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Contribution à l’étude phytochimique et biologique de l’espèce Bupleurum lancifolium Hornem.

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Université des Frères Mentouri Constantine 1

N° d’ordre

:02/Ds/2018

Série

:01/Ch/2018

THESE

Présentée à la Faculté des Sciences exactes

Département de Chimie

Pour l’obtention du Diplôme de

DOCTORAT en SCIENCES

En Chimie Organique

Option : Phytochimie

Thème

Présentée par:

Amel ACHOURI ep TOUFOUTI

Devant le jury :

Kamel MEDJROUBI Prof. U. Constantine 1 Président

Salah AKKAL Prof. U. Constantine 1 Rapporteur

Amar ZELLAGUI Prof. U. Oum el Bouaghi Examinateur

Hamada HABA Prof. U. Batna-1 Examinateur

Année Universitaire: 2017/2018

Contribution à l’étude phytochimique et biologique

de l’espèce Bupleurum lancifolium Hornem.

(2)

REMERCIEMENTS

J’ai eu la chance et le plaisir d’effectuer ce travail de recherche dans le Laboratoire appartient à l’Unité de Recherche Valorisation des ressources naturelles Molécules bioactives et Analyses Physico-Chimiques et Biologiques.

Je remercie sincèrement le Pr. AKKAL Salah, mon directeur de thèse, de m’avoir choisie pour cette thèse et d’avoir déjoué les difficultés d’ordre administratif qui se sont présentées en amont. Je le remercie ainsi de m’avoir accueillie au sein du son laboratoire et de m’avoir guidée durant ces années, merci pour ses précieux conseils, pour la confiance accordée et la liberté qu’il m’a laissée pour la réalisation de cette thèse. Je le remercie également de m’avoir donné l’opportunité de participer et réaliser le projet TASSILI 2012.

Cette thèse est le fruit d’une collaboration avec le laboratoire SONAS de l’université d’Anges France. J’aimerais également exprimer ma gratitude à Madame le Docteur Séverine

DERBRÉ, Maître de conférences à l’UFR Science pharmaceutique et ingénierie de la santé d’Angers,

pour avoir accepté également Co-encadrer ma thèse en France, et pour m’avoir permis d’effectuer ce travail dans les meilleures conditions que soient. Merci pour votre gentillesse

Je remercie le Pr. Kamel MEDJROUBI (Université des Frères Mentouri Constantine 1) d’avoir accepté de présider le jury de ma soutenance de thèse. Ainsi pour ces conseils et ses commentaires mais aussi sa bienveillance et son humour auront été fort utiles.

Je voudrais sincèrement remercier tous les membres du jury : tout d’abord, le Pr.

Amar ZELLAGUI (Université d’Oum el Bouaghi) et le Pr. Hamada HABA (Université de

Batna-1) qui me font l’honneur et le plaisir d’être examinateurs de mon travail de thèse. Je remercie le Prof. Pascal RICHOMME (UFR Science pharmaceutique et ingénierie de la santé d’Angers) de m’avoir accueilli dans son laboratoire SONAS.

Je remercie sincèrement le Prof. Denis SÉRAPHIN (UFR Science pharmaceutique et ingénierie de la santé d’Angers) pour avoir accepté Co-encadrer en tant que chef du projet PHC TASSILI 2012 en France. Je le remercie également pour m’avoir fait confiance et m’avoir conseillé.

J’aimerais également citer ici les personnes dont la collaboration a été essentielle pour plusieurs aspects de ce travail. Je remercie en particulier le Prof. Hocine LAOUER (Université de Sétif) pour la récolte et l’identification de l’espèce Bupleurum lancifolium

(3)

Hornem. Ainsi le Dr. Lakhdar Djarri (Université des Frères Mentouri Constantine 1) pour

son agréable compagnie surtout pour me fournir les documents et les articles et ces conseils. Je tiens à remercier tous les membres du laboratoire SONAS pour leur participation et sans qui je n’aurais pu obtenir tous ces résultats. Tout d’abord, je remercie Patricia Blanchard pour celle des tests anti-AGEs, et Dimitri Bréard pour m’avoir aidée sur la réalisation des analyses HPLC/UV. Merci également à Benjamin Siegler et au Dr. Ingrid Freuze de la PIAM, respectivement pour mes nombreuses analyses de RMN et de MS et LC/MS.

Je remercie chaleureusement Achwake, et Radia pour leurs soutien et encouragements durant ces années de travail.

Je ne voudrais pas oublier tous mes collègues que j’ai côtoyé au Laboratoire notamment, Salima, Nabila ZAABAT, Ibtissem, Souheila, Elhani, Mustapha, Zine Elabidine et bien d’autres encore…..

Une pensée pour tous mes amis qui m’ont soutenu au cours de ces annees spécialement pour Nassima, Nacera, Lamia et Leila pour leur amitié et pour leur soutien qui fut très important pour moi..

Merci aussi à tous les thésards et stagiaires (SONAS Université d’Anges France) qui ont été ou sont présents et qui ont contribué à leur façon, en y assurant une très bonne ambiance, au bon déroulement de cette thèse. Je pense à Séverine BOISARD, Khaled, Ali, Taï, Paul, Caroline, et Landy.

Enfin, Je tiens à remercier le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Algérien, pour la bourse qui m’a été accordée dans le cadre du PROFAS B+.

Enfin, je remercie ma famille, tout d’abord, mes parents et mon frère Zakaria et mes sœurs (Leila, Kaoutar, Ratiba, Rania) qui m’ont toujours soutenue dans tout ce que j’ai entrepris, et qui m’ont permis d’arriver là où je suis actuellement. Merci à Abdelkrim, ma moitié, de m’avoir encouragée et supportée pendant cette thèse et surtout ces derniers mois, mes remerciements aussi à ma grand-mère mon grand-père, ma belle-mère mes belles sœurs ainsi mes beau frères et ces femmes.

(4)

En manière de reconnaissance, je dédie ce travail

À mes chers parents, à mon mari, mon frère et mes sœurs,

sources constantes d’encouragement, de soutien, de confiance

et d’affection.

(5)

SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE 1

REFERENCES 3

CHAPITRE I: SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE 4

I.1. La famille des Apiacées 4

1. 1. Généralité 4

1. 2. Distribution de la famille à travers le monde 4

1. 3. Place dans la systématique 5

1. 4. Utilisation 5

a. Intérêt économique 5

b. Utilisation en médecine traditionnelle 5

I. 2. Le genre Bupleurum 6

2. 1. Etudes antérieurs du genre Bupleurum 6

2. 1.1. Les métabolites secondaires chez le genre Bupleurum 6

a. Les flavonoïdes du genre Bupleurum 7

b. Les saponines triterpéniques du genre Bupleurum 11

2. 1.2. Etudes pharmacologiques du genre Bupleurum 16

I.3. Présentation des flavonoïdes et des saponosides 17

3.1. Flavonoïdes 17

(6)

3.1.2. Classification 17

3.1.3. Propriétés biologiques des flavonoïdes 19

3.2. Saponosides 20

3.2.1. Saponines 21

3.2.2. Les génines triterpéniques 21

3.2.3 Saponosides stéroïdiques 23

3.2.4 Les hétérosides 24

3.2.5 Les activités biologiques des saponines. 25

REFERENCES 26

CHAPITRE II : TRAVAUX PERSONNELS 37

II.1. Etude phytochimique de l’espèce Bupleurum lancifolium Hornem 37

1. 1. Place dans la systématique (botanique) 37

1. 2. Description botanique 37

1. 3. Matériel végétal 39

1. 4. Méthodes d’extraction, fractionnement et de purification 39

1. 4. 1. Extraction 39

1. 4. 2. Fractionnement de l’extrait butanolique des Feuilles + Fleurs de l’espèce B. lancifolium. H

41

1. 4. 3. Etude des fractions 45

(7)

1.4.5. Etude des fractions 49

REFERENCES 50

CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS

III.1. Détermination de structure des composés isolés 51

1.1 Appareillage 51

1.2. Les composés de l’extrait BlFFl BuOH 51

1.2. 1. Détermination structurale du composé Bl1 52

1.2. 4. Détermination structurale du composé S1 55

1.2. 5. Détermination structurale du composé S2 67

1.2.6. Dé termination structurale du composé S3 et S4 75

1.3. Détermination structurale des produits obtenus de l’extrait BlTBuOH 86

1.3.2. Détermination structurale du composé F6-2 86

1.3.3. Détermination structurale du composé F7-2 90

1.3.4. Détermination structurale du composé F8-1 94

REFERENCES 100

CHAPITRE IV : EVALUATION BIOLOGIQUES DES COMPOSES ISOLES

IV.1. Test anti-

ÂGE (AGEI)

102

I. 1. Méthode Formation des AGEs 102

I. 2. Méthode 103

I. 2.1 Principe 103

(8)

I.2.3. Résultats 105

REFERENCES 108

CONCLUSION GENERALE 109

(9)

Liste des figures

Figure Page

Figure I. 1: Répartition géographique mondiale des Apiacées 4

Figure I.2: Squelette de base des flavonoïdes 17

Figure I.3: Structures des différents squelettes des flavonoïdes 19

Figure I.4:Schéma de la biosynthèse des flavonoïdes 20

Figure I.5:Schéma de biosynthèse des triterpénoides 22

Figure I.6 : Biosynthèse des squelettes de base des triterpènes 23

Figure I.7 : Principaux types de squelette de saponosides stéroïdiques 24

Figure II.1 : Photo de Bupleurum lancifolium Hornem. 38

F II.2: Répartition géographique de Bupleurum lancifolium Hornem 38

Figure II.3 : Différentes étapes de l’extraction des parties aériennes de B. lancifolium H. 40

F II.4: Schéma de l’appareil de Flash chromatographie 41

Figure II. 5: Le profil HPLC/DAD de BlFFl BuOH 42

Figure III.1: spectre UV-visible du composé Bl1 52 Figure III.2: Spectre de RMN 1H du composé Bl1 53

Figure III.3 : Spectre de RMN 13C du composé Bl1 53

Figure.III.4. La structure du composé Bl1 54

Figure III.5 : Spectre de masse HR-ESI-MS du composé S1 55

Figure III.6: Spectre de masse en EI en mode positif du composé S1 55

(10)

Figure III.8 : Spectre de RMN 13C du composé S1 58

Figure III.9: Corrélations 2JH-H observées sur le spectre COSY du composé S1 59

Figure III.10: Spectre COSY de la partie génine du composé S1 59

Figure III.11: Spectre HSQC de la partie génine du composé S1 60

Figure III.12 : Corrélations 2JH-C et 3JH-C des protons 23 et 24 au sein du génine 60

Figure III.13 : Corrélations 2JH-C et 3JH-C des protons 25, 26 au sein du génine 61

Fgure.III.14 : Corrélations 2JH-C et 3JH-C des protons 29, 30 au sein du génine 61

Figure III.15 : Spectre HMBC de la partie génine (zone méthyles) du composé S1 62

Figure III.16: Spectre HSQC de la zone des anomères du composé S1 63

Figure III.17: Spectre COSY de la partie osidique du composé S1 64

Figure III.18 : Spectre HMBC de la partie osidique du composé S1 65

Figure III.19. : La structure du composé S1 66

Figure III.20: Spectre de masse HR-ESI-MS du composé S2 67

Figure III.21. Spectre de masse en EI en mode positif du composé S2 67-68 Figure III.22 : Spectre de RMN 1H du composé S2 69

Figure III.23 : Spectre de RMN 13C du composé S2 dans CD3OD 70

Figure III.24: Spectre HSQC du composé S2 71

Figure III.25-1 : Spectre HMBC de la partie génine (zone méthyles) du composé S2 71

Figure III.25-2 : Spectre HMBC de la génine du composé S2 72

Figure III.26 : Spectre HMBC de la partie osidique du composé S2 72

(11)

Figure III.28 : La structure du composé S2 74

FigureIII.29 :chromatogramme enregistré pendant la séparation sur Flash chromatographie 75 Figure III.30. Spectre de masse HR-ESI-MS du mélange S3/S4 76

Figure III.31 : Spectre de masse ESI-MS et MS/MS du mélange S3/S4 76

Figure III.32 : Spectre de RMN 13C du du mélange S3/S4 77

Figure III.33 : Spectre de RMN 1H du mélange S3/S4 77

Figure III.34: Etalement de la partie aglycone du mélange S3/S4 78

Figure III.35: Spectre HMBC de la partie génine de S3 79

Figure III.36: Spectre HSQC de la partie génine de S3 79

Figure III.37: La structure de l’aglycones S3 80

Figure III.38: Spectre HSQC de la partie génine de S4 81

Figure III.39: Spectre HMBC de la partie génine de S4 82

Figure III.40: La structure de l’aglycones S4 82

Figure III.41: Les structures proposées pour S3 et S4 85

Figure III.42: Spectre ESI en mode positif du F6-2 86

Figure III.43: Spectre RMN 1H du F6-2 87

Figure III.44: Spectre RMN-13C du F6-2 88

Figure III.45: Etalement de la partie des carbones osidique du F6-2 88

Figure III.46: La structure du composé F6-2 90

Figure III.47:Spectre RMN-1H du F7-2 (300 MHz, CD3OD-d4) 91

(12)

Figure III.49: Etalement de la partie des carbones osidique 92

Figure III.50: La structure proposée pour le composé F7-2 94

Figure III.51.: Spectre ESI MS et MS2 en mode négatif du F8-1 95

Figure III.52: Spectre RMN-1H du F8-1 96

Figure III.53: Spectre RMN 13C (J modulé) du F8-1 97

Figure III.54: Structure du composé F8-1 99

Figure IV. 1 : AGEs issus des réactions non-enzymatiques de Maillard 103

Figure IV. 2 : Principe du test anti-AGEs 104

Figure IV. 3 : spectrofluorimètre (Tecan) 104

Figure IV.4 : Graphes d’inhibition des AGEs des extraits et des 106 composés isolés de l’extrait butanolique de B. lancifolium.

(13)

Liste des tableaux

Tableau Page

Tableau I.1: Les flavonoïdes isolés de quelques espèces du genre Bupleurum 7

Tableau I.2: Les saponosides triterpéniques isolés de quelques espèces du genre 12

Bupleurum Tableau II.1: classification botanique de l’espèce étudiée 37

Tableau II.2: Les masses des extraits obtenues 39

Tableau II.3: Tableau récapitulatif du fractionnement de l’extrait BlFFl BuOH 44

Tableau II.4: Tableau récapitulatif du fractionnement de l’extrait BlT BuOH 46

Tableau III.1 : Déplacements chimiques en RMN 1H du composé Bl1 54

Tableau III.2 : Déplacements chimiques en RMN 1H et RMN 13C du composé S1 65

Tableau III.3: Déplacements chimiques en RMN 1H et RMN 13C du composé S2 73

Tableau III.4: Déplacements chimiques en RMN 1H et 13C des génines de S3 et S4 83

Tableau III.5: Déplacements chimiques en RMN 1H et 13C de la partie oside de S3 et S4 84

Tableau III.6: Déplacements chimiques en RMN 1H et RMN 13C du composé F6-2 89

Tableau III.7: Déplacements chimiques en RMN 1H et RMN 13C du composé F7-2 93

Tableau III.8: Déplacements chimiques en RMN 1H et RMN 13C du composé F8-1 98 Tableau IV. 1: Activité anti-AGEs des différents extraits et produits de B. lancifolium H. 105

(14)

Abréviations

AcOET Acétate d’Ethyle

AcOH Acide Acétique BuOH Butanol

BlFFl BuOH L’extrait butanolique de Feuilles + Fleurs BlT BuOH L’extrait butanolique des Tiges

Bl Bupleurum lancifolium HCOOH Acide Formique

F+Fl Feuilles+ Fleurs T Tiges

CCM Chromatographie sur couche mince CH2Cl2 Dichlorométhane

H2O Eau

HPLC Chromatographie liquide haute performance HPLC/DAD HPLC/Détecteur à Barrette D’iode

CC Chromatographie sur Colonne ouverte CCM Chromatographie sur couche mince RP-18 Phase inverse

MeOH Méthanol

MeOH-d4 Méthanol deutérié MS Spectrométrie de masse

ESI Ionisation par électrospray (électrospray ionisation) m/z masse/charge électronique

RMN Résonance magnétique nucléaire

RMN 1H Résonance magnétique nucléaire du proton RMN 13C Résonance magnétique nucléaire du carbone COSY Correlation Spectroscopy

HSQC Heteronuclear Multiple Quantum Coherence HMBC Heteronuclear Multiple Bond Coherence

DEPT Distortionless Enhancement by Polarization Transfer uma Unité de masse atomique

nd non déterminé ppm Partie par million

(15)

Hz Hertz J Constante de couplage s Singulet d Doublet Rha Rhamnose Agly Aglycone

δ Déplacement chimique exprimé en ppm J Constante de couplage s’exprime en Hertz AGEs Advanced Glycation End products

BSA Albumine sérique bovine

(16)
(17)

1

INTRODUCTION

Les plantes médicinales représentent un intérêt économique dans les domaines d’industrie pharmaceutique, agroalimentaire, cosmétiques et de la pharmacie [1].

En effet, elles sont douées non seulement de qualités aromatiques et culinaires, mais aussi de vertus médicinales variées grâce aux différents principes actifs qu’elles contiennent : alcaloïdes, flavonoïdes, tanins, saponosides….et huiles essentielles. Elles constituent un réservoir inépuisable de remèdes populaires des plus efficaces et représentent la source naturelle de médicaments la plus utilisée. [2]

L’Algérie est l’un des pays les plus riches en ressources végétales, et par sa situation géographique, chevauchant entre deux empires floraux : Holarctis et Paleotropis, lui confère une flore très diversifiée décrivant 3139 espèces végétales dans la Flore d’Algérie [3] Parmi ces espèces, 551 sont protégées par la loi Décret exécutif (n°12-03 du 4 Janvier 2012).

Pour sa part, Zeraia (1983) [4] dénombre 289 espèces assez rares, 647 rares, 640 très rares, 35 rarissimes et 168 endémiques. La répartition des espèces entre famille et entre genre montre que 7 familles comptent plus de 100 espèces chacune. Il s’agit des Astéracées avec environ 433 espèces, les Légumineuses avec 411 espèces, les Poacées avec 286 espèces, les Crucifères avec 171 espèces, les caryophyllacées et les lamiacées avec 142 espèces respectivement, les Apiacées avec 132 espèces. Viennent ensuite les Liliacées, Scrofulariacées, Borraginacées, Chénopodiacées, Cypéracées, Renonculacées et Cistacées qui renferment entre 50 et 70 espèces. Trente-six familles ne sont représentées que par un seul genre et une seule espèce telle que: Oxalidacées, Polygonacées, Callitrichacées, Buxacées, Sapotacées, Salviniacées et Globulariacées.

Dans le cadre de la valorisation de la flore algérienne, nous nous sommes intéressés à une espèce de la famille des Apiacées. La plante sur laquelle a porté notre choix est une espèce de Bupleurum « Bupleurum lancifolium (Hornem). » provenant de différentes régions du Nord-Est Algérien.

Après une introduction, notre travail s’articulera en quatre chapitres:

L’état des connaissances bibliographiques botaniques et phytochimiques sur le genre Bupleurum et la famille des Apiacées sera présenté dans un premier chapitre, avec une présentation des flavonoïdeset des triterpènes et saponosides

(18)

2

Le deuxième chapitre, sera consacré à la description du protocole expérimental et aussi un aperçu botanique sur chaque plante.

L’interprétation des résultats et la détermination structurale des composés isolés seront détaillées dans le troisième chapitre.

Le deuxième chapitre, sera réservé à l’évaluation biologique des composés isolés

Enfin, une conclusion générale qui portera sur une lecture attentive des différents résultats obtenus.

(19)

3 REFERENCES

[1] Bruneton J. (1999). « Pharmacognosie » Plantes médicinales, Éd. Lavoisier, Techniques et documentation, Paris, 405.

[2] Beloued, A. (1998). Plantes médicinales d’Algérie, OPU, Alger, 277p.

[3] Quezel P ; Santa, S. (1962). Nouvelle flore de l'Algérie et des régions désertiques méridionales. Vol.1-2.Ed.CNRS, Paris.

[4] Zeraia L. (1983). Liste et localisation des espèces assez rares, rares et rarissimes. I.N.R.F. Alger, 136 p.

(20)

CHAPITRE I

(21)

4

I. 1. La famille des Apiacées

1. 1. Généralité

La famille des Apiacées ou Ombellifères est une grande famille de plantes. Cette famille contient de nombreuses espèces environ 3000, qui ont des propriétés pharmacologiques utilisées en médecine traditionnelle, en raison de la présence des métabolites secondaires bioactifs tels que : les huiles essentielles, les polyphénoles, les flavonoïdes, les acides phénoliques, les coumarines (Furano et pyranocoumarins), les saponines, les alcaloïdes et les polyacétylènes. [1, 2]

En Algérie, cette famille est très importante, elle est représentée par 55 genres [3]

,

est mal représentée au Sahara, notamment dans sa partie centrale [4]

.

1. 2. Distribution de la famille à travers le monde

La famille des Apiacées renferme environ 300 genres pour plus de 2500 espèces. La famille est répartie sur la majeure partie du globe (Figure.I.1), plus commune dans les régions montagneuses tempérées et relativement rare en zone tropicale [5]

(22)

5 1. 3. Place à la systématique

La position systématique de la famille selon la Classification de Cronquist [7] est la suivante: Règne : Plantae Sous-règne : Tracheobionta Division : Magnoliophyta Classe : Magnoliopsida Sous-classe : Rosidae Ordre : Apiales Famille : Apiaceae (L.). 1. 4. Utilisation a. Intérêt économique

Les Apiaceae renferment de nombreuses plantes alimentaires et aromatiques [8] : Anethum graveolens L. (l'aneth), Apium graveolens L. (le céleri), Carum carvi L. (le carvi), Coriandrum sativum (la coriandre), Cuminum_ cyminum (le cumin), Daucus carota (la carotte), Foeniculum vulgare (le fenouil), Pastinaca sativa L. (le panais), Petroselinum crispum (le persil) et Pimpinella anisum L. (L’anis).

D’autres Apiaceae sont utilisées comme additifs naturels dans l'industrie alimentaire, certaines espèces sont comestibles, telles que: Daucus carota (carotte), Pastinaca sativa (panais), Foeniculum vulgare, etc.

Certaines espèces sont utilisées comme condiments ou épices, comme Carum carvi (cumin), Anetum graveolens (aneth), Pimpinella anisum (anis) Petroselinum sativum (persil), Foeniculum vulgare var. (fenouil) et Coriandrum sativum (coriandre).

D'autres sont utilisées comme arômes pour les boissons, tel est le cas d’Angelica archangelica (angélique), Laserpitium gallicum et plusieurs espèces d'Heracleum [9,10].

Certains genres sont cependant très toxiques, comme Conium (la grande ciguë, dont on dit qu'elle a été utilisée pour le suicide de Socrate), et Cicuta (la ciguë vireuse).

b. Utilisation en médecine traditionnelle

Ammi majus: le fruit est utilisé dans le traitement du psoriasis et pour pigmenter les taches

blanches apparaissant sur l'épiderme dans le vitiligo. Son action photosensibilisatrice est due à la présence de nombreuses furocoumarines dérivées du psoralène et dont l'une des plus connues est le bergaptène [11].

(23)

6

Ammi visnaga: les graines sont une source de khelline et de visnagine, furochromones à

activités spasmolytiques et vasodilatatrices de la circulation coronarienne, et de flavonoïdes, diurétiques et emménagogues. Les pédicelles sont vendus comme cure-dents au Maghreb. Elle est utilisée en Irak comme source de colorant rouge [11].

Anethum graveolens (aneth) : propriétés analogues à celle de l'anis et du fenouil autrement

dit antispasmodique digestif, eupeptique, carminatif et diurétique [12].

Angelica archangelica (angélique) : la racine contient une furocoumarine, l'angélicine qui

possède une activité sédative. L'angélique doit à son essence ses propriétés stomachiques, eupeptiques et carminatives [11].

Apium graveolens (ache des marais) : diurétique, carminative et tonique.

Cicuta virosa (ciguë vireuse) : poison violent utilisé en homéopathie (épilepsie). Conium maculatum (grande ciguë) : antispasmodique et sédative à faible dose. Eryngium maritimum (panicaut de mer) : diurétique et laxatif.

Eryngium campestre (chardon roland) : racine diurétique.

Ferula tingitana: contient la gomme ammoniaque, anciennement médicinale. Heracleum sphondylium (grande berce) : hypotenseur, stimulant, digestif.

I. 2. Le genre Bupleurum

Le genre Bupleurum appartient à la famille des Apiaceae (Ombellifères), qui comprend environ 200 espèces [13] est essentiellement localisé dans l’hémisphère Nord (Europe, Asie et l’Afrique du Nord. Dans l’aire méditerranéenne, le genre buplèvre est représenté par environ une trentaine d’espèces dont Bupleurum fruticosum, B. falcatum ssp. cernum, B. rotundifolium, B. salicifolium ssp. Acciphyllum Certaines sont endémiques des îles Canaries comme B. hadienseou des îles Baléares comme B barceloi.

La flore de l'Algérie contient quatorze espèces de Bupleurum dont cinq endémiques (B. plantagineum Desf., B. atlanticum Murb., B. montanum Coss., B. balansae Boiss. et Reut. et B. oligactis Boiss.) [3].

2. 1. Etudes antérieurs du genre Bupleurum

2. 1.1. Les métabolites secondaires chez le genre Bupleurum

Les études phytochimiques effectuées sur les espèces du genre Bupleurum ont révélé leur richesse en métabolites secondaires tel que les dérivés de saikosaponines [14-19], qui sont formellement des triterpènes avec une entité glycoside, des lignanes [20, 21], ainsi qu’un

(24)

7

grand nombre de coumarines [22], de flavonoïdes [23], de stérols [24], de phénylpropanoïdes [25, 26], des acides gras [27], polysaccharides [28], polyacetylenes [29, 30]. En ce qui concerne les huiles essentielles, plusieurs composés ont été identifiés [13, 31-35].

a. Flavonoïdes du genre Bupleurum

Les travaux réalisés sur le genre Bupleurum ont permis de mettre en évidence la présence des flavonols tels que : Kaempférol, Quercétine et tamarixétine [36-48] (Tableau I.1).

Concernant les flavones aglycones du genre Beupleurum, très peu de publications mentionnent leurs présences. L’isoscutellarein-8-methyl ether, l’oroxylinet la wogonin chez l’espèce B. scorzonerifolium ont été mises en évidence par Chang et son équipe [43].

Comme pour les formes aglyconiques, la majorité des hétérosides identifiés sont des hétérosides de flavonols. Ceci étant, la position privilégiée pour la fixation de la partie osidique est souvent la position trois, alors que pour les autres positions, quelques hétérosides correspondants ont été signalés

Le genre Bupleurum contient aussi des hétérosides à base de flavones tels que :

Acacetin-7-rutinoside (linarin) et 5, 7,4’-trihydroxyflavone-6,8-di-C-glucoside (Vicenin) ont été mises en évidence chez B. chinense [23].

La présence des isoflavonoides, comme le Saikoisoflavonoside A et le Puerarin chez quelques espèces du genre Bupleurum a été mise en évidence [49-50].

Tableau I.1: Les flavonoïdes isolés de quelques espèces du genre Bupleurum Nom du composé

Num Espèce Référence

Aglycones Kaempférol 1 B. angulosum [36] B. chinense [37] B. tenue [38] B. sibiricum [39] B. flavum [40] Quercétine 2 B. chinense [23] B. sibiricum [39] B. polyclonum [41] B. flavum [42]

(25)

8 Tamarixetine 3 B. spinosum [30] Isorhamnétine 4 B. flavum [42] 4',5,7-Trihydroxy-8-methoxyflavone 5 B. scorzonerifolium [43] Oroxyline 6 Wogonine 7 Hétérosides Quercétine-3-glucoside 8 B. langicaule [41] B. flavum [40] Quercétine-3-rhamnoside 9 B. chinense [23] B. sibiricum [39] Quercétine-3-arabinoside 10 B. chinense [23] B. polyclonum [41] B. kunmingense B. chaishoui B. falcatum [14] Quercétine-3-rutinoside 11 B. montanum [44] B. chinense [45] B. langicaule [46] B. sibiricum [39] B. falcatum [36] B. angulosum B. dianthifolium B. flavum [40] Kaempférol-3-glucoside 12 B. flavum [42] Kaempférol-7-rhamnoside 13 B. chinense [37] B. scorzonerifolium [47] Kaempférol-3, 7-dirhamnoside 14 Kaempférol-3-O-α-L-arabinofuranoside 15 B. chinense [48] Kaempférol-3-rutinoside 16 B. gibraltaricum [36] B. flavum [42] Isorhamnetine-3-rutinoside 17

(26)

9 Tamarixetine-3-O-β-D-galactopyranoside 18 B. spinosum [30] Acacetin-7-rutinoside (linarin) 19 B. chinense [23] 5, 7,4’-trihydroxyflavone-6,8-di-C-glucoside (Vicenin) 20 Isoflavonoide Saikoisoflavonoside A 21 B. scorzonerifolium [49] Puerarine(7,4’-dihydroxyisoflavone 8-C-glucopyranoside) 22 B. chinense [50] 7,4′-dihydroxy-isoflavone-7-O-β-D-glucoside 23 O OH O OH HO R2 R1 R3 Num R1 R2 R3 1 H OH H 2 OH OH H 3 OH OCH3 H 4 OCH3 OH H

(27)

10 O O OH HO R3 R2 R1 Num R1 R2 R3 5 H OCH3 OH 6 OCH3 H H 7 H OCH3 H O OR4 O OH R5O R2 R1 R3 Num R1 R2 R3 R4 R5 8 OH OH H Glucoside H 9 OH OH H Rhamnoside H 10 OH OH H Arabinoside H 11 OH OH H Rutinoside H 12 H OH H Glucoside H 13 H OH H H Rhamnoside 14 H OH H Rhamnoside Rhamnoside 15 H OH H Arabinofuranoside H 16 H OH H Rutinoside H 17 OCH3 OH H Rutinoside H 18 OH OCH3 H Galactopyranose H

(28)

11 O O OH R3O R1 R4 R2 Num R1 R2 R3 R4 19 OCH3 H Rutinoside H 20 OH Glucoside H Glucoside O O HO OH O O Glu-O OH Glu 22 23 O O O OCH3 21 O H OH H HO H H OH H O O H HO H HO H H OH H HO 1''' 6''

b. Les saponines triterpéniques du genre Bupleurum

Il s’agit sans doute la classe des composés la plus caractéristique des Apiacées. Les saponines se retrouvent pour la plus part des plantes, dans les racines, le bois et les écorces. Ces dernières années, plusieurs équipes de recherche se sont intéressées aux saponines triterpéniques contenues dans le genre Bupleurum. Ainsi, on note plusieurs articles

(29)

12

scientifiques décrivant l’isolement et la caractérisation de plusieurs saponines obtenues de plusieurs espèces de ce genre.

Les différentes saponines isolées de quelques espèces étudiées sont consignées dans le

Tableau I.2 ci-dessous.

Tableau I.2 : Les saponosides triterpéniques isolés de quelques espèces du genre Bupleurum

Nom du composé Num Référence

Saikosaponin a 1 [51] Saikosaponin c 2 [51] Saikosaponin d 3 [51] Saikosaponin e 4 [52] Prosaikogenin G 5 [53] Prosaikogenin F 6 [53] 2 ’’-O-Acetylsaikosaponin a 7 [54] 3’’-O-Acetylsaikosaponin a 8 [55] 6’’-O-Acetylsaikosaponin a 9 [56] 23-O-Acetylsaikosaponin a 10 [57] 6’’-O-Acetylsaikosaponin d 11 [58] 23-Hydroxy-13𝛽, 28𝛽-epoxy-olean-11-ene-16-one 3-O-𝛽-D-glucopyranosyl-(1→3)-𝛽-D-fucopyranoside 12 [59] 3𝛽,16𝛽-Dihydroxy-23-O-acetyl-13𝛽, 28𝛽-epoxy-olean-11-ene 3-O-𝛽-D-fucopyranoside 13 [54] Bupleuroside I 14 [52] Saikosaponin b1 15 [52, 56] Saikosaponin b2 16 [52, 56] 6’’-O-Acetylsaikosaponin b2 17 [58] Saikosaponin h 18 [54, 60] Prosaikogenin D 19 [61] Prosaikogenin A 20 [54] 3𝛽,23,28-Trihydroxy-11, 13(18)-diene-16-one 3-O-𝛽-D-glucopyranosyl-(1→3)-𝛽-D-fucopyranoside 21 [54] Bupleuroside V 22 [52] Bupleuroside X 23 [52]

(30)

13 Bupleuroside XII 24 [52] Saikosaponin v-1 25 [58] Saikosaponin b3 26 [51, 60] Saikosaponin b4 27 [51, 60] Saikosaponin f 28 [52] 3𝛽,16𝛽,23,28-Tetrahydroxy-11𝛼-methoxy-olean-12-ene 3-O-𝛽-D-fucopyranoside 29 [54] 3𝛽,16𝛽,28-Trihydroxyl-11𝛼-methoxy-olean-12-ene-O-𝛽-Dfucopyranoside 30 [54] Bupleuroside VII 31 [52] Saikosaponin g 32 [60] Saikosaponin i 33 [60] Bupleuroside VIII 34 [52] Bupleuroside XI 35 [52] 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 24 25 27 29 30 26 CH2R2 R3O O 23 R1 Num R1 R2 R3 1 β-OH OH β-D-Glc-(1-3)-β-D-Fuc- 2 β-OH H β-D-Glc-(1-6)-[α-L-rha-(1-4)]-β-D-Glc- 3 α-OH OH β-D-Glc-(1-3)- β-D-Fuc- 4 β-OH H β-D-Glc-(1-3)- β-D-Fuc- 5 α-OH OH β- D-Fuc- 6 β-OH OH β- D-Fuc-

(31)

14

7 β-OH OH 2’’-Acetyl-β-D-Glc-(1-3)-β-D-Fuc- 8 β-OH OH 3’’-Acetyl-β-D-Glc-(1-3)-β-D-Fuc- 9 β-OH OH 6’’-Acetyl-β-D-Glc-(1-3)-β-D-Fuc-

10 β-OH OAc β-D-Glc-(1-3)- β-D-Fuc-

11 α-OH OH 6’’-Acetyl-β-D-Glc-(1-3)- β-D-Fuc-

12 =O OH β-D-Glc-(1-3)- β-D-Fuc-

13 β-OH OAc β- D-Fuc-

14 β-OH OH β-D-Glc-(1-2)-β -D-rha-(1-3) –β-D-Glc- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 27 26 R3 CH2OH R1 R2 R4O CH2OH R1 R2 R3 R4 15 β-OH CH3 CH3 β-D-Glc-(1-3)-β-D-Fuc- 16 α-OH CH3 CH3 β-D-Glc-(1-3)-β-D-Fuc- 17 α-OH CH3 CH3 6’’-Acetyl-β-D-Glc-(1-3)-β-D-Fuc- 18 β-OH CH3 CH3 β-D-Glc-(1-6)-[α-L-rha-(1-4)]-β-D-Glc- 19 α-OH CH3 CH3 β- D-Fuc- 20 β-OH CH3 CH3 β- D-Fuc- 21 =O CH3 CH3 β-D-Glc-(1-3)-β-D-Fuc-

22 α-OH COOH CH3 β-D-Glc-(1-3)-β-D-Fuc-

23 α-OH CH3 CH3 β-D-Glc-(1-6)-[α-L-rha-(1-4)]-β-D-Glc-

24 α-OH CH3 CH2OH β-D-Glc-(1-6)-[α-L-rha-(1-4)]-β-D-Glc-

25 β-OH COOCH2-(CHOH)3

-CH2OH

(32)

15 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 24 25 27 26 CH2R3 R4O 23 R1 CH2OH R2 Num R1 R2 R3 R4

26 β-OH OCH3 OH β-D-Glc-(1-3)- β-D-Fuc-

27 α-OH OCH3 OH β-D-Glc-(1-3)- β-D-Fuc-

28 β-OH H H β-D-Glc-(1-6)-[α-L-rha-(1-4)]-β-D-Glc- 29 β-OH OCH3 OH β- D-Fuc-

30 α-OH OCH3 H β- D-Fuc-

31 β-OH =O H β-D-Glc-(1-6)-[α-L-rha-(1-4)]-β-D-Glc- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 27 26 CH2R2 R1 R3O CH2OH Num R1 R2 R3 32 β-OH OH β-D-Glc-(1-3)- β-D-Fuc- 33 β-OH H β-D-Glc-(1-6)-[α-L-rha-(1-4)]-β-D-Glc-

(33)

16 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 27 26 R2O R1 Num R1 R2 34 COOH β-D-Glc-(1-2)-β-D-Ara-(1-3)-β-D-GlcA- 35 CH2OH β-D-Glc-(1-6)-[α-L-rha-(1-4)]-β-D-Glc-

2. 1.2. Etudes pharmacologiques du genre Bupleurum

Les usages ancestraux et la recherche moderne s’accordent si bien quant aux activités des Bupleurums, si bien que beaucoup de médecins japonais pratiquant la médecine classique utilisent des extraits de buplèvre pour soigner les problèmes du foie [62]. Les études pharmacologiques menées par différentes équipes de recherche ont bien mis en évidence et ont rationalisé les multiples activités attribuées aux Bupleurum tel que : antimicrobienne [63-64], inflammatoire [65], analgésique [66], immunomodulatoire [67], cytotoxicité et anti-tumeur [68].

Ces études ont touché les plantes entières, les extraits ainsi que les principes actifs isolés à l’état pur. Nous citrons quelques-unes.

Les extraits éthanolique et aqueux de B. chinense ont été examinés pour leur effet anti-ulcéreux; tous les deux ont montré une action anti-helicobacter pilori plus prononcée que celle de l’ampicilline utilisée comme référence [61].

Il a été prouvé par d’autres chercheurs que cette activité est en partie due aux polysaccharides de type pectine, présents dans la plupart des espèces de ce genre. Ces composés jouissent également d’un effet immunomodulateur puissant [69].

La fraction des composés volatiles de B. fruticosum a été explorée par Lara Testaiaet al [70], avec la démonstration de son effet antispasmodique et anti-inflammatoire.

(34)

17

La majeure partie de l’activité des Bupleurum est due aux saikosaponines, en effet des études in vitro ont indiqué que ces substances jouissent d’un effet anti-inflammatoire considérable par inhibition du métabolisme de l’acide arachidonique, ainsi d’une faible activité antihistaminique [71].

En plus, les saponines du Bupleurum jouissent d’un effet antiadhésif et hémolytique pour les cellules des tumeurs solides [72-73], et sans oublier leurs propriétés antibactériennes et antivirales [20].

I. 3. Présentation des flavonoïdes et des saponosides

3.1. Flavonoïdes

3.1.1 Définition

Le terme flavonoïde dérivé du mot grec «flavus» qui veut dire jaune [74]. Il rassemble une très large gamme de composés naturels appartenant à la famille des polyphénols [75]. Les flavonoïdes sont des composés constitués d’un squelette à 15 atomes de carbone qui, à son niveau le plus simple, consiste en deux cycles phényles, les cycles A et B, connectés par un pont à trois carbones (structure en C 6-C3-C6). Ce dernier situé entre les cycles A et B est communément cyclisé pour former le cycle C. Les atomes de carbone dans les cycles C et A sont numérotés de 2 à 8, et le cycle B de 2' à 6' (Figure I.2) [76].

O A B C 1' 2' 3' 4' 5' 6' 8 6 5 7 9 10 2 3 4

Figure I.2: Squelette de base des flavonoïdes

3.1.2. Classification

Les flavonoïdes peuvent être classés en plusieurs groupes selon le degré d’oxydation du cycle pyranique central (la chaîne en C3) [75]. Les flavonoïdes comprennent les flavones,

(35)

18

flavonols, flavanones, flavanonols, flavanes, flavan-3-ols, flavylium, chalcones, aurones, isoflavones, isoflavonols, isoflavanes, ptérocarpanes, coumaronochromones, roténoïdes, 3-arylcoumarines, coumestanes ……etc (Figure I.3) [77].

O Flavane O OH R R=H : Flavan 3_ _ ol

R=OH : Flavan _ 3,4 _di-ol O O OH O O O Flavanone Dhydroflavonol O O OH Flavonol Flavone O O O O Isoflavone

Neoflavone (4_phenyl _coumarine)

OH O O OH O O O

Chalcone Aurone Anthocyanidol

(36)

19 O O O O O Coumestane Pterocarpane

Figure I.3: Structures des différents squelettes des flavonoïdes

Les flavonoïdes sont le plus souvent constitués d’unités osidiques se fixant sur le squelette de base ou l’aglycone quand celui-ci est notamment porteur de groupements hydroxyles. La partie osidique peut être mono, di ou trisaccharidique. Les monosaccharides sont généralement le glucose, le galactose, le L-rhamnose, l’acide glucuronique, l’acide D-galacturonique, le L-arabinose, le D-xylose. En règle générale, ce sont surtout l’hydroxyle en 7 des flavones et l’hydroxyle en 3 des flavonols qui sont les sites de glycosilation [78].

3.1.3. Propriétés biologiques des flavonoïdes:

Les propriétés thérapeutiques des flavonoïdes sont largement prises en compte dans le domaine médical où on leur reconnaît diverses activités très intéressantes: anti-inflammatoire, antivirale, antibactérienne, anti-allergique et antitumorale [79].

L’interaction des flavonoïdes avec de nombreux radicaux a été exploitée dans plusieurs études afin de déterminer les éléments majeurs de l’activité antioxydante. A cause de leur faible potentiel redox [80], les flavonoïdes sont thermodynamiquement capables de réduire les radicaux libres oxydants comme le superoxyde, le peroxyle, l’alkoxyle et l’hydroxyle par transfert d’hydrogène.

L’activité anti-radicalaire des flavonoïdes [81-84] est conditionnée par:

- Pour le cycle C: la présence d’une double liaison en 2,3 avec un groupement oxo en 4 et une hydroxylation en 3

- Pour le cycle A: une dihydroxylation en 5 et 7 - Pour le cycle B: une ortho-dihydroxylation.

Le potentiel antioxydant des flavonoïdes peut aussi s’expliquer par la capacité de chélation des ions métalliques par les flavonoïdes [81, 85]. Cette capacité est très largement dépendante du nombre d’hydroxyles dans la molécule [81]. Les 3 sites de chélation principaux [83] se situent:

(37)

20

- Entre l’hydroxyle en position 3 et le carbonyle en 4

- Entre les deux hydroxyles en positions 3' et 4' sur le cycle B

De nombreux flavonoïdes dont le plus grand nombre appartient aux flavanones et flavanes, possèdent des activités antifongiques [86]. Une flavanone prénylée (5,7,4'-trihydroxy-8-méthyl-6-(3-méthyl-[2-butényl])-(2S)-flavanone) et une flavane (7-hydroxy-3',4'-(methylènedioxy)-flavane) se sont avérées très actives contre Candida albicans, alors que plusieurs flavones polyméthoxylées se sont contre Aspergillus flavus [87].

Le groupe des ptérocarpanes regroupe de nombreux antifongiques. Il semblerait que cette activité est liée à la configuration particulière de ces molécules (structure plane). De plus, la présence de substituants oxygénés en positions 3 et 9 apparait comme essentielle pour l’activité [88]. Quelle que soit la classe de flavonoïdes considérée, il apparait que le caractère lipophile des composés augmente l’activité, permettant aux molécules de pénétrer plus facilement à travers la membrane fongique [86, 88]. En outre, la présence d’une chaine isoprénique apparait comme importante pour l’activité mais pas essentielle [88].

3.2. Saponosides

3.2.1. Les saponines

Les saponines constituent un vaste groupe d’hétérosides très fréquents chez les végétaux. Ils sont caractérisés par leurs propriétés tensioactives car ils se dissolvent dans l’eau en formant des solutions moussantes [78]. Ils sont principalement produits par les plantes mais aussi par les organismes marins [89, 91].

Structuralement, les saponines peuvent être classés en deux groupes selon la nature de la génine Figure I.4, les saponines à génines triterpéniques, de loin les plus nombreux existant chez les angiospermes dicotylédones et chez certains animaux marins et celles à génines stéroïdiques, presque exclusivement présentes chez les angiospermes monocotylédones [78]

Figure I.4. : Composition des saponines

Stéroïde Aglycone Sucre Hexoses Pentoses Triterpénoïde Saponine

(38)

21

3.2.2. Les génines triterpéniques

Les triterpènes, 4000 composés construits sur plus de 40 squelettes différents sont des composés en C30 issus de la cyclisation du 3S-2,3-époxy-2,3-dihydrosqualène ou, plus

rarement du squalène lui-même. Presque toujours hydroxylés en 3, les triterpènes présentent une très forte unité structurale, les différences majeures étant d’ordre configurationnel et liées à la conformation adoptée par l’époxy-squalène (ou le squalène) avant la cyclisation. Le cation issu de cette cyclisation peut ensuite subir une série de déplacements 1, 2 de protons et de méthyles rationnalisant l’existence des différents squelettes tétra- et pentacycliques qui caractérisent ce groupe [78]. Les sapogénines triterpéniques de loin les plus nombreuses sont donc des molécules pentacycliques, les oléananes et les ursanes étant les deux squelettes les plus communs, la Figure I.5 présente quelques structures des saponosides triterpéniques

1 2 3 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 19 Dammarane 22 23 24 26 20 21 25 29 28 30 18 4 27 1 2 3 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 19 Cucurbitane 22 23 24 26 20 21 25 29 28 30 18 4 27 1 2 3 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 19 Lanostane 22 23 24 26 20 21 25 29 28 30 18 4 27 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 27 30 29 26 28 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 23 24 25 27 30 29 26 21 22 28 Oléanane Ursane 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 27 26 28 Lupane 29 30

(39)

22

Figure I.5 : Les différentes structures des saponosides triterpéniques

Les principes directeurs qui conduisent à l’élaboration des principaux squelettes triterpéniques sont rassemblés dans la Figure I.6.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 23 24 25 27 30 29 26 21 22 28 Friedelane 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 27 26 28 Hopane 29 30

(40)

23

Figure I.6 : Biosynthèse des squelettes de base des triterpènes [78]

3.2.3. Saponosides stéroïdiques

Les angiospermes monocotylédones Liliaceae (Asperge, petit houx), Dioscoraceae (Discoreae) et Agavaceae sont assez fournies en saponosides stéroïdiques [91, 92]. La génine de ces derniers (on dénombre plus d’une centaine) est constituée d’un squelette à 27 atomes de carbone [93]. Deux principaux types de squelette existent [91]: pentacyclique (furostane) et hexacyclique (spirostane) Figure I.7.

(41)

24

Figure I.7 : Principaux types de squelette de saponosides stéroïdiques

Pour ces deux squelettes et en l’absence d’une double liaison en 5(6), la fusion des cycles A et B peut être cis ou trans. Ces composés possèdent invariablement un hydroxyle en positions 3 (α ou β). D’autres fonctions hydroxyles peuvent être présentes en positions 1, 2, 6, C-14 et C-17 [91].

3.2.4. Les hétérosides

Les oses constitutifs des saponines les courants sont: D-glucose, D-galactose, Larabinose, L-rhamnose, D-xylose, D-fucose et acide D-glucuronique chez les saponines triterpéniques. Les chaînes oligosiques, linéaires ou ramifiées, comportent jusqu’à une dizaine d’oses qui constituent la partie sucrée de l’hétéroside. Elles peuvent être liées à la génine par une liaison de type O-hétéroside ou par une liaison de type ester. La formation de la liaison osidique implique classiquement la fonction réductrice de l’oligoside et l’hydroxyle secondaire qui est normalement présent en position 3, aussi bien chez les stéroïdes que chez les triterpénoïdes: on parle alors de monodesmoside. Assez fréquemment, la molécule comporte une seconde chaîne osidique liée à la génine par une liaison ester avec le carboxyle en 28 des génines triterpéniques: on parle alors de bidesmosides. Dans le cas des saponines à

H H O O H A H F E D C B 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 Spirostane H H H A H E D C B 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 Furostane 23 24 25 26 OH OH

(42)

25

génine stéroïdique la deuxième chaîne osidique, quand elle existe, est liée à la fonction alcool primaire des furostanols.

3.2.5. Les activités biologiques des saponines.

Les saponines sont des glycosides naturels de triterpènes ou de stéroïdes qui présentent des activités biologiques et pharmacologiques variées, principalement dans les domaines de l’immunologie, la cancérologie et la microbiologie [94-98]. Les saponines sont connues pour leurs activités anti-tumorales [99-101] anti-inflammatoires [102], immunostimulants et immunoadjuvants [103], molluscicides [104-106], anti-microbiennes [107], pour n'en citer que quelques-unes.

Ces activités biologiques s’expliquent par leurs caractéristiques physicochimiques, et notamment par leurs structures. En effet, les travaux de [108] indiquent que l'hémolyse et la cytotoxicité des saponines stéroïdes sont dépendantes de leurs structures, en particulier de la nature, du nombre et la séquence des sucres dans les saponines. Il est important de noter que le mécanisme d’action des saponines dans les activités biologiques empruntent différentes voix [108-109]. Une étude réalisée par [110] confirme cette relation structure-activité, ils décrivent qu’il y a une amélioration de la synergie entre la cytotoxicité des RIP-I (Ribosome-Inactivating Proteins type I) et la structure des saponines. L'activité cytotoxique naturellement faible de RIP-I peut être augmentée jusqu'à 100 000 fois, si elles sont appliquées en combinaison avec des saponines structuralement appropriées.

(43)

26

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