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Raffinement de la borne spectrale d'un faisceau de matrices

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M2AN - M

ODÉLISATION MATHÉMATIQUE ET ANALYSE NUMÉRIQUE

A BDELKARIM K HALIL

Raffinement de la borne spectrale d’un faisceau de matrices

M2AN - Modélisation mathématique et analyse numérique, tome 32, no1 (1998), p. 101-105

<http://www.numdam.org/item?id=M2AN_1998__32_1_101_0>

© SMAI, EDP Sciences, 1998, tous droits réservés.

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MODELISATION MATHEMATIQUE ET ANALYSE NUMÉRIQUE JVoL 3 2T n° 1T 1998, p. 101 à 105)

RAFFINEMENT DE LA BORNE SPECTRALE D'UN FAISCEAU DE MATRICES (*)

Abdelkarim KHALIL (a)

Résumé — L'objectif de ce travail est de raffiner la majoration de la borne supérieure du faisceau de matrices, régissant de la Factorisation Incomplète Modifiée de l'approximation par différence finie des équations aux dérivées partielles lors du conditionnement des formes discrètes Nous améliorons dans un premier temps la définition du paramètre T de [1], dans le second temps nous introduisons des

majorations de la borne supérieure du faisceau de matrices , inférieures à la longueur du plus long chemin croissant dans le graphe associé à la matrice de Vapproximation donnée par [1] et [6] © Elsevier, Pans

Abstract — The objectif of this paper is to improve the upper bound of pencû of matrices, which anses from the Modified Incomplete Factonng ofthe approximation byfinite différence of partial differential équation in case of conditiomng discrete forms First, we improve the définition ofthe parameter z given in [1], then we introducé some upper bounds of pencil of matrices which are less thon the length of the longest increasing path in the graphe associated with the approximation matrix given in [I] and [6] © Elsevier, Pans

Nous commençons par des définitions et des propriétés d'une grande importance pour mener à bien ce travail.

Une amélioration du paramètre T, un raffinement de la borne spectrale par l'énoncé et démonstration de théorèmes ; une bibliographie terminera ce travail.

DÉFINITION 1 [5] : Nous appelons graphe associé à une matrice A = (atj), 1 ^ i, j ^ n ; le graphe G(X(A), (E(A)) noté G(A) défini par

X(A) est l'ensemble des sommets de Cardinal n . E( A ) est l'ensemble des arêtes ( i, j )

(ij) G E si atJ =£ 0 et(ij) £ E si atJ = 0 .

DÉFINITIONS 2 [4] : Deux sommets (ij) e X(A) sont dits Adjacents si Varête (ij) e E(A).

UAdjacence d'un sommet i notée Adj(i) est l'ensemble des sommets j Adjacent à i.

Soit j e G(X(A ), E(A) ), nous appelons prédécesseur de i, noté P(i) les sommets k Adjacents à i tels que k<i; P(i) = {k G Adj(i) avec k < i}.

Nous appelons prédécesseur commun du couple de sommets i et j , i^j noté Pc(i,j), l'ensemble des prédécesseurs de i et j ;

Pe(i,j)={ke P ( i ) n P O ) } .

Nous appelons successeur de i noté S(i) les sommets k Adjacents à i tels que k> i ; S(i) = {k G Adj(i) et k> i}. Nous appelons successeur commun du couple de sommets i et j , i ^ j noté Sc(iJ) l'ensemble des successeurs de i et j ; Sc(iJ) = {k G S(i) n S(i)}.

Nous appelons Cardinal de Pc(i,j), noté A[Pc(i,j)~\9 le nombre d'éléments distincts dans Pc(i,j).

(*) Manuscrit reçu le 16 octobre 1995 , révisé le 29 avril 1996

C1) Département de Mathématiques & Informatique, Faculté des Sciences, B P 1014 Rabat, Maroc

M2 AN Modélisation mathématique et Analyse numérique 0764-5 83X/98/01/$ 7 00 Mathematical Modelhng and Numencal Analysis © Elsevier, Pans

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102 Abdelkanm KHALIL

Soit A une matrice carrée d'ordre n, nous appelons prédécesseur commun de A la réunion de tous les prédécesseurs communs de i et j pour i ^ j ,

n

PAA ) = U pc ( *»./) = pc( G) ' d[Pc(A ) ] = nombre d'éléments distincts dans PC(A ) .

DÉFINITION 3 [2] : Nous appelons degré d'un sommet i, le nombre d'arcs dont i est Vorigine ou Vextrémité.

PROPRIÉTÉ 1 : Considérons la matrice carrée A = (ai)1 ^ < r a telle que Vz, Vy, atj = 1 (A est la matrice associée au graphe G dont toutes les arêtes sont liées entre elles). Si k désigne la demi-largeur de bande de la matrice A ; k = Max k} où k3 ~ Max \ i —j\ tel que atj = 1 l ^ i ^ n l ^ i < j ^ n .

Alors A(Pc(A)) = A(Pc(G)) ^ 2 . k.

DÉFINITIONS 4 : Une matrice A~ (aiJ)1 <, ltJ <= est une matrice de STIELTJES si ai} ^ 0 Vi'=£ j et A est une matrice définie positive.

Deux matrices A ^ (alJ)l ^ tj ^ n, B = (btJ)x ^ t} ^ n sont telles que A ^ B si Vi' et V/ atJ ^ biy

Une conséquence immédiate est A ^ 0 si at ^ 0 Vf, Vj.

THÉORÈME 1 [6] : Soient ^ = ( < zy)l a £ ( j a £ n et U = (ulJ)1 ^ t <J ^ n deux matrices réelles telles que ; A est symétrique, U est triangulaire supérieure à éléments diagonaux strictement positifs.

Soient P = diag (U) ; P est une matrice diagonale stricte. L=UT, B = UTP' 1 U = LP~ l LT. Nous supposons que

1) ut ^ at ^ 0 pour tout, 1 ^ i <j -^ n

2) 3 u l ^ 0 ; X un vecteur de Rn, X=e tel que (UX)t>0 V i e Pc(UT).

3) En posant z = Max rj9 T = [(P - U) je], /(Px\ , B .X ^ ( 1 - r ) A .X, 0 z < 1, j <= Pc(UT).

Alors y - max / ' x ^ -,

1 z ^ o ( z, Bz) 1 - T

y est l'une quelconque des valeurs propres de B~ 1 A (l'une quelconque des valeurs propres du faisceau de matrices A — yB).

Nous énonçons notre théorème relatif à la majoration de la valeur propre du faisceau de matrices A — yB par une valeur autre que la longueur du plus long chemin croissant du graphe de Pc{ UT), issu du graphe de la matrice UT en supprimant tous les sommets qui n'appartiennent pas à Pc( UT) ainsi que les arêtes issues de ces sommets ; ainsi qu'un théorème de raffinement de cette majoration.

THÉORÈME 2 : Soient A = (aij)l ^ tj ^ n une matrice de STIELTJES, U- O y X ^ , < _, <= „ une matrice triangulaire supérieure à éléments diagonaux strictement positifs et vérifiant

% ~ 2 uk> ukjlukk < % ^% 1 ^ « <J < n

ke p(0

1) Si P = diag (U) et B = UTP~ 1 U.

2) Si il existe un vecteur X à composantes positives tel que

et

Alors 1 ^ y ^ 2 . k

M2 AN Modélisation mathématique et Analyse numénque Mathematical Modelhng and Numerical Analysis

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103 y est Vune quelconque des valeurs propres du faisceau de matrices A — yB. k désigne la demi largeur de bande de la matrice U .

Conséquence 1 : Ce théorème améliore le théorème précédent en ce sens que la demi-largeur de bande est de

T T

loin inférieure, au plus long chemin croissant dans le graphe de Pc{ U ), issu du graphe de la matrice U en supprimant tous les sommets n'appartenant pas à Pc{ UT) ; lorsque nous ajoutons des liaisons frontalières.

EXEMPLE NUMÉRIQUE

En considérant la matrice A-{atj) régissant d'une discrétisation différence finie à 5 points de

- ^ | - ^ 4 = 0 sur O = ] 0 , l [ x ] 0 , l [ dx dy

u = g sur F = d£2

En ajoutant des liaisons frontalières, cette matrice est symétrique et a cinq diagonales qui contiennent respecti- vement, si n désigne le nombre de points sur le côté du domaine

fl,., = 4; fl,.i + 1 = -1; «... + » = - ! P °u r « + l e t i + n ^ / i2

La matrice A est une matrice d'ordre n2, de demi-largeur de bande n ; alors que la longueur du plus long chemin croissant dans le graphe associé à la matrice A est en n2 comme le montre le schéma ci-dessous.

Le chemin croissant est celui obtenu en allant du sommet 1 au sommet n =n.n.

THÉORÈME 3 : Soit A = (atJ)l ^ tJ^n une matrice M, symétrique à dominance diagonale stricte, si la décomposition de A = D — F — F

D désigne la matrice diagonale stricte de A F matrice triangulaire supérieure stricte.

Soit U= (uij)l ^ t<j ^ n une matrice triangulaire supérieure à éléments diagonaux strictement positifs vérifiant

vol. 32, n° 1, 1998

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104 Abdelkanm KHALIL 1) utJ ** atJ*£0 1 ^ i<j ^ n

2) (Ue)i>0 pour i e PC(UT)

3) B=UTP~l U; P = diag(U). B est telle que B.e^A.e

4) pour i e Pc{JJT) u P(PC(UT)), il existe un entier m > 0, m = Vn tel que

Alors y ^ 2m (y est l'une quelconque des valeurs propres du faisceau de matrices A — yB).

T [(P-U)e]

Preuve : Pour i e Pc( UT) ; xx = ( ' l

2

J k e 5 ( i )

- E

P(i) fce 5(0 fce5(0 V^^'fc S()

D'OÙ T , ^ 2 | M j / ( f l „ + 2 flfa

Jke 5(i) \ fee P(0

Une démonstration par récurrence nous prouve

p o u r

fce

(relation de dominance diagonale stricte).

<r ^v* i 1/1 _i_ 2 m — 1 \ r ^ | ^ ^ z m i ) A; s P(i) l L " feeP(i) ' J

L'hypothèse 4 du théorème => r ^ ( 2 m - 1 )/2 m.

Conséquence : Ce Théorème améliore la majoration d'ordre 2n donnée par [1], en une majoration d'ordre 2 m ; m = Vn (hypothèse 4 du théorème) surtout pour des systèmes de grande taille.

M2 AN Modélisation mathématique et Analyse numénque Mathematical Modelling and Numencal Analysis

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RÉFÉRENCES

[1] R. BEAUWENS. « Factorization itérative Methods, M-operateurs and H-operateurs », Numer. Math., 31 (1979), pp. 335-357.

[2] C. BERGE. « Théorie des graphes et ses applications », Dunod, Paris (1963).

[3] A. BERMAN et R. J. PLEMMONS. « Non négatives Matrices in the Mathematical Sciences », Academie New York (1979).

[4] A. GEORGE et J. W. H. Liu. « Computer Solution of Large Spare positive definite Systems », Prentice Hall Englewood- Cliffs (1983).

[5] M. GONDRAN et M. MlNOUX. « Graphes et Algorithmes », Éditions Eyrolles (1979).

[6] R. BEAUWENS et R. WILMET. « Conditioning Analysis of positive definite matrices by approximate factorizations », Journal of computational and Applied Mathematics, Vol. 26 (1989), pp. 257-269.

vol. 32, n° 1, 1998

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