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Cet été, faites le plein de sensations!

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Academic year: 2022

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LE BIMESTRIEL DES CADURCIENS

JUILLET13

56

LA NOUVELLE PLACE BERGON

Cet été,

faites le plein

de sensations !

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2 cahorsmag- juillet 2013 - N° 56

1 - QUI SUCCÈDERA AUX CADURCIENS ?

Pour la première fois, l’épreuve du City Raid Andros s’est dé- roulée pendant les vacances scolaires. 36 équipes engagées et 7 qualifiées pour la finale nationale. En 2012, les Cadur- ciens s’étaient imposés à Paris.

2 - DES MOMENTS BIENS CHOISIS

Deux représentations de danse au théâtre pour les jeunes des Espaces sociaux ont récompensé leur implication. Elles sont une trentaine à suivre les ateliers de Moments de danse qui s’achèvent sur un spectacle en fin d’année.

3 - 300 ANS

La Résidence d’Olt a fêté trois centenaires : Angèle Bastide, Paule Dujol et Paulette Gruyer. Ces trois Cadurciennes ont reçu, lors d’une fête, les félicitations de leurs familles, de leurs amis, des agents et du maire de Cahors.

4 - PLANTE TA SCIENCE

Une douzaine de jeunes a participé au stage Plante ta science. Ils sont partis, minutieusement et avec beaucoup de curiosité, à la découverte des plantes sauvages de Cahors et des jardins du Muséum de Toulouse. Ce stage était proposé par le Carrefour des Sciences et des Arts.

5 - AU PAYS DU XIII

Les benjamins et les minimes de Cahors XIII Rugby League ont profité d’un voyage pour tisser des liens avec le club de Wrexham au Pays de Galles. Ils ont disputé quelques matches et assisté à une rencontre de Super League entre Warrington et Bradford en compagnie de 15 000 supporters.

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DE NOUVEAUX LIEUX DE VIE POUR LES CADURCIENS ET LES TOURISTES

Éditorial

N

otre ville possède un patrimoine exceptionnel et un art de vivre qui lui valent des centaines de milliers de visi- teurs chaque année. Notre responsabilité est de tout mettre en œuvre pour les accueillir de la meilleure manière qui soit. Depuis un peu plus de cinq ans, nous avons, avec le Grand Cahors, conduit à leur terme nombre de projets. La Villa Cahors Malbec est une réussite indéniable. Elle est aussi bien recon- nue par les professionnels, par les touristes autant que par les Cadurciens eux-mêmes à qui il a été offert la possibilité de (re) découvrir l’appellation qui porte le nom de leur ville. La réno- vation des façades ou la réhabilitation des places contribuent à l’embellissement de la cité et à l’attractivité du centre-ville.

Étudiants, actifs ou retraités, vous êtes nombreux à vous ap- proprier ces lieux de vie adaptés à la promenade, la discussion ou le farniente.

La signalétique cadurcienne inspire Montauban et Carcassonne

Place de la Libération dans un premier temps, place Bergon dernièrement, places Champollion et Metge en suivant, les projets réalisés ou à venir démontrent notre volonté de mieux mettre en valeur la cité pour votre confort d’abord et en faveur du développement économique et touristique ensuite.

Dans le même esprit, la signalétique touristique et patrimoniale en place depuis deux étés inspire d’autres villes. C’est un signe.

Quant au Trait d’union, depuis peu, il relie le centre historique au pont Valen-

tré. Ce cheminement entre deux centralités importantes de la cité a vocation à encourager nos visiteurs à gagner le centre- ville et à augmenter leur durée de séjour.

Un endettement stabilisé depuis 5 ans, une première !

Ces divers investissements témoignent de notre volonté in- défectible d’aller de l’avant. Ils sont ambitieux, certes, mais ils sont surtout soutenables pour la Ville. En effet, malgré cet im- portant programme de réalisations, nous aurons tenu notre engagement de stabiliser notre dette. Une première. Les in- vestissements sont nécessaires, les acteurs économiques eux- mêmes en consentent. Je vous propose de partir à la rencontre des hôteliers qui ont mené d’importants efforts de modernisa- tion de leur offre pour mieux satisfaire la clientèle de passage.

Ils contribuent activement au renforcement de l’attractivité de la ville comme les associations sportives et de loisirs qui pro- posent de nombreuses sources de divertissements. Qu’ils en soient sincèrement remerciés.

Jean-Marc VAYSSOUZE-FAURE Maire de Cahors

Sommaire

ACTUALITÉS

- Le pont des Remparts devient le pont Stéphane-Hessel

- Olt utilise 100% de produits écologiques

- Lot of Saveurs

- Livre des étudiants en patrimoine - La carte Grand Pass indispensable pour les sacs jaunes

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DOSSIER :

Cahors Sensations

- Les parachutistes s’envoient en l’air - Vol au-dessus des coucous

- L’alpinisme sur le causse - Une équipe de Pit bike - Loisirs Accueil Jeunes

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SOCIAL

- L’association Parcours de vie

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ÉCONOMIE

- La rénovation hôtelière fait des étoiles

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JEUNESSE

- Court-métrage par l’atelier théâtre de Terre-Rouge

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TOURISME

- Journée de Compostelle avec l’UNESCO

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SPORT

- Les épreuves sportives au BAC

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ANIMATION

-Cahors Plage pour le plaisir

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COMMERCES 25

PORTRAIT

- Aurore Bouveret, une psychanaliste bien dans sa ville

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OPPOSITION 24

ANIMATION

- Les préparatifs du feu du 14 juillet

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Bimestriel édité par la Ville de Cahors : 73, bd Léon-Gambetta - 46000 Cahors.

www.mairie-cahors.fr

Directeur de la publication : Jean-Marc Vayssouze-Faure. Rédacteur en chef : Vi- vien Coste. Directrice de la communication : Céline Julien. Coordination : Raphaël Al- guacil. Rédaction : Raphaël Alguacil & Ma- rie-Pierre Mazières. Direction de la Com- munication : 05 65 20 87 20. Conception : Gil Sanchez. Photos : R. Alguacil, M-P. Ma- zières, C. Squassina, P. Lasvènes,, L.Nes- poulous, A. Bédué, Cahors Montagne, Vol Libre cadurcien, A. Zaoui, hôtel Le Valentré Imprimerie : Graphi. Distribution : Adrexo.

Cahors Magazine est distribué par un prestataire de service. Merci de nous in- diquer les problèmes de distribution dont vous êtes témoin par téléphone au : 05 65 20 87 91 ou par courriel à l’adresse sui- vante : communication@mairie-cahors.fr

Retrouvez toute l’actualité de la Ville de Cahors sur le site Internet mis à jour quotidienne- ment. Flashez ce QR code avec votre téléphone portable.

RETOUR EN IMAGES

- City raid, Sauvage de ma rue,

Moments de danse, 3 centenaires à Olt

2 URBANISME

- La place Bergon et le Trait d’union

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4 cahorsmag- juillet 2013 - N° 56

Le nettoyage à Olt passe au vert.

LE PONT STÉPHANE-HESSEL

REMPLACE LE

PONT DES REMPARTS

DÉNOMINATIONS DE RUES ET PLACES

C

onstruit en 1995 pour soulager le pont Valentré, le pont qui réunit La-Croix-de-Fer à la plaine du Pal n’avait pas de dénomination officielle. Proche des anciennes for- tifications, il était devenu par la force des habitudes le pont des Remparts. Pour honorer la mémoire de Stéphane Hessel, résistant, diplomate et auteur du manifeste mondialement reconnu Indignez-vous !, la Ville de Cahors a fait le choix de baptiser le pont à son nom.

Dans le même secteur, le parc qui jouxte les remparts a reçu le nom de Pierre-François Pouzergues. Ce jardinier cadurcien avait démarré sa carrière sur ce lieu où il avait implanté sa pépinière.

La place des Justes parmi les nations

Le nouveau parvis du cimetière du centre-ville est dénommé officiellement «place des Justes parmi les nations». Une Jour- née nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux Justes de France est respectée chaque 16 juillet.

D’autres ruelles, chemins ou accès privés viennent de trouver un nom ; cela répond à la demande des services d’urgence, pompiers, Samu, police... qui peuvent ainsi répertorier conve- nablement toutes les voies de la ville. La grande majorité de ces nouvelles dénominations correspond à des quartiers ré- cement urbanisés et concerne quelques habitations.

À OLT, 100% DES PRODUITS D’ENTRETIEN ÉCO-CERTIFIÉS

ENVIRONNEMENT

L

a démarche n’est pas anodine, en choisissant d’utiliser les produits détergents et désinfectants écologiques de la gamme Symbioz pour le nettoyage des surfaces et des équipements, la Résidence d’Olt se distingue pour son enga- gement du respect de la nature, des agents et des résidents.

Ces produits, certifiés Ecocert, sont élaborés à partir de pro- duits 100% végétaux et minéraux (tels que le vinaigre ou le ci- tron). Ils sont fabriqués en Dordogne, diminuant ainsi l’impact carbone engendré par le transport. Aussi efficace que les pro- duits traditionnels, ils ne génèrent aucun rejet chimique. Les contenants sont intégralement recyclables. De par leur action couplée à une utilisation optimale, le passage aux produits écologiques n’engendre aucun surcoût pour la Résidence d’Olt.

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ACTUALITÉS

>> Le Canard star du festival

Produit phare de la gastronomie lotoise, le palmipède sera omniprésent pendant le festival. Il sera dans tous les plats et à toutes les sauces (ou presque) avec des participations culinaires et des créations artistiques.

>> Agnès Jaoui marraine 2013

De Cuisine et dépendances à Lot of Saveurs, le chemin de table est tout tracé pour la commédienne-réalisatrice qui sera présente avec une sélection de films diffusés pendant le festival à l’ABC. Agnès Jaoui sera également présente lors du concours du 6 juillet.

>> Thierry Marx fait le show

Il était le parrain de l’année dernière et il avait promis de revenir. Le chef aux deux étoiles tient promesse. Il dirige, le temps d’une soirée, un show culinaire exception- nel avec son équipe du Madarin Oriental Hôtel. Il présidera également le concours national de cuisine au cours duquel les quatre candidats retenus s’affronteront.

LOT OF SAVEURS REMET LE COUVERT

GASTRONOMIE

5

ème édition et toujours le même credo pour le festival qui défend l’exception culturelle en mettant la gastronomie dans tout son art. Concours, expos, spectacles, repas, dé- gustations... la recette fonctionne toujours. Lot of Saveurs se consacre entièrement à la défense d’une identité de territoire par la gastronomie. Que ce soit sur un marché des produc- teurs, pour un casse-croûte, pour apprendre à faire son foie gras, pour le banquet gargantuesque sur les allées Fénelon

ou l’inoubliable repas des chefs, Lot of Saveurs en donne pour tous les goûts et toutes les bourses. De nombreuses anima- tions sont gratuites et l’esprit festif et convivial demeure.

Si Cahors avec ses trois dates des 5, 6 et 7 juillet fait figure de plat du chef, Lot of Saveurs est bien un festival du territoire.

Jusqu’au 29 août, il se décline dans sept communes du Grand Cahors avec des marchés, des cours ou des ateliers de cuisine.

Programme sur www.lotofsaveurs.com

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6 cahorsmag- juillet 2013 - N° 56

LES SACS DE RECYCLAGE PASSENT PAR LA CARTE GRAND PASS

UN LIVRE SUR LES TRÉSORS DE LA CATHÉDRALE

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epuis peu, les habitants du Grand Cahors doivent pos- séder la carte Grand pass pour retirer les sacs pou- belle de recyclage dans les points d’accueil. Le service Ordures ménagères a effectivement opté pour ce mode de gestion de la distribution suite à des abus de retrait, les sacs étant souvent utilisés à d’autres fins. En 2012, 36 000 rou- leaux ont ainsi été distribués, soit 30% de plus que la quantité estimée ; la recommandation est fixée à un rouleau de 25 sacs par personne et par an.

Récurage des containers

Afin d’éviter les nuisances olfactives, le service Ordures ména- gères du Grand Cahors procède deux fois par an au nettoyage des cinq récup-verres enterrés et des containers. Les 180 co- lonnes à verres du territoire sont également décapées chaque année en alternance.

L

a promotion 2013 du Master Patrimoine conclut son cur- sus universitaire par un ouvrage sur les trésors de la ca- thédrale Saint-Étienne. Pendant deux ans, 13 étudiants se sont associés au travail d’inventaire mené par la Direction régionale des affaires culturelles Midi-Pyrénées sur les édi- fices religieux de Montauban, Albi et prochainement Auch.

Des objets du culte expliqués

La crosse et l’autel est un livre destiné au grand public. Riche- ment illustré et documenté, il met en avant une partie du pa- trimoine de la cathédrale de Cahors, tenu à l’abri des regards par mesure de préservation, à l’exemple de la Sainte-Coiffe.

Les pièces de collection exceptionnelles (orfèvrerie, reliquaires, tableaux, ornements liturgiques, objets du culte) sont présen- tées dans le cadre du culte catholique avec une dimension historique, artistique et liturgique.

Les étudiants ont également suivi l’édition et la promotion du livre ; une mission qui a permis de relier l’apprentissage à la médiation.

La crosse et l’autel En librairie – 19€.

ORDURES MÉNAGÈRES

PATRIMOINE

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DOSSIER Cahors Sensations

Cahors est un terrain propice pour s’exercer aux sports nature, de vitesse ou de glisse et vivre des sensations parfois vertigineuses.

Dans les airs, dans l’eau, sur le causse ou sur un circuit, vous avez l’embarras du choix avec VTT, ski nautique, parapente ou plongée...

Il suffit d’une pointe de motivation pour franchir les portes d’un club prêt à vous offrir du grand frisson mais en toute sécurité.

CET ÉTÉ,

JE SENSATIONNE !

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8 cahorsmag- juillet 2013 - N° 56

I

nutile de partir dans les Pyrénées ou les Alpes afin de vous prendre pour Spiderman. Le sud du département est « propice à l’escalade », foi de Bernard Petitjean, le président de Cahors Montagne : « Ce n’est pas de la haute montagne, mais toutes les falaises de la vallée du Lot ou du Célé donnent un territoire idéal pour s’éclater. » Le club est ins- tallé aux Docks où une salle permet de s’initier et de s’entraîner. Depuis l’année dernière, une compétition régionale y est organisée en octobre.

La compétition n’est pas une fin en soi : « Beaucoup de nos adhérents, environ 165, pratiquent pour le loisir. » Leur objectif est de faire corps avec les éléments, « nous apprenons à nos jeunes à respecter la nature.

C’est elle qui nous procure le plaisir d’escalader. » Avant de marcher sur les pas de Nicolas Moineau, champion du Monde dans la catégorie défi- cient visuel, ou de Jérémy Bonder, qui s’était hissé en demi-finale mon- diale de blocs, il faudra répéter vos gammes. L’escalade version baby démarre dès huit ans, le club vient d’ouvrir une section « microbes », les essais sont gratuits et on vous prête le matériel. Enfin, pour ceux pour qui grimper est pénible, peut-être opterez-vous pour la descente en ty- rolienne. Elle revient cet été à Cahors Plage.

Informations : www.cahors.montagne.over-blog.com

FANS DE FLANCS

DE FALAISES

ESCALADE

L

a plongée dans le Lot ? Très pratiquée. Il existe même deux clubs à Cahors : Subquercy dont les performances en hockey subaquatique sont de niveau national et Les Compagnons de Neptune dont la plongée en milieu naturel est le fer de lance. Et, quoi de mieux, pour découvrir cette activité, que de s’essayer pen- dant les animations de Cahors Plage ? Claude Gélis, le président des Compagnons : « C’est très attrayant et très ludique. La plongée en milieu naturel, c’est l’art de l’observation de la faune et de la flore et même dans le Lot, je vous assure que vous pourrez voir des écrevisses et des poissons comme les carpes. » Une première approche de la plongée que vous pourrez ensuite développer lors des séances à la piscine qui vous permettront de décrocher les li- cences à moindre coût. Pour le prix d’une adhésion annuelle d’une centaine d’euros, soit trois à quatre fois moins cher que sur le lit- toral, vous suivrez une formation complète. Ensuite, direction la Méditerranée pour valider vos niveaux. Avec le développement technologique des prises de vue, la plongée connaît un nouvel en- gouement. Vous pouvez maintenant partager vos plongées avec votre entourage.

Les Compagnons de Neptune multiplient les sorties et inter- viennent dans le cadre des activités portées par la Ville : Cahors Plage, Tickets sports et Loisirs Accueil Jeunes.

Informations : www.lescompagnonsdeneptune.com

LES PLONGEURS

SE FONT L’ABYSSE

PLONGÉE

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DOSSIER La plaine du Pal

DOSSIER Cahors Sensations

ILS PLANENT AU-DESSUS DES COUCOUS

L

es adhérents du Centre de vol à voile de Cahors courent après les ascendants sans relâche. Leur credo, c’est l’air chaud. Il est leur unique carburant car ils ne conçoivent le vol que sans moteur. Ces passionnés de pilotage aiment à jouer avec les éléments. Ils lisent dans les nuages comme dans un livre pour trouver les courants porteurs. Les instructeurs bénévoles vous accueillent pour vous faire découvrir cette dis- cipline silencieuse. Du baptême à la formule découverte sur 3 à 5 jours, ou à l’obtention d’une licence permettant d’être autonome, les possibilités de s’essayer sont nombreuses.

Le club, basé sur l’aérodrome de Cahors-Lalbenque, dispose

même d’un simulateur très prisé des collégiens et lycéens qui rendent visite au club de plus en plus souvent. Le vol à voile est en plein envol, Bernard Dourel, l’un des pilotes : « C’est un jeu de rester en haut. Une fois que l’on a bien assimilé les ca- ractéristiques, c’est très ludique de planer. » Faire un vol avec le Centre de Cahors c’est la garantie de passer un excellent moment au-dessus du Quercy. Tout se passe en douceur. Le calme qui règne dans la cabine, juste troublé par le vent, vous donne une immunité, il vous libère. Un vol en planeur, peut- être le meilleur moyen de comprendre Icare.

Informations : www.cahorsplaneur.fr

PLANEUR

25 000 SAUTS PAR AN

L

e centre école de parachutisme de Cahors est un des plus courus de France. Un leadership dû au sérieux des encadrants, à la qualité des installations et, cerise sur le gâteau, à la position géographique dans une région touris- tique. Le club cadurcien est même sur les tablettes du GIGN, de la Police Nationale, de l’École polytechnique et de Saint- Cyr. Cette association, gérée comme une entreprise, avec huit salariés, propose toutes les disciplines, un plus qui la conforte dans sa place forte du parachutisme en France. Gilles Es-

grimes, le président du club : « Pour arriver à 25 000 sauts par an, nous nous efforçons d’allier la convivialité, la rigueur, le sérieux et l’accueil. Nous accueillons des milliers de para- chutistes qui viennent de partout. Nous sommes une porte d’entrée pour le tourisme. » Le Centre école vous attend dès l’âge de 15 ans pour des baptêmes en duo, à 4 000 mètres d’altitude. Pour aller plus loin, des packages sur trois jours dé- coulent sur le brevet permettant de sauter en solo.

Informations : www.parachutisme.com/cep2

PARACHUTISME

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10 cahorsmag- juillet 2013 - N° 56

LES AILES DU PLAISIR

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’école départementale de vol libre du Lot est basée tout près de Cahors. Créée dans les années 80, elle était es- sentiellement consacrée au deltaplane, puis est arrivé le parapente. Plus rapidement préparé pour s’envoler, ce dernier s’est imposé. Pour s’initier, deux professionnels proposent des baptêmes et pour se former, direction l’école qui dispense des cours via des stages de deux jours qui suffisent pour apprendre à voler. Pour multiplier les départs et s’affranchir des conditions

météo, le club a préparé quatre zones : Castelfranc, Crayssac, Douelle et Luzech. L’activité est bien entendu concentrée sur la période estivale. Pour autant, le club est actif toute l’année et vient d’enregistrer la première sélection en équipe de France d’un jeune, Antoine Cabiac, 17 ans, qui participera à la coupe du Monde de parapente.

Informations : www.vol-libre-cadurcien.net

PARAPENTE

SUR LES SENTIERS

DE LA LIBERTÉ

En club, en famille ou entre amis, le VTT est devenu un sport de loi- sir. Hormis quelques adeptes de la compétition, la majorité des pra- tiquants préfère la randonnée. La diversité des circuits permet de choisir le parcours selon les aptitudes de chacun ou les objectifs de la sortie. Certains privilégient la vitesse et les dénivelés, d’autres mo- dèrent l’effort pour profiter du paysage, mais tous partagent la sen- sation de liberté sur les chemins isolés et les grands espaces.

Le succès des 3 Rocs (Trespoux, Montcuq et Cahors), organisés par Cahors Cyclisme, confirme cet engouement. Ces trois randonnées rassemblent des centaines de sportifs de tous niveaux et de toutes les régions dans un esprit entre épreuve sportive et balade touris- tique. Au départ de Cahors, ou depuis les communes alentours, de nombreux itinéraires réservent ainsi de surprenants points de vue.

Informations : www.cahorscyclisme.com

VTT

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DOSSIER La plaine du Pal

DOSSIER Cahors Sensations

PAS DE SENS INTERDITS

I

l suffit d’ouvrir ses bras pour Cap Na- ture à Pradines et vous pourrez grim- per aux arbres, glisser sur une tyro- lienne de 170 mètres, vous balader en canoë-kayak ou vous aventurer sur une zone de paintball. Les parcours acroba- tiques vous hisseront jusqu’à 23 mètres.

Une initiation est ouverte aux 3/5 ans.

Informations : www.capnature.eu

S

ur la zone d’activités de Cahors Sud, le circuit de karting a très vite trouvé sa clientèle. Le dynamique proprié- taire ne manque pas d’imagination pour animer son bijou. Avec deux cylindrés et un circuit-baby, en famille, entre amis ou en comité d’entreprise, Karthors est le terrain rêvé pour s’adonner à la vitesse au ras du bitume.

Informations : www.karthors.fr

L

es montgolfiades de Labas- tide-Marnhac ont réussi, en quelques étés, à devenir un évé- nement très prisé. Pour ceux qui sou- haitent découvrir les joies de l’ascension verticale et en douceur, l’association Math’r Montgolfières propose des vols découverte. Ils se déroulent le matin ou le soir. L’association est présente sur l’ensemble du territoire pour une décou- verte de toutes les richesses locales.

Informations : Math’r Montgolfières au 06 08 21 35 14

LOISIRS

Karting, accrobranche, montgolfières... Les infrastructures permettant de s’amuser ne manquent pas.

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12 cahorsmag- juillet 2013 - N° 56

>> Deux nouveaux modules

Bonne nouvelle pour les amateurs de Bmx, skate et autres rollers, deux nouveaux modules vont prochainement donner un piment supplémentaire à cette zone. Deux phases de travaux vont s’échelonner cet été et en 2014.

SURF, KAYAK DE MER OU PLANCHE À VOILE DANS LES ESPACES SOCIAUX

Les Espaces sociaux et citoyens de Cahors organisent des sé- jours vacances pour les adolescents. Objectif : découvrir d’autres régions par des activités sportives et pédagogiques. Cet été, un groupe se rendra à Messanges (Landes). Le surf permet notam- ment d’apprendre à reconnaître les dangers de l’eau. Ils feront également connaissance avec le métier de sauveteur en mer et passeront le brevet de secourisme (PSC1). D’autres partiront à Lloret del Mar (Espagne). Le programme, mis en place avec le concours des familles et des jeunes, va laisser la part belle aux sensations : voile, kayak de mer, plongée libre, planche à voile.

LE SKATE PARK ROULE TOUT SEUL

Les ados et les jeunes adultes accros à la glisse connaissent le lieu par cœur. Cet été, le Skate park installé aux Docks est ou- vert les après-midi du lundi au samedi en juillet, et du mardi au samedi en août. Le service Jeunesse proposera des initiations BMX et Skate du 9 au 11 juillet et des initiations rollers du 15 au 17 juillet. Comme toujours, l’accès au Skate park est libre et gratuit, l’utilisation de protections est fortement conseillée.

LE TEAM CAHORS PIT BIKE CONSTITUÉ

Quarante jeunes de 12 à 18 ans ont participé aux sélections.

À l’arrivée, une équipe de huit jeunes qui participera en juillet à un stage de perfectionnement et en août et septembre à deux courses organisées à Cahors par le Moto Club Cadurcien. Cette équipe, encadrée par les Espaces sociaux de Cahors, réunit un pilote, un mécanicien, un team-manager, un panneauteur... En parallèle, une autre équipe est mise en place pour créer un pôle Web-TV-Media avec cameraman, preneur de son, journaliste et chargé de communication ; elle suivra le Team pour Cahors.

Une belle aventure pour ces jeunes Cadurciens qui participeront comme les autres équipes à une manche du championnat de France les 28 et 29 septembre.

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DOSSIER La plaine du Pal

DOSSIER Cahors Sensations

>> LAJ c’est :

Tennis, aviron, quad, moto, kayak, canyoning, spéléologie verti- cale, ski nautique, escalade...

>> Inscriptions encore possible pour le mois d’août

Service des Sports - 150, rue de la Guinguette Pas d’inscriptions par téléphone

LOISIRS ACCUEIL JEUNES

DES ACTIVITÉS SPORTIVES À 5 €

Comme pour les soldes, l’ouverture des réservations pour LAJ est très prisée. Il n’est pas rare de voir une queue se former devant le service des Sports. C’est lui qui, depuis plus de vingt ans, organise cette animation estivale. Loisirs Accueil Jeunes ravit les 11-18 ans, le principe a tout pour les séduire. Une pa- lette très variée d’activités en tout genre, un calendrier éten- du, un système de pré-réservation et des éducateurs com- pétents et impliqués. Le principe d’égalité de traitement pour les inscriptions participe à la réussite de LAJ, tout comme le maintien d’un tarif unique, cinq euros, quelle que soit l’activité, est un marqueur indélébile. Autre règle simple, l’impossibilité pour un jeune de pratiquer deux fois la même discipline per- met une mixité régénératrice.

Une sortie VTT sur deux jours

Ainsi, les sorties les plus prisées comme le karting, le quad, ou le canyoning sont accessibles à un maximum de jeunes. Des jeunes dont la seule limite est fixée par l’âge puisque cette animation est ouverte aux Cadurciens, aux jeunes de l’Agglo mais aussi aux vacanciers. Cette année, LAJ innove avec une activité sur deux journées début juillet avec une sortie VTT sur deux jours et une nuitée à Montcuq.

SERVICE DES SPORTS

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14 cahorsmag- juillet 2013 - N° 56

ACHETEZ SOLIDAIRE AVEC

L’ASSOCIATION PARCOURS DE VIE

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0 mois après sa création en septembre 2011, l’associa- tion Parcours de vie, se taille une réputation d’écoute et d’accompagnement pour les (trop nombreuses) per- sonnes qui fréquentent ses locaux de la rue Jean-XXII, dans le quartier de la Barre. Son but est simple : venir en aide à ceux qui restent sur le bord de la route. « La crise impacte de plus en plus de personnes, même parmi celles ayant un emploi. Nous sommes un lieu de partage, nos petits prix leur permettent de se vêtir de manière économique. » précise la présidente, Maryvonne Agogué. Son association regroupe une quinzaine de bénévoles qui se relaient quotidienne- ment pour tenir la boutique. Parcours de vie propose toute sortes de vêtements en parfait état pour enfants, femmes et hommes, des jouets, de la vaisselle et des livres... le tout à partir de 50 cts.

SOLIDARITÉ

LA VILLE SOUTIENT LE

DÉPISTAGE DES CANCERS

A

DECA 46 est une association qui depuis 2003 favorise le dépistage des cancers du sein et colorectal. La Ville de Cahors s’engage auprès d’elle pour permettre à un maximum de Cadurciens de prendre connaissance des ac- tions menées dans le cadre de ses campagnes de dépistage.

Pendant trois ans, la Ville de Cahors mettra à disposition

d’Adeca 46 ses supports de communication (Cahors Mag, panneaux lumineux, site Internet, espaces d’affichage...). Les différents lieux d’accueil de la Ville (parkings, espaces sociaux, salles d’expositions, Docks, Théâtre, Musée Henri-Martin...) seront également disponibles pour diffuser différents docu- ments de communication.

DÉPISTAGE

La convention a été signée par Jean-Marc Vays- souze-Faure, maire de Cahors et président du Grand Cahors, et Gérard Alix, président de l’Adeca 46, en présence du docteur Geoges Casaux, direc- teur de l’Adeca 46.

Les locaux du Parcours de vie, rue Jean XXII

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CAHORS PLAGE

CAHORS PLAGE, LE COCKTAIL

TONIQUE DE L’ÉTÉ

E

n quelques étés, cette manifestation s’est fait une place au soleil des animations estivales. Le cocktail servi, pen- dant 6 semaines, aux milliers de visiteurs fait un carton.

La recette est simple. Une bonne dose de convivialité, un mix équilibré entre sport et culture, un soupçon de farniente, une pointe de baignade et une ration de bonne humeur. Le tout est offert sans modération de 11h à 20h, avec des prolongations nocturnes jusqu’à 23h pour la douzaine de soirées musicales.

Soul, blues, classique, musiques du Pacifique ou des Caraïbes et même karaoké. Cahors Plage permet de passer un agréable moment quelles que soient les attentes de chacun, le tout en plein centre-ville. Vincent Bouillaguet, initiateur se souvient du lancement : « Dès la première année nous avons privilégié la qualité. Je voulais que Cahors Plage devienne un lieu où Ca- durciens et touristes prennent plaisir à venir. En travaillant sur l’accueil, en favorisant les animations de qualité mais aussi en impliquant les associations de la ville, nous avons créé un oa- sis. » Cahors Plage ne met pas tous ses grains de sable dans le même seau. La diversité est quotidienne et les palmiers, les transats et les parasols invitent à l’évasion.

Retrouvez le programme complet dans la brochure des z’Estivales 2013 ou sur www.mairie-cahors.fr

ANIMATIONS

>> Les pieds dans l’eau, la tête en l’air

Cet été, la nouveauté viendra des airs avec, deux fois par semaine, un parcours acrobatique en hauteur préparé par Cap Nature, les pros de l’accrobranche. Les parrains de Cahors Plage ne devraient pas souffrir du vertige, Nicolas Moineau, champion du Monde en escalade handisport, et Jérémy Bonder, finaliste de la coupe du Monde, seront régulièrement pré- sents sur le site.

DU 6 JUILLET AU 18 AOÛT ENTRÉE GRATUITE

Infos : www.mairie-cahors.fr

Nicolas Moineau et Jeremy Bonder, parrains 2013.

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16 cahorsmag- juillet 2013 - N° 56

PLACE BERGON,

UN NOUVEAU LIEU DE VIE

TRAIT D’UNION

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n quelques jours, les Cadurciens ont adopté la nou- velle place Bergon. Propice à la promenade ou à une pause, l’ancien parking est aujourd’hui un espace pié- ton verdoyant et arboré. Cette place devient un endroit stratégique et se situe au centre d’un quartier dynamique (collège, école d’infirmières, nouvelle entrée de l’Hôpital, Centre de formation de la CCI, futur Pôle emploi...). Elle fait partie intégrante du Trait d’union qui raccorde la cathédrale Saint-Etienne et le pont Valentré, deux monuments ins- crits sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.

>> Le couloir d’eau

Omniprésente dans Cahors, l’eau coule sur le Trait d’union. Le ruisselle- ment de l’aqueduc guide les promeneurs vers les berges et rappelle l’histoire romaine de Cahors.

La place Bergon aujourd’hui...

...et avant les travaux.

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CULTURE TOURISME

CAHORS SORT DE SA COQUILLE

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lus de 11 000 pèlerins transitent par Cahors pour se rendre à Saint-Jacques de Compostelle. La ville se trouve en effet sur l’un des plus importants itinéraires : la Via podiensis (ou GR65) qui part du Puy-en-Velay. Le GR36 et le GR46, variantes de la Vallée du Célé et de Rocamadour, se croisent également à Cahors. Certaines sections de sentiers ont été reconnues par l’UNESCO pour leur valeur universelle.

C’est à ce titre que des monuments, dont le pont Valentré et la cathédrale Saint-Etienne, sont entrés au Patrimoine mon- dial de l’Humanité.

Une ville étape bien identifi ée

La Ville de Cahors, l’Office de tourisme du Grand Cahors, les associations de l’Octroi, des Pèlerins de Saint-Jacques et l’Association de Coopération Interrégionale des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle ont souhaité valoriser le patri- moine classé.

Fin juin, une conférence, une visite commentée et la pose de deux plaques par l’UNESCO au pont Valentré et à la cathédrale ont rappelé cette reconnaissance. Par ailleurs, un balisage au sol, par des clous en forme de coquille, guide désormais les pas des pèlerins de la place de la Résistance à l’Office de tourisme en passant par le pont Louis-Philippe et l’octroi. Le marquage

prend ensuite la direction de la cathédrale, ou du pont Valen- tré pour reprendre les GR 36 et 65. Cahors met ainsi en avant son statut de ville étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle ; une identité que la Municipalité entend bien souligner dans sa communication touristique.

CHEMIN DE COMPOSTELLE

UN POINT D’ACCUEIL DE L’OFFICE DE TOURISME AU PONT VALENTRÉ

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our aller au-devant des visiteurs, l’Office de tourisme du Grand Cahors a ouvert un point d’information à l’entrée du pont Valentré. La maison au charme des années 30 a été transformée pour recevoir les touristes, les groupes des tour-opérateurs et les randonneurs, de juin à septembre. Deux agents d’accueil sont à l’écoute pour ren- seigner les visiteurs et les orienter vers les richesses du centre ville. L’objectif de ce nouveau point de contact avec les touristes est d’augmenter leur durée de séjour dans la ville.

>> Réouverture du kiosque Ludo

Après quelques travaux de rafraîchissement, le kiosque Ludo reprend du service. Il devient une annexe de l’Office de tourisme du Grand Cahors et une billetterie pour les événements culturels (Visages du monde, Lot of Saveurs...). Un panneau électronique diffusera également des informations pratiques et les animations à venir.

>> Destination Cahors-Malbec obtient le label Vignobles et découvertes

Les ministres de l’Agriculture et du Tourisme ont décerné le label Vignobles et Découvertes au territoire de l’Appellation d’Origine Contrôlée cahors malbec. C’est la deuxième région du Sud-Ouest (après le Pays des bastides et vignoble du gaillac) à obtenir cette reconnaissance nationale qui associe le vin et la vigne au dévelop- pement touristique.

>> La Monnaie de Paris à l’effi gie du pont Valentré

Fleuron de la ville, le pont Valentré figure désor- mais sur une pièce de la Monnaie de Paris, ac-

compagné de la mention « Étape du chemin de Compostelle ». Frappée en 5 000 exemplaires, elle est disponible à l’Office de tourisme du Grand Cahors pour 2€.

Fleu m

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Les coquilles jalonnent le parcours cadurcien

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18 cahorsmag- juillet 2013 - N° 56

LA RÉNOVATION NE FAIT PAS

CHAMBRE À PART

L

es hôteliers cadurciens viennent de se réveil- ler, « pendant trop longtemps, ils ont dormi sur leurs lauriers. » La confidence, sous couvert d’anonymat, vient d’un professionnel. Depuis trois ou quatre ans, un vent nouveau vient aérer la plu- part des hôtels. Presque toutes les chambres ont été repensées. Un effort conséquent avec des cen- taines de milliers d’euros injectés dans l’économie locale car beaucoup ont fait appel à des entreprises du territoire. Rénover une chambre, c’est « entre 8 et 10 000 euros, » précise Hervé Bourg, le président lotois de l’UMIH (Union des métiers des industries de l’hôtellerie). « Cela montre que ces profession- nels ont à cœur d’être des acteurs de l’économie ».

Aujourd’hui, les informations circulent à la vitesse du net, impossible de rester inactif et de voir venir.

Un établissement n’est attractif que s’il propose des prestations en accord avec le 21ème siècle. Les hôteliers cadurciens investissent. Ils préparent aussi l’arrivée d’un nouvel hôtel de la chaîne Best Western. « Un coup de fouet » pour les optimistes qui voient l’offre hôtelière sur la ville s’amplifier et viser une clientèle plus haut de gamme.

HÔTELLERIE

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ÉCONOMIE

>> Bientôt un Best Western

Il sera le premier 4 étoiles de la ville. Un hôtel de 45 chambres avec piscine, spa, hammam et centre de fitness. Avec vue sur le pont Valentré, il renforcera l’offre hôtelière. Le projet devrait aboutir pour la saison 2015.

LE VALENTRÉ ET L’HÔTEL DE FRANCE

Myriam et Jean-Noël Humbert ont le sourire épanoui. Ils enta- ment leur huitième saison à la tête des hôtels Le Valentré, deux étoiles, et de l’Hôtel de France, trois étoiles. Au total 70 chambres avec un emplacement proche de la gare et surtout 60 places de parking et de garage, un luxe en centre-ville. Les deux hôtels sont réunis dans un même bâtiment, une particularité très rare en France. La décision revient aux nouveaux propriétaires : « Quand nous sommes arrivés de Saint-Raphaël, où nous dirigions une brasserie, nous voulions faire une distinction pour couvrir une pa- lette plus importante de clients. Nous avons fait le choix de dé- classer la partie la plus ancienne du bâtiment en 2 étoiles. Cette aile remontait à 1968. »

Aujourd’hui, l’Hôtel de France propose 39 chambres totalement relookées dans les tonalités « cosy » ; « je me suis impliquée per- sonnellement dans les décorations » souligne Myriam. Une réno- vation qui a duré six mois, étage par étage « pour ne pas gêner la clientèle et permettre de continuer l’exploitation. » Un investisse- ment « important » qui se poursuivra en 2014 avec Le Valentré :

« Il ne manque plus que les salles de bain et tout notre hôtel aura été refait ».

LA CHARTREUSE ET LE KYRIAD

Ces deux hôtels sont complémentaires. Le Kyriad vise la clien- tèle d’affaire et réalise son meilleur chiffre en semaine, tandis que la Chartreuse est positionnée sur le tourisme. Ils totalisent 160 chambres dont 102 sur l’établissement du quartier de Re- gourd. Sa rénovation a démarré l’année dernière et s’achèvera en 2014. « Aujourd’hui, les professionnels n’hésitent plus à faire une heure de route pour trouver le produit qu’ils recherchent,

» témoigne Lionel Marsaud, le directeur du pôle hôtelier, « Ne rien changer, c’était prendre le risque de voir cette clientèle fuir sur Montauban ou Brive. Maintenant, le Kyriad se situe dans la tranche haute des deux étoiles. » Pour La Chartreuse, la réno- vation a été confiée à une entreprise locale. « Notre souci était la qualité de la prestation pour faire des chambres contempo- raines dans des coloris chaleureux. Immédiatement, nous avons ressenti une amélioration de la satisfaction de la clientèle. » L’ef- fet Internet, et la notation par les clients, sont passés par là.

L’hôtel de France

La Chartreuse

11 hôtels à Cahors soit 321 chambres : - Campanile (51), Chartreuse (50), Coin des Halles (17), Deltour (30), Formule 1 (64), Hôtel de France (39), Jean XXII (9), Kyriad (101), Mel- chior (10), Terminus (22), Valentré (31).

+ CAPACITÉ HÔTELIÈRE

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20 cahorsmag- juillet 2013 - N° 56

LE MELCHIOR ET LE COIN DES HALLES

Cela fait maintenant trois ans que le Cadurcien Jérôme Pré- vost s’est lancé dans l’hôtellerie-restauration avec l’acquisition de trois établissements ; deux en centre-ville : Le Melchior et le Coin des Halles et un autre sur la zone d’activités de Cahors Sud, l’Aquitaine. Au total, 67 chambres en deux étoiles et trois étoiles. Jérôme Prévost : « Nous travaillons à la synergie entre les établissements du groupe pour proposer le meilleur rapport qualité-prix. L’une des premières mesures a été de rénover les deux hôtels du centre-ville. Pour le Coin des Halles, nous avons fait appel à un décorateur, un designer et un graffeur. Chaque chambre possède sa propre identité. » Pour le Melchior, face à la gare, c’est un « style sobre et confortable » qui rejaillit sur les 10 chambres restaurées cette année, 10 autres suivront en 2014.

Un investissement de plusieurs centaines de milliers d’euros.

« Indispensable pour accueillir les marcheurs et autres touristes de la belle saison, sans oublier les professionnels qui constituent l’essentiel de la clientèle d’octobre à avril. »

LE JEAN XXII

Beaucoup de Cadurciens continuent à l’appeler l’Escargot, mais depuis 1997, et l’arrêt de la partie restauration, l’hôtel du haut du boulevard a pris pour enseigne Jean XXII. Guy Rouqual dirige ce petit hôtel de 9 chambres avec un esprit d’indépendance. « Je ne suis pas affilié à une centrale de réservation, ni à une chaîne hôtelière. Je mise beaucoup sur le relationnel avec mes clients.

Je suis en quelque sorte un Office de tourisme bis. » Tous les ans, le Jean XXII se « refait une beauté » et l’aménagement des chambres, toutes différentes, dont certaines donnent sur le pa- lais Duèze, sentent bon l’hôtellerie familiale. Le Jean XXII offre une vue secrète sur le palais Dueze.

LE TERMINUS

L’hôtel de 19 chambres et 2 suites a fêté son centenaire en 2011 et Gilles Marre garde un œil bienveillant sur cette « grande maison de caractère » qui attire la clientèle américaine et australienne.

« Ils sont très demandeurs d’établissements qui se démarquent de ce qu’ils trouvent chez eux. » Cette hôtellerie indépendante

« dont les marges sont rognées par les centrales de réserva- tion sur Internet » échelonne les rénovations des chambres sur plusieurs années : « Tous les ans, nous revoyons la décoration de trois chambres. L’année dernière, c’est le chauffage qui a été remplacé. »

Le Melchior

La Chartreuse

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CINÉMA

UN COURT-MÉTRAGE TOURNÉ

AVEC LES JEUNES DE TERRE-ROUGE

L

orsque Émilie, Clarisse, Jessica, Sarah, Chaïma, Alan, May- lis et Laurie ont commencé le théâtre d’expression en 2011, nul ne pensait se retrouver sur un plateau de tour- nage. Pourtant, ayant gagné en confiance, plus à l’aise avec eux-mêmes et les autres, ils ont manifesté l’envie de faire de la vidéo. L’idée de travailler autour du court-métrage se concrétise grâce à l’intervention de la réalisatrice cadurcienne Christine Marrou et d’un stage lors des Rencontres cinéma de Gindou.

Ils tournent Mort ou vivant, dont ils ont écrit le scénario autour d’une fête qui tourne mal. Les rôles sont distribués : réalisateur, perchiste, acteur... et ce qui était un jeu devient un travail pas- sionnant. « Il a fallu beaucoup répéter et apprendre à tenir le micro pour enregistrer » se rappellent Clarisse et Jessica.

Une aventure humaine et sociale

Sarah a joué le rôle de la victime. « Même si j’ai voulu ce rôle, c’était très difficile. J’ai mis beaucoup de moi-même ». Les

cours de théâtre lui ont appris à prendre de la distance avec le personnage et son envie d’être comédienne s’est renforcée.

Pour Shaïma, « le tournage a permis de mieux se connaître.

Il y a eu de très bons moments et je suis prête à le refaire ».

L’expérience aurait pu en rester là, mais la motivation a réuni le groupe une nouvelle fois lors des vacances de la Toussaint.

Pour Cécile Cumer, la responsable de l’Espace social et citoyen,

« il était important de les accompagner dans leurs interroga- tions de jeunes. Grâce à la confiance qui s’est établie avec les adultes et la vidéo, ils ont pu s’exprimer».

Le constat est unanime, les jeunes se sont impliqués et ont construit l’aventure. Le film sera projeté lors du festival de ci- néma de Gindou et à la Maison du Xxème siècle à Terre-Rouge à la rentrée.

JEUNESSE

Un groupe de jeunes de l’atelier théâtre de l’Espace social et citoyen de Terre-Rouge a participé aux Ren- contres cinéma de Gindou et tourné un court-métrage. Témoignages en gros plan par des adolescents qui ont pris leur rôle à cœur.

Jérôme Lapara de Carré Brune et les jeunes cinéastes

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22 cahorsmag- juillet 2013 - N° 56

Tiré le 13 juillet, le feu d’artifice de la Fête nationale rassemble des milliers de Cadurciens et de touristes au pont Valentré pour vingt minutes de féerie ; un spectacle orchestré dans les moindres détails.

11 298 fusées seront tirées 700 fusées pour le bouquet final 200 m de hauteur

+ EN CHIFFRES

LE PONT VALENTRÉ

FAIT DES ÉTINCELLES

C

omme toutes les villes de France, Cahors prépare le 14 juillet plusieurs mois en amont. La pyrotechnie impose en effet une organisation rigoureuse pour profiter pleinement de l’embrasement nocturne. La sécurité du public est au cœur du dispositif (interruption de la navigation, interdiction de circulation dans un rayon de 50 mètres...). Les services municipaux des Festivités, de l’Eau, de la Pro- preté et de la Proximité sont mobilisés pour préparer le terrain.

Une rampe de lancement historique

Pour Patrick Hermann et Jean-Michel Faille, artificiers professionnels de la société Ruggieri, « il faut mettre en valeur le site, notamment lorsqu’il s’agit d’un monu- ment. En tenant compte du décor, du budget et des exigences du client (thème, couleurs, effets). Le spectacle doit être unique. »

Pour la Fête nationale, la fontaine des Chartreux, la rivière et le pont Valentré de- viennent alors une toile monumentale offerte à la créativité de ces artistes. Après repérage des lieux, Patrick Hermann crayonne des fresques colorées sur une feuille blanche autour de l’architecture et sur la surface de l’eau. Il anime ensuite les es- quisses grâce à des logiciels, met en musique le scénario et fait apparaître un ballet d’étoiles sur fond de nuit.

Des artistes de l’éphémère

Le jour J, une équipe de 6 à 8 personnes qualifiées installe les rampes de lancement, en prenant grand soin des bâtiments, et procède à la vérification de chaque bombe.

A 22h30, le bouton du tableau de commande est activé. Postés aux entrées du pont, les experts surveillent le bon déroulement du tir qu’ils peuvent interrompre à tout moment en cas d’anomalie. Lorsque les dernières lueurs s’éteignent dans le ciel, les artificiers inspectent les mortiers un à un afin de s’assurer qu’aucune bombe n’est restée active, puis ils nettoient la scène. Lorsqu’ils quittent les lieux au petit matin, pas de traces du spectacle, mais le souvenir demeure dans les rêves de ceux qui dorment encore.

FEU D’ARTIFICE

LUMIÈRES SUR L’HISTOIRE DU PONT VALENTRÉ

Du 25 juillet au 18 août, le pont Valentré se fait conteur. À par- tir de 22h, le monument déroule la fresque historique de Cahors dans une nouvelle mise en scène visuelle et sonore ; un voyage au fil des siècles à la rencontre des grands noms et d’un riche passé.

(Cf. Les z’Estivales)

NOUVELLES ILLUMINATIONS

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SPORT

BAC, CAP, DNB...

LE SPORT SE JOUE À CAHORS

P

as question de passer son BAC sans avoir chaussé les crampons, enfilé son tutu ou son maillot de bain. Le sport ou, pour rester dans les normes académiques, l’EPS (Education physique et sportive) est obligatoire. Du- rant l’année scolaire, les élèves sont notés trois fois. Ils ont l’obligation de panacher des sports collectifs et individuels.

Enfin, en juin, tous les Lotois qui ont choisi l’option EPS au BAC sont convoqués à Cahors pour passer cette épreuve.

Avec 31 épreuves nationales et 4 épreuves académiques, pour répondre aux cultures géographiques comme le ski en mon- tagne ou le surf sur le littoral aquitain, la palette est très large.

Elle s’est ouverte aux activités artistiques.

Les arts du cirque comptent pour le BAC

Les bacheliers peuvent ainsi s’inscrire en danse ou arts du cirque. Ils seront jugés sur leur capacité à monter un numéro avec jonglerie, équilibre, acrobatie et jeu d’acteur. Cette ouver- ture du sport scolaire rejoint l’objectif d’accompagner les jeunes dans leur épanouissement, Bruno Ausset, conseiller technique pour l’EPS dans le second degré : « Au delà des performances sportives, nous travaillons davantage sur le projet de l’élève, la connaissance qu’il a de ses possibilités et ses progrès. »

Cahors, de par sa situation et ses infrastructures, regroupe une bonne partie des épreuves sportives des examens pour le sud du département. Il faut dire que le nombre d’activités possibles est en augmenta- tion. Du coup, gymnase, piscine, terrain et autre dojo sont sollicités par le monde scolaire.

EXAMENS SCOLAIRES

2 000 élèves

Les épreuves obligatoires ont concerné en 2012 :

920 candidats pour les BAC généraux et technologiques

440 candidats pour les BAC professionnels 600 candidats pour les CAP/BEP

Les salles de sports : 12 500 heures d’utilisation 3 400 h par les scolaires 6 700 h par les clubs 2 400 h en compétitions + EN CHIFFRES

>> 18 terrains de sports, dojos, piscines, gymnases, pistes d’athlétisme à la dis- position de l’Education Nationale

Les infrastructures sportives, à l’exception de Lucien-Desprats, sont gérées par l’Agglomération du Grand Cahors. Elles sont ouvertes aux scolaires de septembre à juin. De plus, sur cer- taines activités comme la natation, le service des Sports met à disposition des MNS (Maîtres nageurs sauveteurs). Pour le pri- maire, des éducateurs sportifs du Grand Cahors apportent une aide technique aux professeurs des écoles. Les collèges et les lycées participent aux frais de fonctionnement en payant une location horaire ou un droit d’entrée individuel pour la piscine.

Seules les écoles sont exonérées.

L’épreuve du BAC à la piscine de La-Croix-de-Fer

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24 cahorsmag- juillet 2013 - N° 56

QUE D’EAU, QUE D’EAU !

L

a majorité qui gère Cahors et sa Communauté d’agglomé- ration, semble n’avoir qu’une obsession : « inonder » la cité cadurcienne de projets de plus en plus onéreux autour du thème de l’eau. Il ne s’agit pas malheureusement d’effet d’an- nonce pour touriste en goguette : ces projets ont un coût et le contribuable est en droit de se questionner sur l’intérêt public de ces investissements.

Nous ne reviendrons pas sur la trouvaille, importée directement de la capitale, de Cahors-Plage. Nous avons souvent émis des doutes sur le soi-disant succès populaire de cette entreprise.

L’actualité aujourd’hui, c’est le fameux Trait d’Union entre le centre ancien et le Pont Valentré. A l’heure des économies de la ressource en eau, on peut s’interroger sur le gaspillage de cette rivière artificielle, coulant jusqu’au Lot, dans une ville naturelle- ment entourée d’eau. C’est surtout une réalisation dispendieuse de près de 2 millions d’euros.

Mais la cerise sur le gâte-eau, c’est bien sûr le futur complexe aquatique de la plaine de Cabessut dont l’investissement s’élève à 15 millions d’euros ! Est-ce vraiment une dépense dans les moyens de notre collectivité ? Plusieurs maires de la Commu- nauté commencent à murmurer que leur Président-Maire de Cahors les prend pour des vaches à lait.

Ne serait-il pas plus sage pour notre économie locale, de mettre en œuvre des projets structurants, visant à développer priori- tairement le commerce, l’artisanat et l’emploi de notre ville et de ses environs ? C’était la politique ambitieuse de Marc Lécuru dans la précédente municipalité. Ses efforts n’ont malheureuse- ment pas été poursuivis…

Carmen Bardin-Tornel, Michel Grinfeder, Noëlle Pellegrini, Serge Boutet, Jacques Ducros.

0 800 46 00 00

ALLÔ PROXIMITÉ !

L’efficacité en plus !

serviceproximite@mairie-cahors.fr

Une fuite d’eau dans le quartier ? Un trou dans la chaussée ?

Un feu de circulation défectueux ?

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COMMERCES

LES TERRASSES VALENTRÉ

Allées des Soupirs

Face à la fontaine des Chartreux, le restaurant de Steve et Patrick dresse le couvert sur deux terrasses de 40 places. Midi et soir, la table est mise pour régaler le palais avec un buffet de salades ou le menu élaboré avec des produits frais régionaux. En soirée, am- biance musicale apéritive avec tapas au bord de l’eau, le pont Valentré en toile de fond...

JARDIN DE VÉRONIQUE

Place de la Libération

Fleuriste par passion, Véronique Auger aime chercher la fleur originale par sa forme ou ses couleurs. Si les orchidées ont sa préférence, cactées et plantes dépolluantes suscitent l’intérêt. Du bouquet à offrir à la composition de cérémonie, du buis taillé aux plantes an- nuelles, elle ouvre son jardin du lundi après-midi au dimanche midi.

MANGO

27, rue Foch

Le dressing de Catherine Bouix mesure 220 m2. Dans son magasin, le prêt-à-porter fémi- nin s’accorde avec toutes les clientes. Tenue classique, décontractée ou habillée, couleurs et coupes font la tendance avec ou sans accessoires (bijou, foulards, sac). Avec sa tablette numérique, elle commande aussi pour vous l’article vu sur le site Internet qui sera livré en boutique.

LE JOKER

Mont Saint-Cyr

Sur les hauteurs de la ville, Nicolas Brunelle a plusieurs arguments pour vous faire venir : déguster une assiette de tapas, composer son menu à la carte, déguster une glace ou une gaufre... En soirée, le restaurant s’anime en salle ou en terrasse : concerts sur tous les tempos, salsa, ciné plein-air. Un moment de détente à savourer dans un cadre de verdure.

NATIONALE VIN

83, boulevard Gambetta

Pour Joseph Illouz et sa fille Hannah, un repas s’accompagne toujours d’un « petit vin » sélectionné chez une dizaine de producteurs locaux. Une assiette de charcuteries ou de fromages, une salade composée, le plat du jour, ou des pâtes, avant de terminer par un dessert maison… la pause déjeuner a du goût. L’après-midi, l’établissement propose bois- sons fraîches et glaces.

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26 cahorsmag- juillet 2013 - N° 56

26 cahorsmag- mars 2013 - N° 54

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PORTRAIT

AURORE BOUVERET

UNE PSYCHANALYSTE

BIEN DANS SA VILLE

A

urore Bouveret a vécu cinquante ans à Paris. Après avoir fait les Arts déco, elle a butiné entre sculpture, peinture, typographie et réalisation de livres d’art. Che- min faisant, elle s’est intéressée à la personne et elle est de- venue psychanalyste.

Mais la capitale a tant grandi qu’elle n’y trouve plus le charme de la vie des petits quartiers qui a accompagné

son enfance. « J’aime les rencontres sponta- nées dans la rue, les commerces de proximi- té ». De séjours de vacances en stages profes-

sionnels dans plusieurs régions de France, elle a un jour foulé la terre du Quercy. Aurore Bouveret retrouve alors la sensa- tion d’un lieu a échelle humaine dans lequel les gens ont leur place. « J’aurais pu choisir n’importe quel département, mais j’ai aussitôt eu envie de m’installer ici. Un pari fou aux yeux de mes proches ! » dit-elle en riant. « Ce changement radical ne me faisait pas peur ; j’étais confiante. »

La redécouverte d’une vie de quartier

Après un an à Montcuq, l’ex-parisienne aménage à Cahors en 2013 dans un appartement dont la décoration sobre et ar- tistique reflète son parcours. Sur le mur du salon, il est écrit

« carpe diem ». « La philosophie, la psychanalyse et les arts m’ont appris à apprécier l’instant, à le goûter. On a trop sou- vent tendance à critiquer ce comportement assimilé aux ex- cès de l’épicurisme. Dans un monde où tout peut arriver, le meilleur comme le pire, il est important de profiter des mo- ments simples. »

A Cahors, elle dit avoir retrouvé les liens humains. « La vie de cette ville donne la sensation d’habiter dans un quartier. A Paris, plus il y a de monde, moins il y a d’échanges. »

Aurore Bouveret n’a pas pour autant l’impression d’avoir

changé de vie. « Je suis passée à une nouvelle étape et je me sens moi-même. J’ai toujours aimé la simplicité. Or, l’immen- sité et la perpétuelle effervescence de la capitale compliquent le quotidien. »

Le Lot a également permis à Aurore Bouveret de comprendre à quel point la nature était nécessaire à son quotidien, com-

bien elle lui avait manqué sans le savoir. « C’est formidable de voir la nature autour de la ville, d’en être aussi proche. » Elle a d’ailleurs ajouté la marche à ses loisirs et cultive des fleurs sur son balcon.

Aux amis qui s’étonnent encore de cet « exil », elle répond avec ferveur qu’elle ne s’ennuie jamais. La programmation cultu- relle, les cinémas, les festivals, son goût pour la littérature sont autant de centres d’intérêt qui l’amènent à sortir. Elle prend aussi le temps d’écrire ; un plaisir de toujours.

Écouter avec le sourire

Le reste du temps, elle est psychanalyste, mais tout ne se dit pas sur le divan. « Je reçois adultes, enfants et adolescents.

J’essaie de donner une autre vision de ce métier chargé de préjugés. Je suis vraiment dans l’écoute avec la juste dose d’empathie qui rend la séance plus chaleureuse. » Si néces- saire, Aurore Bouveret quitte son fauteuil, pose son stylo et son calepin, et utilise d’autres ressources d’expression ; art thérapie ou atelier d’écriture sont des outils de soutien. Elle a également travaillé à la Maison Verte de Françoise Dolto, spé- cialisée dans l’accompagnement des enfants. Aujourd’hui, elle veut aller au-delà de la consultation individuelle et se mettre au service de structures collectives.

Dans ce nouveau chapitre, Aurore Bouveret ne se pose plus de questions ; elle savoure son cadre de vie.

Aurore Bouveret ne croit pas au hasard. Elle avance en suivant les signes qui jalonnent un parcours de vie.

Après cinquante ans passés à Paris, elle s’installe à Cahors pour une nouvelle étape en accord avec elle-même.

« Je me sens

moi-même»

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À PARTIR DE LA RENTRÉE DE SEPTEMBRE AMÉLORATION DU RÉSEAU DE

TRANSPORTS DU GRAND CAHORS.

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