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Conseil Municipal 05 octobre 2001

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40 - 01/0795/EFAG - DIRECTION GENERALE DES SERVICES FINANCIERS Ÿ OPAC HABITAT MARSEILLE PROVENCE - Opération FENOUIL - ZAC de Saumaty Séon - 13016 Marseille - Construction de 16 maisons Résorption du bidonville de Fenouil - Emprunts PLAI Foncier de 979 360 F, soit 149 302 et PLAI Construction de 2 031 126 F, soit 309 643 - Garantie de la Ville.

(01-5341-DGSF)

Mme SERVANT.- Monsieur le Maire, mes chers collègues, je souhaitais m’exprimer sur l’un des rapports concernant le logement. Je profite de ce rapport pour vous demander de le faire.

Depuis la dernière réunion de ce Conseil Municipal, un certain nombre d’élus de l’opposition ont eu l‘occasion de s’exprimer dans la presse sur notre politique concernant le logement.

Je regrette que M. Sanmarco ne soit pas là…

M. le MAIRE.- Si ! Il est là mais il a changé de look !

Mme SERVANT.- Je vais donc m’adresser d’abord à M. Sanmarco puisque, tel un professeur, il vous a distribué dans la presse des bonnes et des mauvaises notes.

D’abord, je voudrais le remercier pour les bonnes notes qu’il vous a distribuées.

Cependant, je souhaite quand même lui répondre sur les mauvaises notes qu’il a prétendu pouvoir vous donner en matière de logement. J’en profiterai aussi pour répondre plus généralement aux critiques des élus du Groupe Communiste et Partenaires, toujours en matière d’habitat.

Commençons par le logement social. Il est vrai que le rythme prévu n’a pas toujours été atteint année par année mais il s’agit là d’une situation commune à la quasi totalité des villes de France, dont les raisons sont structurelles. Notre Municipalité, Monsieur le Maire, ne craint pas la comparaison avec certaines villes du Département qui, aujourd’hui, sont (nous le répétons) bien loin du quota prévu par la loi S.R.U. D’ailleurs, ce sont bien les services de l’Etat qui viennent de nous transmettre la liste des logements sociaux ou conventionnés dans notre ville, qui représente 60 000 logements.

Je ne reviendrai pas sur certains quartiers pour lesquels on dit qu’il n’y a pas assez de logements sociaux. Je parlerai notamment du 8e arrondissement. Je tiens à votre disposition la liste des logements sociaux qui se situent dans ce secteur. Nous y avons largement participé.

Par ailleurs, en matière de logements conventionnés, nous avons pris l’initiative d’une aide municipale majorée dans l’OPAH pour les propriétaires qui réhabiliteraient des logements à conventionner. Il s’agit peut-être de notre façon qui est plus incitative et non pas dirigiste.

Dans d’autres rapports, nous aurons à nous prononcer définitivement sur des problèmes de logements sociaux.

Le dernier bidonville de la ville de Marseille va enfin disparaître. C’est bien l’objet de ce rapport et d’un rapport suivant. Il s’agit du bidonville Fenouil. Nous en avons beaucoup parlé. Enfin, ce bidonville est résorbé. 16 villas en duplex vont être créées à la place, avec un jardin extérieur, un garage, une séparation telle que la souhaitaient les riverains et en accord avec la mairie de secteur où nous avons d’ailleurs énormément concerté.

Auparavant, il faut rappeler que c’est quand même notre municipalité qui avait résorbé le bidonville Chieusse-Pasteur. C’est aussi notre Municipalité, Monsieur le Maire, qui en ce

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moment même reconstruit Bassens I - n’en déplaise à certains socialistes ! Les occupant attendaient cela depuis très longtemps.

M. MENNUCCI.- Vous n’avez pas tenu vos promesses.

Mme SERVANT.- Nous avons fait arrêter le chantier quelque temps.

Monsieur le Maire, ces appartements seront livrés dans quelques jours.

J’ai moi-même fait une visite sur place avec les représentants des locataires. Tout le monde est satisfait. Il y aura certes des remarques sur la disposition de certains appartements.

Tout n’est pas parfait, et ces remarques nous serviront pour la 2ème tranche.

Faut-il encore rappeler que, pour l’avenue des Poilus, la même carence perdure depuis des décennies ? Et c’est votre équipe, Monsieur le Maire, qui aujourd’hui propose la démolition et la reconstruction de ces logements insalubres avec, bien entendu, le relogement provisoire de familles par la Société Régionale de l’Habitat qui va se charger de l’opération.

Faut-il redire que les logements indignes (suivant un mot très à la mode) de la rue de la Tour ont été également reconstruits au cours de la précédente municipalité ?

Puis, Monsieur le Maire, la reconstruction du Plan d’Aou est bien aujourd’hui une réalité, dans un partenariat parfait d’ailleurs avec l’Etat et la mairie de secteur.

Enfin, c’est bien grâce au pacte de Relance de la Ville, initié lorsque vous étiez Ministre de la Ville, que le dispositif spécifique en faveur des copropriétés dégradées a été décidé pour Bellevue, Kallisté, le Mail et les Rosiers, mais bien d’autres encore !

C’est bien encore sous votre municipalité, Monsieur le Maire, qu’il a été décidé de construire, dans la requalification de la Z.A.C. du Rouet, des logements sociaux pour permettre aux familles modestes, qui veulent rester dans ce secteur, d’avoir des logements dignes.

Enfin, Monsieur Dufour, vous nous interpelliez l’an dernier sur la rue Bernard, en faisant appel au Garde des Sceaux. Monsieur le Maire, c’est votre municipalité qui, dans quelques jours, va racheter les immeubles Sanchez du Panier et de la Z.A.C. du Rouet pour permettre d’éradiquer ces logements insalubres…

M. DUFOUR.- Et la rue Bernard ?

Mme SERVANT.- …qui avaient, depuis 1975, perduré.

J’ai cité la rue Bernard.

M. DUFOUR.- Est-ce que vous allez l’acheter ?

Mme SERVANT.- Elle n’est pas à l’ordre du jour pour l‘instant. Mais quand on comptabilise les logements du Panier et de la Z.A.C. du Rouet, cela fait quand même pas mal.

Mais cela viendra pour la rue Bernard.

M. le MAIRE.- Nous appellerons l’immeuble Jean Dufour !

Mme SERVANT.- Monsieur le Maire, c’est encore votre municipalité qui a entrepris la résorption des meublés insalubres dans le centre-ville, comme à la rue de la Fare dont on a tellement parlé cet été. Depuis 1975, ce sont quand même les précédentes municipalités qui louaient à un exploitant de ce meublé un immeuble communal.

Nous avons été condamnés. C’est vrai, Monsieur le Maire. Cependant, vous avez demandé, tout en faisant appel, que les familles soient relogées. Aujourd’hui, je peux vous

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dire que, grâce à Sonacotra, toutes les familles sont relogées rue Colbert, sauf une famille qui n’était pas en état de régularisation de ses papiers.

Notre action en faveur de la mixité sociale ne se limite pas à tel ou tel quartier. C’est aussi notre action qui progressivement incite à la réalisation d’un habitat de qualité en petits collectifs ou individuels, dans des secteurs où, par le passé, la gauche n’avait su réaliser que barres et tours. C’est notamment l’exemple du secteur de la Viste, de Notre-Dame-Limite, de la Rive Sud de l’Huveaune dans le 11e arrondissement.

Oui, Monsieur le Maire : il y a ceux qui parlent, ceux qui critiquent. Puis, il y a votre municipalité qui, elle, sans faire de bruit, assume ses responsabilités et participe tous les jours à l’amélioration du cadre de vie des Marseillais. (Applaudissements sur les bancs de la Majorité.)

M. DUTOIT.- Monsieur le Maire, je ne m’attendais pas à ce que Mme Servant engage le débat sur la question du logement. Je vous suggère d’ailleurs que, de ce point de vue, nous puissions faire un bilan d’étape de ce qui a été engagé par la mairie de Marseille et que nous puissions revoir le P.L.H. car les questions soulevées par Mme Servant sont d’importance, d’une grande importance. Même si elle se félicite des réalisations engagées par la mairie de Marseille aujourd’hui, il faut rétablir un historique concernant notamment les bidonvilles. Je rappelle que, pour le bidonville Chieusse-Pasteur, les nouveaux logements ont été reconstruits il y a plusieurs mandatures. La dernière mandature s’était engagée dans la réalisation de la résorption du bidonville Lorette avec Grand Littoral.

Aujourd’hui, en totale concertation avec mon prédécesseur, Guy Hermier, et avec moi maintenant, vous avez travaillé à la construction de 16 logements sur Fenouil. J’attire votre attention sur un détail d’importance. Le travail que vous engagez, par l’enquête pour le relogement de ces familles, doit être aujourd’hui refait très rapidement parce que les choses ont évolué depuis deux ans. Les premières familles recensées sont peut-être en situation de ne plus correspondre à ces demandes.

Par ailleurs, j’ajoute que, même si Fenouil est le dernier bidonville, il existe encore quelques petits points de difficultés, notamment traverse Fortuné Chaillan où, aujourd’hui encore, quelques familles vivent dans des caravanes. Ce n’est donc pas tout à fait le dernier. Il faudra que l’on se préoccupe de cette situation.

Concernant le logement, j’invite la mairie de Marseille et vous, Monsieur le Maire, à engager le débat. Si je prends l’exemple des 15e et 16e arrondissements, nous avons des difficultés pour satisfaire les demandes de toutes les familles qui en ont besoin et qui réunissent les critères pour obtenir des logements sociaux, y compris dans nos arrondissements. Beaucoup de demandes ne sont pas satisfaites aujourd’hui.

J’ai entendu que M. le Premier Ministre a lancé toute une série de mesures et d’instructions pour les logements sociaux, que je partage tout à fait. Je crois que c’est dans ce sens qu’il faut aller. Une fois que l’on aura démoli un certain nombre de logements, à l’image de ce que l’on a fait au Plan d’Aou il faudra quand même réfléchir pour que l’ensemble des demandes, qui sont aujourd’hui sur le marché du logement social, soient quand même satisfaites. Là, nous avons un problème.

Nous avons un problème car la plupart des familles qui se trouvent dans de grandes difficultés n’ont, aujourd’hui, plus accès aux logements H.L.M. sociaux. Elles vont donc directement dans des logements privés où nous n’avons quasiment aucun contrôle et où se concentrent de plus en plus de nouveaux ghettos. Il y a la cité Bellevue, dans le 3e arrondissement, que tout le monde connaît. Dans les 15e et 16e arrondissements, il y a le parc Kalliste. Il y a le Mail dans le 14e arrondissement. Au-delà de ces copropriétés, il y a des quartiers entiers entre le périmètre d’Euroméditerranée et l’ex-périmètre du G.P.U. jusqu’à Saint-Louis qui sont complètement délaissés, qui sont quasiment de l’ordre du privé. Des

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familles entières sont hébergées ou louent des appartements. Il nous faut absolument trouver les moyens de résoudre cette question. Sinon, les bidonvilles que nous avons réussi à résorber vont se retrouver dans ces logements privatifs.

M. MENNUCCI.- Monsieur le Maire, tout comme mon ami Frédéric Dutoit, je ne comptais pas intervenir sur ce sujet. Cependant, j’ai bien compris que Mme Servant s’était sentie obligée de faire un point compte tenu d’un chiffre qu’elle n’a pas rappelé mais qui reflète la réalité des constructions de H.L.M. dans cette ville au cours des années 95, 96, 97, 98, 99 et 2000. Nous avons atteint le summum en 2000 puisque 92 H.L.M. neuves ont été livrées dans la ville de Marseille, alors que votre plan, qui était déjà en recul par rapport aux prévisions de M. Vigouroux, en comptait 500.

Madame Servant, quand vous intervenez, il faut que vous justifiiez votre politique mais il faut que vous nous expliquiez pourquoi vous la justifiez. Vous la justifiez parce que nous en sommes à cette situation.

Il me semble que votre volonté de ne pas développer le logement social a des conséquences. Je ne reviens pas sur ce qu’a expliqué justement M. Dutoit sur le glissement de nombreuses familles dans le privé sans aucun contrôle. Quand vous pouvez imposer, dans des quartiers agréables de Marseille, des logements à loyer modéré, vous ne le faites pas. Aux lofts du Vieux-Port, une délibération de ce Conseil Municipal prévoyait 3 malheureux logements à loyer modéré devant l’endroit le plus prestigieux de la ville. Vous n’imposez pas, au promoteur, de tenir ses engagements.

Nous, groupe socialiste, avons déféré au tribunal administratif cette question, car nous souhaitons qu’il soit dit symboliquement que doivent être respectés les engagements pris dans ce Conseil Municipal sur les questions de logement social. Monsieur le Maire, vous pouvez encore l’imposer. Or, à la dernière question qui vous a été posée sur ce sujet, vous n’avez toujours pas répondu.

Le promoteur des lofts du Vieux-Port doit livrer 3 H.L.M. Aujourd’hui, elles ne sont pas prévues, et nous voudrions savoir pourquoi.

Je reviens, d’un mot, sur Bassens parce que Mme Servant faisait allusion à l’action des élus socialistes des 13e et 14e arrondissements sur la question de Bassens. Mme Andrieux- Bacquet, M. Rossi, M. Benarioua, Mme Ghali se sont attachés à ce que les habitants de Bassens soient bien relogés. Nous avons bien fait puisque les choses ont été modifiées. Ce n’est pas encore parfait mais mieux que ce qui était prévu il y a 7 ou 8 mois. Avec la mairie d’arrondissements, Frédéric Dutoit et Guy Hermier à l’époque, nous étions allés sur le terrain voir ces appartements. Il est tout à fait compréhensible que les gens ne voulaient pas y habiter.

Vous-même, Madame, vous n’auriez pas voulu habiter dans un endroit pareil. Je crois qu’il ne faut pas reprocher aux élus de faire leur travail, de soutenir la population et, effectivement, d’obtenir des choses différentes.

Enfin, je trouve que votre politique n’est pas une politique qui affirme assez la nécessité d’en terminer avec les marchands de sommeil, avec ceux qui utilisent la misère dans des logements hideux et continuent à faire vivre environ 2 000 personnes dans le centre-ville de Marseille. Il a fallu que Mme Marie-Noëlle Lienemann, Secrétaire d’Etat au Logement, donne des directives extrêmement précises aux services de l’Etat pour que nous entrions enfin dans une politique de résorption et de condamnation de ceux qui utilisent la misère pour gagner leur vie dans des conditions scandaleuses.

La réalité, Madame, est qu’il n’y a pas eu, par cette municipalité, de chasse aux marchands de sommeil. Aujourd’hui, le Ministère vous impose un certain nombre de choses.

C’est en traînant les pieds que vous le faites.

M. CHENOZ.- C’est l’inverse !

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M. MENNUCCI.- Mme Lienemann sera à Marseille le 16 et le 17 octobre pour rappeler avec force cette politique. (Applaudissements sur les bancs du Groupe Socialiste et Apparentés.)

M. le MAIRE.- Nous allons continuer le débat.

Il est absolument insupportable d’entendre ce genre de philippiques ! Vous êtes les héritiers d’une politique socialiste qui a multiplié les bidonvilles dans cette ville et qui a été incapable de les supprimer ! (Applaudissements sur les bancs de la Majorité.) C’est nous, c’est ma municipalité qui supprime au fur et à mesure les bidonvilles.

Par ailleurs, Lienemann ou pas Lienemann, ce n’est pas Mme Lienemann que nous avons attendue pour déclencher ici même, alors que nous étions les premiers en France à le faire, une intervention dans des copropriétés privées parce qu’elles étaient à ce point dégradées qu’il était inhumain d’y faire vivre des gens. Et cela l’est encore ! C’est l’héritage du passé.

M. MENNUCCI.- Vous étiez l’Adjoint !

M. Le MAIRE.- Faut-il vous rappeler, encore une fois, que ce n’est pas sous ma municipalité ?

M. MENNUCCI.- Vous étiez l’Adjoint !

M. le MAIRE.- C’est une honte, Monsieur Mennucci, que vous osiez dire de pareilles choses. (Applaudissements sur les bancs de la Majorité.)

Si vous teniez au moins compte de ce que vous entendez dans les médias – et Dieu sait s’ils ne sont pas favorables à l’opposition républicaine ni aux maires de quelques grandes villes -, vous sauriez que, dernièrement, il y a eu un reportage télévisé sur Bellevue. Ce reportage était très convenable à l’égard de la Ville de Marseille. C’est dans ce Conseil Municipal que l’on a décidé, il y a quelques années, alors que Jean Dufour était le Conseiller Général de ce canton, d’intervenir, car il était impossible - et il est toujours impossible de laisser les Marseillaises et les Marseillais vivre dans les conditions où l’on vit à la cité Bellevue.

Monsieur Mennucci, gardez vos arguments et vos remarques pour vous. Nous savons ce que nous avons fait et nous l’avons bien fait, avant même que naisse en politique Mme Lienemann. Si Mme Lienemann arrive la semaine prochaine en donnant des moyens financiers, des concours et son aide, nous examinerons avec elle ce qu’il y aura besoin de faire. On ne nous intimera pas d’ordres, Monsieur Mennucci. Et cessez d’employer ce ton ! En ce moment, vous faites une course poursuite avec un autre de vos collègues. Faites-la sur le terrain ! Epargnez-la nous ici même, Monsieur Mennucci,… (Applaudissements sur les bancs de la Majorité.) …séance après séance du Conseil Municipal.

J’ajoute encore que nous avons réalisé le nombre de logements sociaux et de réhabilitations qui nous était imposé par la loi. Nous l’avons fait et nous avons, de plus, multiplié l’offre de logements.

A les écouter, nous devrions peut-être baisser la tête. Or, ce n’est pas ce que disent les Marseillais ! Ce n’est pas ce que disent les observateurs ! Au contraire, tout le monde se félicite de notre politique du logement telle que nous la menons parce qu’elle apporte des richesses supplémentaires à la ville. Nous n’avons pas à baisser la tête dans ce domaine.

(Applaudissements sur les bancs de la Majorité.)

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M. SANMARCO.- Monsieur le Maire, vous venez d’exercer ce que l’on appelle communément le droit d’inventaire. Vous y avez d’autant plus droit que, puisque vous avez parlé des héritiers, vous faites partie de ceux-là plus qu’aucun d’entre nous ici. Je ne polémiquerai pas sur un passé dont j’hérite, comme tous les Marseillais. Je regarde la situation présente. Naturellement, il appartient à l’opposition de critiquer puisque, si nous étions majoritaires, nous déciderions. Nous n’allons pas le faire à votre place…

M. le MAIRE.- Cela n’a pas été votre cas quand vous étiez majoritaires !

M. SANMARCO.- Si les élus dont Mme Servant travaillent du mieux (et je salue le travail qui est fait), il n’empêche pas que, devant les électeurs, au-delà de cette salle, il nous appartient de dire haut et fort, à due concurrence de ce qui nous apparaît nécessaire de soutenir, ce que nous critiquons. En matière de logement social, il faut assumer ce que vous faites avec beaucoup de cohérence depuis le mois de juin 1995, dès que vous êtes arrivés.

Je ne prendrai la parole que quelques minutes sur des faits et sur des chiffres. Les électeurs arbitreront et non des polémiques inutiles dans cette salle.

M. le MAIRE.- C’est fait !

M. SANMARCO.- On peut alors dissoudre le Conseil Municipal !…

Nous sommes là pour rappeler des choses simples. Vous êtes arrivés à l’été 95. D’un trait de plume, vous avez supprimé 900 logements sociaux qui étaient prêts à démarrer dans cette ville, dans tous ses quartiers, parce que vous êtes opposés à cette politique. Assumez-le ! Quand on sait qu’il faut entre 3 et 5 ans pour identifier un terrain et monter les dossiers de financement, que les organismes soient désignés et que le chantier puisse démarrer, on comprend ce que signifie 900 logements en moins au cours de l’été 95 d’un trait de plume ! Et il ne s’agissait certes pas des barres et des tours ! Pour connaître ceux qui ont construit des barres et de tours, vous pouvez demander à M. GAUDIN qui était déjà élu et en charge de ces dossiers. Je ne polémiquerai pas sur le passé. Assumez au moins ce qui se fait aujourd’hui.

Vous avez supprimé au moins 900 logements sociaux lorsque vous êtes arrivés…

M. TEISSIER.- C’est faux !

M. SANMARCO.- …et vous avez complètement tari, depuis, les sources de financement et les sources foncières. Ce qui fait que les chiffres ont fondu. Je vous demande de les publier sous votre autorité. Vous devriez y être contraint dans le cadre du Plan Local de l’Habitat. Les chiffres ont fondu ! Ils étaient de quelques centaines lorsque vous êtes arrivés, grâce à la municipalité précédente à laquelle je ne participais pas non plus. Aujourd’hui, c’est littéralement une peau de chagrin. Je vous demande de publier ces chiffres. Ainsi, chacun sera éclairé sur la réelle politique que vous menez.

Quand on parle de construction de logements sociaux, je rappelle qu’il s’agit de petites unités, généralement entre 20, 40 ou 60 (maximum) logements complètement diffus. Il suffit de se promener un petit peu, comme Mme Servant l’a très bien dit tout à l’heure : les comparaisons avec les autres villes de France méritent d’être connues à cet égard.

Par ailleurs, vous avez dit : nous sommes contre les barres et les tour, mais nous sommes pour une politique sociale du logement. Monsieur le Maire, je vous demande de publier (ceux que vous voudrez – il n’y a pas de limites : cela peut être 2001, 2000, 1999) les chiffres de conventionnements, avec l’Agence Nationale d’Amélioration de l’Habitat, d’appartements qui, ayant bénéficié des subventions de ce cadre de politique sociale du logement, sont mis sur le marché. Ce chiffre est dérisoire ! Dérisoire. Scandaleux. Honteux.

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Je m‘étais permis d’évoquer, dans cette même salle, sur un ton qui incitait à la réflexion pour l’ensemble de nos collègues et à l’action pour la majorité (pas pour l’opposition), ce qui se passait en matière de logement social. Je m’étais permis, en des termes que vous pouvez relire dans le procès-verbal analytique (termes extrêmement positifs), de vous alerter sur ce qui allait se passer sur le dossier de la Fare. Vous m’avez répondu par une pirouette sur les déclarations de l’Evêque la Fare. Nous connaissons votre culture, Monsieur le Maire, mais ce n’est pas le sujet. Le résultat de cette pirouette est que la municipalité - nous tous ! - a été condamnée devant le tribunal. Vous pouvez m’accuser de vouloir faire de faux procès. En voilà un que vous avez perdu, mais vous avez eu la sagesse de ne pas faire appel. Les gens ont bien sûr été relogés puisque c’est l’obligation légale.

Enfin, Monsieur le Maire, des milliers et des milliers de Marseillais sont aujourd’hui mal logés. Les demandes n’arrêtent pas d’arriver : nous le savons ! Que ce soient des copropriétés, des logements sociaux, voire même des centaines de logements de l’Office Municipal d‘H.L.M. qui sont en difficulté, les besoins existent. Bien sur, c’est vers le maire de Marseille que l’on se tourne.

Ce n’est pas pour rien que l’Etat a, en effet, été amené à vous rappeler à la loi républicaine, sans laquelle la situation aurait été encore pire et grâce à laquelle en effet un certain nombre d’opérations ont pu être menées à bien. Nous savons tous que le Grand Projet de Ville a été bloqué pendant des mois et des mois car l’Etat ne pouvait pas signer un document à ce point attentatoire au droit légitime, des populations concernées par des opérations de réhabilitation ou de démolition, d’un relogement décent.

Tout ceci est l’expression d’une politique que vous assumez. Vous pouvez critiquer la nôtre (et c’est le moins que l’on puisse dire) mais c’est votre droit. D’ailleurs, votre principal collaborateur, pendant la campagne des municipales, avait d’ailleurs dit à un journaliste du Nouvel Observateur (mais peut-être se trompe-t-il, lui aussi ?) : « regardez les grues.

Regardez tous les logements qui sont construits. Ce sont tous des logements à 25 000 francs le m_. Avec cela, la gauche est définitivement perdue à Marseille ! » Bel objectif, Monsieur le Maire. (Applaudissements sur les bancs du Groupe Socialiste et Apparentés.)

M. GILLES.- Monsieur le Maire, je voudrais m’intercaler entre deux interventions de l’opposition pour répondre simplement à M. Sanmarco.

Je prends note du fait que nous aurions soi disant rayé d’un seul trait de plume la création et la livraison de 900 logements sociaux sur Marseille. Je témoigne, en tant que maire de secteur, Monsieur le Maire, qu’au cours de notre premier mandat, nous avons livré, dans les 4e et 5e arrondissements, plus de 450 logements sociaux. On en a peut-être rayé 900 mais je ne sais pas où ! Simplement dans les 4e et 5e arrondissements, 450 logements ont été livrés.

(Applaudissements sur les bancs de la Majorité.) M. SANMARCO.- Décidés sous Vigouroux !

M. GILLES.- C’est vous, Monsieur le Maire, qui les avez mis à la disposition des gens qui en ont besoin.

M. TEISSIER me rappelle que, dans les 9e et 10e arrondissements, c’est quasiment la même chose.

M. MENNUCCI.- C’est ridicule !

M. GILLES.- Ce n’est pas ridicule, Monsieur Mennucci. Ce sont les chiffres et je peux en apporter la preuve.

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J’aimerais bien que l’on m’apporte la même preuve sur les 900 logements que l’on aurait rayés d’un trait de plume.

Mme BOET.- Monsieur le Maire, mes chers collègues, je ne conteste pas les chiffres de M. Bruno Gilles mais j’aimerais quand même avoir les adresses des logements qu’il a livrés dans les 4e et 5e logements. 450 logements dans ces arrondissements doivent se voir !

Mme FAY- BOCOGNANI.- Mais ils se voient ! Mme BOET.- J’espère !

Y compris peut-être de retoucher les différents rapports qui ont été faits et que, jusqu’alors, vous n’avez pas contestés.

Je réponds aux remarques formulées par Mme Servant. Le débat sur le logement ne devait pas être engagé, mais Mme Servant s’est sentie quelque peu attaquée par les propos qui avaient été tenus. Elle a parlé des propos du Groupe Communiste. Nous avons tout simplement commencé à travailler la question du droit à se loger, pour que chacun puisse se loger dans l’arrondissement qu’il souhaite quels que soient ses revenus, quel que soit son âge.

Sur cette ville, ce n’est pas chose faisable dans un certain nombre d’endroits.

Madame Servant, je ne veux pas revenir sur la question du logement social. J’espère que nous aurons un vrai débat dans ce Conseil Municipal. Vous nous avez dit : « Nous travaillons tranquillement.» C’est vrai : vous travaillez tranquillement, et même discrètement.

Si l’on a des logements sociaux que l’on ne voit peut-être pas trop, Monsieur Gilles, on a par contre des appartements et des villas en vente que l’on voit ! Il y a ceux que l’on voit dans la Z.A.C. du Rouet, que vous avez été amenée à modifier sous la pression de certains événements. Puis, il y ceux que l’on voit dans les 9e et 10e arrondissements, notamment dans un lieu assez verdoyant puisqu’il y avait, certes, un pré en friche. Durant l’été, a germé toute une série de lotissements dans une rue. Le dernier en date va compter 229 logements.

Je m’étonne, Madame Servant, que vous n’ayez pas parlé de l’événement unique à Marseille qui aura lieu ce week-end : une mise en vente à prix réduit ! J’en ai trouvé la publicité dans ma boîte aux lettres en même temps que celle de Carrefour. Votre ville, Monsieur le Maire, se vend et se vend à prix réduit. Les heureux propriétaires qui achèteront leur logement, Domaine des Bruyères, bénéficieront de réductions allant de 50 000 à 100 000 francs, ce week-end ! (Applaudissements sur les bancs de la Majorité.) Ils peuvent venir avec notaires, etc.

Ces 229 logements sont situés sur un terrain bordé par une emprise pour la voie U430.

Monsieur Teissier, vous le savez aussi bien que moi. Les appartements les plus chers, qui sont des villas, vont se trouver en bordure de cette voie. Je demande donc comment on va pouvoir la construire.

En face se trouve la cité de Château Saint-Loup où l’on rencontre beaucoup de problèmes. D’ailleurs, le promoteur a eu l’intelligence de vendre son lotissement en photographiant surtout pas devant mais derrière. Les photographies vont jusqu’à Castellane, mais on ne parle surtout pas de l’entourage.

Ce lotissement va bloquer le quartier des Trois-Ponts où il y a un certain nombre de problèmes, notamment avec la sortie de véhicules le matin. Dans la rue, je compte actuellement 300 nouveaux logements en vente et en construction, avec la grande opération évidemment et d’autres en catimini. On construit. On travaille.

Monsieur le Maire, je vous signale qu’il faut en moyenne, pour sortir du boulevard des Cerisiers le matin, entre 7 h 30 mn et 9 h 30 mn, de 15 à 45 minutes. Combien allez-vous ajouter de voitures avec ces 300 logements ? 600 ? 700 ? Combien de temps les gens vont-ils mettre pour sortir ?

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Monsieur Teissier, vous allez évidemment me répondre : il y aura le métro pas très loin ! (Bruits.) Les logements vont être terminés l’année prochaine et le métro arrivera à Saint-Loup, au mieux, en 2006 ou 2007. Il faudra bien continuer à vivre dans ces conditions.

Telle est votre conception de la ville : pas d’équipements pour la petite enfance, pas de crèches, pas de stades, pas d’équipements culturels.

M. TEISSIER.- Monsieur le Maire, étant donné que j’ai été abondamment cité dans l’intervention de Mme Boët, je vous remercie de me donner la parole quelques instants.

Madame Boët, vous êtes constamment prise par vos vieux démons. (Mouvements divers.) Vos vieux démons sont ceux qui vous empêchent de laisser la libre entreprise s’effectuer.

M. MENNUCCI.- Soutenez directement Madelin !

M. TEISSIER.- Vous montrez la publicité d’une opération qui, pendant 2 jours, va faire de la promotion pour vendre des appartements. C’est une aubaine ! C’est une aubaine pour notre ville, c’est une aubaine pour notre quartier et c’est une aubaine pour l’emploi. Vous avez oublié ce vieil adage : quand le bâtiment va, tout va ! (Applaudissements sur les bancs de la Majorité.) Or, à Marseille, le bâtiment va bien. Le bâtiment va bien et nous allons bien ! Et plus nous allons bien, moins vous allez bien de votre côté ! (Sourires.)

Madame Boët, vous n’étiez pas présente il y a tout juste 8 jours. A deux pas du lieu dont vous parlez, traverse Chanteperdrix toujours dans le 10e arrondissement, il y avait une vieille friche industrielle que nous avons démolie. Les promoteurs privés nous ont invités à poser la première pierre. Quel n’a pas été mon étonnement d’apprendre que la totalité des appartements avaient été vendus sur plans avant même que la première pierre ne soit posée !

Ce qui veut dire que la politique que mène la Ville en matière de logements est une bonne politique. La demande est importante et l’offre suit. Vous devriez vous satisfaire de tout cela ! Lorsqu’on rajoute le salaire du Conservateur, la taxe hypothécaire, les impôts locaux que nous allons récupérer et l’emploi que nous créons dans le secteur du bâtiment, vous devriez être satisfaite ! Au contraire, vous semblez vous en plaindre.

Madame Boët, on n’arrive pas à vous suivre.

On parle de logements sociaux. Je vous les donne. Vous avez d’ailleurs très habilement évité de donner des adresses dans le 9e et le 10e arrondissements. Vous savez pertinemment que l’on vient de livrer 80 appartements à Dromel, d’une société H.L.M…

Mme BOET.- 60 !

M. TEISSIER.- … qui est idéologiquement assez proche de vous !

On en a livré 55 à la Timone. On peut dresser la liste. Je peux vous donner les adresses, que vous connaissez d’ailleurs. Il y a donc un équilibre parfait entre le logement social et l’accession à la propriété.

J’aimerais d’ailleurs savoir si M. Sanmarco, qui vitupère au fond de la salle, vit dans un logement social. (Tumulte.) Je voudrais savoir s’il n’a pas plutôt acheté en accession à la propriété, comme tout un chacun d’ailleurs, car c’est le rêve le plus cher de tous les Français, y compris de ceux qui quelquefois se laissent tenter à gauche !

Monsieur Sanmarco, il y a juste quelques semaines, les électeurs ont donné largement raison à la politique de Jean-Claude Gaudin et à l’équipe municipale qui est autour de lui.

Monsieur Sanmarco, votre discours est décalé. (Applaudissements sur les bancs de la Majorité.)

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Mme SERVANT.- Monsieur le Maire, nous n’allons pas alourdir ce débat qui a déjà été assez long mais je vais répondre quand même à deux questions, peut-être pas avec le dynamisme de M. Mennucci mais avec plus de sagesse.

Il est vrai que, sur Bassens, il y avait des problèmes. Ne dites pas que, à l’intérieur des appartements, il y avait des malfaçons et des problèmes à régler. Nous y sommes allés avec le souci d’améliorer les choses. Il vaut mieux le faire comme nous l’avons fait et en accord avec la mairie de secteur, au lieu de l’avoir fait comme vous l’avez fait et de faire arrêter le chantier 3 mois ! (Protestations de M. Mennucci.) En conclusion, au lieu d’apporter quelque chose de bénéfique aux habitants, vous avez retardé le problème.

Sur la rue de la Fare, je voudrais préciser que nous avons fait appel. Ce meublé n’était pas du tout un meublé de logements mais un meublé commercial. Je répète que, depuis 1975, les municipalités précédentes renouvelaient le bail à ce meublé.

Depuis 1996, Monsieur le Maire, à votre demande et suite à un arrêté de péril qui avait été pris par M. Berger, nous avions dit aux locataires que nous ne renouvellerions pas le bail.

Bien entendu, ils ont attendu le mois de la date d’échéance pour avertir les personnes qui habitaient dans les chambres dans les conditions que nous connaissons. Nous avons été condamnés mais nous acceptons. Nous faisons en sorte d’améliorer. Vous avez demandé des relogements : tout le monde est relogé. Et ces relogements ont été effectués dans un temps très bref.

Nous verrons bien ce que la justice fera sur le reste parce qu’il y a quand même un vice de forme dans ce procès.

M. SANMARCO.- Quel aveu ! M. le MAIRE.- Ce n’est pas un aveu.

Monsieur Sanmarco, vous avez été le secrétaire général de cette ville. Vous portez une écrasante responsabilité sur ces logements délabrés et dans un état lamentable. Vous ne vous étiez pas occupé de Bellevue, à l’époque !

Vous aviez une culture et vous semblez toujours la conserver, ce qui me navre. Vous croyez qu’il faut multiplier les H.L.M. pour faire des voix. C’est votre culture.

Aujourd’hui, les gens ne veulent plus vivre dans ces conditions. Ils veulent un habitat plus décent, plus moderne, plus renouvelé. C’est ce que nous essayons de faire sur l’ensemble de la ville.

J’ai dit à Mme Servant : si nous sommes condamnés, cela peut arriver. Des procès, on nous en fait tous les jours. Nous avons été condamnés. J’ai demandé que l’on reloge les gens.

On peut me dire : c’est la loi.

M. SANMARCO.- Oui !

M. le MAIRE.- Monsieur Sanmarco, je n’en suis pas si sûr que cela. Nous aurions pu faire traîner les choses.

J’ai dit à Mme Servant que nous allions faire appel. Me Blum et quelques autres de nos amis ont regardé le dossier. Ils pensent qu’il y a peut-être un vice de forme et qu’il n’y aura pas le même jugement en appel. Etant donné que, d’ici là, je veux que l’on reloge les gens, on reloge les gens.

Monsieur Sanmarco, ne nous donnez pas, aussi abruptement et de manière aussi sentencieuse, autant de leçons. Nous faisons ce que nous pouvons, et ce n’est pas facile.

Dès que l’on parle de logements sociaux, vous savez bien qu’immédiatement des associations se constituent contre l’implantation de logements sociaux. Il y a toujours une

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raison pour nous dire que ce n’est pas là qu’il faut les faire mais ailleurs ! Cela complique notre tâche, et nous retarde dans les décisions.

Pour le reste, nous veillons à en faire le nombre qu’il faut. Si on nous aide à les faire, nous ferons mieux. Mme Lienemann sera la bienvenue à Marseille, mais il faudra peut-être qu’elle aille aussi à Aix-en-Provence, aux Pennes-Mirabeau et dans quelques autres communes où les socialistes ont régné longtemps et où les logements sociaux se résument à zéro, zéro et zéro ! (Applaudissements sur les bancs de la Majorité.) Avant de donner des leçons, que l’on commence aussi à balayer devant sa porte.

(Le rapport 01/0795/EFAG mis aux voix par M. le Maire est adopté à l’unanimité, les élus M.N.R. s’abstenant.)

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