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Texte intégral

(1)

état de l'énergie solaire à la réunion

édition 2008

Agence Régionale de l'Energie Réunion

(2)

« Le solaire pour tous »,

observer et comprendre pour agir

L'expansion actuelle du solaire sur l'île de La Réunion illustre la marche vers cet objectif.

En 2007, encore 20 000 chauffe-eau électriques sont importés par an à La Réunion.

Ce chiffre illustre la marge de progression possible pour la filière solaire thermi­

que, la création d'emplois et le potentiel économique à venir.

En matière de solaire photovoltaïque, le potentiel identifié dans les analyses des surfaces de toitures existantes de La Réunion est évalué à 700 MWc de puis­

sance installable. A cela s'ajoutent les nouvelles surfaces urbaines construites d'ici 2025. Comptons aussi les surfaces rurales type fermes « Agrisolaires » qui ont pour vocation essentielle d'accroître l'autonomie vivrière et énergétique en combinant harmonieusement le développement agricole et le développement des énergies renouvelables.

Ce potentiel photovoltaïque d'au moins 1 500 MWc, assortis de dispositifs de stockage et de régulation, et la valorisation de toutes les autres ressources d'énergies renouvelables, participent au « mix énergétique » à venir. Dans cette perspective, les projets de « Réunion Ile Verte » et de « GERRI Réunion 2030 » doivent contribuer à la réalisation du PRERURE. L'autonomie énergétique à l'ho­

rizon 2025, visée par la Région Réunion depuis 1999, apparaît ainsi comme l'une des clés majeures de notre développement durable et de notre adaptation au changement climatique.

Ce développement du solaire à grande échelle appelle de nombreuses questions et de grandes responsabilités. Où vont ces systèmes, quelles sont leur nature et leur taille, leur niveau de qualité et de performance, que deviennent les premiers chauffe-eau solaires posés dans les années 80 ? Quels sont les systèmes de recyclage, les dynamiques d'emplois et les perspectives, comment accroître le niveau qualitatif et mettre en place un suivi de ces installations ?

Le travail d'élaboration, d'indicateurs et d'observation mené, est essentiel à la compréhension de ces questions, à la pérennité et à la fiabilité de ces filières du solaire. Nous remercions l'ensemble des contributeurs à ce premier travail d'analyse, qui en appellera d'autres, afin de réussir notre développement durable et traverser cette phase de changement climatique majeur.

PaulVERGES Président de l'Agence Régionale de l'Energie Réunion

(3)

SoMMAiRE

Introduction... 4

Préambule technique... 5

le solaire thermique à la réunion... Chauffe-eau solaires installés durant l'année 2006... Cumul des installations de 1990 à 2006... Dynamique du solaire thermique de 1990 à 2006... Répartition géographique des installations de 2001 à 2006. Impacts énergétiques et environnementaux ... Filière économique du solaire thermique à La Réunion .. . . . Les référentiels qualité de la filière... le photovoltaïque à la réunion... Systèmes photovoltaïques en site isolé... Systèmes photovoltaïques connectés réseau... Total des installations photovoltaïques à La Réunion... Impacts énergétiques et environnementaux ... Modalités de raccordement ... Filière économique du photovoltaïque à La Réunion... Référentiels qualités de la filière... Fiscalité et régimes d'aides... Régimes d'aides à La Réunion... Fiscalité sur le solaire... Tarif et obligation d'achat ... note méthodologique... Collecte des données ... Traitement des données... Solaire photovoltaïque... Autres données utilisées ... 8 8 8 ... 10

... 13

... 17

... 18

... 19

...20

...20

... 24

... 31

38 39 .40 40 41 42 43 Glossaire...44

liste des Figures...45

liste des taBleauX...45

liste des graPHiQues...45

liste des Cartes...46

(4)

introduction

L'étude « Etat de l'Energie Solaire à La Réunion » a pour objectif de présenter les technologies du solaire à La Réunion.

Ce marché a réellement débuté à la fin des années 90 - début des années 2000. Le solaire thermique (chauffe-eau so­

laire) est la technologie la plus connue et la plus développée. Celle des systèmes photovoltaïques est apparue au cours des années 90 également, mais a connu un réel essor depuis environ cinq ans.

Cette étude cherche à présenter la dynamique et la pénétration des technologies du solaire dans le temps et à l'échelle du territoire. Les données sont successivement exposées au niveau régional et communal avec des comparaisons Europe et France métropolitaine. Les champs abordés sont:

Les installations cumulées de chauffe-eau solaires individuels et collectifs et des systèmes photovoltaïques connectés et en site isolé en 2006.

Les dynamiques de ces installations depuis 1990 pour le solaire thermique et depuis 1995 pour le solaire photovoltaïque.

Les répartitions géographiques des installations.

Les impacts environnementaux et économiques des deux filières.

Les référentiels qualités soutenant les filières solaires.

L'historique des financements.

Les partenaires techniques pour mener à bien cette étude ont été :

Les entreprises énergétiques du solaire : ALISeA deveLOPPeMeNt OI, ALteReLeC, ASteC, BOURBON FROId, BP SOLAR, eNeRgie SOLAIRe deveLOPPeMeNt, gIORdANO dIStRIBUtlON, ICARt ReUNION, MANIX FLUIdeS, see, SetB, SOLAIRe BOURBON, SOLAMI, SOLeO, teCHNI-FROId, teNeSOL, gROUPe dIJOUX et les bailleurs sociaux (rôle de fournisseurs de données).

Les institutionnels : le SgAR, la dRIRe, l'INSee, les membres du Comité de gestion du Programme Régional de Maîtrise de l'energie (PRMe), le Conseil Régional, l'AdeMe et edF (rôle de supervision organisationnelle et technique des travaux).

Méthodologie de collecte des données1 :

Dans un souci d'exactitude, la collecte des données a été faite sur la période 1990 -2006. C'est la raison pour laquelle deux méthodes de collecte de données ont été appliquées :

• Par le biais des financeurs : ADEME, Conseil Régional et EDF.

• Par les installateurs et vendeurs de ces équipements.

données du solaire thermique :

• 1990 à 1994 : totaux annuels non spatialisés fournis par l'ADEME.

• 1995 à 2000: données non spatialisées par installation fournies par l'ADEME pour ce qui est des CESI en abonnement et par le Conseil Régional pour les ventes de CESI.

• 2001 à 2006 :

- CESI : les données spatialisées sont fournies par les entreprises du solaire.

- CESC : les données spatialisées sont fournies par les entreprises du solaire, l'ADEME et les bailleurs sociaux.

Donnéesdu solaire photovoltaïque :

• 1995 à 2006 : données spatialisées sur les « sites isolés à Mafate et hors Mafate » fournies par l'ADEME.

• 2001 à 2006 : données spatialisées sur les installations connectées réseau fournies par les entreprises du solaire.

L'Observatoire Energie Réunion a effectué la collecte et le traitement des données ainsi que l'organisation et la rédaction de l'étude. Elle sera actualisée sur une base régulière.

1. Pour plus de détails, se reporter à la note méthodologique en fin de document.

(5)

Préambule technique

Les technologies énergétiques solaires permettent la conversion de l'énergie solaire en chaleur ou en électricité, notamment grâce aux technologies photovoltaïques.

L'énergie solaire reçue est appelée « rayonnement solaire ». Il existe deux types de rayonnement :

le rayonnement direct qui désigne l'énergie provenant directement du soleil.

le rayonnement diffus qui est réfléchi par l'atmosphère.

La somme de ces deux rayonnements est appelée « rayonnement global ». Il est exprimé en quantité d'énergie reçue par unité de surface.

Figure 1 : Cumul moyen annuel du rayonnement global à l'horizontale en kWh/m2

2100 2000 1900 1800 1700 1600 1500 1600 1300 1200 1100

r *

METEO

L '

FRANCE

La carte ci-dessus présente le cumul moyen annuel du rayonnement global à La Réunion. L'île reçoit un ensoleillement variant de 1100 à 2100 KWH/m2/an.

la technologie du solaire thermique :

Les.installations.solaires.thermiques.convertissent.le.rayonnement.solaire.en.chaleur..Notamment.les.chauffe-eau solaires.servent.à.la.production.de.l'eau.chaude.sanitaire.ou.au.préchauffage.industriel.

Le.chauffe-eau.solaire.individuel.se.caractérise.par.trois.types.d'applications.:

Le chauffe-eau solaire "monobloc".

Le chauffe-eau solaire à « thermosiphon » à éléments séparés.

Le chauffe-eau solaire à éléments séparés avec pompe et régulation.

(6)

Figure 2 : types d'application du chauffe-eau solaire individuel

thermosiphon à éléments séparés

resistance

arrivée départ d’eau d’eau froide chaude

Source : ARER

à éléments séparés avec pompe et régulation

Sonde de température résistance

Source : ARER

Il existe deux types de chauffe-eau solaires collectifs :

• Le chauffe-eau solaire collectif à stockage centralisé.

• Le chauffe-eau solaire collectif à stockage décentralisé.

Les CES collectifs sont systématiquement équipés d'appoints électriques.

Les chauffe-eau solaires sont constitués de cuves, nécessaires pour le stockage et la tenue en température de l'eau et de capteurs qui à travers un réseau de tuyauterie ayant un fort coefficient d'absorption, récupèrent l'énergie du rayon­

nement pour chauffer l'eau.

Plusieurs types de capteurs existent :

Capteur non vitré, idéal pour le chauffage de piscine,

Capteur plan plus adapté pour la production d'eau chaude sanitaire,

Capteur sous vide dont le rendement supérieur permet la climatisation solaire de bâtiments.

(7)

La technologie du solaire photovoltaïque :

Les installations solaires photovoltaïques convertissent le rayonnement solaire en électricité . Deux types d'installations répondent aux besoins spécifiques

Les systèmes photovoltaïques «connectés réseau » permettent la production d'électricité qui est directement injectée sur le réseau électrique. Elle rapporte aux propriétaires un revenu.

Figure 3 : Système photovoltaïque en connexion sécurisée Figure 4 : Système photovoltaïque en site isolé

Source : ARER Source : ARER

Figure 5 : Système photovoltaïque en connexion pure

Source : ARER

• Les systèmes photovoltaïques « en site isolé » sont adaptés lorsque le renforcement ou l'extension du réseau élec­

trique génère un coût trop important ou n'est pas possible.

Les.systèmes.photovoltaïques.se.composent.de.modules.qui.captent.le.rayonnement.solaire.et.le.convertissent.en.élec- tricité..Des.onduleurs.transforment.le.courant.continu.en.sortie.de.modules.en.courant.alternatif.

Dans.le.cas.d'installations.en.site.isolé,.des.batteries.permettent.le.stockage.de.l'électricité.pour.couvrir.les.besoins.en période de non production (nuit, période de faible ensoleillement...) .

(8)

Le solaire thermique à La Réunion

Comme cité précédemment, le solaire thermique est présent à La Réunion depuis le début des années 90. Les toutes premières installations étaient posées sur des bâtiments à usage collectif, puis sur des habitations individuelles. Coûteuse dans un premier temps et subventionnée par la suite, à la fin des années 90, la pose de chauffe-eau solaires augmente, à atteindre à partir de 2005 une moyenne de 10 000 chauffe-eau solaires individuels posés par an.

Chauffe-eau solaires installés durant l'année 2006

Cette première partie s'intéresse uniquement aux installations mises en place durant l'année 2006 pour la filière solaire thermique.

En 2006, 11 348 chauffe-eau solaires (CES) ont été installés pour une surface de 53 820 m2 de capteurs :

11 322 chauffe-eau solaires individuels (CESi) pour une surface de 50 132 m2

26 chauffe-eau solaires collectifs (CESC) pour une surface 3 688 m2

tableau 1 : répartition des chauffe-eau solaires individuels selon des catégories de surface des CESi Catégories de

surface de CESi (m2) Surface totale (m2) nombre location Vente

1 - 2 1 318 659 304 355

3 - 4 31 196 7 799 5 132 2 667

5 - 6 14 658 2 443 1 847 596

7 - 8 2 960 421 329 92

total 50 132 11 322 7 612 3 710

Source : LesinsTaLLaTeursréunionnais - Auteur : OER

67% des installations individuelles réalisées en 2006 sont en location.

tableau 2 : répartition des chauffe-eau solaires collectifs selon les catégories de surface des CESC Catégories de surface

(m2) Surface (m2) nombre Stockage centralisé Stockage

décentralisé

1 - 100 857 13 5 8

100 - 200 800 6 1 5

200 - 300 952 4 2 2

300 - 400 1 079 3 1 2

total 3 688 23 9 17

Source : Les insTaLLaTeurs réunionnais, ADEME eT ConseiL RégionaL de La Réunion - AuTeur : OER

65% des installations collectives réalisées en 2006 sont en stockage décentralisé.

Cumul des installations de 990 à 2006

Depuis 1990, 331 932 m2 de chauffe-eau solaires ont été installés : ils se répartissent en 97% de CESI et 3% de CESC.

Ainsi, en 17 ans, 73 151 CESI ont été installés pour une surface de 321 568 m2 de capteurs.

tableau 3 : répartition des chauffe-eau solaires individuels selon les catégories de surface de CESi Catégories de surface

de CESi (m2) Surface totale (m2) nombre location Vente

1 - 2 5 992 2 635 1 212 1 423

3 - 4 230 310 56 180 36 941 19 239

5 - 6 65 244 11 551 8 542 3 009

7 - 8 20 022 2 785 1 742 1 043

total 321 568 73 151 48 437 24 714

Sources : Les insTaLLaTeurs réunionnais, ADEME eT ConseiL RégionaL de La Réunion - AuTeur : OER

(9)

La filière collective est aussi apparue en 1990 même si elle n'est significative que depuis peu. Au total, 79 CESC ont été ins­

tallés. Les surfaces de 78 de ces installations nous ont été communiquées : elles représentent 10 364 m2 de capteurs.

Par ailleurs, nous n'avons pu obtenir le type de stockage que pour 72% des CESC posés.

tableau 4 : répartition des chauffe-eau solaires collectifs selon les catégories de surface de CesC Catégories de

surface (m2) surface (m2) nombre stockage centralisé

stockage décentralisé

stockage non communiqué

1 - 100 2 619 43 9 17 17

100 - 200 1 918 14 2 10 2

200 - 300 3 697 15 6 9 0

300 - 400 2 130 6 2 4 0

non communiquée nc 1 0 1 0

total 10 364 79 19 41 19

Sources : LesinsTaLLaTeursréunionnais, ADEME eT ConseiLRégionaLDe LaRéunion - AuTeur : OER

Le territoire de La Réunion s'est engagé depuis le début des années 90 pour la promotion des CES dans une perspective de Développement Durable. Cet engagement se retrouve opérationnellement sur le terrain avec un fort taux de péné­

tration de cette solution, comparée à la France et à l'Europe.

À La Réunion, le ratio de surface totale installée est de 416 m2 /1000 habitants. Tandis qu'en France et en Europe, ce ratio est de 18 m2/1000 habitants1 et de 44 m2/W00 habitants2, respectivement .

graphique 1 : ratios de surfaces totales installées à 2006 - la réunion, la France, l'europe

A

France

44

Sources : Observ'er /insTaLLaTeurs réunionnais, ADEME eT ConseiL RégionaL De La Réunion - AuTeur : OER

La Chypre, l'Autriche et la Grèce sont les trois premiers au classement d'Observ'er en terme de ratio de surfaces totales installées par habitant. La Réunion se situe en seconde place par rapport à ce classement.

1. EurObserv'er, Baromètre solaire thermique, Observ'er, 2007, page 74 2. Ibid, page 74

(10)

dynamique du solaire thermique de 990 à 2006.

Il s'agit de présenter l'évolution de la filière solaire thermique depuis sa création à La Réunion.

graphique 2 : Surfaces de capteurs installées de 1990 à 2006 - cumul et installations annuelles

CESI installésdurant l'année CESC installés durant l'année CESI cumulés CESC cumulés ---CES cumulé

<---

Sources : Les insTaLLaTeurs réunionnais, ADEME eT ConseiL RégionaL de La Réunion - AuTeur : OER

la dynamique du chauffe-eau solaire individuel de 1990 à 2006

Nous présentons ici le nombre d'installations annuelles et cumulées des CESI ainsi que les répartitions en nombre et en surface selon les catégories de surface.

graphique 3 : nombre de CESi - Cumul et installations annuelles

Sources : Les insTaLLaTeurs réunionnais, ADEME eT ConseiL RégionaL de La Réunion - AuTeur : OER

Nous constatons que depuis 2004, le rythme des installations est important avec 10 000 installations par an.

De 1990 à 2006, les CESI majoritairement posés font une surface de capteurs de 3-4 m2. Cependant depuis 2002, une deuxième tendance est en train de s'installer avec la pose de CESI de 5-6 m2 soit en moyenne 15-20% des installations par an. En 1996, un nouveau mode d'acquisition de chauffe-eau solaire fait son apparition : il s'agit de la location. La location contribue à l'essor de la filière solaire thermique, en supplément des aides nationales et locales.

10

■ ■■■■■

(11)

graphique 4 : répartition du nombre de Cesi installés annuellement selon les catégories de surface

< A

i1-2m2 i3-W 5-6m2 i7-8m2

v __________________ I_______ _____________)

Sources : Les insTaLLaTeurs réunionnais, ADEME eT ConseiL RégionaL De La Réunion - AuTeur : OER

graphique 5 : répartition du nombre de chauffe-eau solaires individuels selon la vente et la location

r \

■ CESILocation CESIVenteDirecte

V___________________________________________ _______________________________________________________)

Sources : Les insTaLLaTeurs réunionnais, ADEME eT ConseiL RégionaL De La Réunion - AuTeur : OER

la dynamique du chauffe-eau solaire collectif de 1990 à 2006

Nous présentons ici le nombre d'installations annuelles et cumulées des CESC ainsi que les répartitions en nombre et en surface selon les catégories de surface.

Pour les graphiques suivants, nous ne disposons pas des chiffres pour la période 1996-2001. En effet, au cours de cette période aucune installation n'a été subventionnée ni répertoriée. Cependant, ceci ne signifie en aucun cas qu'aucun CESC n'a été posé.

(12)

graphique 6 : Nombre de CeSC - Cumul et installations annuelles

30 - - 90

CESC installés durant l'année ---CESC cumulés

Sources : Les installateurs réunionnais, ADEME et Conseil Régional de La Réunion - Auteur : OER

En 2006, 50% des CESC installés étaient de la catégorie « 1-100 m2 ». Cela représente environ 20% des surfaces

graphique 7 : Répartition du nombre de CeSC installés annuellement selon les catégories de surfaces

Sources : Les installateurs réunionnais, ADEME et Conseil Régional de La Réunion - Auteur : OER

1

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Graphique 8 : Répartition des surfaces de CESC installées annuellement selon les catégories de surfaces

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

■ 1-100m2 ■ 100-200 m2 200-300 m2 ■300-400 m2

---J

Sources : Les insTaLLaTeurs réunionnais, ADEME eT ConseiL RégionaL De La Réunion - AuTeur : OER

Les données de répartitions ne permettent pas de faire apparaître des tendances à long terme.

Graphique 9 : Répartition du nombre de chauffe-eau solaires collectifs selon le type d'installation stockage cen­

tralisé / décentralisé

Sources : Les insTaLLaTeurs réunionnais, ADEME eT ConseiL RégionaL De La Réunion - AuTeur : OER

En 1995, tous les chauffe-eau solaires collectifs étaient de type « stockage centralisé ». Depuis 2004, il est possible de constater l'apparition d'installations à stockage décentralisé. Ce type d'installation n'est pas venu en remplacement des installations à stockage centralisé mais a répondu à une nouvelle demande du marché, correspondant aux immeubles d'habitations. En effet, les installations à stockage centralisé ont poursuivi le même rythme d'installation (4 par an pour une surface moyenne de 671 m2). Les installations à stockage décentralisé sont dans une dynamique ambitieuse de 15 par an pour une surface moyenne de 2 082 m2.

Répartition géographique des installations de 200 à 2006

Le tableau suivant présente la pénétration des chauffe-eau solaires (individuels et collectifs) par EPCI et par commune.

Nous ne disposons de l'information « localisation » que pour les CES installés à partir de 2001. Cette répartition géogra­

phique ne s'applique donc qu'aux installations réalisées sur la période 2001-2006 et non pas sur le cumul depuis 1990.

Pour les chauffe-eau solaires individuels, sur les 52 986 CESI installés, 19% n'ont pu être localisés sur le territoire réunionnais. Cependant, le tableau ci-contre reste pertinent.

(14)

tableau5:répartitiondesinstallationsindividuelles,collectivesettotalesréaliséesentre2001et2006flesdonnées présentéesautableau5sontdifférentes ducumul parcommuneettotalpourlaréunionLtotalexposéprécédemment(périodederéférence1990-2006).

tf) _Q o æ ;

Q- £

<1) E -° ctf) <D O V

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"fü °- £

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O rtJ E

ÛT LU O

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■ ■ ■ ■ ■

1

(15)

Les différentes cartes présentées ci-dessous permettent de constater que nous avons une répartition assez homogène des CES sur le territoire. Ceci s'explique par les modalités de soutien régional mais également national qui s'appliquent à l'ensemble de La Réunion.

Les communes de Saint-Denis, Saint-Paul, Saint-Pierre et Le Tampon comptent le plus de surface de capteurs posés.

Carte 1 : Pénétration des chauffe-eau solaires par commune selon les surfaces - cumul de 2001 à 2006

SaintDenis

Sainte Marie

La Possession

LeFtart

Samie Suzanne

Saint André

Samt Bras Panon

Sùlazie

Troisaasiins

Saint Leu

□laos

La Plaine des Palmistes

Sainte Ftose

LEGENDE :

' en miKiersde mJ

! 0-6"

I

8- 16

I

16-24

Lvinjns

SamlPhilippe

Saini Joseph

Sources : Les installateurs réunionnais, ADEME et Conseil Régional de La Réunion - Auteur : OER

(16)

Carte 2 : Pénétration des chauffe-eau solaires par commune selon le ratio surface installée / 1000 habitants

Sfllnt [>nlt

Sain» Marie LareMBH

Salarie

Sain» Scizanne

. , - -

Saint And»

SafeuPaul

5a.iM Berail

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CilJkn Saint Les

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LEGENDE:

■ m»/ 1000 Hj4wi ante _--- --- 600

IVïÀVtfOfll

Etang Salé

ilntldCte \ Le Tam pon

450 ÎDÛ 150

Saint Pieoç

... ni: il-,

Sources : Les insTaLLaTeurs réunionnais, ADEME eT ConseiL RégionaL De La Réunion - AuTeur : OER

La CIVIS, le TCO et la CIREST ont des taux de pénétration par habitant relativement homogènes. La CCSud présente le plus fort taux de pénétration par habitant. La CINOR présente un taux de pénétration inférieur de 36%.

Carte 3 : Pénétration des chauffe-eau solaires par ePCi (surfaces cumulées et ratio surface installée / 1000 habitants)

Sources : Les insTaLLaTeurs réunionnais, ADEME eT ConseiL RégionaL De La Réunion - AuTeur : OER

1

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impacts énergétiques et environnementaux

À la fin de l'année 2006, les chauffe-eau solaires ont permis d'économiser 114 GWh. Ce qui correspond à 5% de la consommation électrique totale et 13% pour la consommation électrique totale des particuliers. Les CES ont ainsi permis d'éviter l'utilisation de 31 ktep de fioul lourd/gazole pour la production électrique en 2006, soit l'équivalent de 24% du fioul lourd /gazole importés en 2006.

Depuis 1990, le cumul des économies annuelles d'électricité s'élève à 520 GWh, ce qui correspond à une économie cumulée de 141 ktep de fioul lourd et gazole.

note méthodologique :

Il est à noter que la méthode de calcul des économies d'électricité est légèrement différente de celle utilisée habi­

tuellement, notamment dans le Bilan Energétique de La Réunion. En effet, dans cette étude, nous considérons que les CES installés pendant une année n'ont permis d'économiser que l'équivalent de 6 mois de consommation d'un chauffe-eau électrique : cela revient à dire que ces CES installés dans l'année ont été en moyenne installés en milieu d'année. Habituellement, cette nuance n'est pas intégrée au calcul.

Nous considérons qu'un chauffe-eau solaire de 300 litres et de 4 m2 permet une économie de 1500 kWh/an d'après les estimations d'EDF. Nous en déduisons un ratio d'économie annuelle de 375 kWh par m2 de capteurs.

graphique 10 : economies d'énergie par les chauffe-eau solaires - économies annuelles CeSI/CeSC/total et cumul des économies CeSI/CeSC/total - 1990 à 2006

C

A

Sources : Les installateurs réunionnais, ADEME et Conseil Régional de La Réunion - Auteur : OER

Les économies d'énergies réalisées par les CES permettent de réduire la production électrique dont une partie est fossile donc émettrice de CO2. Les CES évitent donc les émissions de GES.

Nous considérons que la consommation électrique évitée par les CES vient en remplacement de la production diesel dont le coefficient est de 650g/kWh.

En 2006, les CES ont permis d'éviter une émission de 74 296 tonnes de CO2, ce qui correspond à 4,4 % des émissions de gaz à effet de serre lors de la production électrique en 2006.

(18)

graphique 11 : Quantité de CO2 évitée par les chauffe-eau solaires - quantités annuelles CeSI/CeSC total - 2000 à 2006

r \

C02 évitée annuellement- CESI C02 évitée annuellement - CESC

Sources : Les installateurs réunionnais, ADEME et Conseil Régional de La Réunion - Auteur : OER

Filière économique du solaire thermique à La Réunion

De 1996 à 2006, 29 340 chauffe-eau solaires individuels ont été produits localement et 35 921 ont été importés.

Nous constatons que 7% des données ne seraient pas manquantes. En effet selon le cumul de 1996 à 2006, 70 069 CESI ont été installés.

graphique 12 : Répartition du nombre de chauffe-eau solaires individuels selon leur mode de fabrication - importés et produits localement de 1996 à 2006

12000

10000

8000

6000

4000

2000

0

600 h I1" I2”0 I 245"

1200

2205

7057

4440 3024 1900

4255 4360 3576

5305

4156

5814

4617 4202

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

nombres de CESI importés nombrede CESI fabriqué localement

Sources : Les installateurs réunionnais, ADEME et Conseil Régional de La Réunion - Auteur : OER

Depuis 1999, des CESI sont produits à La Réunion. Cette production ne cesse d'augmenter.

1

(19)

tableau 6 : Evolution des métiers dans le solaire thermique - nombre de personnes employées pour les entreprises du solaire

1990 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Production 0 12 12 12 12 14 15 25

Vente 5 18 59 66 74 89 91 95

Pose 4,5 54,5 74,5 94,5 96,5 164,5 160 156

Maintenance 0,5 9,5 9,5 13,5 13,5 35,5 32 29

total 10 94 155 186 196 303 298 305

taux de croissance - - 65% 20% 5% 55% -2% 2%

Source : Les insTaLLaTeurs réunionnais - AuTeur : OER

Le marché du solaire thermique recrute 18 personnes en moyenne par an, dont 32% pour la vente et 51% pour la pose de chauffe-eau solaires.

Le chiffre d'affaire annuel des chauffe-eau solaires est de 40 000 000 d'euros par an.

Les référentiels qualité de la filière

Les produits vendus et installés à La Réunion doivent répondre à des critères de qualité. D'où les labels, les chartes de qualité et les certifications.

Par ailleurs, l'adaptation à La Réunion de la charte de qualité national Qualisol pourrait être effective au cours de l'année 2008. Celle-ci porte sur la qualité de la pose, non pas sur le produit.

label qualité national « CStBat »

A La Réunion, les chauffe-eau solaires répondent au label de qualité CSTBat et sont certifiés en conséquence. La cer­

tification est remise par le CSTB au travers des avis techniques.

Ce label de qualité porte sur les caractéristiques et les performances thermiques des CES.

label régional « géocert »

Les produits du Label Géocert répondent aux caractéristiques du climat réunionnais.

Créé par les industriels réunionnais en 2004, ce label favorise le développement des entreprises locales. Il ne s'applique qu'aux matériaux et non à l'entreprise.

A La Réunion, deux capteurs sont certifiés par rapport à ce label : le capteur HRS2, C8/12 SU.

Charte de qualité régionale « Contrat de filière CES »

Le contrat de filière est une charte qualité créée par la Région Réunion en juin 2005.

Ce contrat s'inscrit dans l'engagement général pris par les sociétés de l'île en faveur du Développement Durable. Il s'appuie sur 4 axes : diffusion du CES comme moyen de production d'eau chaude, amélioration de la qualité des produits et des services, production locale et promotion du chauffe-eau solaire.

(20)

Le photovoltaïque à La Réunion

La filière solaire photovoltaïque a débuté à La Réunion au cours des années 1980. Tout d'abord utilisé pour les habitations en site isolé (apparition des premiers systèmes PV à Mafate), le phénomène a pris de l'ampleur avec les systèmes photo­

voltaïques connectés réseau après l'année 2000. Les particuliers et les entreprises se sont intéressés aux systèmes de production électrique à partir de l'énergie solaire. L'installation des systèmes en location toiture a doublé, à l'inverse des installations en vente directe de 2002 et 2006. De plus, la défiscalisation et les aides de l'ADEME, de l'Union Européenne et du Conseil Régional soutiennent financièrement l'extension de la filière.

Systèmes photovoltaïques en site isolé

Le contexte géographique de l'île de La Réunion a favorisé depuis 1995, le déploiement des systèmes photovoltaïques dits en site isolé. Ce nouveau mode de production a permis l'électrification des habitations enclavées de Mafate et des habitations en fin de réseau électrique.

En 2006, très peu de systèmes ont été posés : 5 installations pour une puissance de 7 630 Wc. Ce moindre nombre d'ins­

tallations s'explique par une diminution des besoins.

Cumul des systèmes photovoltaïques en site isolé de 1995 à 2006

Fin 2006, 641 systèmes étaient posés en site isolé pour 6 455 m2 de surface pour 649 kWc.

Pour une meilleure distinction des systèmes en site isolé, nous avons fait une différenciation : hors Mafate et à Mafate.

Les tableaux ci-dessous présentent les cumuls des systèmes dits en site isolé par commune (hors Mafate) et par îlet (Mafate). Les chiffres mentionnés sont des données cumulées brutes.

Nous présentons tout d'abord les données pour les installations hors Mafate. Hors Mafate, nous comptons 299 systèmes pour 3 364 m2 de capteurs pour 338 kWc.

19 générateurs ne sont pas localisés, cependant, nous les comptabilisons dans le tableau 7 en page suivante.

0

(21)

tableau 7 : répartition des installations photovoltaïques en site isolé, hors Mafate, réalisées entre 1995 et 2006, par commune et total pour La réunion

COMMunes nombre d'installations Surface des capteurs en m2 Puissance des capteurs en Wc

Bras Panon 9 97 9 704

Cilaos 2 24 2 352

entre deux 17 117 11 730

etang Salé 6 85 8 524

La Plaine des Palmistes 4 44 4 446

La Possession 5 46 4 622

Le Port 0 0 0

Le tampon 12 169 17 180

Les avirons 0 0 0

Petite Île 1 9 920

Salazie 12 144 14 366

St andré 1 24 2 352

St Benoît 45 482 48 230

St denis 8 119 11 906

St Joseph 16 207 20 700

St Leu 19 179 17 870

St Louis 23 218 21 828

St Paul 39 422 42 222

St Philippe 7 88 8 822

St Pierre 8 106 10 916

Ste Marie 11 100 10 032

Ste rose 12 247 25 348

Ste Suzanne 21 222 22 566

trois Bassins 2 15 1 508

non localisées 19 198 19 776

La reunion 299 3 364 337 920

Sources : Les installateurs réunionnais ; Ademe / Auteur : OER

Nous constatons qu'aucune installation en site isolé n'a encore été réalisée sur les communes du Port et des Avirons.

■ ■ ■ ■ ■

1

(22)

Carte 4 : installations photovoltaïques en site isolé hors Mafate de 1995 à 2006

Saint pçnl$

Saini

La POîïsükin Le Perl

Sainte Marie

Sainte Sutanite

ïroij Baiiln;

Petite-Ile

Saint Joteph

Sources : Les installateurs réunionnais; Ademe / Auteur : OER

À Mafate, nous comptabilisons 342 systèmes pour 3 091 m2 de capteurs et pour 311 kWc.

tableau 8 : répartition des installations photovoltaïques en site isolé, à Mafate, réalisées entre 1995 et 2006, par îlet et total pour Mafate

COMMUnES ilets nombre

d'installations

Surface de capteur en m2

Puissance des capteurs en Wc

la Possession Grand place 55 481 48 352

la Possession A Bourse 28 198 19 772

la Possession A Malheur 33 248 24 822

la Possession Aurère 40 375 38 166

la Possession Deux Bras 5 60 6 040

la Possession Les Hirondelles 1 6 600

la Possession Plaine aux Sables 1 7 686

la Possession Cernot 1 12 1 176

la Possession Les Lataniers 13 147 14 712

la Possession Des Orangers 28 290 29 016

la Possession La Nouvelle 72 669 66 906

St Paul Roche Plate 39 360 35 960

St Paul Marla 26 238 24 504

MaFatE 342 3 091 310 712

Sources : Les installateurs réunionnais, Ademe - Auteur : OER

(23)

Carte 5 : installations photovoltaïques en site isolé à Mafate de 1995 à 2006

Ilmanque les Nets suivants : - Deux bras(0-10)

- Les hirondelles (0-10) - CemoT (0-101

Sources : LesinsTaLLaTeursréunionnais, ADeme - AuTeur : OER

LEGENDE ;

• en milliers de Wt

dynamique des systèmes photovoltaïques en site isolé de 1995 à 2006

De 1995 à 1999, nous enregistrons une très forte évolution des installations en site isolé. Ceci s'explique par l'attribution d'aides nationales (défiscalisation, Fond d'Amortissement pour les Charges d'Electrification) et régionales (Conseil Régional, ADEME et EDF). La majeure partie des habitations éloignées du réseau électrique est équipée.

Suite à cette vague d'équipements, depuis 2000, nous constatons une diminution des nouvelles installations. Certaines aides sont maintenues (Conseil Régional et Fond d'Amortissement pour les Charges d'Electrification). Mais les program­

mes de défiscalisation n'existent plus, du fait de la rareté des demandes.

graphique 13 : Puissances photovoltaïques en site isolé - installations annuelles et cumul de 1995 à 2006

r \

HorsMafate Mafate Hors Mafate cumulé ---Mafate cumulé HorsMafate/Mafatecumulé

V______________________________________________ __ _________________________________________________ )

Sources : Les insTaLLaTeurs réunionnais, ADeme - AuTeur : OER

(24)

Systèmes photovoltaïques connectés réseau

C'est à partir de 2002 (arrêté du 13 mars 2002 fixant les conditions d'achat de l'électricté photovoltaïque) que s'est pro­

gressivement développé le marché des générateurs PV connectés au réseau.

Systèmes photovoltaïques connectés durant l'année 2006

En 2006, 51 systèmes photovoltaïques ont été connectés au réseau pour une puissance de 2,6 MWc soit une surface de 20 756 m2. Cette même année, une installation d'une puissance de 1 MWc pour une surface de 8 000 m2 a été installée (puissance de l'onduleur supérieur à 36 kVA) : c'était la plus grande de France.

tableau 9 : répartition des systèmes connectés réseau en 2006 selon la puissance de l'onduleur

installation Puissance Surface Location toiture Vente directe

nombre Wc m2 nombre Wc nombre Wc

< 36 kVa 46 1 060 264 8 482 44 1 033 264 2 27 000

> 36 kVa 5 1 534 200 12 274 1 1 000 000 4 534 200

total 51 2 594 464 20 756 45 2 033 264 6 561 200

Source : Les installateurs réunionnais - Auteur : OER

La répartition des systèmes en nombre est la suivante :

• Inférieure à 36 kVA : 44 en location soit 86 %

• Supérieure à 36 kVA : 1 en location soit 2 %

Ainsi, nous constatons que les systèmes PVCR sont majoritairement posés en location toiture : 45 systèmes sur 51 soit 88%.

Cumul et répartition géographique des systèmes photovoltaïques connectés au réseau de 2002 à 2006

Depuis 2002, 211 unités de production électrique ont été installées, ce qui correspond à une puissance 3,94 MWc.

tableau 10 : répartition des installations selon la puissance de l'onduleur de 2002 à 2006

installation Puissance Surface Location toiture Vente directe

nombre Wc m2 nombre Wc nombre Wc

< 36 kVa 201 2 114 734 17 874 163 1 979 944 38 134 790

> 36 kVa 10 1 829 200 14 904 2 1 080 000 8 749 200

total 211 3 943 934 32 778 165 3 059 944 46 883 990

Source : Les installateurs réunionnais - Auteur : OER

Le tableau 11 (page suivante) présente la répartition des générateurs connectés au réseau par EPCI (CINOR, CIREST, TCO, CIVIS, CCSUD), par commune et au total pour La Réunion. Les données cumulées sont en valeurs brutes et relatives.

■ ■■■■■

(25)
(26)

OO O CM

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<1)

<1) C O

'<D or CD

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ansoo SIAlJ

(27)

La commune la plus équipée de la CIREST est la ville de Saint André pour une puissance connectée de 84 kWc. Sur le territoire de la CINOR, la ville de Saint-Denis devance les communes de Sainte Marie et Sainte Suzanne avec 266 kWc connectés. La commune du Port se détache des 4 autres communes du TCO avec 1 566 kWc. Dans le Sud, la ville de l'Etang Salé est la plus équipée pour la CIVIS (soit 43% de l'intercommunalité) et de celle du Tampon pour la CCSUD soit 55% du territoire.

De manière générale, la commune du Port détient la plus forte puissance connectée au réseau. A contrario, les communes de Cilaos, Sainte Rose et La Plaine des Palmistes ne disposent pas de systèmes photovoltaïques connectés réseau.

A titre indicatif, les communes du Port, de l'Etang Salé et de Saint-Denis représentent 57% de la puissance totale ins­

tallée depuis 2002.

Globalement, les installations inférieures à 36 kVA sont principalement localisées sur les côtes Ouest et Sud de l'île.

Carte 6 : répartition des systèmes PVCr inférieurs à 36 kVa par commune (puissances - cumul de 2002 à 2006)

en Pas

60

60

160 240

120

s 00 milliers deSV,■

Saint Deris

Sainte Marie

Sainte Suzanne

Saint André

Bras Perron Le Possession

Le Port

nstaliation

I6u

240

Trois Bassins

Saint Leu

Saint Philippe

Saint Joseph Saint Pierre

Petite-lie

Source : Les insTaLLaTeurs réunionnais - AuTeur : OER

Nous retrouvons aussi une prédominance de l'ouest et du sud en terme de pénétration par habitant des installations inférieures à 36 kVA. L'Etang-Salé et le Port présentent les forts taux de pénétration.

(28)

Carte 7 : Pénétration des systèmes PVCr inférieurs à 36 kVa par commune (ratio de puissances par habitant - cumul de 2002 à 2006)

Saint Dente

Sainte Marie

LaPoswisian Xï < ' ’u/ AT / Saisie Suzanne

Le Port

André 5*itf Paul

Trote Bassin*1

Cllaœ

Sami LeuI ihnirtH

LEGENDE

Le Tampon

Saint Pierre

ElMtg Salé Saint Philippe

Peute-lîe

Saint Joseph

Source : Les installateurs réunionnais - Auteur : OER

Carte 8 : Pénétration des systèmes PVCr inférieurs à 36 kVa par EPCi (puissances cumulées et ratio de puissances par habitant - cumul de 2002 à 2006)

Source : LesinsTaLLaTeursréunionnais - AuTeur : OER

(29)

Les installations supérieures à 36 kVA sont au nombre de 10 à la fin 2006. Se localisant dans les communes de Saint- André, Saint-Denis, Le Port, La Possession, Saint-Joseph et l'Etang-Salé.

La plus forte puissance installée (1,3 MWc) est au Port et la seconde se trouve à l'Etang-Salé avec 0,3 MWc. Ceci permet de classer le TCO et la CIVIS comme les 2 EPCI disposant de plus de watt crêtes installés.

Carte 9 : répartition des systèmes PVCr supérieurs à 36 kVa par commune (puissances - cumul de 2002 à 2006)

Pas d'installation

LeTampon

en fnillïefs de Wc

LePort

SaintPaul

Trois 8assms

Saint Leu

La Possession

SaintDenis

SamieMarie

Sainte Suzanne

Sain! André

Etang Salé

Saint Pierre

Perite-He

Saint Joseph

(30)

Carte 10 Pénétration des systèmes PVCr supérieurs à 36 kVa par commune (ratio de puissances par habitant - cumul de 2002 à 2006)

Saint Denli

S»inie Suzanne

Le Pou

Sartt André Saint Paul

Tmte Bassin v

CII4CM

Sam-i Leu ilmistos

LEGENDE :

LeTjrrçpGn Wt HataLnni

Pas drui-staltsikMi EldMi-g Salé

Saint

Feute-llt

Saint Joseph

Saml Philippe-

Source : Les insTaLLaTeurs réunionnais - AuTeur : OER

Carte 11 : Pénétration des systèmes PVCr supérieurs à 36 kVa par EPCi (puissances cumulées et ratio de puissances par habitant - cumul de 2002 à 2006)

LEGENDE :

En ntffcn cftfWi

Paid'lusiallatlon

Q-

IM- ÏW JM -MÛ

>300

En W: / habitant

1 Pai d'irutaHüion

St Philippe

Source : LesinsTaLLaTeursréunionnais - AuTeur : OER

0

(31)

dynamique du solaire photovoltaïque connecté réseau de 2002 à 2006

Afin de dynamiser la filière, différentes aides ont permis l'installation des systèmes inférieurs et supérieurs à 36 kVA.

Comme présenté au graphique 15 de la page suivante, de 2002 à 2005, une grande partie des systèmes posés sont des installations inférieures à 36kVA. En 2006, l'ADEME et le Conseil Régional ont lancé conjointement un appel à projet.

L'ADEME aident les installations inférieures à 80 kWc et la Région/Feder celles de plus de 80 kWc. Ces subventions ont remplacé les précédentes aides de l'ADEME.

De plus, les producteurs d'électricité peuvent bénéficier du tarif d'achat d'EDF. En 2006, ce tarif augmente passant de 28 centimes à 40 centimes d'euros le kWh (55 centimes le kWh pour les intégrations architecturales, voir page 39).

graphique 14 : Puissance des systèmes PV connectés au réseau de 2002 à 2006 - cumul et installations annuelles pour inf 36kVa, sup36 kVa et total

total des installations photovoltaïques à La Réunion

Le tableau 13 présente la synthèse des générateurs PV selon la puissance de l'onduleur et le type de systèmes, installée de 1995 à 2006.

tableau 13 : synthèse du PV de 1995 à 2006

inférieure à 36 kVa Supérieure à 36 kVa total

surface (m2)

Puissance (Wc)

ratio (Wc/hab)

Surface (m2)

Puissance (Wc)

ratio (Wc/hab)

Surface (m2)

Puissance (Wc)

ratio (Wc/hab)

Site isolé 6 455 648 632 0,8 0 0 0,0 6 455 648 632 0,8

Connecté

réseau 17 874 2 114 734 2,7 14 904 1 829 200 2,3 32 778 3 943 934 5,0

total 24 329 2 763 366 3,5 14 904 1 829 200 2,3 39 233 4 592 566 5,9

Comparaison.des.puissances.totales.installées.à.La.Réunion.par.rapport.à.la.France.et.à.l'Europe.

(32)

graphique 15 : ratios de puissances totales installées à 2006 - la réunion, la France, l'europe

Le Luxembourg, l'Allemagne, l'Autriche et le Pays-Bas sont les premiers au classement européen en terme de puissance totale installée par habitant. La Réunion est en troisième position.

En Allemagne, la ville de Liechtenstein compte 57 Wc par habitant.

impacts énergétiques et environnementaux

Nous présentons ici les impacts énergétiques et environnementaux de la filière PVCR.

Le calcul des productions d'énergie se fait en considérant un productible moyen de 1250 kWh/kWc/an1.

Ces.productions.permettent.des.évitements.d'émission.de.GES..Pour.le.calcul.des.GES.évités,.nous.considérons.que.la production.PVCR.vient.en.remplacement.de.la.production.diesel.dont.le.coefficient.d'émission.est.650.g/kWh.

Fin.2006,.près.de.1,6.GWh.ont.été.produits,.ce.qui.a.permis.d'éviter.un.peu.plus.de.1.040.tonnes.de.CO2.

1. Ce ratio est utilisé actuellement pour les systèmes PV inférieures et supérieures à 36 kVA. Il sera amené à être modifié.

(33)

graphique 16 : Production des systèmes photovoltaïques connecté réseau - productions annuelles et cumul de 2002 à 2006

r

A

2 00^- -U 000

180^- - 3 600

II w I I

2002 2003 2004 2005 2006

Production annuelle < 36 kVA - Cumul <36kVA

| Production annuelle > 36 kVA - Cumul >36kVA

| Production annuelle (données EDF]

-Cumul production

Sources : Les installateurs réunionnais, ADEME et Conseil Régional de La Réunion - Auteur : OER

La production électrique à partir des systèmes PV représente 6 %o de la production électrique totale en 2006.

graphique 17 : emission de Co2 évitées grâce aux systèmes PVCr - émissions annuelles et cumul de 2002 à 2006

Sources : Les installateurs réunionnais, ADEME et Conseil Régional de La Réunion - Auteur : OER

Modalités de raccordement

Cette partie apporte une vision qualitative de la filière du photovoltaïque à La Réunion. Elle s'intéresse au délai de rac­

cordement des installations.

Ainsi pour les installations supérieures à 36 kVA, le délai de raccordement est aléatoire. Elles dépendent des études et des travaux spécifiques.

Pour les installations inférieures à 36 kVA, les délais de raccordement se sont améliorés depuis les premiers projets. Le délai moyen pour les installations réceptionnées en 2002 et 2003 a été de plus de 12 mois alors que le délai moyen pour les installations réceptionnées en 2004 a été d'environ 6 mois. Aujourd'hui EDF s'engage sur un délai de raccordement inférieur à 10 semaines pour les installations dont la puissance de l'onduleur est inférieure à 36 kVA.

(34)

Filière économique du photovoltaïque à La Réunion

La filière photovoltaïque, bien que récente à La Réunion, a une influence sur l'économie réunionnaise, tant en terme d'emplois que d'activité économique (importations d'onduleurs et de modules).

La filière importation des matériels :

Depuis 2002, 18 875 modules ont été acheminés sur l'île pour 825 onduleurs importés.

En 2006, le nombre de modules importés est 10 fois plus important qu'en 2002. En ce qui concerne les onduleurs, l'im­

portation est 5 fois plus élevée.

graphique 18 : Modules importés annuellement

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Source : Les installateurs réunionnais - Auteur : OER

graphique 19 : onduleurs importés annuellement

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Source : Les installateurs réunionnais - Auteur : OER

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