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Note sur les congruences de normales

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

B AYARD

Note sur les congruences de normales

Nouvelles annales de mathématiques 4

e

série, tome 20

(1920), p. 295-297

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1920_4_20__295_1>

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[O*5c]

NOTE SUR LES CONGRIJENCES DE NORMALES;

PAR M. BAYÀRD, Elève à l'Ecole Polytechnique.

Cette Note a pour but de démontrer géométrique- ment la réciproque du théorème suivant : Les plans tangents à la surface focale d'une congruence de normales, aux points de contact d'une droite de la congruence, sont orthogonaux, c'est-à-dire la propo- sition : Si les plans tangents à la surface focale d'une congruence de droites, aux points de contact d'une quelconque de ces droites, sont orthogonaux, la congruence proposée est une congruence de nor- males.

Considérons sur l'une des nappes S de la surface focale les courbes (y) telles que leurs tangentes soient des droites de la congruence. Ces courbes (y) forment

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un système simplement infini sur S (car elles dépendent évidemment d'une équation différentielle du premier ordre). L'ensemble des tangentes à une courbe (y) quelconque forme une développable A circonscrite à S', l'autre nappe de la focale. Le plan tangent à A le long d'une génératrice D est tangent à 2', donc normal à S au point de contact de D et S. Le plan osculateur de (y) étant en chaque point normal à S, (y) est une géodésique de X.

Le système simplement infini de courbes (y) admet un système de trajectoires orthogonales (o). Soit <ï>

une courbe (z) arbitraire. D'après une propriété connue des géodésiques, Ja longueur de courbe y com- prise entre <ï> et une autre courbe (cp) quelconque est la même pour toutes les courbes (y).

Considérons pour chaque courbe (y) sa dévelop- pante G dont le point de rebroussement est en P sur la courbe <ï>. L'ensemble simplement infini de ces courbes G engendre une surface S. Soit D une tan- gente quelconque de y. Le segment MN compris entre le point de contact et la dé\eloppante G est évidem- ment égal à l'are MP mesuré sur la courbe y.

Cela posé, nous disons qu'une droite quelconque D, de la congruence est normale à Ja surface S au point N£. En effet, soient y, et ot les courbes y et '<p passant par M, point où D, touche la nappe S. La développante A,, d'arête de rebroussement vo coupe S suivant une courbe Gt qui passe par N£. La droite D, est évidem- ment orthogonale à G/, développante de y*. En outre, l'ensemble des-droites D, qui touchent S en un point de la courbe 'fo forme une surface réglée qui coupe S suivant une certaine courbe Yt passant par Nf. La longueur M'N' de génératrice comprise entre vt et F , est constante puisque égale à Tare M'P'de géodésique.

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Or ce segment constant M'N' est normal en tout point M' au lieu de M' qui est cp/; donc il est aussi normal en tout point N' au lieu de N' qui est F; (d'après un théorème connu de Géométrie infinitésimale).

La droite D/ étant normale à deux courbes Gj et F;

tracées sur S est donc normale à S. La congruence considérée est donc une congruence de normales.

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