Cours du 13 avril 2011
Les lipides: Structure, fonctions, besoins et sources
Le cholestérol
Sylviane Robert Volpato Mars 2012 1
Les lipides (graisses): Sources
Origine animale
Viande,
Œufs
Poisson
Beurre et autres produits laitiers
Origine végétale Tournesol, colza, olive, pépins de raisin…
Graisse de coco, de palme
Fruits oléagineux
Les lipides (graisses): Forme alimentaire
Liquide
Huiles
Solide Beurre, margarine
Graisse de coco
Saindoux
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Semi-solide
Graisse de palme
Les lipides (graisses): Forme alimentaire
Visibles
Huiles, beurre, margarine
Cachées Charcuteries
Fromage
Chocolat, biscuits
Les lipides
classement selon structure des acides gras
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Saturés Insaturés
Monoinsaturés Polyinsaturés
n-6 (omégas 6) n-3 (omégas 3)
Classement sur la pyramide alimentaire
Ancienne pyramide Nouvelle pyramide (Dès 2004)
Les lipides
• Apport recommandé en CH selon OFSP : Max 30% de l’AET
• Recommandations Afssa 2011 (ANC): 35 à 40% de l’AET
• Consommation en CH (en % de l’AET)
2006: 35 à 40% (45 kg de graisse /pers/an)
1980: 43%
Excès de graisses en général et de graisses saturées en particulier
favorise surpoids, diabète, maladies cardio- vasculaires, cancers…
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Les lipides – généralités
Nutriment le plus énergétique (9 kcal/g)
Dans l’alimentation, améliorent la texture sont porteurs d’arômes et en développent à la cuisson
Indispensables à la vie (rôles énergétique, structurel, fonctionnel, transport, isolation thermique)
Non solubles dans l’eau
Vecteurs de vitamines liposolubles (ADEK)
les acides gras remplissent de nombreuses fonctions. La
structure de chacun va déterminer ses rôles propres.
Les lipides – généralités
Les lipides alimentaires sont apportés essentiellement sous forme de triglycérides (TG)
Dans notre organisme, plus de 90% des graisses sont stockées sous forme de triglycérides (tissu adipeux)
Acide gras Acide gras Acide gras
glycérol
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Les lipides dans l’organisme
Proportion de masse grasse pour un poids normal
• (70 kg) 7 à 10 kg de masse grasse (10 à 14%)
• (60 kg) 12 à 15 kg de masse grasse (20 à 25%)
Structure et nomenclature des acides gras
Les acides gras sont constitués de chaînes d’au moins 4 carbones , pouvant être saturés ou insaturés (présentant une ou plusieurs doubles liaisons).
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Les lipides – structure des acides gras
3 groupes principaux d’acides gras
1. Les acides gras saturés (AGS), présents surtout dans les aliments d’origine animale
2. Les acides gras monoinsaturés (AGMI), présents surtout dans les aliments d’origine végétale
3. Les acides gras polyinsaturées (AGPI) , présents surtout dans les aliments d’origine végétale et dans les poissons gras. Ils sont essentiels. On peut les séparer en 2 catégories:
Les acides gras n-6 (oméga-6)
Les acides gras n-3 (oméga-3)
Structure et nomenclature des acides gras
Les acides gras se distinguent selon la longueur de leur chaîne d’atomes de carbone (de 4 à 22) et le nombre de doubles liaisons entre les atomes de carbone
C 18: 3 n3
Nb d’insaturations
Nb de carbones Position de la 1ère insaturation Expl: Ac alpha linolénique
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Répartition des aides gras dans quelques aliments
Les acides gras saturés (AGS)
Particularités :
Peuvent être fabriqués par l’organisme
Quantité considérable apportée par l’alimentation
Solides à température ambiante
Sources
Viandes et charcuteries, fromages et autres produits laitiers, gâteaux, pâtisseries etc.
Beurre, saindoux, margarine et graisse de cuisine, graisse de coco, graisse et huile de palme
Ac palmitique
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Rôles des acides gras saturés
Rôle principalement énergétique (9 kcal/g)
Réserve: env 100.000 kcal
Peuvent être synthétisés par l’organisme
Réserves lipidiques sollicitées en période interprandiale (énergie pour muscles, foie, cœur)
apports caloriques (lipides et glucides) insuline neolipogenèse à partir de glucose mise en réserve
Excès: cholestérol LDL ( risque cardio-vasculaire) et inversement
Apport recommandé (CH)
• Maximum 10% de l’apport calorique total (1/3 du total lipidique) soit 20 à 25 g pour une ration de 2000 kcal
Teneur de quelques portions d’ aliments en acides gras saturés
1 c.s. huile de colza (10 g) 0,8 g 1 c.s. huile d’olive (10 g) 1,3 g 1 c.s. huile de palme (10 g) 4,6 g 10 g de beurre (8,5 g) 4,9 g 10 g de beurre à rôtir (9,8) 5,9 g 10 g de graisse de coco (10) 8,6 g
100 g salami (35) 13 g
100 g de saucisse de veau (22) 8 g 100 g de viande hachée bœuf (10 4 g
50 g de gruyère (16) 10 g
2 coques de vol-au-vent (20 g) 12 g 1 bâton céréales choc-coco (8) 5 g 30 g chocolat au lait (11) 6.5 g 30 g chocolat noir (10) 6 g Teneur totale en lipides (..)
Les acides gras monoinsaturés (AGMI)
Particularités :
Peuvent être fabriqués par l’organisme
Peu présents dans notre alimentation (principalement ac oléique)
Caractéristiques de la diète méditerranéenne
Fluides à température ambiante Sources
Olives et huile d’olive, huile de colza, cacahuètes et huile d’arachide
Autres fruits oléagineux: Pistaches, noisettes, amandes, noix de cajou, noix de pécan, avocat
Ac oléique
Rôles des acides gras monoinsaturés
Source d’énergie
Constituant de la structure cérébrale (ac oléique)
Composant de la membrane cellulaire
Essentiel pendant la période de gestation-lactation
Effet favorable sur les lipides sanguins (protection cardio-vasculaire)
Etudes en cours…
Apport recommandé
• Au moins 10 à 15% de l’apport calorique total (1/3 du total lipidique) soit 20 à 30 g pour une ration de 2000 kcal
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Teneur de quelques portions d’ aliments en a.g monoinsaturés
1 c.s. huile d’olive (10 g) 6,6 g 1 c.s. huile de colza (10 g) 5,6 g 1 c.s. huile d’arachide (10 g) 4,3 g 10 g huile de tournesol (10 g) 2,4 g 10 g de beurre à rôtir (9,8) 2,3 g 10 g de beurre (8,5) 1,9 g 10 g de margarine (8) 2,5 g
30 g de noisettes (21) 16 g
30 g d’amandes (18) 12 g
30 g de pistaches (17) 11 g 30 g de noix de cajou (14 g) 9 g 30 g de cacahuètes (16) 8 g
30 g de noix (21) 4 g
100 g d’avocat (14) 9 g
Teneur totale en lipides (..)
Sylviane Robert Volpato Mars 2012
Les acides gras polyinsaturés (AGPI)
= acides gras essentiels
Oméga-3 (n-3)
• ac. alpha linolénique
ac. eicosapentaénoïque (EPA)
ac. docosahexaénoïque (DHA)
Oméga-6 (n-6)
• ac. linoléique
ac. arachidonique
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Les acides gras polyinsaturés (AGPI)
Particularités :
Ne peuvent pas être fabriqués par l’organisme, doivent donc être fournis par l’alimentation
Liquides à température ambiante
Rôles multiples notamment indispensables pour la
croissance et les fonctions physiologiques de tous les tissus
Rôles parfois antagonistes
Utilisent les mêmes transporteurs membranaires
Mécanismes d’action pas encore totalement connus
Rôles des AGPI
Rôle structurel
o Constituants de toutes les membranes cellulaires (AGS-AGMI-AGPI-chol) o AGPI
Fluidité membranaire
Meilleure perméabilité
Activité des transporteurs et enzymes
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Rôles des AGPI
Rôles des AGPI
Rôle structurel
o Constituants de toutes les membranes cellulaires (AGS-AGMI-AGPI-chol) o AGPI
Fluidité membranaire
Meilleure perméabilité
Activité des transporteurs et enzymes
Composition en ac gras des phospholipides est directement influencée par graisses alim.
Expl. ++ AGPI récepteurs à insuline
AGPI n-3 altération récepteurs à insuline et risque diabète
Membrane défectueuse favorise formation de radicaux libres
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Rôles des AGPI
Rôle fonctionnel
n-6 et n-3 : Précurseurs des prostaglandines (médiateurs chimiques)
n -6 Ac linoléique
n -3 Ac - linolénique
Inflammations
Agrégation des plaquettes Contraction des vaisseaux
Anti-inflammatoires Anti-agrégation Dilatation des vaisseaux Ac arachidonique
Prostaglandines E1 et E2
EPA et DHA Prostaglandines E3
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Rôles des AGPI n-6
Régulation de la lipémie (effet hypocholestérolémiant)
Maintien de l’intégrité de l’épiderme
Règle l’activité du système immunitaire
Fonction dans la reproduction
Régulation de la pression sanguine Fonctions spécifiques connues des n-6
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Rôles des AGPI n-3
Protection contre l’agrégation plaquettaire et des TG sanguins
Indispensables au développement cérébral
Fonction dans la vision (DHA composant de la rétine)
Fonctions neurologiques
Rôle dans le fonctionnement du cœur, du système immunitaire et d’autres organes (?)
Prévention de certains cancers (inhibiteurs de la croissance tumorale)
Études en cours effet sur l’humeur, polyarthrite, asthme…
Des doses excessives de DHA et EPA ( > 3 g /j) diminuent la vitesse de coagulation du sang
Fonctions spécifiques des n-3, surtout DHA et EPA (moins bien connues)
Sources d’ acides gras polyinsaturés
N-6 Acide linoléique et ses dérivés (oméga 6 )
Origine végétale (ac linoléique) : huiles de tournesol, chardon, maïs, germes de blé, sésame, pépins de courge,
Origine animale (ac arachidonique) :viande, beurre, lait, produits laitiers, jaune d’œuf
N-3 acide alpha linolénique et ses dérivés (oméga 3)
Origine végétale ( - linolénique) :huiles de colza, lin, soja, noix
Origine animale (EPA-DHA) : Poissons (surtout saumon, thon, maquereaux, hareng, truite), certaines algues
La teneur en n-3 et n-6 des aliments d’origine animale dépend du type de nourriture de l’animal
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Apports recommandés en AGPI
Apport recommandé
7 à 10% de l’apport calorique total soit 15 à 20 g pour une ration de 2000 kcal
Rapport n-6/n-3 = 4/1
n-6: 2,5%, soit 6 g
n-3: 0,7%, soit 1,5 à 2,5 g
500 mg EPA-DHA
Sylviane Robert Volpato Mars 2012
Teneur de quelques portions d’ aliments en n- 3
1 c.s. huile de colza (10 g) 1 g 1 c.s. huile d’olive 0,1 g 1 c.s. huile de soja 0,7 g 1 c.s. huile de noix 1,3 g
30 g de noix 2,4 g
2 œufs « -3 » 1,5 g
50 g de foie gras 0,4 g
100 g de thon 3,9 g
100 g de saumon sauvage 3 g
100 g de sardines 1,6 g
100 g de hareng 2,9 g
100 g de truite 0,75 g
100 g de cabillaud 0,35 g
100 g de poulet 0,2 g
Apport journalier recommandé: 2 à 2,5 g
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Les lipides- teneur de quelques aliments
(pour 100g)Aliments AG (total) AGS AGMI N-6 (Oméga 6) N-3 (Oméga 3)
Huile colza 100 9 60 22 10
H. arachide 100 21 54 25 -
H. tournesol 100 13 22 65 -
H. olive 100 15 75 9 1
H. soja 100 17 21 55 7
Graisse d’oie 96 26 59 10 1
Beurre 84 51 30 2 1
Chips 35 18 8 9 0
Viande grasse 22 11 10 1 0
Poisson gras 15 4 6,5 0,5 4
Chocolat au lait 30 19 10 0,8 0,2
Viande maigre 4,5 2 2 0,5 -
Les lipides – en pratique
Par personne et par jour
2-3 c.c. (10 à 15 g) d’huile végétale de haute valeur nutritive pour les préparations froides (sauces à salade): Huile de colza, noix, olive
2-3 c.c.(10 à 15 g) d’huile végétale de haute valeur nutritive pour les préparations chaudes (étuvage, rôtissage): Huile d’olive , tournesol high- oléic (riche en acide oléique), arachide
Si souhaité, 2 c.c. (10 g) de beurre ou de margarine (à haute valeur nutritive) pour les tartines
1 portion (20-30 g) de fruits oléagineux (noix, noisettes, amandes) De plus, par semaine
1 à 2 fois par semaine poisson, surtout poisson gras (ou 500mg/j EPA-DHA sous forme d’huile de poisson ou gélule)
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10 g. de lipides sont contenus dans:
Graisses visibles Graisses cachées
10 g d’huile végétale (1 c.s.) 12 g de beurre ou margarine
12 g de mayonnaise
30 g de crème entière (3c.s.)
60 g de crème à café
100 g de boeuf
500 g de poulet sans peau 500 g de poisson
75 g de saumon 30 g de charcuterie 30 g de gruyère 30 g de chocolat 30 g de fruits oléagineux
Les lipides – exemple d’apports journaliers
Pour une ration de 2000 kcal 70 g de lipides
35 g graisses visibles 35 g graisses cachées
25 g d’huile (5c.s.) + 10 g de beurre
100 g de viande maigre + 30g de gruyère + 1 yogourt + 30 g de noix
1 saucisse de veau + 30g de biscuits (2 cookies)
ou
Les lipides – Dénaturation
Env. 20 acides gras, d’origine animale ou végétale
Lipoperoxydation = Dénaturation par air, lumière, chaleur
AGPI les plus sensibles car instables
AGS et AGMI meilleure résistance
Plus une graisse est polyinsaturée, plus elle est liquide à température ambiante et plus elle est sensible à l’oxydation par l’air et la lumière et moins elle résiste à l’augmentation thermique.
consommation de graisses oxydées oxydation d’autres molécules production de radicaux libres Cuisson des graisses à haute température formation de composés cancérigènes
Les lipides - Conseils
• Conservation des huiles
Au frais
A l’abri de l’air
A l’abri de la lumière
Cuisson des huiles
Chauffer modérément (ne jamais laisser fumer une huile)
Friture impropre après 4 à 5 utilisations
Utilisation des huiles
Olive et arachide les plus résistantes à la chaleur(cuisson)
Colza, soja, tournesol A chauffer modérément
Noix Utiliser à froid uniquement (salades)
Auto-oxydation même si conservées dans conditions optimales
Graisses hydrogénées, acides gras trans
Graisse de consistance plus ferme, plus stable à la chaleur et à la lumière (meilleure conservation)
taux d’ ac. linolénique (n-3)
Acides gras trans:
A.g. insaturés ayant au moins une double liaison en configuration trans, produits par:
Hydrogénation industrielle (=solidification) d’huiles végétales insaturées
Chauffage à haute température d’huiles ou graisse contenant des a.g insaturés
Désodorisation d’huiles à température élevée
Essentiellement d’origine artificielle mais produits en petite quantité dans la panse des ruminants (acides gras trans conjugués dans le beurre et la viande de bœuf ).
Sylviane Robert Volpato Mars 2012
Acides gras trans: Effets sur l’organisme
Très athérogènes ( cholestérol LDL, cholestérol HDL, effet 2 fois plus néfaste que AGS)
Perturbation de la synthèse des prostaglandines
Favorisent les inflammations
risque de diabète type 2 chez la femme
Etudes en cours sur lien avec certains cancers (poumon, pancréas), hypertension, allergies…
En cours… acide linoléique conjugué aurait effet bénéfique sur masse graisseuse???
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Les acides gras trans: Sources
Tous les produits du commerce contenant des graisses (partiellement) hydrogénées: margarines, viennoiseries, pâte à gâteau, barres chocolatées et de céréales, glaces, snacks apéritifs, chips, etc…
En pratique
Limiter autant que possible les graisses
Acides gras trans: réglementation
30 janvier 2007: L’OFSP prie l’industrie agroalimentaire de mettre en œuvre le plus vite possible des mesures pour faire baisser les valeurs d’acides gras trans des produits industriels.
Si ces mesures devaient échouer, la Suisse mettrait en place une valeur maximale. Comme au Danemark, une valeur de 2%
serait applicable
L’OFSP demande également aux industries de veiller à l’avenir à ne pas remplacer les acides gras trans par des acides gras saturés
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Acides gras trans: réglementation
Selon L’OFSP, le problème est pris au sérieux, mais il n’y a pas lieu de paniquer car les acides gras trans constituent certes un risque sanitaire mais celui-ci peut être évité grâce à une alimentation équilibrée. Elle recommande aux
consommateurs:
Ingérer le moins possible d’aliments frits
Renoncer le plus possible à consommer des plats gras
Consommer avec modération les graisses de cuisine utilisées dans les biscuits, les gâteaux et les pâtisseries ainsi que les produits à base de lait entier et la viande à forte teneur en graisse
Les personnes soucieuses de leur santé mangeront en
outre 5 portions de fruits et légumes par jour
Sylviane Robert Volpato Mars 2012
Acides gras trans: réglementation
Malgré les recommandations de l’OFSP, l’industrie agroalimentaire remplace les acides gras trans par de la graisse de palme très bon marché, riche en acides gras saturés et dont la culture, catastrophe écologique contribue à la déforestation…
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le cholestérol
Le cholestérol est différent chimiquement des lipides( alcool polycyclique) mais il est étroitement lié au métabolisme des lipides
Les lipides influencent le métabolisme du cholestérol
Lipides et cholestérol sont impliqués dans l’athérogenèse
Ils dépendent des mêmes transporteurs sanguins
Rôles
Constituant de la membrane cellulaire
Constituant des sels biliaires
Constituant de la vitamine D
Précurseur de la synthèse des hormones stéroïdiennes
le cholestérol
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Régulation du cholestérol
Cholestérol total sanguin
Cholestérol exogène
• apporté par l’alimentation
¼ du cholestérol circulant
Cholestérol endogène
• synthétisé essentiellement par le foie
¾ du cholestérol circulant
Le cholestérol cellulaire est un régulateur de sa propre synthèse
apport excédentaire de cholestérol limite la production endogène
un apport important de lipides saturés la production de cholestérol LDL
Variations individuelles
Le transport du cholestérol et des lipides
• Les lipides ne sont pas solubles dans l’eau
• Ils sont transportés dans le sang par des structures protéiques. L’ensemble forme des lipoprotéines.
• Le cholestérol est transporté dans le sang sous 2 formes de lipoprotéines
LDL (mauvais cholestérol) facteur de risque cardio-vasculaire si concentration élevée
HDL (bon cholestérol) protection cardio-vasculaire
• Rapport idéal Chol total / HDL
<
5• Le cholestérol alimentaire joue un rôle mineur dans la survenue des maladies cardio- vasculaires
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