CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT
(Modifié le 3/7/22 05:17 PM)
I. ACCUMULATION DU CAPITAL ET CROISSANCE EXOGENE II. LA CROISSANCE ENDOGENE
III. DE LA CROISSANCE AU DEVELOPPEMENT
IV. ASPECTS STRUCTURELS, INSTITUTIONNELS ET CULTURELS DE LA CROISSANCE : ELEMENTS D'ANALYSE
V. REVOLUTION INDUSTRIELLE, CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT AU XIXEME SIECLE VI. LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU XXème SIECLE : ASPECTS QUANTITATIFS
VII. ASPECTS STRUCTURELS ET INSTITUTIONNELS DE LA CROISSANCE AU XXème SIECLE.
Les termes de la croissance
• Croissance économique
« Augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le
produit global net en termes réels. » (François Perroux)
Þ Horizon temporel
Þ Croissance (trend) ≠ fluctuations
• Croissance équilibrée
production, capital, consommation et emploi augmentent au même rythme.
Quelques chiffres sur la croissance
(1/3)3 grandes périodes (croissance mondiale, chiffres de Maddison)
1) Avant la révolution industrielle
1400 – 1820 : 0.2% par an (production par tête)
2) De la Révolution industrielle à la Deuxième Guerre mondiale
1820 – 1950 : 1.2% par an 3) Depuis la 2GM
1950 – 2008 : 2.2% par an
Quelques chiffres sur la croissance
(2/3)Calculer un taux de croissance moyen
1950 2008
PIB par tête (monde,
$1990) 2111 7614
% 2 . 2
1 6 . 2 1
2111 1
2111 1 7614
1 1
58
58
t t
t t
T n
Quelques chiffres sur la croissance
(3/3)La règle des 70 (*)
Nombre d’années pour qu’une variable soit multipliée par 2
(*) Cette règle vient de :
Taux de croissance 0.2% 1.2% 2.2%
Nombre d’années 350 58 32
%) (
var 70
en iable
la de croissance
tx
1 lnln12 0.693 70100
2
t n n t t t
PIB par tête depuis 1870 (volume)
► données de Maddison
« Economic growth, being a summary measure of all the activities of an entire society, necessarily depends, in some way, on everything that goes on in a society. Societies differ in many easily observed ways, and it is easy to identify various economic and cultural peculiarities and imagine that they are keys to growth performance. For this, as Jacobs (1984)
rightly observes, we do not need economic theory : ‘Perceptive tourists will do as well’. The role of theory is not to catalogue the obvious, but to help us to sort out effects that are crucial, quantitatively, from those that can be set aside. »
Source : Lucas (1988, p.13)
« Des touristes perspicaces feront aussi bien »
Multiplicateur et Accélérateur (Domar (1947))
Multiplicateur
(Effet-revenu de l’investissement)
Hypothèse : le taux d’épargne (s) est constant
Accélérateur
(Effet-capacité de l’investissement)
Hypothèse : le coefficient de capital (v) est constant
s D I
v
O I
Le déséquilibre est la règle
(Domar (1947)) (1/2) Condition de croissance équilibréeÞ Il faudrait que l’investissement croisse de manière régulière (au taux s/v) Þ dans ce cas, le taux de croissance serait constant et égal à s/v
v s I
I v
I s
I
v s Y
Y Y v cY
Y I
cY Y
Le déséquilibre est la règle
(Domar (1947)) (2/2)Domar (1947)
« L’économie se trouve devant un dilemme grave : si des
investissements suffisants ne sont pas atteints aujourd'hui, il y aura du chômage. Mais si on investit assez aujourd'hui, il faudra investir encore plus demain (…). De sorte que par rapport au chômage, l'investissement est en même temps un remède contre la maladie et la cause de plus grands troubles pour le futur. »
L’instabilité de la croissance
(Le modèle Harrod-Domar) (1/2) 3 taux de croissance
Le taux de croissance
effectif
Le taux de croissance
garanti
Le taux de croissance
naturel
g s v
g s gn n
L’instabilité de la croissance
(Le modèle Harrod-Domar) (2/2) 3 taux de croissance
Répartition et Croissance (Kaldor…)
(1/2) Hypothèses de base• Modèles de demande (l’épargne s’ajuste à l’investissement )
• Le taux d’épargne dépend de la répartition salaire – profits Þ s est endogène :
avec
sw
s
s Y Y
s Y
s w
Répartition et Croissance (Kaldor…)
(2/2) Résultat• Dès lors que , les variations du taux de profit permettent d’atteindre la croissance équilibrée ( ).
• Exemple (Kaldor (1957))
Þ Þ Þ Þ Þ Þ
(excès de demande)
(tensions inflationnistes)
(hausse du taux de profit)
(hausse de l’épargne) v
n s v
sw
v n s
v
n s p w 0
s 0
Le Modèle de Solow
(1/7) Hypothèses de base• Fonction de production à facteurs substituables
•
• le coefficient de capital est variable
• La loi de Say est vérifiée
• modèle d’offre
• l’investissement découle de l’épargne (tout ce qui est épargné est investi)
• plein-emploi ) ,
( t t
t F K N
Y
t
t L
N
Le Modèle de Solow
(2/7) La représentation de la dynamique• Fonction de production par tête (si les rendements d’échelle sont constants)
• avec
• rendements de facteur décroissants :
• La dynamique du capital par tête
d’où
) ( t
t f k
y
t t
t L
k K
0 ) (
" k f
2 2
2
. . .
.
t t t
t t
t t
L L K L
L K L
dt K dL dt L
dK k
L
L K K
L L
K K
L k
k
t t t t t
t t t
. .
. 2 (1)
t t
t L
L K
K k
k
Le Modèle de Solow
(3/7)La représentation de la dynamique (2)
• La dynamique du facteur travail (taux de croissance démographique contant égal)
• La dynamique du facteur capital
• On a : et on suppose :
• Il vient :
• Le taux de croissance du capital est donc donné par :
) 2 ( L n
L
t
t S
It t, St s.Yt
t
t K sY
I .
) 3 ( )
( . .
. t
t t
t t
t f k
k s k
s y K
s Y K
K
Le Modèle de Solow
(4/7)L’équation dynamique fondamentale
• (2) et (3) dans (1) donne :
• L’équation dynamique fondamentale n k
k f s k
k
t t
t
) ( .
t
t
n k
k f
s
k
. ( ) .
Le Modèle de Solow
(5/7)La solution de croissance équilibrée
• Dans le cas où on a :
soit :
0
k n.k s.f (k)
) (k f
k n
s
v n s
Le Modèle de Solow
(6/7) La solution de croissance équilibrée (2)• Dans ce cas,
- La population ( ) croît au taux n.
- Le capital ( ) croît au taux n.
- La production croît ( ) au taux n.
- La production par tête est constante (‘état stationnaire’)
Lt t
t k L
K .
t t
t
t y L f k L
Y . ( ).
Le Modèle de Solow
(7/7)La stabilité de la croissance
0
) (kt f
) ( . f kt s
kt
n.
kt
1
k
k k
2 0
k k 0
y
Modèle de Solow : les causes de la croissance (1/3) L’accumulation du capital
- le facteur endogène de la croissance
- tendance à l’épuisement (rendements de facteur décroissants)
- dépend de l’épargne
- le taux d’épargne influence le stock de capital, le niveau de production (global et par tête)
- le taux d’épargne :
- a une influence transitoire sur le taux de croissance - n’a pas d’influence sur le taux de croissance à l’état
régulier
Modèle de Solow : les causes de la croissance (2/3) La croissance démographique
- un facteur exogène
- le taux de croissance démographique :
- n’a pas d’influence sur le taux de croissance de la production par tête.
- influence négativement le niveau de production par tête
Modèle de Solow : les causes de la croissance (3/3) Le progrès technique
- un facteur exogène
« Le progrès technique tombe du ciel comme une manne »
(Hahn et Matthews (1972)) - le progrès technique
- est le seul facteur explicatif de la croissance de la production par tête (à l’état régulier)
Revenu par tête et Croissance démographique
(source : Mankiw, Macroéconomie)
R&D : irréductiblement exogène ?
Solow (1994) : oui
« Il existe une logique interne – ou parfois même une non-logique – à
l’avancée de la connaissance, largement étrangère à la logique économique (…).
[L]a ‘production’ des nouvelles techniques peut être autre chose qu’une simple affaire de matières
premières et de produits finis dans un processus traditionnel. »
Romer (1990) : non
« [M]arket incentives (…) play an
essential role in the process whereby new knowledge is translated into goods with practical value. Our initial
understanding of electromagnetism arose from resarch conducted in
academic institutions, but magnetic tape and home videocassette recorders
resulted from attempts by private firms to earn a profit. »
Confiance, institutions et croissance
Source : Dessine-moi l’éco (vidéo 3’08’’)
Corruption et allocation inefficace des ressources
Finances et Développement, Fonds Monétaire International, Septembre 2019.
Même si la corruption peut exister pratiquement partout, elle se manifeste surtout dans un petit nombre de points névralgiques.
L’un d’entre eux est le secteur des ressources naturelles, en particulier le pétrole et les mines. Les profits démesurés liés à l’extraction des ressources naturelles constituent de fortes incitations au versement de pots-de-vin, voire à la captation de l’État, situation dans laquelle les politiques publiques et les lois sont manipulées au moyen de méthodes corrompues pour assurer la mainmise sur la richesse naturelle d’un pays.
[…]
La corruption est également très répandue dans les entreprises publiques, dont la direction peut être vulnérable aux pressions excessives de fonctionnaires et d’élus. Les entreprises d’État dans les secteurs fondamentaux tels que l’énergie, les services publics et les transports, sont donc moins rentables et efficientes dans les pays plus corrompus. Plusieurs enquêtes retentissantes sur la
corruption dans de telles entreprises mettent en évidence le risque d’abus de fonds publics, notamment chez Petrobras au Brésil, Elf Aquitaine en France (avant sa privatisation) et Eskom et Transnet en Afrique du Sud. Les recherches indiquent en outre que la corruption est l’une des principales raisons pour lesquelles les entreprises publiques ont tendance à être moins productives que les entreprises privées. […].
Les achats de biens et services par l’État constituent un autre point
névralgique, en raison notamment des énormes sommes d’argent en jeu ; les commandes publiques représentent 13 % du PIB en moyenne dans les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques, qui regroupe 36 pays avancés. […]
C’est pourquoi la grande corruption est généralement liée à des projets complexes et coûteux, tels que travaux publics et matériel de défense. À titre de comparaison, il est plus difficile de toucher des commissions sur les rémunérations des enseignants ou des travailleurs de la santé. En
conséquence, les dépenses consacrées à l’éducation et à la santé ont tendance à être
plus faibles dans les pays très corrompus, ce qui compromet les chances d’amélioration de la productivité et des niveaux de vie des travailleurs.
Qualité institutionnelle : la notion de gouvernance
Finances et Développement, Fonds Monétaire International, Septembre 2019.
« La plupart des travaux récents sur les institutions et la croissance économique insistent sur l’importance d’un groupe particulier d’institutions, à savoir celles qui protègent les droits de propriété et qui garantissent l’exécution des contrats.
On pourrait les appeler institutions créatrices de marchés, puisqu’en leur absence, les marchés n’existent pas ou fonctionnent très mal.
Mais le développement économique à long terme exige plus qu’une simple
stimulation de l’investissement et de l’esprit d’entreprise. Il faut aussi mettre en place trois autres types d’institutions pour soutenir la dynamique de croissance, renforcer la capacité de résistance aux chocs et faciliter une répartition des
charges socialement acceptable en cas de chocs. On pourrait parler d’institutions :
• de réglementation des marchés, qui s’occupent des effets externes, des économies d’échelle et des informations imparfaites. Ce sont, par exemple, les organismes de réglementation des télécommunications, des transports et des services financiers.
• de stabilisation des marchés, qui garantissent une inflation faible, réduisent au minimum l’instabilité macroéconomique et évitent les crises
financières. Ce sont, par exemple, les banques centrales, les régimes de change et les règles budgétaires.
• de légitimation des marchés, qui fournissent une protection et une
assurance sociales, organisent la redistribution et gèrent les conflits. Ce sont, par exemple, les systèmes de retraite, les dispositifs d’assurance chômage et autres fonds sociaux. »
Les « bonnes » institutions : la typologie de Dani Rodrik
Rodrik D. et A. Subramanian (2003), "La primauté des institutions (ce que cela veut dire et ce que cela ne veut par dire)", Finances et Développement, juin 2003.
La démocratie favorise-t-elle la croissance économique ?
Oui, selon Acemoglu D. et al. (2019), « Democracy Does Cause Growth » (Journal of Political Economy)
Our baseline results […] show that democratizations increase GDP per capita by about 20%
in the long run. […]
Our results suggest that democracy increases future GDP by encouraging
investment, increasing
schooling, inducing economic reforms, improving public good provision, and reducing social unrest.
Causes et conséquences de la croissance : synthèse
PIB Facteur capital Facteur travail Productivité Globale des
Facteurs France
1950–1973 5,4 2,3 0,2 3,0
1960–1995 3,6 1,8 0,3 1,3
1995-2011 1,7 0,7 0,3 0,7
Allemagne
1952–1973 6,6 2,7 0,2 3,7
1960–1995 3,1 1,8 0,1 1,3
1995-2011 1,4 0,5 0,0 0,9
Japon
1952–1973 9,5 3,3 2,2 4,0
1960–1995 5,7 1,8 1,3 2,7
1995-2011 0,7 0,6 -0,6 0,7
Royaume-Uni
1955–1973 3,7 1,8 0,0 1,9
1960–1995 2,2 1,2 0,2 0,8
1995-2011 2,4 1,2 0,4 0,8
Etats-Unis
1947–1973 4,0 1,7 1,0 1,4
1960–1995 3,2 1,2 1,3 0,8
1995-2011 2,4 0,8 0,3 1,3
Brésil 1940–1990 5,6 2,9 1,5 1,1
Corée du Sud 1966–1990 10,3 4,1 4,5 1,7
1995-2011 4,4 1,4 -0,3 3,3
Sources : Barro R.J. and X. Sala-i-Martin, Economic Growth, Second Edition, The MIT Press, 2004 et OCDE.
La comptabilité de la croissance
Sources de la croissance dans les économies en développement
(Source : Rapport sur le commerce mondial 2014, OMC, p.62)
Etats-Unis;
26.68%
Allemagne;
15.51%
Japon; 13.39%
France; 6.74%
Pays-Bas; 4.44%
Suisse; 4.43%
République de Corée; 4.01%
Chine ; 3.58%
Royaume-Uni;
3.15%
Italie; 2.49%
Suède; 2.40%
Autres; 13.20%
Evolution du nombre de demandes de brevets entre 2006 et 2015
Etats-Unis 24%
Allemagne 0%
Japon -3%
France 34%
Pays-Bas -4%
Suisse 27%
République de Corée 39%
Chine 684%
Royaume-Uni 7%
Italie -4%
Suède 51%
Total (174 pays) 24%
Les demandes de brevets à l’Office Européen des Brevets en 2015
(Source : Office Européen des Brevets)
160 000 demandes de brevets ont été déposées en 2015 à l’OEB. Près de 11 000 (7%) de ces demandes proviennent de résidents en France. En 2006, 730 demandes provenaient de la Chine ; ce nombre s’élève à plus de 5 700 en 2015 (+684%).
La trappe de non-convergence (« The middle income trap »)
(Source : Banque mondiale et The Economist)
Le Développement durable : définition et origines
• Définition
« Développement qui répond aux besoins des générations actuelles sans compromettre la possibilité de répondre à ceux des générations à venir » Rapport de la Commission Brundtland (1987)
• Origines
• L’état stationnaire des classiques ?
• Georgescu-Roegen (1971,1976,1979)
La Décroissance. Entropie-Ecologie-Economie (1979)
• Meadows et alii.(1972), Halte à la croissance (Club de Rome)
Ressources naturelles et croissance économique (Vidéo 11:42)
(Source : MOOC « C’est quoi l’éco ? », ENS Lyon et Journées de l’économie)
Les Conférences sur le changement climatique
• Conférences des Parties (COP)
• Sous l’égide des Nations Unies
• Réunions annuelles)
• Fixer des objectifs et prendre des décisions visant à lutter contre le réchauffement climatique et ses conséquences.
• Principales Conférences
• Conférence de Rio (1992)
• Protocole de Kyoto (1997)
• 37 pays s’engagent à réduire de 5.2% leurs émissions entre 2008 et 2012 par rapport à 1990
• Conférence de Copenhague (2009)
• engagement de stabiliser la hausse des températures à 2° en 2100 par rapport à l’ère industrielle (1850)
L’analyse économique de la pollution
• La solution centralisée
• Les normes (quotas)
• Taxes pigouviennes
• ex : le projet de ‘taxe carbone’ (2009-2010)
• La solution décentralisée
• Le théorème de Coase (1953)
• Une solution intermédiaire
• Le marché des droits à polluer
Le prix de la tonne de CO2 en Europe (en €)
L’IDH : 3 dimensions, 4 indicateurs (PNUD)
► accéder au site du PNUD
Carte de l’IDH en 2011 (187 pays)
Très élevé : IDH > 0.9 Elevé : 0.8< IDH < 0.9 Moyen : 0.5 < IDH < 0.8
Faible : IDH < 0.5
L’IDH : tendances pour 5 pays
Indice de développement humain ajusté aux inégalités (IDHI)
•IDHI = IDH réduit par les inégalités en termes de revenu, de santé et d’éducation
= IDH s’il n’existe aucune inégalité
= écart (en %) par rapport à l’IDH (vu comme le niveau potentiel de développement humain)
• En 2011, en moyenne pour 134 pays :
IDHI
(0.525)
=
IDH(0.682)
‘perte’ due aux
inégalités (23%)
-
IDHI : réductions de l’IDH dues aux inégalités
Etats- Unis : - 15.3%
Norvège : - 5.6%
Namibie : - 43.5%
France : - 9.1%
Chine : - 22.3%
L’Indice d’inégalité de genre
Rangs en 2011 (146 pays)
Suède (1) Royaume Uni (34) Russie (59)
France (10) Chine (35) Niger (144)
Corée (11) Etats-Unis (47) Yemen (146)
L’Indice de pauvreté multidimensionnelle
En 2011, pour 109 pays
1.7 mds de personnes vivent dans une pauvreté multidimensionnelle
au moins 33% des indicateurs indiquent une déprivation sévère en termes de santé, d’éducation et de niveau de vie.
The Better Life Index de l’OCDE
(34 pays, 11 dimensions, 19 indicateurs)
Logement
Revenu et patrimoine
Emploi
Liens sociaux
Education
Environnement
Gouvernance
Santé
Satisfaction de vie
Sécurité
Equilibre vies familiale / professionnelle
► Construisez votre indice et classez les pays
The Better Life Index de l’OCDE : classement
The Better Life Index de l’OCDE
Les 11 dimensions pour France, Etats-Unis, Japon (2011)
France Etats-Unis Japon