u ne image de l'alimentation hydrique des palmiers peut être donnée à chaque instant par l 'état d'ou vert u re des stomates (O. S.).

Le contrôle régu lier de ce critère sur l'expérience CP 23, amène aux conclusions ci-après :

1 ) De façon générale, il apparait que la castration ne permet pas de rédu ire la période p hysiologiquement sèche (O. S. < 5).

2) Le début de la saison sèche 1 968-69 est marqué par u n eJiet inverse de la castration selon les croi­ sements, les ouvertures stomatiques étant légèrement maintenues par la castration sur les croisements Déli x Yangambi alors que le contraire se p roduit sur les croisements Déli X La Mé. Dans les deux cas, son influence est faible ; le décalage est d'environ 1 semaine dans l'apparition de la sécheresse

physio-�'\ SAISON SECHE 1969.70

1

.

.

r

.

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\

SAISON SECHE 1970 _ 71

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1 ' fs:, ul [--- CASTAÉS !OiLI • Lo Mi el Oi11.n, ) \ \ 1uuurt - - - HOH CASTRË'Jà lt>,u • L I M Ô e l Oitl •Yb1 )

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\, QJ r ,- T 1 -, t ..- T T --,---, u ,,,,, 28/11 3112 26/12 9/1 23/, \._jl_EIHIT DlLAPt ••OOl \ "'�S•OlOfilQl.l["'("I S[CH[ 1

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FIG. 1 . - Evolulion des O. S. durant les aisons sèches 1969-70 el 1 970-71 (ensemble Déli x La Mé cl Déli x Yangambi).

Oléagineux, 26e année, n ° 4 - Avril 1971

logique. L'elîet i nattendu sur les Déli x La Mé pour­

rait s'expliquer par une masse foliaire nettement accrue par la castration (vqir paragraphe « effets de la castration sur le développement végétatif de jeunes arbres »).

3) Les observations de début de saison sèche 1 969-70 (fig. 1 ) n'indiquent aucun elîet de la castra­ tion (observations rapportées à l'ensemble des croi­ sements).

4) Au début de la saison sèche 1970-7 1 , les arbres castrés, quel que soit le type de croisement, ferment leu rs stomates plus rapidement que les autres ( fig. 1) ; ceci peut s'expliquer par l a formation d'abondants régimes et une masse végétale nettement plus impor­ tante chez les premiers.

Malgré cette alimentation hydrique apparemment non améliorée, les arbres castrés réagissent très dilîé­ remment pendant les saisons sèches ainsi qu'en témoi­ gnent les observations du p aragraphe suivant. 2° Com portement d es jeu nes pa l m i ers castrés pendant les

saisons sèches.

Des observations menées pendant p lusieurs saisons sèches à Pobé [6) ont montré que les p almiers jeunes ou adultes pouvaient p résenter, si la période de séche­ resse était trop longue, des symptômes de souffrance pouvant aller j usqu'à leur mort.

Schématiquement, ces symptômes se classent en 2 catégories :

- symptômes graves caractérisés en dé finitive par

la mort de l'arbre ;

- symptômes plus légers, en général réversibles :

• flèche couchée (assez grave) ;

• quelques feuilles brisées en leur m ilieu ; • plus de 5 feu illes non ouvertes ;

• bouquet central encore vert, mais dessèchement de toutes les feu illes de la base, quelquefois j usqu'au rang 9.

Les résultats peu vent se résumer ainsi :

- après deux saisons sèches, 3 à 4 p. 1 00 des arbres non castrés sont morts de sécheresse, alors qu'il n'y a eu qu'un seu l cas mortel chez les arbres castrés (9 cas chez les non castrés) ;

- Jes dégâts réversibles alîectent de façon consi­ dérablement plus importante les arbres non castrés ; soit par exemple, pour la saison sèche 1 969-70, 34 p. 1 00 d'arbres atteints sur l'ensemble des croi­ sements Déli x La Mé et Déli x Yangambi, contre 1 ,5 p. 1 00 pour les arbres castrés.

I l faut clone admettre l' importance du dévelop­ pement des inflorescences dans la consommation en eau des jeunes arbres : deux individus à stomates fe rmés supporteront dilîéremment u n e longue période de sécheresse selon qu'ils portent ou non des régimes en formation et des inflorescences mâles.

(4)

O léagi neux, 26e année, n° 4 - Avril 1 9 7 1

30 Effets de la castration su r le dével oppement vég étatif de jeu nes a rbres .

Les figu res 2, 3 e t ,1 r p résentent les é vo l u t ions comparées de la croissance d ' arbres castrés et non

cas t rés pour les croisements Dél i x L a Mé e t

D é l i x Yanga m b i .

a) Circonférence a u collet.

Les circonférences au col let de décem b re 1 968, net­ tement i n férieu res sur arbres castrés, s'exp l iquent par l' absence de t o u tes i n O o rescences ou petits rég i m es q u i , s u r l e s a r b res n o n castrés, i n O u e n t s u r ce t t e mensu­ ration.

P a r l a s u ite , l a castra t io n a un e fiet nettement béné­

f i q u e p u isqu'en 12 mois, de décem b re 1 968 à

déce m b re 1 969, les c i rconférences a u colJet se sont

accru es de ( m oyennes des lignées Déli x L a M é et

Dé l i x Yanga m b i ) :

- 1 0 p . 1 00 pou r les a rb res non castrés,

- 35 p . 1 00 p o u r les arbres castrés.

Po u r la période déce m b re 1 968 à j u i n 1 9 70, la d i fîé­ rence d'accroissem e n t est encore p l u s i m p o rtante, soit respect i vement 15 e t 54 p . 1 00.

Cependant, l a castration aya n t été interr o m p u e en j a nvier 1 970, l ' affi u x d e ré gimes en form ation sur les a rb res cas trés a p u , 6 mois plus tard, pertu rber q u e l q u e p e u l a mes u re d e l e u rs c i rco n fé re n ces a u c o l l et.

b) Longueur de la 4feuille.

En déce m b re 1 968, 8 m o is ap rès le début de la cas­ trati o n , p rat i q u e m e nt a u c u ne i n ll uence de cel le-ci n 'est décel a b l e . Par con tre, d u ra nt les 6 mois s u ivan ts, c'est-à-d i re p e n d a n t l a saison sèche 1 968-69, l a cas­ tra t i o n a favorisé u ne i m p o rta nte cro issance de l a

ta i l l e des fe u illes des l ignées Dél i x L a M é . L e s arbres

castrés p résenta ient une m asse verte p l u s abondante que les non castrés, ce q u i p e u t expliquer la fermetu re p l u s rap ide de l e u rs stom ates.

L'influence s u r les Dél i x Yanga m b i a été beaucoup plus rédu ite.

Par la s u ite, Ja castration n'a p ra t i q u ement p l us eu d ' e ffet. E n j u i n 1 9 70, les longueurs des fe u i l les de rang 4 p o u r les arbres castrés n e représentent p l u s q u e 1 04 p . 1 00 de ce l l es des arbres n o n castrés.

c) Nombre de feuil/es émises.

Ce t l c obse rvation, e ffec t uée tous les d e u x mois, fo u r­ n i t égalem e n t des i n formations p récieuses s u r l a v itesse de crois ance des j e u nes arbres.

L a fi r1 u re ,1 i n d i q u e u ne infl u e nce favorable de la castra tion m a i s esse n t i e l l e m e n t en fl n de saison sèche.

B ien que l e dernier Lou r de cast ration date de

j anvier 1 970, cet cfiet se retro uve même l ors de l a F1G. 2, 3 , 4 . -�[cnsurnl ions d e croissance d'arbres casl rés et non

cnsl ré ·, sur couverl urc de légumineuses. 2 : Circonférence ou collel (en cm). 3 : Longneur de la 4• feuille (en cm). 4 : 1 ombre cumulé de feuilles émises.

Cm 300 t;o 11t01 ��:::: � o l><H, "'" c omu -�:::: l�117• s .. , ,., ,

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L

31 33 35 37 39 t.1 t.3 l.S 1.7 l.9 51 53 ).c.l.

'"'".'.J FIG. 4 .

(5)

228 - Oléagineux, 26e année, no 4 - Avril 1971

FIG- 5-- Tnfl u ence de la casl rn l ion sur l e dévcloppcmcn l végé l a l i f de j e u n es pal m iers sur couvel' l u rc en cou rs de sa ison sèche 1 9ï0-ï 1 .

A gauche, a rbre cast ré.

A droi l c, n rbrc non caslr(• don l les feu i l les basses se dessèchcnl avec des rachis p loyn n l. par manque de L u rgcsccnce clcs l issus.

saison sèche 1 969-70- Ceci peut s'exp l iquer par l ' i m por­ tance de la conso m m a tion en eau des régimes pendant les 3 derniers mois avant leur récol te_

pement végéta t i f de jeu nes palmiers élevés sur couver­ tu re de légu m i neuses ( f1g_

5)-40 Le système raci n a i re d es a r b res castrés .

En définitive, en octobre 1 970, après 2 ans d'obser­

vations, 3, 5 feuilles supplémentaires ont été é m ises par les arbres castrés avec u n comportement identique

des lignées Déli x La 1é et Déli x Yangambi.

Des observations racinaires ont été effectuées sur

l 'expérience PO/CP 23 selon la méthode à l'extracteur

plat de RuER [ 7, 8 ]

-d) E n conclusion, bien q u e lim ités, l e s effets de l a

castration sont cependant très nets s u r l e dévelop- appara1Lre une i n n uence particulièrement importante Les résu l tats, p résentés dans le tableau I I laissent TABLEAU I I

I nflu ence d e l a castration et d u sol n u s u r les systèmes raci n a i res d es pa l m iers

Poids sec des raci nes en g/m2

Prélèvemcnls à 1 m d u s l ipe en avril et décembre 1 970 Age des arbres : 46 et 55

mois-Non casl rés Cast rés 1 Casl rés Effel de la cas t ra t ion

sur sol couvert sur sol couvert sur s o l n u sur sol couvert ( % )

avri l décembre avril décembre avril décembre avril déccmbr

1970 1 970 1 970 1 970 1 970 1 970 1 970 1 970

---

---

---R I Poids _ _ _ _

%

- -

-

- - - -

10-1- 142 1 76 1 97 1 51 260

+

69

+

39 30 35 2 1 25 20 3 1 --- --- ---R I I Poids _ - _ - 59 87 1 �0 1 99 1 1 9 208

+

1 37

+

1 29 %- - - 1 7 21 19 25

---

1 5 2 1 R l l l Po;d , . . . � 1 78 423 406

+

RIV % - - - 53 ,1 4 57 50 1 -

-Tolal _ _ - _ _ - _ _ - _ _ - 344 4 07 739 802

RI = raci n ;pri maires isi ues du sl

ipe-493 381

+

134

+

1 28

65 45

---763 849

+

1 1 5

+

97

RII = racin(s secondaires

�rivant des RI cl s'élendan l dans le plan vertical.

RIII

+

RIV = racine� t er l i aires cl ual ernaircs, ces dernières é t an l pCll o u pa ligni fiées

\

��

[9] -E!îel de la combinaison des 2 t echniques ( % ) -avril décembre 1 970 1 970

+

4 5

+

83

+

1 02

+

139

+

1 72

+

1 1 4

+

1 22

+

1 09

(6)

--Oléagineux, 26e année, no 4 - Avril 1 9 7 1

de la castrati o n tant s u r l a masse totale d u système racinaire q u e sur sa compos i t i o n .

Ainsi, e n fi n de s a i s o n s è c h e 1 969-70, après 20 m o i s

de castration, cette pratique a perm is de d o u b l e r lar­ gement la masse totale des raci nes, l 'effet se faisant p l u s particul ièrement senti r sur l e développement d e s raci nes

d 'ordre I l l et IV, partie absorbante de l 'appare i l raci­

n a i re, soit u n accroissement par rapport aux arbres non castrés de 1 34 p. 1 00.

De ce fa it, l a « p hysionomie raci naire » de l ' ar b re cast ré d i !Tère de ce l l e de l ' arb re non cast ré avec des proportions p l u s él evées des rac i n e s d ' ordre I I I et IV (57 p. 1 00 pour les arb res castrés face à 53 p . 100 p o u r les n o n castrés).

Ces extractions racin a i res ont élé répétées a u déb u t de l a saison sèche (déce m b re 1 9 70) s ur d e s arbres d e 55 mois.

Les e lîels de l a castrati o n persislen t (Tab l . I I ) m ais son t légèrem e n l a tténués, ce q u i peut s'exp l i q u er ainsi :

- l o rs des p rélèvements de décem b re 1 9 70, l a castra t ion é t a i t a rrêtée dep u is 1 0 m o i s e t l e s arbres aya nt s u b i ce t ra i t ement avaient déb u t é leur p ro d u c­ tio n , ce q u i a u ra i l p u a fîec ter la croissance rac i n a i re , b i e n q u e r i e n de sem b l a b l e n ' a i t é t é obse rvé s u r l ' ap p a­ rei l végétalif aérien ;

- les extra c l i o n s de déce m b re d o n n e n t u ne i m age rac i n a i re à la sorlie de la saison des p l u ies, période d u rant l aq u e l l e l ' absence p ra ti quement de Lo ul dé fi cit hydrique a p e r m is aux arbres n ' aya n t pas béné ficié p récéde m m e n l de l a castration de développer leurs raci nes, e n parti c u l ier les prim aires et secondaires.

L a fi g u re 6 schématise ces rés ultats, fais a n t appa­ raî tre u ne croissance d i fîérenciéc des systèmes raci­ naires selon les saisons : développement p l u s i ntense des raci nes prim aires et secondaires e n hivernage alors q u ' a u contraire, pendant les saisons sèches, l ' a rb re m u lt i p l ie bien davantage les racines tertia i res e l q u a­ ternaires, consi dérées co m m e les p l u s actives d a n s les échanges a vec le sol .

Q u o i q u ' i l en soit, les a rb res castrés affro ntero n l l a saiso n sèche 1 970- 7 1 m u n i s d ' u n app areil racinaire pratiquem ent doublé p a r rapport à cel u i des arbres n 'aya n t pas été cas t rés.

G O

ARBRES NON CASTRES

PRE L E V E M E N T �---; O ' A V R l l 1970

Sur foc:u dts stchurs propor t,onne lles OUIC poids du r a c i n e s

P R E L E V EMENT DE DEC 1970

ARBRES CASTRES

Fw. 6. - Représen lalion de l'influence de la casl ra Uon sur l'i mporta nce cl la • crualilé, du système racinaire.

- 229

De plus, cet accroissem ent de l a m asse des raci nes par l a castration a tteint 1 30 p . 1 00 pour celles d ' o rd re I I I et IV a vec tous les p ro fits que le j e u n e a rbre p e u t e n tirer p o u r son ali mentation e n eau et éléments n u t ritüs.

5° La castration et la nutrition des arbres.

L'analyse des échantillons fo l iaires p rél evés s u r l'ensemble de l 'expérience u n an ap rès le début de l a castration fait resso r ti r u n c fîet favorab le d e ce l te opération s u r l a n u t ri tion csse n l iel lement potass i q u e (Tab l . I I I), observ a t i o n à re l ier à l a dernière re m a rq u e d u paragrap he p récédent.

TABLEA I l l

Teneu rs en K (en p . 1 00 de matière sèche sur feu i l les de rang 1 7) d 'arbres âgés de 3 ans,

castrés depuis 1 0 mois

on Cast rés :\Ioyen n c

cast rés

So l cou vcrl d e légu

mi-neusc

. . .

0,744 0,79-1 0.769

Sol conservé nu . . . . • . . . . 0,838 0,970 0,90·1 * *

Moyenne

. . .

0,791 0,882 **

60 Evolution d u développement sexuel de jeunes pal m iers castrés.

Sans entrer c l ans une é t u de déla i l léc de l ' e fîet, d a n s l e s co n d i tions d e Pobé, de l a castrat i o n s u r l e dévelop­ pement sexuel des p a l m iers ( 1 ), l ' exam e n de l a figure 7 permet de t i re r l e s quelques concl u s i o n s s u ivantes :

- 6 à 8 m o i s ap rès l e déb u t de l a castra l io n , i l y a accro isse menl d u nombre d ' i n CToresccnccs femelles é m ises et ce, par réduction des avortements ;

- l 'e fiet t rès net de l a castra t i o n , 1 6 m o i s ap rès sa mise e n p ra ti q u e , laissera i t sup poser, pour des arbre s j e u nes, u n dé l a i de l ' o rd re de 22 mois de l a sex u a l isa­ tion à la récolte : o n a d m et gé néralement 25 à 28 mois pour les palm iers adu l les ;

- à l ' âge de 3 a n s Y2, les a rbres cas l rés o nt é m i s p rès de 60 p . 1 00 de p l us d'inflorescences Jc mellcs q u e l e s arbres n o n castrés t o u t e n p rése nlant u n dévelop­ pemen t végétati f et u ne capacité de rési sta nce à la sécheresse accrus.

C) CO N C L U S I O NS .

L a castra t io n perm e t à d e j e u nes palm iers s o u m i s. à des conditions p l u viomé lri q u e s défavorab les, d ' o rien­ ter l ' essen tiel de l e u r conso m m a\ion en e a u vers l'édi­ fi c a t i o n de le u r appare i l végé la tif, tant aérien q u e so u lerrai n . C e c i se t rad u i l , e n lre a utres, p a r u ne p l u s.

(1) Le problème de la casl ral ion face à l a régularisal ion de l a récolte des premières années de product ion au Da homey sera étudié clans u n art icle tù lérieur, lorsque tou tes les données auront été

oblenues (les arbres caslrés ne sont ent rés en récol te que depuis le mois de juillet 1 970).

(7)

230

-Nb d'inf lorescences femelles

4 0

1

3 8 , 3 6 3 4 • 2 8 26 22 2 0 � 1 8 4 J emises 1 6

f''

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N o n cost,.i, s o l couvert

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Dib\lt d ' elfet probobl1 du sol nu sur tes

PO _ CP 2 3

Oléagineux, 26e année, n° 4 - Avril 1 97 1

Effet du sol ni, sur la saxuall50!1on en nav 1967 ( Oâbut dt la penod1 dt diflclt hydnqu1) Dibut d'1tt,1 ca lo costrot lon ,u, lo

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--FIG. 7. -Emissions cumulées d'inllo,·escences femelles sur arbres caslrés ou non. grande résistance face aux conditions sévères des

saisons sèches.

1 1 . - LA CAST RAT I O N ASSO CI É E

A LA CO N D U ITE D ES PLA NTATI O NS E N S O L N U

L a castration permettant a u jeune palmier de mieux « orienter » sa consommation face à une certaine ,, dis­ ponibilité hydrique », il paraissait à priori intéressant d'associer cette technique à celle de la conduite des palmeraies sur sol nu qui assure u ne m ise à la dispo­ sition des palmiers d'une plus grande quantité d'eau, et dont les avantages ont été précédemment signalés

(2, 5] .

L'expérience décrite dans le prem ier chapitre de cet .article était conçue de façon à pouvoir étudier les

effets de la combinaison castration-sol nu, cette der­ nière technique ayant été appliquée sur certaines par­ celles à partir de septembre 1 967 sur des palmiers de 16 mois.

Le présent chapitre résume les efiets très favorables ainsi obtenus qui con firment l'hypothèse de départ. 10 O u vertu res stomatiques et résista nce à l a sécheresse .

Il est démontré et connu (2, 5] que le sol nu permet, selon les saisons sèches, d écourter la période physiolo­ giquement sèche pour le pal m ier (O. S. < 5) de 30 à 50 jours.

La figure 8 montre que, clans le cas de l'expérience considérée, la période physiologiquement sèche est apparue avec environ 1 mois de retard chez les arbres castrés sur sol nu.

(8)

Oléagineux, 26e année, n° 4 - Avril 1971 7.

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FIG. 8. -Evo l u l ion comparée des ouveJ"lures sloma l iques pour des arbres cnsl rés sur so l nu cl non cast rés sur légumi neuses.

Cette réduction de la période sèche, associée à l'efTet béné fique de la castration pour une meilleure util isation de l'eau disponible, entraine la suppression complète de tous dégâts de écheresse.

20 Développement de l 'appare i l végétatif aérien .

Sans rep rendre ici l 'évol ution d u rant les 2 dernières années des difTérentes mensurations, il suffira d'indi­ q uer l'état de développement auquel sont parvenus les arbres âgés de 4 ans pour saisir l'intérêt de la combi­ naison castration-sol nu (Tabl . IV).

TABL EAU I V

Mensu rations d e croissance d 'arbres âgés de 4 a n s ( Oé l i X La Mé et Déli X Y a n g a m b i )

Circon - Longuetu· Nbre c u m u lé fércnce de la de feu i l les émises

au co l l e t 4 c [eu il l c en 2 4 m o i s (cm) (cm ) (oc L . 68 à oct . 70) on cas l rés s u r sol co u vcrl . . . 231 356 49,2 Cas l rés s u r sol n u . 302 ,103 62,8 E ITc l de « ca Lra -l ion

+

sol n u » (en p . 1 00)

. . .

3 1 1 3 2 8

Les efîels de cette tec h n ique sont don particu l iè­ r ment nets : accroissemen t de 1/3 de la circonférence au collet, e l p ra l iquemenl cle la même p roportion pou r le nombr cle feu i l les ém ises, soit près de 7 feu i l l es de

plus par an.

30 I nfluence «castration+ sol nu » s u r le développement et l a q u a l i té d u système raci n a i re.

Les chi ffres du tableau I I démontrenl une aclion équivalen le, au sorlir de la saison sèche 1 969-1 970, de

- 231

la castration sur le développement des racines qu'il y ait ou non combinaison de cette technique avec le sol nu : dans les deux cas, accroissement de l'ensemble du système racinaire d'environ 1 20 p. 1 00.

Il est à remarquer cependant que l'adoption du sol nu renforce l'action de la castration sur la prolifération des racines d'ordre I I I et IV. Ainsi, en avri l 1 970, on observe :

- 493 g/1112 de racines R I I I

+

R I V, soit 65 p. 1 00

de-l a totalité des racines des arbres castrés élevés sur

sol n u ;

- 423 g/m2 de racines R I I I

+

R IV, soit 57 p. 100

seulement clc la totalité des racines des arbres castrés sur couvert ure de légumineuses.

Au début de l a saison sèche 1 970- 1 9 7 1 , ap rès les grande et pet ite saisons des plu ies, l'évolution géné­ rale est la même, les arbres non castrés sur sol couvert ont quelque peu rattrapé l e ur retard, le poids tolal des racines atteignant la moitié de celui des arbres castrés

ur sol couvert ou sur sol nu (Tabl. I I).

La figu re 9 i l lustre l es efîets en ce domaine de la castration combinée ou non au sol nu.

1) Sur sols couvert ou nu, il y a très peu de dévelop­ pement de l'ensemble du système racinaire durant la saison des plu ies, qu'il s'agisse d'arbres castrés ou non ; ce sont essentiellement le racines primaires et secon­ daires qui se développent.

2) Le sol nu accentue l 'accroissement de poids des

R I I I

+

R IV provoqué par la castration, ceci tout au

moins en n n de saison sèche.

3) Le sol nu semble intervenir pour développer davantage les racines d'ordre I et I I dura n t l a saison des pluies. Les extractions de décembre font appa­ raitre :

• 55 p . 1 00 du système racinaire en R I

+

R I I pour castration

+

sol nu,

• 50 p. 1 00 du système racinaire en RI

+ R I I pour

castration seule. g / m : 1 0001 800 1 600� ,ooj 200,

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FIG. 9. - Evolu tion dans le L emps des systèmes racinaires selon les L rnilemenls appliqués.

(9)

232

-4) Contrairement à la castration , le sol nu ne favo­ rise que relativement peu les émissions racinaires, même s'il entraîne une proportion légèrement plus

élevée de R I I I

+

R IV.

Ainsi, caslration et sol nu donnent des arbres mieux équilibrés puisque plus développés tant pour leurs parties aériennes que sou terraines.

4° N utrition m i nérale.

Les chiffres du tableau I I I (prélèvements sur feuil les

de rang 17 sur arbres de 3 ans) font apparaitre une amélioration considérable des teneurs en K par l'asso­ ciation castration-sol nu, teneurs approchant du niveau critique, soit 0,970.

Cet te teneur est d'autant plus remarqu able que l a m asse végétale, stipe e t feuil les, est nettement plus importante.

Ces résultats doivent être rapprochés de ceux des analyses de terre faites à la même époque et d'après lesquels la teneur en K échangeable de l'horizon de surface est plus basse dans le sol dén udé que sous couverture (Tabl. V).

TABLEAU V

Richesses com pa rées en K échangeable (en m e/1 00 g) des sols couvert et nu

Horizo n s Couver L ure Sol nu

0- 1 5 c m 0,20 0,1 1 1 5-30 cm 0,09 0 , 1 0 40-50 cm 0,10 0,1 1 60- 70 cm 0,08 0,07

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Cette réduction des teneurs potassiques du sol nu, provoquée vraisemblablement par u n lessivage plus intense, est accompagnée d'une amélioration de la nutrition potassique de l a plante, conséquence d'une activité racinaire considérablement intensifiée. 50 Développement sexuel.

La figure 7 indique que l'efîet de la castration sur le nombre d'inflorescences femelles émises est fortement renforcé par l'in traduction de la technique du sol nu.

Oléagineux, 26e année, no 4 - Avril 1971

Ainsi, en 20 mois, l'association castration-sol nu a permis l'apparition de plus du double d'inflores­ cences <j1 par rapport aux arbres non castrés sur sol couvert, respectivement 38 et 1 7,5.

C O N C L U SI O NS G É N ÉRA LES

Depuis quelques années on connaissait toute l'impor­ tance de la conduite de jeunes palmeraies sur sol nu dans le but d'économiser les réserves hydriques du sol, pour en faire bénéficier au maximum les arbres.

Des résultats d'expérimentations plus récentes conduites au Dahomey indiquent u ne inCluence très intéressante de la castration précoce et totale des jeunes palmiers qui renforce leurs appareils végétatifs aérien et souterrain.

L'association de ces deux techniques a des eIIets importants, certainement prometteu rs pour les pre­ mières campagnes de production, que l'on peut résu­ mer ainsi :

- réduction de la période physiologiquement

sèche ;

- suppression complète (dans les conditions de la

Station de Pobé) de tout dégât dû à la sécheresse ;

- amélioration importante de la surface foliaire et de la taille du stipe ;

appareil racinaire pratiquement doublé ;

- nutrition potassique améliorée ;

- développement sexuel inlluencé à la fois par l a

p l u s grande quantité d'eau mise à la disposition des arbres grâce au sol nu et par la castration inlluant sur la sexualisation et les avortements selon u n processus

déjà rapporté [ 1 0 ] .

* *

Ainsi la castration associée à la technique du sol n u permet dans l e s conditions pluviométriques, parfois marginales, du Sud Dal1omey, d'obtenir de jeunes pal­ miers plus résistants se développant mieux et plus harmonieusement, devant assurer une production p l us rapidement intéressante.

B IB LIOGH.A P I-I lE [ 1 ] I. R . .1-I. O. (1969). - L'eau cl l a producl ion du palmier à

huile. Oléagineux, 2 4, n° 7, p . 389-403.

[2] L. STESSELS, A. Gl3AIIOUN (1968). - La conduile des jeunes palmera ies en sol nu. ne applicat ion induslrielle : la plnn­ la lioo d u fono (Dahomey). Oléagineux, 23 , 11° 5, p. 2 9-292.

(3] P. fuNA c.T, Ph. GÉRARD ( 1 967). -La caslra l ion précoce de inflorescences des jeunes palmiers. Oléagineux, 2 2, n° 5,

p. 297-298 (Conseil de l ' I . R . H. O., n° 62).

[4] 1. R. I-I. O. -H.apporl a nnuel (1967). p. 59-60.

[5] R. Ocns ( 1 963). -Recherches de pédologie el cle physiologie pour 1'6lude d u problème de l'ea u dans la cullurc du pal­ mier à huile. Oléagineux, 18, n° 4, p . 231 -238.

[6] Comporl cmenl de palmiers en saison sèche. Hapports J. H. I-I. O. Dahomey, 11011 publiés.

[7] P. RUER (1966). -Technique d'élude du syslème radiculairn clu palmier à huile. Oléagineux, 2 1 , n• 4, p. 203-205. [8] P. RUER (1967). -Répar l i l ion en surface du système radi­

culaire du palmier ,, huile. Oléagineux, 2 2, n•• 8-9, p. 535-537.

[9] P. Rumt (1967). - Morphologie el anatomie du yslème radi­ culaire cl u palmier à hu ile. Oléagineux, 2 2, n° 10, p.

595-599.

[ 1 0] TAILLIEZ, J. ÜLIVIN (1971). - ouvcaux résultats expérimen­ taux sur l'ablal ion des jeunes inflorescences du palmier à huile en Côle-d' Ivoire. Oléagineux, 26, n° 3, p. 141-1 52.

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