TABLE DES MATIÈRES
Présentation du CSDCCS ... 2
Mot du directeur de l’éducation ... 3
Engagement du Conseil envers la foi ... 4
Programme-cadre en enseignement religieux ... 4
Le Jubilé ... 4
Réseau d’animation pastorale ... 5
La foi et la communauté ... 5
Promotion de la catholicité ... 5
Engagement du Conseil envers la langue et la culture ... 6
Un réseau culturel bien cultivé ... 6
Spectacles et théâtre ... 6
Manifestations sociales et sportives ... 7
Autres activités culturelles ... 7
Engagement du Conseil envers l’enseignement et l’apprentissage ... 8
Le palier élémentaire ... 8
Le palier secondaire ... 9
Les services à l’élève ... 11
La démarche pédagogique et la formation ... 13
Résultats aux épreuves de l’OQRE (3e et 6e année) ... 14
Engagement du Conseil envers les partenariats ... 19
Le réseau des conseils scolaires, des partenariats inestimables ... 19
Les bailleurs de fonds ... 20
Services de garde et de la petite enfance ... 20
Les partenariats avec la communauté francophone ... 20
Des partenariats pour une meilleure éducation ... 21
Partenariat avec les parents ... 22
Le réseau d’appui aux écoles ... 24
Organigramme ... 24
Communications ... 24
Sondage sur la satisfaction des clientèles du Conseil ... 25
Services administratifs et financiers ... 28
Service des ressources matérielles ... 33
Affaires publiques ... 36
Les conseillers et conseillères scolaires ... 37
Réunions du Conseil ... 38
Élections scolaires 2000 ... 38
Perspectives d’avenir ... 39
PRÉSENTATION DU CSDCCS
Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud a été formé en janvier 1998 suite à la fusion des sections de langue française de 13 conseils scolaires d’écoles catholiques de langue anglaise répartis de la péninsule du Niagara jusqu’à Peter- borough et du lac Ontario jusqu’à la baie Georgienne.
Mission
Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud offre à l’élève une éducation de qualité dans un milieu de vie catholique et francophone où le respect de la personne, le sens d’appartenance à la collectivité franco-ontarienne, la promotion de l’excellence et l’équité sont des valeurs visibles et essentielles à son épanouis- sement.
Vision
L’élève francophone catholique du Conseil scolaire de district catholique Centre- Sud est un citoyen ou une citoyenne à part entière dans sa collectivité, capable d’affirmer sa foi, sa langue et sa culture avec fierté. Il ou elle relève avec confiance et créativité les nombreux défis que lui offre une société diversifiée, concurren- tielle et mondiale.
Faits d’intérêt général
Nombre d’élèves (avril 2000) : 11 462
Élémentaire (M à 8e) : 9 876
Secondaire (9e à 12e) : 1 586
Nombre de membres du personnel (octobre 2000) : 1 024
Enseignant : 609
Non-enseignant : 415
Superficie du territoire : 39 860 km2
Nombre d’écoles : 45
Élémentaires : 37
Secondaires : 8
Mot du directeur de l’éducation et secrétaire-trésorier, Marcel O. Bard
Au cours des dernières années, les conseillères et les conseillers scolaires, les conseils d’école et les partenaires communautaires ont consacré temps et énergie à la formula- tion d’une nouvelle vision, à l’harmonisation des politiques et des procédures et à l’élabo- ration d’un nouveau cadre de fonctionnement. Le Conseil dispose d’un plan directeur bien ciblé par l’entremise duquel il s’est engagé à offrir une éducation francophone catholique de la plus haute qualité. C’est avec assurance que je prends la direction d’un organisme doté d’une mission et d’une vision claires qui orientent toutes ses interven- tions auprès des élèves et de la collectivité. En effet, vous constaterez en parcourant les pages qui suivent que le sens de direction du Conseil est clairement défini selon quatre domaines stratégiques :
1. la foi;
2. la langue et la culture;
3. l’enseignement et l’apprentissage;
4. les partenariats.
Cette planification est assortie d’une gamme complète de services d’appui aux écoles bien ancrée dans les besoins de ces dernières. Il s’agit des services éducatifs et pédago- giques aux niveaux élémentaire et secondaire, des services administratifs et financiers, des ressources matérielles et des communications. À travers toutes ces activités, l’élève demeure au cœur des préoccupations des artisans de notre Conseil.
La transition vers un nouveau conseil ne s’est pas réalisée sans difficulté mais nous y sommes arrivés grâce au dévouement de tous les partenaires. Je remercie les con- seillères et conseillers scolaires, les parents et le personnel enseignant et non ensei- gnant du Conseil, les syndicats ainsi que les élèves. L’amplitude de notre territoire et les distances qui séparent nos écoles et nos élèves demeureront toujours des défis à surmonter : la technologie, la participation active de tous les acteurs aux nombreuses activités de notre communauté font partie des solutions.
Nous l’avons eu notre Conseil scolaire de district catholique de langue française ! Pour l’aider à grandir, il faut en assumer pleinement la responsabilité. C’est dans cette optique que je me suis personnellement investi et c’est avec beaucoup de fierté que je prends la gouverne afin de poursuivre le travail de mise en œuvre réalisé par la directrice de l’éducation fondatrice Madeleine L. Champagne. Au fil des pages, vous découvrirez l’œuvre de toute une communauté inspirée des valeurs catholiques et francophones…
vous découvrirez un peu de vous et un peu de cette fibre dont sont porteurs les élèves du nouveau millénaire.
Ce rapport annuel vous offre un survol des activités du Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud qui ont ponctué la période du 1er novembre 1999 au 31 octobre 2000.
Bonne lecture,
Marcel O. Bard
Directeur de l’éducation et secrétaire-trésorier
Foi
Engagement du Conseil envers la foi :
créer un milieu scolaire valorisant les enseignements de Jésus et de l’Église catholique;
assurer la prestation d’un programme d’éducation de la foi et un plan d’anima- tion pastorale intégré;
intégrer dans toutes les sphères de la programmation une pédagogie impré- gnée des valeurs de l’Évangile;
inciter chaque personne à témoigner de sa foi dans ses agirs quotidiens;
recruter un personnel catholique et francophone engagé et prêt à servir de modèle;
offrir des occasions de se rassembler et de célébrer sa foi.
PROGRAMME-CADRE EN ENSEIGNEMENT RELIGIEUX
Le personnel enseignant du Conseil accompagne les jeunes dans leur recherche et leur découverte du sens de la vie, à la lumière de la foi catholique. Des formations destinées au personnel responsable de l’enseignement religieux au palier élémentaire ont été offertes à travers notre Conseil afin de les sensibiliser au nouveau programme-cadre approuvé par l’Office provincial de l’Éducation de la foi catholique de l’Ontario (OPECO).
De nouveaux outils pédagogiques et des ressources visant à faciliter la mise en œuvre de ce programme-cadre ont été présentés. De plus, une rencontre avec les nouvelles enseignantes et enseignants des deux paliers a eu lieu dès le début octobre pour souligner l’identité catholique et francophone de notre Conseil.
LE JUBILÉ
L’année 1999-2000 a été marquée par de grandes initiatives visant à préparer et célébrer l’année du Jubilé, l’année du Père. Le Conseil a proposé aux élèves un projet de grande envergure dont le but était de souligner le début de ce troisième millénaire en célébrant la foi, la langue et la culture avec la collectivité. Sous la bannière du thème « Et si on célébrait » cet événement comportait deux grandes activités soit une liturgie de la Parole célébrée simultanément dans chacune des écoles et chacun des points de service le 6 novembre 2000 et un spectacle artistique d’envergure mettant en lumière les valeurs de l’Évangile, le 11 novembre. Ce spectacle, entièrement créé par les jeunes, a été présenté au Palais des Congrès de Toronto. Certaines pièces ont été enregistrées sur un disque compact afin de commémorer cette grande célébration. Ce projet à lui seul représentait une occasion unique pour actualiser les valeurs véhiculées par la vision et la mission du Conseil et pour affirmer sa foi, sa langue et sa culture en ce début du nouveau millénaire.
Présentation de la Passion du Christ par les élèves de 6e et 7e année de l’école Notre-Dame-de-la-Jeunesse
de Niagara.
RÉSEAU D’ANIMATION PASTORALE
Tout au long de l’année, les personnes-liaison en animation pastorale de chacune des écoles et l’équipe d’animateurs et d’animatrices ont fait vivre aux élèves de nombreuses activités reliées à la foi. L’un des objectifs visait la consolidation du réseau de personnes- liaison en animation pastorale en désignant un enseignant ou une enseignante respon- sable par école. À ceci se sont ajoutés, en septembre 2000, deux nouveaux postes pour un total de quatre animateurs et animatrices de pastorale qui ont contribué encore davantage à l’essor des activités. Des célébrations collectives ont été préparées à l’occa- sion de la Journée nationale de l’enfant, du Jour du souvenir et pendant les temps forts tels que l’Avent et le Carême.
Dans le cadre de l’éducation de la foi, le personnel des Services pédagogiques a offert une session pour les parents, tuteurs et tutrices portant sur l’éducation sexuelle des enfants en lien avec les valeurs évangéliques et le programme-cadre d’éducation physique et de santé. Un cours de qualifications additionnelles en enseignement religieux destiné au personnel enseignant a également été mis sur pied.
LA FOI ET LA COMMUNAUTÉ
L’engagement du Conseil dans l’actualisation de la foi dépasse les frontières de l’école et rejoint la communauté où se vivent des expériences d’apprentissage et de ressourcement. En effet, le Conseil s’est engagé comme partenaire actif lors du week- end biblique qui se tenait à Oshawa dans la région de Durham, et lors du pèlerinage à Caragouha en juin 2000, dans le cadre de l’année jubilaire. Grâce à de telles initiatives, le Conseil a forgé de bons liens avec la communauté catholique de son territoire. Les membres du personnel ainsi que les membres du Conseil participent à de nombreuses rencontres avec les paroisses, les évêques de nos cinq diocèses de même qu’avec le Cardinal. Des représentants et représentantes du Conseil ont participé à la rencontre des évêques de l’Ontario le 5 octobre dernier.
Pour favoriser, par exemple, le partenariat avec les communautés chrétiennes de Welland et de St. Catharines, le Conseil a participé à une rencontre qui rassemblait les responsables des écoles, des communautés chrétiennes et certains parents le 17 octobre 2000. Il a été question à cette rencontre de favoriser la cohérence et la continuité en offrant aux parents la possibilité de découvrir ce qu’on transmet à leur enfant en ensei- gnement religieux et comment les nouveaux programmes-cadres deviennent pour eux des outils de croissance et d’accompagnement dans la foi.
PROMOTION DE LA CATHOLICITÉ
Dans le cadre de la révision du plan de communication du CSDCCS, l’une des priorités énoncée par le Conseil visait à mettre davantage l’accent sur le caractère confessionnel du système. D’ailleurs, une nouvelle annonce publicitaire télévisuelle s’est ajoutée à la diffusion faite durant la campagne promotionnelle annuelle du Conseil afin de valoriser cette caractéristique. Cette annonce publicitaire de même que les nombreux articles publiés à la page pastorale du bulletin d’information le Chacun de nous, le feuillet d’infor- mation «Réso-Pasto» et l’introduction récente d’une page hypertoile de ressourcement pastoral au site du Conseil font rayonner la spécificité du système catholique.
Bénédiction de l’école secondaire catholique Jean-Vanier, Welland,
le 4 juin 2000.
Des élèves de la chorale de l’école secondaire Sainte-Famille accompagnent Marc Perron sous la direction de l’enseignant Stéphane
Gilbert (à la guitare).
Les élèves de la production Zone.
Langue et culture
Engagement du Conseil envers la langue et la culture:
créer un milieu scolaire favorisant l’épanouissement de la langue française et de la culture franco-ontarienne;
favoriser l’éveil, l’identification et l’engagement à la culture franco-ontarienne dans toutes les sphères de la programmation;
assurer la qualité de la langue orale et écrite;
recruter un personnel catholique et francophone fier de promouvoir la langue française et la culture franco-ontarienne;
offrir des occasions de vivre et de célébrer ses richesses historiques et culturel- les en faisant preuve d’ouverture sur la francophonie mondiale.
Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud compte sur une équipe dynamique d’enseignants et d’enseignantes-liaison, sur un réseau de monitrices et de moniteurs de langue et sur un responsable de l’animation culturelle pour favoriser la création d’un milieu scolaire et d’activités sociales et éducatives qui permettent aux élèves de vivre toutes les facettes de leur culture. Plusieurs projets communs ont été réalisés au cours de la dernière année à travers les écoles : sessions de leadership, radios étudiantes, tournée d’artistes, etc. Toutes ces activités contribuent à l’épanouissement culturel et à l’apprentissage de la langue chez les élèves et développent chez eux le sentiment d’appartenance à la communauté franco-ontarienne.
UN RÉSEAU CULTUREL BIEN CULTIVÉ
Au cours de la dernière année, le Conseil a consolidé son réseau de personnes-liaison en animation culturelle au sein des écoles élémentaires et secondaires. Deux rencontres régionales de formation des membres de ce réseau ont eu lieu les 1er et 3 novembre 1999, regroupant ainsi 21 écoles de la région du Nord-Est du Conseil et 24 écoles du Sud-Ouest. De plus, une équipe a élaboré des pistes d’intégration de l’animation culturelle à toutes les composantes de la programmation scolaire et les a inséré dans le Document de planification utilisé par le personnel enseignant des écoles élémentaires de notre Conseil.
Notre Conseil bénéficie encore cette année du Programme des moniteurs et des monitrices de langues officielles, l’un des plus imposants en province. Ce programme, financé conjointement par le ministère de l’Éducation, le ministère du Patrimoine cana- dien et le Conseil, permet à de jeunes universitaires d’appuyer les élèves des écoles élémentaires et secondaires dans leur apprentissage du français. Le Conseil a bénéficié des services d’appui de 21 moniteurs aux niveaux élémentaire et secondaire.
SPECTACLES ET THÉÂTRE
Au niveau secondaire, ce sont les élèves de la production Zone qui ont volé la vedette ! Le Conseil s’est joint au Nouveau Théâtre d’Occasion (NTO) afin de créer une adaptation de l’œuvre dramatique la plus connue de Marcel Dubé. En effet, les élèves des écoles secondaires Sainte-Famille, Mgr-de-Charbonnel, Saint-Charles-Garnier et Cardinal Carter
Journée du drapeau franco-ontarien.
ont mis en scène et présenté cette production sur le territoire du Conseil, en province et, au-delà de toutes les attentes, cette pièce a représenté le Canada à Paris, en France.
En décembre 1999 une tournée d’une vingtaine de représentations du spectacle musical « Un cadeau de Noël de Paquette-Labelle » était organisée. Il s’agissait d’un des nombreux spectacles présentés dans le cadre de notre Réseau de spectacles offert à toutes les écoles du Conseil.
Le spectacle « Du nord au sud », une production collective des écoles de la région de Simcoe, a été présenté au grand public à l’école Marguerite-Bourgeois de Borden ainsi qu’aux francophones du nord de notre territoire. Les enseignantes et les ensei- gnants qui ont monté ce grand spectacle ont mérité le Prix de valorisation dans la caté- gorie partenariats, décerné par le Conseil en reconnaissance des liens tissés avec la communauté dans le cadre de cette production.
Le Grand Tournoi d’improvisation de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne s’est tenu à l’Académie catholique Mère-Teresa les 14, 15 et 16 avril 2000, ce qui donnait suite au premier échange qui avait eu lieu à l’école secondaire Saint-Charles-Garnier, à Whitby. Plus de 50 jeunes ont joué spontanément devant un public complice.
MANIFESTATIONS SOCIALES ET SPORTIVES
Des stages de formation pour les conseils d’élèves de nos écoles secondaires ainsi que des camps de leadership destinés aux élèves de l’Association des élèves des secondaires catholiques Centre-Sud (AESD) ont été organisés à la grande satisfaction des partici- pantes et participants. Le premier camp de leadership a eu lieu les 4 et 5 mars 2000 à l’école secondaire Mgr-de-Charbonnel alors que le camp de printemps se tenait les 12, 13 et 14 mai à Fair Heavens, dans la région de Beaverton.
Du 29 mars au 1er avril, le Conseil, en partenariat avec le Conseil scolaire de district Centre-Sud-Ouest, a été l’hôte du 23e tournoi francophone de Hockey Franco-2000. Au total, 48 écoles francophones de partout en province ont accepté le défi lancé cette année par l’école secondaire Sainte-Famille, à Mississauga.
À l’automne, un tournoi de ballon-volant a été organisé dans la région du Niagara pour toutes les écoles élémentaires de langue française du Sud-Ouest de l’Ontario. Un tournoi de ballon-panier a également été organisé pour les écoles élémentaires du Conseil à l’hiver 2000 dans la région de Hamilton.
AUTRES ACTIVITÉS CULTURELLES
Le 9 juin 2000 se tenait le Festival culturel des jeunes franco-ontariens, organisé par l’école secondaire Jean-Vanier en partenariat avec les clubs Alouette et Richelieu ainsi que les Chevaliers de Colomb. Cette journée d’animation culturelle se voulait un lieu de rencontre pour les chorales du Conseil.
Les élèves du cycle intermédiaire pourront apprendre en s’amusant grâce au jeu questionnaire Jeunesse en herbe mis sur pied moyennant l’appui financier de l’Entente spéciale Canada-Ontario. Cette activité vise à faire la promotion de la culture franco- ontarienne dans les domaines tels la musique, le théâtre, les arts visuels, la littérature et les faits historiques de l’Ontario français. Ce jeu dynamique pourrait faire dorénavant partie du programme d’enseignement.
Les Funambules
Les Funambules, la troupe de théâtre de l’école secondaire Sainte-Famille de Mississauga, ont participé, l’an dernier, au Festival de théâtre S ears de l’Ontario, ainsi qu’au festival de théâtre en milieu scolaire de Théâtre Action.
L’an dernier au festival Sears les Funambules ont ébloui les juges avec « La Ménagerie de Verre » de Tennessee Williams. En tout, une dizaine de prix ont été remis aux divers participants de ce spectacle au niveau de l’inter- prétation (Michelle Paré, Sarah Migneron, Marc Perron, Mathieu Gill), de la direction technique (Christopher Bowes et Michelle Goulet) et de la mise en scène (M. David Pelletier).
En outre, les Funambules avaient choisi de présenter une création authentique, « Une Roche dans mon S oulier » de Natai Shelsen et François Crépeau, au festival de Théâtre Action qui avait lieu à Ottawa. Leur prestation impressionnante leur a valu d’être publiés dans un recueil de textes de création dans lequel apparais- sent des textes francophones de partout au Canada. Félicitations aux membres de cette troupe : Sélina Bertuzzo, Céline St-Martin, Véronique B eaudoin, K ristin Haynes, Nathalie Lachance et Natai Shelsen, sous la supervision de Messieurs François Crépeau et Philippe DeGagné.
La tournée du directeur, Marcel O. Bard, chez les tout-petits.
Enseignement et apprentissage
Engagement du Conseil envers l’enseignement et l’apprentissage :
créer un milieu scolaire permettant à l’élève de s’épanouir, de se responsabi- liser et de faire preuve de créativité;
offrir une programmation de qualité qui répond aux besoins des élèves et qui mise sur l’acquisition de connaissances, de compétences et de valeurs;
privilégier des stratégies et du matériel pédagogiques qui respectent les besoins, rythmes et styles d’apprentissage des élèves;
favoriser l’intégration de la technologie dans toutes les sphères de la program- mation;
élaborer et mettre en œuvre un programme d’évaluation qui favorise le pro- grès des élèves et facilite la communication des résultats auprès des parents;
recruter un personnel catholique et francophone à la fine pointe de la techno- logie;
élaborer et mettre en œuvre une démarche de supervision du personnel visant l’excellence et le perfectionnement professionnel;
offrir des services éducatifs, des années préparatoires à la fin des études secon- daires et ce, sur l’ensemble du territoire du Conseil.
Le Conseil offre un soutien aux activités et aux processus d’apprentissage et d’ensei- gnement. La refonte des programmes scolaires aux paliers élémentaire et secondaire et la réforme globale du système d’éducation de l’Ontario ont mis au défi toute l’équipe œuvrant au sein des Services pédagogiques. Le renouvellement de notre système suit son cours et le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud se distingue par ses standards d’excellence et sa créativité alors qu’il contribue à créer une programmation digne des besoins des élèves et qui répond aux exigences du ministère de l’Éducation.
LE PALIER ÉLÉMENTAIRE
La petite enfance : « Pour l’amour des nôtres »
Le programme « Pour l’amour des nôtres » fut mis en œuvre à la maternelle en septem- bre 1999 et au Jardin d’enfants en septembre 2000. Ce programme centré sur l’enfant est basé sur les plus récentes recherches, notamment en matière de développement psychologique et neurolinguistique. Il adopte des stratégies novatrices qui privilégient le jeu et la démonstration des comportements ou des habiletés à acquérir. Il s’agit d’un programme avant-gardiste dont le Conseil a toutes les raisons d’être fier.
Parallèlement à ce nouveau programme, un système de communication avec les parents est intégré afin d’encourager et de reconnaître leur participation. Aussi, des ate- liers de sensibilisation et de formation ont été offerts au personnel enseignant et aux directions d’école afin de faciliter la mise en œuvre du programme. De plus, une cin- quantaine d’enseignantes et d’enseignants ont participé aux instituts d’été et à des ateliers offerts lors des journées pédagogiques. Une trousse destinée aux parents a été utilisée lors des soirées d’information.
« Pour l’amour des nôtres » La mise en œuvre du programme de maternelle et de Jardin d’en- fants « Pour l’amour des nôtres » contribue à développer les compé- tences langagières, l’autonomie, l’esprit d’équipe, la résolution de problèmes et le sens de l’organisa- tion chez l’enfant. Ce programme est essentiel en contexte minori- taire puisqu’il propose des normes d’apprentissage de haute qualité qui misent sur le développement d’habiletés de la pensée tout en fa v o r i s a n t l a d é co u v e r te e t l’approfondissement de l’identité culturelle francophone.
Des sessions de partage ont été organisées au cours du mois de janvier 2000 afin de permettre les échanges et la formulation de recommandations dans le but d’amélio- rer la mise en place de ce programme. Le bulletin d’information à cet effet intitulé « Page partage » a permis au personnel enseignant de partager leurs meilleures activités en ce qui concerne la maternelle. La distribution de ce bulletin a été élargie au Jardin afin de sensibiliser le personnel enseignant à la mise en œuvre du programme. En septem- bre 2000, on a associé au programme un processus de dépistage précoce conformé- ment aux exigences du ministère de l’Éducation. Ce profil de développement complet de l’élève permet d’adapter le programme en fonction de besoins spécifiques. Le programme « Pour l’amour des nôtres » est maintenant offert dans toutes les écoles du CSDCCS aux niveaux de la maternelle et du Jardin d’enfants et a été adopté par plusieurs autres conseils scolaires francophones de l’Ontario.
Intégration de l’informatique au curriculum
Dès la mi-novembre 1999, une équipe a débuté l’élaboration d’un guide pédagogique dans le but de permettre au personnel enseignant d’intégrer l’informatique à toutes les facettes du curriculum. Un atelier de formation ciblant l’enseignement de la 1re à la 8e année a été offert à certains membres du personnel de chacune des écoles. Le Guide préconise l’utilisation du logiciel ClarisWork afin que l’élève maîtrise les applications suivantes : le traitement de texte, la base de données, le chiffrier électronique, le dessin vectoriel ainsi que le dessin bitmap. Ce guide sera distribué à l’automne 2000.
Enseignement des mathématiques : Adibou
L’enseignement des mathématiques se fait également par la technologie et c’est grâce au logiciel Adibou que le Conseil a réalisé cette initiative. L’acquisition et la distribution du logiciel ont été complétées en janvier 2000 et des formations du personnel ont été offertes durant les mois de février et mars. D’ailleurs l’intégration de ce logiciel fut d’abord mis à l’essai auprès des élèves de la maternelle et du Jardin d’enfants.
Dossier d’écriture
Quatorze écoles élémentaires et plus de 200 élèves participent au projet pilote portant sur l’élaboration d’un dossier d’écriture. Pour assurer une mise en œuvre réussie, le per- sonnel enseignant participe mensuellement à un atelier de formation. Ces sessions permettent d’approfondir leurs connaissances du logiciel LogiTexte, ce dernier étant l’outil informatique au centre de ce projet. Aussi ces rencontres permettent de partager sur des initiatives pédagogiques en salle de classe et d’élaborer des stratégies pédagogi- ques modelant le dossier d’écriture du ministère de l’Éducation. Une évaluation du pro- jet s’est tenue au mois de mai et les résultats ont démontré que le personnel enseignant, autant que les élèves, reconnaissent la valeur du projet au niveau de l’amélioration de la qualité des textes écrits.
LE PALIER SECONDAIRE
Depuis l’introduction par le ministère de l’Éducation d’une nouvelle politique définis- sant l’offre de la programmation au secondaire, le Conseil a investi énormément d’efforts pour s’assurer d’une transition réussie. Un prospectus de cours a été élaboré en tenant compte de la réorganisation des cours et de la disparition prochaine des cours pré- universitaires de l’Ontario (CPO). Afin de tenir compte des nouvelles orientations en matière d’évaluation, le personnel des Services pédagogiques, en collaboration avec les
directions d’école et le personnel enseignant, ont élaboré des lignes directrices fondées sur les attentes et le niveau de rendement et ce, afin de respecter les nouveaux programmes-cadres de 9e année.
D’autre part, les écoles secondaires du CSDCCS ont participé cette année à la mise en œuvre de plusieurs programmes de transition entre l’école et le milieu du travail.
Projet Passerelles
Le projet Passerelles a été mis en branle au sein des huit écoles secondaires du Conseil en novembre 1999. Ce programme s’adresse essentiellement aux élèves qui ont l’inten- tion de se rendre sur le marché du travail à la fin de leurs études. En combinant les études à l’école avec des stages de formation pratique dans des entreprises partenaires, les élèves inscrits ont la chance de développer les compétences nécessaires à l’obten- tion d’un emploi.
Un comité directeur composé de partenaires est maintenant en place : employeurs, personnel enseignant, conseillers en formation et parents y siègent.
Le personnel enseignant responsable se réunit mensuellement afin d’obtenir les informations nécessaires pour les rencontres avec le personnel de l’école, les élèves, les parents, tuteurs, tutrices et autres partenaires. Ces sessions de formation permettent de faire le point sur la mise en œuvre du projet dans les écoles, d’établir des stratégies de promotion et de partager des informations pertinentes.
D’ailleurs, une annexe sur le projet Passerelles a été ajoutée au Prospectus 2000- 2001 et un dépliant de promotion du projet auprès des élèves, des parents et des employeurs a été élaboré.
Chacune des écoles impliquées a développé des liens avec les représentantes et les représentants du ministère du Développement des ressources humaines et le Bureau de l’apprentissage afin de mettre sur pied un réseau de communication visant à mieux cerner les domaines et les spécialités d’emplois propres à chaque région.
Cette année, une formation préalable des élèves au programme Passerelles a été instaurée en 9e année grâce au projet Invitons nos jeunes au travail. Ce programme invite les élèves à découvrir et expérimenter en passant une journée dans le monde du travail.
Au deuxième semestre, on a proposé des activités au niveau de la 10e année, par exem- ple, des visites dans les domaines de spécialité de chacune des régions et des journées d’observation en milieu de travail.
Grâce au renouvellement d’une subvention spéciale du ministère de l’Éducation au Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud et au Conseil scolaire de district Centre-Sud-Ouest, la dimension « Tourisme et accueil » a été intégrée au programme Passerelles ajoutant ainsi de nombreux emplois et possibilités de placement pour les élèves dans toutes les régions du Conseil. Cette décision, cependant, n’exclut pas des placements dans d’autres domaines tels que la santé, les services variés, l’entreprise manufacturière et les métiers. En somme, la première année de fonctionnement du projet Passerelles en fut une de sensibilisation et de mise en place des éléments essentiels pour en assurer le succès.
Programme d’apprentissage pour les jeunes de l’Ontario (PAJO)
Le Programme d’apprentissage pour les jeunes de l’Ontario (PAJO) est l’initiative la plus récente du ministère de l’Éducation et du ministère de la Formation, des Collèges et Universités. La subvention reçue cette année permettra de mettre en place des stages de formation pour des métiers d’apprentissage. Cette initiative s’inscrit dans la démarche du Conseil qui veut offrir aux élèves du secondaire des alternatives viables aux études Une alternative pour
nos jeunes
Passerelles est une occasion extra- ordinaire d’offrir une alternative à l’enseignement et aux voies tradi- tionnelles du cheminement de l’élève. Ce programme est une source de motivation pour l’élève qui souhaite s’intégrer au monde du travail à la fin de ses études secondaires. Heureux mélange d’un programme en salle de classe et en milieu de travail, Passerelles est le résultat d’une étroite colla- boration entre l’école, le milieu de stage et les parents, tuteurs, tutri- ces.
postsecondaires. Ce projet est en lien étroit avec les programmes déjà existants d’éducation coopérative et de Passerelles.
Centre de carrière virtuel pour les francophones
Notre Conseil est à explorer la possibilité de mettre sur pied un centre de ressources virtuel pour les francophones en partenariat avec le Conseil scolaire de district Centre- Sud-Ouest, le Centre francophone de Toronto et le Collège des Grands Lacs. Ces parte- naires ont présenté une demande de subvention au ministère du Développement des ressources humaines en décembre 1999 et les pourparlers se poursuivent.
Choix
Le Conseil a fait l’acquisition du logiciel CHOIX pour les élèves du secondaire. Ce logiciel ajoute une nouvelle dimension à l’exploration de carrières. CHOIX introduit les jeunes du secondaire, les jeunes éprouvant certaines difficultés et les jeunes à la recherche d’un emploi à un processus interactif qui favorise la connaissance de soi, les encourage à explorer les professions et les établissements d’enseignement et les aide à planifier leur avenir.
Éducation coopérative
Un comité a été mis sur pied pour analyser toutes les ressources disponibles en ce qui concerne l’éducation coopérative. Le Conseil a préparé une trousse pour les élèves de ses huit écoles secondaires afin de répondre aux exigences du curriculum ainsi qu’aux politiques du Conseil.
Pour obtenir les diplômes d’études secondaires de l’Ontario, l’élève qui a com- mencé la 9e année en 1999-2000, ou par la suite doit, entre autres, effectuer quarante (40) heures de service communautaire. Un dépliant destiné aux élèves décrit les points saillants liés à cette nouvelle exigence.
LES SERVICES À L’ÉLÈVE
Le 27 février 2000, l’honorable Janet Ecker, ministre de l’Éducation, annonçait une série de changements importants dans le domaine de la redevabilité en éducation de l’enfance en difficulté entre autres :
des normes provinciales pour le Plan d’enseignement individualisé (PEI) avec vérifi- cation par le personnel du ministère dès l’automne 2000;
des normes pour le Plan annuel pour l’enfance en difficulté que doit élaborer annuel- lement chaque conseil et ce, dès 2001;
des normes provinciales pour les programmes spécialisés selon les catégories d’anomalies. Ces normes pourront inclure des critères sur la formation et les qualifi- cations du personnel enseignant et du personnel de soutien, le matériel d’apprentis- sage, les méthodes d’enseignement et d’évaluation, la disponibilité du matériel technologique et les accessoires fonctionnels. Les premières normes entreront en vigueur au printemps 2001 pour être complètement en place en 2003;
la mise sur pied de services coordonnés, par exemple, les services sociaux, les services de santé, les services d’orthophonie et les services psychologiques offerts par divers fournisseurs de services;
un financement axé sur les besoins dont 40 millions de dollars pour des nouvelles demandes d’allocation d’aide spécialisée en 2000-2001;
une plus grande souplesse accordée aux conseils scolaires dans l’utilisation des fonds générés par le financement.
Les nouvelles directives émises par la ministre s’avèrent prioritaires au sein du Conseil.
D’ailleurs les membres du Comité consultatif pour l’enfance en difficulté (CCED) se sont penchés sur les questions qui touchent les programmes et les services destinés aux élèves en difficulté et ont dû faire des recommandations importantes au Conseil dans le but de répondre à ces nouvelles exigences.
Plan annuel pour l’enfance en difficulté 1999-2000
De nombreuses consultations ont été organisées avec divers groupes-témoins au cours des mois de février à avril 2000 dans le but d’élaborer le Plan annuel pour l’enfance en difficulté 1999-2000. Ce document a été discuté à plusieurs reprises au sein du Comité consultatif pour l’enfance en difficulté (CCED) et du Conseil et a été remis au ministère selon les directives, le 15 mai 2000.
Le financement de l’enfance en difficulté est protégé et provient de deux subven- tions : l’allocation générale en enfance en difficulté (AGED) et l’allocation d’aide spécialisée (AAS). La première subvention est un montant par élève déterminé par une formule alors que le processus de demande pour les AAS, comportant une documenta- tion précise des besoins de chaque enfant concerné, est beaucoup plus ardu. Suite à la décision du ministère de geler les demandes d’allocation d’aide spécialisée (AAS) en 1999-2000, le Conseil devait prendre des mesures importantes et faire preuve de créa- tivité afin de répondre aux besoins de ses élèves avec des fonds insuffisants. D’ailleurs, dès l’automne 2000, une stratégie de concertation provinciale des conseils scolaires francophones était avancée dans le but d’assurer un financement adéquat et équitable.
À l’automne 1999, le Conseil injectait des fonds additionnels de l’ordre de 404 000 $ afin de répondre aux besoins critiques des élèves en difficulté. Grâce aux augmenta- tions des inscriptions d’élèves à travers les écoles, le Conseil a pu ajouter du personnel non-enseignant et du personnel ressource et bonifier les services à l’élève en ce qui concerne les services orthophoniques, les services de travail social, les services de com- portement, les services psychopédagogiques et les services d’une enseignante itiné- rante en vision.
En dépit du manque à gagner au chapitre de l’enfance en difficulté, le finance- ment spécial provenant de la première phase de l’Entente spéciale Canada-Ontario (1998- 2000), a permis au Conseil de réaliser d’autres projets bénéfiques aux élèves tels la mise sur pied d’une équipe systémique de gestion des crises, d’une formation en interven- tion non-violente en situation de crise et l’offre d’un programme d’enseignement spécialement destiné aux enfants atteints de cécité.
Notre Conseil a procédé, conjointement avec le Conseil scolaire de district des écoles catholiques du Sud-Ouest et celui du district du Centre-Sud-Ouest à une vaste étude sur l’élaboration d’un modèle de prestation de programmes et de services destinés à l’enfance en difficulté.
Les modules d’enseignement spécialisés
Le Conseil a mis en place cinq modules de relance et deux modules de préparation à la vie dans les écoles afin de desservir les élèves avec des handicaps de développement et des problèmes sévères de comportement avec ou sans difficultés d’apprentissage.
À la suite de la publication du Guide de transition « Les enfants ayant des handi- caps de développement » par le ministère de l’Éducation et le ministère des Services La classe des jeunes entrepreneurs
a été mise à l’essai à l’Académie Mère-Teresa comme projet pilote pour répondre aux besoins des élèves atteints d’un handicap de développement. Cette classe a contribué d’une façon toute par- ticulière au développement et à l’épanouissement de l’Académie.
Les jeunes entrepreneurs ont su se faire connaître et apprécier en offrant un service de cafétéria. Ce sont eux qui ont la responsabi- lité des achats, de l’emballage, de l’étalage, des ventes ainsi que de la conciergerie de la cafétéria.
Quelques-uns des élèves ont été intégrés dans les cours régu- liers tels que la religion, l’anglais pour débutants, l’introduction aux ordinateurs et l’éducation physi- que. Présentement, trois des élèves font un stage de travail au Centre d e s a n t é c o m m u n a u t a i r e à Hamilton ainsi qu’au Fortinos à Ancaster.
Et que leur réserve l’avenir ? On parle déjà d’ouvrir un petit maga- sin qui offrira des fournitures scolaires aux élèves et de créer des partenariats avec les entreprises dans la communauté.
Module de
préparation à la vie
sociaux et communautaires, le personnel des Services pédagogiques offrait une forma- tion sur l’élaboration et la mise en œuvre du Plan de transition qui devrait permettre aux élèves de 14 ans et plus de faire le pas entre le milieu de l’école et la vie communau- taire, le milieu de travail ou la poursuite des études.
D’autres initiatives spéciales ont vu le jour au cours de la dernière année telles des programmes d’appui pour les élèves qui ont vécu la séparation ou le divorce de leurs parents et le counselling aux élèves témoins de violence. Lors des journées pédagogi- ques, le personnel enseignant a profité de formation sur l’autisme et les handicaps de développement ainsi que sur les conduites agressives.
PEI — Plan d’enseignement individualisé
Dans son Guide de procédures à l’enfance en difficulté, le gouvernement signalait l’importance du Plan d’enseignement individualisé (PEI) pour les élèves à besoins spéciaux. Les directions d’écoles et le personnel enseignant du Conseil ont suivi des ateliers sur le PEI et travaillent même à la mise en place d’une version informatisée pour la gestion de ces plans.
La promotion et la sensibilisation face aux Services à l’élève et à la clientèle visée
Afin de présenter aux parents les divers services spécialisés, les dépliants suivants ont été produits :
services orthophoniques en milieu scolaire;
services sociaux en milieu scolaire;
services d’évaluation psychopédagogique en milieu scolaire;
service de comportement en milieu scolaire.
Des circulaires ont également été diffusées sur le Syndrome de Gilles de la Tourette et sur l’autisme au cours de l’année afin de sensibiliser les clientèles intéressées à ces anomalies.
LA DÉMARCHE PÉDAGOGIQUE ET LA FORMATION
Dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan directeur, le Conseil a incité chacune de ses écoles à développer un plan d’école qui lui permette de répondre aux besoins des élèves, aux exigences du ministère de l’Éducation et aux attentes du Conseil selon une mission et une vision commune tout en respectant les particularités du milieu et de la communauté.
D’ailleurs, au mois de novembre 2000, conformément aux directives de l’Office de la qualité et de la responsabilité en éducation (OQRE) le Conseil a diffusé les résultats des évaluations en lecture, en écriture et en mathématiques des élèves de 3e et 6e année tenues au printemps précédent. L’analyse des résultats de l’OQRE 1999-2000 a permis au Conseil de développer par la suite un plan d’amélioration et de proposer des pistes aux écoles pour l’intégration de mesures précises dans leur propre plan.
Les actions accomplies et le suivi qui s’impose s’insèrent dans le cadre d’une démarche pédagogique qui a mis l’accent cette année sur les processus en lecture, en écriture et en mathématiques ainsi que les stratégies complémentaires.
RÉSULTATS AUX ÉPREUVES DE L’OQRE (3e ET 6e ANNÉE)
Synthèse : Douze conseils de langue française (3e année) (Méthode 1)
Les résultats du Conseil en troisième année demeurent, pour la troisième année consé- cutive, supérieurs à la moyenne provinciale pour les écoles de langue française, sauf pour les mathématiques où l’on accuse une légère baisse de 2 % par rapport à l’ensem- ble des autres conseils de langue française.
NOM DU CONSEIL (NUMÉRO) LECTURE % ÉCRITURE % MATHÉMATIQUES %
(NIVEAUX 3 ET 4) (NIVEAUX 3 ET 4) (NIVEAUX 3 ET 4)
98 99 00 98 99 00 98 99 00
CSC Franco-Nord (60B) 27 32 34 28 42 36 25 34 38
CEPEO (59) 49 55 48 51 58 53 40 49 39
CSCD Grandes-Rivières (60A) 34 33 37 32 43 43 30 29 36
CSDC de l’Est Ontarien (65) 40 43 42 41 53 47 32 38 39
CDÉC du Sud-Ouest (63) 37 36 45 38 48 46 42 47 49
CECLF du Centre-Est (66) 43 48 54 48 58 58 35 44 50
CSDC Centre-Sud (64) 46 45 48 47 54 55 41 41 40
CSCD du Nouvel-Ontario (61) 35 35 44 35 44 45 29 34 38
CSD du Centre-Sud-Ouest (58) 47 45 44 49 53 55 37 40 39
CSD du Grand Nord (57) 48 41 54 48 44 56 63 48 64
CSD du Nord-Est (56) 20 24 11 21 40 18 21 15 10
CSDC des Aurores Boréales (62) 20 39 42 46 51 23 22 38 41
Province 40 42 45 42 52 50 35 39 42
Synthèse : Douze conseils de langue française (6e année)
Les résultats globaux des élèves de 6e année ayant atteint les niveaux 3 et 4 demeurent supérieurs à la moyenne provinciale pour les écoles de langue française en lecture, en écriture et en mathématiques.
(Méthode 1)
NOM DU CONSEIL (NUMÉRO) LECTURE % ÉCRITURE % MATHÉMATIQUES %
(NIVEAUX 3 ET 4) (NIVEAUX 3 ET 4) (NIVEAUX 3 ET 4)
99 00 99 00 99 00
CSC Franco-Nord (60B) 48 47 51 49 52 51
CEPEO (59) 64 59 63 61 56 53
CSCD Grandes-Rivières (60A) 48 47 54 52 48 53
CSDC de l’Est Ontarien (65) 61 58 60 57 51 54
CDÉC du Sud-Ouest (63) 64 59 59 51 67 64
CECLF du Centre-Est (66) 66 66 65 69 61 67
CSDC Centre-Sud (64) 65 65 59 60 57 63
CSCD du Nouvel-Ontario (61) 54 57 53 56 49 53
CSD du Centre-Sud-Ouest (58) 67 69 59 65 62 64
CSD du Grand Nord (57) 54 67 40 62 54 72
CSD du Nord-Est (56) 20 31 24 41 27 38
CSDC des Aurores Boréales (62) 53 65 52 29 58 62
Province 59 59 58 59 55 59
La Semaine de la Francophonie
Notre Conseil a participé à la célébration de la Semaine de la Francophonie dans la grande région de Toronto en collabora- tion avec plusieurs partenaires.
Des jeunes de nos écoles élémen- taires et secondaires ont participé à différentes manifestations dans le cadre de ces festivités : émission de radio à CIUT, spectacle de chan- sons lors du Cocktail de lancement à Lawrence Hall le 20 mars en soirée et participation au specta- cle au Harbourfront de Toronto le samedi 25 mars en soirée.
Résultats des élèves de 3e année du Conseil (en pourcentages)
Données pour le Conseil = colonnes blanches Données provinciales = colonnes jaunes
INFORMATIONS
AUCUNE INSUFFISANTES — ATTENTES DU MEFO —
COMPÉTENCES EXEMPTÉS DONNÉE POUR NOTER NIVEAU 1 NIVEAU 2 NIVEAU 3 NIVEAU 4
Lecture 3e année
Raisonnement 7 8 0 0 1 1 5 6 45 49 38 33 4 2
Communication 7 8 0 0 2 2 5 6 45 46 37 35 4 3
Organisation des idées 7 8 0 0 2 2 11 12 48 52 29 24 2 2
Respect des conventions de la
langue 7 8 0 0 2 2 7 9 29 29 42 41 13 11
Niveau général de
rendement en lecture 7 8 0 0 2 3 15 16 27 27 43 41 6 4
Écriture 3e année
Raisonnement 7 7 0 0 2 2 4 4 38 39 43 41 7 6
Communication 7 7 0 0 2 2 5 5 38 42 41 37 7 6
Organisation des idées 7 7 0 0 2 2 4 5 41 43 40 37 7 6
Respect des conventions de la
langue 7 7 0 0 2 2 6 7 35 36 42 41 8 7
Niveau général de
rendement en écriture 7 7 0 0 3 4 5 6 29 33 44 42 11 8
Mathématiques 3e année Résolution de
problèmes 7 7 0 0 0 0 9 11 38 37 35 36 10 9
Acquisition des
concepts 7 7 0 0 1 1 10 12 38 36 37 38 7 7
Application des
procédures 7 7 0 0 0 0 12 13 39 38 34 34 7 7
Communication de sa
compréhension 7 7 0 0 4 4 22 22 38 36 25 25 3 4
Niveau général de rende-
ment en mathématiques 7 7 0 0 1 2 11 13 41 36 36 37 4 5
Domaines mathématiques 3e année Numération et sens du
nombre 7 7 0 0 0 0 10 11 31 29 42 40 10 12
Géométrie et sens de
l’espace 7 7 0 0 0 0 5 6 38 35 44 44 5 7
Mesure 7 7 0 0 0 0 6 7 35 32 46 46 6 7
Modélisation et
algèbre 7 7 0 0 1 1 10 12 37 37 41 38 4 4
Traitement des
données et probabilité 7 7 0 0 1 1 6 8 34 32 45 44 6 8
Résultats des élèves de 6e année du Conseil (en pourcentages)
Données pour le Conseil = colonnes blanches Données provinciales = colonnes jaunes
INFORMATIONS
AUCUNE INSUFFISANTES — ATTENTES DU MEFO —
COMPÉTENCES EXEMPTÉS DONNÉE POUR NOTER NIVEAU 1 NIVEAU 2 NIVEAU 3 NIVEAU 4
Lecture 6e année
Raisonnement 6 6 0 1 2 2 7 9 33 40 46 40 5 4
Communication 6 6 0 1 0 1 10 13 41 46 35 30 6 5
Organisation des idées 6 6 0 1 3 3 12 15 38 41 37 32 3 3
Respect des conventions de la
langue 6 6 0 1 2 3 14 16 29 34 43 37 5 4
Niveau général de
rendement en lecture 6 6 0 0 3 4 3 4 23 28 49 46 16 13
Écriture 6e année
Raisonnement 7 6 0 0 3 4 4 5 29 29 46 47 11 8
Communication 7 6 0 0 3 4 6 5 35 35 37 39 12 10
Organisation des idées 7 6 0 0 3 4 6 5 33 32 40 43 11 9
Respect des conventions de la
langue 7 6 0 0 3 4 9 8 35 36 36 36 10 9
Niveau général de
rendement en écriture 7 6 0 0 4 6 0 1 29 28 47 49 13 10
Mathématiques 6e année Résolution de
problèmes 5 6 0 0 0 1 10 11 40 40 40 37 3 5
Acquisition des
concepts 5 6 0 0 3 3 12 14 35 35 37 34 6 7
Application des
procédures 5 6 0 0 1 1 8 9 35 36 43 39 7 8
Communication de sa
compréhension 5 6 0 0 3 4 17 19 37 36 32 28 6 6
Niveau général de rende-
ment en mathématiques 5 6 0 0 3 3 2 3 27 29 43 40 20 18
Domaines mathématiques 6e année Numération et sens du
nombre 5 6 0 0 0 1 9 11 38 38 40 35 8 8
Géométrie et sens de
l’espace 5 6 0 0 0 1 19 19 33 33 35 32 6 7
Mesure 5 6 0 0 2 2 15 15 26 26 34 33 17 15
Modélisation et
algèbre 5 6 0 0 1 1 12 14 37 37 36 34 8 7
Traitement des
données et probabilité 5 6 0 0 0 1 17 18 35 35 36 32 4 6
Appui aux directions d’écoles
Un guide destiné aux directions d’écoles intitulé « Au cœur de l’enseignement et de l’apprentissage, un leadership catholique francophone convaincu » a été préparé afin d’appuyer les directions et directions adjointes des écoles. Ce document a fait l’objet d’une vaste consultation et s’inspire d’une réflexion prenant sa source dans le Plan direc- teur du Conseil.
Ce guide renferme trois composantes :
1. La supervision de la personne à la direction ou à la direction adjointe : décrit la démarche de supervision qui vise l’excellence et encourage le perfectionnement professionnel;
2. Guide sur l’évaluation, l’élaboration et la mise en œuvre du plan d’école : constitue un outil fondamental de planification et de gestion et vise l’amélioration dans les domaines prioritaires ciblés par le Conseil;
3. Plan de relève des chefs de file : vise l’identification des chefs de file potentiels et la présentation d’un processus de sélection uniformisé.
Un guide administratif a également été élaboré afin d’aider les directions à s’acquitter de leurs tâches administratives. Ce document est disponible sur le site hypertoile du Conseil.
Plan de relève des chefs de file
Les éléments présentés lors du Symposium sur le leadership organisé par le ministère de l’Éducation de l’Ontario, les 25 et 26 novembre 1999, ont permis au Conseil de pour- suivre sa réflexion sur le rôle changeant des directions d’écoles confirmant du même coup le bien-fondé de son Plan de relève des chefs de file.
Le plan de formation de la relève destiné aux directions vise à former et préparer certains membres du personnel enseignant intéressés à assumer éventuellement la direction d’une école. Les formations offertes au cours de l’année 1999-2000 ont porté sur la structure organisationnelle du Conseil, sur la supervision pédagogique, sur les communications et le marketing et sur le leadership spirituel entre autres. Cette initia- tive a été jugée remarquable et essentielle alors que 90 % des participantes et partici- pants à cette formation en 1999-2000 ont été appelés à occuper un poste d’adjoint ou de direction à la tête d’une école en septembre 2000.
Formations offertes par le Conseil
Plusieurs initiatives ont été mises de l’avant dans le domaine de la formation et du perfec- tionnement professionnel. Parmi les ateliers dispensés aux directions d’écoles, on compte : le leadership, la gestion du stress, la gestion interactive, la planification opéra- tionnelle et le processus budgétaire. De plus, le Conseil encourage chaque direction d’école à assurer la mise en place de stratégies pour répondre aux besoins du personnel en matière de formation.
L’un des éléments marquants au plan de la formation des enseignantes et des enseignants comprend l’élaboration d’un plan d’accompagnement pour le personnel enseignant débutant. Les nouveaux membres du personnel bénéficient de formation au sujet de la planification et de l’évaluation des élèves, de l’enfance en difficulté, du caractère confessionnel de nos écoles, de la réalité franco-ontarienne etc.
Rencontre du Conseil de gestion de la rentrée 2000 en présence du
directeur de l’éducation Marcel O. Bard, du personnel cadre
ainsi que des directions et directions adjointes des 45 écoles.
Journées pédagogiques
Lors de la journée pédagogique du mois de septembre 2000, une trentaine d’animatri- ces et d’animateurs provenant des Services pédagogiques et des écoles présentaient une panoplie d’ateliers qui tenaient compte des besoins du personnel enseignant, des bibliotechniciennes et des bibliotechniciens et des aides-enseignantes et des aides- enseignants et ce, dans le respect de la mission, de la vision et des exigences du minis- tère de l’Éducation. Tout le personnel scolaire a bénéficié de formations sur des sujets diversifiés tels l’enseignement religieux selon le nouveau programme-cadre de l’Office provincial de l’éducation de la foi catholique en Ontario (OPECO); l’intégration de la technologie; l’introduction de trousses de manipulation en Sciences et technologies et l’intégration de l’animation culturelle dans la programmation.
On offrait également la formation sur le Plan annuel de cheminement (PAC) version électronique et le Programme d’enseignantes et d’enseignants guide (PEG) et l’évalua- tion des compétences et de la gestion de notes.
Le Conseil offrait une formation sur le Plan d’enseignement individualisé (PEI) élec- tronique, sur la gestion de comportement dans les modules de relance, les stratégies à utiliser auprès de cas d’autisme et de handicap de développement. Enfin, dans le cadre de la mise en œuvre du programme Pour l’amour des nôtres, les enseignantes et ensei- gnants du cycle préparatoire se penchaient sur le comportement et les problèmes d’orthophonie.
PEG
Les membres des équipes de mise en œuvre des écoles secondaires du Conseil ont participé aux journées de formation au Programme d’enseignant et d’enseignante guide (PEG) en février 2000 afin d’assurer la mise en œuvre de ce programme proposé par le ministère de l’Éducation de l’Ontario. Trois écoles ont accepté de piloter le plani- ficateur électronique et les unités d’apprentissage présentés.
Le Conseil se propose de profiter du plus grand nombre d’activités favorisant la mise en œuvre du PEG pour les 7e, 8e, 9e et 10e années. D’ailleurs les activités proposées initialement ont fait l’objet d’une évaluation et les services pédagogiques ont élaboré un recueil complet d’activités qui aide les élèves à compléter leur Plan annuel de chemi- nement (PAC).
Copies types
Instruments et outils d’évaluation, la mise en œuvre des copies-types à l’élémentaire et au secondaire est l’occasion de revoir notre pratique en matière d’évaluation et d’ap- prentissage. Les initiatives ministérielles à cet effet ont permis au Conseil d’offrir de la formation au personnel enseignant des écoles élémentaires en français et en mathéma- tiques. Au secondaire, le processus d’élaboration a été mis en œuvre depuis février 2000 et une équipe d’enseignantes et d’enseignants a été formée dans diverses disciplines telles affaires et commerce, éducation physique et santé, éducation artistique et éduca- tion technologique.
