Vingt-neuvième Année. — N° 36 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes
Samedi 9 Mai 1914
Bureaux : R u e de l a S e r r e , 5 8
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Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.—
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ANN0N6ES
suisses 20 ct., offres et demandes de places 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne
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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l
Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger
Exposition nationale suisse, Berne 1914 Programme de la Fête inaugurale
Vendredi, 15 mai 1914.
(j heures : 22 coups de canon annoncent l'ouverture äe l'Exposition nationale suisse.
D heures : Rassemblement des invités au palais fédéral et sur la place de la Confé- dération.
f>3/4 h e u r e s : D é p a r t du corrège (Itinérai- re : Place de la Confédération, place des O u r s , rue de l'Hôpital, place de la Gare, Boulevard, rue de l'Enge, rue Neubrück).
10 3/J h e u r e s : Cérémonie d a n s la Salle des fêtes: o r c h e s t r e ; chant «Eidgenossen, Gott zum G r u s s » , Männerchor Berne ; dis- cours de M. le conseiller d'Etat Dr. Moser, président du Comité central. Chant d'ou- verture, de Gottfried Keller, Männerchor B e r n e ; discours de M. le conseiller fédé- ral Schulthess, président de la grande Commission de l'Exposition. Chant du p r i n t e m p s de Gottfried Keller, Männerchor B e r n e ; discours de M. le conseiller natio- nal Ador, m e m b r e de la commission suisse des expositions, président du J u r y des récompenses de l'Exposition nationale de Genève 189Ö ; orchestre.
1 heure : Banquet au Restaurant Studer- stein. Acte officiel pendant le b a n q u e t :
D i s c o u r s :
de M. Steiger, président de la ville de Berne, de M. le Conseiller fédéral Dr. Hoffmann,
président de la Confédération,
de son Exe. M. Beau, ambassadeur de
» France près la Confédération suisse, doyen du corps diplomatique,
de.M., le Conseiller d'Etat Scheurer, prési- d e n t du gouvernement bernois.
Les examens d'apprentis à l'Exposition L'utilitédes examens professionnels d'ap- prentis pour tous les corps de métiers, pour l'Etat ou la c o m m u n a u t é , est de notoriété publique. Une haute pensée morale, un but é m i n e m m e n t éducatif, forme leur base. En contribuant à la formation d'ouvriers capa- bles, ils augmentent le bien-être général.
Ils développent dans la population et les autorités une attention toujours plus grande en faveur des artisans et des métiers ma- nuels et ont pour conséquence le fait ré- jouissant que n o m b r e de fils de parents
fortunés se vouent aujourd'hui plus qu'au- trefois aux travaux manuels. Ainsi ont pu disparaître n o m b r e de préjugés d'anlan.
Sous la direction méthodique de l'Union suisse des arts et métiers a .été organisée à l'Exposition nationale de Berne une expo- sition de tout ce qui concerne les examens d'apprentissage. Elle comprend une divi- sion méthodique avec des tableaux graphi- ques et plans cartographiques qui d o n n e n t un aperçu sur l'état actuel des examens d'appentis. Une seconde division embrasse les travaux d'examens qui ont été exécutés par les apprentis dans des ateliers. Des dessins de machines et d'outils, des modè- les et une littérature professionnelle com- plètent cette exposition.
Le mouvement syndical en France Nous avons déjà signalé, il y a environ un an, le mouvement de recul assez accentué du mou- vement syndical ouvrier que manifestait la sta- tistique afférente à l'année 1911. Celle de 1912 qui vient d'être publiée par le Bulletin du Ministère du Travail indique que ce mouvement ne s'est pas arrêté et il est permis d'en conclure qu'il se manifeste dans le monde ouvrier une réprobation de plus en plus marquée pour les fantaisies cri- minelles des pontifes du syndicalisme qui ont voulu se servir d'un instrument économique très respectable en soi pour battre en brèche les institutions sociales et nationales les plus néces- saires.
Au 1er janvier 1912, il y avait en France 5217 syndicats ouvriers groupant 1,064,413 adhérents.
Il n'y a plus au 1er janvier 1913 que 5045 syndi- cats groupant 1,027,059 adhérents, ce qui accuse une diminution de 171 syndicats et de 37,354 syndiqués.
Les groupes professionnels qui ont augmenté sont les suivants : mines, de 06,093 à 69,182 ; carrières, de 6,638 à 12,715 ; produits chimiques, de 30,091 à 40,055 ; papiers et industries poly- graphiques, de 24,280 à 24,967 ; étoffes, vête- ments, nettoyage de 25,239 à 25,908 ; bois, ameu- blement, de 36,478 à 36.665.
Ceux qui ont diminué sont-: l'agriculture, fo- rêts, pèche, de 53,423 à 49,640 ; cuirs et peaux, de 24,471 à 23,581 ; industries textiles, de 94,482 à 92,547 ; industries métallurgiques, de 97,312
a 96,127 ; terres et pierres à feu, de 14,991 à 13,517 ; bâtiment, de 135,680 à 122,410 ; trans- port et commerce, de 335,145 à 307,503.
Il serait fort intéressant de pouvoir faire dans ces chiffres qui sont encore considérables, des distinctions que l'aridité de la statistique officielle ne permet malheureusement pas. Ainsi, sur les 5,045 syndicats existant le 1er janvier 1913, combien y en a-t-il qui admettent ou n'admettent p8s la grève? Combien se rattachent au parti socialiste unifié dont le rôle politique n'est que trop connu ? Il n'est pas possible de répondre d'une manière précise à ces questions. Mais c'est rendre hommage à la vérité que de proclamer que tous les syndicats sont loin d'avoir le carac- tère antisocial et antinalional que manifestent les plus bruyants d'entre eux. Ainsi — et ce n'est là qu'un exemple — il faut considérer comme à peu près étrangers au mouvement révolutionnaire 307.503 domestiques du commerce et 49,640 syn- diqués du groupe de l'alimentation. Nous n'en dirons pas autant des syndiqués des professions libérales (39,751) qui comprennent la détestable engeance des instituteurs et des demi-intellectuels qui sont les plus actifs propagateurs de la démo- ralisation, de la lutte des classes et de l'anarchie.
Il faut encore retenir, comme un heureux symp- tôme de l'orientation du mouvement syndical vers les intérêts économiques qui en sont le do- maine légitime, l'accroissement des institutions de solidarité créées par les syndicats.
On constate l'existence de 981 caisses de se- cours mutuels en 1912 contre 808 en 1911 ; 769 caisses de chômage au lieu de 624 ; 83 caisses de retraites au lieu de 79 ; 1226 bureaux de place- ment au lieu de 1137.
Tous ces chiffres permettent de dire que les idées révolutionnaires ne sont pas en progrès dans la masse. Malheureusement, ce n'est qu'a- vec extrême lenteur qu'un sentiment national profond peut arriver à produire effet sur les or- ganes politiques qui gouvernent le pays et le moment ne parait pas encore venu où cette in- fluence sera devenue sensible.
Journal des Associations patronales.
L'assurance-vie en Suisse
L'e6prit de prévoyance s'est développé en Suis- se d'une manière remarquable pendant le dernier quart de siècle. Le Bulletin commercial et in- dustriel suisse donne à ce sujet les renseigne- ments suivants :
En 1886, le total des primes versées par notre population pour s'assurer contre les risques de tout genre (décès, accidents, incendies, trans- ports, grêle, etc.), s'élevait à la somme de 22 millions de francs. En 1911, celte somme dépas- sait 106 millions de francs, dont plus de la moitié (53,6 millions) étaient consacrés à l'assurance
262
LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE
sur la vie, alors que le chiffre correspondant de l'année 1886 n'est que de 13,1 millions.
Les statistiques publiées par le Bureau fédéral des assurances montrent cependant que les pro- grès réalisés à cet égard sont loin d'être les mê- mes dans tous les cantons. Alors qu'en moyenne la somme payée eu Suisse par lète de population pour l'assurance-vie est de 14 fr. 28, il est des cantons qui sont très loin d'atteindre cette moyenne. Fribourg, Appenzell (Rh.-Int.), les deux Unteiwald, leTessin, Uri, Bàle-.Campagne, Schwylz, Zoug et les Grisons ne donnent, pas au total, une moyenne supérieure à 6 francs pour l'année 1911, la dernière sur laquelle nous pos- sédons les chiffres de la statistique officielle.
Le canton de Vaud, avec une population en grande partie rurale, ne fournit qu'une prime moyenne par habitant de 10 fr.80 à l'assurancc-vie.
Dans les cantons à grandes villes, la moyenne est, au contraire, largement dépassée. En lète, nous trouvons Genève, avec 29 fr. 73 de prime pour l'assurance-vie par habitant, puis Baie-Ville (29,52), Zurich (25,82), Schaffhouse, Neuchâtel, Saint-Gall, dont la prime est encore supérieure à la moyenne. Il est à remarquer que Genève, Bàle et Zurich sont avec Lausanne les sièges de nos principales sociétés d'assurances sur la vie.
En étudiant les chiffres publiés par le Bureau fédéral, on peut faire deux constatations fort ré- jouissantes ; d'abord, le progrès dans le develop- j
pement de l'asrurance-vie a été constant d'une année à l'autre, sans exception aucune depuis 1886. Ensuite, la part revenant aux sociétés suis- ses sur le total des primes versées pour l'assu- rance-vie a constamment grandi depuis 1905, à une exception prés (1911), tandis que la part perçue par les sociétés étrangères a diminué dans la même proportion. En 1911, nos 6 sociétés na- tionales ont encaissé pour 28 millions de francs de primes (52 pour 100), tandis que les 29 socié- tés étrangères ensemble n'ont encaissé que 25 millions (48 pour 100).
D'où vient ce revirement en faveur des sociétés suisses? La première cause en est sans doute dans un sentiment toujours plus vivant de la né- cessité qu'il y a de placer dans le pays l'épargne nationale pir excellence que représentent les capitaux d'assurances sur la vie. De plus en plus, on se rend compte, en dehors de toute idée de protectionisme, que c'est là une mesure de pru- dence et de sécurité pour l'avenir.
D'autre part, les pratiques de plusieurs com- pagnies étrangères, notamment de certaines com- pagnies allemandes, ont largement contribué à provoquer contre elles une méfiance qui ne pourra que grandir aussi longtemps qu'elles se serviront en Suisse de l'arme déloyale de concurrence au sujet de laquelle le dernier rapport du Bureau fédéral des assurances, s'est exprimé en termes si sévères. Il s'agit des fameux tableaux du coût net de l'assurance par lesquels les agents de ces compagnies font miroiter aux yeux des naïfs les bénéfices énormes qu'elles espèrent réaliser dans dix, vingt, vingt-cinq, trente ans et plus et qui viendraient diminuer le montant des primes à payer par les assurés. En additionnant les primes ainsi réduites, selon les tableaux, on arrive à offrir l'assurance sur la vie à des condiiions qu'une compagnie sérieure n'oserait pas formuler. Il est vrai que les réductions de primes par lesquelles un grand nombre de candidats à l'assurance-vie se laissent encore séduire, ne sont nullement ga- ranties dans les polices elles-mêmes. Gomment le seraient-elles? Est-ce qu'une entreprise com- merciale ou industrielle quelconque peut garantir que dans dix, vingt ou trente ans, elle réalisera tant et tant de bénéfices qui lui permettront de réduire de 50, 60, 70 pour 100 et plus ses prix de vente?
Est-ce que la législation fiscale, — elle n'a pas dit son dernier mot en Allemagne — est-ce que des crises politiques, une grande guerre ou d'au- tres événements prévus ou imprévus ne peuvent pas réduire à néant toutes ces espérances et tou- tes ces promesses fallacieuses?
Il ne faut donc pas être surpris que le Bureau fédéral ait qualifié ces procédés comme des actes de concurrence déloyale, ajoutant que l'assurance sur la vie se recommande par elle-même et n'a pas besoin de ce « vernis de charlatanrrie » !
Les compagnies suisses qui, depuis plusieurs années protestent contre ces pratiques, continue- ront à les dénoncer à notre population, afin que les candidats à l'assurance-vie sachent bien quelle valeur il convient d'attribuer à ces tableaux de primes que le Bureau fédéral des assurances, à Berne, et l'Office impérial de surveillance, à Ber- lin, déclarent être des trompe-l'œil.
Notre commerce extérieur
Selon les chiffres publiés par le département des douanes dans la statistique commerciale, l'importation totale s'est élevée en 1913 à 1,919,281,680 francs, ce qui représente sur l'an- née précédente une diminution de 59,838,547 fr.
L'exportation s'est élevée à 1,376,399,116 fr., soit une augmentation de fr. 18,782,445.
Visiteurs horlogers
On nous annonce que le Jewellers Journal, paraissant à Londres, a organisé un voyage, conduit par l'éditeur du journal anglais, M. Ar- thur Tremayne. Ce voyage comporte la visite de fabriques d'horlogerie de La Chaux de-Fonds, Le Locle et Büren s/1'Aar.
Ces visiteurs arriveront à La Ghaux-de-Fonds le 18 mai cl. et logeront à l'hôtel de la Fleur de Lys.
Les fabricants de montres et de boîtes or La convention qui lie le Syndical des fa- bricants suisses de montres or el la Société suisse des fabricants de boites de montres en or vient d'être r e n o u v e l é e ; elle expirait le 30 juin prochain.
Nous a u r o n s à revenir sur cet événe- ment important, qui consolide la situation réciproque de ces deux grands groupements.
Pris sur le vif
Le grand discoureur des réunions socialistes et des manifestations de la rue, notre E. P. G.
national, comme le nomme Chiffo du « National Suisse», n'est pas salis-fait, mais pas du lout, de la reproduction faite, dans nos colonnes, d'un mélodrame en i n acte, qui relrace les derniers moments d'un jaune. La publjcntion de celte
«ahurissante histoire» prouve à E. P. G., que nous sommes affligés d'une naïveté déconcer- tante!
Cette appréciation est pour le moins singu- lière, venant de l'auteur des fameux «Croquis vrais», où il met en scène d'affreux bourgeois exploitant, spoliant et martyrisant d'humbles prolétaires. Quand on dépasse, à ce poinl, les limites de la vraisemblance, on est mal venu de parler d'«histoire de brigands», de «montures»
et tout doit sembler possible et vraisemblable sinon vrai.
Et puis, lu principal orateur de la récente ma- nifestation de Granges, oublie les actes de vio- lence qui se sont commis il y a quelques se- maines dans celle paisible localité et où des jaunes, hommes, femmes et jeunes filles, furent traités d'odieuse façon, comme le témoigne un rapport de police. Ce fut aussi un mélodrame en plusieurs actes, moins complet sans doute, puisqu'il n'y eut pas mort de jaunes. Peut-èlre est-ce pour cela, qu'E. P. G. ne juge pas qu'il vaille la peine de s'en souvenir. Ajoutons que le conseiller national E.' P. Graber, qui se targue volontiers de tout connaître du mouvement so- cial , ne devrait pas ignorer que dans toute grande grève digne de ce nom, on assomme quelques jaunes, ce qui est considéré comme un moyen de leur apprendre à vivre selon les rè- gles du syndicalisme collectiviste-révolution- naire. Ce sont là de simples vétilles, qui ne peuvent attirer l'attention distraite du doux apôtre.
Mais le coté amusant de l'affaire, — il y en a tou- jours un, dans les actes du tribun révolutionnaire!
— c'est qu'il a bien dû publierle mélodrame dans la Solidarité, pour avoir l'occasion de nous adresser quelques aménités. Nous n'aurions pas osé le lui demander et nous l'en remercions sin- cèrement... sans toutefois lui dire qu'il fut, en l'occurence, d'une naïveté déconcertante. Il n'y croirait pas ; et pourtant...
Une nouvelle grève à La Chaux-de-Fonds et au Locle
Jeudi malin, tous les ouvriers syndiqués gai- niers ont suspendu, sans l'avertissement légal, le travail dans les ateliers.
La convention qui liait ouvriers et patrons ex- pirait le 1er mai. Les ouvriers réclament la jour- née de 9 heures, 8 jours de vacances payées par
annéeeln'acceptentaucunedéduclion pour temps perdu el jours fériés pendant la semaine.
Les patrons gainiers, qui ne pouvaient accep- ter de pareilles condiiions, ne voulurent pas par- ticiper à l'assemblée de mercredi soir convoquée par le syndicat ouvrier, avant d'avoir une réponse à leur lettre à ce dernier.
La cessation abruple du travail est la réponse ouvrière; elle causera quelques ennuis aux ex- posants horlogers du Locle et de La Chaux-de- Fonds.
Courtoisie d'outre Rhin !
Une maison d'horlogerie de La Ghaux-de- Fonds, qui avait adressé son catalogue à une maison d'Idar, vient de le recevoir en retour, avec l'aimable mention :
«Bitte um Vorlage Ihres Preis-Courants in deutscher Sprache, wir sind keine Franzö3linge oder Franzosenknechle wie die freien Schweizer.
Pfui » ! !
Ce qui veut dire :
« Prière de nous soumettre votre prix-courant en langue allemande, car nous ne sommes pas des assujettis français ou des valets de Français comme le sont le3 libres Suisses» ! !
Sans vouloir attacher une imporlance exagérée, à cette réflexion d'un commerçant en mal de patriotisme maladif, nous devons cependant lui faire remarquer qu'il emploie lui-même le terme de Preis-« Courants» qui est bien français, ce dont nous le félicitons d'ailleurs.
Heureusement que le commerçant d'Idar est une exception dans le monde de nos clients d'Al- l e m a g n e ^ ^
Télégraphes et téléphones
Le trafic télégraphique intérieur de l'année 1913 accuse un total de 1,646,129 télégrammes, y compris les phonogrammes et présente, com- parativement a l'année précédente, une dimi- nution de 60,378 (3,538 °/o). Le nombre des télé- grammes urgents a passé de 42,489 à 46,001 en 1913.
Conformément aux conditions du trafic, le produit total des télégrammes est demeuré de fr. 7174.26 au dessous de celui de l'année précé- dente et de fr. 388,532,66 au-dessous du chiffre budgétaire.
Dans l'échange des conversations télépho- niques M y a eu 58,623,567 conversations locales, soumises à la taxe et 13,488,792 conversations interurbaines (y compris 462,049 conversations internationales sortantes), ce qui représente, comparativement à l'exercice précédent, une augmentation de 3,968,124 conversations locales et de 1,083,858 conversations interurbaines. Les conversations internationales entrantes attei- gnent le chiffre de 482,644, comparativement à 431,081 en 1912; l'augmentation est donc de 51,563 conversations. Le nombre total des con- versations interurbaines de nuit à taxe réduite a été de 290,963, accusant sur 1912 une aug- mentation de 47,731. De cette augmentation, 35,583 sont des conversations échangées entre réseaux suisses et 12,148 proviennent du trafic international de nuit.
Le produit total des conversations locales et interurbaines (les internationales y comprises), ainsi que des abonnements à des conversations se monte à fr. 8,385,563,70, en augmentation de fr. 659,076,74 sur l'année précédente : il reste toutefois de fr..111,736.30 au-dessous des prévi- sions budgétaires.
Le nombre des abonnements au téléphone était de 80,517 à la fin de l'exercice, avec une augmentation de 4126 sur l'année précédente.
Ensuite de cette augmentalion et du surplus de receltes (fr. 0.76) par abonnement, la recette totale des taxes d'abonnement en 1913 (fr. 5,335,132.67) dépasse de fr. 330,773.46 celle de l'exercice pré- cédent (fr. 5,004,359.21).
En ce qui concerne le genre de télégrammes, la slatislique donne en pour cent les résultats suivants :
Intérieurs Internationaux Télégrammes d'Etat ' 1,46 1,53 1,33 0,29 Nouvelles de bourse 2,55 1,89 8,12 8,73 Télégrammes commer-
ciaux 35.22 33,48 46,89 49,13 Télégrammes privés 58,07 61,90 42,04 40,99
» de presse 2,70 1,20 1,62 0,86 Le trafic téléphonique acruse, comparative- ment à l'année précédente, les chiffres suivants:
LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE
263Conversations locales taxées . . Conversations locales non taxées
191»
54,655,443 819,129
1 9 1 » 58,623,567
908,497 * ' • 1 9 1 »
968,124 89,368 a ,. . , . • 55,474,572 Conversations interurbaines :
intérieures f L jusqu'à 50 km 8,904,762 taxées \ ^ - d e 50 à 100 km 2,267,194
II. au-delà de 100 km. 824,609
59,532,064 -|- 4,057,492 9,600,235 - j - 695,473 2,497,089 - f 229,895 929,419 -f- 104,810 internationales
taxées
sortie entrée
11,996,565 408,369 431,081
13,026,743 462,049 482,644
-1,030,178 53,680 51,563 non taxées
Total des conversations interurbaines . . Total des conversations
P h o n o g r a m m e s . .
Télégrammes transmis par téléphone
Total des communications . . L'augmentation est de 7,26°/« pour les conver- . salions locales taxées, de 8,59 °/o pour les conver-
sations interurbaines intérieures taxées et de 12,54 V» pour les conversations internationales taxées.
Destination et prevenance Allemagne .
F r a n c e . . Italie . . . Autriche . , Luxembourg
839,450 193,900
944,693 230,435
105,243 30,535 13,029,915 14,201,871 • -f-1.171.956 68,504,487
43,676 . 451,768
73,733,935 49,848 452.936
5,229,448 6,172 1,168 68,999,931 74,236,719 + 5 , 2 3 6 , 7 8 8 Les phonogrammes accusent une augmentation de 14,13 °/° et les télégrammes téléphonés une augmentation de 0,26 °/°-
Les relations avec l'étranger dans les années 1912. et 1913 ont donné les nombres de conversa- lions ci-aprés:
Sortie 1 9 1 » 231,160
99,436 58,242 19,518 13
1 9 1 3 251,812 121,969 63,713 24,546 9
Entrée 1 9 1 » 227,976 126,217 54,219 22,660 9
1 9 1 3 247,353 151,019 58,405 25,859 8
Total sortie et entrée 1 9 1 » 1 9 1 3 459,136 499.165 225,653 272,988 112.461 122,118 42,178 50,405
22 17 Total . 408,369 462,049 431,081 482,644 839,450 944,693
Le lock-out du Leberberg
Propositions patronales, soumises par la com- mission du Conseil municipal de Granges, à la séance du 4 mai 1914, à G r a n g e s :
1.
La convention du 31 m a r s 1911, concernant les rapports avec l'organisation ouvrière et l'or- ganisation des fabricants, demeurera en vigueur
comme par le passé.
2.
Les fabricants assurent le réengagement de tout le personnel, pour autant que les conditions, actuellement changées, le permettront. Dans le réengagement, on tiendra compte, dans la me- sure du possible, des personnes mariées.
S.
P o u r la liquidation des v œ u x et plaintes des ouvriers concernant les conditions de travail,
ceux-ci seront présentés personnellement ou par partie, directement aux fabricants.
4..
Si, dans les questions de principe, les parties ne peuvent pas s'entendre ou si celles-ci devaient donner lieu à des conflits au sujet de l'interpré- tation de la présente convention, c'est le Conseil d'Etat qui tranchera. Les questions de prix et de salaires entre ouvriers et patrons, demeurent réservées.
5.
Les visiteurs, conformément à la convention passée en 1913, entre le Syndicat suisse des fabriques de montres et l'organisation ouvrière, ne devront appartenir ni à l'organisation ouvrière, ni à celle des visiteurs.
La convention du 31 m a r s 1911 règle la ques"
tion du syndicat sous celle forme: a Les fabri- cants déclarent en principe, engager des ouvriers syndiqués dans leurs établissements et qu'ils ne les congédieront plus du fait qu'ils sont membres du syndicat. Les fabricants déclarent occuper et traiter les ouvriers syndiqués comme les non- syndiqués.
Les fabricants refusent par contre l'introduc- tion du syndicat ouvrier obligatoire ; ils veulent au contraire se réserver le droit d'engager des ouvriers syndiqués ou non-syndiqués et d'agir d'après leur propre j u g e m e n t » .
On saura bientôt si les propositions patronales seront acceptées par la F . O. I. H. L'interruption du travail des ouvriers syndiqués dure depuis 3 mois et la situation présente ne semble pas pou- voir durer plus longtemps. '.
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du 8 Mai 1914
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fondée en 1836 a u capital de fr. 25.000.000.— dont fr. 15.000.000 versés. — Réserves fr. 11.250.000.—
La plus ancienne et la p l u s puissante des Compagnie d'assurances des risques de t r a n s p o r t , q u i accorde les plus grandes facilités à des conditions extra- avantageuses. Assurances par terre et par eau.
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& Artigue, Directeurs, à Neuchâtel, ainsi qu'aux agents principaux, à L a C h a u x - d e - F o n d S, MM. L . - A l f . B e s s e & fils.
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en feutres bruns, première qualité, et en feutres blancs, qualité superfine (Mérinos), de toutes dimensions, à prix de fabrique. Visite sur demande.
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Fabrique de feutres, N I e d e r - G o e s g e n , près Aarau.
Fabrication d'Horlogerie
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A. BARFUSS
Fritz Gourvoisier, 3 -- LA C H A U X - D E - F O N D S -- Fritz Courvoisier, 3
