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CLASSES, CLASSEMENTS ET LABELS DANS LE BATIMENT

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Academic year: 2022

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CLASSES, CLASSEMENTS ET LABELS DANS LE BATIMENT

SOMMAIRE

Label Menuiseries extérieures (Label ACOTHERM) ...2

Classement Menuiseries extérieures (Classement AEV) ...3

Classement Menuiseries extérieures (Classement A*E*V*) ...5

Classe Blocs de Maçonnerie (Classe B, L, BP, C ou RJ)...9

LABEL Vitrages isolants (LABEL CEKAL)...10

Classement Robinetterie (Classement EAU) ...12

Classement remplissage de façades légères (Classement EDR) ...13

Classement ETANCHEITE A LA PLUIE des Murs de façade ...15

Classement Ensembles d'entrée d'immeubles (Classement FASTE)...18

Classement etats de FINITION des peintures ...19

Classement Revêtements d'étanchéité de TT (Classement FIT) ...20

Certificat ACERMI des Isolants (Classement ISOLER)...21

Classement Réaction au feu des matériaux (Classement M)...24

Enduits monocouche d'imperméabilisation (Classement MERUC)...25

Classement Carreaux Emaillés (Classement P.E.I.)...27

Classement : PERMEABILITE A L'AIR (isolants en fibres minerales) ...28

Classement resistance au feu (SF PF CF) ...29

Classement Revêtements de sols (Classement UPEC) ...30

Classement Européens des Revêtements de sols...31

Classement des Tapis et Moquettes (T ICCO) ...32

Classement Isolation par l'extérieur (REVETIR)...33

Classe pénétration au feu des toitures (Classe T)...35

Label NF Fermetures (classement vemcros)...36

Classement MC des locaux et des revêtements de sol industriels ...37

Classement Béton Prét à l’Emploi (NF P18-305) ...39

Classement des Enduits Organiques (Classements D / I) ...41

Classe de Risque d’attaque biologique des bois...42

Classe de réaction au feu des matériaux (Euroclasses)...45

Classe de sécurité vis à vis de l’effraction ...47

Classe de VMC hygroréglable (ST Maison individuelle RT2000) ...49

Classement des locaux en fonction de l’exposition à l’humidité des parois ...50

Classement de la Nature des supports...53

Classement des batiments d’habitations vis à vis de l’incendie ...54

Classement des établissements recevant du public vis à vis de l’incendie...55

Classement des vitrages vis à vis de leur résistance au feu...56

Classement des bois de structure ...57

Classement des complexes isolants ...61

(2)

Label Menuiseries extérieures (Label ACOTHERM)

Type : Menuiseries extérieures Exemples : AC1 Th8

Le certificat ACOTHERM certifie:

la classe d'isolation acoustique AC Le niveau d'isolation thermique Th

Les fenêtres doivent obligatoirement comprendre leur vitrage et celui-ci doit être posé en usine.

a) L'isolation acoustique: AC

Les classes sont définies généralement pour des menuiseries ne comportant pas de dispositif d'entrée d'air incorporé, mais elle peuvent aussi s'appliquer à des menuiseries équipées en usine de tels dispositifs (l'indice de la classe est alors complété par la lettre B).

Classe Indice d'affaiblissement acoustique R route vis-à-vis

d'un bruit de trafic routier AC1 / AC1B ≥ 28 dB (A) / 26 dB (A) AC2 / AC2B ≥ 33 dB (A) / 31 dB (A) AC3 / AC3B ≥ 38 dB (A) / 34 dB (A) AC4 / AC4B ≥ 43 dB (A) / 38 dB (A)

b) L'isolation thermique: Th

Les menuiseries sont caractérisées par leur niveau selon la valeur de leur coefficient Uw exprimé en W/m².°C.

Niveau Coefficient Uw en W/m².°C Th 1 4,75 ≥ Uw > 4,35 Th 2 4,35 ≥ Uw > 3,65 Th 3 3,65 ≥ Uw > 3,25 Th 4 3,25 ≥ Uw > 2,90 Th 5 2,90 ≥ Uw > 2,50 Th 6 2,50 ≥ Uw > 2,20 Th 7 2,20 ≥ Uw > 2,00 Th 8 2,00 ≥ Uw > 1,80 Th 9 1,80 ≥ Uw > 1,60

Th 10 1,60 ≥ Uw

(3)

Classement Menuiseries extérieures (Classement AEV)

Type : Menuiseries extérieures Exemple : A2 E2 V2

Les fenêtres sont classées, à la demande des fabricants, selon leur perméabilité à l'air (A), leur perméabilité à l'eau (E) et leurrésistance au vent (V). Ces caractéristiques, définies dans la norme P 20-302, sont mesurées en laboratoire, conformément à la normeP 20-501, dans des caissons reproduisant les effets du vent et de la pluie.

1. Essai de perméabilité à l'air (classement A)

On mesure le débit d'air en m3/h.m2 d'ouvrant qui passe à traversla fenëtre en fonction de la pression.

4 classes d'étanchéité existent : non classé, normale (A1),améliorée (A2), renforcée (A3).

2. Essai de perméabilité à l'eau (classement E)

On mesure la pression PE maximale sous laquelle la fenêtre resteétanche pour un débit d'eau de 1 I/min.m2.

En fonction des résultats obtenus, les classements sont:

- E1 (normale) : 50 < PE < 150 Pa, - E2 (améliorée): 150 < PE < 300 Pa - E3 (renforcée): 300 < PE < 500 Pa - EE (exceptionnelle): pour PE > 500 Pa.

3. Essais mécaniques communs (classement V)

- Déformation sous les charges reproduisant les effets du vent: sous la pression Pi correspondant au classement Vi attribué, la flèche de l'élément le plus déformé, hormis les vitrages, ne doit pas dépasser 1/200e de sa portée.

- Résistance à une pression brusque: sous Pi correspondant à Vi, la fenêtre ne doit pas se rompre ni s'ouvrir brutalement.

- Déformation sous les charges verticales: la flèche verticale des traverses dormantes ne doit pas gêner l'ouverture et celle des traverses intermédiaires, placées au-dessus des vitrages fixes, est limitée à 3 mm si la hauteur des feuillures à verre est inférieure ou égale à 16 mm, à 4 mm dans le cas contraire.

Nota :11 existe aussi des essais mécaniques spécifiques en fonction du type d'ouverture.

4. Choix en fonction de l'exposition

Le DTU n° 36.1/37.1 (P 20-201 ) permet de déterminer le classementà retenir pour une fenêtre en fonction de son exposition, en prenant en compte les paramètres suivants:

- Ia région ,

- Ia situation de la construction:

- a: I'intérieur des grands centres urbains,

- b: les villes petites et moyennes ou à la périphérie des grands centres urbains, - c: en rase campagne,

- d: en bord de mer ou situées dans les villes côtières si elles sont par rapport au littoral à moins de 15 fois leur hauteur lorsque les fenêtres en question sont situées sur une façade non abritée,

- Ia hauteur de la fenêtre au-dessus du sol, - Ia présence ou l'absence de protection Hauteur des

fenêtres au- Façades abritées

Régions A et B Façades non abritées

Région A Région B

dessus du

sol Situations a et b Situation a Situation b Situation c Situation d Situation a Situation b Situation c

< 6 m A-1 E1 V1 A-1 E1 V1 A-1 E1 V1 A-1 E1 V1 A+1 E2 V2 A+1 E1 V1 A+1 E1 V1 A+1 E1 V2

6 à 18 m A-1 E1 V1 A-1 E1 V1 A-1 E1 V1 A+1 E2 V2 A-2 E2 V2 A+1 E1 V1 A+1 E1 V2 A-2 E2 V2

18 à 28 m A-1 E1 V1 A+1 E2 V1 A+1 E2 V1 A+1 E2 V2 A+2 E3 VE A-2 E2 V2 A-2 E2 V2 A+2 E2 V2

28 à 50 m A+1 E2 V1 A+1 E2 V2

(Cf note 1)

A-2 E2 V2

(Cf note 1)

A+2 E3 VE A-2 E2 V2

(Cf note 1)

A-2 E2 V2

(Cf note 1)

A+2 E2 V2

(Cf note 1) 50 à 100 m A-2 E3 V2 A-2 E3 V2 A-2 E3 V2 A+2 EE VE A+2 E3 V2 A+2 E3 VE A+2 E3 VE

(note 1) E3 pour les fenêtres des deux derniers niveaux 5. Dimensions des fenêtres en bois (fig.7)

On distingue trois catégories:

- la catégorie principale 1 (emploi préférentiel)

- la catégorie secondaire 2 (emploi dans certains cas), - la catégorie annexe 3 (emploi exceptionnel).

(4)
(5)

Classement Menuiseries extérieures (Classement A*E*V*)

Type : Menuiseries extérieures Exemple : A*3 E*7A V*A2

DTU 36-1/37-1 NF P 20-201 NF P 20-302

En l'absence d'une symbolisation européenne, afin d'éviter les confusions avec l'ancienne symbolisation AEV mais en essayant de ne pas trop modifier les habitudes et à titre transitoire, les symbolisations suivantes sont utilisées : - pour la perméabilité à l'air : A*, avec les classes possibles A*1 à A*3 ;

- pour l'étanchéité à l'eau : E*, avec les classes possibles E*1A à E*9A et E*1B à E*7B si partiellement protégé ;

- pour la résistance au vent : V* avec les classes possible V*A2 à V*A5 ainsi que V*C2 et V*C3 .

Les normes européennes prévoient pour l'étanchéité à l'eau et la résistance au vent des classes exceptionnelles.

La possibilité de ne pas classer le produit est prévue (Classe 0).

Les fenêtres sont classées, à la demande des fabricants, selon leur perméabilité à l'air (A), leur perméabilité à l'eau (E) et leur résistance au vent (V).

1. Essai de perméabilité à l'air (classement A)

On mesure le débit d'air en m3/h.m2 d'ouvrant qui passe à travers la fenêtre en fonction de la pression.

2. Essai de perméabilité à l'eau (classement E)

On mesure la pression PE maximale sous laquelle la fenêtre reste étanche pour un débit d'eau de 1 I/min.m2.

3. Essais mécaniques communs (classement V)

- Déformation sous les charges reproduisant les effets du vent: sous la pression Pi correspondant au classement Vi attribué, la flèche de l'élément le plus déformé, hormis les vitrages, ne doit pas dépasser une valeur fixée par la norme.

- Résistance à une pression brusque: sous Pi correspondant à Vi, la fenêtre ne doit pas se rompre ni s'ouvrir brutalement.

- Déformation sous les charges verticales: la flèche verticale des traverses dormantes ne doit pas gêner l'ouverture et celle des traverses intermédiaires, placées au-dessus des vitrages fixes, est limitée par la norme.

4. Choix en fonction de l'exposition

Le DTU n° 36.1/37.1 (P 20-201 ) permet de déterminer le classement à retenir pour une fenêtre en fonction de son exposition, en prenant en compte les paramètres suivants:

- Ia zone régionale ,

- Ia situation de la construction:

- a: I'intérieur des grands centres urbains,

- b: les villes petites et moyennes ou à la périphérie des grands centres urbains, - c: en rase campagne,

- d: en bord de mer ou situées dans les villes côtières si elles sont par rapport au littoral à moins de 15 fois leur hauteur lorsque les fenêtres en question sont situées sur une façade non abritée,

- Ia hauteur de la fenêtre au-dessus du sol, - Ia présence ou l'absence de protection

Le Tableau suivant rassemble en fonction des différentes expositions, les classes de perméabilité à l'air, d'étanchéité à l'eau et de résistance au vent qu'il convient de choisir.

(6)

annexe a (informative) définitions des cinq zones

Les cinq zones à prendre en compte sont celles définies dans le modificatif n° 2 des règles NV 65 . Les définitions de ces cinq zones sont rappelées ci-après.

Tableau A. Définitions des zones, par départements

(7)

Règles modificatives vis à vis de la protection à la pluie

Ouvrage partiellement protégé de la pluie

On considère qu'une fenêtre est un ouvrage partiellement protégé de la pluie si le joint ouvrant supérieur ou le joint de remplissage supérieur pour les parties fixes est protégé par tout dispositif continu de la façade

susceptible de constituer un auvent ou parapluie vis-à-vis de ce joint et de la partie de la fenêtre située au-dessus de celui-ci.

Pour former un auvent ou parapluie, l'extrémité la plus extérieure de ce dispositif continu, doit :

- être à une distance L d'au moins 0,15 m ;

- respecter un facteur de protection L/C, tel que défini sur la Figure 2 , égal ou supérieur à 3.

Ouvrage protégé de la pluie

On considère qu'une fenêtre est un ouvrage protégé de la pluie si le facteur de protection L/H (H étant la hauteur totale de la fenêtre) tel que défini sur la Figure 3 a) est égal ou supérieur à 0,4. Cependant pour être protégée, la fenêtre doit aussi latéralement être protégée :

- soit par un prolongement de part et d'autre de la fenêtre de la protection supérieure sur une longueur au moins égale à L ;

- soit par une protection latérale verticale au moins égale à celle représentée sur la Figure

a) Coupe verticale - Facteur de protection : L/H b) Protection latérale - Facteur de protection : L/H Choix des classes d'étanchéité à l'eau

Pour les fenêtres exposées à la pluie, celles-ci sont choisies conformément aux indications portées sur le Tableau précédent. Une classe supérieure à celle indiquée peut être utilisée.

Pour les fenêtres de toit, la classe d'étanchéité à l'eau minimale est E*8A . Pour les portes extérieures, le niveau d'exigence est abaissé de deux classes.

Sauf spécifications particulières, aucune exigence vis-à-vis de l'étanchéité à l'eau n'est demandée pour les portes des bâtiments industriels, de magasins, de parties communes, de halls d'entrée ou les portes de service donnant dans un local non chauffé, par exemple garage.

Pour les fenêtres pouvant être considérées comme partiellement protégées de la pluie, les classes indiquées sont celles d'indice B jusqu'à la classe 7 (donc 2 B à 7 B). Dans ce cas, une classe d'indice A peut aussi être utilisée.

Par contre pour les classes 8 ou supérieures, seules des classes d'indice A doivent être utilisées même dans le cas d'ouvrage partiellement protégé de la pluie.

Pour les fenêtres, et particulièrement pour les portes, pouvant être considérées comme protégées, les classes du Tableau sont modifiées selon le Tableau ci-après , la classe ne pouvant être inférieure à E*1 pour les fenêtres et E*0 pour les portes extérieures.

(8)

Tableau des classes d'étanchéité à l'eau des fenêtres (valeur de n du tableau suivant)

Tableau de modification des classes d'étanchéité à l'eau, selon la méthode B, indiquée au Tableau précédent pour les ouvrages protégés, en fonction de L/H

(9)

Classe Blocs de Maçonnerie (Classe B, L, BP, C ou RJ)

Type : Briques et Bloc de maçonnerie Exemple : B40

Résistance des Blocs de Maçonnerie (normes NF P 13-XXX et 14-XXX)

La contrainte de rupture R du bloc dans la section brute minimale, exprimée en MPa, s'obtient en divisant la valeur en daN de la charge de rupture du bloc C, par 10 fois la valeur en centimètres carrés de la section brute minimale du bloc Sb :

1 Blocs de Béton Manufacturé 1.1 Blocs pleins et perforés.

Blocs pleins et perforés B80 B120 B160 Résistance minimale ( R ) en MPa 8 12 16 1.2 Blocs creux.

Blocs creux B40 B60 B80

Résistance minimale ( R ) en MPa 4 6 8 2 Blocs de Béton Manufacturé Léger

2.1 Blocs pleins et perforés.

Blocs pleins et perforés L35 L45 L70 Résistance minimale ( R ) en MPa 3.5 4.5 7 2.2 Blocs creux.

Blocs creux L25 L40

Résistance minimale ( R ) en MPa 2.5 4

En outre, aucun résultat ne doit être inférieur à 0,8 fois la valeur de cette résistance.

3 briques pleines ou perforées et blocs perforés en terre cuite à enduire 3.1 briques

Résistance à l'écrasement rapportée à la section brute

Catégorie Moyenne en

MPa

Minimale en MPa

ordinaire 12.5 10

BP200 20 16

BP300 30 24

BP400 40 32

3.2 blocs

Résistance à l'écrasement rapportée à la section brute

Catégorie Moyenne en

MPa Minimale en MPa

ordinaire 10 8

BP150 15 12

BP200 20 16

BP300 30 24

BP400 40 32

4 Briques Creuses de Terre Cuite 4.1 briques à résistance garantie

La résistance à l'écrasement mesurée doit, pour chaque catégorie, répondre aux conditions suivantes : La valeur moyenne des mesures doit être au moins égale à la valeur moyenne imposée.

Aucune valeur ne doit être inférieure au minimum imposé.

Résistance à l'écrasement rapportée à la section brute Catégorie Désignation Moyenne en

MPa

Minimale en MPa I

II III

C ou RJ40 C ou RJ60 C ou RJ80

4 6 8

3,2 4,8 6,4

Il est rappelé que la résistance nominale à prendre en compte dans les calculs est la résistance moyenne de la catégorie considérée 4.2 briques ordinaires

Les briques ordinaires doivent présenter une résistance à l'écrasement supérieure à 28 bars en moyenne et 23 bars au minimum.

(10)

LABEL Vitrages isolants (LABEL CEKAL)

Type : Vitrages isolants Exemple : TR et AR3

http://www.cekal.asso.fr

Qualité des doubles vitrages. Ce label est attribué par l'Association pour le Vitrage Isolant de Qualité (AVIQ) sous le contrôle du Centre d'Essais du Bâtiment et des Travaux Publics (CEBTP).

Il concerne les doubles vitrages isolants qui satisfont à des caractéristiques de bon vieillissement sans condensation.

Marquage des vitrages certifiés

Les vitrages certifiés sont marqués de façon indélébile et contrôlable sur le verre ou sur les intercalaires, des informations suivantes qui permettent:

- leur identification:

* marque commerciale,

* l'année et au minimum le semestre de fabrication (s1 ou s2),

* CEKAL, (marque de la certification du produit),

* n° du centre de production,

- leur domaine d'emploi particulier, si nécessaire:

* V, utilisation en vec,

* R, utilisation en rénovation,

* E, résistance des joints à l'ensoleillement, - leurs performances, si elles sont certifiées:

* TR, pour indiquer une classe thermique,

* AR, pour indiquer une classe acoustique.

Exigences techniques.

Les vitrages sont destinés à être incorporés dans des ouvrages auxquels il peut être demandé de remplir des exigences plus ou moins élevées du point de vue:

* thermique,

* solaire,

* acoustique,

* protection incendie,

* sécurité aux heurts et chutes,

* résistance aux agressions,

* aspect,

* précision des dimensions...

Il appartient aux donneurs d'ordre de déterminer, en fonction des conditions d'utilisation des ouvrages et de ces niveaux d'exigence, les performances attendues des vitrages.

Les centres de production ne sont pas tenus par le Règlement technique d'effectuer ces vérifications d'exigences.

Performances thermiques

Le Règlement technique de la certification autorise les centres de production à marquer TR les vitrages dont le coefficient Kc de transmission thermique conventionnelle en partie courante du vitrage est inférieure ou égale à 2 W/m2/K.

Le coefficient de transmission thermique conventionnelle Kc est calculée par les centres de production conformément aux indications de la norme EN 673.

Les facteurs influant sur les résistances thermiques des vitrages sont:

* l'épaisseur de la lame d'air,

* la présence de gaz inertes,

* la présence de verres à couches faiblement émissives placées en face 2 ou 3.

L'épaisseur des verres influe peu en raison de la forte conductivité thermique du verre.

La résistance des films intercalaires influe généralement peu en raison de leur faible épaisseur.

La classe thermique du vitrage a un caractère conventionnel.

Elle ne tient pas compte:

* des déperditions périphériques du vitrage,

* de la présence éventuelle dans le vitrage de croisillons.

(11)

Performances acoustiques.

Le règlement technique de la certification définit des classes acoustiques que les centres de production sont autorisés à marquer.

La classe acoustique est fonction de l'indice conventionnel d'affaiblissement acoustique garanti Rroute, Rrose ou Rw du vitrage selon l'échelle suivante:

* Classe R route R rose Rw

* Classe RAtr RA RW

* AR1 25 dB 29 dB 29 dB

* AR2 28 dB 32 dB 32 dB

* AR3 31 dB 35 dB 35 dB

* AR4 33 dB 37 dB 37 dB

* AR5 35 dB 40 dB 41 dB

* AR6 37 dB 42 dB 43 dB

Les indices R correspondent aux valeurs minimales des indices d'affaiblissement obtenus sur des échantillons de 1,48 m x 1,23 m mesurés en laboratoire selon les indications de la norme ISO 140, déduction faite des

dispersions.

Les facteurs influant sur les valeurs d'indice d'affaiblissement acoustique globale sont:

* l'épaisseur des produits verriers,

* la différence d'épaisseur des composants verriers,

* la présence de vitrage feuilleté à propriétés acoustiques.

La classe acoustique du vitrage a un caractère conventionnel.

Elle ne préjuge pas de la performance globale de la fenêtre ou de la façade qui dépendra:

* de la dimension du vitrage,

* des facteurs d'environnement,

* de la nature des menuiseries,

* des éléments de ventilation...

Performances de résistance au feu.

La tenue au feu des vitrages peut être amélioré par l'emploi:

* de verres spécifiques,

* de matériaux d'assemblage (joints, intercalaire) résistants à la chaleur,

* de dispositifs retardant la mise en pression de la lame d'air.

CEKAL n'atteste pas de la tenue au feu des vitrages.

Il faut se reporter aux procès-verbaux d'essais réalisés sur des ensembles menuisés complets.

Performances de sécurité aux heurts et chutes.

Un vitrage est dit de sécurité selon les normes en vigueur lorsque

* il est à même de résister à des chocs accidentels considérés comme normaux (chocs d'objet, heurts de personne),

* il ne produit pas de bris dangereux susceptible de provoquer des blessures.

Les normes NF P 08-301 et P 08-302 définissent les essais auxquels doivent satisfaire les vitrages dits de sécurité.

Performances de résistance aux agressions.

Les normes définissent pour ces produits verriers différents niveaux de résistance.

Les niveaux de résistance aux attaques correspondent aux résultats obtenus en laboratoire sur des échantillons soumis à des chocs ou des tirs d'arme à feu..., selon une échelle de classes intitulées P1 - P2 - P3 - P 4- P5 - P6 - P7 - P8 - C1- C2 - C3 - C4 - C5.

Ces classes ont un caractère conventionnel et ne doivent pas être interprétées en terme de garantie de résultat.

Le facteur favorable à l'obtention de résistances élevées réside dans l'emploi de verres feuilletés multiples, constitués par un assemblage approprié de feuilles de verre et de films intercalaires.

(12)

Classement Robinetterie (Classement EAU)

Type : Robinetterie Exemple : E2 A3 U3

La norme NF D 18-201 de décembre 1989 reprend intégralement la norme européenne EN 200. Par rapport à la version antérieure de cette même norme, la version européenne ne reprend pas le classement EAU (Écoulement- Acoustique-Usure) qui devrait faire l'objet d'une norme séparée.

Pour mémoire, les caractéristiques servant au classement EAU sont définies de la façon suivante:

caractéristique hydraulique ou d'écoulement. symbolisée par la lettre E;

caractéristique acoustique, symbolisée par la lettre A;

caractéristique mécanique ou d'usure, symbolisée par la lettre U.

A chaque lettre est associé un coefficient correspondant au niveau de performance ou de qualité dans le domaine considéré

Classement des robinets

Ecoulement Qu E1 12 l/min< Qu < 16 l/min E (en l/min) E2 16 l/min < Qu < 20 l/min

mesuré sous E3 20 l/min < Qu < 25 l/min 3 bars E4 25 l/min < Qu

Acoustique Ds A1 15 dB(A) < Ds < 25 dB(A) A (en dB(A)) A2 25 dB(A) < Ds < 30 dB(A)

A3 30 dB(A) < Ds

Usure Nombre Equipage mobile: 200 000 cycles U de U1 Bec mobile: 80 000 cycles

cycles Inverseur bain-douche: 30 000 cycles

Equipage mobile: 350 000 cycles U2 Bec mobile: 140 000 cycles

Inverseur bain-douche: 50 000 cycles Equipage mobile: 500 000 cycles U3 Bec mobile: 200 000 cycles

Inverseur bain-douche: 80 000 cycles Choix du classement en fonction des locaux.

La robinetterie est choisie en fonction des critères pris en compte pour son classement, relatif à l'écoulement E, à l'acoustique A et à l'usure U, que l'association EPEBat a déterminé en fonction des différents locaux.

Critères de choix des robinetteries sanitaires

Destination Robinets de lavabos, bidets Robinets de baignoires, bains

éviers, douches -douches

Foyers de personnes âgées E1 A2 U1 E3 A2 U1

Foyers de jeunes travailleurs et foyers de travailleurs migrants

E1 A1 U3 E3 A1 U3

ou ou

E1 A2 U3 E3 A2 U3

Immeubles d'habitation

- Immeubles collectifs et maisons individuelles non isolées :

< F5 E1 A2 U1 E3 A2 U1

> F5 E2 A2 U2 E4 A2 U2

- Maisons individuelles isolées

< F5 E1 A1 U1 E3 A1 U1

> F5 E2 A1 U2 E4 A1 U2

Source: association EPEBA.

(13)

Classement remplissage de façades légères (Classement EDR)

Type : Façades légères Exemple : E1d1R1 principe du classement

Le classement « EdR » des éléments de remplissage de façades légères, faisant l'objet d'un Avis Technique, a été conçu de façon à donner aux utilisateurs une information sur des caractéristiques jugées importantes par le fait qu'elles conditionnent l'emploi des éléments ou qu'elles sont en rapport avec les frais d'exploitation ultérieurs des façades utilisant ces éléments.

Ce classement « EdR » porte sur les caractéristiques suivantes : - le comportement à l'eau : E

- la durabilité de la paroi extérieure : d

- la résistance du point de vue de la sécurité : R - l'isolation thermique : K

L'Avis Technique précise le classement « EdR » des éléments de remplissage bénéficiant de cet Avis, dans la mesure où, bien entendu, cet Avis est à caractère favorable.

Ce classement est attribué par le Groupe spécialisé n° 2, à partir des justifications fournies dans le dossier technique remis à l'appui d'une demande d'Avis Technique.

1 Le comportement à l'eau « E » est fonction de l'humidité du local fermé par la façade ; un double classement est alors établi :

- d'une part, celui des locaux selon leur destination, c'est-à-dire l'hygrométrie intérieure qui y régnera ; Suivant ce rapport, on classe les locaux en 3 catégories, la température intérieure étant toujours prise égale à 20 °C :

- locaux d'indice 1 (à faible hygrométrie) correspondant à W/n ≤ 2,5 g/m³ (C'est le cas général des locaux à usage de bureaux ou des locaux scolaires correctement ventilés.)

- locaux d'indice 2 (à hygrométrie moyenne) correspondant à W/n ≤ 5 g/m³ (C'est le cas général des logements, y compris les salles d'eau et les cuisines.)

- locaux d'indice 3 (à hygrométrie forte) correspondant à W/n ≤ 7,5 g/m³ (C'est le cas des locaux spéciaux tels que, par exemple, les locaux sanitaires de collectivités.) Les locaux où l'on maintient une humidité relative constante, indépendamment de la température extérieure, seront assimilés aux locaux d'indice 2 si l'humidité relative maintenue est ≤ 50 % et aux locaux d'indice 3 si l'humidité relative est > 50 %.

- d'autre part, celui des éléments selon le degré de résistance qu'ils présentent à l'humidité.

2 résistance - sécurité « R »

L'élément de remplissage intervient dans la sécurité du point de vue de la résistance qu'il présente aux chocs et à la transmission du feu.

De même, selon l'emploi fait de l'élément de remplissage dans la façade, le degré de résistance requis du point de vue de la sécurité « R » peut être plus ou moins important ; un double classement peut encore être établi :

- d'une part, des emplois selon le degré de résistance requis ; - d'autre part, des éléments selon le degré de résistance présenté.

3 La durabilité « d », laquelle est directement fonction de la durabilité de la paroi extérieure, ne donne pas lieu à proprement parler à un double classement ; c'est plus une information facilitant le choix de l'utilisateur. Cependant, le classement « d » portant sur la durabilité de la paroi extérieure, donc en rapport avec l'entretien nécessité par l'élément, peut avoir une incidence sur l'emploi de l'élément dans la façade ; par exemple des éléments

(14)

nécessitant un entretien fréquent ne devraient être utilisés que dans des façades où la possibilité de cet entretien a été prévue ; il peut être inutile d'utiliser des éléments nécessitant peu d'entretien si d'autres composants de la façade en nécessitent un fréquent.

Il est admis que, pour conserver entièrement leur aptitude à l'emploi pendant une durée de l'ordre de 50 ans, les façades légères doivent être normalement entretenues (garniture des joints, peinture des fenêtres et des bâtis menuisés, réfection du revêtement extérieur des parties pleines,...). Il est rappelé qu'un entretien peut être considéré comme normal si :

- d'une part, le délai avant premier entretien est au moins égal à dix ans ;

- d'autre part, la périodicité de l'entretien est supérieure à cinq ans, de l'ordre de dix ans.

Tel que prévu, le classement « d » rend compte de la durabilité normale en atmosphère la plus couramment rencontrée en territoire métropolitain.

Selon le comportement prévisible de leur paroi extérieure, les éléments sont caractérisés par la lettre « d » affectée d'un indice variant de 1 à 4.

4 La caractéristique « K » ne donne pas lieu à classement : elle précise simplement la valeur du coefficient de transmission thermique utile K exprimée en W/m².°C.

(15)

Classement ETANCHEITE A LA PLUIE des Murs de façade

Type : Mur de façade Exemple : Type IIa

Il s'agit bien entendu des murs de façade.

1- Les murs de façade sont divises en quatre catégorie:

Murs type I:

Murs simples y compris lorsqu'ils sont enduits.

Murs doubles si l'intervalle entre les deux parois est entièrement garni d'un isolant hydrophile.

Il s'agit donc de murs qui ne comportent pas de dispositifs s'opposant au cheminement de l'eau jusqu'à la face interne.

Murs type II Type IIa:

Murs simples doublés intérieurement par un matériau non hydrophile.

Murs doubles dont l'intervalle est garni par un isolant non hydrophile.

Type IIb:

Murs doubles dans lesquels le vide est, soit non garni, soit garni d'un isolant non au contact de la face interne de la paroi externe.

Nota: Un isolant est dit non hydrophile si, placé au contact de l'eau, il n'est susceptible d'absorber celle-ci qu'en quantité négligeable.

Sont non hydrophiles: certains panneaux en polystyrène expansé, mousses de P.V.C., mousses de polyuréthanne rigide et certaines laines minérales traitées.

Type III:

Murs doubles comportant un dispositif destiné à recueillir les infiltrations et a les rejeter a l'extérieur (c'est un type amélioré).

Type IV

Murs dont l'étanchéité est assurée par un revêtement extérieur étanche (bardage ou revêtement à liants plastiques).

2- critères liés à l'environnement de la construction 2.1 situation de la construction

On distingue quatre situations :

(16)

a) constructions situées à l'intérieur des grands centres urbains (villes où la moitié au moins des bâtiments ont plus de 4 niveaux) ;

b) constructions situées dans les villes petites et moyennes ou à la périphérie des grands centres urbains ; c) constructions isolées en rase campagne :

d) constructions isolées en bord de mer ou situées dans les villes côtières, lorsque ces constructions sont à une distance du littoral inférieure à une limite à fixer en fonction des conditions climatiques locales et de leur hauteur réelle. Cette limite qui doit, dans les meilleures conditions, être au moins égale à 15 fois la hauteur réelle du bâtiment au-dessus du sol peut, dans les zones ou régions particulièrement exposées, telles les zones non abritées du littoral de l'ouest et du nord de la France ou du golfe du Lion, atteindre 5 à 10 km.

2.2 la hauteur de la paroi au-dessus du sol On distingue, de ce point de vue, les parois dont la partie supérieure, à une hauteur d'étage courant près, se situe :

- à moins de 6 m au-dessus du sol, - entre 6 et 18 m,

- entre 18 et 28 m, - entre 28 et 50 m, - entre 50 et 100 m.

2.3 la présence ou l'absence d'une protection contre le vent de pluie (effet de masque)

Les façades sont classées en deux catégories :

- les façades abritées, - les façades non abritées.

3 choix du type de mur de façade, en fonction de l'exposition à la pluie 3.1 maçonneries destinées à rester apparentes

Hauteur du mur au-dessus du sol

(m)

Situation a, b ou c Situation d

Façades abritées Façades non abritées Façades abritées Façades non abritées

Zone littorale sauf front de mer Front de mer

< 6 IIa (cf note 1) IIa (cf note 2) (cf note 5) IIa (cf note 1) IIa (cf note 2) (cf note 5) ou III (cf note 3)

III 6 à 18 IIa (cf note 1) IIa (cf note 2) (cf note 5) IIa (cf note 1) IIa (cf note 2) (cf note 5)

ou III (cf note 3)

III 18 à 28 IIa (cf note 1) IIa (cf note 2) (cf note 5)

ou III (cf note 3)

IIa (cf note 1) III III (cf note 2)

28 à 50 (cf note 4) (cf note 4)

50 à 100 (cf note 4) (cf note 4)

(note 1) Pour ces cas d'exposition, il est possible, exceptionnellement et sur justification (référence à l'expérience locale ...), d'utiliser des murs de type I en pierres apparentes (pierres de taille ou moellons sous réserve de respecter les épaisseurs minimales fixées par les Règles de calcul DTU n°20.1).

(note 2) Pour ces cas d'exposition, ce type de mur nécessite, pour certaines maçonneries, des dispositions complémentaires explicitées dans le chapitre correspondant aux matériaux constitutifs du cahier des clauses techniques d'exécution DTU n° 20.1 enduit côté intérieur ou jointoiement après coup.

(note 3) Dans les cas coulants, le mur du type IIb moyennant les dispositions complémentaires visées au renvoi [Cl note 2] est suffisant ; toutefois, en fonction des connaissances de la sévérité des conditions climatiques de lieu, le concepteur peut demander l'exécution d'un mur de type III.

(17)

(note 4) Ces cases correspondent à des utilisations exceptionnelles non visées par le présent document et devant faire l'objet d'une étude particulière.

(note 5) Dans le cas d'utilisation de blocs en béton apparent à alvéoles débouchant et pour toutes les façades non abritées, il convient d'utiliser des murs de type III.

3.2 maçonneries destinées à recevoir un enduit ou un revêtement traditionnel extérieur Hauteur du mur

au-dessus du sol (m)

Situation a, b ou c Situation d

Façades abritées Façades non abritées Façades abritées Façades non abritées

Zone littorale sauf front de mer Front de mer

< 6 I I ou IIa (cf note 2) I I ou IIa (cf note 5) IIb

6 à 18 I I ou IIa (cf note 3) I IIa IIb

18 à 28 I (cf note 1) I ou IIa (cf note 4) I (cf note 1) IIb IIb (cf note 6)

ou III

28 à 50 IIa ou IIb (cf note 2) III III

50 à 100 III ou IV (cf note 2) IV IV

(note 1) Pour ces conditions d'exposition, les façades comportant des balcons et loggias ne peuvent, en règle générale, être considérées comme abritées.

(note 2). Excepté pour les murs du type IV, il n'a pas été tenu compte, dans l'analyse qui précède, de la nature du revêtement extérieur, qui peut cependant contribuer à la pénétration de l'eau de pluie. Il reste, bien entendu, possible au concepteur d'user de ce paramètre pour préciser son choix en considération de la situation particulière de l'ouvrage.

(note 3). Le mur du type I ne peut, dans ces conditions d'exposition, être utilisé que lorsque l'épaisseur blute de la paroi en maçonnerie est supérieure ou égale à 27,5 cm.

Dans les autres cas, la solution minimale est le mur du type IIa.

(note 4) Le mur du type I peut, dans ces conditions d'exposition, être admis en fonction des conditions climatiques particulières du lieu et sous réserve de justifications résultant d'expériences locales satisfaisantes, lorsque l'épaisseur brute de la paroi en maçonnerie est supérieure ou égale à 32,5 cm, en blocs perforés de terre cuite et blocs de béton de granulats courants.

Dans les autres cas, la solution minimale est le mur de type IIa.

(note 5) Le mur de type I peut, dans ces conditions d'exposition, être admis en fonction des conditions climatiques particulières du lieu et sous réserve de justifications résultant d'expériences locales satisfaisantes, lorsque l'épaisseur brute de la paroi en maçonnerie est supérieure ou égale à:

- 37,5 cm en blocs perforés de terre cuite, - 27,5 cm en blocs de béton,

- 27,5 cm en blocs de béton cellulaire autoclavé.

Dans les autres cas, la solution minimale est le mut de type Iia.

(Note 6) Le mur de type IIb peut, dans ces conditions d'exposition, être admis en fonction des conditions climatiques particulières du lieu et sous réserve de justifications résultant d'expériences locales satisfaisantes.

Dans les autres cas, la solution minimale est le mut de type III.

3.3 épaisseurs minimales des murs de type I

Types de mur épaisseur (cm)

Murs en briques pleines ou perforées 22

Murs en blocs pleins ou creux de béton de granulats courants 20 (Cf note 1) 27,5 (Cf note 2) 32,5 (Cf note 3)

Murs en blocs pleins ou creux de béton de granulats légers 22,5

27,5 (Cf note 4) Murs en briques creuses de terre cuite à perforations horizontales 22,5 (Cf note 1) 27,5 (Cf note 2) Murs en blocs perforés de terre cuite à perforations verticales 20 (Cf note1)

27,5 (Cf note 2) 32,5 (Cf note 3) 37,5 (Cf note 4)

Murs en blocs plein de béton cellulaire autoclavé 20 (Cf note 1)

27,5 (Cf note 2) (Cf note 4) (note 1) L'épaisseur minimale de 20 ou 22,5 cm s'applique aux murs du type 1 dont l'emploi est envisagé :

- pour les façades abritées,

- en situation a, b ou c pour les façades non abritées, dont la hauteur au-dessus du sol ne dépasse pas 6 m.

(note 2) L'épaisseur minimale de 27,5 cm s'applique aux murs de type 1 dont l'emploi est envisagé en situation a, b ou c pour des façades non abritées dont la hauteur au-dessus du sol est comprise entre 6 et 18 m.

(note 3) L'épaisseur minimale de 32,5 cm s'applique aux murs du type 1 dont l'emploi est envisagé, moyennant des justifications résultant d'expériences locales satisfaisantes, en situation a, b ou c pour des façades non abritées dont la hauteur au-dessus du sol est comprise entre 18 et 28 m.

[note 4) L'épaisseur minimale de 37,5 ou 27,5 suivant la nature du matériau s'applique aux murs du type 1 dont l'emploi est envisagé moyennant des justifications d'expériences locales satisfaisantes en situation d pour des façades non abritées hors front de mer, dont la hauteur au-dessus du sel est inférieure à 6 m. Enfin, elle peut être abaissée dans les conditions définies en remarque à l'article 3.111 ci-avant après étude cas par cas.

(18)

Classement Ensembles d'entrée d'immeubles (Classement FASTE)

Type : Ensembles d'entrée d'immeubles Exemple : F A34 S2 T3 E5

L'aptitude à l'emploi des blocs-portes est donnée à travers 5 critères affectés d'un niveau de performance repéré par paliers. Le niveau attribué est la limite la moins favorable du palier où se situe la valeur exacte du critère.

F : Résistance au feu :

. Niveaux de performances : degrés CF et PF 1/4H, 1/2H, 1H - Valeur exacte figurant sur le PV officiel au- delà.

A : Affaiblissement acoustique :

. Niveaux attribués (limites des paliers) : 28 - 30 - 34 - 38 - 42 - 45 dB(A).

S : Stabilité dimensionnelle (déformation du vantail suite à une exposition entre deux climats différents - Flèche concave sur les montants).

. Niveaux attribués (limites des paliers, mm) : 6 - 4 - 2 - 1.

T : Performances thermiques (valeur du coefficient K, W/m2.°C) . Niveaux attribués (limites des paliers) : 3 - 2,5 - 2 - 1,5 - 1.

E : Effraction (essais selon NF)

. Niveaux attribués : 5mn - 10mn - 12mn - 20mnA - 20mnB.

ETENDUE DE LA QUALIFICATION :

La marque NF-CTB "Blocs-portes - Classement FASTE" a pour but de garantir la fonctionnalité du produit en validant ses performances d'usage, et d'attester sa conformité aux prescriptions techniques particulières de la Marque.

Le droit d'usage est délivré sous condition d'autocontrôle de la production par le fabricant et de contrôle par le CTBA qui s'assure périodiquement de la régularité de la fabrication.

Huisserie métal

F PF-1/2H - CF-1/2H

A34 34dB(A)

S1 1mm

T3 3W/m2.°C!

E5 5mn

(19)

Classement etats de FINITION des peintures

Type : PEINTURES

Exemple : finition B satiné mat

Classement d'aspect

Le choix est lié à la qualité de surface du subjectile.

La nature et l'importance des travaux d'apprêt et de peinture à exécuter dépendent à la fois des caractéristiques du subjectile brut et du niveau de finition désirée.

1 définition du degré de brillant

Le degré de brillant est fixé par le maître d'ouvrage en référence aux prescriptions de classement de la norme NF X 08- 002 paragraphe 3.11 - Tableau 1, qui donne les valeurs limites indicatives de brillant spéculaire Bs :

- mat : Bs compris entre 0 et 10 ; - satiné mat : Bs compris entre 10 et 20 ; - satiné moyen : Bs compris entre 20 et 45 ; - satiné brillant : Bs compris entre 45 et 60 ; - brillant : Bs supérieur à 60.

La mesure du brillant spéculaire doit être faite au plus tard dans un délai de trois mois après l'application de la peinture.

En l'absence de précision aux DPM, l'aspect satiné retenu sera le ` moyen '.

2 définition des états de finition communs à tous les subjectiles Les états de finition sont classés comme suit :

2.1 finition C

Le film de peinture couvre le subjectile. Il lui apporte un coloris, mais l'état de finition de surface reflète celui du subjectile.

Des défauts locaux de pouvoir masquant et de brillance sont tolérés.

2.2 finition B

Cet état de finition est défini ci-après par nature de subjectile.

2.3 finition A

Cet état de finition est défini ci-après par nature de subjectile.

2.4 finition spécifique

Cet état de finition ne s'exécute que sur prescriptions spéciales à inclure aux documents particuliers du marché : - en définissant la nature des travaux à réaliser ;

- en définissant un état particulier d'aspect de la finition.

Cette finition n'est pas visée par ce document.

(20)

Classement Revêtements d'étanchéité de TT (Classement FIT)

Type : Revêtements d'étanchéité de TT Exemple : F5 I4 T2

Niveaux de performances attribués :

L'aptitude à l'emploi des revêtements d'étanchéité est donnée à travers 3 propriétés essentielles repérées sous forme de lettres affectées d'un indice caractérisant le niveau de performance.

F : Résistance à la Fatigue - (Indice : 1 à 5).

I : Résistance à l'Indentation - (1 à 5). (L'indentation combine les poinçonnements statique et dynamique).

T : Comportement aux Températures - (1 à 5).

Plus le chiffre est élevé, meilleure est la performance.

L'adéquation du revêtement à l'emploi est réalisée lorsque les niveaux de performance du premier sont au moins égaux aux niveaux d'exigence du second.

Niveaux d'exigence requis :

Selon support, pente, usage, protection de la toiture :

Se reporter au Cahier du CSTB 2358, sept.89, qui comporte également un tableau de convenance des revêtements en asphalte (A ou P).

Classement F.I.T. des étanchéités de toitures

Exploitation et usage de la toiture et type de protection

(21)

Certificat ACERMI des Isolants (Classement ISOLER)

Type : Isolants : Classement ACERMI Exemple : I2 S3 O1 L2 E3

Le Certificat ACERMI est attribué par l'Association pour la Certification des Matériaux Isolants qui regroupe le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) et le Laboratoire National d'Essais (LNE).

Le Certificat ACERMI s'applique aux isolants de toutes natures, conformes à la norme NF P 75-101 et présentant un pouvoir isolant significatif: laine de verre ou de roche, polystyrène expansé ou extrudé, mousses de

polyuréthanne, de polyisocyanurate, de PVC, mousses formo-phénolique, etc.

Il vise les isolants manufacturés (fabriqués en usine) dont la constance des caractéristiques fait l'objet d'un

contrôle par le fabricant lui-même. Le système qualité mis en place par le fabricant est vérifié par l'Association pour la Certification des Matériaux Isolants qui effectue visites d'usines et essais sur prélèvements.

Il existe trois types de Certificats ACERMI pour apprécier le pouvoir isolant et les propriétés d'aptitude à l'emploi des isolants du bâtiment:

Certificat A: certification de la résistance thermique réelle R, en fonction de l'épaisseur nominale du produit (R est exprimée en m2 K/W);

Certificat B: certification des caractéristiques ISOLE et d'une valeur forfaitaire de la résistance thermique;

Certificat C: certification de la résistance thermique réelle en fonction de l'épaisseur du produit et certification des caractéristiques ISOLE

Ces trois types de Certificats répondent à autant de besoins différents de certification, il n'existe entre eux aucune hiérarchie. La signification des caractéristiques ISOLE et leur portée

I : Incompressibilité: propriétés mécaniques en compression avec 5 niveaux : I1 à I5;

S : Stabilité dimensionnelle: comportement aux mouvements différentiels avec 4 niveaux: S1 à S4;

O : Comportement à l'eau: comportement à l'eau avec 3 niveaux: O1 à O3;

L : Limite des performances mécaniques en traction: propriétés mécaniques utiles en cohésion et flexion avec 4 niveaux: L1 à L4;

E : Perméance à la vapeur d'eau: avec 4 catégories de Perméance: E1 à E4.

Ces caractéristiques ont été choisies car elles représentent bien ce que l'on attend des isolants dans leurs emplois courants de bâtiment

Ainsi, les 5 caractéristiques ISOLE d'un isolant constituent un véritable profil d'aptitude de cet isolant à divers emplois. Comme ceux-ci sont eux-mêmes définis par les niveaux ISOLE qu'ils requièrent, il est facile et efficace de vérifier la convenance d'un isolant donné à un emploi donné

On peut, à cet égard, consulter le fascicule ACERMI « Exemples d'usage des propriétés certifiées des isolants thermiques de bâtiment ».

Le certificat ACERMI est explicitement pris en compte par le DTU « Règles Th-K » , (mises à jour d'octobre 1985, de janvier 1987 et de juillet 1988) ainsi que par les Avis Techniques édités par le CSTB.

EXEMPLES D'USAGES DES PROPRIETES CERTIFIEES DES ISOLANTS THERMIQUES DE BATIMENT ( voir le schéma joint )

MURS ET PAROIS VERTICALES

ISOLATION INTERIEURE DE PAROI LOURDE (DTU n°20.1 et 23.1)

Repère Emploi I S O L E

1 Isolant derrière cloison de doublage

- mur de type II ou III tel que défini par le DTU 1 1 2 2 1 à 4 - mur de type I ou IV tel que défini par le DTU 1 1 1 2 1 à 4 2 Isolant contrecollé en usine à une ou deux plaques de plâtre pour constituer

- complexe P1 avec PSE 1 2 2 3 2

- autre complexe 1 2 2 3 3

ISOLATION EXTERIEURE DE PAROI LOURDE

Repère Emploi I S O L E

3 Isolant inséré dans un bardage rapporté, bardage traditionnel 1 1 2 2 1 4 Isolant inséré dans un revêtement attaché en pierre mince (DTU n°55.2) 1 1 2 2 1 5 Isolant PSE collé et recouvert d'un enduit mince armé ou hydraulique armé 2 4 3 4 2

ISOLATION INCORPOREE OU EN POSITION INTERMEDIAIRE

Repère Emploi I S O L E

(22)

6 Isolant inséré dans un double mur (DTU n°20.1 ) 1 1 2 2 1 à 4 7 Isolant entre ossatures (bois, métal, béton) et parois légères (DTU n°31.2) 1 1 2 2 1 à 4 Isolant inséré dans un bardage double peau 1 1 2 2 1 à 4 8 Isolant inséré dans un panneau préfabriqué en béton avec entretoises 2 1 2 3 2 TOITURES ET COMBLES

Isolant en plancher de combles perdus

Repère Emploi I S O L E (*)

9 Isolant non recouvert et comble largement ventilé 1 1 1 1 1 Isolant non recouvert et comble faiblement ventilé 1 1 1 1 3 Isolant non recouvert, comble faiblement ventilé, en zone très froide 1 1 1 1 4 10 Isolant recouvert par un plancher bois sur solives 1 1 1 1 4 Isolant sur plancher lourd recouvert de panneaux de répartition des charges 2 1 1 1 2 Isolant sur plancher léger recouvert de panneaux de répartition des charges 2 1 1 1 4

* En cas d'isolant de caractéristique E inférieure à celle du tableau, il est possible d'utiliser un pare-vapeur de perméance équivalente en sous-face

Isolant en rampant

Repère Emploi I S O L E (*)

11 Isolant en rampant sous couverture non jointive 1 1 1 1 1

Isolant en rampant sous couverture continue ou bacs métalliques 1 1 1 1 3 ou 4 (*) Isolant rapporté sur toiture inclinée lourde 1 1 2 2 1

Isolant en sous-face de toiture industrielle (DTU 40.31 à 40.45) 1 1 1 1 3 ou 4 (*)

12 Isolant sur plafonds suspendus (DTU 58.1) 1 1 1 1 1 à 4

* Selon section de ventilation : en cas de niveau plus faible, prévoir un pare-vapeur côté intérieur de perméance équivalente

PLANCHERS ET SOUBASSEMENTS Planchers sur terre-plein

Repère Emploi I S O L E

13 Isolation verticale de fondations ou murs enterrés a la périphérie de terre-plein, vide sanitaire non ventilé, cave; isolation placée du coté intérieur ou

du coté extérieur, utilisée en coffrage ou rapportée (DTU n°20.1 et 23.1 ) 2 1 3 3 1

14 Isolation en sous-face de dalle armée 3 1 2 2 1

Planchers sur cave

Repère Emploi I S O L E

15 Isolation périphérique extérieure de soubassement 2 1 3 3 1 15 Isolation fixée mécaniquement en sous-face de plancher de cave 1 1 1 2 1 Plancher sur vide sanitaire

Repère Emploi I S O L E

Isolation des murs par l'extérieur 2 1 3 3 1

Isolation des murs par l'intérieur 2 1 3 3 1

Chapes et dalles

Repère Emploi I S O L E

16 Isolation sous chape, dalle, revêtement de sol scellé ou bois (DTU n°26.2, 52.1, 51.3)

Compressibilité III 2 1 2 2 1 à 4

Compressibilité II 3 1 2 2 1 à 4

Compressibilité I 4 1 2 2 1 à 4

17 Non compressible 5 1 2 2 1 à 4

(23)
(24)

Classement Réaction au feu des matériaux (Classement M)

Type : Réaction au feu des matériaux Exemple : M2

Le comportement au feu des matériaux et éléments de construction est apprécié suivant un certain nombre de critères.

Deux critères essentiels servent de base à l'appréciation du comportement au feu.

* La réaction au feu, c'est à dire l'aliment qui peut être apporté au feu et au développement de l'incendie.

* La résistance au feu, c'est à dire le temps pendant lequel les éléments de construction peuvent jouer le rôle qui leur est dévolu, malgré l'action de l'incendie.

LE CRITERE M caractèrise la REACTION AU FEU des PAROIS (voir le classement T pour la réaction au feu des toitures)

La réaction au feu des matériaux qualifie leur facilité à s'enflammer, et donc à alimenter le feu ( arrêté du 4 juin 1973). les matériaux peuvent être incombustibles ( M0: pierre, tuile, verre, fer...) ou combustibles. Dans ce dernier cas, ils sont classés en quatre groupes:

* M1: Non inflammable.

* M2: Difficilement inflammable.

* M3: Moyennement inflammable.

* M4: Facilement inflammable.

Exemple:

Plafonds: M1 ( risque le plus élevé).

Revêtements des murs: M2 Revêtements de sols: M3 ou M4

(25)

Enduits monocouche d'imperméabilisation (Classement MERUC)

Type : Enduits d'imperméabilisation Exemple : M2 E3 R2 U4 C3

Cette classification a été conçue pour fournir une information sur les caractéristiques des enduits

d'imperméabilisation en indiquant les plages dans lesquelles elles se situent dans des conditions normales d'application. Il n'est d'ailleurs pas exclu que l'on puisse obtenir des caractéristiques sortant des fourchettes indiquées dans certains cas particuliers

Les classes de caractéristiques ont été étendues au-delà des imites habituelles de variation des enduits monocouches d'imperméabilisation de façon à pouvoir englober l'ensemble des caractéristiques des mortiers de liants hydrauliques.

1 Principe de la classification

La classification porte sur les caractéristiques suivantes M : Masse volumique apparente de l'enduit durci E : Module d'élasticité

R : Résistance à la traction

U : Rétention d'eau (humidification) C : Capillarité

Les caractéristiques des enduits peuvent en effet varier en fonction des conditions de mise en oeuvre et évoluer dans le temps

2 Mode de classification

La classification des caractéristiques des enduits monocouches d'imperméabilisation est attribuée à partir des justifications expérimentales obtenues lors de l'instruction de la demande et des résultats fournis par le fabricant.

Elle est indiquée dans le Certificat CSTB et marquée sur les sacs.

Les classes sont au nombre de 6 pour chacune des caractéristiques retenues dans cette classification Pour des produits qui présentent peu de variations, il se peut que certaines caractéristiques soient comprises dans la zone de recouvrement de deux plages et puissent être classées dans l'une ou l'autre classe On adoptera alors la classe dont la valeur minimale se rapproche le plus des caractéristiques du produit, c'est à dire la classe de caractéristiques la plus élevée

Masse volumique apparente M

Il s'agit de la masse volumique apparente (mva) du produit durci après séchage.

M1 mva inférieure à 1200 kg/m3

M2 mva comprise entre 1000 et 1400 kg/m3 M3 mva comprise entre 1200 et 1600 kg/m3 M4 mva comprise entre 1400 et 1800 kg/m3 M5 mva comprise entre 1600 et 2000 kg/m3 M6 mva supérieure à 1800 kg/m3

Module d'élasticité E

Il s'agit du module d'élasticité dynamique mesuré après 28 jours de séchage.

E1 module d'élasticité inférieur à 5000 MPa

E2 module d'élasticité compris entre 3500 et 7000 MPa E3 module d'élasticité compris entre 5000 et 10000 MPa E4 module d'élasticité compris entre 7500 et 14000 MPa E5 module d'élasticité compris entre 12000 et 20000 MPa E6 module d'élasticité supérieur à 16000 MPa.

Résistance à la traction R

Il s agit de la résistance à la traction mesurée par flexion après 28 jours de séchage.

Rl résistance à la traction inférieure à 1,5 MPa

R2 résistance à la traction comprise entre 1,0 et 2,0 MPa R3 résistance à la traction comprise entre 1,5 et 2,7 MPa R4 résistance à la traction comprise entre 2,0 et 3,5 MPa R5 résistance à la traction comprise entre 2,7 et 4,5 MPa R6 résistance à la traction supérieure à 3,5 MPa.

(26)

Rétention d'eau U (humidification)

Elle est déterminée sur pâte après malaxage au taux de gâchage moyen du produit, sous une dépression de 50 mm Hg.

U1 rétention d'eau inférieure à 78 %

U2 rétention d'eau comprise entre 72 et 85 % U3 rétention d'eau comprise entre 80 et 90 % U4 rétention d'eau comprise entre 86 et 94 % U5 rétention d'eau comprise entre 91 et 97 % U6 rétention d'eau comprise entre 95 et 100 % Capillarité C

Le coefficient de capillarité est exprimé en g/dm7.min~/7 et mesuré après 28 jours de séchage C1 capillarité inférieure à 1,5

C2 capillarité comprise entre 1,0 et 2,5 C3 capillarité comprise entre 2 et 4 C4 capillarité comprise entre 3 et 7 C5 capillarité comprise entre 5 et 12 C6 capillarité supérieure à 10

Les produits bénéficiant d'un tel Certificat sont identifiables par la présence sur les emballages de la marque CSTB, à laquelle se substitue maintenant la marque CSTBat, suivie d'un repère d'usine et d'un numéro d'identification du produit séparés par la lettre M (..monocouche), de la classification MERUC et des supports admissibles:

" Supports A : Tous supports verticaux en maçonnerie et en béton à l'exclusion des supports peu résistants (supports neufs tels que béton cellulaire, ou certains supports anciens);

" Supports B : Tous supports verticaux en maçonnerie et en béton y compris les supports peu résistants Choix des enduits

En fonction des supports admissibles (Support A ou Support B) En fonction de l’exposition à la pluie

Lorsque la façade est très exposée à la pluie,( façades non abritées en situation d, ou située à une hauteur de plus de 18m, ou du fait du climat local), on doit choisir un enduit à faible capillarité (classe C1 ou C2).

En fonction de l’exposition aux chocs et dégradations

Lorsque la façade est très exposée aux chocs (passages couverts, rez de chaussée de bâtiments collectifs ou donnant directement dans la rue, …), on doit choisir un enduit à

caractéristiques mécaniques élevées (classe E≥3 et R≥3)pour permettre de diminuer les risque de dégradation.

Pour des enduits appliqués sur parois enterrées, coisir des enduits de classe M≥4, R≥3 et C≤2. Ces enduits peuvent se substituer à l’enduit traditionnel réalisé avec incorporation d’hydrofuge de masse prévu au DTU 20.1.

Lors de l’application par temps froid, il faut choisir des enduits de classe M3 ou M4.

Pour permettre un pose de carrelages collés, il faut choisir des enduits de classe E≥4 et R≥4

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Classement Carreaux Emaillés (Classement P.E.I.)

Type : Carreaux Emaillés Exemple : PEI classe III

Pour les carreaux émaillés, une classification appelée P.E.I. (Porcelain Enamel Institute) a tendance à être plus utilisée que le classement UPEC. Elle est déterminée par un essai d'usure standardisé, les carreaux sont classés de I à IV suivant leur résistance croissante à l'abrasion.

Cette classification, qui est quelque fois utilisée pour les revêtements de sols, n'est applicable qu'aux carreaux émaillés, les autres étant "Hors Classe P.E.I.".

RÉSISTANCE À L'ABRASION : CLASSEMENT PEI (Porcelaine Enamel Institute - USA)

La résistance à l'abrasion est égale à la dureté de l'émail sous l'action d'usure provoquée par le cheminement ou par le frottement de corps mécaniques (chariots, etc...).

Cette action d'usure par frottement est étroitement liée à la conjugaison des agents mécaniques (semelle en caoutchouc, semelle en cuir, etc...) et abrasifs avec l'intensité du trafic.

En respect de la norme EN ISO 10545-7, les carreaux sont classés en fonction de leur destination d'utilisation à l'intérieur de quatre classes, définies ainsi :

PEI II Produits destinés à des milieux soumis à un trafic très léger et à une abrasion basse : salles de bains, chambres à coucher ; en appartements, salles à manger, séjours sans liaison directe avec l'extérieur.

PEI III Produits destinés à des milieux soumis à un trafic léger avec une action abrasive moyenne : entrées, dégagements, etc... à l'exception des cuisines

PEI IV Produits destinés à des milieux soumis à un trafic normal : maisons individuelles y compris les cuisines ; immeubles, bureaux publics, restaurants, magasins (excepté le carrelage se trouvant sous les caisses, les comptoirs d'établissements publics et les passages restreints obligatoires).

PEI V Produits destinés à des milieux soumis à un trafic plus élévé ne nécessitant pas la pose d'un grès cérame.

CORRESPONDANCE UPEC / PEI

U2 PEI II

U2S PEI III

U3 PEI IV

U3S PEI V

U4 Hors Classement (grès cérame ou grès étiré brut hors classement PEI) Remarque :

Lorsque les conditions d'emploi dans les locaux privés ou publics se révèlent trop élevées et n'autorisent plus la pose de carreaux en grès émaillé à cause d'un trafic ou d'un piétinement intense et trop localisé (ex. halls de gare, boulangeries, etc...), l'utilisation de grès cérame pressés ou étirés, non émaillés de classement U4 est recommandée.

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Classement : PERMEABILITE A L'AIR (isolants en fibres minerales)

Type : ISOLANTS EN FIBRES MINERALES Exemple : VB 4

Classification

La classification des laines minérales manufacturées, destinées à l'isolation thermique des bâtiments est explicitée dans le tableau ci-après,

en fonction de leur nature, de leur perméabilité à l'air conventionnelle et de leur masse volumique nominale.

Nature Perméabilité à l'air conventionnelle Ko m²

Classe Masse volumique nominale Ro kg/m3

Laine de roche Ko<2.10-9 RA 1 18<Ro<25

RA 2 25<Ro<35

RA 3 35<Ro<80

2.10-9<Ko<5. 10-9 RB 3 60<Ro<100

RB 4 100<Ro<180

Laine de verre Ko<0,6. 10-9 VA 1 7<Ro<9,5

VA 2 9,5<Ro<12,5

VA 3 12,5<Ro<18

VA 4 18<Ro<25

VA 5 25<Ro<65

0,6.10-9<Ko<0,8 10-9 VB 1 7<Ro<9,5

VB 2 9,5<Ro<12,5

VB 3 12,5<Ro<18

VB 4 18<Ro<25

VB 5 25<Ro<65

0,8.10-9<Ko<1,1 10-9 VC 1 7<Ro<9,5

VC 2 9,5<Ro<12,5

VC 3 12,5<Ro<18

VC 4 18<Ro<25

VC 5 25<Ro<130

1,1.10-9<Ko<1,7 10-9 VD 1 7<Ro<9,5

VD 2 9,5<Ro<12,5

VD 3 12,5<Ro<18

VD 4 18<Ro<25

VD 5 25<Ro<130

1,7.10-9<Ko<5 10-9 VE 3 55<Ro<80

VE 4 80<Ro<130

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Classement resistance au feu (SF PF CF)

Type : Résistance au feu Exemple : SF 1h ou CF 15mn

Les éléments d'appréciation de la résistance au feu résultent de 4 critères : a) Résistance mécanique :

en ce qui concerne, s'il y a lieu, la stabilité de la construction et, dans tous les cas, la tenue propre de l'élément pour qu'il continue à remplir son office;

b) Isolation thermique :

proprement dite (l'isolation thermique est considérée comme satisfaisante lorsque l'échauffement moyen et l'échauffement moyen maximum ne dépassent pas respectivement 140°C et 180°C ).

c) Etanchéité aux flammes :

( critère relatif à la fois à la résistance mécanique au point de vue des déformations admises et à l'efficacité de l'isolation thermique ).

d) Absence d'émission de gaz inflammables : hors de la face exposée de l'élément Suivant les cas, un ou plusieurs de ces critères sont retenus :

SF : Stable au feu PF: Pare flammes CF: Coupe feu

(résistance mécanique). si SF + étanchéité aux flammes et absence

d'émission de gaz (face non exposée). si PF + isolation thermique.

La résistance au feu des éléments de construction qualifie leur aptitude à conserver leur rôle isolant (PF ou CF ) ou porteur ( SF ) durant le temps nécessaire à : l'évacuation, au sauvetage et à la lutte contre l'incendie.

Remarque : La stabilité au feu exigée correspond à la durée nécessaire pour évacuer les occupants. Les éléments PF sont actuellement de plus en plus exigés, car ils permettent la non propagation des fumées et des gaz

toxiques, qui constituent le danger majeur.

Le tableau ci dessous résume ce qui vient d'être dit et indique également les éléments particulièrement concernés par chacun des degrés de résistance au feu.

Critères A B C D

Résistance mécanique Isolation

thermique Etancheité aux

flammes Absence d'émission de

gaz inflammables Eléments concernés Classement

Stable au feu

(SF) X Poteaux

Poutres Pare-flammes

(PF) X X X Blocs-portes

Murs et cloisons

Coupe-feu (CF) X X X X Murs et cloisons

Planchers Gaines Blocs-portes

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