• Aucun résultat trouvé

Peuples autochtones et justice transitionnelle

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Peuples autochtones et justice transitionnelle"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

Le Festival du film documentaire « Peuple(s) en lutte(s) » est organisé par l’Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie (IFJD, anciennement Institut Universitaire Varenne).

Ouvert à tous, il se tiendra en parallèle d’une université d’été qui se déroulera à Baigorri sur le thème « Peuples autochtones et Justice transitionnelle ».

Les étudiants de toutes nationalités et les intervenants de l’université d’été participeront donc également au festival. Toutes les projections seront suivies de débats.

Du 30 juin au 7 juillet 2019

30juin

Sauvages - au cœur des zoos humains

1er juillet

Indiens d’Amazonie - Le dernier combat

2 juillet

Le Peuple invisible

3 juillet

Les Peuples non contactés

Nous sommes l’Humanité

4 juillet

Le sang des femmes

5 juillet

The price of peace

6 juillet

Brésil - Les Peuples de l’Amazonie face à Jair Bolsonaro

L’exploitation des ressources naturelles La participation politique Les violences faites aux femmes Les langues et cultures Sami, une jeunesse en Laponie

Lieu des projections

Les séances se tiendront dans la salle de cinéma de Bil Etxea (Baigorri, face au Spar).

Contact magalie.besse@ifjd.org / tél : +33 (0)6 87 13 33 00

L’entrée aux séances est libre et gratuite.

18h30 20h30 20h45 20h30 20h30 20h30 9h30 10h00 11h30 14h30 16h00 18h00

Film/Débat Film/Débat Film/Débat Film/Débat Film/Débat Film/Débat Introduction Table ronde Table ronde Table ronde Table ronde Film

Journée de clôture « Combat(s) des peuples » Soirée thématique

Peuple(s) en lutte(s)

4

ème

Festival du film documentaire de Baigorri

Les citations sont extraites d’ouvrages de Caryl Ferey : Haka (Gallimard, 2003) et Mapuche (Gallimard, 2012).

(2)

De l’origine de l’humanité aux combats de l’avenir

« Le Sol sur lequel nous nous tenons est sa- cré. C’est la poussière et le sang de nos an- cêtres. »

Cette phrase du chef amérindien Plenty Coups  de la tribu des Crows illustre bien le paradoxe  contemporain des peuples et des cultures au- tochtones. Plongés – bien malgré eux – dans  un  environnement  hostile,  ces  peuples,  aux  racines  ancestrales,  fragilisés  par  leur  his- toire récente, s’inscrivent dans un rapport au  monde qui leur est propre et les distingue des  sociétés contemporaines.

Il est d’ailleurs aujourd’hui difficile de les dé- finir. Le peuple autochtone est, d’abord, celui 

« qui est de la terre même », c’est-à-dire le 

« peuple premier ». Ainsi, par communautés,  populations  et  nations  autochtones,  on  peut  entendre  celles  qui,  liées  par  une  continui- té  historique  avec  les  sociétés  antérieures  aux invasions coloniales, se jugent distinctes  des autres éléments des sociétés qui les do- minent à présent sur leurs territoires. 

Cette « douleur historique », faite des géno- cides  subis  et  de  leur  mémoire,  est  fonda- mentale  pour  les  comprendre.  Les  peuples  autochtones sont les peuples de la domination  et de la répression. L’ONU les identifie d’ail- leurs  par  le  traitement,  auxquels  ils  ont  été  et  demeurent,  très  souvent,  soumis.  Ils  sont  ainsi les peuples « exclus des processus dé- cisionnels,  dont  nombre  d’entre  eux  ont  été  marginalisés, exploités, assimilés par la force  et  soumis  à  la  répression,  à  la  torture  et  au  meurtre lorsqu’ils se sont exprimés ouverte- ment pour défendre leurs droits ». 

La  survie  des  peuples  autochtones  dépend  donc – aujourd’hui encore – de leur capacité  de  résistance  et  des  combats  qu’ils  peuvent 

mener pour imposer leur réalité. Il leur faut  – par la lutte – conserver, développer et trans- mettre aux générations futures les territoires  de leurs ancêtres et leur identité ethnique, qui  constituent  la  base  de  la  continuité  de  leur  existence en tant que peuples, afin de sauve- garder leurs propres modèles culturels, leurs  institutions  sociales  et  leurs  systèmes  juri- diques.

Ce Festival et le Forum qui le conclura se veulent d’abord être le récit de ces combats

Récits d’une diversité incroyable des histoires  et des lieux qui participent de la réalité uni- verselle de ces minorités menacées. 

Récits de la diversité, ensuite, des menaces,  économiques,  culturelles  ou  politiques  qui,  encore  aujourd’hui,  frappent  les  peuples  au- tochtones 

Récits, enfin, de la diversité des luttes et des  moyens mobilisés par ces peuples pour résis- ter. Moyens parfois dérisoires, tant le déséqui- libre est grand et la cause a priori désespérée,  mais  souvent  décisifs  et  toujours  essentiels  car,  sans  ce  combat-là,  il  n’y  aurait  plus  de  traces de ces peuples sur cette terre. 

Mais les images et les témoignages vont plus  loin que la narration des combats. 

Ces  récits  montrent  aussi  l’universalité  et  la  modernité extrême de ces combats. Pourtant  fondamentalement  liés  au  plus  profond  de  leurs  racines,  les  autochtones,  témoins  des  origines de l’Humanité, nous interpellent sur  des questions d’une absolue modernité. 

Au  travers  de  leurs  luttes,  ils  nous  parlent  d’abord  de  Démocratie  et  de  répression,  de  respect des droits humains, du racisme, de la  question des minorités et de celle du droit des  femmes et des jeunes filles particulièrement  menacées. 

Ainsi,  ces  peuples  nous  interpellent  et  nous  renvoient  à  notre  mémoire  coloniale,  à  nos  responsabilités  historiques  face  à  leur  des- truction et – plus fondamentalement encore –  à notre capacité à accepter, dans nos sociétés  modernes, l’Autre avec toutes ses différences  dans son regard au monde. 

Ils nous parlent aussi du maintien et de la pré- servation de la nature et de la biodiversité. Par  leurs  combats  contre  la  déforestation  et  les  extractions  pétrolières,  les  peuples  autoch- tones posent la question de la vraie place de  l’Humain au sein de la nature et illustrent la  pensée de Claude Lévy-Strauss qui faisait de  l’homme « une partie intégrante de la nature,  (qui) ne saurait en être dissocié que de façon  artificielle et illusoire » (E. Terray, L’Homme,  2012).

Ils  nous  parlent  enfin  de  diversité.  Diversité  d’abord linguiste, mais aussi culturelle et re- ligieuse et de la capacité de faire vivre en paix  et respect, les unes envers les autres, toutes  ces  cosmogonies  qui  témoignent  du  rapport  complexe des individus et des groupes à l’hu- manité tout entière. L’UNESCO, en proclamant 

l’année 2019 année des langues autochtones,  a donné à ce combat toute sa consécration et  toute sa reconnaissance. En attirant « l’atten- tion sur le risque de disparition des langues  autochtones et sur l’impérieuse nécessité de  préserver, de revitaliser et de promouvoir ces  langues,  y  compris  comme  vecteurs  d’édu- cation, et de prendre sans délai de nouvelles  mesures  à  cette  fin  aux  niveaux  national  et  international », la déclaration de 2018 de l’As- semblée générale de l’ONU résonne de cette  volonté.

Et c’est sans doute cela qui doit retenir toute  notre attention. 

Au-delà de leur inscription au plus profond de  leurs  traditions  et  de  l’histoire  humaine,  les  peuples  autochtones  nous  posent  des  ques- tions  essentielles  quant  à  notre  avenir.  Des  Maoris  de  Nouvelle-Zélande  aux  Samis  de  Laponie, des Algonquins du Canada aux Awas  de l’Amazonie , des Jarawas d’Inde aux Pokots  d’Afrique, c’est bien, tout au long de ce fes- tival, l’histoire de notre société qui va nous être racontée et la question de notre futur qui va nous être posée.

ÉDITO - FORUM

(3)

Sauvages au cœur

des zoos humains

Un film de Pascal Blanchard et Bruno Victor-Pujebet, 2018 (90 minutes)

Pendant  plus  d’un  siècle,  les  grandes  puissances  colonisa- trices  ont  exhibé  comme  des  bêtes  sauvages  des  êtres  hu- mains  arrachés  à  leurs  terres  natales.  Plus  d’un  milliard  et  demi de visiteurs ont découvert  trente-cinq mille exhibés à tra- vers l’Europe et dans le monde  entier,  lors  d’Expositions  uni- verselles  ou  coloniales,  dans  des  zoos,  des  cirques  ou  des  villages indigènes reconstitués. 

Pour la première fois, un docu- mentaire  fait  ressurgir  ce  pan  oublié  de  l’histoire  de  l’huma- nité. Avec le concours des plus  grands  spécialistes  internatio- naux,  il  retrace  les  destins  de  six exhibés, s’appuyant sur des  archives  inédites,  des  images  exceptionnelles  et  les  témoi- gnages de leurs descendants.

Dimanche 30 juin - 18h30 Projection et débat

Lundi 1 er juillet - 20h30 Projection et débat

Indiens d’Amazonie Le dernier combat

Un film de Zabou Laurent Richard 2012 (52 minutes)

Ce film raconte le dernier combat mené par les Awas, 

une  tribu  condamnée  à  disparaître  silencieusement.  Encerclés  par  les  scieries  clandestines, ils n’ont bientôt plus de quoi manger, faute de gibier à chasser dans  une forêt chaque jour un peu plus amputée. Mais leur forêt, c’est aussi notre histoire.

Car ce bois coupé illégalement finit parfois chez nous, dans nos magasins, dans nos  appartements, en lames de parquet. L’histoire d’une petite tribu face à un grand  trafic. Un trafic qui rapporte plus de 15 milliards de dollars par an.

Haka

« C’est devant un des magasins miteux que Jonah Lomu avait vu périr son oncle, massacré à coups de machette. Mais si le célèbre All Black avait réussi à s’en sortir, il était bien esseulé parmi les jeunes autochtones. Avec la crise, le néolibéralisme et l’argent sale, les bandes s’étaient organisées.

L’autorité de la police avait reculé. Il régnait désormais un univers de violence

à peine contrôlée par ceux qui la généraient. Les Maoris, souvent sans travail,

ruminaient les rancœurs colportées par leurs ancêtres depuis que le Royaume-

Uni avait volé leurs terres d’origine. Malgré les accords passés au siècle

dernier, les avantages donnés aux premiers natifs et les récentes restitutions

de la reine d’Angleterre, les jeunes avaient la sensation d’être nés en marge

et que tout était fait pour qu’ils y restent »

(4)

Mardi 2 juillet - 20h30 Projection et débat

Le Peuple invisible

Un film de Richard Desjardins et Robert Monderie 2007 (93 minutes)

Le  film  présente  la  nation  algonquine  dans  une  perspective 

historique.  Là  où  ils  vivaient,  ce  que  les  Blancs  leur  ont  laissé,  ce  qu’ils  sont  devenus. Les cinéastes visitent, une à une, toutes les communautés algonquines. 

Rapid  Lake,  Kitcisakik,  Lac  Simon.  L’inventaire,  méthodique,  permet  d’aborder  plusieurs  des  problèmes  auxquels  est  confrontée  la  nation  algonquine.  Tout  y  passe. La dépossession. L’insalubrité. L’assimilation. Le taux de suicide affolant. Le  désœuvrement. Les agressions sexuelles des Oblats. Et l’absence de concertation  des Algonquins. Un portrait accablant.

Les Peuples non contactés

Animée par Survival international Survival  international  est  une  ONG  de  défense  des peuples autochtones du monde entier qui vise à empêcher leur anéantissement.

En  œuvrant  pour  les  droits  des  peuples  autochtones,  elle  souhaite  en  effet  les  voir considérés comme des sociétés contemporaines et voir respecter leurs droits  fondamentaux.

Mercredi 3 juillet Soirée thématique

20h30

Projection et débat Nous sommes l’Humanité

Un film de Alexandre Dereims 2018 (90 minutes) Quelque part sur notre planète, il existe encore 

un  endroit  caché,  demeuré  isolé  du  reste  du  monde jusqu’à aujourd’hui. Le dernier paradis  encore intact où les premiers humains vivent  toujours  au  commencement  de  l’Humanité. 

Ils  s’appellent  les  Jarawas.  Ils  vivent  sur  les  îles  Andamans,  en  Inde.  Ils  ne  sont  plus  que  400.  Aujourd’hui,  notre  monde  est  sur  le  point  de  les  faire  disparaître.  Nous  sommes  l’Humanité  pose  des  questions  essentielles  sur nos origines, notre rapport à l’autre, notre  façon  de  vivre  ensemble,  l’égalité  entre  les  sexes,  le  combat  pour  le  respect  des  droits  humains et notre rapport à la nature. Il nous  fait  prendre  conscience  de  la  fragilité  de  notre bien commun, la terre et ses habitants. 

Nous  sommes  l’Humanité  est  leur  unique  témoignage.  Le  documentaire  est  le  portrait 

intime et poétique d’un peuple authentique et hors du commun. Sans mise en scène  ni narrateur, le réalisateur Alexandre Dereims capture leurs émotions au fur et à  mesure qu’ils se livrent à sa caméra.

Haka

« – Oui, je l’ai initié, poursuivit le Maori. Ce pauvre être avait besoin de moi, et les dieux le réclamaient. Non pas les dieux d’aujourd’hui, ces pitres qui sont les vôtres, mais ceux de nos ancêtres, avant l’arrivée de Tuti, votre capitaine Cook. Ainsi Tuiagamala devint Tané, le Mal dont chaque civilisation a besoin comme repère. Car, sans notion de bien et de mal, quelles barrières fixer à son peuple ? »

« La symbolique est simple, monsieur Fitzgerald. Elle est la même que la vôtre, quoique plus primitive. Vous avez chassé les dieux multiples que nous honorions mais certains sont revenus. Car ceux que vous nous avez proposés en échange avec la cohorte de missionnaires débarqués sur notre terre ne nous ont finalement apporté que chaos, désorganisation du lien social et familial, mort des croyances, désolation et chômage… Aujourd’hui, certains d’entre nous, esclaves d’hier, reviennent aux anciennes formes de vie, de croyances… Nous honorons nos dieux en secret, loin de vos villes criardes et perverses où nous n’avons nulle place… »

(5)

Mapuche

« Ecrasés militairement lors de la Grande Battue à travers la pampa, tirés comme des lapins à coups de Remington, livrés aux écoles religieuses ou comme esclaves aux estancieros qui s’étaient partagés leurs terres, parqués, acculturés appauvris, réduits au silence, mentant sur leur origine lors des rares recensements, oubliant leur culture, les Mapuche avaient traversé le siècle comme des ombres » Des fantômes; En rayant vingt-cinq ans de traités signés avec l’ Espagne, la Constitution de 1810 avait purement et simplement nié les Mapuche, les «gens de la terre» qui vivaient en nomades ici depuis deux mille ans.

« Jana était mapuche, fille d’un peuple sur lequel on avait tiré à vue dans la pampa. [...] Les chrétiens les avaient dépossédés de leurs terres, mais les esprits-ancêtres lui couraient comme des fourmis rouges dans le sang »

Le sang des femmes

Un film de Christian Lajoumard

           2011 (52 minutes)

Le peuple Pokot est présent dans le nord-ouest du Kenya et dans une partie de  l’Ouganda. Fiers, farouchement indépendants, les Pokots sont dépositaires  d’une culture très forte et de traditions particulièrement vivaces. L’une de ces  traditions consiste à mutiler les jeunes filles : passage obligé de l’enfance à  l’âge adulte. Ce film est le recueil de témoignages de ceux et de celles qui  vivent cette tradition… la combattent et souvent la subissent.

Jeudi 4 juillet - 20h30 Projection et débat

« Les étoiles s’allumèrent une à une au-dessus de la terrasse. Ruben réalisa qu’il ne savait rien d’elle.

- Tu as grandi où ? demanda-t-il depuis le banc qui lui faisait face.

- Dans le Chubut, répondit Jana.

- En territoires mapuche ?

- Oui... ( Elle saisit un pétale de rose au hasard de la nappe, le déchira avec application). Mais on a été expulsés de nos terres, elle ajouta. Une multinationale italienne…

- United Colors ?

- Oui. On ne devait pas avoir la bonne…

L’ironie cachait mal l’amertume »

Vendredi 5 juillet - 20h30 Projection et débat

L’activiste  néo-zélandais  Tame  Iti,  membre  vénérable de la tribu Tūhoe, est un homme de  paix qui lutte depuis toujours pour les droits du  peuple maori. Artiste et performer, il porte le Ta  Moko, tatouage traditionnel. Sa vie a changé le  15 octobre 2007, quand la police l’a emprisonné,  l’accusant  de  terrorisme.  Après  six  ans  d’un  combat  acharné  pour  laver  son  nom,  il  a  reçu  des  excuses  officielles  et  réussi  à  rétablir  le  dialogue  pour  négocier  de  nouveaux  accords  avec le gouvernement.

The price of peace

Un film de Kim Webby

2015 (86 minutes)

(6)

Elle,  14  ans,  est  une  jeune  fille  d’origine  Sami.  Elève  en  internat,  exposée au racisme des années 30 et à  l’humiliation des évaluations ethniques,  elle commence à rêver d’une autre vie. 

Pour s’émanciper et affirmer ce qu’elle  souhaite devenir, elle n’a d’autres choix  que rompre tous les liens avec sa famille  et sa culture.

Sami, une jeunesse en Laponie

Un film d’Amanda Kernell (Fiction, 2018, (113 minutes)

Samedi 6 juillet

18h/20h

Forum public

« Peuple(s) en lutte(s) »

Soirée de clôture conviviale et festive

- Alexis et Félix Tiouka, Militants pour les droits des peuples autochtones  de Guyane.

- Rocio Silva Santisteban, Journaliste péruvienne, écrivaine et témoin   autochtone.

- Karine Vanthuyne,  Professeure en sciences sociales à l’Université   d’Ottawa, chercheur à l’École d’études sociologiques et anthropologiques.

- Irène Bellier, Directrice de recherche CNRS et vice-présidente du   Groupe international de travail pour les peuples autochtones.

- Tuomas Aslak Juuso, Vice-président du Parlement Sami (Finlande).

- Alejandra Miller, Commissaire de la Commission Vérité et Réconciliation   de Colombie

Introduction

Table ronde

Table ronde

Brésil – Les Peuples de l’Amazonie face à Jair Bolsonaro

Par Fiore Longo, Chercheuse, anthropologue et directrice  de Survival international France

L’exploitation des ressources naturelles

La participation politique 9h30

10h/11h

11h30/12h30

- Michèle Taïna Audette, Commissaire de l’Office des Affaires autochtones et du Nord Canada.

- Rocio Silva Santisteban, Journaliste péruvienne, écrivaine et témoin   autochtone.

- Emmanuelle Walter,  Journaliste et auteure de Sœurs volées – Enquête sur un féminicide au Canada.

- Franck Miroux, Professeur d’anglais, Université de Pau et des Pays de l’Adour, Doctorat en préparation : « Conter l’Histoire, raconter son histoire : la parole  comme moyen de se réapproprier la mémoire spoliée dans les récits portant  sur les pensionnats indiens au Canada »

- Fiore Longo, Chercheuse, anthropologue et directrice de Survival international France.

- Moana Sinclair,  Avocate Te Haa Legal, Nouvelle-Zélande.

Table ronde

Table ronde

Les violences faites aux femmes

Les langues et cultures 14h30/15h30

14h30/15h30

(Possibilité de restauration sur place)

Références

Documents relatifs

« La sauvegarde du patrimoine vivant est absolument fondamentale pour les peuples autochtones car leur patrimoine est le fondement de leur identité et de leur culture et c’est

Dans cet écrit, nous proposons une réflexion sur le jeu de rôles comme pratique de classe inspirée de la formation interculturelle mais revisitée à l’aune des

La plupart des législations se bornent en effet à reconnaître le droit pour les peuples autochtones de revendiquer des droits fonciers sur leurs territoires

Plus d'un tiers (35,6 %) des Inuits âgés de 25 à 64 ans avaient un titre d'études postsecondaires, c'est-à-dire que 13,2 % d'entre eux détenaient un certificat d'une école

En règle générale, les peuples autochtones vivant dans des sociétés coloniales sont engagés dans une lutte pour préserver leur culture, leur langue, leurs traditions et

Une telle nuance explique en partie l’effritement progressif des droits territoriaux autochtones: étant fondés non par sur le principe de propriété mais sur celui des pratiques, ces

Nous analyserons par la suite les catégories de brevets énoncés à partir d’une observation descriptive. Néanmoins, la spécificité du thème nous oblige, en

In this paper we provide closed form formulas of covariance matrices for sets of 2D and 3D geometric primitives such as segments, circles, triangles, iso rectangles, spheres,