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Solutions positives de l’équation <span class="mathjax-formula">$- \Delta u = u^p + \mu u^q$</span> dans un domaine à trou

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Texte intégral

(1)

A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE

R EJEB H ADIJI

Solutions positives de l’équation −∆u = u

p

+ µu

q

dans un domaine à trou

Annales de la faculté des sciences de Toulouse 5

e

série, tome 11, n

o

3 (1990), p. 55-71

<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1990_5_11_3_55_0>

© Université Paul Sabatier, 1990, tous droits réservés.

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(2)

- 55 -

Solutions positives de l’équation

-

0394u = up + uq

dans

un

domaine à trou

REJEB

HADIJI(1)

Annales de la Faculté des Sciences de Toulouse Vol. XI, n° 3, 1990

RÉSUMÉ. - Soient 0 un ouvert borné, régulier de

IRN,

N > 3, ~,c E IR,

1 q p =

(N

+

2)/(N - 2).

Nous montrons que si Q possède un petit

trou alors le problème -0394u = uP + dans > 0 dans 03A9, u = 0 sur

admet au moins une solution.

ABSTRACT. - This paper is concerned with the following non linear elliptic equation -0394u = uP + on fI, u > 0 on Q, u = 0 on

~03A9, where iZ is a domain in

IRN,

N > 3 with a little hole, E IR,

1 q p = (N -~ 2)/(N - 2).

We show that this problem has at least

one solution.

1. Introduction

Soit Q un ouvert

borné, régulier

de

IRN,

N > 3. On s’intéresse au

problème

d’existence d’une fonction u vérifiant

l’équation elliptique

non

linéaire :

où ~

E

IR ;

1 q p et p =

(N

+

2 ) l ( ~ _ 2),

c’est-à-dire

p-~-1

est

l’exposant critique

pour

l’injection

de Sobolev de

dans

On

rappelle

que :

1)

L’identité de Pohozaev

(cf. [12]) appliquée

à une solution de

(1)

donne

~ ) Laboratoire d’analyse numérique, Université Pierre et Marie Curie, Tour 55- 65, 5e étage, 4 place Jussieu, 75252 Paris Cedex 05

(France)

(3)

Il en résulte que si n est strictement

étoilé,

alors pour

tout

0

l’équation (1)

n’a pas de solution.

2)

Si n est un ouvert borné

régulier

de

IRN,

Iv >

3,

alors pour

tout

>

0, l’équation (1) possède

une

solution ; (cf. [4]).

3)

Dans

[6],

J.M. Coron a montré que

si

= 0 et si Q est un domaine

avec un

petit

trou alors

l’équation (1) possède

une solution.

4)

Dans

[8],

R. Lewandowski a montré que

si

=

0,

et H est un ouvert

borné

régulier

étoilé de N >

4,

contenant

0,

et si uE est la

solution de

(1) (mise

en évidence dans

[6])

dans

ne = S~ ~ B(O, E) alors,

-~

5~~2 bo,

bo

est la mesure de Dirac au

point 0,

B(0, E )

et S seront définies dans la section 2.

5) Dans [13],

O.

Rey

a montré que

si

= 0 et Q est un ouvert borné

régulier privé

de k boules centrées en 1 i

k,

et de rayon

d,

alors pour tout

i,

1 i

k,

il existe pour tout d assez

petit,

une

solution u de

(1) qui

se concentre autour de

i.e.

->

au sens des mesures sur Q.

6) Dans 1~ ,

A. Bahri et J . M . Coron ont montré que, dans le cas

où ~

= 0

et 03A9 est ouvert tel que le groupe

d’homologie Hk (03A9, Z/2Z) ~

0 pour

au moins un entier k non

nul, l’équation (1) possède

une solution.

7)

Dans

[11],

G. Mancini et R. Musina ont étudié le

problème

suivant :

Trouver que u E K tel

que J

Vu

~(v - u) > f uP(v - ~c),

V v E

K,

K est l’ensemble des fonctions u E telles que u > 0 presque

partout

dans 03A9 et u

~ 03C8

dans C où C est un sous-ensemble fermé

régulier

de SZ. Dans ce travail on va

s’inspirer

de la

technique

utilisée

dans

[11].

8)

Dans

[4],

H. Brezis et L.

Nirenberg

ont montré le théorème suivant.

Soit Q un domaine de

IR3.

On

distingue

deux cas :

(i)

si 3 q

5,

alors pour

tout ~

>

0, l’équation (1) possède

une

solution ;

(ü)

si 1 q

3,

alors pour

tout

> 0 assez

grand, l’équation (1) possède

une solution.

De

plus

si S~ est strictement étoilé

alors,

pour > 0 assez

petit, l’équation (1)

n’a pas de solution.

Le résultat

principal

de notre travail est le suivant.

(4)

THÉORÈME

1. - Il existe À > 1 tel que si 03A9

vérifie

la condition suivante :

3 xo E

IRN, ~ R1

>

0 , 3 R2

>

0,

tels que :

alors pour tout réel

l’équation (1)

a au moins une solution.

2.

Rappels

et notations

Soit

B(a, d) (respectivement B(a, d))

la boule ouverte

(respectivement

la

boule

fermée)

de

IRN

de centre a et de rayon d.

L’espace

est muni de la

norme ~~u~2 et |u|r désigne

la norme

usuelle dans pour r > 0.

Considérons

-

On sait

(cf. [4])

que :

- S est la meilleure constante pour

l’injection

de Sobolev de

H~ (S~)

dans

(S~).

- S est

indépendante

du domaine

Q,

S n’est

jamais

atteinte

quand Q

est

borné. En revanche S est atteinte sur

IRN

par la famille de fonctions définies par

eN est une constante choisie afin que les fonctions soient solutions de

On sait que ud,E se concentre autour de a

quand

E tend vers

0,

et on a :

(5)

L’outil essentiel est une variante du théorème d’Ambrosetti-Rabinowitz

(voir

par

exemple [3]),

dont l’énoncé est le suivant.

THÉORÈME

A. - Soit F une

fonction

de classe

C1 définie

sur un espace de Banach

X,

et soit K un espace

métrique compact.

On note K* un sous- ensemble de K non

vide, différent

de

K,

et

fermé.

On

fixe p*

E

C(K*; X )

.

On pose :

On suppose que pour tout p de P on a

Alors il existe une suite C X telle que

F(un)

-~ c et

F’(un)

--~ 0.

On considère la fonctionnelle

définie sur

Rappelons

que l’on dit que E satisfait

(PS)c

sur si pour toute

suite

(un)

d’éléments de avec -

0,

alors on

peut

extraire de la suite

(un)

une sous-suite

convergente.

On a alors le

théorème suivant.

THÉORÈME

B. - Soit

(un)

une suite sur

vérifiant E(un)

--~ c

et

.E~(un)

--~

0,

alors

quitte

à extraire une sous-suite notée aussi

(un), (un)

est

faiblement convergente

vers une limite u dans

Hâ (~)

et on a

E(un)

=

E(u)

+ +

0(1)

pour un certain k E IN* .

La preuve de ce théorème est contenue dans

[14]; (voir

aussi

[5]

et

[2]).

Remarques

(a)

On note que les

points critiques

non nuls de E

correspondent

aux

solutions de

l’équation (1).

(b)

Dans ce

qui

suit on va supposer que u = 0 est la seule solution de

(1)

dans l’ensemble

{u

E

(1/~)sNl2 },

et on va montrer

que E

possède

une valeur

critique

dans

~ (1/~)SNl2

,

(2~~),SNl2 f;

sous cette condition et

d’après

le théorème B on déduit que E vérifie la condition de pour tout CE]

] (~).S’~ , , (2/N)SN/2 [.

(6)

3. Démonstration du théorème 1

Rappelons

que le résultat est connu

si ~

> 0 et N > 3

(cf. [4]).

Nous

distinguerons

alors deux cas :

3.1. Le cas N = 3

et ~

> 0

Soit B la boule unité de

Hô (S~).

On sait

que B

est métrisable pour la

topologie

faible. Soit

(ln)

un sous-ensemble dense dans B. On pose

~ u -

v

~ _ ~ ( 1/2’~) ~,fn ~ u - zt~ ; ~ ~ ~ est

une

métrique qui

définit la

topologie

faible sur B. On note

EE

=

~~u

e 1 et

[~] c}.

On a besoin des fonctions suivantes :

On a

alors,

en

conséquence

du lemme de concentration de P.L. Lions

(cf.

~9~, [10]),

le lemme suivant.

LEMME l. - Pour tout

voisinage

V de

03A9,

il existe E > 0 tel que

Preuve . On raisonne par

l’absurde ;

supposons

qu’il

existe un

voisinage

V de 03A9 tel que,

pout

tout n, il existe 0 vérifant

r( un)

=

0, E(un) = (1~3)53~2 -+-0(1~,

un E et

F(un)

~. Le fait que un converge faiblement vers 0 dans entraîne que un tend vers 0 dans

Posons

On a alors

(7)

On

applique

le théorème 2 de

[6],

on

obtient, quitte

à extraire une

sous-suite,

il existe x0

~ 03A9 telle

que

où la convergence est la convergence vague des mesures sur 03A9 et est la mesure de Dirac en xo. Par

conséquent

d’où une

contradiction.

Soit cp

E

(IR3; ( 0 , 1 ~ ~

telle que

et

soit,

pour tout k >

1,

E

[0,1])

définie par :

On remarque que ~p~ vérifie :

On va

paramétrer

la famille de fonctions définie dans

(5)

par

(t, o~)

avec

désigne

la

sphère

unité de

IR3.

Posons alors

...

On voit facilement que

I 2

et

IR3 uf 6

sont

indépendants

de t E

[0, 1 [ et 03C3

E

E ;

de

plus uf

se concentre autour de 03C3

quand

03C3 tend vers 1.

On a en outre

(cf. [6]) :

(8)

On va supposer que

R1 1/4ko, R2 > 4ko,

pour un certain

ko qu’on

fixera ultérieurement. On note alors que E Posons

On a

Pour r >

0,

soit

Ona:

On en déduit que g atteint son maximum en

rfk

noté r

qui

vérifie

= 0 et 0 r 1. On pose alors

LEMME 2. 2014 Les deux énoncés suivants sont

vérifiés:

:

Preuve . On a :

(9)

et comme 0 r

1,

on déduit :

quantité qui

tend vers

( 1 ~3~ S’3/2 quand k

-~ oo, uniformément par

rapport

à t

dans [0,

1

[,

d’où

(a).

D’autre

part, quand t

--~

1,

D’où

dès que t sera assez

grand

1.

Conséquences.

- On

peut

supposer xo = 0. Fixons V un

voisinage compact

de fi ne contenant pas 0. Soit E > 0

correspondant

à V comme

dans le lemme

1,

vérifiant ~

+ ~ ~:

0

pour lui

= 1

(

E.

D’après

le

lemme

2,

il existe 1 et

to E]

~?! ,

1 tels

que :

Notons

wf.

On fixe À >

1,

assez

grand

tel que l’on ait

0, E,

V t

E ~ [0,

1

[.

En vue

d’appliquer

le théorème

A,

on définit les ensembles

K,

K * et la fonction

p*

par :

Pour conclure il reste à montrer le lemme suivant.

(10)

LEMME 3.- On a :

Admettons un instant la conclusion du lemme 3. On a alors

D’après

le lemme 3 on a

On

applique

alors les théorèmes A et

B,

on obtient le théorème 1.

Revenons à la démonstration du lemme 3. En raisonnant par

l’absurde,

supposons

qu’il

existe p e

C(K; HJ)

avec p =

p*

sur et

Considérons

l’application G : K --> IR4,

définie par

On va montrer :

deg désigne

le

degré topologique.

L’application H : [0, 1]

x K ~ R4, définie par

(11)

est une

homotopie

entre G et Il suffit de vérifier que

(A Ba) ~

Sinon il existe

(~,~)

C ~~ tel que =

(A’Ba),

donc

s =

A-~

et a = +

(1 - ~

=

+ ~.

On en

déduit

que 03BE

G E. Or

tF(p(03BB-1,03BE))

+

(1 - t)03BE

=

t(F(w) - 03BE) + 03BE ~

a car

~(t~~ ) ~ ~’~ 1

~) d’où une contradiction.

Considérons les ensembles :

On vérifie alors facilement

Pour

(s, ~)

E

K~,

on a

D’après

le lemme

1,

on déduit que :

Par

conséquent

d’où

donc

On a alors :

(12)

En

effet,

sinon a = F

~p( s, ~ ) ~

et

~ Ee,

donc

avec

d>

=

D’après

le lemme

2,

on

a x d

e Q.

On en déduit

d’où une contradiction pour

~a~

assez

petit.

Ceci prouve que

( a -1, a~ ~ G(K B K1)

et par

conséquent

On va montrer que :

Preuve de

~13~

et

On fixe R >

a-1;

y E > R ~ y

~ G ( K 1) .

On définit le chemin

r(t)

par

r(t)

=

(tR + (1-t)03BB-1, a) ,

pour

t ~ [0, 1].

On va montrer que

r(t) ~

Sinon 3

(s, ~~

E

ôK+

avec

D’où

Or V

(s, ~)

E

K~,

on a

F (p(s, ~)) ~

a, on en déduit

(s, ~) ~ K~.

Donc

d’après (7)

on a

(s, ~)

E ôK ~1

K+,

ce

qui

entraîne que s

a-1

et ceci contredit s >

À-1;

d’où

r(t) ~

donc

deg(G, ~+ , , r(t))

est bien

défini et ne

dépend

pas de t. Comme

(R, a) % G(K1)

on a :

L’égalité (14)

se démontre de la même

façon

en utilisant le chemin

q(t)

=

(-tR

,

( 1 - t)a-1 )

pour t E

~ 0 , 1 ~ .

On a

deg (G , K, (a-1, q(t))

ne

dépend

pas

de t,

comme

(-R, a) ~ G ( Kl )

on conclut que :

deg (G , K- , (a-1, a)) = deg (G , K- , (-R, a))

= 0 .

De

(7), (12), (13)

et

(14),

on obtient une contradiction. D’où le lemme 3.

(13)

3.2. Le cas N > 3

et ~

0

Sans

perdre

de

généralité

on va supposer que xo = 0 et

R2

= 1. On pose

s =

R 1.

On considère la fonction définie par

pour u E et on pose

On va utiliser un

argument

de

[1]

pour vérifier que est invariant par le flot associé

à -~.

Il en résulte que les

points critiques

correspondent

aux solutions de

(1).

Le flot associé à

-~

est solution de

l’équation :

Si uo E alors il existe une solution maximale u

sur [0, T ~ de l’équation

Si on montre que u >

0,

alors u est une solution de

( 16)

et notre assertion

est

prouvée.

Montrons que u >

0 ;

soit s

T,

on

multiplie (17)

par u- et

on

intègre,

on en déduit que

donc

et par

conséquent

d’où le résultat.

(14)

Soit une fonction de définie comme dans

~7~

par

On pose

On remarque alors que

Il est facile de prouver les deux lemmes

suivants ; (cf. [7]).

LEMME 4. - On a .

uniformément

par

rapport

à

~a~ 3/4 -

d

(d

> 0 assez

petit).

LEMME 5. On a :

uniformément

par

rapport

à

~a~ 3/4 - d ;

uniformément

par

rapport

à

~ a = ( 1

+

s~ ~2 ,

s

E ~ 0 , 1 - d ~

.

(15)

Preuve. -

Compte

tenu du lemme 2.5 de

[7],

pour établir le lemme

5,

il suffit de prouver

A

Orona:

quantité qui

tend vers 0

quand

E tend vers 0.

LEMME 6. - Si

l’équation (1)

n’admet pas de solution autre que u = 0 alors

~, définie

en

~15~, vérifie (PC)c

sur

Hô (~)+

pour tout

(.

Utilisant à nouveau le lemme de concentration de P.L. Lions

(cf. (9~, (10~)

on a le lemme 7.

LEMME ?. - Pour tout

voisinage

V

compact

de

SZ,

il existe a > 0 tel

que : si u

~ 0,

alors

Fin de la démonstration du cas N > 3 et ~c 0

Soit a une fonction continue de

B ( o, 1)

dans

B(O, 1)

vérifiant

D’après

le lemme 2 on

peut

choisir E et s assez

petit

tels que

(16)

Soit V un

voisinage compact

de Q tel que

on pose

D’après

le lemme

7,

il existe a > 0 tel que : :

D’après

le lemme

5,

on

peut

choisir é assez

petit

tel que :

Dans la

suite,

on choisit é et s de telle sorte

qu’on

ait

(18), (19)

et

(22),

et À > 1 tel que

~ ~av«~~~,E,s~

0. .

En vue

d’appliquer

le théorème

A,

on définit les ensembles

K,

K* et la

fonction p*

par

Il est clair que,

d’après (18),

on a

Compte

tenu du théorème A et du théorème

6,

pour conclure il reste à montrer :

Pour prouver

(24)

il suffit de montrer que

Si

(25)

tombe en

défaut,

il existe p dans P vérifiant pour tout

(t, a)

de K : :

(17)

Donc

Soit la fonction T : K -~

IRN +1

définie par

(t, a)

-~

~t~2 F (p(t, a~~ ~

.

On

vérifie,

de la même manière que dans

(6),

que

Posons

On a

Nous allons montrer que

Preuve de

(30~

et

(3~~.

- On fixe R > 0 tel que

T(K)

C

B(0, R),

et on

considère le chemin

r : [0, 1]

--> défini par

r(t)

=

( 1-t) , 0) .

On a

r(t) ~ T(ôK+). Sinon,

il existerait

(t, a)

E

âK+

tel que

Puisque F (p(t, a))

= 0 on déduit de

(21)

que

(t, a) ~ K~.

Comme

C c~K U on a

(t, a)

E ôK U

K+ ;

or

puisque t

>

À /2

et p =

p*

sur

ôK on déduit que

r(p(t,a) 0,

ce

qui

contredit le fait que

(t, a)

E

âK+

.

Alors

deg(T, K+ , ( 1/a , 0))

est bien défini et ne

dépend

pas de

t,

d’où

(30).

La formule

(31)

se démontre de la même

façon

en utilisant le chemin

e(t) = (-Rt~--~-1(1-t) , 0).

De

(28), (30)

et

(31),

on tire une contradiction.

D’où

(24).

(18)

- 71 - Remerciements

Je remercie vivement le Professeur H. Brezis

qui

est à

l’origine

de cette

question

et

qui

m’a

beaucoup encouragé.

Je remercie

également

le Professeur J . M . Coron pour ses conseils.

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Références

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