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Note sur la question proposée au concours d'admission à l'École polytechnique (année 1866)

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Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Note sur la question proposée au concours d’admission à l’École polytechnique (année 1866)

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 6 (1867), p. 258-260

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1867_2_6__258_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1867, tous droits réservés.

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(2)

NOTE

sur la question proposée au concours d'admission à l'École Polytechnique (année 1 8 6 6 ) .

\ . Si x et y représentent les coordonnées du pied (sur l'hyperbole) d'une normale commune aux deux courbes considérées, la valeur de x doit vérifier l'équation

(1) px' — im*xK -f- iprn^x} -f- 2/ws = o,

qui admet une racine réelle négative, et au plus deux racines positives.

A chaque valeur réelle de x correspond une valeur réelle de y donnée par xy = /w2; donc le nombre des normales communes est au moins un, et au plus trois.

2. En remplaçant dans l'équation (1) x par pz el ni* par /Wi, il vient

(2) z' — ihzz(z — 1) -h ihl — o,

(*) Je ne reproduis pas ces figures, que chacun peut se représenter. P.

(3)

d'où

(3) h= - [ - — i±sl{z— ->.)* — 3].

2

La quantité h ou — étant réelle et positive, l'équation (3) montre que z ne peut avoir une valeur positive moindre que 2-4-^3 (*). D'autre part, il est évident que pour toute racine positive de l'équation (2), on a

inégalité qui donne

- 4

ih > --" — >-z3 -f- z1 -4- z -4- 1,

ou, parce que z est au moins égale à 2 + \ S ,

2 // > 36 -4- 20 y/3 > 70,

et par suite

II n'y aura donc qu'une seule normale commune, si 7/>4 est plus grand que-^-j et à plus forte paison si on a

3. Mais l'inégalité h > 35 n'exprime pas une con- dition suffisante pour que le nombre des normales com- munes soit trois; car la plus petite valeur entière que h puisse avoir lorsqu'il y a trois normales communes est 63.

Cela résulte du calcul suivant.

(*) Par consequent le minimum des valeurs positives de l'abscisse st p (2-4- y 3).

(4)

( 2<X> )

En posant

/ z i - a z3 et 3 - i - , 2 a — I

l'équation (2) est vérifiée, quel que soit a. Pour que z et h soient positifs, il faut prendre a > -•

La dérivée de h par rapport à a est

en l'égalant à zéro, l'équation qui en résulte admet pour

. . 5 -f- y/753 o .

racine positive ^ = 1,08,. . ., et celte racine dé- termine le minimum des valeurs positives de h corres- pondantes à des valeurs positives de z. Pour a = 1,08,..., on a z = 3,86,..., et, en remplaçant a et z par leurs valeurs dans l'équation h = as3, on trouve h ^> 62 et h <^ 63 ; ainsi, en nombres entiers, le minimum de //

est 63.

Lorsque h ou -^ est égal à 63, les deux racines posi- tives de l'équation

(1) px1 — 2mi.xi -4- 2.pm*x3 -4- 2/w8 — o

sont comprises, Tune entre p X 3,8 et p X 3,9, et l'autre entre p X 3,9 et 4P'

Si — = 64, la plus grande des deux racines positives de l'équation est 4/^ et la plus petite est comprise entre p X 3 , 7 et px 3,8. G.

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