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Communication organisationnelle

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Academic year: 2022

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UMR 5044

APPEL A COMMUNICATIONS COLLOQUE INTERNATIONAL ORG&CO

17, 18 et 19 Juin 2015 à Toulouse, France

avec la participation

du laboratoire CERTOP UMR 5044 Université Paul Sabatier Toulouse 3

Et le soutien de la Société Française de l’Information et de la Communication (SFSIC)

COMMUNICATION ORGANISATIONNELLE

PROCESSUS COMMUNICANTS-PROCESSUS ORGANISANTS ET LEURS MEDIATIONS

Le groupe d’études et de recherches Org&Co organise régulièrement des colloques et journées d’études qui ouvrent la possibilité de débats critiques, de controverses visant à questionner et faire face aux profondes transformations en cours. Les évolutions contemporaines des formes organisationnelles vers des logiques de flexibilité, de recompositions continues, des logiques d’externalisation et d’impartition de la production des biens et des services, le basculement des logiques de l’opération à des logiques processuelles, toutes ces transformations participent à bouleverser les pratiques professionnelles antérieures et le questionnement porté sur les organisations.

Le développement d’exigences normatives nouvelles jusque dans la profondeur des modes de production des savoirs et des connaissances, des processus de subjectivation et des régimes sémiotiques hétérogènes conduisent d’une part les professionnels des divers secteurs à tenter d’expliciter les processus et les logiques d’action qu’ils mettent en œuvre, et d’autre part les chercheurs à reprendre de manière ouverte et parfois radicale, le travail des concepts, la construction des empiries et des méthodes, le travail des controverses.

Ainsi prendre la mesure de l’enchevêtrement des processus communicants comme processus organisants nous enjoint de considérer la force des médiations anciennes ou nouvelles qui prennent forme et que certains travaux interrogent au travers des notions d’«équipements » ou d’appareillages, de dispositifs. Comprendre comment ces médiations participent à la dynamique des processus communicants-organisants et peuvent contribuer à la résilience organisationnelle, à la pertinence des formes organisationnelles et à la capacité de mutation est une tâche majeure.

Cette réversibilité des « processus communicants-processus organisants» doit être interrogée, travaillée, contestée peut-être et ce dans le contexte des grandes transformations contemporaines que certains interrogent en termes d’évolution anthropotechnique numérique.

Tel est l’objectif de ce colloque, qui marque les 20 ans d’activités du Groupe Org&Co.

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Les questions soulevées visent à explorer les nouvelles configurations concrètes et les défis pour la recherche elle-même, confrontée à de nouvelles empiries, et au questionnement des approches communicationnelles des organisations.

Nous proposons de mettre au débat les modalités de description et de théorisation qui rendraient compte de l’articulation entre les processus d’information-communication et les processus organisants, aux différents niveaux d’échelles où se déploient les logiques d’actions collectives orientées vers des buts, qu’ils soient inscrits dans des projets ou plus émergents. Il s’agit également de prendre en compte les conceptualisations liées aux logiques performatives, à la question des mémoires, des narrations, des sémiotiques diverses, des supports et des objets, des « scripts » et des normes stabilisées, des relations humaines et des relations aux artefacts cognitifs. Lors de ce colloque nous questionnerons les différentes conceptions qui voient dans les artefacts des « non humains », alors qu’ils peuvent également être analysés comme « humains, trop humains » dans la mesure où il s’agit de dispositifs de mémoire, de conventions, de formes organisationnelles, de gestes efficaces et de logiques d’actions collectives qui mettent en forme et en sens les actions organisées.

De nombreux travaux en communication organisationnelle, tant en Europe qu’en Amérique du Nord, ont contribué à reconsidérer l’appréhension des organisations et le rôle de la communication dans les processus organisants. Une bonne part de ces travaux partage désormais la critique de la réification de l’organisation. Il est possible de penser que les organisations ne sont pas « déjà là », elles se construisent de façon continue au travers de processus pluriels, plus ou moins cohérents, plus ou moins synchrones. Cette critique de la réification de l’organisation résonne avec celle des approches essentialistes de l’information et de la conception fonctionnaliste d’une communication comme transfert de données. Ces approches critiques sont bien établies dans le champ des SIC ; avec elles, la communication n’est plus envisagée comme l’adjuvant d’une entité pré-existante mais comme une dynamique sociale mettant en forme ces équilibres instables et évolutifs qui forment les organisations.

Plusieurs interrogations nous semblent devoir être menées :

1. La question des dispositifs, agencements, équipements, objets, leur matérialité

Nous proposons d’interroger les processus communicants en ce qu’ils sont organisants, en explorant de façon critique les descriptions et conceptualisations diverses qui les caractérisent, par exemple par la mobilisation de la notion d’« équipement », celle de « dispositif » ou encore de « forme sociale ». Il s’agit évidemment de penser ces processus dans leur dynamique et leur puissance de mutation, de transformation, leur distribution (Callon, Law, 1997) et d’examiner les manières dont ils convoquent des sémiotiques diverses, des régimes d’énonciation variés avec des actants hétérogènes (normes et conventions, formes, etc.). La question des régimes sémiotiques (et de leurs modes de co-existence et co-détermination réciproques) non réduits aux linguistiques et donc étendus à l’ensemble des médiations et substrats retiendra ainsi notre attention.

Les contributions devraient permettre d’interroger ces formes de médiations, d’expliquer quels sont les rapports que les notions d’appareillage, équipement, dispositif, agencement, ou d’acteur réseau entretiennent entre elles, d’en montrer les chevauchements, la ou les différences qu’elles introduisent dans le travail des concepts et des empiries. D’une manière générale il ne suffit pas en effet d’identifier les actants hétéroclites qui concourent à

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l’émergence et à la stabilité des collectifs, de l’organisé, il faut aussi en comprendre les trans- formations, les règles plus ou moins stables qui sont comme des grammaires, des traductions pour des régimes sémiotiques parfois très hétérogènes et en co-déterminations. Une focale sur des objets, de plus des objets isolés, montre rapidement ses limites. Si les organisations sont faites d’une variation de médiations, doit-on considérer que méthodes, façons de faire, manières d’être, agencements de discours, équipements d’outils et de systèmes techniques en sont identiquement des éléments constitutifs ?

Cette réflexion renvoie également aux travaux sur la matérialité. Il s’agit d’interroger la façon dont cette matérialité est travaillée par et travaille les processus communicationnels. Il s’agit de « déplier » la façon dont prend forme et opère cette matérialité, jusqu’aux modalités de conduite communicationnelle, aux disciplines et pratiques de la communication. Concernant les disciplines de la communication, un exemple de terrain devenu classique concerne les call centers ; les disciplines y prennent appui sur toute une combinaison de scripts d’interaction, d’écoute et de relance en ligne, d’enregistrements et de traces, et aussi de postures corporelles, de prescriptions relatives aux hauteur et inflexion de voix. Ces injonctions sont loin de ne concerner que les activités les plus standardisées. Ainsi le coaching, les formations à destination des cadres, reposent-ils sur diverses ‘boîtes-à-outils’, méthodes et modes opératoires qui viennent équiper une conception du rapport aux autres et de l’action sur et avec les autres.

Un tel questionnement sur l’imbrication des processus organisants-processus communicants, sur les contributions aux processus organisants des activités de production d’information et de communication rejoint donc tout un ensemble de travaux en relation avec les sentiments, les émotions, en ce qu’ils viennent médier des manières d’être avec, de se coordonner, de collaborer.

2. La question des normes, conventions, régulations dans la communication organisante croisée à celle du changement

Le travail d’appareillage, jusqu’aux « équipements collectifs de subjectivation » (Guattari, 2011) est immanent aux processus d’organisation, de production, au même titre que les normes. De ce point de vue, la question des normes, conventions, régulations dans la communication organisante devra être abordée. Constituent-elles des médiations d’une nature particulière ? Peuvent contribuer à ce questionnement des recherches centrées sur les discours, textes et modèles programmatiques et prescriptifs, sur les méthodes revendiquées ou héritées, sur les normes et conventions stabilisées ou émergentes, ainsi que celles qui interrogent leur matérialisation dans des contextes matériels, depuis les bâtiments et les lieux, jusqu’aux objets connectés et aux outils ordinaires…

Dans la continuité, les pratiques seront explorées à partir de la façon dont des dispositifs règlementaires et normatifs peuvent prescrire-performer l’organisation. Recommandations et méthodes en management devant être examinées dans leur variation même, dans la variation idéelle et matérielle de leurs modes d’existence (milieux au milieu des organisations).

Dans ces organisations dont le régime ordinaire est le changement (Orlikowski, 1998 ; Giroux, 1993), les formes de médiations sont sans cesse recomposées, reconfigurées, combinées, au fil de leurs mises en projets et en pratiques dans des espaces dont elles sont l’expression et l’exprimé. Comment caractériser ce qui compose cette pluralité : en termes d’antériorité et d’inscription dans la durée et dans l’espace? Est-il pertinent de les spécifier

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par catégories ou par configurations de processus organisants, selon leur caractère généraliste ou spécialisé, que ce soit par métiers ou par situations? Ainsi les open space constituent-ils une forme de configuration des espaces de travail qui promeut, préfigure certaines modalités d’interaction; s’y déploie toute une variété d’habiletés, de « savoir être », de techniques et d’objets techniques pour assurer des formes de compatibilité avec ce que requiert le vivre ensemble et la conduite des activités.

Ce questionnement sur les formes d’équipement des processus communicants et organisants ne vise en aucune manière à privilégier les formes les plus récentes ou supposées originales. Il est proposé de les considérer dans leur pluralité, en considérant même avec une attention particulière les équipements supposés archaïques mais qui perdurent, pour explorer ce qu’ils nous disent sur leur participation à une organisation effective. Le décryptage approfondi d’échecs rencontrés par certaines innovations, certains projets de changement, peut être également retenu pour ce qu’il donne à voir sur les impensés et les pratiques effectives. Ainsi le mythe des organisations sans papier, fonctionnant au rythme d’un workflow lisse et continu a-t-il été déconstruit dès les années 1990 aux États-Unis, et est régulièrement mis en défaut sur le terrain, quand bien même certains slogans, certaines « offres de solutions » continuent de les invoquer comme relevant de l’ordre d’une efficience évidente ou de mises en œuvre avérées.

3. Management ‘de soi’ et ‘des soi’, des collectifs dans le couplage processus organisants-communicants

Il sera également intéressant d’interroger la pluralité des médiations à l’œuvre aux articulations entre « management de l’organisation », « management de soi » et

« management des soi ». Sont ici en cause les injonctions, outils et méthodes visant à composer avec les registres communicationnels que chacun est supposé mobiliser selon son rôle dans l’organisation. Quelle formalisation des registres plus ou moins subtils dans les relations hiérarchiques? Peut-on identifier différents registres de personnalités attachées à des registres communicationnels et par quelles médiations passent-ils? Comment perdurent-ils ou se transforment-ils au fil des temporalités et des espaces des organisations ? Comment se combinent-ils aux registres et répertoires du hors-travail? Interroger ce qui peut être ainsi nommé le « management des soi » conduit à questionner les règles de la relation, ses moyens, ses cheminements plus ou moins contraints ou ouverts. Comment les individus et collectifs tentent-ils – ou pas – de constituer cette relation selon les formes et formats attendus, selon les interpénétrations du privé et du professionnel, des investissements de formes de communication médiatisées?

Ce questionnement sur les processus communicants et leur contribution aux processus organisants peut également être abordé en considérant les incidences sur la nature et les évolutions des collectifs. Il est des collectifs électifs : ceux que l’on se choisit, auxquels on s’identifie, dont on se revendique ; des collectifs projetés, conçus pour une durée de vie ad hoc. Dès lors peut-on parler de collectif ou de groupe (Dejours, 2013) ? La question des collectifs renvoie à celle des formes de coopération ou de collaboration, de leurs médiations pluriels, et à celle de leurs recompositions : collectifs constitués, disloqués, « dislocalisés », redistribués. Les évolutions contemporaines dans les organisations tendraient à réduire la coopération à la « compatibilité » (Dejours, 2013) l’échange à un transfert d’information via des objets techniques tels que des logiciels informatiques. Dans cette situation, le terme d’information s’inscrirait alors précisément dans l’acception essentialiste et mécaniste qui méconnait la co-production de sens et le travail d’articulation.

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Comment certains collectifs, confrontés à la rigidification des échanges automatisés, parviennent-ils, dans des configurations organisationnelles à préciser, à produire des appuis informationnels et communicationnels pour faire tenir ensemble la stabilité des infrastructures et la variabilité des situations ? Comment caractériser la nature des collectifs et des collections que configure la rationalisation des activités d’information et de communication ?

Enfin la montée de l’algorithmique au cœur des processus de travail, des processus de performation et de contrôle, de la création de valeur devra être examinée avec soin.

4. Questions de méthodes et d’approches dans les études sur les phénomènes à l’œuvre des processus organisants et communicants:

Les questions soumises au débat dans le cadre de ce colloque soulèvent de façon particulière des questions de méthodes et d’approches. Comment le chercheur rend-il compte du caractère distribué et inter-relié des médiations élargies ? Comment tracer des processus dans leurs récurrences et leurs évolutions ? Comment dépasser la symétrie généralisée entre ‘humains’ et

‘non humains’ dans une approche qui ne se limite pas à l’observation au plus près des pratiques mais qui trace les liens entre les outils, les textes, les activités, les autorités à l’œuvre (Mol, 2002 ; Bueger & Gadinger, 2014) ? En bref, quelles méthodes mobiliser en tant que chercheur pour observer et penser l’activité de médiations complexes et variées relatives à l’activité de processus organisants-communicants? Ces questions de méthode peuvent également être articulées sur des enjeux en termes d’interdisciplinarité. Comment ouvrir les éventuelles ‘boites noires’ ? Comment construire de l’intéressement croisé entre chercheurs de différentes disciplines autour d’un objet au moins partiellement partagé ?

Modalités de proposition de communication

Les propositions de communication de 5 000 signes (times New roman, 11) maximum espaces compris comporteront un titre, 3 mots clé, 5 à 8 références bibliographiques (hors références personnelles).

Sur un document distinct et joint, les titres et mots clé seront complétés d’une courte présentation du ou des auteurs (Nom, prénom, institution, laboratoire, adresse mail).

La sélection des propositions sera réalisée en double aveugle par les membres du comité scientifique.

Les propositions sont à envoyer aux deux adresses Sylvie.Parrini-Alemanno@unice.fr;

anne.mayere@iut-tlse3.fr

Les actes seront publiés sur le site Org&Co.

Un ouvrage collectif à partir des textes retenus sera publié dans l’année qui suit.

N.B. : Les membres du comité scientifique peuvent envoyer une proposition qui sera évaluée, elle aussi, en double aveugle.

Calendrier :

Appel à communication : septembre 2014 Envoi des propositions : 14 décembre 2014 Retour évaluation : 14 janvier 2014

Remise du texte complet (30 000 signes maximum) : 13 mars 2015 Colloque : 17-18-19 juin 2015

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COMITE D’ORGANISATION Sylvie Parrini Alemanno

Anne Mayère Isabelle Bazet Sylvie Bourdin Lorrys Gherardi Marine Gout Philippe Marrast Anja Martin Scholz Angélique Roux

COMITE SCIENTIFIQUE

Sylvie P. Alemanno, Maître de Conférences, Université Nice Sophia Antipolis Nicole d’Almeida, Professeure, CELSA, Université Paris-Sorbonne

Claudine Batazzi, Maître de conférences HDR, Université Nice Sophia-Antipolis Isabelle Bazet, Maître de conférences, Université Toulouse 3

Dominique Bessières, Maître de conférences, Université Rennes 2 Arlette Bouzon, Professeur, Université de Toulouse

Françoise Bernard, Professeure, Aix Marseille Université Luc Bonneville, Professeur, Université d’Ottawa

Jean Luc Bouillon, Professeur, Université Rennes 2

Sylvie Bourdin, Maître de Conférences, Université Toulouse 3 Attila Bruni, Professeur, Université de Trento

Valérie Carayol, Professeure, Université Bordeaux 3

Bruno Chaudet, Maître de Conférences, Université Rennes 2 François Cooren, Professeur, Université de Montréal

Benoît Cordelier, Professeur, Université du Québec à Montréal Bruno David, Maître de Conférences, Université Toulouse 3 Michel Durampart, Professeur, Université de Toulon Gino Gramaccia, Professeur, Université Bordeaux 3 Carole Groleau, Professeure, Université de Montréal Sylvie Grosjean, Professeure, Université d’Ottawa

Alexia Jolivet, Maître de Conférences, Université Paris Sud Rolando Lalanda, Professeur, Université des Açores François Lambotte, Université Catholique de Louvain Christian Le Moënne, Professeur, Université Rennes 2

Valérie Lépine, Maître de Conférences, Université Grenoble 3 Catherine Loneux, Professeure, Université Rennes 2

Anne Mayère, Professeure, Université Toulouse 3

Fabienne Martin-Juchat, Professeure, Université Grenoble 3 Vincent Meyer, Professeur, Université Nice Sophia Antipolis Colleen Mills, Associate Professeur, University of Canterbury Bertrand Parent, Professeur, EHESP, Rennes

François Robichaud, Professeur, Université de Montréal

Consuelo Vasquez, Professeure, Université du Québec à Montréal Sari Yli-Kauhaluoma, Professeure, Université d’Helsinki

Références

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