HAL Id: tel-00011843
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Submitted on 8 Mar 2006
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néon. Mise en évidence de l’importance des interactions
de configurations. Contribution à l’étude des
perturbations de l’état A1pi de CO
Nicolas Billy
To cite this version:
Nicolas Billy. Etude de l’effet Zeeman des configurations 2P5nd du néon. Mise en évidence de
l’importance des interactions de configurations. Contribution à l’étude des perturbations de l’état
A1pi de CO. Physique Atomique [physics.atom-ph]. Université Pierre et Marie Curie - Paris VI, 1982.
Français. �tel-00011843�
LABORATOIRE
DE
PHYSIQUE
DE
L’ÉCOLE
NORMALE
SUPÉRIEURE
THESE DE DOCTORAT
D’ETAT
ès Sciences
Physiques
présentée
à
l’Université
Pierre
etMarie
Curie
(Paris
VI)
par
Nicolas BILLY
pour obtenir
le
grade
de DOCTEUR - ES - SCIENCES
Sujet
de la thèse :
"ETUDE
DEL’EFFET ZEEMAN DES CONFIGURATIONS
2p
5
nd
DU
NEON. MISE
ENEVIDENCE DE
L’IMPORTANCE
DESINTERACTIONS
DECONFIGURATIONS.
CONTRIBUTION A
L’ETUDE
DES
PERTURBATIONS
DEL’ETAT
A
1
IIDE
CO".
Soutenue
le 16 Février 1982 devant le
Jury :
MM.
J.BROSSEL
)
Président
J.BAUCHE
J.P.
CONNERADE
J.P. FAROUX
Examinateurs
S.
FENEUILLE
J.C.
LEHMANN
MmeC.
LHUILLIER
ès Sciences
Physiques
présentée
àl’Université Pierre et Marie Curie
(Paris VI)
par
Nicolas BILLY
pour obtenir
le
grade
de DOCTEUR - ES - SCIENCESSujet
de la thèse : "ETUDE DE L’EFFET ZEEMAN DES CONFIGURATIONS2p
5
nd
DU NEON. MISE EN EVIDENCE DE L’IMPORTANCE DES
INTERACTIONS DE CONFIGURATIONS.
CONTRIBUTION A L’ETUDE DES PERTURBATIONS DE
L’ETAT
A
1
03A0 DE CO".Soutenue le 16 Février 1982 devant le
Jury :
MM. J. BROSSEL
)
Président J. BAUCHE J.P. CONNERADE J.P. FAROUX Examinateurs S. FENEUILLE J.C. LEHMANN Mme C. LHUILLIERlaboratoire,
fait bénéficié
scientifique
stimulant
etde conditions
matérielles
exceptionnelles.
Le
première partie
de
cetravail
aété
effectuée
sousla
responsa-bilité de
J.P. FAROUX. Durant
plusieurs
années,
j’ai
pu
profiter
de
sagrande
compétence,
enparticulier
dans les domaines les
plus
variés de la
physique
ex-périmentale.
Jetiens
à lui
exprimer
ici
messincères
remerciements.
Tout
aulong
de
cetravail, j’ai
eula chance
decollaborer
avecClaire
LHUILLIER. Cette
étude,
tantdans
sesaspects
expérimentaux
que
théoriques,
lui
doit
beaucoup.
Claire,
par
sacompétence
et sondynamisme,
m’a
apporté
uneaide
déterminante dont
je
lui suis reconnaissant.
Jetiens
aussià
dire
combien
j’ai apprécié
sapatience
et sonesprit critique
durant
les nombreuses
discus-sions
que
nous avons eueslors
del’élaboration des
différents
modèles
présentés
dans
cemémoire.
La
seconde
partie
de
cetravail
aété
effectuée
sousla
direction
de
J.C. LEHMANN.
Malgré
sesnombreuses
responsabilités,
il
a su trouverle
temps
de soutenir
cetravail
par
sesconseils
et sesencouragements
etje
l’en
remercie.
L’expérience d’excitation multiphotonique
deCO
aété
réalisée
encollaboration
avec J.VIGUE. Son
enthousiasme
et saprofonde
connaissance
de la
physique
m’ont
été
d’une aide
précieuse.
Qu’il
ensoit ici
vivement
remercié.
Je
tiens
à
exprimer
magratitude
à
M.S. FENEUILLE
qui
asuivi
de
près
la réalisation de
cetravail
depuis
sondébut
etm’a
fait profiter
de
ses
conseils
pertinents.
A
l’époque
où
les croisements
de
niveaux
4d
noussemblaient
uneénigme
insoluble, MM J.
BAUCHE etJ.P. CONNERADE
ontmanifesté
de l’intérêt
pour
ce
problème.
Jeles
remercie de
leurs
judicieux
conseils.
J’ai
fait appel
enplusieurs
circonstances
auxcompétences
d’E.
LUC ;
sessuggestions
et sesconseils m’ont été
très
utiles.
Jela
remercie
également
pour
m’avoir
facilité
l’accès à certains programmes
du laboratoire Aimé
Cotton.
J’ai
très
fréquemment
sollicité
le
concoursdes
techniciens
etdes
ingénieurs
du
laboratoire,
sanslesquels
les
expériences présentées
dans
cemémoire n’auraient
pu être menées à
bien. J’ai
beaucoup apprécié
l’accueil
qu’ils
m’ont réservé
etla
compétence
dont
ils
ontfait
preuve
en cesoccasions.
Enfin,
j’ai
beaucoup
appris
àleur
contact,
etde
cela, je
leur
ensuis
toutparticuliè-rement
reconnaissant.
J’adresse
enfin
messincères
remerciements
à
Mme C.EMO
qui
aassuré
avecbeaucoup
de
patience
etde
soin
la
dactylographie
de
cevolumineux
mémoire.
Jeremercie
encore MmeA. MOISSENET
qui
aréalisé
avecgoût
les
nombreux dessins
etdiagrammes
de
cettethèse,
Madame
AUDOIN
qui
en aassuré
le
tirage
avec unegrande
gentillesse
etMonsieur
R. MANCEAUqui
s’est
chargé
de la reliure.
1ère
partie :
ETUDE
DE L’EFFET ZEEMAN
DES CONFIGURATIONS
2p
5
nd
DU
NEON.
MISE EN
EVIDENCE
DE
L’IMPORTANCE
DES
INTERACTIONS DE
CONFIGURATIONS.
INTRODUCTION...
ICHAPITRE
I -
L’HAMILTONIEN
DE
L’ATOME
DE
NEON...
1I -
INTRODUCTION...
1A -
Point
de
vueadopté
pour
l’étude de
l’hamiltonien
du
néon...
1B -
Hypothèse
du
champ
central...
2C -
Propriétés
des sous-couches
presque
pleines.
Théorème
de
Racah...
4II -
METHODE D’ETUDE D’UN
HAMILTONIEN BASEE SUR LA
SECONDE
QUAN-TIFICATION...
9A -
Seconde
quantification
etdiagrammes
de
Feynman...
101°/
Le formalisme de la secondequantification...
10a -
Propriétés
desopérateurs
création et annihilation enseconde
quantification...
10b - Phase de la fonction d’onde et ordre standard des états
quantiques...
12c -
Propriétés
tensorielles desopérateurs
de création etd’annihilation...
132°/
Représentation
diagrammatique
d’unopérateur...
153°/
Calcul de lapartie angulaire
d’undiagramme
deFeynman...
20B -
Seconde
quantification
etnotion
de
trou.Formalisme de
Goldstone...
271°/
Secondequantification
dans lepoint
de vue de Goldstone... 272°/ Propriétés
tensorielles desopérateurs
b
+
et b . Momentciné-tique
etspin
d’un trou... 31a -
Propriétés
tensorielles desopérateurs
b
+
et b... 31 b -Propriétés
angulaires
d’un trou... 323°/ Décomposition
diagrammatique
d’unopérateur
dans le formalismea -
Diagrammes
deFeynman -
Goldstone...33
b - Calcul de la
partie
angulaire
d’undiagramme
deFeynman
-Goldstone... 374°/
Formalisme de Goldstone et théorème de Racah... 39a -
Opérateur
deconjugaison...
40b - Théorème de Racah... 42
III - HAMILTONIEN
DE
L’ATOME DE
NEON...
46A - Les hamiltoniens
non centraux... 471°/
Interactionélectrostatique...
472°/
Interactionspin-orbite...
573°/
Fonctions d’onde du néon.Couplage
de Racah... 604°/
Interactions relativistes... 625°/
Effets d’entraînement du noyau... 74B -
Les
interactions de
configurations...
76C -
Analyse
paramétrique
des
configurations
2p
5
nd...
86IV - HAMILTONIEN D’INTERACTION
AVEC UN
CHAMP
MAGNETIQUE
EXTERIEUR
90A -
Introduction...
90B -
Interactions
magnétiques ;
corrections
relativistes
etd’entraînement
du noyau...
911°/
Termes linéaires... 912°/
Termesquadratiques.
Hamiltoniendiamagnétique...
95C - Influence
des
interactions
de
configurations...
95D -
Analyse
paramétrique...
96CHAPITRE II -
EFFETS
ZEEMAN
DES
CONFIGURATIONS d DU NEON.
RESUL-TATS EXPERIMENTAUX...
99I -
MONTAGE EXPERIMENTAL...
101
A -
Schéma
général...
101B - Le
jet
atomique...
1031°/
La source d’ions utilisée... 1032°/
Analyse
qualitative
du fonctionnement d’une source d’ions àradiofréquence...
1053°/
Modifications de la source d’ions utilisée... 1094°/
Focalisation et accélération dujet atomique...
1145°/
Neutralisation dujet...
114C -
Le
champ
magnétique...
1151°/
Production... 115D - La
cellule de
collision...
116E -
Détection
etacquisition
de
données...
120
II -
LES
RESULTATS
EXPERIMENTAUX...
124
A -
Croisements de niveaux
étudiés...
124
1°/
Forme desrésonances
de croisement deniveaux...
128
2°/
Configuration
2p
5
3d...
130
3°/ Configuration
2p
5
4d...
1334°/
Configuration
2p
5
5d...
137
B -
Durées
de
vie...
138III -
ANALYSE
PHENOMENOLOGIQUE
DES POSITIONS
DES
CROISEMENTS
DE
NIVEAUX...
141A -
Système
à
deux
niveaux
endécouplage
ks
2
...
1411°/ Configuration
3d...
1432°/
Configuration
4d...
145
3°/
Configuration
5d...
1484°/
Conclusion... 149
B -
Effet
Stark...
1501°/
Position
duproblème...
150
2°/
Analyse
des
déplacements
Stark dans
unmodèle
à 2 niveaux encouplage
jk...
155
3°/
Discussion
de laforme des
courbes derésonapce...
1564°/
Expériences
enprésence
d’un
champ électrique
extérieur...
158
5°/
Conclusion...
162C -
Analyse
de
l’effet Zeeman
des
doublets
4d
4
d’
4
et4d’
1
d"
1
par des
modèles
à deux niveaux
moins
restrictifs...
1631°/
Introduction... 163
2°/
Système
isolé dedeux
niveaux endehors
ducouplage
de Racah.164
3°/
Prise encompte
deseffets
des niveauxextérieurs
audoublet.
Hamiltoniens
quadratiques
enchamp...
165
a -
Discussion
de laméthode
utilisée...
165
b -
Ajustement
d’un hamiltonien
quadratique...
167
c - Discussion des
niveaux
perturbateurs...
1704°/
Effetdiamagnétique...
1715°/
Conclusion... 172CHAPITRE
III - ANALYSE
PARAMETRIQUE
DE LA
CONFIGURATION
2p
5
3d...
175A -
Principe
de la
méthode
paramétrique...
177B - Nature du
couplage angulaire
dans
les
configurations
2p
5
nd
179C -
Utilisation
pratique
de
la
méthode
paramétrique...
181II -
ANALYSE
PARAMETRIQUE
DE
LA
CONFIGURATION
3d...
183A -
Prise
encompte
des
interactions
noncentrales
(ordre 1)
183
1°/
Interactionsélectrostatique
etspin-orbite...
1832°/
Correctionsrelativistes...
185B - Les
interactions de
configurations...
187
1°/
Prise encompte
explicite
descouplages
avec laconfiguration
4s... 1872°/
Autres interactions deconfigurations.
Hamiltonien effectif... 189C -
Description
numérique
de
la
configuration
3d...
193D -
Conclusion...
198CHAPITRE
IV -
ANALYSE
DE
LA
CONFIGURATION
2p
5
4d.
IMPORTANCE
DES
INTERACTIONS
DE
CONFIGURATIONS...
199I -
ANALYSE PARAMETRIQUE
DE LA CONFIGURATION 4d DANS
LE
CADRE
DE
L’HYPOTHESE
DE CHAMP CENTRAL...
200A - Les
interactions
noncentrales à
l’ordre
1 ...
200B -
Les interactions
de
configurations...
201C -
Conclusion...
205
II -
DESCRIPTION
EXPLICITE
D’UN
ECART A L’HYPOTHESE
DE
CHAMP
CENTRAL : UNE AUTRE APPROCHE AU
PROBLEME DES CORRELATIONS
ELECTRONIQUES...
206A -
Analyse
des
aspects
radiaux dans
les
configurations
simplement
excitées des gaz
rareset
des ions
isoélec-troniques...
2071°/
La fonction d’onde d dansles
configurations
p
5
d...
2072°/
Influence
des interactions nonscalaires
surla
fonction d’on-de radiale... 211B -
Etude
du
potentiel
effectif
de
l’électron
externe
dans
uneconfiguration
2p
5
nd...
2161°/
Introduction. Nature de ladescription
des étatsatomiques....
2172°/ Expressions
despotentiels
effectifs en fonction des fonctions d’onde radiales pour uneconfiguration
p
5
d...
221a - Le terme scalaire du
potentiel
effectif... 2213°/
Choix de fonctionsd’onde approchées pour,l’électron
externeet les électrons
dû
coeur... 2244°/
Lepotentiel
effectif de l’électron d dans lesconfigurations
p
5
d
du néon et del’argon...
227a - Néon... 227
b -
Argon...
234C -
Modèle
paramétrique
décrivant
l’écart
auchamp
central
dans
les
configurations
nd...
236III - ANALYSE
PARAMETRIQUE
DES
CONFIGURATIONS d
TRADUISANT UN
ECART A
L’HYPOTHESE
DE CHAMP
CENTRAL...
243A -
Analyse
paramétrique
de
la
configuration
4d...
243B -
Importance
comparée
de
l’écart
à
l’hypothèse
de
champ
central
dans les
configurations
nd
(n
=3,
4, 5)...
246IV -
LES CONFIGURATIONS
d DU
NEON.
RESUME ET COMMENTAIRES DES
RESULTATS DES CHAPITRES III
ET IV...
249CONCLUSION
ET PERSPECTIVES...
2532ème
partie :
ETUDE PAR POMPAGE
OPTIQUE
DES
PERTURBATIONS
DE
L’ETAT A
1
03A0
DE
CO.
I -
INTRODUCTION...
257II -
LES
PREMIERS
ETATS
ELECTRONIQUES
DU MONOXYDE
DE
CARBONE....
259A -
Quelques rappels
surla
notion de
termemoléculaire...
259B -
Description
sommaire des
premiers
états
moléculaires
de
CO...
261C -
Perturbations...
267III -
CHOIX
DE
L’EXCITATION
OPTIQUE
DE
L’ETAT
A
1
03A0...
269IV -
POSSIBILITES
EXPERIMENTALES OFFERTES
PAR
L’EXCITATION
SE-LECTIVE
DES NIVEAUX
ROVIBRATIONNELS
DE
L’ETAT
A
1
03A0...
278A -
Analyse
des
perturbations
locales
de
l’état
A
1
03A0...
278B -
Etude
des transferts
singulet-triplet
induits par
col-lision...
279C -
Etude’s
de
naturespectroscopique...
279V -
MONTAGE ET RESULTATS EXPERIMENTAUX...
280A - La
sourceultraviolette...
2811°/
Pompage
d’un laser à colorant par un laser à excimère... 2822°/
Le laser à colorantpompé
par laser à YAG... 283B - Le
montage
expérimental...
290C -
Les
premiers
résultats
expérimentaux...
293
VI -
ANALYSE
DES
PERTURBATIONS
LOCALES DE L’ETAT
A
1
03A0
(v =
0)...
295
VII -
CONCLUSION... 304
APPENDICE
1
: Démonstration duthéorème
de
Wick.
305APPENDICE 2 :
Formulaire
graphique d’algèbre
angulaire.
309
A -
Formulaire
graphique.
309B -
Opérateurs
tensoriels normés
v
(K)
et03C9
(Kk)~
3151°/
Définitions.
3152°/
Expressions graphiques
des
opérateurs
v
(K)
et
03C9
(Kk)~
316APPENDICE
3 :
intégrales
radiales
introduites
parles
interactions magné-
319
tiques.
APPENDICE
4 : Définitions
etpropriétés
des
formes tensorielles
323
D[(K
1
k
1
)(K
2
k
2
)~]
et E[(K
1
k
1
)(K
2
k
2
)~].
APPENDICE
5 :
Décomposition tensorielle
de
l’opérateur effectif
décrivant
327
les
interactions de
configurations.
327A -
Diagrammes
croisésélectrostatique
spin-orbite.
332
B -
Diagrammes
biélectroniques
àdeux
"ponts".
APPENDICE
6 :
Interactions
électrostatique
etspin-orbite
eteffet
Zeeman 335dans
uneconfiguration
(2p
5
nd +
2p
5
(n+1)s).
A -
Interactionélectrostatique
335B -
Interaction
spin-orbite
338
C - Hamiltonien
Zeeman
340APPENDICE
7 :
Méthodes
numériques
del’analyse
paramétrique
345
A -
Méthode
de
moindres carrés
345B - Minimisation
de
lafonction d’erreur
349
APPENDICE 8 :
Fonctions d’onde des
niveaux 3d et 4s351
APPENDICE
9 :
Description
phénoménologique
de lasous-configuration 4d,
j
1
=3/2.
3532022
L’étude
expérimentale
de l’effet
Zeeman
des
configurations
2p
5
nd
du
néon
etla
mise
enévidence
de
l’importance
des
interactions de
configurations qui
af-fectent
cesniveaux.
2022et
l’étude
des
perturbations
de l’état
A
1
03A0
du
monoxyde
de carbone.
Bien que
cesdeux
sujets
relèvent
l’un
etl’autre
d’études
de
structureatomique
oumoléculaire,
ils
sedifférentient
tantpar la nature
de
l’espèce
étudiée
que
par
les
méthodes
expérimentales
mises
en oeuvre.C’est
pourquoi
nous avonspréféré
les
présenter
ici
de
façon
en-tièrement distincte ;
cemémoire
est
donc
composé
de
deux
parties
indépendantes ,
traitant successivement de
l’un
etETUDE
DE
L’EFFET ZEEMAN
DES
CONFIGURATIONS
2p
5
nd
DU
NEON
MISE EN
EVIDENCE
DE
L’IMPORTANCE
DES
INTERACTIONS
DE
Pour déterminer la nature des fonctions d’onde
atomiques,
l’étudedes
spectres
atomiques,
c’est-à-dire la détermination despositions
desniveaux discrets de l’atome isolé reste une source d’informations
privilé-giée.
Toutefois diverstypes
d’étudespermettent
decompléter
cesinformations ;
c’est le cas des études d’effetsisotopiques,
de structureshyperfines,
d’effet Zeeman, d’effetStark,
de forcesd’oscillateur,
etc....Parmi ces diverses
approches,
les études d’effet Zeeman enchamp
intermé-diaire
présentent
ungrand
intérêt dans la mesure où elles sontsuscepti-bles
d’apporter
simultanément des informations sur les structures finesdes niveaux
étudiés,
sur leurs facteurs de Landé et sur lescouplages
entreles sous-niveaux Zeeman. On
conçoit
donc que ces étudespermettent
d’obtenirdes résultats d’une
grande
richesse pour la détermination des fonctionsd’onde
atomiques,
surtoutlorsqu’elles
sont abordées avec des méthodes despectroscopie
sans effetDoppler,
telles les méthodes de doublerésonance,
de croisements de niveaux ou d’anticroisements de niveaux.
Jusqu’à
maintenant ,
les étudessub-Doppler
d’effet Zeeman enchamp
intermédiaire ont presquetoujours
été effectuées sur desespèces
atomiques
simples ,
à un ou deux électrons(1-6)
;
cestravaux,
enparticulier
(1)
W.E. LambJr., R.C.
Retherford,
Phys.
Rev.72,
241(1947)
On trouvera aussi une
bibliographie
desétudes
de l’effet Zeeman deshydrogénoïdes
dans :M.
Glass , Thèse , Paris,
1974N.
Billy,
Thèse de 3èmeCycle, Paris,1977
H.J.
Beyer,
p. A529 ,
dans"Progress
in AtomicSpectroscopy"
Plenum Press, New York(1978)
(2)
F.D.Colegrove,
P.A.Franken,
R.R.Lewis,
R.H.Sands,
Phys.
Rev. Lett.3,
420
(1959)
(3)
J.P.Descoubes,
thèse ,
Paris,
1967ceux
portant
sur l’atome d’hélium(2-6)
,
montrent
d’ailleurs
laqualité
des
informationsqu’on
peut
extraire de telles études. Mais très peude
travauxanalogues
ont été réalisés sur les atomesplus
complexes
(7)
et les seules études en
champ
magnétique
de ces atomes sont engénéral
des
mesures de facteurs deLandé,
caractérisant
l’effet Zeeman enchamp
faible (effet
Zeemanlinéaire).
Biensûr
on nepeut
tirer réellementparti
desinformations, nécessairement
complexes,
apportées
par l’étude del’effet
Zeeman en
champ
intermédiaire,
que si l’ondispose
parailleurs
decon-naissances
approfondies
sur les niveaux étudiés. Mais ilapparaît
cependant
possible
de ne pas limiter de telles études aux atomes lesplus
légers,
hydrogène
ouhélium,
dont lacompréhension théorique
est très avancée. Letravail
présenté
dans lapremière partie
de cemémoire,
concernant l’étudede l’effet
Zeeman desconfigurations
2p
5
nd
(n=3,4,5)
du néon par la méthodedes
croisements deniveaux ,
en est uneillustration.
Les informations
apportées
par letype
d’étude
expérimentale
effectuée ici,
c’est-à-direl’analyse
détaillée de l’effet Zeeman enchamp
intermédiaire
d’un atome àplusieurs
électrons,
nepeuvent
êtreutilisées
au mieux que si on étudie un
système
simple,
surlequel
ondispose
de donnéesexpérimentales
antérieuresprécises.
A cetégard,
le néon semble unsystème
intéressant :
eneffet,
l’atome de néon est encore un atomesimple,
donton
peut
montrer que l’étude se ramène à celle d’un atome à deuxélectrons.
Sur
leplan
expérimental,
lespectre
du néon est bien connu : lapremière
étude de
cespectre
a étéréalisée
par Paschen(8)
,
elle
a étécomplétée
par
de nombreuxauteurs
(9)
.
Plus
récemment
encore, lespectre
de laconfiguration
4d a été étudiée enspectroscopie
d’absorption
à deuxphotons
(5)
C.Lhuillier, Thèse, Paris,
1976(6)
J.Derouard,
M.Lombardi,
R.Jost,
J.Physique
41 ,
819(1980)
(7)
K.C.Brog,
T.G.Eck,
H.Wieder,
Phys.
Rev.153,
91 (1967)
(8)
F.Paschen,
Ann. derPhys.
60,
405(1919)
Ann. derPhys.
63,
201(1920)
(9)
Voir enparticulier
C.E.
Moore, "AtomicEnergy
Levels",
N.B.S. (1971)
V.
Kaufman,
L.Minnhagen,
J.Opt.
Soc. Am.62 ,
92(1972)
S.
Bashkin ,
J.O. StonerJr.,"Atomic
Energy Levels
and Grotiansans effet
Doppler
(10)
.
D’autrepart,on
connait des déterminationsexpérimentales
des facteurs de Landé desniveaux
2p
5
nd
(11)
.
Enfin lecouplage
angulaire
dans lesconfigurations
3d et 4d semble biencompris,
puisqu’une analyse
paramétrique
standardpermet
de rendrecompte
duspectre
enchamp magnétique
nul de cesconfigurations
avec une bonneprécision
(12)
.
Ainsi il
apparaît
possible
d’envisager
une étude de l’effet Zeeman enchamp
intermédiaire despremières configurations
d du néon. Cetteétude
présente
un intérêt incontestable dans la mesure où elle constitueun test
très
sévère tant de laqualité
des déterminations des structuresfines que de celle des fonctions d’onde. De
plus,
ellepermet
d’obtenirdes informations sur les termes de
couplages
entre sous-niveaux Zeeman.Pour
illustrer
l’intérêt d’une telleétude,
il
suffit de remarquer que,compte
tenu de l’ordre degrandeur
dela
durée de vie des niveauxétudiés,
on
peut
s’attendre à uneprécision
de l’ordre du Gauss sur les déterminationsdes
positions
des croisements deniveaux,
soit à uneprécision
inférieure
à
10
-3
cm
-1
sur lesénergies
et à10
-3
sur
lescouplages.
Cesquelques
ordres de
grandeur
montrent d’ailleurs la difficulté de rendrecompte
dela totalité de l’information contenue dans les mesures de croisements
de
niveaux(et
plus généralement
dans les résultats de toute étudesub-Doppler
de l’effet Zeeman en
champ
intermédiaire).
En effet ladescription
despositions
des niveauxd’énergie
et des fonctions d’onde fournie parl’analyse
standard duspectre
enchamp
nul d’un atome àplusieurs
électrons est très nettementplus
imprécise
(de
deux ordres degrandeur
ouplus).
Comme il était
prévisible,la
grande
sensibilité et la très bonneprécision
des mesures de croisements de niveaux nous ont conduit à améliorerl’analyse
standard desconfigurations
2p
5
nd ;
au niveau deprécision
atteintpar
cetteanalyse,
deuxtypes
d’effets peuvent
jouer
un rôleimportant
dans
ladescription
tant duspectre
enchamp magnétique
nuld’une
configuration
que de l’hamiltonien Zeeman de ces niveaux : ce sont d’une
part
les interactionsmagnétiques d’origine
relativiste(interactions
spin-spin,
spin-autre
orbite,
etc)
et d’autrepart
l’effet des interactions deconfigurations.
(10)
E.Giacobino,
F.Biraben,
G.Grynberg,
B.Cagnac,
J.Physique
38 ,
623(1977)
E.Giacobino,
F.Biraben,E.De
Clercq,
K.Wohrer-Beroff,
G.Grynberg
J.
Physique
40,
1139(1979)
(11)
J.B.Green,
J.A.Peoples Jr.,Phys.
Rev.54 ,
602(1938)
(12)
S.Liberman,
Physica
69 ,
598(1973)
Les différentes
interactions
d’origine
relativiste ont étéétudiées sur
la
based’une description des
fonctions
d’onde dansl’hypothèse
de
champ
central.
Uneanalyse
détaillée des
couplages
dont elles sontresponsables
n’a étépossible qu’en
introduisant
un formalismespécifi-quement
adapté
à l’étude de l’hamiltonien d’un atome àplusieurs
électrons(cf
chapitre
I).
La
prise
encompte
des interactions deconfigurations
s’est avérée de loin laplus
délicate.Pour pouvoir
rendrecompte
defaçon précise
deleur
influence
tant surle
spectre
d’uneconfiguration
que sur son effetZeeman,
nous en avons successivement utilisédeux
descriptions
différentes:
2022 Nous avons
d’abord
adopté
laprésentation
traditionnelle,
baséesur
l’hypothèse
dechamp
central;
les interactions deconfigurations
sontalors
décrites
sous la forme d’undéveloppement perturbatif,
qui
engénéral
estlimité
à l’ordre 2. Cetteméthode
convient
bien àl’analyse
des interactions de
configurations
faibles,
mais elle nepermet
pas de décriresimplement
les
principales
corrections
apportées
à l’hamiltonien Zeeman.2022 C’est
pourquoi
nous l’avonsremplacée
par unenouvelle
présen-tation
des
interactions deconfigurations,
basée sur uneanalyse détaillée
des différences
entre fonctionsd’onde
radialesdes
niveaux d’une mêmeconfiguration.
Cetteprésentation
se situe donc en dehors del’approximation
de
champ
central
; sonpoint
de vue serapproche
de celui des méthodesHartree-Fock.
L’avantage
de cette nouvelleprésentation
estqu’elle
permet
de
prendre
encompte
les
effets
de certainesinteractions
deconfigurations
à
tous
lesordres
enperturbation.
Il estpossible
d’en déduire unemeilleure
compréhension
descouplages
entreconfigurations
et deleurs effets,
en
particulier
des correctionsqu’ils
apportent
à l’hamiltonien Zeeman.Cette
analyse
très détaillée des interactions deconfigurations
s’est avérée
nécessaire
pourcomprendre
la nature d’un certain nombre denos
résultats
expérimentaux
dontl’interprétation
futlongtemps
problématique.
Quatre chapitres
sont consacrésà
l’exposé
de ce travail :Le
but du
premier chapitre
est d’étudier l’ensemble des termescentral. Pour ce
faire,
nous avonsexposé
une méthodeadaptée
à l’étude de l’hamiltonien d’un atome àplusieurs
électrons. Les différents outilsutiles à une étude de ce
type,
formalisme de la secondequantification,
décomposition
desopérateurs
endiagrammes
deFeynman
et méthodesgraphiques
d’algèbre
angulaire,y
sont introduits de manière cohérente. On a insistéplus particulièrement
sur deuxaspects
importants
pour cette étudequi
sont d’une
part,
l’étude des couchescomplètes
et le rôlesymétrique
joué
par une lacune dans une sous-couche presque
complète
et un électron dansune sous-couche externe et d’autre
part, l’analyse angulaire
desdécompositions
diagrammatiques,
c’est-à-dire le lien entrediagrammes
deFeynman
etgraphes
de Yutsis. Cette méthode est ensuite utilisée pour faire
l’analyse
angulaire
des différents termes non centraux de l’hamiltonien de l’atome de néon dans
une
configuration
simplement
excitée(interactions
électrostatiques ,
interactions
spin-orbite
et autres interactionsrelativistes,
effetd’en-traînement du
noyau),
ainsi que de l’hamiltonien effectif caractérisantles effets des interactions de
configurations
(à
l’ordre2). Enfin,
on aétudié de la même
façon
l’hamiltonien Zeeman. L’intérêt de l’étudeprésentée
dans ce
chapitre
est depréciser
lasignification
exacte des différentsparamètres
intervenant dansl’analyse
paramétrique
desconfigurations
2p
5
nd.
Bien que les résultatsqui
y sont établis sont souvent utilisés dans la suite de cemémoire,
la lecture de cechapitre
n’est pasindispensable
à lacompréhension
deschapitres
ultérieurs.Le deuxième
chapitre
est consacré à laprésentation
dudispositif
expérimental
utilisé et des résultatsqu’il
apermis
d’obtenir : nousavons étudié les croisements de niveaux 0394M = 2 dans les doublets
d
4
d’
4
etd’
1
d"
1
desconfigurations
2p
5
nd
(n=3,4,5).
Unepremière analyse
de ces résul-tats sur la base de modèles à deux niveaux est ensuiteprésentée :
ellepermet
de mettre en évidence une très nette différence decomportement
entre les
configurations
étudiées etpermet
unepremière
discussion de nosrésultats.
Lapossibilité
dedéplacements systématiques
dessignaux
observésAu
chapitre
III,
l’ensemble des donnéesexpérimentales disponibles
sur la
configuration
3d(croisements
de niveaux etspectre
enchamp
nul de la
configuration)
est étudié par un modèleparamétrique
déduit del’analyse
de l’hamiltonienatomique
dansl’hypothèse
dechamp
central.L’im-portance
des correctionsmagnétiques
et des interactions deconfigurations
y est successivementenvisagée.
On montrequ’une
prise
encompte
détaillée
des interactions deconfigurations
permet
de rendrecompte
simultanément de l’ensemble des données
expérimentales
et on obtient ainsi unedescription
trèsprécise
descouplages angulaires
à l’intérieur dela
configuration
3d.Le
chapitre
IV est consacré à l’étude des interactions deconfigurations
dans laconfiguration
4d.Après
avoir montréqu’on
nepeut
interpréter
les résultats concernant l’effet Zeeman dessignaux
4d dansle cadre d’un modèle
paramétrique
basé surl’hypothèse
dechamp
central,
nous introduisons une nouvelle
description
des interactions deconfigurations,
traduisant
l’existence de différences entre les fonctions d’onde radialesdes
différents états de laconfiguration
4d.L’origine physique
de cesdifférentes
est d’abordanalysée,
puis
une étudequalitative
des fonctionsd’onde
4d est obtenue àpartir
du calcul dupotentiel
effectif de l’élec-tron externe dans ces différentsétats,
enfin un modèleparamétrique
tra-duisant
ces effets en est déduit et est utilisé pour rendrecompte
desdéterminations
expérimentales
duspectre
enchamp
nul et des croisementsde niveaux de la
configuration
4d. Les résultats obtenus traduisent bienles limitations
de laprise
encompte
perturbative
des interactions deconfigurations
et montrent l’intérêt d’unedescription plus proche
desméthodes
detype
Hartree-Fock.I -
INTRODUCTION
A)
Point de vue adopté
pour l’étude de
l’hamiltonien
du
néon
Le but de ce
chapitre
est d’étudier l’hamiltonien del’atome de
néon,
pourpermettre
l’analyse
des fonctions d’onde desconfigura-tions
simplement
excitées,
etplus particulièrement
desconfigurations
2p
5
nd,
de cet atome. Cette étude est basée sur
l’hypothèse
classique
duchamp
centralet la
prise
encompte perturbative
des termes non centraux de l’hamiltonien.Une
partie importante
de cechapitre
est donc consacréeau calcul d’éléments de matrice de ces
opérateurs
entre niveaux d’une configura-tion2p
5
n~,ainsi
que de
ceux d’hamiltoniens effectifscaractérisant
les ordresplus
élevés
enperturbation.
Ces calculspeuvent
être menés à bien par desméthodes
conventionnelles
(1)(2)
,
en utilisant les similitudes depropriétés
entre les états d’une
configuration
2p
5
n~
et ceux d’uneconfiguration
àdeux électrons
2pn~
(3)
.
Cependant ,
même dans les cas lesplus simples,
parexemple
pour,les
interactionsélectrostatiques
directes etd’échange
(4)
,
cette méthoded’approche
conduit à des calculslongs
etdélicats ;
deplus,
elle élude certaines difficultés(dont ,
enparticulier,
lesinteractions
des électrons du coeur2p
5
entre eux). Nous lui avonspréféré
uneapproche
plus
puissante,
basée sur un formalisme detype
secondequantification,
où le troudans la sous-couche
2p
5
est considéré comme uneparticule
au même titre quel’électron n~ .
Complété
parl’emploi
des méthodes dediagrammes
deFeynman
et des
techniques
graphiques d’algèbre angulaire,
ce formalisme est très efficace etsimple
d’emploi ;
il nous apermis
de calculer les éléments dematrice des différents hamiltoniens intervenant dans l’étude d’une
configu-ration
2p
5
nd,
tant à l’ordre 1 enperturbation qu’aux
ordressupérieurs.
Dansla mesure où nous envisageons d’effectuer ensuite une
analyse paramétrique
des données
expérimentales, qui n’implique
une connaissanceprécise
que dela nature
angulaire
des fonctionsd’onde,
nous nous sommesplus spécialement
Le
plan
adopté
pour cechapitre
est le suivant :après quelques
brefsrappels
surl’hypothèse
dechamp
central(paragraphe
I.B),
et les
propriétés
des sous-couches presquepleines
(paragraphe
I.C ) ,
nousprésentons
d’abord le formalisme que nous avons utilisé(Partie
II).L’étude des divers hamiltoniens
(interactions
électrostatiques
etspin-orbite,
autres interactionsrelativistes,
effet d’entrainement dunoyau)
est abordée au
paragraphe
III, ainsi que celle des interactions deconfiqu-rations
(correspondant
aux ordressupérieurs
enperturbation).
Enfin,
auparagraphe
IV, on étudiera l’hamiltonien Zeeman.B) Hypothèse
du
champ
central
Les notions abordées dans ce
paragraphe
sontexposées
dans
de nombreux ouvrages despectroscopie
atomique
(1)(2)
.
Nousn’en
présen-terons iciqu’un
résumé.Dans le
repère
du centre de masse, l’hamiltonien d’unatome à Z électrons s’écrit :
où
r
i
et p
1
désignent
la position etl’impulsion
dui
ème
électron (de charge-e, de masse m)
et où
r
ij
= r
i
-
r
Cet hamiltonien a été écrit :
2022 à la limite
classique,
c’est-à-dire ennégligeant
tous les termes relativistesNous reviendrons au
paragraphes
II1A-2°)
et IIIA-4°)
sur cetteapproximation.
2022 en considérant le noyau comme infiniment lourd. Nous aborderons au
paragraphe
III-A.5°) les effets
d’entraînement
du noyau.Dans cet
hamiltonien,
laséparation
des variablescaracté-risant
chacune desparticules
estimpossible,
du fait de l’existence duterme de
répulsion
entreélectrons, qui
introduit unopérateur
à deuxparticu-les. La méthode du
champ
central,
introduite parSlater
(5)
en1929,
consiste àreprésenter
la majeurepartie
de cette interaction par unpotentiel
centralU(r).
L’hamiltonien H s’écrit alors :est traité en
perturbation
parrapport
à :Ainsi l’hamiltonien non
perturbé
H
0
est la sommed’hamilto-niens
monoélectroniques
hiqui
ne font intervenirqu’un potentiel
central,
ce
qui
rendpossible
laséparation
des variablesangulaires
et radiales dechaque
particule.
Les fonctions d’onde|~
n~m
> de l’hamiltonienh,
associéesà
l’énergie
propre en~ , sedécomposent
en unproduit
d’uneharmonique
sphérique
Ym~(03B8,~)
et d’une fonction d’onde radiale Rn~(r) r vérifiant :Les fonctions propres de
H
0physiquement acceptables
doivent être
antisymétriques,
on les cherchera donc sous la forme|03C8 >=
A [
i=1
Z03C0
| ~
ni~i m~i simsi
>] où A
estl’antisymétriseur
à Zparticules.
Ainsi une fonction propre
|03C8>
deH
0
n’est caractérisée que par l’ensembledes états
quantiques
03B1(n
03B1
, ~
03B1
,
m
~03B1
;
m
s03B1
)
occupés
par un électron.L’énergie
propre associée à
cette
fonction est alors03A3
e
n03B1~03B1
.
Enfin il existeplusieurs
états
|03C8
> différentsayant
la mêmeénergie propre : ce
sont engénéral
tousles états définis à
partir
des mêmesn
03B1
et~
03B1
,
mais différant par lesm
~
03B1 et
m
. L’ensemble de ces états forme uneconfiguration.
Tous ces étatssont
dégénérés
si l’on se limite à l’ordre 0 enperturbation.
La
perturbation
H
1
prend
encompte
l’aspect angulaire
de l’interaction
électrostatique
entre électrons. Les effets de cettepertur-bation sont doubles :
2022elle lève la
dégénérescence
entre termes de la mêmeconfiguration.
2022elle
mélange
les fonctions d’onde de deuxconfigurations
différentes,
donnani lieu à des interactions deconfigurations.
C) Propriétés
des sous-couches presque pleines. Théorème de
Racah.
L’état fondamental du néon est le niveau de la
configuration
1s
2
2s
2
2p
6
.
Compte
tenu de la forteénergie
nécessaire pour exciter unélec-tron
2p,
les seulesconfigurations
du néond’énergie
inférieure à la limite d’ionisation sont dutype
1s
2
2s
2
2p
5
n~ .
Hormis deux sous-couchespleines,
ces
configurations
possèdent
une sous-coucheincomplète
àlaquelle
il manqueun
électron,
et un électronsupplémentaire
dans un étatplus
excité. Lepro-blème
qui
se pose est celui despropriétés angulaires
de cesconfigurations.
A cetégard,
onpeut
considérer que les sous-couchespleines,
desymétrie
sphérique,
nejouent
aucun rôleangulaire
(la
prise
encompte
des interactionauxquelles
ellesparticipent
n’induit que des translations d’ensemble dechaque
configuration).
On est ainsi ramené à unproblème
à sixparticules.
Ce
problème
serait encorepassablement
compliqué
si lespropriétés angulaires
de la sous-couche presquepleine
2p
5
n’étaient trèsproches
de celles d’unesous-couche
2p.
Cetype
de résultat a été mis en forme pour lapremière
fois par Racah
(3)
.
Nous allons voir maintenant comment, en utilisant cespropriétés,
onpeut
réduire l’étude d’uneconfiguration simplement
excitée à celle d’uneconfiguration 2p
n~ à deuxparticules.
Les similitudes de
propriétés
entre une sous-couchepreque
pleine
et la sous-couche"complémentaire"
sont basées sur le théorèmede Racah. Ce
théorème,
telqu’il
a été démontré par Racah(3)
,
relie leséléments de matrice réduits d’un double
opérateur
tensoriel irréductible calculésentre états à a
particules prises
dans une sous-couche(n~)
a
aux mêmes quan-tités calculées entre étatscomplémentaires
àb=2(2~+1)-a
particules prises
dans une sous couche(n~)
b
.
Avantd’expliciter
cetterelation, nous
allons définir un doubleopérateur
tensoriel irréductible(en
abrégé
d.o.t.i.) .
Le d.o.t.i.
t
(Kk)
agissant
sur les états à uneparticule
du moment
cinétique ~
et despin
s est unequantité
qui secomporte
à la fois comme unopérateur
tensoriel irréductible(o.t.i.)
de rang K vis à vis des rotationsd’espace
et comme un o.t.i. de rang k vis-à-vis des rotations despin.
Onpeut
donc définir sescomposantes
standard par les relations deLes
propriétés
desopérateurs
tensoriels irréductibles segénéralisent
facilementaux d.o.t.i.. Enfin
l’opérateur
totalementsymétrique 03A3
t
(Kk)
(i) qui
agit
sur l’ensemble des
particules
de la sous-couche(n~)
est
i
un
d.o.t.i. derang K par
rapport
à03A3~
i
et de rang k parrapport
à 03A3
s
i
.
On le notera :i i
Soit
|(n~)
a
03C8L
SM
L
M
S
> un état à aparticules
de momentcinétique
total et despin
total définis(respectivement
par L,M
L
et S,M
S
) .
Eventuellement lafaçon
dont les différents momentscinétiques
sontcouplés
est caractérisée par un ouplusieurs
nombrequantiques,
symbolisés
par 03C8
. Le fondement desanalogies
entre uneconfiguration
(n~)
a
et laconfiguration
"complémentaire"
(n~)
4~+2-a
estqu’il
existe unebijection
entre états à aparticules
et états à b=4~+2-a
= N-aparticules.
Il existeplusieurs
façonspossibles
de définircette relation de
conjugaison
(3)(6)
.
Celle introduite par Racah(3)
consiste à construire un état à N-aparticules
àpartir
d’un état à aparticules
enlaissant vides les états
quantiques occupés
dans l’état à aparticules
etréciproquement.
De cettefaçon,
onconjuque
|(n~)
N-a
03C8
L S -M
L
-
M
S
> à|(n~)
a
03C8L
SM
L
M
S
>.Cependant
lechangement
designe
deM
L
et deM
S
intro-duit par cetteconjugaison est une gène lorsqu’il s’agit
decoupler
les étatsà a ou N-a électrons de la sous-couche
(n~)
avec ceux caractérisant d’autres sous-couches. Laconjugaison
introduite par Judd(6)
permet
d’échaper
à cettedifficulté : elle consiste à inverser les signes de