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Oscillographie interférentielle

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00241886

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241886

Submitted on 1 Jan 1914

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Oscillographie interférentielle

Augustin Guyau

To cite this version:

Augustin Guyau. Oscillographie interférentielle. J. Phys. Theor. Appl., 1914, 4 (1), pp.195-206.

�10.1051/jphystap:019140040019501�. �jpa-00241886�

(2)

rotation artificielle de l’ensemble d’un système se manifeste réelle- ment, sans compensation inattendue, comme un du

ordre du mouvement par rapport à l’ét7aer.

L’expérience révèle directement par 2m) - ) le retard linéaire 2AP

(7mp.,2 pour un tour par seconde et une aire de 866 centimètres carrés)

que la rotation d’ensemble du système optique produit dans l’éther

entre les deux systèmes d’ondes inverses T et R pendant leur pro-

pagation autour du circuit. Ce retard est un effet. tourbillonnaii-e

optique du vent relatif d’éther qui souffle dans le système tournant.

Il ne dépend pas d’un vent de translation relative, mais seulement de la circulation relative C de l’éther et s’accorde avec la valeur de cette circulation calculée en supposant l’éther ainsi défini : un fluides

imrnobile tî-ansmettant les ondes lumineuses avec zcne vitesse invariable.

OSCILLOGRAPHIE INTERFÉRENTIELLE;

Par M. AUGUSTIN GUYAU.

1.

-

L’emploi du microscope pour l’observation et l’enregistre-

ment photographique des petits mouvements est aujourd’hui entré

dans la pratique du laboratoire et va peut-être entrer bientôt dans celle de l’industrie. Néanmoins il ne semble pas qu’on puisse dans

cet ordre d’idées dépasser une amplification de 500.

Pour aller plus loin, j’ai été amené à étudier et à faire construire par M. Jobin un appareil que j’ai appelé oscillographe interféren- (ftg. 1 et 5). Il permet d’enregistrer, par des phénomènes d’interférence, des oscillations de quelques cent-millièmes de milli- mètre, à une échelle qui atteint facilement 15,000 sur la bande pel-

liculaire et 100,000 sur le diagramme final.

En voici une description sommaire.

Sur la surface vibrante, quelle qu’elle soit d’ailleurs, est collé un petit miroir plan F ( fig. 5). En face de celui-ci on peut amener un

deuxième miroir plan E, rigidement lié au bâti de l’appareil, de ma-

nière à former entre les deux miroirs une lame d’air mince (de 1/20

(1) Com,ptes Rendus de l’Acadérnie des Sciences, 10 mars 1913.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019140040019501

(3)

196

millimètre par exemple). Un faisceau lumineux,

1

fourni par une

lampe à mercure en quartz S et concentré sur la lame mince au moyen de deux lentilles B et D et d’un prisme C, dessine sur celle-

ci des franges d’interférence rectilignes, verticales, qui sont proje-

tées au moyen de deux autres lentilles G, H, sur une fente étroite J

horizontale, derrière laquelle se trouve un cylindre enregistreur

animé d’un mouvement liélicoïdal (fig. f).

FIG. 1.

A, diaphragme et écrans B, ob,jectif ;

-

C, prisme à réflexion tolale ; - D, objectif;

-

E, miroir fixe de référence ; - F, miroir mobile G, ohjectif ;

-

H, objectif;

-

I, obturateur ; - J. fente’;

-

K, tambour ; - L, arbre ;

-

M. chambre photographique ;

-

N, arbre creux; - 0, palier;

-

P, volant ;

-

Q, flexible ; - R, moteur ; - S, pivot

à billes ;

-

T, tachymètre; - U, ruban de commande du tachyméti’e j - de réglage ; - vis de réglage ; 2013 V;;, vis de fixation.

Limage ponctuelle des franges grave sur la pellicule, en coor-

données obliques, l’oscillogramme du mouvement étudié ( fig. 2et 3).

L’écartement de deux franges consécutives fixe l’échelle à laquelle

on doit lire le diagramme.

Il est aisé de se rendre compte des avantages que présente la

méthode interférentielle et de ses limites d’emploi. Les franges

d’interférence dessinent les courbes de niveau de la lame d’air mince. Leur équidistance, sous des incidences normales, est une

.

(4)

demi-longueur d’onde. Si l’une des surfaces de cette lame se dé-

place, il en est de même des courbes de niveau, et l’étude de leurs

trajectoires orthog-onales permet de se rendre compte du mouve-

ment de la surface. I~e cadre de cette étude ne me permet pas d’en-

treprendre le calcul complet du mouvement des franges en fonction

FIG. 2.

-

Oscillograrnme interférentiel.

Fréquences f = 42,,-,. Temps rle po- e o = L = 0b,000î>

FIG. 3.

-

Oscillogramme interférentiel.

Fréquences f

=

512 C’V. Terllps de pose 8 = £ = a 0,000E.

de celui du miroir mobile (’) et je me placerai dans le cas dont on se rapproche en pratique, les franges sont rectilignes, à peu près équidistantes et le m )uvement de la surface mobile se fait per-

pendiculairernent à la surface de référence. Les trajectoires orthogo-

nales des franges sont des droites, les apparences redeviennent

périodiquement les mêmes, lorsque I«épaisseur de la lame a varié

d’un -nombre entier de demi-longueurs d’onde, et, si l’on suit le

mouvement de l’une des franges, son déplacement ortllogonal v est

lié au déplacement correspondant u de la surface mobile et à la dis-

.

tance V de deux franges consécutives par la relation :

On se place dans de bonnes conditions expérimentales en réglant

les surfaces interférentielles de manière que Y - 1 millimètre envi-

ron. Le déplacement des franges mesure alors celui du miroir mobile à l’éclelle :

---- - ----

( le Téléphone de (Gauthier-Villars, édit.), p. W6.

(5)

198

échelle que l’on multipliera facilement par le grossissement de l’image projetée sur le cylindre (3 par exemple, ce qui porte l’échelle

à 15 000), puis ultérieurement par l’agrandissement des oscillo- grammes (ce qui porte en définitive l’échelle de l’image observée à

~00 000 environ).

On voit immédiatement que la réalisation pratique de l’appareil dépend, d’une part, du pouvoir actinique de l’image reçue par la

pellicule photographique et, d’autre part, de la précision avec laquelle on pourra fixer la position d’un maximum lumineux.

Il.

-

J’étudierai d’abord la question de l’éclairage de la lame

mince.

Je me suis adressé pour la production de lumière monochroma-

tique à la lampe à vapeur de mercure en quartz. L’étude de l’arc au mercure a donné lieu à d’importants travaux, notamment de la part

de MM. Ch. Fabry et D. Berthelot. Je ne puis ici m’étendre sur ces

propriétés et je renvoie à la très complète étude publiée tout récem-

ment par D. Berthelot dans le Bulletin de la Société £nternat£onale des électriciens (février Le brûleur industriel que j’ai utilisé (4 ampères X 110 volts) a une intensité hémisphérique inférieure

moyenne de 1200 bougies. L’énergie rayonnée étant maximaautour de la direction verticale, un prisme à réflexion totale m’a servi à dresser et à diriger horizontalement le flux lumineux.

La lampe en quartz fournit un spectre continu auquel se super-

pose un spectre discontinu dont les quatre raies qui nous inté-

ressent ici sont :

Lorsqu’on la manipule à feu nu, il est indispensable de se protéger

les yeux contre son rayonnement ultra-violet (~).

J’ai isolé la raie violette en utilisant simplement la diminution

rapide de sensibilité des émulsions photographiques lorsque la lon-

gueur d’onde augmente.

(1) Au moyen de verres colorés, à l’urane, par exemple (verres Fieuzal fon-

cés). Les lunettes analogues à des lunettes d’autamobile doivent former joint

étanche avec le visage.

(6)

Voici, d’après MM. Lumière, les courbes de sensibilité de leurs émulsions 4).

FIG. 4.

-

Courbes de sensibilité des émulsions photographiques.

Lumière en fonction de la longueur d’onde.

On voit qu’avec des temps de pose courts, seuls les systèmes de franges dus aux raies violettes peuvent efficacement impressionner

FIG.

A, diaphragme et écran ; - B, objectif ;

-

C, prisme à réflexion totale ;

-

D, objectif ;

-

E, miroir fixe de référence; - F, miroir mobile; - G, objectif;

-

H, objectif.

une pellicule non orthochromatisée. Les raies ultra-violettes sont

éliminées par le verre des lentilles interposées. Quant à la raie 0,4046,

(7)

200

que j’ai identifiée par les décompositions et recompositions des franges (onze franges environ entre deux coïncidences), un écran

à l’esculine a suffi pour l’arrêter.

J’ai résolu le problèrne de la concentration de la lumière sur les miroirs en formant sur ceux-ci l’image même de la source. Une pre- mière lentille B, placée près d’elle, en donne une première image.

Une deuxième lentille D, servant en quelque sorte à conduire le faisceau jusqu’à la lame mince, donne sur celle-ci l’image définitive

de la source. J’abandonne ici nettement l’éclairage en lumière paral-

lèle qui conduirait à une illumination insuffisante. J’indiquerai plus

loin dans quelle mesure la convergence de la lumière incidente peut

nuire à la netteté des franges.

Seule la lumière strictement indispensable doit être admise dans

l’appareil sous peine de voile des émulsions sensibles. La position

et la grandeur du diaphragme se trouvent définies par les caracté-

ristiques du système optique d’éclairage. On devra matérialiser la

pupille d’entrée (image de la deuxième lentille, par rapport à la première).

Les dimensions de cette pupille m’ont permis d’étudier comment

varie l’illumination des miroirs lorsqu’on modifie les constantes du

système optique (’ ). Si, d’une part, on admet que le flux lumineux est

proportionnel àla surface de cette pupille et à l’inverse du carré de sa

distance à la source; si, d’autre part, onobserveque l’illumination des miroirs est proportionnelle à ce flux lumineux et à l’inverse du carré du grossissement entre l’image définitive et la source, on trouve finalement que, pour une source déterminée, l’éclairement est pro-

portionnel au coefficient :

où D désigne le diamètre de l’objectif D et L sa distance aux miroirs.

Ce coefficient n’est autre que le carré de l’angle au sommet des pinceaux éclairants, issus de l’objectif D et tombant sur les surfaces interférentielles.

III.

-

Il semble au premier abord possible de disposer des élé-

ments du système optique de manière à donner à W des valeurs relativement fortes.

(1) GUY AU, loc. cit., p. 85.

(8)

Il ne faut pas p perdre P de vue, néanmoins, que q plus p l’anole D n E de

convergence des pinceaux est grand, plus est variable l’incidence de la lumière éclairante. On superpose de la sorte une série de sys-

.

tèmes de franges qui correspondent à des incidences de plus en plus

différentes : les maxima et les minima s’étalent, leur différence de luminosité diminue et les pointés sur un maximum lumineux de- viennent peu à peu incertains. J’ai tenté une analyse du phénomène.

Les calculs sont beaucoup trop longs pour être résumés ici. Je me

contenterai d’indiquer les résultats. On peut admettre en première approximation que la netteté d’un système de franges dépend de la

variation plus ou moins rapide de 1"intensité lumineuse au voisinage

d’un maximum ou d’un minimum, c’est-à-dire de la dérivée seconde

de l’intensité lumineuse. L’influence du non-parallélisme de la lu-

mière incidente sur la netteté pourra être mise en évidence en cal- culant l’inverse du rapport de ces dérivées secondes :

1° Au voisinage d’un maximum lumineux en lumière parallèle

sous l’incidence moyenne des pinceaux éclair ants ;

~° Aii voisinage d’un maximum lumineux en lumière non paral-

lèle (ce maximum est légèrement déplacé par rapport au premier).

J’ai trouvée), par des développements en série, qu’on peut en gé-

néral mettre ce coefficient, au moins dans le cas de surfaces interfé- rentielles en verre, sous la forme :

où À désigne la longueur d’onde, e l’épaisseur de la lame mince,

a l’incidence moyenne, c = 1 2 L n le demi-angle au sommet des pin-

ceaux éclairants.

L’énergie lumineuse surfacique concentrée sur les miroirs, définie

pour une source déterminée par le coefficient W, est limitée par né- cessité de conserver au coefficient K une valeur voisine de l’unité.

IV.

-

Le faible pouvoir réflecteur du verre et la forme sinusoïdale de l’intensité lumineuse des franges n’auraient cependant pas per-

mis, avec des surfaces interférentielles de cette nature, d’aborder,

, GCYAU, loc. cit., p. 91 et p. 122.

(9)

202

d’une part, l’enregistrement photographique de vibrations rapides

et, d’autre part, de déterminer la position d’un maximum lumineux

avec assez de précision pour procéder à des mesures intéressantes.

J’ai eu recours à l’argenture de ces surfaces. Le miroir mobile F est argenté à fond, tandis que le miroir fixe de référence E n’est recouvert que d’une semi-argenture légère. Dans ces conditions, Hamy (1) a montré que les rénexions multiples de la lumière à l’in- térieur de la lame mince produisent en général une condensation de lumière autour des maxima, une condensation d’ombre autour des

minima, en même temps qu’une asymétrie dans la distribution des intensités rapprochant un minimum lumineux du maximum pré- cédent, en sorte que le brusque passage d’un maximum lumineux à

un minimum permet d’excellents pointés.

Pour fixer leur précision, j’ai fait, au moyen d’un microscope à

oculaire micrométrique et à très faible grossissement, une série de pointés sur un maximum lumineux. L’écart maximum sur la moyenne de dix pointés ne dépassait pas 0,02 de la distance entre deux franges consécutives, et l’erreur relative moyenne n’atteignait

pas 0,01.

V. - Le calcul du système optique photographique qui projette l’image des franges sur la fente du cylindre tournant n’offre pas de difficulté. On devra simplement s’assurer qu’il n’y a pas de perte de lumière. La 1 montre le détail du dispositif d’enregistrement :

un moteur R entraîne un volant P, dont le moment d’inertie est 3,~~ . 10 C. G. S., et un arbre creux N. Ce dernier porte deux réglettes à 180° le long desquelles peut coulisser une couronne rai-

nurée solidaire de l’arbre L du cylindre. Un tachymètre T indique

la vitesse de rotation du moteur. Le cylindre K pèse 6 kilogrammes (arbre compris), son diamètre est 45 centimètres, sa longueur

20 centimètres et son moment d’inertie 1,77 .105 C. G. S. Il peut

recevoir une pellicule de 12 centimètres de largeur et de 49 centi-

mètres de longueur. Il est placé dans une boîte étanche à la lu- mière M munie d’un obturateur I et d’une fente J dont la longueur

est de 1 centimètre et dont la largeur est réglable. Les parois laté-

rales de cette boîte portent les coussinets de l’arbre conduit. Celui-ci,

à son extrémité libre, est muni d’un pivot à billes S par le moyen

(1) HAMY, J. de Phys., 1906.

(10)

duquel s’exerce l’effort de traction qui détermine la translation du

cylindre. L’autre extrémité s’engage dans l’arbre creux, muni du

dispositif d’entraînement décrit plus haut. La liaison entre l’arbre conduit et l’arbre moteur offre quelques difficultés de réalisation.

Toute inégalité périodique dans la vitesse de rotation, soit du cylindre, soit du moteur, amorce dans cette liaison lâche des balan- cements que l’on combat :

1 ° En équilibrant parfaitement le cylindre;

2° En munissant le moteur d’un volant lui-même très bien équi- libré;

3° En donnant au système d’entraînement une forme symétrique

par rapport à l’axe de rotation. Une asymétrie, en effet, tendrait à gauchir les pièces tournantes, à donner à leur centre de gravité un

mouvement périodique de montée et de descente, donc à créer cor-

rélativement des inégalités périodiques de la vitesse de rotation.

Voici un relevé qui donne un aperçu des conditions de marche de

l’appareil :

VI.

-

Soit G le grossissement de l’image projetée sur le cylindre.

Son pouvoir actinique est, pour une source déterminée, et des sur-

faces interférentielles de natures définies, proportionnel à l’éclaire-

ment W des miroirs et inversement proportionnel au carré de G.

On le définira, d’une part, en fonction de W et de G au moyen du coefficient :

et, d’autre part, au moyen du temps de pose minimum qui permet

(11)

204

une impression satisfaisante de l’émulsion sensible. Ce temps de

pose est aisé à calculer en fonction de la largeur de la fente et de la vitesse circonférentielle a du cylindre :

c’est exactement le même phénomène que pour l’obturateur de

plaque, bien connu de tous ceux qui s’occupent de photographie

instantanée.

Je ferai simplement remarquer que l’impression photochimique

n’est pas seulement fonction du temps de pose, mais anssi de la vitesse de la frange lumineuse.

Si l’on tient à avoir une grande netteté de tous les points de la

courbe représentative de la vibration étudiée, il faut naturellement que ce temps de pose soit une très petite fraction de la période de

cette vibration. Le calcul est facile à faire en se donnant l’amplitude

du mouvement; mais, si l’on désire simplement connaître cette amplitude, définie par les positions des points d’élongation maxima,

le problème se simplifie. Sans doute, la précision des mesures est

une fonction complexe de la période, de l’amplitude, du temps de pose proprement dit et de l’importance photochimique de la trace

lumineuse en ces points de vitesse nulle ; mais, en fait, il suffira,

pour atteindre avec des amplitudes de l’ordre de 2 une précision voi-

sine de celle avec laquelle on peut repérer les franges au repos, que la vitesse de rotation du cylindre soit suffisante pour assurer une bonne séparation de deux maxima ou minima consécutifs, que

l’image photographique obtenue ne soit pas trop fugitive et qne le temps de pose descende au-dessous de 1 5 à 10 :0 de la période. J’ai ob- tenu de très bons oscillogrammes à la fréquence 512 avec des am- p1itudes u

=

0,071 et 2

#

0:"’,1.6 i et des temps de pose respective-

ment égaux à 6 ==osec,0003j et osec,00032.

Avec des temps de pose de 0,0001 à 0,0002 seconde, on pourrait

aborder l’étude des oscillations dont la fréquence atteindrait 1000.

Vil.

-

Les coefficients W >t K permettent de préciser les condi-

tions expérimentales et d’entreprendre, le cas échéant, un projet

(12)

d’appareil différent de l’appareil type étudié, tant par les dimensions d’encornbrement que par les conditions particulières d’emploi.

Les temps de pose que j’ai utilisés, avec des émulsions Lumière E,

ont varié de OS,001 à OS,0002 dans les conditions suivantes :

d’où

avec

Dans un projet d’appareil, le diamètre D des objectifs D et G ser-

vira de paramètre fondamental dont on pourra partir pour détermi-

ner les principales dimensions. En admettant que l’on éclaire avec un arc à mercure en quartz et que l’on utilise des franges de lames argentées sensiblement analogues à celles que j’ai employées, on

devra disposer du paramètre A de façon que son rapport à celui de

l’appareil type soit au moins égal au rapport des temps de pose

minima correspondants.

J’ai dit qu’en première approximation l’illumination des miroirs

était, avec des lentilles sphériques, indépendante des dimensions de

l’image lumineuse formée par eux. On aperçoit immédiatement un

moyen d’accroître dans de notables proporlions cette illumination

en formant l’image parallèlement à la fente du cylindre et en conden-

sant la lumière par la substitution aux lentilles sphériques de len-

tilles cylindriques à axes horizontaux. Les paramètres W et A seront multipliés par le rapport des dimensions transversales de l’image

non déformée à l’image déformée, et l’on aura le moyen d’enregis-

trer les vibrations les plus rapides.

VIII.

-

L’examen des oscillogrammes peut se faire de deux ma-

nières. Quand les ondulations sont assez resserrées, on peut les

(13)

206

examiner avec un microscope à platine mobile et à oculaire micro-

métrique donnant un grossissement extrêmement faible (5 à 6 par

exemple). La méthode est précise, mais laborieuse et inapplicable à

.

l’étude d’une bande pelliculaire d’une certaine longueur ; le procédé

le plus expéditif consiste à introduire la pellicule dans une lanterne

à projection et à en former l’image agrandie cinq ou six fois sur un

écran. Les clichés, même les plus médiocres, donnent de bons con- trastes sur le fond très blanc de l’écran, et l’on peut dessiner sur

celui-ci les courbes oscillographiques. J’ai fixé la précision obtenue

dans les mesures ainsi faites en effectuant une série de vingt relevés

différents sur une même demi-onde de l’oscillogramme 3). L’er-

reur moyenne de cette série d’observations a été :

et la limite supérieure des résidus : 0’’’,008.

La précision atteinte dépasse donc le centième de micron.

CONTRIBUTION A L’ÉTUDE DES DÉCHARGES ÉLECTRIQUES

DANS LES TUBES DE GEISSLER ET DES EFFETS SPECTRAUX PRODUITS PAR CES DÉCHARGES (1) ;

Par M. MILLOCHAU.

Ces recherches ont été entreprises dans le but d’étudier compa-

rativement, comme le fait depuis longtemps M. Hemsalech, la dé- charge utilisée et le spectre correspondant obtenu. Et cela en me

bornant au cas où la décharge est produite à l’intérieur d’un tube de Geissler.

L’appareil employé (2 ) est représenté 1).

( 1) Communication faite à la Société française de Physique : séance du 4 juillet 1913.

"

(’) Voir C. R. A. S., 3 octobre 19il .

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