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Td corrigé 4e de couverture - Le dragueur pdf

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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LE GUIDE DE LE GUIDE DE

LA DRAGUE

LA DRAGUE

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Vous voilà maintenant prêt à changer de vie et à investir des territoires inconnus encore mais si prometteurs… Que ce soit à la piscine ou au Shopi de la rue d’à côté, des milliers de femmes n’attendent que vous. Allons ensemble à la conquête de ces merveilles. Et n’oubliez jamais : il n’y a pas de forteresses imprenables, il n’y a que des citadelles mal attaquées…

SweetSpicy

Une pensée émue pour les longues nuits solitaires de ceux qui n’auront pas lu ce livre.

Pourquoi ce guide

Pourquoi ce guide ? ?

Le guide que vous entamez avec avidité (et je le comprends) est le fruit d’un travail de longue haleine destinés à améliorer les interactions humaines et plus concrètement à aider les hommes à comprendre, séduire et aimer les femmes, pour une nuit ou pour une vie. Il est né de la rencontre entre le site Internet www.ledragueur.com et ses internautes, de nombreux échanges sur le Forum, témoignant de problèmes de communication et de compréhension nombreux et récurrents entre les hommes (qui parlent) et les femmes (qu’ils rencontrent). Il paraît difficile d’écrire un guide sérieux sur une pratique jugée immorale et bassement concrète : la drague. A première vue, tout semble aller

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pour le mieux dans le meilleur des mondes : les hommes draguent les femmes, les femmes acceptent de se laisser séduire, et l’espèce humaine continuera ainsi à se renouveler et à évoluer au fil des siècles. C’est bien joli… Discutez et regardez de plus près. Pourquoi tant d’ouvrages, d‘émissions et de sites sur l’amour ? S’il était si simple de l’obtenir et de le garder, ou d’en changer aussi souvent que l’on souhaite, d’où vient le fait que le célibat (réel) est passé en vingt ans d’un phénomène minoritaire et transitoire à un nouveau mode de vie pour lequel on développe des produits spécifiques ? Pourquoi vos meilleurs potes sont-ils tous célibataires ? Pourquoi l’êtes-vous, alors que vous êtes un être humain avide d’amour comme tout le monde ? Est-il si facile de ramener une nana à chaque fois que l’on sort en boîte ?

Les donnes de l’amour et de la séduction en particulier sont complexes et mouvantes selon les époques ; les filles ont changé, et vous aussi. Elles sont restées les mêmes, et vous aussi. Elles veulent l’amour, mais pas n’importe quel amour, et vous non plus. Et si vous n’êtes ni Apollon fait homme ni une star hollywoodienne richissime, n’espérez pas trop qu’elles feront le premier pas. Si vous voulez aimer, baiser et rebaiser, il va falloir passer au mode actif. Apprendre qui vous êtes, donc ce qui va vous permettre de séduire, et surtout qui elles sont et comment les aborder, les intéresser, leur parler, les séduire, les garder ou les échanger.

Le Dr Frenchlover et moi-même, SweetSpicy, avons dans notre grande magnanimité eu l’envie de vous faire profiter de notre (longue) expérience dans le domaine de l’amour, de la drague et des relations entre hommes et femmes.

Vous n’avez plus qu’à suivre le guide. Qui, on vous prévient tout de suite, n’accepte pas la langue de bois et se fait un devoir d’appeler une chatte une

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chatte. Ames sensibles s’abstenir, mais cœurs solitaires s’attarder… A vous les hommes de lire attentivement ces quelques réflexions, analyses et conseils, et de poursuivre de votre côté votre analyse de cette étrange mais fascinante peuplade afin de chasser les plus belles pièces !

Retrouvez le Forum des Internautes sur notre site :

www.ledragueur.com.

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Sommaire Sommaire

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e

de couverture...1

Pourquoi ce guide ?...2

Sommaire...5

Le nouveau désordre amoureux ?...6

QUI SONT-ELLES ?... Elles ne sont pas toutes pareilles...12

Elles sont amoureuses des hommes (dans le fond)...18

Elles adorent le sexe...19

Elles voient tout, examinent tout, analysent tout...22

Elles ont souvent besoin de réassurance : tu m’aimes ?...24

Elles sont fans des nouvelles féministes (armées de talons aiguilles)....26

Elles n’ont pas le même language que vous...28

Elles aiment l’argent...29

Elles aiment les cadeaux...30

Elle ont envie de s’en payer une tranche...31

Elles adorent rigoler...33

Elles aiment plein de choses en vous...33

Elles adorent les mecs… casés...37

COMMENT COMMUNIQUER AVEC ELLES ?... Sussurer aux fusionnelles, balancer aux ouvertes...41

Ayez confiance en vous...45

Montrez qui vous êtes (vraiment)...51

Soyez CALME...52

Confiance, audace et balches quenottes...53

Apprenez à relativiser le regard des autres...55

Parlez, écoutez, parlez, écoutez...57

Mentir est nécessaire...58

Conseils pratiques :...62

Les sujets de discussion les plus utiles pour parler aux femmes...62

BONUS :

BEST OF DE LEDRAGUEUR.COM

BEST OF DE VOS REACTIONS

LES MEILLEURES CITATIONS

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Le nouveau désordre Le nouveau désordre

amoureux

amoureux ? ?

Lorsque les historiens chercheront à dater le basculement de civilisation qui secoue actuellement l’Occident, sans doute incluront-ils dans ce dernier siècle le basculement de deux univers qui ne sont ni économiques, ni politiques, mais sociologiques : le bouleversement des relations hommes-femmes, l’adoption sociale de la liberté sexuelle et de la contraception pour tous – ainsi que l’augmentation effrayante du nombre de célibataires. Un constat incompréhensible pour la plupart des spécialistes qui commencent très sérieusement à se pencher sur la question, alors que les médias le font déjà depuis quelques décennies… L’impression de deux univers qui ont quittés des codes anciens et n’arrivent plus à se retrouver et à profiter des immenses avantages acquis : la possibilité d’aimer et de baiser qui l’on veut, quand on veut et autant que l’on veut – ou presque.

Certains hommes baisent beaucoup, comme Emmanuel, dont les amis lui envient ses quelques cent soixante conquêtes . Depuis quelques temps, il se rend même en touze pour renouveler le cheptel de ses conquêtes encore plus rapidement, plus facilement. Pourtant Emmanuel ne rêve que d’une chose : vivre un amour de plus de deux jours et jalouse secrètement la vie de couple de ses amis. A Paris, on compte 25% de célibataires âgés de 35 ans. Hélène ne rêve que du Prince Charmant et peut en parler des heures avec ses cops. Parfois, elle

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s’enflamme pour un type, a les yeux qui brillent depuis deux jours durant après avoir baisé. Une semaine, plus tard, elle espère mieux et le lourde. Aujourd’hui, une 25-35 ans sur quatre vit seule.

Pourquoi ne nous aimons-nous pas plus, pas mieux, avec tant de possibilités de se rencontrer et de se connaître sans engagement aucun ? Parce que les donnes ont changé. Les femmes ont acquis la liberté de vote, le droit au travail et donc au salaire, la contraception et la maîtrise de leur fertilité, l’indépendance et les études supérieures, l’affranchissement des tabous autour du plaisir féminin et la liberté sexuelle épanouie. Un peu comme vous, les hommes. Et ça a l’air de vous poser des problèmes. De vous déranger, au pire, de vous bloquer, au mieux, de ne plus rien y comprendre, habituellement. « Mékeskelveul ? » semble être le principal sujet des conversations auxquelles nous avons pu participer sur notre Forum. Comment séduire les femmes d’aujourd’hui ? Nous sommes devenues insaisissables, dangereuses, castratrices et ça nous plaisait bien, ça changeait et c’était drôle de découvrir qu’on peut jeter un homme comme un Kleenex. Après nous, on a quelques petites choses à vous faire payer, mais au fond, hommes des dernières générations, pourquoi est- ce à vous de subir les affres de la Loi de Talion et les injustices de la condition féminine d’antan (ou d’Afghanistan) que nous rejetons quant même en bloc aujourd’hui ? Et puis surtout, à force de jouer les grandes filles, les célibattantes qui s’assument, à force de leur trouver des défauts aux hommes, on a un peu oublié le plaisir de l’amour et on commence parfois à repenser , en seule compagnie d’un vibro en plastique vert, aux délices de la chair… avec un homme, un vrai, avec des poils et tout. Que sommes-nous devenues ? Quels sont nos rêves ? Voici quelques éléments de réponse. A vous ensuite de parfaire nos recherches par votre expérience et votre curiosité. Et rappelez-vous que 90% des

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hommes hétéros ont rencontré quelqu’un à un moment ou à un autre. Vous ne resterez pas longtemps seul si vous décidez dès maintenant de tout faire pour. Et puis tiens, pour vous rassurer, une petite blague stupide qui vous fera briller en société :

En vacances, un groupe de nanas passe devant un hôtel à cinq étages comportant l'inscription : « Réservé aux Femmes ». Comme leurs mecs ne sont pas avec elles, curieuses, elles décident d'entrer.

Le vigile, un très bel homme leur explique comment fonctionne cet hôtel particulier, très particulier… : « Il y a 5 étages, montez les un par un et une fois que vous avez trouvé ce que vous voulez, vous pourrez en profiter. Pour choisir c'est très facile, vous trouverez une inscription devant la porte de chaque étage vous en indiquant le contenu. »

Les voilà donc qui montent les marches. Au premier étage figure l'inscription : « Ici, tous les mecs sont de piètres amants, mais ils sont très gentils, sensibles et intelligents. » Elles éclatent toutes de rire et décident sans hésitation de passer à

l'étage suivant.

Au deuxième étage, figure l'inscription : « Ici, tous les mecs sont de très bons coups, mais ils ont pour habitude de maltraiter les femmes. » Loin d'être satisfaites, elles décident de se rendre au troisième étage où elle lisent le message suivant : « Ici, tous les mecs sont d'excellents amants et très à l'écoute des femmes. » Cela certes correspond à leurs aspirations, mais il y a encore deux autres étages à visiter. Ne pouvant résister à la tentation, elles montent au quatrième étage pour voir ce qu’on leur propose… « Ici, tous les hommes sont bien bâtis, ils sont sensibles, généreux et respectueux des femmes. Ils sont aussi de très bons amants, tous célibataires, riches et 100% hétéros. »

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Elles semblent avoir trouvé ce qu'elles recherchent, mais elles décident tout de suite d’aller voir au dernier étage avant de se décider.

Et une fois arrivées au cinquième étage elles lurent ceci :

« Il n'y a pas de mecs ici. Cet étage a été construit dans l'unique but de prouver que quoi que l'on fasse, il est impossible de satisfaire une femme. »

A méditer… Ce qui prouve que rencontrer une chouette nana (ou plusieurs) n’est pas si facile, que vous n’êtes pas le seul à ramer autour de ces jolies îles pourtant à première vue inabordables - riches en belles noix de coco mais cernées de hautes falaises qui interdisent l’accostage… Soyez rusé, trouvez la plage… Et surtout, et cela est valable pour chaque rencontre que vous ferez : dédramatisez.

L’amour c’est pas facile, la drague encore moins, et vous allez vous prendre des râteaux et pas que des gentils. Enregistrez une fois pour toutes que vous n’avez rien à perdre (même pas votre égo) et tout à gagner (des centaines de parties de jambes en l’air).

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Qui Sont-Elles

Qui Sont-Elles ? ?

Principes fondamentaux de compréhension de la femme

(être femelle, appartenant à l’espèce humaine).

« Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus »1, ça vous dit quelque chose ? Un best-seller de la nouvelle tendance « sociologie de grande consommation » mais qui par delà ces chiffres de vente - déjà évocateurs d’un certain intérêt d’une grande partie de la population – a été suivi de nombreux ouvrages, articles et émissions sur le sujet au point de faire les couvertures des plus grands magazines (références BIBA, Cosmo, Libé, Obs, le Monde…). Oui, aujourd’hui, les deux sexes ont abordé un changement de cap assez violent qui a déclenché depuis plus de trente ans (datons les premières interrogations des médias au touzes fashion de 68) de nouvelles interrogations sur la Carte du Tendre de ce nouveau Millénaire.

Que s’est-il passé ? Pourquoi un tel désarroi chez les hommes (que veulent-elles les Superwoman d’aujourd’hui ? A quoi on sert encore ?) et les femmes (pourquoi ne nous draguent-ils plus ? ) qui a transformé le célibat militant et hors du commun (et temporaire la plupart du temps) en un célibat forcé et douloureux pour un grand nombre de célibataires ? D’accord, il y a quand même eu de sacrés bouleversements dans l’ordre des choses qui régnait bon an

1 John GRAY, « Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus », 1992.

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mal an depuis quelques millénaires. D’ailleurs les hommes, on vous fera remarquer que les femmes menaçaient quand même depuis un petit bout de temps de changer un peu le fameux 3K* (Réf. Kirche Küche Kindern : Eglise Cuisine Enfants, les trois places de la femme pour l’Allemagne nazie…) pourtant très hype en Allemagne dans les années 40, et d’acquérir de manière officielle la responsabilité et le rôle social qu’elles ont pu endosser pendant les deux guerres du Xxe siècle en reprenant les exploitations agricoles ou les entreprises de leur mari, c’est-à-dire travailler, gagner leur propre salaire, avoir le droit de le dépenser selon leur désirs. Cela aura évolué lentement mais sûrement : tous les acquis légaux et sociaux le sont toujours, depuis le début du siècle et l’ouverture de l’enseignement supérieur aux femmes. Donc on peut facilement en conclure que vous avez été lent au démarrage, à comprendre que forcément, les rites de séduction qui ont longtemps fonctionné ne marchent plus beaucoup sur les filles d’aujourd’hui. Vous en doutez ? Ne me dites pas que vous n’avez jamais été confronté à l’épineux problème du premier resto ? Il y a trente ans, une femme qui acceptait un dîner avec un homme acceptait de facto de passer la nuit avec lui. C’était le code, lui payait pour une bonne baise, pas pour la nourrir, elle savait à quoi s’attendre. Mais aujourd’hui… Qui réserve le resto ? On lui tient la porte ? Si je l’invite, va t’elle se vexer (moi femme indépendante avec carte bleue…) ? Si je lui laisse payer sa part, va t’elle se foutre en boule (sale radasse) ? Et si je l’invite à prendre un dernier verre chez moi juste histoire de la saouler et de lui faire l’amour toute la nuit, va t’elle m’envoyer son poing dans la figure ? Et les capotes ?…

… Ben ouais, avant, c’était peut-être plus facile. Mais maintenant, ça peut être pas mal non plus. A condition que vous compreniez que nous avons changé, que nous avons gagné des libertés auxquelles nous ne voulons pas vraiment

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renoncer, mais que nous sommes toujours des femmes, qui pour la plupart aiment les hommes, et qui même si elles sont devenues beaucoup plus exigeantes ne rêvent encore et toujours, au fond, que d’une chose : L’Amour et un beau Prince Charmant. Si, si, même la pisse-vinaigre au cul pourtant superbe qui vient de vous rembarrer en vous traitant de nain alors que vous essayiez discrètement de squatter son tabouret afin de l’aborder en douceur. On n’a plus les mêmes repères, on manque tous (hommes et femmes dans le même sac) du nouveau manuel des relations humaines. Pour l’instant. Car si enfin on arrive à reconnecter nos phéromones sur de nouvelles et excitantes longueurs d’onde, avec les capotes à la banane, ça va être La Croisière S’Amuse tous les jours…

Pour commencer, ça peut paraître évident comme ça mais il faut le rappeler :

Elles ne sont pas toutes pareilles

Halte à la généralisation ! Avant que vous n’appreniez ce guide par cœur, rappelez-vous que, comme vous, nous sommes toutes différentes. On compte en France environ 28 000 000 de femmes, et autant de façons de draguer : essayez d’emballer une prostituée et une étudiante en théologie avec les mêmes arguments pour voir… Pas une n’est pareille. Il y a des nanas qui ne rêvent que d’une robe blanche et d’autres que de gagner en Bourse. Il y a des frigides et il y a des bombes sexuelles, iI y a des salopes et il y a des anges. Même si quelques grands traits de caractère sont typiquement féminins, même s’il est assez facile de reconnaître le type général de caractère d’une nana, et qu’il est déjà très utile de pouvoir ainsi éviter quelques gros râteaux ou bourde impardonnable en pleine érection, n’oubliez pas que chaque nouvelle fille que vous croisez a sa propre

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histoire et un degré de naïveté pas toujours si élevé (entendez par là que certaines techniques de drague vont vite les faire marrer). Toutes les nanas ne sont pas stupides ou accros au chocolat. Et toutes n’ont pas forcément envie de rester dormir avec vous une fois que vous avez expérimenté ensemble le brouette tonkinoise. Vous devez être souple, adaptable à la fille et à la situation.

Rajoutez une bonne couche d’expérience (en commençant avec des cibles faciles) là-dessus et ça donnera un cocktail aussi explosif que du soufre et une allumette. Vous ferez l’allumette.

L e s n a n a s n e s o n t p a s d e s h o m m e s

Le sujet est long et mérite développement et enrichissement personnel de votre part via des études de cas concrètes. Néanmoins il est nécessaire de retenir quelques grandes règles définitivement admises et qui vous permettront, même sans grand entraînement aux techniques de drague proprement dites, de ne pas vous planter dans les 15 premières secondes de votre tentative d’approche et surtout de vous permettre, au quotidien, de mieux comprendre toutes celles qui vous entourent… C’est déjà ça de pris.

Un premier point à intégrer tout de suite : hommes et femmes ne pensent pas ,ne communiquent pas, ne ressentent pas et ne raisonnent pas comme vous, les mecs. Acceptez nos différences ! Non, nous ne sommes pas devenus identiques, malgré nos invasions successives dans vos domaines réservés : travail donc carrière, salaire et donc indépendance financière, pilule et liberté sexuelle et amants à la pelle, droit de l’ouvrir et de castagner un mec qui tente de nous piquer notre dernier sac Lilipop. Nous sommes nés avec des chromosomes différents mais des organismes qui se complètent habilement à un

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endroit judicieux et qui fait du bien – ça, ça n‘a pas changé, heureusement – et ça, ça doit bien vouloir dire qu’on a encore besoin de l’autre sexe. Arrêtez de penser que nous sommes des bêtes curieuses, car on pense la même chose que vous – mais nous on essaye de comprendre, c’est d’ailleurs notre sujet de conversation préféré chez les nanas et dans les magazines féminins. Chez Men’s Health, on continue de se borner à vous forger des abdos d’acier en trois jours et de vous montrer deux-trois pin-up à poils sans même vous donner leur numéro de téléphone…

E l l e s n ’ o n t p a s l e s m ê m e s e n v i e s s e l o n l e u r â g e

J’en entends déjà qui hurlent : « Halte à la généralisation ! » Ils ont raison.

On l’a vu plus haut (ou plus bas si vous lisez ce livre à reculons), les femmes sont toutes différentes, et plus ou moins matures selon leur expérience. De plus, certaines veulent être mères dès 16 ans, alors que d’autres n’y pensent pas encore à 34… Mais il reste que certaines tranches d’âges de la population féminine ont, malgré un tronc commun, des désirs spécifiques par rapport à la vie en général, par rapport à l’amour et aux mecs en particulier.

Portrait – robot de la fille de 18 ans : encore naïve, découvre le sexe, flirte et change souvent de copain. Romantique, espère le grand amour mais après quelques dizaines d’aventures seulement.

Les très jeunes filles sont de plus en plus déculpabilisées par rapport au sexe et subissent comme les garçons une sorte de harcèlement du dépucelage à l’adolescence. Elles sont avides dès 16 ans de commencer leur vie sexuelle et trépignent à 18 en espérant enfin rencontrer le Premier amant de leur rêve : un baiseur, un gros baiseur, qui connaît parfaitement les plaisirs du sexe. Qui leur parlera gentiment et les rassurera sur la moralité de certaines positions.

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Portrait-robot de la nana trentenaire : envie d’une relation de qualité ou au contraire d’un gros délire après 5 ans de mariage dépressif. Aimerait bien un enfant si elle n’elle n’en a pas déjà et à défaut, au minimum, d’une certaine sécurité dans sa relation amoureuse.

Elles ont vécu, ont souffert, se sont éclatées et savent un peu mieux ce qui leur convient (ou déjà ceux qu’il faut éviter). Elles sont difficiles mais sympas, elles ont souvent les moyens de leurs désirs (attention au porte-monnaie, vous devrez suivre : pas question de lui offrir une babiole de bas étage. Mieux vaut une belle rose (du moment que c’est de la qualité, cela peut être petit…)

Attention danger dans cette catégorie d’âge : les nouvelles Amazones, qui ont déjà eu de nombreuses aventures et connaissant assez bien les mecs. Avec elles c’est argent, sexe et relation de pouvoir… comme les mecs.

Avec la trentenaire, si elle n’est pas immonde et donc irrémédiablement tirée vers son destin de vieille fille, vous devez être intelligent, bien éduqué (amenez des fleurs ou de l’alcool – oui, faites-la plutôt boire), tendre et suffisamment friqué (elle aime pouvoir payer mais estime quand même qu’elle vaut bien un restau, et pas une pizzeria !) pour que vous vous sentiez au même niveau « mental ». La trentenaire est une cible assez facile et un bon moyen de s’entraîner pour des dragueurs débutants. Et ce même si vous êtes un jeunot : elles seront flattées et vous pourriez bénéficier de son expérience… Les trentenaires ont en général acquis une certaine maturité et intelligence de cœur (en général on dit bien) qui vous permettront de tenter une accroche sans trop craindre de paroles acerbes : elles vous diront non merci et vous repartirez déçu mais sans la désagréable sensation de vous être fait humilier devant tous vos potes et d’être aussi intéressant pour la gente féminine qu’un eunuque puceau.

La drague dans ce cas est quand même plus agréable.

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I l y a d e s Fu s i o n n e l l e s … e t d e s O u v e r t e s

LA grande distinction entre deux genres féminins totalement opposés.

Imaginez une ligne droite avec au bout les deux extrêmes pouvant être rencontrés sur la planète Femme. A gauche, la super-intellectuelle qui parle le Mandarin, rêve de se marier dans une belle église de campagne et s’habille avec les mêmes fringues depuis 1984. De l’autre, la Marilou qui à 24 ans s’est déjà fait refaire deux fois les seins et n’a toujours pas réussi à devenir caissière au Super U de Montélimar. C’est exactement sur cette ligne que galopent les fusionnelles et les ouvertes, intellectuelles ou corporelles, introverties ou extraverties, en accord avec leur vraie personnalité ou complexées du look ou de l’intellect. En mémorisant ces quelques règles (une sorte de grille d’analyse), vous pourrez déterminer de plus en plus finement à qui vous avez affaire… et ce qu’il faut faire pour faire affaire. Méfiez-vous cependant : Il existe aussi, mais en nombre minoritaire, des fausses fusionnelles et des fausses ouvertes. Les premières sont des ouvertes qui miment les fusionnelles, souvent pour des questions d’éducation, et les secondes, plus nombreuses, sont des fusionnelles qui se la jouent ouvertes, généralement pour protéger leurs sensibilités. Donc gratter la croûte et visez au cœur.

L’affective est une tendre qui a besoin d’amour (comme nous tous, pauvres âmes esseulées que nous sommes) mais aussi de marques d’amour.

Vous la reconnaîtrez facilement : Elle sourit, est plutôt gentille, assez souvent naïve (donc bon plan pour les débutants), ne se met que rarement en valeur car elle se croit moche et pense de toute façon qu’avant tout, c’est le fond qui compte. Pour la séduire, il faut savoir que, par un étrange phénomène, les

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fusionnelles sont davantage sensibles aux compliments portant sur leur apparence que sur leur intelligence. Et allez savoir pourquoi, elles négligent souvent le domaine qu'elle veulent voir flatté et admiré. Pour séduire une affective, il suffit d’identifier les défauts qu'elle a ou qu’elle croit avoir et les transformer en qualités. Déclarez-lui avec conviction et le sourire que son appendice nasal vous fait craquer, que ses fesses sont joliment galbées, que ses petits seins sont adorables.. Si votre compliment est perçu comme à peu près authentique, elle vous trouvera irrésistible. En règle générale, retenez-le bien, les filles ne sont sensibles qu'aux éloges qui concernent leurs faiblesses : si elle a un beau petit cul, de nombreuses mains ont déjà dû lui faire comprendre qu’il était sexuellement intéressant, vous ne ferez que répéter une évidence en flattant la courbe de ses hanches…

À l’inverse de l’affective, lorsque la communicante vous fait l’honneur de répondre à votre approche (c’est rare), vous repartez souvent la queue entre les jambes avec la désagréable sensation d’être le mec le plus nul au monde. Vous vous rappelez ? Pas un mec n’a été épargnée par le « splendide mépris » de la communicante…

La communicante est assez facile à reconnaître : même si elle se fait un devoir de « castrer » le dragueur qui tente de lui parler, et de fusiller du regard celui qui ose l’admirer, elle affectionne les tenues sexy voire exhibitionnistes : ce sont elles qui osent la jupe au « raz de l’azur » combinée au top hyper moulant qui découvre son superbe ventre plat et bronzé. Bref, des fringues qui provoquent chez tout hétéro normalement constitué une hypertrophie de l’appareil génital. Ces filles mettent trois heures à se préparer avant de sortir, sont en général splendides ou au moins avec du charme, en tout cas elles

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attirent les mecs, tous les mecs. Et les repoussent avec la gentillesse d’un bazooka. Allez comprendre… On peut expliquer cela en partie par le fait que les plus jeunes nanas se construisent de plus en plus autour d’un modèle de féminisme outrancier destiné en fait, dans leurs petites têtes, à les protéger des gros dragueurs tout en séduisant les beaux garçons (c’est pas pour boire qu’elles vont en boîte, sinon ça se saurait et ça serait bien plus facile pour vous, les hommes…). Bref, elles ont envie d’amour mais pas d’un gros naze, elles veulent plaire mais ont peur de ce qu’elles prennent pour des agressions verbales, et recherchent le Grand Amour et donc un garçon qui les aimera pour autre chose que leur physique. En effet, les ouvertes affectionnent l’entretien de leur carrosserie : « French manucure », coiffeur, épilation intégrale, UV deux fois par semaine… La communicante sait qu’elle attire grâce à son physique et son charisme mais méprise les hommes qui ne s’intéressent qu’à son postérieur (charmant il est vrai). Elle est soit très extravertie (elle donne volontiers son avis, sais tout sur tout, parle vite et avec conviction, elle se met fréquemment en valeur) ou au contraire joue la « beauté glacée » (très en vogue au cinéma dans les années 40 mais franchement un désastre pour les pauvres dragueurs en manque d’amour et de mamelles que vous êtes). Ces filles sont tout aussi fragiles que les fusionnelles mais sont beaucoup plus compliquées et demandent une certaine préparation psychologique avant l’abordage – ainsi qu’un look approprié car les ouvertes jugent autant les autres sur leur physique qu’elle- même. Et comme elle a le choix elle jette ceux qui ne l’intéresse pas. On pourrait donc croire qu'il faut féliciter son apparence? Eh bien pas du tout. Les éloges qui la touchent vraiment sont ceux qui flatteront son âme, son esprit, sa vivacité intellectuelle (même si son QI est resté congelé depuis ses 8 ans). Vous verrez dans la seconde partie comment attaquer ses bestioles convoitées par les plus grands chasseurs… et vous (qui gagnerez).

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Elles sont amoureuses des hommes (dans le fond)

Voilà une bonne bouffée d’optimisme, qui devrait vous motiver à vous bouger les fesses et à abandonner des idées défaitistes telles que

« je crèverai seul comme un chien »

2

. C’est pas drôle et vous êtes encore vivant, donc profitez-en avant d’être en chaise roulante (pratique pour mâter les popotins mais moins pour danser collé serré), pensez positif et rappelez-vous que les femmes sont accro à l’amour. A part quelques psychopathes et meurtrières d’enfants, toutes les femmes rêvent d’amour.

Et de sexe. Mais ça elles le disent moins. Et les hommes rêvent de sexe. Et d’amour, aussi. Mais ça ils le disent moins. N’empêche qu’entre nos anatomies génitales parfaitement complémentaires (on ne me fera jamais croire qu’il s’agit d’un pur hasard) et nos envies hétérosexuelles quotidiennes et insolubles dans le Prozac, il y a tout pour croire qu’on peut passer (beaucoup) de bons moments ensemble. Enfin, à deux, après, si vous concrétisez avec des jumelles, c’est votre affaire…

Les femmes attendent beaucoup des hommes. Mais si vous réussissez à lui prouver que vous pouvez lui assurer le minimum nécessaire, à savoir être un compagnon attentionné, pas laid, tendre, en qui elles ont confiance et qui baise bien, vous aurez toutes les chances de lui plaire. Que ce soit pour une nuit ou pour la vie. Etre l’Amant Magnifique et Romantique dont elles rêvent contre une bonne nuit de plaisir, ça vaut

2 D’ailleurs c’est statistiquement peu probable : 90% des hommes ont au moins une relation amoureuse dans leur vie.

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la peine, et vous le savez. Et une femme amoureuse ça peut être le paradis… pour le Roi en son Royaume.

Elles adorent le sexe

Soyons claires (là c’est SweetSpicy qui parle) : la plupart des filles recherchent des hommes qui connaissent les plaisirs du lit. Comment lui faire comprendre que vous maîtrisez l'amour, avant de coucher avec elle?

Tout simplement en dévoilant votre savoir sur le sujet, à la première occasion. Comme un mec mature qui lui fera comprendre qu’il n’est pas très porté sur la censure et que vous appelez un chat un chat. Ça la décoincera. Et la plupart des nanas d’aujourd’hui aimant faire croire qu’elles sont sexuellement initiées et très bien informées sur le sujet (ce qui peut d’ailleurs être vraiment le cas), elles seront doublement intéressées par la conversation. Pour cela, pas d’autres solution : renseignez-vous, lisez, demandez à vos potes. Achetez des journaux pour mecs, des revues porno mais aussi des livres et des revues sur le sujet.

Allez sur Internet et lisez les conseils « spécial sexe » de sites spécialisés

et n’oubliez pas d’en lire un maximum sur la sexualité féminine ! Leur

anatomie, y compris sexuelle (vous allez les bluffer), leurs fantasmes,

leurs envies, leur désir, leur plaisir… Une femme ne pourra pas résister à

la tentation d’une bonne nuit de baise et d’un orgasme sous les mains

d’un amant talentueux. Montrez votre vocabulaire, vos connaissances sur

l’amour, elles seront déculpabilisées et n’hésiteront pas à adopter

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quelques positions nouvelles « pour l’intérêt de la science »… Ajoutez-y une touche de psychologie, là aussi fort bien documentée bien sûr : les filles lisent beaucoup sur le sujet, les magazines féminins en sont remplis.

Investissez dans un BIBA et un 20 Ans par mois, et vous aurez une idée de ce que les médias ont bourré dans le crâne de milliers de jeunes et belles célibataires ce mois-ci. Je suis sûre que vous saurez ensuite vous débrouiller comme un grand garçon.

… Mais rêvent du Prince Charmant

Ne vous y fiez pas : elles se vantent de vous jeter comme des Kleenex (les castratrices et autres féministes frustrées, surtout) mais ne souhaitent qu’une chose : rencontrer l’homme parfait. Beau, riche, sensuel, amant brillant, père affectueux, époux attentionné, il la protège des problèmes, couvre ses épaules de sa grande cape de velours lorsqu’il pleut et la couvre de cadeaux somptueux… Ben voyons. Rien de plus normal, il est vrai : les livres pour gamines sont farcis de ces stéréotypes masculins débiles. Néanmoins, Paul Dupont, manutentionnaire à Carvin, ne fait pas le poids par rapport à cet idéal. Et c’est là que ça coince.

LE S T E M O I G N A G E S D U DR A G U E U R

LE S Y N D R O M E D U PR I N C E CH A R M A N T

Il était une fois une jeune fille, Eve, ensorcelante et convoitée par tous.

Ses yeux étaient, dit-on, les plus profonds et les plus pénétrants qu’on ait vue de mémoire d’homme, et sa bouche était semblable à ces fruits

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gorgés de soleil que les navigateurs ramènent des contrées lointaines du

bord du monde.

Des Dieux qui semblaient l’adorer, Eve avait hérité de cette beauté fulgurante et d’un esprit vivace qui forçait même le respect des plus

grises éminences.

Mais comme s’il y avait toujours un prix à payer, elle avait aussi hérité d’un bien curieux sort, d’un maléfice pernicieux jeté par une tante malintentionnée le jour de son premier anniversaire.

C’est par le biais d’un cadeau que la jeune fille contracta ce mal. Un livre, en apparence bien anodin, et dont le titre, peu révélateur du danger qu’il recèle, ne vous ai pas étranger : Blanche Neige et les sept Nains.

A peine la jeune fille eut-elle tournée la dernière page de l’ouvrage que le syndrome était déjà tout en elle, prêt à se nourrir de ses rêves pour se développer.

L’identification, puissant outil pédagogique pour guider le développement de la personnalité de l’enfant, au personnage de Blanche Neige – et des héroïnes de contes de fée en général – laissa chez la malheureuse lectrice

une empreinte indélébile.

Eve fut désormais atteinte du syndrome du prince charmant.

Relisons de mémoire l’histoire de Blanche.

Blanche Neige est la plus belle fille du royaume – dixit le miroir magique – ce qui n’est pas sans provoquer l’énervement de la Reine dont la fortune colossale ne suffit évidemment pas à changer cet état de fait (malgré les dépenses pharaoniques qu’on devine en chirurgie plastique, crèmes de nuit

et soins de jour).

Voilà résumés en une phrase les principaux fondements de l’intrigue : l’apparence, attribut sans mérite, est la clef de voûte de l’édifice romanesque qui suscite la jalousie de la Reine – une femme – mais heureusement permet à Blanche Neige d’échapper à un sort tragique. En effet, le chasseur – un homme – touché par la beauté de Blanche, lui laisse

la vie sauve et l’abandonne dans la forêt.

Sept mineurs de petite taille – des hommes donc – l’accueillent dans leur communauté pour la préserver du danger qui la menace.

Non contente des sept hommes, certes petits, mais valeureux et travailleurs, qu’elle a à la maison, Blanche se jette dans les bras du

premier prince charmeur venu.

Beau, riche et de bonne famille, présentant bien sur lui, la mèche rebondissante et le menton lisse, ce oisif consacre tout son temps à l’équitation et au terrassage de dragon.

Bien entendu, les deux irresponsables tombent éperdument amoureux l’un de l’autre au premier regard (l’apparence reste le déterminant unique de tout événement dramatique) et se promettent un Amour éternel.

La suite n’est que démonstration des qualités athlétiques du prince, qui risquera sa vie pour sa belle (il est vrai que c’est touchant) en terrassant un ou plusieurs dragons (fonction du budget).

Cette période de trouble et de violence laisse alors la place à une nouvelle vie idéale (idéalisée), sans dragon, sans rebondissement, qui se résume à son contenu et à son but en quelques mots :

« Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ».

On comprend avec cette conclusion mythique que la rencontre avec le prince charmant est la charnière de la vie de Blanche, un renouveau, un point de départ. Son existence, jusque là incomplète et chaotique, devient lisse et inerte.

C’est le modèle d’Eve. Elle attend celui qui la délivrera du profond

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sommeil qu’est son adolescence.

Seulement voilà, comme le dragon qu’il terrasse, ce prince n’existe pas (tout du moins l’image qu’elle s’en fait). Seuls gravitent autours d’Eve des nains et des chasseurs, qui tous, aspirent secrètement à devenir son prince.

Tu es, dragueur, l’un d’entre eux.

Ton tout premier combat, l’un des plus âpres, est de convaincre Eve que, contre toute attente et bien que tu ne correspondes pas à l’image d’Epinal de celui qu’elle attend, tu as l’étoffe d’un prince. Ainsi, tu la délivrera

du syndrome.

Et comme c’est dans un monde imaginaire qu’Eve te projette, ta meilleure arme est ton imagination (et, à moindre échelle LeDragueur.com) pour donner

corps et vie au prince charmant.

Sois pugnace et combatif comme l’est Prince, regarde la comme une princesse, déjoue les maléfices de la fée Routine, terrasse le dragon de l’uniformité. Bref, à toi de lui faire vivre un véritable conte de fée.

Et Eve, face à tant de bravoure et de sincérité, sensible à tant d’efforts et de créativité, touchée par tant d’attention, transportée par l’image que tu renvois d’elle-même, verra petit à petit en toi un crapaud se métamorphoser en prince.

[ Merci à Eric : eric.rummier@caramail.com ]

Elles voient tout, examinent tout, analysent tout

En règle générale, la première impression donne immédiatement un premier grand virage à une relation3. L’humain capte sans le savoir de nombreux signes dès les premières secondes : la stature, le sexe, les couleurs dominantes – cheveux, peau - , puis le style des vêtements, mais aussi l’odeur et l’attitude corporelle et gestuelle (tourné vers l’autre, replié sur soi-même, niant l’autre…).

Mais si vous respectez quelques codes basiques, vous aurez certainement la chance de rectifier le tir si vous sentez que la première impression n’a pas été la meilleure pour l’autre. Branchez-vous alors sur tous ses canaux, concentrez-vous sur tout ce qu’elle communique et mettez-vous sur la même longueur d’onde. Et profitez-en pour vérifier qu’elle en vaut bien la peine. Votre look, votre attitude, votre regard, votre comportement avec elle et avec les autres filles… Rien

3 80 % de ce que nous sommes est exprimé par le non verbal.

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n’échappe à son super scanner haute vision à chargement de plutonium et analyseur bilatéral de comportement masculin et de potentialité reproductive : elle vous juge du début à la fin de la conversation que vous aurez eu la chance de réussir à entamer avec elle.

En clair, les nanas, mettez-vous le dans le crâne, sont beaucoup plus attentive à leur environnement que les hommes : un vieux reste reptilien de nos époques préhistoriques, où l’homme regardait au loin une cible précise qu’il allait chasser tandis que la future homo sapiens se concentrait sur tous les petits détails de leur nid d’amour et les chahuts de leur progéniture. Elles ont gardé de cette époque où on leur tirait les cheveux avant l’amour (comme quoi elles ont quand même de la chance) une aptitude naturelle à jauger de nombreux petits détails qui vous aurons vous-mêmes échappés : la tâche sur votre pull (ouh), votre attitude, vos gestes (lents ou nerveux), votre look, votre ton de voix (posé ou fébrile), vos doigts (Marié ? Ongles propres ?), votre portefeuille quand vous payez (pourri ? Bien garni ? Rempli de photos de blondes à fortes poitrines ?), combien de verres vous buvez (Alcoolique ?), la manière dont vous répondez aux insultes d’un soulard dans la rue (Brutal ?)… Bref, vous êtes passé au scanner : vous passez un véritable entretien de recrutement. Si à cette simple pensée vous n’êtes que sueurs froides et cocotte minute, bref si vous sentez que ça bout à l’intérieur, de désir ou de trac peu importe, pensez à rester zen, à respirer calmement et en profondeur, à prendre le temps de répondre à ses questions.

Vous avez tout le temps et plus elle restera tard, moins elle aura de chance d’attraper le dernier métro…

Et si vous voulez les épater, apprenez-leur un fait scientifique : les femmes possèdent deux fois plus de cônes de perception de la couleur au fond de l’œil

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que les hommes, et perçoivent donc beaucoup plus finement les nuances de la palette. Elle sera flattée (c’est une femme, donc indirectement vous la complimentez pour cette supériorité naturelle), admirative (vous en savez, des choses) et en plus vous passerez pour un féministe papa poule qui aime les femmes voire les vénèrent (en fait, surtout lorsqu’elles crient votre nom de plaisir), et là vous aurez un bon +5 sur votre total de points au compteur de la séduction. Mémorisez aussi le fait qu’elles sont naturellement centrées sur une image générale : elles captent environ sept détails en 45 secondes de rencontre alors que l’homme n’en enregistrera que deux ! Argh… C’est quand même bon à savoir !

Halte au stress cependant : la première impression est tout à fait susceptible d’évoluer. L’ensemble de ce qui constitue le non verbal (ton de la voix, regard, expression du visage, habits, attitude, mouvements…) qui amène la nana que vous essayez de brancher à vous ranger dans un tiroir avant même qu’elle ne vous ait entendu, fera, progressivement, place à votre véritable personnalité. Ce qui veut dire que vous devrez rester sur vos gardes : si vous êtes habillé comme un prince mais que vous êtes con comme un manche, votre victime potentielle risque tout de même de s’en apercevoir. Il faut d’abord accrocher avec le physique et l’attitude, puis passer au contact et à l’échange (le mental) pour commencer à faire émerger des pensées libidineuses dans le crâne de votre proie en utilisant toutes les armes dont vous disposez, et pas seulement physiques. Et certaines armes, comme l’humour, peut fort bien remplacer un faciès à la Brad Pitt.

Elles ont souvent besoin de réassurance : tu m’aimes ?

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Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les filles parlent beaucoup plus que vous, les hommes. En moyenne, une femme prononcera 800 mots quand l’homme en utilisera 300. C’est démontrer de manière mathématique que nous sommes, réellement, des piplettes de nature. Pourquoi ? Qu’est-ce qui peut bien nous pousser à une telle logorrhée verbale et à vous casser les burnes avec nos questions ? Nous aimons et avons énormément besoin de parler de ce que nous ressentons. C’est comme ça, c’est génétique, on a été fabriquées avec l’option bavardage en seize soupapes. On a très souvent besoin d’exprimer nos sentiments et surtout de connaître ceux de celui qu’on aime. Alors on n’arrête pas de vous poser des questions telles que « A quoi tu penses ? » si vous restez silencieux pendant deux minutes d’affilée, des « Tu m’aimes ? » dès que vous regardez dans une autre direction qu’elle, des « il faut qu’on parle » dès lors que vous vous êtes disputés sur le film à voir la veille. Des « T’as vu Manuella ? Elle a maigri et je suis sûre que c’est à cause de sa mère qui la méprise depuis sa petite enfance bla bla bla… » dont vous n’avez que faire. Sachez donc que pour plaire à une fille et du même coup éviter les attaques verbales à répétition, assurez-vous de fréquemment vérifier, que ce soit au bout de deux minutes de conversation avec une inconnue ou avec votre compagne de deux ans, que vous la rassurer sur l’intérêt que vous lui portez. En clair, lorsque vous parlez à une nana, souriez-lui, regardez-la dans les yeux, rassurez-la avec des compliments, dès « je t’apprécie beaucoup ». Sans toutefois gaspiller vos « je t’aime » à la volée. Sinon ils vaudront moins qu’un pet de rat sur l’échelle de l’émotion féminine. Pire, elles ne vous croiront plus.

Rappelez-vous donc toujours que les filles ont l’habitude de beaucoup parler de leurs ressenti et qu’elles attendant la même chose de vous. Et votre silence les choque souvent, surtout si vous êtes en train de mâter des jolies filles… Vous

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hommes êtes beaucoup moins compliqués que nous, c’est un fait, et on devrait en prendre de la graine. Mais si pensez que lui offrir des fleurs tous les six mois suffira à valider vos sentiments (bon voilà, on s’aime), attendez-vous à voir monter son angoisse, ses questionnements, son agressivité et donc votre agacement. Les filles ont souvent peur de la comparaison avec les autres nanas, donc draguez si vous le voulez, mater, tripotez, mais en douce… Devant elle, agissez comme si votre copine était la seule dans la salle. Une attitude à adopter dès la première rencontre : la Déesse. Peu importe si votre but est purement lubrique : rappelez-vous que les femmes viennent au sexe par l’amour et que les hommes viennent à l’amour par le sexe… Si vous vous mettez (même temporairement, le temps d’un coît) sur leur longueur d’onde et intégrez cette nouvelle donne, vous serez gagnant 100%. Parce que vous serez un homme rare.

Un homme qui écoute, flatte, valorise et intéresse une nana en montrant ses qualités physiques et morales risque fort de ramasser l’ensemble des nanas du Macumba et de ,n’avoir que l’embarras du choix.

Autre avantage de cette particularité féminine : comme elle aiment communiquer leurs émotions, partager leurs sensations, leurs réflexions, elle parlent. Et donc même si la femelle qui vous fait face est un peu lourde, écoutez- la, car c’est je vous le rappelle le meilleur moyen pour vous les hommes de mieux la connaître (les connaître en général) et donc de mieux les séduire. Et si elle est vraiment bavarde, dites-vous que 1/ cela veut dire que vous lui plaisez, 2/

elle se calmera de toute façon devant votre silence attentif mais curieusement long et 3/ Son cerveau lui envoie pendant ce temps-là des ondes de plaisir (elle adore parler) qu’elle a de fortes chances d’assimiler à du désir pour vous. Soyez inspirés et commencez à parler d’amour, de sexe (sans vulgarité aucune, disons avec finesse et humour), et elle va chauffer à blanc.

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Enfin, apprenez le dico par cœur. Les femmes ayant une connaissance plus approfondie, via l’usage, de la science du bavardage, elles sont donc généralement assez attentives aux mots que vous utilisez. N’oubliez pas qu’elle est plus tordue que vous et qu’elle cherchera toujours un peu à analyser votre langage, votre comportement… Ce qui veut dire par exemple qu’il vaut mieux ne pas sortir les menottes et l’appeler « ma belle chienne en rut » dès votre première nuit ensemble… Ne dites pas « Ce hamburger est super cool avec la sauce curry » puis dès votre sortie du fast-food, « tu sais, t’es une nana hyper cool ». Elles n’aiment pas être comparées à de la bouffe hypercalorique et dégoulinante. Une fille est belle, séduisante, magnétique, magique, très spéciale, unique, sublime, étonnante, très intelligente, avec un si beau sourire…. Allez-y, continuez la liste…

Elles sont fans des nouvelles féministes (armées de talons aiguilles)

Sachez le tout de suite, on les admire et on les adorent toutes, ces nanas qui portent les … 9 cm qui changent tout. Elles sont actuellement l’icône idéal auquel est censé aspirer toute nana moderne : une fille sexy, voire une bombe torride et qui le sait, et qui ne s’arrête pas de penser (elle est diplômée), de vouloir (elle est cadre) et de décider (elle vous invite et paye le resto). Surtout, elles baisent tout ce qui passe en choisissant et en jetant. De vraies dominatrices aux seins siliconés. Les Amazones des temps modernes. Pour 65% des Américains, une femme vraiment libérée doit également avoir la possibilité d’exprimer sa féminité en mettant en valeur son physique et sa sexualité – GEORGE Magazine.

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Pourtant elles font bien des dégâts aux mecs qui déjà n’y comprennent plus grand chose et qui croyaient, avant d’en croiser une au petit matin en robe ultra-mouillante (elles sortent beaucoup), avoir gardé une virilité et un ego à peu près en bonne santé. Ces filles sont les nouvelles « sexuellement conquérantes », qui veulent tout dominer et notamment leur fréquentations masculines. Une nouvelle sorte de féminisme qui transparaît dans des séries telles que « Sex and the City » ou « Coyote Girl » (la serveuse qui se sert de ses seins pour devenir une top barman), et auquel, messieurs, vous allez forcément vous trouver confrontés…

On les reconnaît en général au fait qu’elles se font un devoir de « castrer » le dragueur qui tente de rentrer dans sa vie ou de caresser les magnifiques courbes de ses fesses. Libre en bien des points, professionnellement épanouies, sexuellement conquérantes (et ça vous embête, ça, hein ?), aisées et très bien habillées, elles sont évidemment des femmes libérées. Elles privilégient les fringues très féminines, sexy et moulantes, qu’elles associent d’ailleurs à un corps superbe (fitness, crèmes amincissantes hyper-chères) qu’elles ne se gênent pas pour vous mettre sous le nez. Mais attention malheureux : n’essayez pas de l’accoster à la classique, elle vous démolira de deux ou trois mots humiliants et rira de vous voir repartir la queue entre les jambes. A la fois fière de leur féminité et de leur indépendance économique, elles sont devenues castratrices pour la plupart des hommes (USA Today : « Les héroïnes de « Sex and the City » sont des harpies diaboliques et castratrices »). En se donnant toutes les apparences de la femme-objet, pour mieux traiter les hommes comme des objets, ces filles ne font qu’attiser la guerre des sexes. Dédramatisez, ce n’est pas la fin du monde.

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Dites-vous d’abord que ces filles, si elles s’attendrissent un peu, peuvent devenir The Woman of your Rêves si vous y regardez à deux fois : sublime, pas stupide, capable de vous payer un bon restaurant et de changer une roue toute seule ! Sans compter que le sexe, elles aiment ça et le disent haut et fort : profitez-en pour l’attraper au vol. Mais ne la provoquez pas en parlant du même ton grinçant, sinon ce sera la guerre et non l’amour. Elles veulent vous dominer ? Laissez-vous faire. Une fois passée la porte de leur chambre, vous pourrez gentiment renverser la vapeur… Elles n’attendent que cela, d’être enfin prise en charge (un peu, pas trop).

Sachez d’abord qu’elles sont aussi fragiles et romantiques que les autres.

Naïves, non. Vierges effarouchées, non plus (elles vous apprendront sans doute à vous servir d’un godemichet). Mais elles cachent toutes en secret, sous leur lit avant-gardiste, le catalogue « Mariage » du Printemps. Elles aiment faire l’amour, tant mieux, mais en bonnes Don Juane elles placent la barre haut. Elles vous testent et vous jaugent tout le temps afin de vérifier que vous êtes à sa hauteur.

Elles n’ont pas le même langage que vous

De la capacité à lire entre les lignes qu’il y a entre les lignes…

Vaste sujet. Quel homme peut prétendre, arrivé à l’âge adulte (= ne vit plus chez ses parents, se nourrit parfois d’autre chose que des pizzas), être le champion de la communication adulte et raisonnée avec une femme ? Qu’il lève le doigt, on l’embauche de suite. Les autres n’arrivent généralement même pas à les aborder, et s’ils y arrivent, se retrouvent parfois devant des messages extra-

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terrestres qu’ils tentent plus ou moins bien de décoder… avec leur outils masculins. Oui, nous les femmes avons la fâcheuse propension à ne pas dire exactement ce que l’on pense. Le classique « Tu n’as pas froid ? » est toujours, évidemment, à comprendre en deuxième lecture : c’est elle qui se les caille, mais quelques millénaires de bonne éducation, toujours bien ancrée en nos têtes de filles à leur maman, nous empêche souvent d’exprimer haut et fort nos besoins et nos envies (c’est également vrai au lit). Si vous sortez une nana au resto, n ‘hésitez pas à lui demander à plusieurs reprise si tout va bien pour elle, ce que vous pouvez faire pour lui faire plaisir... Vous verrez vite qu’elle assimilera cela à de l’intérêt et ne tardera pas à vous dire ce qu’elle aimerait qu’on lui fasse, là, maintenant. Une équation imparable : déculpabilisation et confiance égale chaudes galipettes.

N’hésitez pas également à aller au fond du sujet et joindre l’utile (une meilleure connaissance des femmes en général et d’elle en particulier) à l’agréable (ligne droite vers sa chambre) en la branchant sur la psychologie féminine, en prenant le rôle du naïf : « explique-moi qui vous êtes, les femmes… ». Elle s’en trouvera flattée, y prendra un malin plaisir : quelle féministe – ou wanna be – n’aime pas donner de leçon aux hommes ? Elle ne pourra pas vous refuser de rester, après des heures de (son) instructif bavardage et pas ce froid, dans son appartement…

Elles aiment l’argent

Vaste sujet… Trouble notable chez les mâles de tous poils. Les femmes gagnent de l’argent. Tant mieux pour nous car on peut maintenant vous offrir une

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écharpe sans piocher sur votre compte courant. Et ça tombe bien parce que l’on vit de plus en plus souvent seule( qui est l’œuf et qui est la poule ?). Mais comme on a des pépètes, on veut encore plus des hommes qui en ont aussi. Quoi, les femmes courent-elles vraiment derrière les hommes à fric ? Il faut avouer qu’un besoin primitif de maternité nous pousse à rechercher un mec qui « assure » (qui nous assure un toit, de la nourriture, la défense de la portée que nous allons concevoir ensemble) et notamment financièrement. Mettons le hola. Non, on ne veut pas entretenir un homme, et puis quoi encore ? On a gagné le droit au travail (Statistiques : % de femmes actives aujourd’hui en France), donc on est à égalité. Et tant mieux si l’autre gagne bien sa vie. On peut se payer des trucs chouettes, on vous remercie, mais n’oubliez pas qu’on a toujours adoré et attendons encore les attentions de toutes sortes : investissez dans les cadeaux, ne soyez pas radins, on n’a pas forcément des goûts de luxe… On s’attache plus à l’attention. Mais le pouvoir de l’argent est bien réel et les femmes aiment sentir qu’elles ont de la valeur : il faut payer pour les avoir. Enfin, l’argent c’est le pouvoir, et l’homme est par essence le dominant… Un peu macho comme discours ? En réalité les statistiques le prouve, et le bon sens aussi : « Mieux vaut être riche que pauvre, beau que laid, et sain que malade » (Woody Allen). Les femmes préfèrent les beaux riches aux pauvres laids. Savoir ce qui influe le plus…

Elles aiment les cadeaux

Investissez au moins dans un portable, car vous devrez la harceler (si c’est une affective) et lui balancer une bonne vieille douche écossaise (ignorance, mots passionnés, de nouveau ignorance, froideur, tendresse…. Jusqu’à ce qu’elle

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craque, tombe à vos pieds et ouvre votre braguette) et ceci parfois pendant de longs jours – soyons honnêtes, si vous visez les plus belles, attendez-vous à ramer pendant une semaine, voire deux, si vous débutez dans la chasse à la nana. Achetez-lui une rose noire, c’est très classe, voire un peu mystérieux (fait-il partie d’une secte ?) et elles aiment ça, le beau ténébreux au regard de braise…

Prenez des pommes et des fraises sur le marché et des croissants pour le petit déj, elle vous trouvera craquant et pas dragueur pour un sou (vous êtes attentionné, c’est pas pareil, même Maman l’aimerait). Pas la peine d’investir plus, d’abord parce que vous ne savez pas encore ce qu’elle vaut vraiment au lit, et puis parce qu’elle ne demande peut-être pas plus (donc folles dépenses inutiles car fille trentenaire et donc gagnant son propre salaire ou en pleine crise zen et rejetant le matérialisme qui nous entoure. Avec un kilo de soja cru celle-là est contente et nous aussi… par contre elle baise pas, par souci de purification comme elle dit - c’eut été trop beau.

Elle ont envie de s’en payer une tranche

C’est une excellente nouvelle Messieurs Dames : je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais la société culpabilise de moins en moins les célibataires multipartenaires… voir les valorise, dans un grand élan général de «culte de la jeunesse » ambiant. Soyez libres, aimez comme vous voulez, draguez, baisez, sinon vous êtes un loser… Et le mieux, c’est que c’est valable pour les nanas aussi : regardez le nombre de publicité ou des nanas (sublimes, évidemment) se frottent contre de beaux mâles aussi libres qu’elles, et où on ne parle pas trop d’alliance ou de fidélité…

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Les filles d’aujourd’hui se reconnaissent bien dans ce modèle de féminité retrouvée et conquérante, du moins un peu plus libre qu’avant, elles ont acquis leur indépendance, et en parallèle une liberté de choix et de vie, Elles ont plus envie d’ « essayer » qu’avant : alors les mecs PROFITEZ-EN !!! A tous les niveaux : pour les approcher, si elles vous repoussent, dites-leur « Ah, tiens, je croyais que les femmes étaient plus libérées qu’avant, on a dû oublier de vous libérer de vos chaînes… ». Si cela ne l’intrigue pas, laissez tomber. Mais cela devrait normalement la faire réagir… Et même houleuse, une conversation est une conversation, non ? Les femmes ont parcouru un peu de l’immense distance qui sépare nos deux planètes, en devenant pus proches de vous en fait, en adoptant la même vie : études, travail, factures à payer… : ne voyiez-vous poindre une vague idée de complicité, de partenariat, comme sujet dans vos échanges ? Mettez-vous à la place d’une nana - ou demandez à votre cousine ou votre petite sœur de jouer ce rôle pour vous. Imaginez que le beau mec qui vous invite à ZE restaurant après vous avoir offert un ciné et un chouette concert en places VIP, qui vous écoute parler depuis une heure du bien-fondé de la lutte des Chiennes de Garde, et vous ressert du champagne dès que votre verre est vide, vous susurre d’un air coquin : « J’adore les nanas modernes... Elles sont si fortes, si brillantes, de vraies adversaires, elles me font craquer. J’aimerais bien te proposer un contrat de partenariat, en fait. Un forfait sexuel – 10 séances par mois – gratuit et sans engagement … ». Il y aura alors de fortes chances qu’elle se marre (toujours cela de pris, un pas de plus vers sa chambre), voire qu’elle accepte, ce qui est quand même votre but, non ?

Considérez alors que vous traitez d’égal à égal : elle peut très bien vous jeter comme une vieille capote à 6 heures du mat’ avant que son mec ne rentre, ou vous larguez parce que votre copain est meilleur au plumard. C’est comme ça.

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Elles n’ont plus besoin d’un mari qui les nourrissent, elles ont donc le temps, le choix, et les moyens de sélectionner le meilleur mâle de l’arène en érection qui les entoure chaque fois qu’elles se déhanchent de façon délibérément aguicheuse sur la plus haute piste de danse de votre club favori. C’est la revanche de l’acquis indéniable que constitue la pilule et la majorité sexuelle à 15 ans. Elles sont plus difficiles, à vous de vous mettre au niveau. Elles n’ont pas forcément envie d’une nouvelle relation après une longue aventure… Tant mieux, vous non plus, et les enfants vous les faites facilement sauter sur vos genoux mais faut pas vous en demander plus. Si par contre vous cherchez The Love, il vous suffira d’être patient, si vous la chouchoutez elle quittera ses arguments en faveur du célibat.

Bon, bien sûr, un petit bémol : comme pour tout, ne généralisez pas. La Parisienne émancipée et bouffeuse d’hommes ne ressemble souvent en rien à Mélanie, 22 ans, originaire de Montluçon, qui a bien vu que dans les feuilletons le sexe n’est pas seulement après le mariage et que les femmes, et c’est pas nouveau, draguent aussi, mais cherche peut-être seulement le grand amour. Un p’tit conseil en passant : à celle-là ne parlez pas de bébé à la légère, elle est capable de vous en faire un.

Elles adorent rigoler

Principal corollaire du paragraphe précédent : soyez brillant, mais faites-les marrer. Si elles veulent des informations sérieuses et barbantes, elles lisent l’Encyclopédie Universelle ou retournent à la fac ! Vous voir étaler vos connaissances avec le dynamisme d’une huître ne la convaincra pas de votre

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énergie au lit… Il faut donc alterner ou mieux, mélanger l’humour et la culture.

Pas toujours facile de les faire rire mais sachez déjà qu’avec quelques bonnes blagues apprises par cœur (très facile d’en trouver, en librairies ou sur le Net).

Commencez avec de la finesse (vous pourrez ainsi juger de son niveau d’intelligence), continuez avec quelques classiques et si l’occasion le permet, déviez vers le sexe, surtout si c’est une communicante ou encore mieux, une

« stilletto warrior » : elles adorent rire du sexe et se sentiront particulièrement à l’aise avec un homme qui aime associer le cerveau au cul : un signe de grande créativité pour elle. Même des blagues stupides passent très bien dès que l’alcool ou l’ambiance s’y prête. Des cochonnes aussi, à éviter cependant si vous sentez que l’autre vous jugera sur ces histoires…

Elles aiment plein de choses en vous

Ah, très intéressant, mettons quelques pendules à l’heure ! Vous allez ainsi savoir ce qu’il vous faut travailler ou simplement mettre en avant. En vrac, voici ce qui ressort de la lecture approfondie de nombreux magazines féminins sur l’année écoulée (2001). Un classement non exhaustif et très intuitif – néanmoins la fréquence des similitudes entre les qualités recherchées dans l’amour et chez un homme sont statistiquement éloquentes …

Voici, pour vous donner une idée, les résultats d’un sondage dont la question unique était : "En général, qu'est-ce qui vous attire le plus chez un homme?" 4. Les réponses furent éloquentes :

 Son intelligence 48 %

 Son humour 39 %

 Son regard 33 %

4 Sondage de la Sofres pour le "Figaro Madame"

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 Son allure 32 %

 Son mode de vie 16 %

 Sa solidité13 %

 Sa force physique 10 %

 Sa taille10 %

 Sa voix 8 %

 Ses mains 7 %

 Sa fragilité 4 %

 Sa fortune 3 %

 Ses organes génitaux 99%

Les femmes cherchent un homme qui les inspirent et les impressionne. Que ce soit par l’humour ou l’intelligence, l’argent ou la créativité, la tendresse ou la puissance de votre glande pinéale, il faut leur montrer que dans ce domaine, vous assurez.

L’humour étant une qualité très recherchée par les femmes (par tout le monde d’ailleurs : qui souhaite un compagnon chiant à mourir ?), il est préférable, même si le sens de la répartie n’est pas votre fort, d’apprendre à apprécier l’humour des autres et de cultiver le sien. Personne n’est dénué d’humour. Vous pouvez déjà combler quelques lacunes zygomatiques en apprenant par cœur des blagues assez fines, un peu cochonnes mais pas vulgaires, c’est ce qui les fera glousser de consternation – et de désir secret pour ce mec sympa et drôle qui en plus a l’air sympathiquement lubrique… N’oubliez jamais : imaginez-vous et comportez-vous en bête de sexe, et rajoutez de

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l’intelligence en couches épaisses, badigeonnez de grosses rigolades et elle sera à point.

La tendresse et le romantisme ont toujours la côte même à l’époque du préservatif féminin (une horreur que je vous conseille d’oublier). Offrez des fleurs, envoyez-lui des messages électroniques sur son portable : elle ne pourra pas se comporter de manière agressive avec vous, c’est déjà ça. Profitez-en pour pénétrer la brèche ouverte à coups de délicatesses5 : les filles ont besoin de réassurance (confirmations des sentiments de son compagnon) et de sentiment d’unicité, d’exclusivité de votre amour. Offrez-lui des cadeaux qu’elles portera (un collier, moins lourd de contenu qu’une bague) et qui marquera votre territoire. C’est un geste archaïque mais qui fonctionne toujours dans l’esprit féminin : la marque d’appartenance, une sorte de preuve concrète de votre attachement pour elle. Si vous séduisez pas mal de filles, n’investissez pas trop au départ, mais marquez vite votre territoire. Une plante par exemple peut être une fine idée : elle dure plus longtemps que des fleurs, et comme la fille l’aura tout le temps sous les yeux, elle pensera souvent à vous (c’est le but en période de séduction). Le soin qu’elle prendra à l’entretenir vous permettra également de jauger combien elle tient, indirectement, à vous. Mais surtout, faites original, pas de ficus ou de plantes en provenance directe de chez Mémé : offrez-lui des piments ou une plante carnivore… Vous serez adorable et original, ce qui ne mange pas de pain. Si vous êtes sans le sou, investissez dans la parole et les petites choses : une fleur ramassée sur le bord de la route, une bougie que vous poserez sur la table et allumerez si elle vous invite chez elle… Pensez romantique, vivez romantique, faites monter la pression, parlez de plus en plus

5 Magazine « Quo", juillet 1997 : « Pour séduire une femme, il faut jouer la carte du type passionnément amoureux, qui couvre son amie de fleurs et qui la harcèle au téléphone. 49 % des filles interrogées seraient sensibles à ce genre d'homme » – les affectives…

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