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Chères clientes, chers clients!

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Academic year: 2022

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1/8 4ème Newsletter 2020

Chères clientes, chers clients!

Les banquiers centraux sont-ils devenus fous ? C'est l'impression que l’on ressent lorsqu’on analyse leurs dernières décisions. Dans cette quatrième lettre d'informations pour l'année 2020, nous vous expliquons les interdépendances et nous vous présentons la situation actuelle sur les marchés de l'argent et de l'or.

Reprise du prix de l'argent, nouvelle hausse du cours de l'or

Depuis le début de l’année 2020, l'once d'argent (31,1 g pour une pureté de 999,9), mesurée en USD, a une cote inchangée. Quant au prix de l’once d'or, il a déjà progressé d'environ 16,8

%. En comparaison, le platine enregistre une baisse d’environ 17,2 %, quant au palladium c’est près de 1% en moins.

L'argent compense les pertes dues à la crise du corona - la demande physique d'argent reste forte

Le prix de l'argent a retrouvé son niveau d'avant la crise du Corona - ou plutôt l’arrêt de l’économie mondiale avec ses conséquences dévastatrices pour elle. Cela est dû aussi à la solide demande d'argent à des fins d'investissement. Rien que la semaine dernière, 7,26 millions d'onces d'argent supplémentaires ont été ajoutées aux fonds d'argent et aux ETF publiés. Malgré la hausse des cours, l'argent reste énormément sous-évalué, car l'évolution des prix ne tient pas compte de la demande mondiale d'argent. Le ratio or-argent, qui se situe actuellement toujours dans une zone à près de 100, indique une sous-évaluation significative

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2/8 de l'argent par rapport au prix de l'or, qui de son côté possède un potentiel de hausse considérable.

Les banques centrales augmentent massivement les achats d'obligations d'État et d'entreprises

Le bilan de la Réserve fédérale américaine croît de manière abrupte. Fin août 2019, la valeur du bilan de la Fed n'était encore "que" d'environ 3,8 trillions de dollars-US, cependant dans le sillage du train de la crise du Corona, il est passé à près de 7,2 trillions dollars-US.

L'expansion du bilan de la banque centrale va de pair avec l'aggravation du déficit budgétaire américain, que rien ne semble pouvoir arrêter.

Rien que pour l'année civile en cours, le déficit budgétaire du gouvernement américain devrait atteindre la somme astronomique de 4 trillions de dollars-US, cela dit plusieurs acteurs tiennent encore pour possible à ce qu’il soit nettement plus dans le rouge. La Fed rachète volontiers toutes les nouvelles dettes du gouvernement américain que les participants traditionnels du marché ne veulent pas avoir. On ne peut pas parler d’indépendance de la banque centrale vis-à-vis du gouvernement américain.

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3/8 Au total, au cours des trois derniers mois, les trois grandes banques centrales - la Réserve fédérale américaine, la BCE et la Banque du Japon - ont injecté plus de 5 trillions de dollars- US "frais", c'est-à-dire des liquidités créées par simple pression d'un bouton, dans les marchés par le biais de programmes d'achat. Mais il n'y a pas de fin en vue.

Pour illustrer brièvement combien d'argent représente un trillion en billets de 100 USD, regardez ce graphique ci-après et admirez chacune de ces petites piles qui correspond à l'équivalent de 100 millions d'USD (source : Visual Capitalist) :

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4/8 La Banque centrale européenne, BCE en abrégé, appelle également son programme de liquidités un "programme d'urgence", qui a coûté 1 350 000 000 000 EUR jusqu’à présent.

Dans le même temps, le prix de la monnaie ou du taux d'intérêt reste à zéro ou 0%, ce qui en fait semble également approprié dans le cas d’"argent" créé à partir de rien.

Qu’advient-il de ces sommes énormes ?

La BCE acquiert ainsi des obligations d'État ainsi que des obligations d'entreprises sur une base mensuelle, au moins jusqu'à la fin juin 2021, et se laisse, dans le même temps, la possibilité d’acheter des obligations dites "d’anges déchus", c'est-à-dire des obligations d'entreprises en dessous du niveau d'investissement qui ne sont plus classées que comme sans valeur par les agences de notation.

La Fed achète des actifs similaires avec ses nouveaux dollars-US, mais franchit encore un pas de plus en achetant des prêts étudiants et d'autres marchandises invendables dont aucun autre participant du marché ne veut. La Fed, la Banque du Japon, et certainement bientôt aussi la BCE, prennent tous les risques de marché de ces actifs non performants dans leurs propres comptes.

Pourquoi est-il venu à l'esprit de personnalités ayant étudié, et certainement très intelligentes dans les rangs des responsables des banques centrales, d'acquérir de tels actifs en partie totalement sans valeur et à haut risque, et en même temps de priver le marché de son mécanisme de fixation des prix si important et nécessaire ?

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5/8 L'objectif ambitieux de toutes les banques centrales

Toutes ces banques centrales ont un seul et même objectif : sauver le système bancaire existant en toutes circonstances, alors qu’il n’est déjà maintenant plus sauvable. Prenons l'exemple d'une banque opérant à l’international comme la Deutsche Bank. Ses fonds propres sur une base consolidée à la fin de l'exercice 2019 de 55,87 milliards d’EUR (année précédente 62,5 milliards d’EUR) correspondent à peine à 4,3 % (année précédente 4,64 %) du total du bilan de 1 298 milliards d'EUR. Du côté de l'actif du bilan, se trouve au moins 430 milliards d'EUR de prêts à d'autres établissements de crédit, à des communes, à des entreprises et à des ménages privés, auxquels s'ajoutent 332,9 milliards d'EUR d'instruments financiers dérivés (en partie des paris à haut risque sur l'évolution attendue des prix), sans parler des paris à risque hors bilan. Dans une crise économique mondiale d’une ampleur historique dans un avenir non prévisible, comme le craint aujourd'hui le FMI, il faut compter sur des vagues massives de faillites et de défaillances. Si seulement 7,3 % des postes du bilan susmentionnés font défaut, tous les capitaux propres de la banque seront effacés.

En comparaison, le ratio de fonds propres d'UBS SA au niveau du groupe n'est lui aussi que de 5,63 %. Dans ce cas, il faudrait qu’environ 11,6 % des postes du bilan susmentionnés fondent pour que les capitaux propres soient complètement épuisés.

Les banques centrales achètent donc des obligations et d’autres instruments financiers et augmentent ainsi artificiellement et avec puissance l'évaluation des actifs dans les bilans des banques commerciales, veillant ainsi à ce que ces dernières puissent continuer à afficher des fonds propres positifs suffisants selon des critères usuels. Au fil du temps, les bilans des banques deviendront donc de plus en plus des châteaux d’air, qui imploseraient en cas d'évaluation réelle du marché et de nouveaux défauts de crédit.

Et les intérêts ?

Le contrôle du niveau des taux d'intérêt est tout aussi important pour les banques centrales que la "respiration artificielle" des bilans bancaires (on se demande s'il existe encore un domaine de la vie quotidienne qui ne sera pas bientôt soumis à un contrôle). Après tout, les investisseurs ne sont pas stupides et ils attendent pour acquérir des emprunts, surtout lorsqu'il y en a de plus en plus, à ce qu’ils leur procurent un rendement adéquat. Ce rendement devrait pouvoir être obtenu grâce aux intérêts des obligations. Seulement: en dépit d’un nombre de plus en plus élevé d’obligations, et donc d’une dévaluation croissante de la monnaie, les émetteurs ne proposent généralement plus que des taux d'intérêt proches de zéro ou même négatifs.

De nombreux budgets nationaux explosent actuellement suite aux mesures de stabilisation prises par les différents gouvernements, qui sont mobilisés pour relancer l'économie dans de nombreux pays en raison du confinement. Les nouvelles dettes sont financées par des obligations. S'il n'y a pas d'acheteurs sur le marché, le taux d'intérêt devrait nettement monter.

Et lors de la hausse des taux d'intérêt et de l'augmentation de la dette, la plupart des pays ne seraient plus en mesure d'assurer le service de leur dette - l'économie s'effondrerait immédiatement.

C'est le scénario que les gouvernements et les banques centrales (malheureusement plus indépendantes) veulent éviter partout dans le monde. Dans certains cas, il serait seulement souhaitable que les plus riches du monde, qui ne doivent généralement leur richesse qu’aux presses monétaires des banques centrales, perdent de l'influence et du pouvoir. En effet, de plus en plus prennent des fondations privées et des organisations non gouvernementales ayant des partenaires financièrement solides influents dans des domaines élémentaires de la vie dans le monde entier.

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6/8 Néanmoins : l'effondrement du système ne semble plus être arrêtable. La dévaluation monétaire par la création permanente de programmes d'impression de monnaie de plus en plus importants par les banques centrales doit tôt ou tard conduire à l'hyperinflation. Les banques centrales ne peuvent et ne cesseront pas de renoncer à maintenir le statu quo aussi longtemps que possible.

Quelle en est la conséquence ?

Comme de plus en plus de monnaie est créé à partir de rien, celle-ci perd de plus en plus de valeur. Selon la devise : ce qui est généré à partir de rien sans effort et sans frais ne vaut rien.

Pas étonnant que les monnaies du monde entier se dévaluent de plus en plus par rapport à la monnaie réelle, à savoir l'argent et l'or.

Alors que ci-dessus est montrée l'évolution du Deutsche Mark et plus tard de l'euro de 1900 à 2019 - la troisième quasi complète dépréciation monétaire se trouve en ce moment juste devant la porte puisque 94,9 % de la valeur a déjà à nouveau disparu depuis l'introduction du D-Mark en 1948 - le graphique ci-dessous démontre que même une monnaie en vigueur considérée comme un refuge, tel que le franc suisse, n'est pas immunisée contre une dévaluation monétaire :

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7/8 Entre 1900 et 2019, le franc suisse, mesuré à l'or, a perdu 92,7 % de sa valeur ; la question se pose de savoir combien de temps le "reste" vaudra encore. En tout cas, la Banque nationale suisse (BNS) achète en quantité record du dollar US, de l’EURO et des actions américaines les mieux notées, avec lesquelles le franc suisse est ensuite garanti. Toutefois la BNS a aussi pour objectif déclaré d'affaiblir le franc par rapport à l'Euro – une contradiction avec l’atteinte de stabilité monétaire que vise la loi.

La pression à la hausse sur l'argent augmente de jour en jour.

Digression : L'hyperinflation va-t-elle à l’encontre de l’endettement hypothécaire ? Les propriétaires de biens immobiliers se demandent souvent s'il n’est pas judicieux de laisser l'hypothèque existante telle quelle pour ensuite la rembourser sans difficulté lors d’une hyperinflation. La réponse à cela n'est pas facile, car nous sommes à une époque durant laquelle il n'existe pas de situations comparables dans l'histoire de l'humanité. Jamais auparavant il n'y a eu de politique de taux d'intérêt zéro en période d'inflation. Les périodes d'inflation ont toujours été liées à une hausse des taux d'intérêt. La situation actuelle, caractérisée par des taux d'intérêt nuls et une masse monétaire en très forte augmentation, entraîne actuellement une hausse significative du prix des actions, des obligations ainsi que de l'immobilier. Seuls les prix de l'immobilier commercial chutent actuellement en raison de la hausse des espaces inoccupés.

Toutefois, la hausse des prix de l'immobilier résidentiel n’est en ce moment guère ou pas compensée par des augmentations de salaires. Le niveau des loyers ne peut donc plus être relevé, dans certaines régions il est déjà en baisse. En soi, cela signifie que l’endettement hypothécaire pour les propriétés nouvellement construites augmente globalement. Ce n'est qu’en période d'hyperinflation, lorsque les revenus suivent réellement le rythme de l'inflation, qu'il serait possible de maintenir la dette hypothécaire. Toutefois, cela ne peut être largement observé, c'est plutôt le cas contraire qui semble se produire dans le futur. En outre, les arrangements de taux d'intérêt des banques pour les hypothèques sont souvent liés à l'évolution du taux d'inflation, ce qui signifie que si les niveaux de revenus ou le pouvoir

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8/8 d'achat devaient baisser, le coût des hypothèques augmenterait. C’est pourquoi, de notre point de vue, nous préconisons plutôt de réduire la charge hypothécaire.

En outre, une chose nous semble très importante : comme protection des dettes hypothécaires (trop élevées), hormis le désendettement, il faut surtout investir dans le système d'argent- métal – à ce propos, veuillez-vous informer au sujet de notre offre de granulés d'argent, qui constituent une protection contre l'inflation. Cela permet, en période de situation critique (avec l'hyperinflation, il y a toujours un temps de difficultés qui est lié), de se défaire du poids de la dette hypothécaire.

Got Gold (anglais) ou "avez-vous de l‘or" et avant tout de l’argent-métal ? Nous vous informons volontiers à propos de nos produits:

ü L’Aggée d’argent : Une once sous la forme de médaille d’argent ou de lingot ü Le Bon berger : Une once sous la forme de médaille d’argent ou de lingot ü L’Aggée d‘or : Une once sous la forme de lingot d’or

ü Le S-Deposito : Achat et stockage à faible coût de granulés d’argent de haute pureté dans un dépôt franc sous douane suisse, lorsqu’il s’agit de conserver davantage de parts d’actifs et de manière sûre.

Laissez-vous informer par nos conseillers expérimentés.

Cordiales salutations

Votre équipe de BB WERTMETALL AG

Traduction faite par Pierre Parvex | 13.07.2020

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