L’USno696 du 22 mai 2010
nos
pour l’
Pour métiers
Éducation
SUPPLÉMENT À L’US710DU27AOÛT2011
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Élections professionnelles Élections professionnelles
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Les enjeux des élect Avec le SNES, agir
➜ Recruter et former les personnels de demain
◆ Assurer les recrutements et donner de l’attractivité à nos métiers :
• un plan pluriannuel de recrutement à la mesure des enjeux des services publics ;
• un dispositif de prérecrutement dès la 3
eannée de licence ;
• une volonté de rendre nos métiers plus attractifs, en particulier par leur revalorisation.
◆ Une remise à plat de la formation :
• l’élaboration de masters intégrant une formation disciplinaire de haut niveau, des éléments de
préprofessionnalisation, des stages, de la recherche ;
• une année de formation en alternance pour les stagiaires ;
• des dates d’épreuves d’admissibilité permettant
◆ Arrêt de la précarité et sa résorption par un plan massif de titularisation.
➜ Respecter nos missions et nos statuts
◆ Réaffirmer les missions principales de chacun de nos métiers :
Enseigner une discipline, organiser et animer la vie scolaire, contribuer à la réussite et conseiller à l’orientation…
Seul un métier centré sur nos propres missions statutaires permet de s’investir et de s’épanouir pleinement.
◆ Respecter nos statuts qui sont liés à nos missions, à notre liberté pour concevoir nos pratiques et qui définissent nos modalités de recrutement, de carrière, d’évaluation, nos obligations de service…
Le statut n’est pas un carcan. Il est la seule garantie contre l’arbitraire et les pressions.
Nos métiers sont des métiers de conception. Nous ne sommes pas de simples exécutants de directives imposées. Nos qualifications et compétences sont au service de missions définies par nos statuts.
Agir pour nos métiers, c’est donner de l’ambition au service public d’Éducation.
tions professionnelles pour nos métiers
◆ Défendre une évaluation qui porte principalement sur notre manière d’exercer nos missions
principales.
Ainsi, pour les enseignants, le chef d’établissement ne peut pas être l’évaluateur de notre pédagogie.
◆ Lutter contre le poids grandissant des chefs d’établissement et contre les pressions locales.
➜ Revaloriser nos métiers
◆ Retrouver le pouvoir d’agir sur nos métiers : refuser
les méthodes managériales de gestion des équipes et définir les critères d’un travail de qualité.
◆ Améliorer nos conditions de travail :
• limiter le nombre d’élèves par classe ;
• inclure dans nos services du temps pour le travail collectif, la réflexion
disciplinaire et pédagogique, la concertation pluriprofessionnelle ;
• promouvoir une évaluation des personnels qui permette réellement de développer son activité pédagogique.
◆ Revaloriser nos salaires
• rattraper le pouvoir d’achat perdu ;
• indexer la valeur du point d’indice sur le coût de la vie ;
• reconstruire l’espace indiciaire de notre grille de rémunération ;
• intégrer l’actuelle hors-classe
dans notre carrière.
Avec le SNES, démocr
➜ Redonner un avenir au collège et construire un lycée démocratique
• Penser une culture commune scolaire exigeante et accessible.
• Assurer l’ancrage du collège au second degré dont il est la première étape.
• Garantir aux équipes les moyens de diversifier leurs pratiques dans des classes moins chargées, en alternant travail en classe entière et travail en groupes...
• Développer les vies scolaires.
• Faire vivre une orientation scolaire affranchie de l’urgence du choix immédiat et des stéréotypes.
• Mettre en place dans tous les établissements des équipes pluriprofessionnelles complètes.
• Réduire les inégalités entre les établissements par une carte scolaire repensée pour assurer la mixité sociale et scolaire dans tous les établissements.
Le second degré doit relever le défi de mener l’ensemble d’une génération à un haut niveau de formation et de qualification. Le SNES défend la spécificité et l’unité du second
degré organisé en deux temps : le collège doit y prendre toute sa place
en travaillant les articulations avec le 1
erdegré et avec le lycée. Il rejette le projet de rattacher le collège au 1
erdegré (école du socle), le coupant ainsi des lycées, et de limiter son objectif à l’acquisition d’un socle commun qui risque
de rendre impossible la poursuite de scolarité de nombreux jeunes.
ratiser le second degré
• Approfondir le dialogue entre le premier et le second degré, notamment pour améliorer les conditions d’entrée en Sixième des élèves.
• Diversifier au lycée l’offre de formation pour scolariser au lycée l’ensemble d’une génération, dans des voies diversifiées.
• Reconnaître et défendre les spécificités de la voie technologique.
➜ Relancer l’éducation prioritaire
• Augmenter sensiblement la part du budget de l’Éducation nationale consacrée à l’éducation prioritaire (elle n’en représente aujourd’hui que 1,2 %).
• Réduire significativement les effectifs par classe (un maximum de 20 élèves en collège, de 25 en lycée).
• Favoriser la diversité des approches pédagogiques et développer les dédoublements et le travail en petit groupe.
• Organiser le soutien et l’aide aux devoirs dans le temps scolaire, avec des personnels qualifiés et en lien avec la classe.
• Donner du temps dans les services pour le travail collectif, la réflexion disciplinaire et pédagogique, la concertation pluriprofessionnelle.
• Accorder aux personnels en ZEP des avantages en termes de salaires, de carrières et de mutation tout en préservant l’équilibre du barème pour le mouvement.
• Combattre le dispositif ECLAIR.
Avec le SNES, penser des
➜ Penser une culture commune scolaire qui réponde aux enjeux fondamentaux de l’éducation
• Une culture commune pour tous, s’adressant
à des jeunes en construction, permettant la formation personnelle, l’acquisition de qualifications
et l’insertion dans la société.
• Une culture commune fondée sur des savoirs, permettant une diversification et traduite en terme d’objectifs disciplinaires.
• Une culture commune qui donne sens
aux apprentissages et permette de lutter contre
➜ Réhabiliter les disciplines
• Organiser les savoirs dans des disciplines constituées (contrairement au socle commun) et permettre ainsi l’accès à de véritables compétences.
• Penser les évolutions des disciplines scolaires
en fonction de celles de la société, des champs de savoir et des liens entre elles.
Des mises à jour régulières des programmes doivent être engagées, en collaboration avec les enseignants.
Les transformations du système éducatif imposées depuis 2005 (socle commun, livret de compétences, casse de l’éducation prioritaire, réforme des voies du lycée et de l’orientation...) tournent le dos à l’objectif de la réussite de tous les élèves, nient les problématiques pédagogiques et institutionnalisent les inégalités. Le SNES travaille avec les personnels sur les contenus et les pratiques d’enseignement.
Il promeut l’objectif d’acquisition par tous d’une culture commune permettant la compréhension
du monde et donnant les clefs pour y agir.
programmes pour l’avenir
• L’élaboration des programmes ne doit pas être confisquée par
quelques experts. Les programmes doivent être pensés et construits par des commissions plurielles composées d’inspecteurs,
de spécialistes, de chercheurs et d’enseignants qui portent l’expertise des praticiens.
➜ Permettre l’interdisciplinarité pour
donner plus de cohérence à la formation globale des jeunes
• Mettre en œuvre des concertations dans le cadre de l’élaboration des programmes pour définir des objets d’étude communs qui peuvent donner lieu à des travaux interdisciplinaires.
• Prévoir dans les services des enseignants du temps de concertation, de travail commun.
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L’Université Syndicaliste, supplément à L’USno712 du 24 septembre2011, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (FSU): 46, avenue d’Ivry, 75647 Paris Cedex 13 – Directeur de la publication: Roland Hubert (roland.hubert@snes.edu) Compogravure: C.A.G., Paris – Imprimerie: SIPÉ, Grigny (91) – NoCP0113 S 06386– ISSN no0751-5839