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Grève pour notre métier, le SNES vous consulte

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Academic year: 2021

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N°554 - 20 OCTOBRE 2001 - L’HEBDOMADAIRE DU SYNDICAT NATIONAL DES ENSEIGNEMENTS DE SECOND DEGRE

SOMMAIRE : Page 2 L’actualité • Précarité • Recrutements : les postes aux concours • Contre l’éducation marchandise • Page 3 Métier • Classe de Sixième • Classes préparatoires

Edito

Une décision

à prendre ensemble

Le ministre vient de prendre des mesures qui vont dans le bon sens : 2000 nouveaux titulaires supplémentaires recrutés au titre des concours 2001, et le nombre de postes mis au concours en 2002 porté à 18 000 (+ 20 % en un an). C’était le minimum nécessaire pour éviter un nouveau développement de la précarité dans notre secteur.

Rappelons en même temps que la réduction de notre charge de travail (réduction des effectifs, concertation intégrée dans le service, droit effectif à la formation continue), indispensable pour nous donner le temps de mieux adapter et diversifier nos pratiques pédagogiques, nécessiterait de porter les recrutements annuels à 30 000.

Rappelons aussi que, si le ministre prétend ne voir poindre aucune crise de recrutement, la régression continue du nombre de candidats aux concours (- 20 % en 5 ans) confirme un manque d’attractivité de nos métiers auprès des jeunes, même si toutes les enquêtes confirment l’attachement des personnels à leur activité d’enseignement et d’éduca- tion.

Le projet de budget, le nombre extrêmement limité des créations d’emplois, résultats des choix gouvernementaux, ne permettent pas d’escompter, en l’état, des avancées plus sensibles dans la prochaine période. A l’évidence, il sera difficile d’aller plus loin si la profession ne s’implique pas massivement dans l’action.

La FSU a mis en débat une grève de l’Éducation pour la période de la fin novembre. La CA du SNES vient de confirmer que nous avions toutes les raisons d’agir pour notre métier et pour la réussite des jeunes. Elle propose donc de recourir à la grève, tout en constatant qu’il reste encore beaucoup à faire pour en convaincre tous nos collègues. Elle a donc décidé de lancer une grande consultation qui porte à la fois sur notre plate-forme revendicative, la décision de grève et les suites qu’il faudrait lui donner. Organisons partout des réunions. Débattons. Don- nons le plus vite possible notre avis. Et ayons bien en tête qu’une déci- sion de grève n’aura de sens que si nous la prenons bien ensemble.

Bernard Boisseau, cosecrétaire général

L e conseil national du SNES, dès le 11 septembre, avait estimé que la situation faite à nos métiers appelait un dévelop- pement de l’action syndicale et le recours à la grève. Les difficultés croissantes que nous connaissons, l’absence de toute perspective d’amélioration de l’exercice pro- fessionnel et notre exclusion de la réduction généralisée du temps de travail ne sont pas tolérables. Quoi qu’en dise le ministre, l’attractivité de nos métiers faiblit même si, glo- balement, le nombre de candidats par poste reste important.

Nous demandons avec insistance au gouvernement et au ministre d’ouvrir des négociations sur notre charge et notre temps de travail et

sur de nouvelles mesures de reva- lorisation.

Le projet de loi de finances n’ap- porte rien pour engager des mesures susceptibles d’intégrer les tâches nouvelles auxquelles nous sommes contraints dans nos services ; rien pour concevoir des réformes qui se traduisent par une réelle améliora- tion de la vie quotidienne des élèves comme des personnels ; rien pour réduire notre temps de travail.

Au moment où l’inquiétude géné- rale domine sur la situation inter- nationale et ses répercussions au plan économique et social, il nous semble qu’un service public de bonne qualité est une garantie pour préserver l’avenir des jeunes. Cer- tains pensent qu’il y aurait de l’in-

Documentation : premiers résultats

Par courrier du 11/10/2001 le ministère nous informe de la mise en place,

« dans les prochains jours » et sous l’autorité de la Direction de

l’enseignement scolaire, d’un groupe de travail sur les documentalistes.

Le ministère a par ailleurs décidé une nouvelle liste complémentaire de 39 postes au CAPES externe ce qui fait un total de 239.

Ces deux points sont à porter à l’acquis de notre mobilisation.

Solidarité du SNES avec les personnels du ministère de la Culture

Les agents du ministère de la Culture sont engagés dans un long mouvement de grève très unitaire pour une vraie RTT. Malgré une nouvelle

manifestation de 2 000 personnes, le 17 octobre, ils se heurtent à un blocage complet du dialogue social et

poursuivent leur mobilisation. Le SNES et la FSU viennent de verser 1 500 € au SNAC (Syndicat national des Affaires culturelles)-FSU pour la caisse de solidarité des grévistes.

Langues vivantes : audience le 24 octobre

La journée de mobilisation pour la défense des langues vivantes organisée le 26 septembre a réuni des collègues dans la plupart des académies. Les débats ont été riches et la demande est forte pour qu’une suite lui soit donnée assez vite sous forme d’une rencontre avec les IPR comme dans l’académie de Rennes le 24 octobre, d’un envoi d’une lettre au ministre Jack Lang par tous les collègues comme à Abbeville, d’une action le 14 décembre dans l’Yonne, d’une réunion à Paris (Bourse du travail le 14 novembre), d’une réunion avec le SNUIPP à Strasbourg, voire d’une grève (demandée par l’académie de Nantes).

Une pétition est accessible sur le site du SNES : la faire signer et l’envoyer au SNES (langues vivantes), 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07.

Une audience avait été demandée à l’inspection générale des langues vivantes et à la DESCO.

L’audience à l’inspection générale aura lieu le 24 octobre.

La FSU présente

La FSU était présente le 11 octobre à Paris, à la manifestation unitaire contre le terrorisme et la logique de guerre, pour la paix et la justice.

Sciences médico-sociales

Premières réactions au refus du ministère de créer une agrégation : mercredi 17 octobre, les professeurs de SMS, membres du jury du concours général, ont refusé de participer à l’élaboration des sujets.

Ils exigent que le ministre revienne sur sa décision et ouvre rapidement des négociations.

En bref…

C omme chaque année, revient le temps des actes de candidature pour nos promotions. Listes d’ap- titude, accès aux hors-classes, avan- cement d’échelon, c’est pratiquement chaque collègue qui est concerné par une de ces opérations. Avec le sup- plément qui accompagne ce numéro de l’US, le SNES met à votre dispo- sition pages pratiques et fiches syndi- cales. Il vous donne les moyens d’être défendu(e) par les élu(e)s du SNES dans les CAP. Instrument de vérifi- cation des données transmises par l’administration et de défense des dos-

siers individuels, la fiche syndicale est indispensable au travail de vos élu(e)s.

En même temps, le SNES agit pour la reconstruction et l’amélioration de nos carrières. Et pour de très nombreux collègues, actifs et retraités, il est temps aussi de réparer les injustices dont ils sont victimes. Pour renforcer nos inter- ventions, ce supplément invite les col- lègues directement concernés à s’ex- primer à l’aide de modèles de lettres-pétitions. Et ensemble dans nos établissements, participons massive- ment à la consultation pour l’action. ■ Nicole Sergent

Supplément carrières

Listes d’aptitude,

hors-classes, avancement

proposition du bureau fédéral du 15 octobre de recourir à la grève nationale dans une période com- prise entre le 26 novembre et le 6 décembre. La décision appartient maintenant aux personnels. C’est la raison de la consultation orga- nisée par le SNES. Elle permettra à chacun de débattre sur la plate- forme qu’a proposée notre CA nationale du 17 octobre, sur la modalité d’action et sur les suites à lui donner. Il faut organiser le débat collectif, prendre des heures d’information syndicale, réunir le S1, réunir des AG. Il n’y a pas de temps à perdre. Le SNES arrêtera sa décision définitive à la mi- novembre. ■

Denis Paget décence à revendiquer dans une

telle période. Il nous semble au contraire qu’il est urgent de relan- cer la formation et de créer des emplois dans notre secteur. Ne serait-ce que pour mieux mettre en échec l’obscurantisme et les conceptions manichéennes du monde qui nous menacent.

Les forces syndicales restent mal- heureusement divisées et chaque secteur lutte en ordre dispersé. La journée du 16 octobre, importante, montre cependant l’occasion ratée d’un mouvement d’ensemble.

Au sein de la FSU, le SNES a œuvré pour que la fédération engage un mouvement de grève dans l’éducation. Cette perspec- tive se dessine maintenant avec la

©CLÉMENTMARTIN

Questionnaire

« fin de carrière ; retraite »

Ce questionnaire paru dans l’US n° 553 est à retourner au SNES (questionnaire retraite, 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07) pour sa version papier et peut-être complété en ligne sur le site du SNES (http:// www.snes.edu).

Recrutements

Premiers points marqués

1 8 000 recrutements externes en 2002 (+ 3 000, dont 18 200 déjà répartis et 800 réservés au concours de « troisième voie »), maintien des postes aux concours internes et réservés à un haut niveau, report sur 2002 des possi- bilités de titularisation non utilisées à l’examen professionnel, voilà l’essentiel des annonces du ministre sur les recrutements.

Dans le même temps, il a demandé aux jurys des concours 2001 de nouvelles délibérations avec comme objectif de recruter deux mille stagiaires de plus dès cette année. Ces recrutements complé- mentaires s’ajoutent aux listes

complémentaires de l’été et sont publiés au fur et à mesure des réunions de jurys. Les nouveaux stagiaires vont être affectés dans les IUFM des différentes acadé- mies à partir du 1

er

novembre.

Voilà incontestablement de pre- mières réponses à la campagne que mène le SNES depuis la rentrée sur l’augmentation insuffisante des recrutements, l’écart croissant entre nombre d’admis et nombre réel d’affectations en 2

e

année d’IUFM, et le recours systématique à de nou- veaux précaires pour couvrir les besoins minimaux que sont les départs à la retraite et autres fonc- tions, et les créa- Suite p. 2

Grève pour

notre métier,

le SNES vous consulte

Débattre, construire, agir

(2)

2 - L’US N

O

554 - 20 OCTOBRE 2001

L ’ A C T U A L I T E

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Hübner. Secrétaire de direction : Thérèse Bara. Collaborateurs permanents : Nicolas Benies. Elodie Walck. Responsable publicité : Clotilde Poitevin. Tél. 01 42 80 96 05. Photocomposition et photogravure : C.A.G. Imprimerie : SIEP - Bois-le-Roi (77). C. P. N° 1578D73. Conception : Voltaire & Associés, 15, rue de la Banque, 75002 Paris. Prix du numéro : 1,30 € (8,53 F). Abonnement : 1) Personnels de l’Education nationale : France 26 € (170,55 F) ; étranger et DOM-TOM : 40 € (262,38 F). 2) Autres, France : 37 € (242,70 F) ; étranger et DOM-TOM : 51 € (334,54 F). Publicités : Edit Expo (p. 4). Chodes, encart volant, dép. : 18, 28, 36, 37, 41, 45, 77, 91. Pour s’informer et donner son avis : Minitel 3615 USTEL, mél : Secgene@snes.edu, Internet : http://www.snes.edu.

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Précarité

Les dessous d’une gestion D e nombreux postes laissés

vacants, le tarissement dès la rentrée des autorisations de recruter des contractuels lais- sent augurer une crise prochaine du remplacement et le recours à de nouveaux vacataires.

La gestion par crédits des non- titulaires offrira toute latitude pour masquer la crise.

A Lyon, on s’étonnait l’an passé d’une gestion remarquable : de nombreux collègues vacataires ont été transformés en contractuels, mais le choix a d’abord été fait de les recruter comme vacataires, payés à l’heure (crédits d’HS) pour économiser les crédits de contrac- tuels (crédits de remplacement). A Grenoble, le choix est fait de contrats incomplets auxquels on ajoute des HS non rémunérées pen- dant les vacances. A Paris, des MA ont été déclassés en contractuels.

Suite à l’action du SNES qui a mobilisé les collègues concernés, il leur est permis maintenant de

« choisir »: contractuels ou MA.

Mais il leur faut rembourser les trop-perçus. Le scandale de la pré-

carité consiste aussi à renvoyer aux non-titulaires la responsabilité de leur situation.

Gestion avantageuse pour l’admi- nistration Les non-titulaires eux le paient cher. Des droits à congés, à reclassement moins favorables pour les contractuels ; droits inexistants pour les vacataires.

La seule réponse ministérielle est un projet de décret sur de nou- veaux « Attachés temporaires de l’Éducation nationale » qui ferait table rase des décrets existants (MA, contractuels). De quoi s’in- quiéter (dossier dans une prochaine US), alors même que le MEN ne fait aucunement preuve à cette heure d’une volonté de mettre fin à la précarité et de pratiquer une autre gestion de l’emploi public, en créant les emplois nécessaires, en réemployant dès maintenant les non-titulaires à l’année, sous les décrets les plus favorables. Le SNES engage toute la profession à mener une véritable campagne contre cette gestion qui se paie au prix fort pour les précaires. ■

Florence Dursapt

NOUVEAUX RECRUTEMENTS 2001

CONCOURS ADMIS LISTE COMPLÉMENTAIRE LISTE COMPLÉMENTAIRE JUILLET 2001 OCTOBRE 2001

CAPES externe histoire-géo 865 25 153

mathématiques 990 58 183

musique 260 9 25

documentation 178 22 39

CAPET externe économie-gestion A 60 212

CAPEPS externe 1 155 9 147

CPE externe 500 0 101

CO-Psy externe 165 0 20

CAPLP2 externe lettres-histoire 372 61 144

vente 130 232

RECRUTEMENTS 2002

2002 EVOLUTION 02/01

AGRÉGATION 2 080 + 4 %

CAPES 8 905 + 16 %

CAPEPS 1 330 + 15 %

CAPET 1 025 + 15 %

CAPLP 3 070 + 18 %

TOTAL ENSEIGNANTS 16 410 + 14 %

CPE 600 + 20 %

CO-PSY 190 + 15 %

TOTAL 17 200 + 15 %

800 postes sont prévus pour les concours de 3

e

voie.

CONCOURS INTERNES ET RÉSERVÉS tions d’emplois programmées au bud-

get. Ceux qui s’interrogent sur le rôle du syndicat peuvent mesurer là très concrètement le sens et l’efficacité de son action.

Dans le même temps, il faut mesurer les limites de ce premier pas. Une heure de dédoublement dans une discipline représente l’équivalent de 1 600 emplois au niveau collège, et l’équivalent de 800 emplois au niveau lycée, et donc autant de recru-

tements supplémentaires dans cette discipline. La réduction des effec- tifs de classe, l’introduction de la concertation sur le temps de service, représentent également des milliers de créations d’emplois et donc de recrutements externes au-delà des 18 000 annoncés. C’est pour ces rai- sons que le SNES avance plusieurs exigences : une programmation ambitieuse des créations d’emplois et des recrutements sur plusieurs

années, la création rapide de prére- crutements pour s’assurer que les candidats seront en nombre suffi- sant, et l’accélération des mesures de titularisation des précaires actuels afin de mettre un terme à la précarité.

Si l’action syndicale a déjà permis de franchir un premier pas non négli- geable, c’est son renforcement et son amplification qui peuvent permettre de franchir les suivants. ■

Jean-Marie Maillard

Recrutements : premiers points marqués (Suite de la p. 1)

Contre l’éducation marchandise, mobilisons-nous

dans les établissements !

Le 9 novembre, jour d’ouverture de la conférence ministérielle de l’OMC, l’Internationale de l’Education, dont le SNES est membre, appelle les personnels de l’éducation du monde entier à manifester leur oppo- sition à la politique de l’OMC qui considère l’éducation comme une marchandise, et aux effets dévastateurs de la mondialisation libérale sur les conditions de vie et de travail des peuples, en particulier dans les pays du Sud.

L’Internationale de l’Education appelle les personnels à soutenir le projet d’une mondialisation plus juste et plus solidaire, dans laquelle les droits humains fon- damentaux, notamment le droit à l’éducation pour tous, seraient respectés et développés.

Profitons des réunions de consultation sur l’action de grève pour rédiger dans les établissements des méls, des fax, à envoyer au Premier ministre demandant l’exclusion de l’éducation des services dont la libéra- lisation est négociée dans le cadre de l’Accord géné- ral sur le commerce des services (AGCS).

Rappelons que l’AGCS fait partie de l’agenda incorporé de l’OMC et que les négociations ont repris, indépen- damment du sort de la conférence ministérielle de l’OMC.

Contrairement à ce que les autorités françaises et européennes affirment, l’éducation entre bien dans le champ de l’article 1 de l’AGCS (se reporter au Courrier de S1).

Daniel Rallet

2002 ÉVOLUTION

02/01 Interne Réservé Total

AGRÉGATION 900 – 900 0 %

CAPES 990 926 1 916 + 2 %

CAPEPS 150 126 276 + 2 %

CAPET 100 268 368 + 2 %

CAPLP 350 980 1 330 + 5 % TOTAL ENS. 2 490 2 300 4 790 + 3 %

CPE 55 193 248 + 3 %

CO-PSY 15 47 62+ 3 %

TOTAL 2 560 2 540 5 100 + 3 %

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L’US N

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554 - 20 OCTOBRE 2001 - 3

Classe de Sixième

Intervenons auprès du ministère

Classes préparatoires

Rénovation pédagogique L e CSE du 20 septembre 2001 a repoussé le projet

d’arrêté Sixième (voir l’US Mag n°552 de sep- tembre 2001). Il s’agit

d’un avertissement infligé au ministère qui a finalement décidé de ne pas publier d’ar- rêté organisant la scolarité en classe de Sixième.

Le SNES a, dans le même temps, fait adopter un amen- dement demandant une dota- tion de 30 heures professeur par classe de Sixième pour concilier horaires élèves suf- fisants, amélioration des conditions d’enseignement et marge d’action des éta- blissements en faveur des élèves les plus en difficulté.

Cependant, un autre amen- dement du SNES supprimant la fourchette horaire 23-24 heures et portant les horaires élèves à 25 heures hebdo- madaires au moins, (avec une définition horaire pour chaque discipline) a été rejeté à 2 voix près : le SGEN, le SE et la FCPE ayant voté contre et FO ayant refusé de prendre part au vote. Cela signifie qu’il faut

encore convaincre, et particulièrement les parents d’élèves, montrer que le principe même d’une fourchette horaire est source d’inégalité pour les élèves et qu’une réduction des horaires aboutit néces- sairement à augmenter le travail personnel à la mai- son, autre source d’inéga- lité. Quant à l’aide aux élèves, enfin annoncée comme incluse dans la dotation des établisse- ments, il est inacceptable qu’elle soit financée en HSE. Nous estimons que son financement en heures poste nécessiterait la créa- tion d’environ 3000 postes (essentiellement par trans- formation d’HS).

Tout aussi inacceptable est la soumission des disposi- tifs d’accueil, d’aide, de vie de classe au bénévolat.

Il est donc nécessaire de peser.

Nous vous invitons à ren- voyer la lettre ci-contre au ministre de l’Education nationale. ■

Sandrine Charrier, Gilbert Martinat

D es réunions ayant pour objet la rénovation pédagogique des classes préparatoires se tiennent en ce moment, avec des discussions par filière.

Pour la filière littéraire, l’objectif est de doubler le nombre de débouchés vers les écoles, tout en améliorant les poursuites d’études à l’université, qui concernent la grande majorité des étudiants. Il est vital de rendre la filière plus attractive et plus lisible, face à la désaffection inquiétante des lycéens pour la section L ; il faut consolider l’option B/L qui montre un réel dynamisme depuis sa création. Un groupe de travail est chargé de prendre contact avec des écoles qui pourraient recruter les élèves de CPGE littéraires sur la base d’un concours adapté aux programmes de khâgne. Des pistes seront approfondies pour faciliter l’accueil en licence d’anciens élèves de khâgne (dispense de DEUG, rap- prochement de programmes…).

Pour la filière scientifique, il s’agit de réfléchir à la continuité des programmes qui feront suite à la réforme des lycées (rentrée 2003).

Le mot « allègement » étant tabou, on essaiera d’aboutir à une véritable spécificité des programmes de chaque option. La place et la forme de l’enseignement de l’informa- tique devront sans doute être réétudiées. En

biologie, les écoles vétérinaires et le ministère de l’Agriculture sou- haitent un passage à deux ans des prépas Véto, ce qui pose la ques- tion du rapprochement avec les classes préparatoires BCPST (écoles agronomiques). La filière TB est suivie par une mission, qui rencontre

actuellement les enseignants et les écoles, et devrait rendre ses conclusions en novembre. En filière économique et commerciale, la réflexion sur les programmes est similaire et l’on pourrait envisa- ger l’introduction de TIPE.

Recrutement des élèves

Comment organiser un meilleur recrutement en prépa afin d’at- tirer plus d’élèves et de mieux équilibrer les effectifs d’un éta- blissement à l’autre ? Cela fait longtemps que nous intervenons sur ces questions auprès de la DES, du cabinet, du rectorat de Paris (particulièrement concerné). Deux idées se sont dégagées et des groupes de travail devront les approfondir. D’une part, il est néces- saire de moderniser la procédure de recrutement des élèves de première année (qui n’a pas changé depuis vingt-cinq ans au moins), avec un système de candidature informatique, gestion cen- tralisée des listes d’attente et transparence totale du suivi des opérations. D’autre part, il y a lieu de développer l’information, auprès des lycéens du secondaire, de leurs parents et de leurs professeurs, sur nos classes et leurs débouchés. Il faut notamment attirer plus de filles et plus de jeunes de milieux modestes.

Sur tous ces sujets, nous engageons les col- lègues à nous envoyer leurs idées. Ceux qui disposent d’une adresse électronique peuvent demander l’inscription sur notre liste Internet destinée aux professeurs de classes préparatoires. ■ Jean-Hervé Cohen classes.prepas@snes.edu

METIER

Contractuels des GRETA

Les agents contractuels des GRETA en participant aux missions de ces groupements GRETA constitués entre des établissements publics d’enseignement relevant de l’Édu- cation nationale ont la qualité d’agents non titulaires de l’Etat, quel que soit le mode de l’imputa- tion de leur rémunération.

En conséquence, les services effec- tués à temps complet préalable- ment à leur titularisation dans la fonction publique peuvent être validés pour la retraite en vertu du dernier alinéa de l’article L 5 du code des Pensions.

C’est ce que rappelle la décision de

la cour administrative d’appel de Nantes (3

e

ch.), 29 décembre 2000, M

me

Bessemoulin pour les services effectués à temps complet dans un GRETA en qualité d’« agents auxi- liaires de service », en se fondant sur l’arrêté du 31 mai 1955 (JO du 19 juin 1955). Cette décision ouvre une brèche pour le droit à une vali- dation pour la retraite de l’en- semble des services effectués par les contractuels dans les GRETA.

Service national (VSNA ou VAT)

Une décision récente de la direc- tion du Budget du ministère de l’Économie et des Finances prend enfin en considération deux lois du 6 juillet 1966 et deux décrets d’application de 10 mars 1967 sti- pulant que, pendant la durée du service national effectué en tant que VSNA (volontaires du service national) ou VAT (volontaires de l’aide technique), les intéressés ont un statut civil et non militaire.

• En conséquence (BO n° 24 du 14 juin 2001 page 1255).

– pour les services effectués avant le 1/7/66, maintien des bénéfices de campagne figurant sur « l’état signa-

létique et des services » ;

– pour les services à compter du 1

er

juillet 1966, attribution des boni- fications de dépaysement pour ser- vices hors d’Europe (entre un tiers et la moitié de la durée du service au titre du « service national ») mais suppression des éventuels bénéfices de campagne.

Pour les titres de pensions déjà concédés. Pour obtenir une révi- sion du titre de pension en raison des services effectués à compter du

1/7/66, les collègues intéressés doivent écrire directement au ser- vice des pensions du ministère de l’Éducation nationale, Bureau DAF E 3 (E 4 si pension d’invalidité) 31, av. G.-Clemenceau, BP 228, La Baule Cedex. Pièces à joindre : – une copie de l’ « état signalétique et des services » en mentionnant s’il y a lieu le pays d’exercice ; – une déclaration des congés pas- sés hors du territoire ou une décla- ration d’état néant.

Pour les collègues qui partent en retraite en 2002, il faut vérifier si ces bonifications figurent bien sur le

« certificat d’inscription de la pension civile ». A défaut écrire directement au Bureau DAF E 3 ci-dessus A l’avenir, les collègues auront seulement à vérifier que ces boni- fications n’ont pas été oubliées par les services du rectorat. ■

Albert Daum

Validation pour la retraite

SORTIE SUR LE TERRAIN

Utile... mais facultative !

Le projet de modification du programme de SVT en Première S est connu : sous la justification fallacieuse de

ne pas « imposer une pratique pédagogique », la sortie sur le terrain

« obligatoire » dans le nouveau programme deviendrait « facultative ».

Mais une circulaire paraîtrait pour dire combien une telle sortie est intéressante pour la formation !

La vraie raison est... financière. C’est donc un retour à la case départ sur le financement des sorties pédagogiques. Adressez vos réclamations à vos parlementaires.

Le SNES votera contre cette modification du texte.

BTS Fluides, énergie, environnement.

A la suite d’interventions du SNES, la Direction des enseignements supérieurs (DES) avait prévu d’organiser un séminaire pour faire le bilan de la mise en place

« difficile » de la réforme de ce BTS.

Nous avons appris que ce séminaire était supprimé faute de crédits. Nous le regrettons et nous l’avons fait savoir à la DES et à l’inspecteur concerné. Nous avons demandé et obtenu qu’un groupe de travail se réunisse pour faire des propositions de modifications de règlement d’examen applicables dès la prochaine année scolaire.

Nous invitons les collègues à nous faire part de leurs réflexions sur : enseignements.technologiques@snes.edu et à protester auprès de la DES.

SES Rencontre avec l’expert

Le SNES a rencontré Jean-Luc Gaffard, président du groupe d’experts de sciences économiques et sociales mercredi 17 octobre. L’échange a porté sur le projet de programme de Terminale ES qui devrait être soumis à consultation auprès des collègues. Le projet et notre analyse sont sur le site observatoires du SNES.

Le « 8 pages » spécial SES sera diffusé début novembre.

FORMATION SYNDICALE

Enseigner les lettres et les langues anciennes au lycée.

Le stage se tiendra les 12 et 13 décembre 2001 à Paris.

• Quel enseignement des lettres pour le lycée • La mise en place de la réforme au lycée (Seconde et Première) • La nouvelle formule de l’EAF • Les nouveaux

programmes de Terminale et l’évaluation au baccalauréat.

Femmes : les nouveaux cadres

Le stage se tiendra les mercredi 5 et jeudi 6 décembre 2001 à Paris.

Qu’est-ce qu’un cadre aujourd’hui? Comment s’est modifiée son image (statut, féminisation)? Quel rôle pour le système éducatif dans la formation des cadres?

Comment sont constituées les filières d’excellence, notamment scientifiques ? Quels itinéraires pour les jeunes, quels contenus, quelles revendications?

Rôle du syndicalisme des cadres ? Vie professionnelle, vie personnelle, temps de vie ?

Des questions à débattre, hommes et femmes avec des intervenants divers : enseignants, syndicalistes, jeunes, avec notamment Paul Bouffartigue, sociologue, qui dirige un groupe de recherche au CNRS.

Monsieur le ministre,

La classe de Sixième est une étape importante de la scolarité des élèves. Or , aujourd’hui, la réforme en cours ne nous par aît pas apporter les réponses attendues pour réduir e vraiment l’échec scolaire à ce niveau .

Il est indispensable de supprimer la four chette horaire élève de 23-24 heur es, et de tendre vers un horaire/élève hebdomadair e de 26 heures pour tous, comportant obligatoir ement du travail en groupe, des heures dédoublées pour activités pratiques et rétablissant les hor aires d’éducation civique et de technolo gie.

Nous réitérons notre demande d’équipe de suivi des élèves comprenant des per sonnels partiel- lement déchargés : pr ofesseurs, CPE, CO-Psy , infirmière, assistante sociale etc.

De plus, il n’est pas acceptable que des pr essions soient exercées sur les per sonnels pour accepter des HSE. Les dispositifs d’aide doivent êtr e réel- lement intégrés dans la DHG des établisse- ments sous la forme d’heur es postes. Par ailleurs, l’heure de vie de classe doit êtr e rémunérée.

©CLÉMENT MARTIN

©TH. NECTOUX

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Orientation, formations, métiers, entreprises, international, art, culture,

langues, sport, santé, multimédia, édition, nouvelles technologies, loisirs éducatifs,

outils pédagogiques, équipements, formation continue, débats...

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Salon autorisé par arrêté du Préfet de la Région d’Ile-de-France, Préfet de Paris, n°2000-341 du 14 avril 2000

Un événement de la Ligue de l’enseignement, avec le soutien du ministère de l’Education nationale,

organisé avec :

www.salon-education.org

21-25 novembre 2001

9h30-18h30 Paris Expo Porte de Versailles M

bienvenue en Ile-de-France Entrée gr atuite pour 2 per

sonnes

sur présentation de ce document à l’accueil du salon

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• Pas de rejet de la notion d’interdisciplinarité, à condi- tion qu’elle soit choisie et non imposée, financée par des moyens spécifiques et non par la mise au plancher

portant application du décret n° 2000-815 du 25 août 2000 relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail dans la fonction publique de l’Etat aux