• Aucun résultat trouvé

BOBINE A NOYAU DE FER

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "BOBINE A NOYAU DE FER"

Copied!
9
0
0

Texte intégral

(1)

Année Universitaire 2011-2012 Page 3

CHAPITRE : 01 BOBINE A NOYAU DE FER

Contenu :

1°-Rappels………...………3

1°.1-Electromagnétisme………...………3

1°.2-Représentation de Fresnel………...… ……4

2°.Constitution………5

3°.Etude de fonctionnement………5

3°.1-Equations électriques………...6

3°.2-Forme d’onde du courant absorbé………...………..7

3°.3-Pertes fer d’un circuit magnétique………8

3°.3.1-Pertes par Hystérésis………..8

3°.3.2-Pertes par courant de Foucault………...8

3°.3.3-Pertes totales………..8

3°.3.4-Relation de Boucherot………9

3°.5-Schéma équivalent et diagramme vectoriel……….10

(2)

Année Universitaire 2011-2012 Page 4

La bobine à noyau de fer 1°-Rappels

1°.1-Electromagnétisme

 Circuit magnétique

C’est un ensemble de milieux comprenant principalement des substances ferromagnétiques ( des alliages de fer, de nickel et de cobalt) canalisant les lignes de champ magnétique.

Figure 1.1 : Circuit magnétique d’un transformateur monophasé

 Vecteur champ et vecteur induction magnétique Le vecteur induction magnétique est noté B

, son module (B) est exprimé en tesla[T].La relation entre l’induction et le champ magnétique B

dépend du milieu :

 Dans le vide BH

0*

0  avec 0 4**107[H*m-1] ; 0 : Perméabilité de vide

 Dans une substance ferromagnétique : B H

*

; : Perméabilité du milieu de même unité que 0 .On pose   0*r avec rest la perméabilité relative du milieu. On vérifie que

*B0

Br

(3)

Année Universitaire 2011-2012 Page 5 )

(T B

) / .

(Atours m H

Figure 1.2 : Courbe d’aimantation

 Inductance propre

Par définition l’inductance propre L1 d’une bobine de N1 spires (représenté par la figure suivante) est donnée par la relation

1 1

* 1

1 I

L N

 , elle est exprimée en Henry [H]

1

1 1.i

N m

Figure 1.3 : Circuit magnétique équivalent

En appliquant la loi d’Hopkinson on aura

1 1

* 1 1NI

 donc

 

2 1 1

L N avec est la reluctance du circuit magnétique [H-1].

1°.2-Représentation de Fresnel

 Pour toute grandeur sinusoïdale on associe un vecteur de Fresnel

(4)

Année Universitaire 2011-2012 Page 6 Exemple à i(t)I* 2*sin(wt) on associe un vecteur I

dt I I d

1

Figure 1.4 : Diagramme vectoriel

2°-Constitution

La bobine à noyau de fer est constitué essentiellement :

 D’un circuit magnétique formé d’un empilement de tôles magnétiques minces isolées entre elles par une couche de vernis

 D’une bobine de N spires

u i

f

N

Figure 1.5 : Constitution

3°-Etude de fonctionnement

Si on alimente la bobine à noyau de fer par une tensionu(t)U* 2*cos(wt), la force magnétomotrice FN*I engendre un flux 1 f avec :

  : flux dans le fer

 f : flux de fuite(en grande partie passe par l’air)

(5)

Année Universitaire 2011-2012 Page 7

1

CM

u i

f

N

f

Ni

f

Figure 1.6: Circuit magnétique équivalent Dans ces conditions l’inductance de fuite(l) est donnée par :

i l N*1

Or d’après la loi d’Hopkison appliquée au schéma magnétique équivalent, on aura :

 *

*

*i f f CM

N   Avec f : reluctance de fuites et CM : reluctance du circuit magnétique

f

l N

 2 (1) 3°.1-Equations électriques

La loi des mailles appliquée au schéma électrique équivalent (voir ci dessous) donne :

r

e1

i

u u

i

Figure 1.7: Circuit électrique équivalent

i r e

u1  Avec

dt N d dt N d dt N d

e   f

*

*

* 1

1    (2) D’après l’équation (1)N*fl*i N*dfl*di

(6)

Année Universitaire 2011-2012 Page 8 L’équation (2) devient

dt ldi dt N d

e   

1 *

Donc r i

dt ldi dt N d

u  *    *

(3) En écriture complexe Uj*N*w*  j*l*wIr*I (4) 3°2-Forme d’onde du courant absorbé

Hypothèse : on suppose que toutes les chutes de tension sont négligeables, on aura d’après

(3) dt

N d

u

 * si u(t)est sinusoïdale, (t)est aussi sinusoïdal mais il est en retard de 90°

.On sait que dans un circuit magnétique alimenté en alternatif B=f(H) aura la forme d’un cycle d’hystérésis.

Figure 1.8 : Cycle d’hystérésis et allure de courant

On peut construire l’allure de i(t) à partir de b(t) de la manière suivante :

(7)

Année Universitaire 2011-2012 Page 9

A un instant t1 b1 h1 donc i1 que l’on

porte à la verticale de t1.on refait cette opération pour plusieurs points on aura i1(t)

La chose qu’on peut constaté rapidement que i(t) n’est pas sinusoïdale à cause de la saturation et un peu décalé par rapport à l’induction la puissance moyenne n’est pas nulle pour chaque cycle décrit.

3°.3-Pertes fer d’un circuit magnétique

La présence d’un circuit magnétique va entrainer des pertes supplémentaires. On note par Pf les pertes dans le fer d’un circuit magnétique. Ces pertes vont se traduire par un échauffement du circuit magnétique .Les pertes fer s’écrivent PfPHPCF (5) avec PH : pertes par hystérésis et PCF : pertes par courants de Foucault

3°.3.1-Pertes par hystérésis

L’énergie perdue par unité de volume WH est proportionnelle à l’aire du cycle d’hystérésis.

D’autre part , ces pertes magnétiques augmentent avec la fréquence et l’induction maximale Bmax. Cette puissance est donnée par l’expression empirique (formule de Richter) suivante :

2 max 2 max

2

max * * * * * *

*

*

*V f B b V f B k V f B

a

PH    (6) avec : V :volume du matériau

,f : fréquence et a,b et k sont des coefficients Donnés.

 Remarque :

Pour réduire les pertes par Hystérésis on doit choisir toles qui ont des cycles étroits (tôles au silicium).

3°.3.2-Pertes par courants de Foucault

Les courants de Foucault sont des courants induits dans les masses métalliques du circuit magnétique. Pour une induction périodique b(t) ces pertes peuvent être traduites par la formule suivante :PCFK*V* f 2*Bmax2 (7) avec K : coefficient donné

Pour réduire les pertes par courant de Foucault on doit feuilleter les tôles et les isoler les unes des autres.

3°.3.3-Pertes totales

(8)

Année Universitaire 2011-2012 Page 10 En réalité, pour estimer les pertes dans le ferPF, les fabricants des tôles fournissent la courbe de qualité pour chaque tôle.

) (Tesla Bm

) / (W Kg q

Figure 1.10: Courbe des qualités

PFq*M (8) avec M : masse du circuit magnétique et q : facteur de qualité

 Remarque :

D’après l’équation (8) et pour M donnée on aura PFBmax2et on démontre par la suite que U

Bmax  (tension efficace aux bornes de la bobine) PFU2 (9) 3°.4-Relation de Boucherot

D’après l’équation (3) on a

dt N d t

u

* )

( 1

1  , la tension u1(t) est sinusoïdale ( elle est imposée par le réseau) soit u1(t)U1* 2*sin(wt) on aura donc : 1 *sin(wt)

N U dt d 

2) sin(

* )

2 / sin(

* * 2 ) *

( max

1

1   

  wt  wt

w N

t U Sachant que maxBmax*S(S :section

droite du circuit magnétique)

On aura U1 4.44*N1* f *Bmax *S

(10) L’équation ( 10) est appelée : Relation de Boucherot

La relation (10) permet de calculer le nombre de spires.

L’induction maximale dépend de la valeur efficace de la tension.

3°.5-Schéma équivalent et diagramme vectoriel

(9)

Année Universitaire 2011-2012 Page 11 Le modèle équivalent de la figure suivante traduit le fonctionnement électrique et énergétique de la bobine à noyau de fer

U1

I1 r1 X1

RF X

I1a I1r

E1

Figure 1.11: Schéma équivalent Ou :

- r1 : résistance de la bobine

X1 =l1*w : réactance de fuites de la bobine -Xµ:reluctance magnétisante

-Rµ : Résistance fictive traduisant les pertes fer D’autre part on peut calculer Xµ et Rµ

F P r I R I a

P 2 20

10 1

10  *  *

 

a F F

µ P

U I

R P

2 1 2 10

 (11)

F r

µ Q

U I

X E

2 1 10

1

 (12) En appliquant la loi des mailles au schéma équivalent. On retrouve bien la relation (4)

I r I w l j w N j

U1  * 1* *  * * *  * Avec E1 j*N1*w* Le diagramme vectoriel suivant est une traduction de la relation (4).

I1

E1

r1.I1

1

.l1wI J U1

Figure 1.12: Diagramme vectoriel

Références

Documents relatifs

L’objectif n’est donc pas de caractériser ce type de défaut mais de le différencier du fonctionnement sain, ou d’un défaut du type réduction de spires ou court-circuit dans

Cette solution est techniquement possible, mais pratiquement quasi impossible à mettre en œuvre à cause des temps de calcul énormes qu'elle génère (ordre de grandeur:

Le problème d’optimisation rencontré dans le cas d’une machine synchrone à rotor bobiné consiste à réaliser une optimisation sur les paramètres Id, Iq et If

Le four mixlc Rochling Rodenhauscr représenté sehéma- tiquemenf à la figure i 4 réalise l'union du type Kjellin à induction pure avec le chauffage direct par résistances. Les

Pour ménager dans l'argile la forme du canal on se sert d'un gabarit : oh a représenté dans la figure 22 le four de 7 5 0 kw de Yôlklingen et son gabarit. Avant la mise en

Sans parler, pour le m o m e n t , de l'agencement au point de vue électrique des fours proposés par Ferranli, je vais résumer brièvement et représenter par des croquis

Nous avons indiqué plus haut que les paramètres pilotes dans cette étude sont la tension et la fréquence. Les simulations et les mesures ont été réalisées selon ces

Outre ces deux séries de bobines, on a employé quatre bobines de même hauteur et de même longueur de fil, donnant exactement passage aux quatre barreaux IIL-o,37, III-o,73,