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La Provence - article page 16 - dossier III

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Academic year: 2022

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CAHIER 1 - No6458

*Journal respectueux de l'environnement, 100% papier recyclé

Fièvre bâtisseuse aux abords du Vel’

ÉLIE BAUP A ENTRAÎNÉ LES DEUX CLUBS

Valls et le PS vont-ils s’en remettre?

Ciot explique enfin la stratégie du PS

LE GOUVERNEMENT PASSE EN FORCE SUR LA LOI MACRON

L’exécutif a utilisé l’article 49-3 pour faire face à la division de la majorité.

L’UMP et l’UDI ont déposé une motion de censure. Une crise qui va laisser des traces.

"Saint-Étienne - OM, ça c’est du foot!"

La santé, ça peut La santé, ça peut

rapporter gros rapporter gros

Treize immeubles sont en cours de construction autour de l’enceinte. Voirie et espaces verts sont aménagés, en attendant le centre commercial. Le "quartier" du Vélodrome se métamorphosera en un véritable lieu de vie d’ici l’Euro 2016./PHOTO THIERRY GARRO P.2

Le Français a dû s’employer pour se défaire en deux sets de l’espoir allemand Alexander Zverevt. Il revient sur les courts marseillais dès aujourd’hui.

/PHOTO G.R. P.23 et 24

PACA Se chauffer,

une galère pour 250000foyers

P.III

Grâce au label Marseille santé 2020, l’AP-HM entend accélérer la valorisation de la recherche et attirer des patients de l’étranger. Des milliers d’emplois sont en jeu P.3

DÉPARTEMENTALES

VENTE D’ADIDAS

L’arbitrage annulé, Tapie

contre-attaque

P.II

ANTISÉMITISME

La communauté juive de Marseille réagit

P.IV

PHOTO AFP P.I

TENNIS - OPEN 13

Porté par le public, Monfils se qualifie pour le 2 e tour

PHOTO GUILLAUME RUOPPOLO P.21

PHOTO DAVID ROSSI P.5

"Saint-Étienne - OM, ça c’est du foot!"

ÉLIE BAUP A ENTRAÎNÉ LES DEUX CLUBS

PHOTO GUILLAUME RUOPPOLO P.21

MERCREDI 18 FÉVRIER 2015 MARSEILLE

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Marseille

La santé, c’est du travail

Par Florent PROVANSAL

Une marque, "Marseille santé 2020". Lancé à l’automne der- nier, le concept est en train de prendre forme. Dans les esprits des médecins mais aussi dans le monde des entreprises. Les forces économiques et scientifiques ambitionnent "une Silicon Valley" métropolitaine dont Marseille serait la capitale. Fort de l’appui de l’AP-HM, des grands hôpitaux privés à but non lucra- tif, l’hôpital Saint-Joseph et l’Hôpital Européen, aux cliniques privées, au pôle de compétitivité biotechs, le projet est vrai- ment intéressant. Bien sûr tout n’est pas forcément rose à l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille. Ni dans les autres établissements marseillais d’ailleurs. Beaucoup ont inté- rêt à garder leur pré carré. Mais cette fois-ci, l’enjeu va au-de- là. Dans une ville, dans une métropole qui perd ses emplois industriels, le tout tourisme prôné par certains ne suffira pas à développer sur le long terme notre économie. Le secteur de la santé en a le potentiel avec notamment l’énorme marché en provenance d’Afrique et la position géographique idéale de Marseille pour le capter. Tous les moyens doivent être mis au service de cette nouvelle ambition. Car développer la santé, c’est créer du travail.

U

n j o u r , i l f a u d r a peut-être lui trouver un nom. Car c’est quasi- ment un quartier qui se bâtit autour de son centre névralgi- que, le stade vélodrome. Dans le cadre du Partenariat Pu- blic-Privé signé entre la ville et Bouygues, après la rénovation de l’enceinte sportive, c’est un vaste projet immobilier qui sort de terre. Hors centre com- mercial, ce nouvel ensemble, qui comprend des voies de cir- culation et des espaces verts, doit devenir un lieu de vie pour l’Euro 2016.

À l’origine, outre le dévelop- pement de ce secteur, la ces- sion de ces terrains a permis le financement d’une partie du nouveau Vel’ (les loyers ont été versés d’entrée en intégrali- té). Sur les 20 ha, 100 000 m2 de surface plancher ont été al-

loués. Tous ont trouvé pre- neurs auprès d’investisseurs sous la forme de baux à construction de 99 ans (dont 35 ans pour Arema, la filiale de Bouygues, la suite revenant en gestion à la ville).

Dans le détail, pour un coût total de 210 millions d’euros (HT), treize bâtiments seront érigés. Côté rue Teisseire, une résidence intergénérationnel- le (43 logements seniors et 90logements étudiants) a déjà ouvert. Quatre bâtiments de lo- gements locatifs sont en cours de livraison d’ici à mars 2016.

Du côté des berges de l’Huveaune, deux hôtels (un Mariott 4 étoiles et un B&B 2 étoiles), 12 000 m2 de bu- reaux (déjà commercialisés à 45%), une résidence étudiante (196 places) et deux bâtiments de logements (210 apparte- ments) sont érigés.

On peut ajouter la clinique ambulatoire, une première en France. Géré par la Générale de santé, l’établissement (de plus de 5 000 m2) offrira 12 blocs opératoires dédiés à l ’ o r t h o p é d i e e t l’ophtalmologie, en plus d’un laboratoire et des équipe- ments de radiologie (IRM, échographie...). La première pierre sera posée le 9 avril. Sui- te à ce déménagement de la cli- nique de la rue du comman- dant Rolland, il pourrait se nommer Monticelli-Vélodro- me et ouvrir en septembre 2016.

Enfin, gros morceau de ce chantier : le centre commer- cial côté boulevard Michelet.

Confrontée à un recours, la so- ciété d’exploitation a obtenu l’autorisation commerciale et

le permis de construire. Les pelleteuses se sont mises en branle avec un an de retard. Le centre commercial devrait ouvrir ses portes en octobre 2017. Outre un parking sur sept niveaux en sous-sol ( 8 0 0 p l a c e s ) , i l p r é v o i t 22000 m² de surface de vente pour une trentaine de bouti- ques dont le vaisseau amiral seront Les Galeries Lafayette.

Conséquence, l’enseigne pour- rait fermer son adresse de la rue Saint-Ferréol.

La Ville va demander la label- lisation comme éco-quartier.

Un exemple ? Les eaux de la station d’épuration située sous le parvis de Ganay per- mettront d’alimenter le chauf- fage et la climatisation.

"C’était un challenge car il s’agit d’équipements divers avec des problématiques diffé- rentes. Il fallait développer un quartier de la ville en un temps record. Le timing était très ser- ré. On considère que le pari est réussi", se félicite Anne Villard, directrice de GFC construc- tion dans la région.

Ivan BONET Métropole: le clin d’œil de Lebranchu à Tian.

Alors que Manuel Valls venait d’imposer le 49-3 sur la loi Ma- cron, hier, les députés sont passés au débat suivant: la loi de réor- ganisation des territoires qui inclut la métropole Aix-Marseille. En passant, la ministre de la Décentralisation Marylise Lebranchu a fait un clin d’œil au député UMP marseillais Dominique Tian. La commission des Lois avait accepté son amendement rétablissant celui acté au Sénat sous la houlette de Jean-Claude Gaudin et of- frant une relative maîtrise aux maires sur la conception des plans locaux d’urbanisme (PLU). L’amendement avait été attaqué par le député PS marseillais Patrick Mennucci à travers la question du logement social. Après en avoir discuté avec Manuel Valls, il a pré- paré un autre amendement. La discussion sur la métropole, article 15 de la loi, débutera vendredi à l’Assemblée. Et devrait se clôturer début mars après la semaine de vacances des députés.

Marseille se cherche un consul honoraire d’Ukraine.

Depuis le départ de Viacheslav Vozdigan en juillet dernier, l’Ukraine n’a plus de consul à Marseille. Le consulat a même fermé ses portes en décembre dernier."C’est à cause de la guerre dans notre pays. Tout l’argent y passe", nous a-t-on expliqué à l’ambassade d’Ukraine à Paris. La Ville de Marseille se cherche un consul honoraire parmi ses ressortissants ukrainiens.

Jean-Claude Gaudin se rendra prochainement en Tunisie.

Naceur Essid, le nouveau consul général de Tunisie, a récem- ment rencontré Jean-Claude Gaudin. Représentant du nouveau ré- gime démocratique, Naceur Essid a transmis une invitation du mai- re de Tunis. Jean-Claude Gaudin a saisi la balle au bond:"Je me déplace très peu mais j’irai volontiers!"Le voyage devrait avoir lieu durant l’année. Jean-Claude Gaudin sera probablement accom- pagné de chefs d’entreprises locaux.

Le Crédit Agricole Alpes Provence a un nouveau président.

Michel Bonnes, directeur de la clinique pédiatrique La Guisane près de Briançon, succède à Marc Pouzet à la présidence de la cais- se mutualiste. Ce dernier a mis un terme à ses fonctions pour des raisons personnelles.

LE BILLET

LES INDISCRETS

531226

Atout Visa a été fondée, en 2003, par Pierre Dutourné, un profession- nel du tourisme, aguerri. Son objec- tif : obtenir pour ses clients et sur l'ensemble des pays concernés, les visas ainsi que la légalisation de docu- ments administratifs et commerciaux, principalement, pour des sociétés spécialisées dans l'exportation. «Nous nous adressons au grand public, aux agences de voyages, mais aussi aux chefs d'entreprise qui se déplacent beaucoup à l'étranger ou qui ont leur siège ou des filiales, en dehors de nos frontières», explique Pierre Dutourné.

Il est important de préciser que ces opérations peuvent s'effectuer, soit en direct, au siège de l'entreprise, à Marseille ou dans les bureaux lyon- nais et parisiens, soit par courrier, ou encore, par Internet. «Nos avantages : apporter une réelle expérience et

un professionnalisme reconnu, dans ce domaine, mais aussi, simplifier les démarches administratives, sou- vent trop contraignantes, pour nos clients. Dans le même temps, nous leur offrons un gain de temps non négligeable et une certaine sérénité leur permettant de voyager plus léger et l'esprit libre...»

Atout Visa propose un service clé en main et sur-mesures en s'occupant, étape par étape, de l'ensemble des démarches administratives liées à la demande de visa et la légalisation de documents. En outre, l'équipe est qualifiée dans la traduction de pièces administratives et commerciales dans de nombreuses langues comme l'An- glais, l'Arabe, le Chinois, le Russe...

Une raison supplémentaire de s'adres- ser à Atout Visa et d'envisager son voyage sous les meilleurs auspices.

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10, rue des Trois Frères Carasso- 13004 Marseille Tél : 04 91 86 43 13 - Mail :contact@atout-visa.fr

Site : www.atout-visa.fr Sur les berges de l’Huveaune, derrière le stade, trois immeubles

de logements sortent de terre. /PHOTO VALÉRIE VREL

Les immeubles poussent autour du Vélodrome

À proximité du stade, treize bâtiments sortent de terre actuellement

50 Les Marseillais

stars de

2015

Vendredi, nous vous présenterons

50 personnalitésmarseillaises qui font l'actualité dans les domaines de la culture, du sport, de la santé, de la justice,

de l'économie, de l'architecture ou de la gastronomie.

Une sélection que nous détaillerons dans uncahier spécial de 6 pages. Rendez-vous le20 février.

La première pierre de la clinique ambulatoire sera posée le 9 avril.

Boule vardMichelet Boule

vardMich elet

Clinique ambulatoire Centre commercial

Complexe hôtelier

Résidence pour étudiants Logements

Logements

Logements

Résidence intergénérationnelle Bureaux

Palais des sports

Boule vardMichelet

Palais des sports

Ça buzz en ville ÇÇaa bbuuzzzz eenn vviillllee

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www.laprovence.com

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L

a présentation, en octobre dernier, de la "marque", Marseille santé 2020avait laissé perplexe. Un label pour certifier l’excellence hospitaliè- re ? Bof... encore de jolis mots pour faire oublier les maux dont souffre l’hôpital public : ses fi- nances exsangues, ses infirmiè- res en sous-effectif, ses brancar- diers misanthropes, ses coups de feu aux urgences... Bref, à pre- mière vue, on s’est dit que l’AP-HM voulait soigner son ima- ge. Et que c’était, disons, mettre un cautère sur une jambe de bois...

Et si l’on s’était trompé? À me- sure que ce projet prend forme, on découvre que les enjeux de ce label dépassent très large- ment l’opération de com’. "Ce que nous mettons en œuvre, c’est un changement de modèle", ex- plique le Pr Michel Tsimaratos, néphrologue pédiatrique et se- crétaire général de la commis- sion médicale d’établissement.

Pour Tsimaratos et les méde-

cins qui l’accompagnent , "il faut sortir du discours lénifiant sur le model’État ne nous aime pas, l’hôpital public n’a pas as- sez de moyens, et entrer dans l’action. Parce que nous possé- dons les compétences. Parce que nous incarnons les valeurs d’équité et de solidarité de l’hôpital public".

Tous les médecins de la ré- gion ne sont-ils pas formés à l’AP-HM? Nos équipes médica- les ne font-elles pas partie des meilleures du monde ? Des prouesses médicales ne sont-el- les pas réalisées quotidienne- ment ? "Sachant cela, il nous faut prendre la place qui nous re- vient",martèle Michel Tsimara- tos, qui rêve d’une sorte de... Si- licon valley de la santé, dont le moteur serait le CHU mar- seillais

"Think big": penser grand. Tel- le est donc l’ambition de cette

"marque", qui cherche à fédérer tous les acteurs de la santé et de la recherche, publics, privés, as-

sociatifs de ce territoire qui est déjà le 2epôle de santé en Fran- ce. "Ensemble, nous pouvons créer un véritable levier de crois- sance pour le territoire métropoli- tain", assure Michel Tsimaratos.

C’est ce que le néphrologue est allé prêcher aux chefs d’entreprise de l’UPE 13 (le Me- def local). Avec un discours qui a fait mouche."1000 milliards de dollars vont être investis demain dans la santé en Afrique. Il fau- dra construire et équiper des hô- pitaux, former des soignants.

Mais pour cela, Marseille doit s’imposer comme capitale Médi- terranée de la santé, créer une dy- namique et une attractivité autour de ce secteur". Il y a aussi un énorme marché à prendre pour l’accueil de patients étran- gers: au niveau national, on esti- me que le tourisme médical pourrait créer 30000 emplois et rapporter 2 milliards par an ! Aussi, quitte à choquer, Tsimara- tos veut que Marseille"fasse avec la santé ce que les Suisses

ont fait avec le savoir-faire ban- caire". Pour cela, il faudra le concours des investisseurs, invi- tés à abonder le fonds de dota- tion. "Ce n’est pas sans raison qu’aujourd’hui, la fondation Bill Gates investit massivement dans le domaine de la santé", poursuit le professeur de médecine.

Michel Tsimaratos ne mécon- naît pas les problèmes de l’AP-HM. Il ne cache pas que de nombreux praticiens sont ten- tés de quitter le navire ou l’ont déjà fait. Que les problèmes d’accueil, d’organisation sont ré- currents. "Pour y remédier, il faut que le médical reprenne la main et suscite l’adhésion de l’ensemble du personnel en re- trouvant le sens profond de la mission de l’hôpital". Une uto- pie? Le chemin sera long et diffi- cile. Et les résistances risquent d’être nombreuses. Mais Mar- seille a tous les atouts entre les mains pour devenir incontour- nable sur le "marché de la san- té". Sophie MANELLI

Cette "marque" lancée par l’AP-HM peut-elle séduire le mon- de l’entreprise?

C’est un très beau projet, nécessai- re, qui s’inscrit dans la même dé- marche qu’ont lancée l’UPE 13 et la Chambre de commerce avec l’opération "Si vous saviez ce qui se passe ici". Pour encourager la croissance, attirer les investis- seurs, il faut montrer qu’à Mar- seille, il n’y a pas des kalachniko- vs, mais un vrai savoir-faire, qui doit se développer.

La filière santé peut-elle être motrice en terme d’économie?

C’est déjà le cas. C’est un secteur porteur d’innovations. De nombreu- ses entreprises du pôle santé se vendent cher à l’étranger. Avec le vieillissement de la population, il y a aussi tout ce qui touche à la

"silver économie" (services à la personne, à domicile). L’idée, c’est de convaincre les investisseurs de mettre de l’argent dans ces entre- prises, en conservant leur implantation sur notre territoire. Cela sup- pose un projet d’ensemble des acteurs locaux, ce que promeut Mar- seille santé 2020. C’est un bon signal pour les emplois de demain.

Y a-t-il un marché à prendre à l’export?

C’est une évidence. En Afrique notamment, où vivent 1 milliard de francophones, la préoccupation sanitaire va devenir de plus en plus importante. Il faudra construire et équiper des hôpitaux. Marseille a déjà sa réputation: quand il y a eu la grippe H1N1, le commandant d’un navire de croisières a fait le tour des ports de Méditerranée avant de faire escale chez nous : il avait à bord un enfant malade, et savait qu’à Marseille, il serait bien soigné.

Marseille capitale de la santé?

Elle n’a pas de prix, mais elle peut rapporter gros à l’économie métropolitaine. L’AP-HM veut lancer la dynamique

Que serait notre vie sans la pénicilline ou le sparadrap ? Pour que ces produits exis- tent, il a fallu bien sûr que l'idée germe dans un cerveau génial. Mais aussi qu'un indus- triel parie sur cette invention. Passer de l’un à l’autre est une étape délicate, que les cher- cheurs appellent "la vallée de la mort", car les sources de financement s’y tarissent.

Plus de 2000 brevets prendraient ainsi la poussière sur les étagères du CNRS...

Passer du résultat d'éprouvette au proto- type, du "c'est possible" à "on peut le faire":

c'est la mission de la SATT-Sud-Est, la pre- mière structure de ce type créée par l'État pour accélérer les transferts de technologie et faire se rencontrer les chercheurs et les entreprises. Elle regroupe dans son action- nariat l’ensemble des acteurs publics de la recherche (Universités, CHU, CNRS, In- serm, etc...).

Nouveaux marchés et création d’emplois

Trois ans après son lancement, la SATT a analysé 212 projets innovants issus des la- bos de recherche de la région et déposé 65ti- tres de propriété intellectuelle. À la clé: de nouveaux marchés et des créations d’emplois.

Parmi les innovations soutenues dans le domaine de la santé, on peut citer leSki- nan, un logiciel d'aide à la détection des cancers de la peau imaginé par le laboratoi- re LSIS du CNRS-Aix-Marseille Université.

À partir d'une image, il sait détecter les ris- ques de mélanomes malins. Ce dispositif s'adresse aux généralistes et aux dermatolo-

gues, mais permet aussi d'envisager une ap- plication sur iPhone pour offrir à chacun un pré-diagnostic.

Toujours dans le domaine de la peau, CNRS, AMU et une start-up de Gardanne ont mis au point un produit cosmétique qui permet une dépigmentation non toxique, sans effet secondaire.

Autre invention prometteuse : une enzy- me décontaminante découverte par l'unité de recherche des maladies infectieuses et

tropicales de la faculté de médecine de Mar- seille, qui stoppe le développement de cer- taines bactéries. Cette enzyme intéresse par- ticulièrement le secteur militaire (déconta- mination d'urgence, bio-terrorisme), mais aussi la ménagère, pour les décontamina- tions domestiques.

Citons encore leHandilance: un kit pour fauteuil roulant qui permet aux utilisateurs de... jouer au bowling ou à la pétanque.

S.MA.

L’hôpital marseillais est une méga-entreprise, qui dispose de 1,3 milliard de budget et emploie 15000sa- lariés. C’est le plus gros em- ployeur de la région.

L’AP-HM investit annuelle- ment 240 M¤ dans des biens et services, faisant vi- vre directement ou indirec- tement 27 000 personnes, soit 2 % de la population d’Aix-Marseille.

Avec 4 hôpitaux, 3500 lits, le CHU marseillais possède toute la gamme des spéciali- tés médicales, du soin de proximité aux traitements de pointe de pathologies complexes et rares, pour adultes et enfants y sont proposées, et tous les pa- tients y sont accueillis.

Chaque année on y dénom- bre 1 million de personnes (interventions ou consulta- tions), dont 207000 passa- ges aux urgences, 5 500 naissances, 25O greffes.

1 million de patients: c’est autant que le nombre de croisiéristes qui font escale dans la cité phocéenne!

Jean-Luc Chauvin./PHOTO LP

Passer du résultat d’éprouvette au prototype, du "c’est possible" à "on peut le faire": c’est la mission de la SATT-Sud-Est, qui fait le lien entre chercheurs et industriels. /PHOTO LP

À l’AP-HM, des médecins sont décidés à faire de Marseille la capitale de la santé. De gauche à droite, le Dr Pierre Olivier Pinelli, le

DrFlorentine Garaix, le Pr Michel Tsimaratos, le Pr Guillaume Gorincour, le Pr Sandrine Guis, le Pr Vincent Moutardier. /PHOTO VALÉRIE VREL

Une filière et des acteurs au service de la re- cherche et de la santé. Cela n’existe pas qu’ailleurs, mais également et surtout chez nous, à Marseille. La preuve: c’est dans notre vil- le qu’a été posée la première pierre du pôle de compétitivité Eurobiomed. Le regroupement de trois associations de compétences - Orphe- me, Holobiosud et Bioméditerranée - qui ont choisi d’agir en commun pour mieux innover dans le domaine des sciences du vivant.

Peu visible à ses débuts, la filière s’est affir- mée et son réseau regroupe aujourd’hui près de 400 entreprises, autant de laboratoires, 8 univer- sités et même une direction interrégionale des recherches cliniques. Marseille, phare et mo- teur en ce domaine, a aussi fait alliance avec les acteurs de Languedoc-Roussillon. Et six ans plus tard, la crédibilité est au rendez-vous.

Cette force de frappe, dont l’AP-HM et l’Institut Paoli-Calmettes sont les poumons, est reconnue dans les domaines de la lutte contre les cancers, les maladies émergentes, celles ra- res dites "orphelines" et les maladies infectieu- ses. Elle irrigue et s’enrichit des travaux d’un tis-

su d’entreprises diversifiées, dont quelques bio- techs très pointues devenues des stars de l’immunologie. Leur métier : opérer des recher- ches sur des molécules pour le compte de l’industrie pharmaceutique. Elles aboutiront à donner naissance à des candidats médicaments ou à des tests de dépistage.

Innate Pharma, qui a son siège à Luminy et dont la valorisation boursière dépasse les 500millions d’euros, illustre la démarche. Tout comme Trophos qui, fin janvier, a défrayé la chronique en intégrant le groupe suisse Roche en contrepartie d’un chèque de ... 700 millions d’euros.

Mais la filière santé se caractérise aussi par sa diversité. C’est ainsi que Provepharm, filiale du groupe Provence Technologies dont le siège est à Château-Gombert, est, grâce à ses travaux et à une innovation, la seule entreprise à ce jour à pouvoir approvisionner le monde en bleu de méthylène pur. Un produit convoité auquel le marché japonais vient de s’ouvrir grâce à une alliance avec le laboratoire nippon Daiichi San-

kyo. Jean-Luc CROZEL

Hôpital entreprise

Créer une "Silicon Valley de la santé" pour doper la croissance métropolitaine.

UNE FILIÈRE PROMETTEUSE

La ville est un vivier de biotechs

LES 3 QUESTIONS

Jean-Luc CHAUVINUPE 13

"Un signal fort pour l’emploi de demain"

DE L’ÉPROUVETTE AU PROTOTYPE

SATT-SE: une oasis dans la "vallée de la mort"

Marseille

Mercredi 18 Février 2015

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out a été passé en revue : l’éclairage, l’épaisseur de la porte d’entrée, la pré- sence d’un fenestron, l’angle de tir… Hier, au centre des débats devant la cour d’assises des Bouches du Rhône, à Aix, il s’agissait d’éclaircir un point : le 3 mars 2012, lorsqu’il a tiré sur la porte d’entrée du Taxi Brousse, la discothèque antillai- se du Panier, à Marseille, Kifaya- tillah Abdou avait-il voulu tuer le gérant, Djamel Benandelka- der ? Sur les trois balles de 11-43 qui avaient traversé la porte, une seule avait suffi à en- traîner une hémorragie mortel- le. La première.

Pour les enquêteurs de la bri- gade criminelle, même si aucun témoin ne l’atteste, "le ti- reur a forcément regardé par le fenestron situé sur la porte pour voir la direction prise par la vic- time"."Je suis convaincu que le coup a été volontairement tiré par l’accusé en direction du gé- rant", assène le policier. "Et vous avez eu la même convic- tion pour M.Kouyoumdjian", ironise en défense, Me Erick Campana. "Non, on lui a posé des questions dans le cadre d’une garde à vue, rétorque l’enquêteur.Ça fait partie des techniques d’enquête. Pour nous, il était soupçonné d’avoir participé aux faits". Pour la peti- te histoire, Patrick Kouyoumd- jian, patron du bar l’O’SO d’où est partie cette tragédie, avait purgé sept mois de détention

provisoire avant d’être mis hors de cause… "Mais qu’est ce qui vous fait penser que quelqu’un a regardé à travers ce fenestron ?", insiste Me Campana auprès d’un autre policier de la Crim.

"La trajectoire des orifices traver-

sants", lâche l’enquêteur. Est, ensuite, venu le tour du méde- cin légiste, qui positionne le ti- reur à plus d’un mètre de la por- te d’entrée. "La victime a proba- blement été atteinte juste après avoir fermé la porte", estime

l’expert. "Et le tireur a-t-il pu voir la victime à travers le fenes- tron ?", reprend l’avocat de Ka- fayatillah Abdou. "De cet en- droit, c’est pas possible", assure le médecin légiste. "S’agissait-il de tirs désordonnés ou de grou- pement ?", tente un conseil de la partie civile. "C’est un balaya- ge,note l’expert.Donc, c’est dé- sordonné". "Alors, insiste l’avocat de la victime,comment justifiez-vous l’angle de tir en biais ?""Je ne l’explique pas", conclut le témoin.

Des tirs groupés et un repéra- ge rapide à travers le fenestron n’auraient pas laissé trop de doutes quant à l’intention de tuer. Pour l’heure, elle ne sem- ble pas acquise aux débats."Je n’ai pas eu la présence d’esprit de regarder par le fenestron mais j’ai le sentiment qu’on nous a vus car les tirs n’étaient pas droits. C’est une impression personnelle", souligne, néan- moins, Johann Mottura, le por- tier du Taxi Brousse, miraculeu- sement vivant et indemne.

"C’est horrible ce que j’ai fait.

Je demande pardon,s’est excu- sé depuis le box des détenus, Kafayatillah Abdou, le verbe un peu moins haut que la veille.

Pour moi, c’était une porte en fer. Je ne pensais pas que les bal- les allaient traverser". Selon l’expert en menuiserie entendu par la cour, la porte "de couleur foncée, donnait une impression métallique".

Laetitia SARIROGLOU

Taxi-Brousse : l’intention

homicide au cœur des débats

L’accusé assure qu’il ne pensait pas que ses balles allaient traverser la porte

Le tribunal correctionnel de Marseille a finalement infligé une peine de 5 ans de prison fer- me à Moussa Bakary, un agent de joueurs de 36 ans, jugé la se- maine dernière pour un trafic de résine de cannabis. Défavorable- ment connu des services de poli- ce, présenté comme le semi-gros- siste du dossier, il était aussi connu pour être en relation fré- quente avec l’international fran- çais Franck Ribéry.

Le procès nous a même appris qu’il lui téléphonait avec le mê- me téléphone portable que celui qui servait au trafic de drogue. À son domicile du Prado (8e), les en- quêteurs avaient découvert pas moins de 28 kilos de marchandi-

se, une somme de 9 980 euros dans une boîte remisée dans le placard de la chambre, un revol- ver et trois téléphones portables.

Détenu depuis le mois de juin 2013, Moussa Bakary n’avait pas contesté son rôle dans le réseau.

Un de ses comptes bancaires était crédité de la somme de 88000 euros. L’un de ses compli- ces présumés, Mohamed Ltaifi est activement recherché dans ce dossier depuis le 17 octobre 2013.

L’affaire avait été initiée par des écoutes téléphoniques mises en place dans le cadre d’une autre affaire de drogue au départ de la cité la Castellane (16e).

D.T.

Conviés hier en préfecture de police pour une réunion qui n’était pas ouverte à la presse sur la sécurité, les présidents de comités d’intérêt de quar- tiers (CIQ) des 1er, 2eet 3earron- dissements, le président du Conseil général Jean-Noël Gué- rini et la conseillère générale et maire des 2e et 3e arrondisse- ments Lisette Narducci ont re- connu, selon nos sources, que

"des progrès" avaient été consentis.

Au cœur du débat sont reve- nus les "points noirs" que sont

la Porte d’Aix, avec des amélio- rations notables et la mise en place d’équipes dédiées, les Grands-Carmes ou le quartier du Racati.

Reste le vrai point noir qu’est le 3earrondissement et pour le- quel les CIQ ont sollicité une présence accrue de l’uniforme.

Un vrai échange constructif a eu lieu avec le préfet de police Jean-Paul Bonnetain, qui pour- rait toutefois être nommé pré- fet de l’Isère au cours des heu- res prochaines.

D.T.

Déjà l’an dernier, dans le ca- dre de "l’approche globale" -la méthode impulsée par Manuel Valls fin 2012- la sûreté départe- mentale avait tapé dans la cais- se du réseau de trafic de stup’

de Font-Vert (14e) en empor- tant notamment 11,5 kilos de cannabis. En fin d’année, c’est la PJ qui a mis hors d’état de dealer un individu de la cité qui, avec son oncle, jouait aux semi-grossistes en ramenant de la drogue d’Espagne et de Pa- ris pour "arroser" les réseaux du 14eet notamment Font-Vert.

Hier matin, ce sont à nou- veau les hommes de la sûreté qui ont remis la main sur une douzaine de kilos de résine et d’herbe de cannabis, sur plu- sieurs armes -une kalachnikov, un pistolet-mitrailleur 9 mm et un pistolet automatique de cali- bre 7.65-, mais aussi sur des gi- lets pare-balles et environ 10 000 euros en liquide. "Une partie sans doute de la recette de la veille", glissait hier un enquê- teur. Font-Vert, dont le plan stup’ est selon nos sources géré par une même famille, dans

deux immeubles, est en effet considérée, par la police, com- me étant la deuxième place la plus rémunératrice de Mar- seille en terme de trafic de stu- péfiants, derrière la Castellane

(16e). Récemment les directeurs de la Police Judiciaire esti- maient que dans cette cité -comme à Air-Bel, Bassens, la Busserine et Frais-Vallon par exemple- environ 1 500 à 2000

clients pouvaient venir de ser- vir chaque jour, pour des chif- fres d’affaires atteignant les 30000 euros.

Hier, en plus des saisies, les policiers ont procédé à deux in- terpellations. Ces deux sus- pects pourraient être des nour- rices du réseau."En fait le pro- duit était gardé dans un loge- ment de la cité et l’argent dans un appartement de la cité de La Marine Bleue, détaillait hier un proche de l’affaire.Après nos ac- t i o n s d a n s l e c a d r e d e l’approche globale, les gérants de réseaux ont dispersé le pro- duit, l’argent et les armes chez plusieurs nourrices, et de plus en plus en dehors de leur cité. En gros, ils font exactement comme les patrons de supermarchés qui laissent le moins d’argent possi- ble dans les caisses de peur d’être braqués, et bien eux font pareil de peur d’être saisis ! C’est d’ailleurs cela qui les perd car plus nombreuses sont les person- nes impliquées dans un trafic, plus les risques de fuites grandis- sent..."

Romain CAPDEPON Font-Vert, dont le plan stup’ est selon nos sources géré par une

même famille, dans deux immeubles. /PHOTO F.S.

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La Maman et les Frères d'Alban FROGER

lancent un appel à témoins suite à l'accident mortel survenu entre une moto et une voiture, le lundi 9 février 2015 vers 7h30 du matin, à l'intersection de l'avenue Frédéric Mistral et

de la rue de l'Hermitage, face au restaurant La Diva à PLAN DE CUQUES.

Le véhicule automobile de couleur foncée serait à l'origine de l'accident.

Toute personne susceptible de communiquer des renseignements est priée de contacter la

Famille au 06.74.30.71.08 DROGUE

Cinq ans ferme pour un agent de joueurs

SÉCURITÉ

CIQ: des "progrès"

et des "points noirs"

Le 3 mars 2012, le gérant du Taxi-Brousse avait été tué par une des trois balles de 11-43 tirées à travers la porte. /PHOTO C.S.

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Armes, drogue et argent saisis par la police

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Sans doute cet individu ne retentera-t-il plus sa chance dans ce commerce tant il a été reçu par un comité d’accueil aussi détermi- né qu’insolite ! Lundi en fin d’après-midi, deux jeunes hommes, l’un encagoulé le second dissimulé sous un casque semi-intégral, déboulent sur leur scooter devant le marché aux puces des Arna- vaux, sur l’avenue Cap-Pinède (15e). L’un d’eux débarque alors dans la boutique du primeur "Chez Litoufik" à l’entrée du marché.

Le malfaiteur menace le gérant et des clients avec son revolver, pour obtenir le contenu de la caisse. Oui mais voilà, lundi, ni le pa- tron ni ses clients n’ont abdiqué. Alors le braqueur a reçu une palan- quée de sacs de pommes de terre sur la tête ainsi que des cagettes en bois, le faisant fuir sans demander son reste. Les deux larrons ont filé par la rue de Lyon et les enquêteurs cherchent leurs traces.

SAINT-ANTOINE

Unadodépouillépoursontéléphone

Mardi vers 19h, cinq individus ont roué de coups un ado de 16 ans, avenue de Saint-Antoine (15e), près de la gare de Septèmes, avant de lui voler son téléphone portable. Ils ont tous été interpellés.

Marseille

4

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"Aujourd’hui, quand un jeune commence un cursus scolaire, il a besoin de savoir où il va", expli- quait hier matin, Bernard Bei- gnier, le recteur de l’académie Aix-Marseille, lors d’une visite de l’établissement régional d ’ e n s e i g n e m e n t a d a p t é Louis-Aragon aux Pennes Mira- beau. Le lycée professionnel qui accueille des adolescents en dif- ficulté scolaire, teste depuis la rentrée 2013 un modèle de nota- tion par la validation de blocs de compétences pour les CAP res- taurant et cuisine. "Cette nouvel- le méthode vise à réduire le décro- chage scolaire dans les filières professionnelles. Les élèves sont plus encadrés et participent cha- que semaine à des ateliers prati- ques interdisciplinaires", com- mente Thierry Henry, le chef d’établissement.

Un enseignement concret Finis les cours de Français ou de maths classiques, ici les élè- ves apprennent les techniques de la description en détaillant un plateau de fruits et font du calcul en dosant des ingrédients pour une recette. Un mode d’enseignement où les matières s’entremêlent et ça change tout, comme l’explique Shéhéraza- de : "Avant je ne comprenais pas à quoi servaient les exercices de maths, là c’est du concret et la

manière d’expliquer n’est pas la même". Depuis 4 ans, les équi- pes enseignantes ont travaillé à l’élaboration de blocs associant enseignement général et profes- sionnel. L’élève acquiert ainsi des compétences qu’il valide dans chaque module. "Chaque jeune va à son rythme. C’est exac- tement le même mode de fonc- tionnement qu’en licence.

L’adolescent peut valider des ma- tières et en repasser d’autres l’année d’après. Notre but est d’aboutir à ce que chaque élève obtienne un certificat d’étude et qu’il ne se décourage pas", souli- gne le recteur.

Shéhérazade et ses camara- des de deuxième année, passe- ront dans quelques mois leur CAP et ont déjà des projets plein la tête. "Tout au long de l’année on leur explique qu’il existe des poursuites d’études et je pense que ça a fait son bout de che- min", commente Thierry Henry.

Cette expérimentation qui est également en test au lycée pro- fessionnel Charlotte-Grawitz à Marseille et à l’école hôtelière d’Avignon, a été sélectionnée par la Direction générale de l’enseignement scolaire pour fi- gurer dans le "top 10" 2014 des actions pédagogiques innovan- tes mises en œuvre pour lutter contre le décrochage scolaire.

Caroline GLANDER

A

lors que certains candidats socialistes prennent leurs libertés avec leur parti en vue des départementales, affi- chant notamment leurs amitiés avec la Force du 13 de Jean-Noël Guérini, Jean-David Ciot remet les pendules à l’heure.

Les étiquettes des candidats de gauche telles qu’elles ont été arrêtées lundi soir en préfecture sont pour le moins confuses...

Que ce soit clair : il n’y a pas d’alliance entre le PS et la Force du 13. Qu’il y ait des amitiés dans certains binômes, je le sais, je ne suis pas dupe. Mais les gens présents sur nos affiches ont leur carte au PS, quoiqu’ils puissent raconter.

Même chez Christophe Masse qui n’a pas respecté le vote des militants PS?

Je regrette cette situation. Je n’aime pas la manière dont s’est passé le changement de binô- me, même si je comprends qu’il veuille quelqu’un de très implan- té dans le secteur avec lui. Mais je répète que je ne veux pas d’alliance avec Guérini. Et s’il ne présente pas de candidat contre nous dans certains cantons, j’en prends acte.

La majorité des candidats PS pensent que Jean-Noël Guérini est le meilleur rempart contre la droite au Conseil général. Présen- terez-vous un candidat contre lui

à la présidence?

Je souhaite qu’il y ait un candi- dat contre lui. On le désignera avec les militants parmi les élus.

Après, il y aussi la question des enjeux. Si, à la fin, sachant que le risque d’arriver à des majori- tés relatives est fort, nous assis- tons à un duel entre Vassal et Guérini, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que la can- didate de la droite pro-métropo- le ne gagne pas.

Donc...

Donc d’abord le PS, ensuite Gué- rini. Mais le sujet n’est plus là.

A u P S , o n e s t d é j à d a n s l’après-Guérini. Qu’il soit réélu ou pas le 29 mars ne change rien. Son avenir politique est der- rière lui. Je lui ai dit. Avec la loi

sur le cumul des mandats, il choisira le Sénat en 2017.

Aujourd’hui, Guérini est un chif- fon rouge que certains agitent pour vider le PS. Ils ont déjà bien réussi. On avait plus de 4000 ad- hérents dans le département il y a 4 ans. On est moins de 3 000 aujourd’hui. À Marseille, on est entre 600 et 800. C’est le vide intersidéral.

Vous reconstruisez. Quitte à entretenir la confusion pendant encore deux ans?

Je ne veux pas lâcher des élus comme Loïc Gachon ou Frédé- ric Vigouroux. Eux seront tou- jours là en 2020 et incarnent l’avenir du PS dans ce départe- ment. C’est cette nouvelle géné- ration qui reconstruira après le départ des autres. C’est ma stra- tégie pour que le PS survive et Jean-Christophe Cambadélis partage cette analyse.

Mais tout le monde n’est pas d’accord à Marseille...

C’est vrai. Je pense par exemple à Henri Jibrayel qui est clair, as- sume les risques qu’il a pris et a sa légitimité. Il aura des candi- dats Fd13 face à lui. Il n’est pas le seul, y compris dans le canton de Guérini. Je vais créer un comi- té de ville à Marseille pour ani- mer un débat,voir comment on peut avancer ensemble. Tout le monde pourra participer, pas se quereller indéfiniment.

Recueilli par François TONNEAU

"Au PS, on est déjà

dans l’après-Guérini"

JEAN-DAVID CIOT Le secrétaire fédéral éclaircit sa stratégie

Ils étaient une centaine de sa- lariés à s’être rassemblés sur l’avenue du Prado, devant le nouveau siège de la Banque Po- pulaire Provençale et Corse (BP- PC) hier matin. Les syndicats dénoncent un niveau de rému- nération insuffisant et des conditions de travail de plus en plus difficiles.

"La BPPC affiche de bons ré- sultats. La direction a les moyens d’améliorer la condi- tion de ses employés mais du haut de sa tour d’ivoire, elle sem- ble complètement les oublier, se désole Philippe Basard, délé- gué syndical du Syndicat natio- nal de la banque et du crédit (SNB).C’est d’autant plus déran- geant qu’elle s’applique à don- ner l’image d’une entreprise so- cialement engagée."

Au cœur des contestations, la suppression de la prime de par- ticipation aux bénéfices. "C’est en raison de cette prime que j’ai postulé ici,explique Charline, une jeune salariée.Elle compen- se des salaires particulièrement bas pas rapport aux autres Ban- ques Populaires régionales."

Autre protestation: les condi- tions de travail. Les syndicats soulèvent une insuffisance des moyens et des effectifs, qui en- traînerait du stress et un senti- ment de travail mal fait.

Les syndicats et la direction ont entamé des discussions hier dans l’après-midi. Pour le moment, la direction n’a pas souhaité s’exprimer. F.Z.

Les élèves des CAP restauration et cuisine sont conquis par cette nouvelle méthode d’apprentissage. /PHOTO VALÉRIE VREL

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LE BLOC-NOTES

Marseille

Mercredi 18 Février 2015

5

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Exemplaire de unitecom-drealpaca@developpement-durable.gouv.fr [Email:unitecom-drealpaca@developpement-durable.gouv.fr - IP:212.23.175.186]

(6)

Partis de Marseille le 7 janvier dernier à bord duCosta Delizio- sapour un tour du monde excep- tionnel de quatre mois et 38 es- cales dans une quinzaine de pays, Alain et Manuella Cron que nous avions rencontrés peu avant l’appareillage, nous ont envoyé une carte postale de leur premier mois de navigation dans l’Atlantique.

Après avoir fait escale à Barce- lone pour découvrir la Sagrada Familia et les œuvres de Gaudi, les visites et les coups de cœur se sont succédé avec la mosquée Hassan II et le souk de Casablan- ca, les vieilles villes d’Olinda (Re- cife) et de Salvador de Bahia (Brésil)"avec leurs magnifiques églises baroques", mais aussi le Christ Rédempteur, le stade Ma- racana et le Pain de sucre de Rio, ou encore le Tango et le quartier de la Boca, à Buenos Aires. Sans oublier le stade centenaire de Montevideo où se déroula la pre- mière coupe du monde de foot- ball.

Le couple a également pu dé- couvrir la faune sauvage de ces

contrées lointaines, notamment les lamantins d’Itamaraca au Brésil ou encore les lions et les éléphants de mer ainsi que les pingouins de Puerto Madryn, en Argentine ;"Cette rencontre, pré- cisent Alain et Manuella,a com- blé d’aise la partie enfantine qui reste en nous". L’occasion égale- ment pour eux de profiter des bains de mer à Mindelo (Cap Vert), Maceio (Brésil) et Punta del’Este (Uruguay),"un rafraî- chissement bienvenu lors de jour- nées caniculaires".

À l’extrême Sud du continent américain, Alain et Manuella ont doublé le redoutable Cap Horn dans des conditions idéa- les (mer calme, 13ºC), passant non loin de l’île Hermite -"un moment inoubliable"- où se dresse le monument dédié aux cap-horniers ; le gardien du pha- re répondant même au salut de leur paquebot en route pour le canal de Beagle. Ce fut ensuite l’arrivée à Ushuaia, la ville la plus méridionale du monde, où les attendaient pingouins de Ma- gellan, lions de mer, léopards de mer et cormorans,"dans une ma- gnifique baie ensoleillée, encer- clée par des montagnes en partie enneigées". Leur périple s’est poursuivi à travers les fjords chiliens, à la découverte de gla- ciers impressionnants dont ce- lui d’Amalia qui se jette dans le fjord du même nom…

Ph.G.

L

’annonce le mois dernier d’un projet législatif de création d’une "taxe de mouillage" avait suscité une tel- le vague de protestations de la part des plaisanciers et des pro- fessionnels du nautisme que la commission des lois avait pru- demment rejeté la mesure. Le gouvernement souhaitait en ef- fet faire payer aux propriétaires de bateaux le fait de jeter l’ancre dans des aires marines proté- gées comme par exemple les eaux du Parc national des Calan- ques. Il leur en aurait alors coûté 100¤par jour pour une unité de 5 m et 300¤ pour un voilier de 15 m, quelle que soit la durée du stationnement.

Les professionnels du nautis- me pensaient donc avoir échap- pé à cette taxe quand celle-ci a brusquement refait surface sous une forme à peine différente. En effet, dans l’amendement à

l’article 17 que le gouvernement a déposé hier dans le cadre de l’examen du projet de loi Notre (Nouvelle organisation territo- riale de la République), il est dé- sormais question de "redevan- ce" et non plus de "taxe". Quant à son montant, il sera précisé plus tard par décret.

Cet amendement a aussitôt provoqué une réaction très vive et unitaire de la Fédération des industries nautiques (FIN), de la Fédération française des ports de plaisance, de l’Union nationa- le des associations de naviga- teurs et de la Fédération nationa- le des pêcheurs plaisanciers.

Pour la FIN,"ce nouvel impôt national, en contradiction avec les engagements du Président de la République, fait peser une me- nace grave sur toute l’économie

du littoral français".

Elle rappelle que la Sardaigne l’avait instauré en 2006 avant de la supprimer trois ans plus tard, constatant une baisse de moitié de la fréquentation de son litto- ral."Les côtes françaises connaî- traient la même désaffection, avec des conséquences désastreu- ses pour les entreprises tra- vaillant dans la restauration, l’hôtellerie, le camping et les ser- vices". Et la FIN d’ajouter :"Le manque à gagner fiscal pour les collectivités publiques serait su- périeur au produit espéré et son recouvrement, notamment le dis- positif de contrôle des plaisan- ciers qu’il faudrait mettre en pla- ce, absorberait une part très im- portante des recettes."

Philippe GALLINI

CARNET DE VOYAGE

Leur tour du monde

fait escale à Ushuaia La taxe de mouillage va-t-elle couler la petite plaisance?

L’État veut faire payer le fait de jeter l’ancre dans des eaux protégées

À quelques semaines de l’ouverture des Nauticales, le salon nautique de la communauté urbaine à La Ciotat, le projet de taxation du mouillage dans les aires marines protégées a fait l’effet d’une bombe."La profession est très attentive à toute décision anti-économique, fait remarquer Denis Infante, res- ponsable de la Fédération des industries nautiques pour la ré- gion Paca.Mais alors là, on touche vraiment le fond. Avec cette taxe, la plaisance deviendrait quasiment inaccessible puisqu’il coûterait plus cher de naviguer que d’avoir un bateau à quai. Le grand risque dans cette affaire est de perdre notre capacité à concurrencer les autres pays et à attirer chez nous des plaisan- ciers étrangers. Alors que les produits nautiques français sont de très grande qualité et très concurrentiels, notre environne- ment nautique ne l’est pas, en particulier notre capacité d’accueil de la petite et de la grande plaisance. On assiste déjà à un important déport de nos propres plaisanciers vers la Tuni- sie ou la Yougosalvie. Une taxe de mouillage ne ferait

qu’accentuer le phénomène."

Ph.G.

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au vendredi de 10h00 à 16h00

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18 févrie r-30 avril 2015

Quatre bateaux de plaisance de 5 à 16 mètres au mouillage dans la calanque de Sugiton. Cette carte postale idyllique rapporterait à elle seule près de 600¤à l’État… /PHOTO SERGE MERCIER

Navigation à travers les fjords chiliens, comme celui d’Amalia dans lequel se jette un impressionnant glacier. /PHOTO A & M CRON

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