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Notre reconnaissance va à nos annonceurs qui sont le miroir de la diversité com¬ merciale

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Academic year: 2021

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0 Revue bimensuelle 23 mars 1984 N° 6

Fr. 3.50

(2)

Un visage rajeuni

Vous avez sous les yeux votre revue qui se présente avec un visage rajeuni. Cet aspect nouveau a pour ob¬

jectif de mettre encore plus en valeur la photo couleur qui embellit la couverture que nous avons habillée d'un titre au caractère plus fin et plus agréable à l'œil.

Il est évident que chaque nouveauté coûte de l'ar¬

gent. ce qui nous autorise à dire qu'il s'agit d'un cadeau que«FRIBOURG illustré»

offre à ses fidèles abonnés et lecteurs. Mais aussi un témoignage d'espoir à maintenir vivante notre, votre revue bimensuelle.

Maintenant que vous avez admiré la couverture, feuil¬

letons ensemble l'intérieur pour y découvrir la nou¬

velle présentation que nous avons voulue plus moderne et mieux adaptée à son for¬

mat. Non seulement notre revue s'engage à lutter pour son développement, mais elle se veut au service de

tous les Fribourgeois en et hors les murs. Nous savons que rien n'est parfait, tout peut être amélioré au fil des semaines, c'est pourquoi, nous sommes ouverts à toutes suggestions ou cri¬

tiques.

Notre reconnaissance va à nos annonceurs qui sont le miroir de la diversité com¬

merciale. Ils méritent, eux aussi, notre, votre soutien.

Ils sont, en effet, un des maillons de la chaîne éco¬

nomique. Ne l'oublions pas.

Pour vous lectrices et lec¬

teurs qui avez renouvelé l'abonnement pour l'année en cours, ce dont nous vous remercions très sincère¬

ment, ce nouveau visage de

«FRIBOURG illustré»est une surprise bienvenue qui va certainement susciter de l'intérêt auprès d'autres membres de votre famille ou de vos amis, ce qui nous permettrait d'envisager l'avenir avec sérénité.

Nous avons besoin de votre appui pour que notre, votre revue préférée, puisse poursuivre son rôle d'in¬

formation et de divertisse¬

ment. en vous faisant dé¬

couvrir, par le texte et par l'image, ce beau Pays de Fribourg.

Gérard Bourquenoud

2 FR60UR©'

(3)

FRIBOUR©é Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Imprimerie Kragniere S.A. • 35.

rte de la Glane - Case postale 331 - 1701 Fri bourg • Tél.

037/24 75 75.

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Gruyère - Sarine • l^c).

Correspondants et collaborateurs:

Monique Peytregnet (Arts et culture - Glane et Ve- veyse).

Alfred Oggier (Economie et politique).

Albert Jaquet (Musique et folklore) Rotse-Marie Ksseita (Social et éducation) Marcel Rrodard (Sports)

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 66.50. Semestriel:

Fr. 37.-. Etranger Fr. Kl.-. Par avion: Fr. 105 - Vente au nu¬

méro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

X500 exemplaires.

[jà reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la re¬

daction • la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandes.

Publicité:

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15 jours avant ta parution.

2 Un visage rajeuni

Le billet de Gérard Bourquenoud

4 Economie et politique: la valse des millions 5 Histoire vécue: les filous

7 Le mariage hier, aujourd'hui, demain 9 Du premier rendez-vous aux noces d'or 18 Un drapeau pour les sous-officiers 20 L'œil flâneur

24 Ancienneté et fidélité

26 Reflets de carnaval en Gruyère

27 Renouveau dans le théâtre à Gruyères 30 La ronde des districts

33 Neyruz: une commune qui a foi en sa destinée 41 Les sports: bilan du HC Fribourg-Gottéron 45 Un projet audacieux aux Colombettes 46 Hommageà...

V y Couverture

S'aimer toute la vie

Quand on s'esl mariés, Thérèse et moi, on s'entendait tellement bien qu 'on s'imaginait qu 'il n 'y aurait jamais de problème et que tout irait toujours «comme sur des roulettes». C'était normal car les fiançailles ne sont pas le mariage et il faut vivre ensemble pour se connaître vraiment. L'important, c'est de s'accepter et de s'aimer tels qu'on est. L'essentiel, c'est de faire un effort pour mieux se comprendre.

Modèle exclusif Pronuptia de Paris Voir notre reportage en page 7.

FPIBOUR0" 3

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ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Arrondissement des

télécommunications de Fribourg Une politique dynamique

qui porte ses fruits

Le bilan de l'arrondissement des télécommunications de Fribourg pour l'année 83 est plus que satisfaisant. Les ré¬

sultats enregistrés démon¬

trent que l'activité écono¬

mique est encore équilibrée mais que l'amélioration con¬

joncturelle ne progresse que lentement. Il y a eu l'an passé 2772 raccordements au télé¬

phone, soit 2 % de plus que l'année précédente, ainsi que 51 raccordements au télex, ce qui correspond à une aug¬

mentation de 7.7 %. A la fin de l'année 83. l'arrondisse¬

ment comptait au total 77 564 abonnés au télé¬

phone. 116 813 appareils téléphoniques et 711 abon¬

nés au télex. Il a d'autre part enregistré 1512 nouvelles concessions radio et 1439 concessions de télévision. Au 31 décembre 83. il y avait donc au total 6918 abonnés à la télédiffusion, 59 246 audi¬

teurs radio et 55 181 télé¬

spectateurs. Dans le même arrondissement, les adeptes du Natel ont augmenté de 33 %, soit un effectif de 103 abonnés.

Le nombre des appels sur les numéros de service est aussi important. Il y a eu chaque jour 3307 demandes rensei¬

gnements, 2730 appels à l'heure exacte et 950 ordres de réveil. A la fin 83, l'arron¬

dissement de Fribourg dispo¬

sait de 1796 km de lignes et de 4561 km de câbles alors que le personnel moyen a augmenté de 3 % et compte aujourd'hui 514 personnes dont 18 apprentis selon la loi fédérale et 6 apprenties télé¬

phonistes.

Au cours du rapport d'acti¬

vité, M. Georges Felder, directeur DAT, nous a éga-

Un appareil téléphonique qui revient à la mode.

lement présenté le program¬

me des réalisations envisa¬

gé par l'arrondissement des télécommunications de Fri¬

bourg en 1984 et qui prévoit:

- mise en service des nou¬

veaux centraux télépho¬

niques de Cottens et Jeuss;

- mise en exploitation des nouveaux garages à Vil- lars-sur-Glâne;

- mise en chantier du nou¬

veau bâtiment TF.RCO à Villars-sur-Glâne;

- pose d'un câble rural de 9,3 km entre Giffers et Plaffeien;

- remplacement du pylône de station réémettrice TV- OUC d'F.stavannens par un mât de 35 m;

- mise à disposition du sys¬

tème «FLOPPY-DISC»

pour les abonnés télex dis¬

posant d'un téléimpri¬

meur Hasler SP 300-3;

- mise en exploitation pro¬

gressive des ordinateurs du centre TF.RCO de Bulle pour la saisie des données et l'introduction définitive du système.

G. Bd

La valse des millions

Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, c'est le cas de le dire, car la majorité du peuple suisse a accepté de payer une vignette autoroutière et autorisé le Conseil fédéral à percevoir une taxe sur les poids lourds.

Seuls quelques cantons ro¬

mands dont Fribourg ont refusé. Le citoyen suisse comme l'étranger de passage dans notre pays devra donc, à partir du 1er janvier 85. s'ac¬

quitter d'une vignette de trente francs pour rouler sur nos routes nationales. Il en sera de même pour les moto- cycles, les remorques et les caravanes dont le poids est inférieur à 3.5 tonnes.

Si l'on pense qu'il y a plus de 2 500 000 automobiles et 120 000 motocycles imma¬

triculés dans notre pays, et que l'on estime à 140 000 le nombre des automobiles et 50 000 celui des motos qui entrent chaque jour en Suisse en provenance de l'étranger, cette vignette rapportera la somme de 300 millions de francs par an à la Confédéra¬

tion. soit 250 millions per¬

çus auprès des conducteurs étrangers et 50 millions au¬

près des automobilistes suis¬

ses. De ces recettes, il y a lieu de déduire 30 millions pour couvrir les frais administra¬

tifs. ce qui va laisser un produit net de 270 millions.

La taxe poids lourds permet¬

tra de récolter 150 millions de francs par an. soit 90 millions sur les poids lourds immatriculés en Suisse et 60 millions auprès des transpor¬

teurs de l'étranger. Il y a actuellement près de 50 000 camions et poids lourds im¬

matriculés dans notre pays.

A cela, il faut ajouter 5500 autocars qui parcourent en¬

semble 2 000 000 000 de km par an. soit 50 fois le tour de la terre. De plus, on estime que 2400 camions et poids lourds ainsi que 450 auto¬

cars entrent chaque jour en Suisse depuis l'étranger.

Souhaitons que cette nou¬

velle rentrée d'argent per¬

mettra d'équilibrer les finan¬

ces fédérales et qu'ainsi nous ne connaîtrons plus aucune augmentation sur l'essence.

G. Bourquenoud

Verra-t-on autant de véhicules lorsqu'il faudra payer la vignette autoroutière?

4 FRBOUR0*

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Les filous

Us font du zèle, les bons gendarmes valai- sans! Ça ne vaut rien pour la santé, de courir sur les grandes routes à la poursuite des voleurs. Mieux vaut laisser échapper un filou que d'éreinter un gendarme, n'est-ce pas? Les filous, il y en a toujours assez pour qu'on en arrête, tandis que les gendarmes, c'est rare et précieux.

Je pense ce c'est à peu près le raisonnement que se tenait le beau gendarme à barbe noire que j'aperçus un jour couché sous un mélèze, à quelques mètres de la route, et fumant une pipe dont la fumée montait en spirales vers le ciel avec une délicieuse odeur de «caporal» de contrebande.

Il élail censé poursuivre une bande de bohémiens.

Il était censé poursuivre une bande de bohé¬

miens, qui venaient de mettre le pays sens dessus dessous. Non, vous ne pouvez vous figurer l'insolence de ces merlifiches dans un village où il n'y a pas de police, pas même de garde-champétre. et où ils n'ont rien à redouter de l'autorité! La nuit, ils avaient volé des poules, des légumes, des œufs, des choux, tout ce qu'ils avaient pu accrocher, sans compter quelques belles serviettes, des chaus¬

settes et des mouchoirs de poche qui sé¬

chaient devant la cure. Puis ils avaient fait un tapage de tous les diables, se querellant entre eux. jurant dans leur langue de païens, criant comme des sourds, l'homme rossant la femme et la femme arrachant la barbe de l'homme, tandis qu'une gamine de quinze ans. qui fumait un brûle-gueule, - jolie à ravir, la coquine, avec ses grands yeux noirs et ses cheveux luisants d'huile - s'esclaffait avec de grands éclats de rire. Cela avait fini par une bataille à coups de pierres, au grand effroi d'une bande d'Anglaises qui s'étaient réfugiées chez le cordonnier. Ensuite, ils s'étaient fait servir de la bière à la «pinte», comme des mylords, et au moment de payer leur écot. ils avaient tout simplement attelé leur rosse à leur carriole, et fouette cocher! La bâche de la guimbarde avait disparu au tournant de la route avant que le cabaretier fût revenu de sa stupéfaction.

Aussi, l'on avait mandé en grande hâte le gendarme du poste le plus voisin. Et quand il arriva, il trouva la population et les étrangers dans un état d'agitation fébrile, en train de raconter des histoires de bohémiens qui n'en finissaient pas. Il fallait entendre comme on les traitait, ces pauvres romanis!... Je voulus alléguer que c'était une race intéressante, les derniers descendants des Touraniens, qu'ils étaient fort beaux dans leur genre, et qu'il ne fallait pas trop leur en vouloir, après tout, s'ils manquaient complètement de sens mo¬

ral. Je dois confesser que je n'eus aucun succès; les quatre Anglaises se détournèrent avec horreur, quand j'avouai que la gamine, celle qui fumait la pipe, m'avait paru très jolie, et je crois qu'elles ne me l'ont jamais pardonné.

On raconta au gendarme, par le menu et en amplifiant un peu. tous les méfaits des bohémiens. Il écoutait, placide, insondable comme la Justice. Je crois que tout cela ne l'émouvait guère: au fond, il était de mon avis, le gendarme; il les trouvait intéressants, lui aussi, ces merligodgiers; il était tout prêt à leur pardonner les oeufs, les choux, les poules, la bière, tout, sauf les serviettes de monsieur le curé, qui décidément comblaient la mesure. Il se grattait la tète avec embarras, et il finit par dire:

Dans le complet silence éclate un coup de feu, et sa gourde vole en éclats...

- C'est qu'ils sont peut-être déjà bien loin!...

- Mais non! s'écria lepintier... Elle va comme une tortue, leur carriole... Vous aurez bientôt fait de la rattraper, avec les jambes que vous avez!...

Le gendarme regarda complaisamment ses jambes, qui étaient basses, et se terminaient par une maîtresse paire de pieds. Et le pintier, comprenant qu'elles avaient besoin d'être graissées, lui offrit cinq décis de vin blanc. Il le but à petites gorgées.s'essuya la barbe avec la manche de sa tunique, et se mit en chemin, d'un pas rapide, comme s'il partait pour le tour du monde. On calculait le temps qu'il lui faudrait pour rattraper les Bohémiens:

- Pas plus d'une heure et demie? disait le pintier.

Un guide fit:

- Pas même!... Il y a les raccourcis... Une heure au plus...

- Est-ce qu'il va les ramener? demanda quelqu'un.

On ne savait pas. On pensait qu'il les conduirait plutôt à la prison de la ville...

... Et le bon gendarme, mollement étendu sous son mélèze, envoyait dans l'espace la fumée de son «caporal» de contrebande...

Edouard Rod

Dans notre prochaine édition:

L'affaire Héli Freymond

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(6)

ELLE ET LUI

La boutique Pierre Blanc à Bulle

A l'angle de la Place des Alpes, la boutique de prét-à-porter Pierre Blanc occupe le rez-de- chaussée d'un Immeuble cossu. Ses vitrines courent le long de la façade et nous suggèrent des vêtements à la fois confortables et élégants.

Des articles de marques à des prix raisonnables. Photo Roger Peytrcgnet

Chemiserie et pulls de laine

Evoqué à l'extérieur, le style Pierre Blanc s'impose à l'intérieur. Spécialiste de l'habille¬

ment ville et sport chic, la boutique offre un choix impressionnant de pulls de laine et de chemises pour hommes. Ces deux rayons satisfont aux exigences de la clientèle en respectant quelques règles telles qu'une gamme de tailles allant du 34 au 50, une coupe correspondant à la morphologie de la clientèle suisse. Celle-ci peut s'adapter à la mode tout en restant fidèle au style qui lui convient. Enfin, Pierre Blanc considère que le premier service reste l'accueil. Ses employées sont toutes des professionnelles de la mode, en mesure de vous dire si le vêtement qui vous plaît et vous va si bien, peut être retouché en gardant son allure.

La situation géographique est déterminante Bulle est un centre commercial régional. Il faut par conséquent renoncer aux séries lors des achats et plutôt choisir la variété et la spécialisation. Ainsi, la concurrence peut se muer en complémentarité, dans l'intérêt évident de l'acheteur. Vice-président de la Fédération romande des détaillants, respon¬

sable de l'école suisse de commerce de détail délivrant la maîtrise fédérale. Pierre Blanc est particulièrement sensible à l'évolution du marché. Commerçant, il ne peut vendre que ce qui le convainc: bonne coupe, qualité de la matière, style. Il cherche à ce que sa boutique réponde à l'attente d'une clientèle régionale et de passage.

Offrir la mode à tout âge et à toute taille Parce qu'il est vrai que charme ne se conju¬

gue pas obligatoirement avec volume, d'au¬

tant plus que l'évolution en matière vesti¬

mentaire rajeunit chacun. Pierre Blanc constate qu'il est tout à fait possible d'habiller la mère et la fille en suivant les exigences de l'une et de l'autre quand le produit répond aux critères de base que doit s'imposer une boutique: la qualité, le style et l'originalité qu'attendent les femmes et les hommes qui aiment se sentir à l'aise dans un vêtement bien coupé et seyant. Etre bien dans sa peau, c'est aussi avoir trouvé l'habit qui convient à notre personnalité et à notre silhouette. C'est ainsi que Pierre Blanc conçoit son métier et le pratique avec succès depuis fort longtemps.

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Je l'aimais.

Elfe était douce et belle.

Ses grands yeux de pervenche Semblaient prendre des ailes Aux vêpres du dimanche.

l'aimais...

' *Mais mes quinze ans à peine N'osaient lui avouer

Que ma tête était pleine De mots restés muets.

Je l'aimais...

Et je voulais lui dire

> Qu'en secret j'espérais

" Souder notre avenir - Pour ne plus là quitter.

Mais je l'aime. ^ * > - Et'lejoyr arrw

Où todfpa& V Je la pris 'hang tûes'^kut ■£*

Là séfrânt sù/mon â&ir. Zj.

■ • -v ' .mi

« ' ' -

Je-Vàtmç&t toûjôar&~>

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Que lerbùn'vieux tâjyé Bénit Màfco el

Pour toujours, à jamatf, ^

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&

Béguin - Flirt - Amitié Amour - Mariage

Le savoir-vivre doit-il régir les cinq points de ce titre? Ou bien s'agit-il là d'un domaine strictement privé, dans lequel il doit se garder de pénétrer? Le bon ton n'est-il pas en contradiction avec ce titre lui-même quand il s'agit d'en régir le contenu? Ce serait trop beau qu'il en soit ainsi! Que de peines, que de réputations tachées, que de situations fausses résultent de sa méconnaissance!

Au cours des cinquante dernières années, le comportement réciproque des sexes a connu une évolution dont la rapidité laisse loin derrière elle celle du progrès des sciences, qui prétend monopoliser la vitesse à son profit.

N'a-t-on pas vu, dans la première moitié du XXe siècle, la contrainte la plus stricte laisser la place à la plus large des libertés?

Qu'il nous suffise de penser à la quasi- impossibilité qu'avaient, il y a deux généra¬

tions seulement, les jeunes gens des deux sexes pour entrer en contact, et relisons, s'il le faut. «Du Mariage», où Léon Blum analyse cette situation. Et opposons à ce statut figé celui de la génération actuelle, avec la scola¬

rité mixte, les sports, les associations, les vacances et les voyages, la danse, les «sur¬

boums» et le cinéma, les connaissances rapidement nouées, et non moins rapidement oubliées. 11 n'est pas un jeune homme de vingt ans pour ne connaître aujourd'hui plus d'êtres que son grand-père n'en a connus au cours de sa vie entière, plus de «personnes du sexe opposé» (comme le dit la chanson) surtout.

La forme neuve du savoir-vivre qui préside à ces rencontres a fait disparaître pas mal de voies par lesquelles on arrivait jadis au même but. Mais les voies nouvelles exigent, en revanche, un minimum de retenue. Et, dans

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Du premier rendez-vous...

retenue, il y a avant tout tenue. A cette retenue appartient notamment la proscrip¬

tion des conversations inconvenantes dans la rue et les endroits publics, ainsi qu'à l'hôtel. Il y a suffisamment de moyens éloquents de s'exprimer délicatement pour que l'on n'ait jamais besoin d'interventions brutales. Et nous notons tout de suite qu'en disant ceci nous ne les considérons pas comme émanant des garçons seuls.

Au nombre des victimes de cette évolution, il faut compter la cour, que l'on faisait autrefois longuement, et qui, si elle était une obliga¬

tion, n'en apportait pas moins beaucoup de charme et de romantisme à la vie.

Le «béguin» appartient-il déjà à l'amour?

Certainement pas! Papillonner n'engage pas l'âme, et si c'est le fait d'adolescents, il convient de ne pas se tromper, et de pas crier à une précoce et merveilleuse passion.

Certes, la jeune fille d'aujourd'hui n'est plus tenue de baisser les yeux quand un homme passe, de se taire dans les salons, ni de meubler ses journées avec le piano et la tapisserie. Nous apprécions la saine et spor¬

tive fille de notre époque, tant comme cama¬

rade de travail ou de jeux que comme compagne de voyage. Mais nous n'en som¬

mes pas encore à penser que le fait d'avoir un maître ou un patron commun, des intérêts et des plaisirs communs, soit capable d'abolir entre camarades des deux sexes toutes les frontières. Et la femme qui se comporte dans sa vie privée comme les prodigues incapables de séparer dans leurs dépenses l'intérêt du capital a. quoi qu'on en dise, fort peu de chances d'être durablement appréciée par les hommes.

Une seconde marque de tenue féminine:

l'emploi du tutoiement. De solides amitiés passent le cap de plusieurs décennies sans qu'il s'avère indispensable, et elles gagnent même à ce «vous» tout le charme du respect qu'il implique. Quand on a permis à quelqu'un de dire «toi», il n'est plus possible de le lui interdire par la suite. Faut-il se dire

«toi», dès la première entrevue? Non! Le jeune homme qui tutoie des dizaines de filles n'est pas plus apprécié que la fille incapable d'entrer dans un bar sans crier salut à Bobby, Charly. Jacky et Jimmy. La règle trop simpliste «premier baiser-premier toi» perd beaucoup de son charme quand on a passé dix-sept ans. N'oublions pas que nous avons sur les Anglais un avantage marquant: celui

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Comment annoncer votre mariage?

Votre imprimeur gravera les faire- part sur des feuillets doubles, sur une carte simple, selon votre choix, qu'on glisse dans une enveloppe sans plier, Actuellement, très souvent, ce sont les fiancés eux-mêmes qui annoncent leur mariage, sans mentionner les parents.

Mais en règle générale et tradition¬

nelle, ce devrait être la famille de la jeune fille ou celle du jeune homme qui envoie le faire-part sur feuillets dou¬

bles, disposant dans l'enveloppe le faire-part, de façon que son nom frappe en premier la vue du destina¬

taire.

La rédaction ne souffre alors aucune fantaisie, votre imprimeur vous le

confirmera:

- Vous avez vos parents et grands - parents, ce sont eux qui font part de votre mariage; les grands-parents en premier lieu.

- Vos parents sont divorcés et rema¬

riés; si ce mariage est admis par la famille, votre père, ou votre mère, ou les deux figurent sur le faire- part avec les beaux-parents.

- Vous êtes orphelin ou orpheline; vos plus proches parents, grands-pa- rents, oncles, tantes, frères, sœurs,

remplaceront vos parents pour an¬

noncer le mariage.

On comprend sans peine les raisons qui font choisir l'annonce toute simple par les fiancés eux-mêmes.

Pour la réception

Lorsque la cérémonie est suivie d'une réception, on glisse dans le faire-part un carton de format carte de visite.

Elle porte, imprimée, une formule d'invitation avec l'adresse du lieu de la réception et celle de l'envoi de la réponse. Cette dernière adresse étant inscrite sous la formule: Réservez s.v.p.

Quand l'envoyer?

Le faire-part s'envoie vingt à vingt - cinq jours avant le mariage si vous souhaitez la venue de vos amis et relations, ou quelques jours après si, au contraire vous préférez la stricte intimité. Dans ce cas le faire-part indiquera: «La bénédiction religieuse leur a été donnée le... en l'église de...

dans la plus stricte intimité.» Certai¬

nes raisons personnelles ou familiales peuvent expliquer celte solution.

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de connaître le tutoiement, et gardons-le comme une chose trop précieuse pour gaspil¬

ler son tendre charme.

L'émancipation de la femme et de la jeune fille ont eu une répercussion particulière: la notion de «bourses séparées». S'il est rare qu'une jeune fille d'aujourd'hui ne gagne pas suffisamment pour payer ses repas, ses consommations et ses entrées au cinéma, il n'est pas rare en revanche qu'elle tienne à montrer son indépendance financière. Bien entendu, un jeune homme invitera de temps à autre son amie au restaurant, au cinéma ou au théâtre, et inviter c'est prendre les débours à sa charge. Tribut millénaire, et peut-être vestige de l'esprit masculin d'entreprise, qui s'effrite sur suffisamment d'autres frontières sans y ajouter celle-là! Mais il est admis, quand on se voit très souvent, et même quotidiennement, à l'âge où l'on n'a pas encore eu le temps de se créer une fortune à la Rotschild, que l'on peut discuter ouverte¬

ment, et une fois pour toutes, la question de l'écot.

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les > veux dans

Amour ou amitié?

Photo Christian Dior

Mais si l'on s'arrête à la solution des bourses séparées, les modalités doivent en être réglées très soigneusement. Même si l'on est le plus désargenté des étudiants, il n'est pas très agréable de voir sa compagne payer une note sous ses yeux. Il sera, dans ce cas, infiniment moins pénible de régler l'addition entière, quitte à s'entendre par la suite. Et si la fin du mois nécessite un appel de fonds auprès de ladite amie, il conviendra de le faire avant d'entrer au restaurant plutôt que devant le garçon. On évitera en tout cas le geste, toujours pénible, de deux mains qui brandis¬

sent un billet en même temps, et le combat de politesse devant le serveur.

De nos jours, les fiançailles sont beaucoup plus libres qu'autrefois, et elles engagent d'ailleurs beaucoup moins. Au début de ce siècle encore, deux tourtereaux dont les fiançailles n'avaient pas eu lieu ne pouvaient décemment se voir qu'en présence des pa¬

rents ou d'un tiers. Il était rare qu'ils puissent sortir ensemble, et exclu qu'ils passent, par exemple, des vacances communes.

Les jeunes gens d'aujourd'hui «habitent en ville» dès leur âge le plus tendre, soit en pension estudiantine, soit en communauté avec des camarades de leur âge. Plus éloignés de leurs parents, ils sont, du même coup, infiniment moins tenus de leur demander la, rituelle «permission de se fréquenter» autre-' fois de rigueur.

Aucun de ces faits n'est en soi ni capital, ni négligeable, et c'est de leur ensemble que naît une ambiance, délicieuse ou irrespirable, exquise ou infernale. Il comprend rapide¬

ment. notre jeune couple, que sourire et bonne humeur sont les piliers de la vie commune, qui sans eux s'effondre ou se noie dans la grisaille.

Tout le monde a ses faiblesses, ses manies, ses sautes d'humeur, et la question est de savoir si l'on va faire à son conjoint d'inces¬

sants reproches sur ses faiblesses, ou si l'on va les supporter, et user à propos de l'art d'oublier.

Montrer chez soi une égale mauvaise hu¬

meur. adopter une tenue plus que négligée, laisser passer délibéremment, et sans jamais les rappeler, fêtes et anniversaires, octroyer comme une aumône l'argent du ménage, tout cela ôte tout droit de s'étonner si l'amour, autrefois si éclatant, s'amenuise et va jusqu'à disparaître.

Le mariage doit être intime, sans cachotteries et sans mensonges. Mais il ne doit jamais pour autant excuser un manque d'égards, exprimé par des paroles grossières et des gestes désagréables. Un homme n'a pas besoin de connaitre après ses noces les secrets cosmétiques de sa femme, et Balzac allait plus loin en disant qu'un philosophe ne pénètre jamais dans le cabinet de toilette de son épouse. Mais qu'il se garde encore plus de lui donner l'impression que l'âge a effacé ses charmes. Quant à l'épouse, elle ne fait pas montre de jalousie, elle ne dit pas à son mari qu'il vieillit, et elle le blâme encore moins d'user, lui aussi, des cosmétiques «pour réparer des ans l'irréparable outrage»... Une vieillesse heureuse en commun n'est pas un don des dieux: c'est l'aboutissement d'années de respect mutuel, d'estime et d'amour.

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Quelques réflexions

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, Paris-

A®£*le: Superbe mn

sur le mariage

«On vient de marier le dernier.

Tous nos enfants sont désormais heureux sans nous,

Alors il me vient une idée.

Si l'on pensait un peu à nous...»

Ces paroles d'une chanson de Michel Sardou trottent dans ma tête... C'est aujourd'hui la fête, mon dernier se marie. Le soleil brille dans un ciel sans nuage, les oiseaux mêlent leurs chants aux orgues de la petite église blottie dans le feuillage. La mariée, dans sa robe de satin blanc bordée de fine dentelle, semble sortir d'un album de contes de fées. Elle est pareille à un bourgeon délicat et parfumé qui n'attend pour s'épa¬

nouir que la douce caresse du vent et la chaleur du soleil. Elle attend tout de la vie... cet amour que chacun recherche malgré lui.

qu'on croit saisir et qui nous échappe et qui demande une lutte de tous les instants pour en conquérir quelques parcelles. La

compréhension mutuelle, la con¬

fiance et le dévouement sont à la base d'un mariage heureux. Cette union de deux êtres qui poursui¬

vent un idéal commun est parse¬

mée d'embûches. C'est main dans la main, partageant joies et souffrances qu'il faut gravir le chemin conduisant à l'épanouis¬

sement du couple.

Dans cette petite église inondée de soleil, la tête me tourne un peu... et mon cœur bat plus vite.

Est-ce le parfum des fleurs qui me grise ou le départ de mon dernier enfant qui m'oppresse?

Je regarde la mariée. Son visage rayonne de tendresse et d'amour.

La vie à deux n'a plus beaucoup de secrets pour eux. Ils savent ce qu'ils font, où ils vont... Mes doutes se dissipent et font place à des images qui surgissent devant mes yeux...

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riage? Nos parents aidèrent no¬

tre décision. Eux n'avaient pas choisi et ils avaient été heureux.

Ils avaient bâti leur foyer et leur amour comme on bâtit sa mai¬

son. Les fondations sont péni¬

bles. la sueur coule... puis insen¬

siblement. tout devient plus facile.

coué le navire mais qui ont aussi apporté le calme et la sérénité.

Devant nous s'ouvre la route que nous avions choisie de suivre il y a presque un demi-siècle... On se retrouve deux, avec du temps pour se redécouvrir, pour penser un peu à nous, pour nous aimer, tout simplement.

enfants dont 2 de sexe masculin.

Voyage de noces dans le cos¬

mos... Planète terre, direction Jupiter et retour par la lune. Le mot amour aura alors cessé d'exister... dans un univers de robots... Mais tant qu'il y aura des hommes, il y aura de

apportera l'équilibre et la sensibi¬

lité que la science n'est plus en mesure de leur donner. Alors, confiance, nos traditions ances- trales vivront dans les siècles à venir.

R.-M. F..

Nouveau à Fribourg

Une harmonie de blanc, de vieux rose et de turquoise pour le premier magasin Pronuptia de notre canton. Hé oui! C'est le 10 janvier de cette année que s'est ouvert, à la rue de Lausanne 39. cette boutique qui fait rêver toutes les jeunes filles qui vont se marier.

Dans ce décor aux tons pastels, vous trouvez tout ce qu'il vous faut pour marquer d'une pierre blanche ce jour inoubliable. Robes de satin, de chinz. de tulle et de dentelles, de coton plumetis rehaussé de fines broderies, robes longues à traîne et robes romantiques mi-longues ou courtes, robes de style charles¬

ton ou rétro, le choix est fabuleux. Tous les accessoires assortis à la robe choisie vous sont présentés. Si vous avez des doutes dans votre choix. Mademoiselle Jacqueline sera en mesure de vous conseiller. Voiles, calots fleuris ou chapeaux, coiffes à fleurs ou rubans aériens à piquer dans vos cheveux, ombrelles en voile vaporeux, escarpins fan¬

taisie, ballerines ou sandalettes à hauts ta¬

lons. gants, pochettes ou aumônières. linge¬

rie fine, tout vous est proposé dans une gamme de prix qui permet à chacune, selon sa bourse, de trouver la toilette qui fera d'elle la reine d'un jour. Les robes ont le chic, le charme et la griffe de Paris, capitale univer¬

selle de la mode. Elles sont confectionnées en France mais avec des tissus et des broderies qui font la réputation de notre pays. Le Directeur de la maison pour la Suisse. M.

Roland Mex, est Vaudois et le siège central pour la Suisse romande a établi son quartier général à Lausanne.

Nous souhaitons la bienvenue à Pronuptia qui met tout en œuvre pour satisfaire sa clientèle. Son désir est de donner à la future mariée toutes les possibilités qui feront d'elle une mariée féerique pour un jour exception¬

nel.

R.-M. E.

Reine d'un jour chez Pronuptia

Le nouveau magasin Pronuptia, rue de Lausanne 36, à Fribourg. Photo G. Bd

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MILITAIRE

Nouveau symbole de ralliement pour les sous-officiers de Fribourg-Sarine

Quelques drapeaux participant à cette cérémonie.

C'est par une journée baignée de soleil à laquelle s'ajoutait un air quelque peu frisquet, que l'Association des Sous-officiers, section Fribourg-Sarine, présidée par le sgtm Marcel Defferrard, a fêté son 120e anniversaire. A cette occasion, elle a inauguré un nouveau fanion qui a pour parrain et marraine le sgt Michel Graf et la SCF Claudine Mauron, alors que le porte-drapeau est le sgt Francis Marbacher. Ce symbole de ralliement a été béni au cours d'une messe célébrée à la cathédrale St-Nicolas par le cap aum Henri

Murith. curé de la paroisse, lequel a rendu hommage à ceux qui ont rempli leur mission avec honnêteté, fermeté et avec foi. Cet anniversaire, a-t-il ajouté, est comme un sentiment qui exprime 120 ans d'amitié, de solidarité et de service au pays. N'est-ce pas là aussi l'expression même de cette fidélité au drapeau et à la patrie au sein de laquelle nous désirons maintenir la paix? Le peuple suisse est. et restera toujours uni pour défendre son pays, sa liberté et son indépendance.

Texte et photos G. Bd

La bénédiction du nouveau fanion par le cap aum Henri Murith. De gauche à droite, le sgt Michel Graf, parrain; le sgt Francis Marbacher. porte-drapeau: et la SCF Claudine Mauron. marraine.

Connaissez-vous ^ ^ 'n'fera- grand marché international des vins, a l'an passé rencontré un écho favorable à Fribourg. où elle a accueilli Vraiment les vins? quelque 6000 visiteurs. La deuxième édition a lieu du 15 au 25 mars 84 dans la grande salle de la Grenette. où une vingtaine de marchands de vins, dont six du canton de Fribourg. vous présentent leurs meilleurs crus. Si le cœur vous en dit...

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Une classe de Villargiroud il y a 60 ans Cette photo qui date de 1923 nous montre la

classe de Villargiroud avec ses 60 élèves et un seul instituteur, M. Auguste Sauteur, origi¬

naire de St-Martin, que nous voyons au centre. Il fallait une santé de fer pour tenir le coup avec une aussi grande classe de garçons

et de filles. Comme vous pouvez le constater, ils portent tous des souliers montants et à clous. La plupart des garçons ont les cheveux très courts, alors que la majorité des filles porte un noeud ou des tresses.

Ce document d'autrefois nous a été confié par

sur-Glâne, qui se trouve au premier rang, deuxième depuis la gauche. A ce moment-là, il était âgé de neuf ans.

Nous le remercions vivement pour cette photo qui permettra à certains élèves de se reconnaître et d'évoquer peut-être quelques souvenirs de l'époque.

G. Bd

M a

Ja kotse dm patê

Dzojè è Marianna

Dzojè

Kan volin no no maria, Di-vé ma galéja grahvàja?

No j'an dza prou kortijâ, Vêr no te chéri bèniràja.

Ton chénia le to d'akouà, N'in-dé dèvejà a ta dona.

Mon kà n'in-dé to rémoud.

Por té i ba chin dé pye bala.

Déchida-tè grahyàja.

No fô pà larlatà.

Te chéri men 'èpâja, A Pàtyè ou pye là.

Marianna

Akuta mon bi Dzojè.

No j'an onko liji d'atindre.

No chin adi bin dzounè, Por'ora ne vu pà mè rindre.

/ kothè po chè marià, L èrdzin on le tràvè po dinche.

No j'in fudrè bin gayà,

Grahvà t e fô prindre pahyinthe.

/ chari ten'èpàja, Ma pi po fan ke vin.

Chabrin miyon, miyèta.

Onko po kotyé tin.

Dzojè

Chu j'ou tru vuto kontin.

Te mè brijè to mon koràdzo.

On n'an chin le tru grantin, No pédrin le go dou mariàdzo.

T'è véyé dza tot'in bian, Mè fer on fôri dé benéje.

Ora to cliàbrè in pian, Por mè chu rinmé a men eje.

T'i pà por mè Marianna, Kri-tho k'Ie véyo pà!

T'è lécho n'a chenanna Po mè dre la vretà.

Marianna

Dzojè t'é bayi mon kà, Dyèmé vudré tè le rèprindre.

Vér tè l'è tan bin ou dà, Te chà l'amà è le konprindre.

Ora prin mè din tè bré E mouja ke chéri ta fèna.

A Pàtyè ehe chin tè pyé, Rénovalèri ma promècha.

Po ta chéjon novala.

No cherin intye-no.

La ya cherè pye bala, Tsantin rèdzoyin-no.

André a Dzojè a Marc FRBOUR®* 19

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L'église de Carignan

Le hameau de Carignan est agréable¬

ment situé sur les premières pentes du Vully, dans une contrée très fertile. Il possède une église de saint Pierre très ancienne, construite sur un rocher isolé et renfermant des tombes des membres de la famille de Diesbach, seigneurs de Grandcour. Cette église, dont le chœur est très ancien, se trouve sur la commune de Vallon, dans la Broyé fribourgeoise. en bor¬

dure de la route Estavayer-le-Lac - Vully. Un lieu de recueillement très fréquenté par les habitants et les gens de passage dans cette belle région.

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L'année de la nature a-t-elle déjà été oubliée par la personne qui a aban¬

donné la carcasse d'une voiture dans un pré? Restera-t-elleà la même place lorsque la neige aura disparu? Va- t-elle servir d'abri pour les campa¬

gnols ou les animaux sauvages? Au¬

tant de questions que nous aimerions poser à son propriétaire, qui n'a pas beaucoup de respect pour la nature!

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Lorsque le froid n'est pas trop vif, la neige conserve la forme étoilée et fait entendre un petit crissement sous vos chaussures. Il en est de même lors¬

qu'elle est tombée sous la forme de bourrasques et que le vent du nord a refroidi l'atmosphère. Dans la Basse- Veveyse, plus précisément à Bouloz.

où notre objectif a saisi ce merveilleux paysage enneigé, les rafales ont rem¬

pli le chemin qui dessert les villas construites à l'orée de la forêt, ceci malgré les barrières de protection.

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Tirer du bois un visage, un corps humain ou un animal, c'est la passion de certains artisans, lentement expri¬

mée parce que constamment cultivée.

Je ne connais pas l'auteur de cette sculpture réalisée sur un tronc d'arbre qui décore la terrasse du restaurant situé à proximité du champ de bataille deSempach, mais je considère ce travail comme le sens profond de l'art qui remonte à une sensibilité et qui prend certainement naissance dans l'enfance.

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Cette photo a été prise au sommet de Vounetz, un jour de printemps. Elle nous montre le toit d'un chalet et sa borne, où l'on constate que peu à peu la neige s'en va et qu'une nouvelle saison nous est annoncée. Au premier plan, la meule de bois que l'armailli a construite l'an passé pour le faire sécher à l'air du temps. Dès qu'il aura pris possession du chalet au mois de mai, il utilisera ce bois pour chauffer le lait qu'il transformera en fromage de Gruyère.

FRBOUP®* 21

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LE MONDE LITTÉRAIRE

Tout pour Flora,

une fois n'est pas coutume

Faut-il brûler la Suisse?

d'Edgar Fasel

Depuis deux ans. la palette des sociétés de Gruyères s'enrichit d'un groupe théâtral «la C'atil- lon». Issue de la société de jeu¬

nesse où l'activité théâtrale s'es¬

tompait au profit d'autres distractions, la C'atillon s'est constituée dans le but unique de pratiquer le théâtre amateur. I.a nouvelle formule a. en outre, permis à tous ceux qui aiment le théâtre, sans pour autant corres¬

pondre aux critères d'admission de la société de jeunesse, de participer.

Les acteurs de la C'atillon sont une trentaine. Ils habitent en majorité Gruyères. Chaque hi¬

ver. ils préparent un spectacle â raison de trois répétitions hebdo¬

madaires. Leur metteur en scène.

André Pauchard. joue un rôle- essentiel et la troupe apprécie ses critiques et commentaires â par¬

tir d'un film vidéo de chaque spectacle.

C'est à mi-février qu'eurent lieu les trois représentations de « Tout pour Flora», à la grande salle de la Salette-Bouleyres près de Broc.

Cette comédie en trois actes de

Gisèle Ansorge rendait justice â notre plus fidèle compagnon, le chien. L'actrice du jour était une superbe chienne pyrénéenne Gol¬

den â laquelle une di/ainc de comédiens se sont attachés mal¬

gré eux. Au cours de cette soirée, on apprit comment un testament peu ordinaire peut bouleverser la vie de personnes qui. à priori, ne sont pas faites pour se rencontrer et encore moins vivre ensemble;

je pense ici à la mondaine Paule Nogarede interprétée par Denis Murith et à Pirate, un clochard dans la peau duquel s'était glissé François Rime. Les acteurs col¬

laient à leur rôle et la mise en scène permettait d'astucieuses entrées et sorties qui donnaient au spectacle tout son sel. La C'atillon fut très applaudie et le verre de l'amitié, offert au public, eut. lui aussi, un succès mérité, là. n'oublions pas le régisseur Conrad Gremion. qui excelle dans les organisations de specta¬

cles et manifestations diverses.

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<Tout pour Flora » ou quand uiw cliictwtj mon- le bal

l'holo Rojicr l'cWrcpnci

Ldgar Fasel, juriste fribourgeois.

ayant exercé et exerçant â nou¬

veau ses talents avec succès au¬

près de M. Kurt Furgler. avec, dans l'entreprise, une expérience de Public Relation auprès de Nestlé au moment où cette entre¬

prise devait faire face à de violen¬

tes attaques contre ses exporta¬

tions de lait en poudre dans le Tiers-Monde, connaît fort bien les rouages administratifs et in¬

dustriels de notre pays. C'est pourquoi il a estimé indispensa¬

ble de prendre la plume alln de répondre aux détracteurs de l'Helvétie et ses arguments sont quasiment sans appel.

La réflexion d'Fdgar Fasel est un plaidoyer en faveur d'une Suisse réussie, d'une Suisse triom¬

phante dans un monde lézardé.

L'auteur réfute les clichés tel celui qui assimile notre pays à un coffre-fort. Il analyse le défi suisse au monde. Comment un petit Fiat sans ressource réus¬

sit-il à devenir une grande puis¬

sance? Cirâce à des institutions remarquables voulues par des hommes méritants et travailleurs qui ont construit leur pays. Pour¬

quoi cette réussite helvétique'.' Parce que la grâce divine protège cette nation originale. Les Suis¬

ses en sont conscients et tendent a mériter toujours ce regard bien¬

veillant du ciel.

A propos de l'industrie, les attaques répétées dont les multi¬

nationales sont l'objet sont abor¬

dées en termes d'analyse conflic¬

tuelle par méconnaissance. Les intellectuels vivent au cœur d'un monde industrialise qu'ils criti¬

quent. Il > a divorce culturel entre ces deux pôles, mais Ldgar Fasel se méfie de ces «bouffons»

de la société contemporaine qui.

par principe, sont contre. IX' même, il se méfie des journalistes qui tentent de s'attribuer le qua¬

trième pouvoir du monde démo¬

cratique. celui de l'opinion.

L'ambition d'Fdgar Fasel était de rehabiliter la Suisse en la déga¬

geant des clichés alléguant de sa

lenteur et de sa lourdeur. A mon avis. Fdgar Fasel n'a pas réussi à convaincre les indécis et les scep¬

tiques. Bien sûr. lesautosatisfaits du système helvétique puiseront dans cet ouvrage tout ce qu'il laut pour renforcer leurs options, mais la démonstration des quali¬

tés de l'Helvétie ne retiendra que le lecteur volontariste, même si le style est alerte. La lourdeur ap¬

paraît dans les développements analytiques.

Fin lisant des auteurs romands a des fins de compte-rendu, j'ai pour principe de respecter toute différence d'opinion. Il arrive que je ne sois pas d'accord avec l'écrivain, je l'exprime alors tout en nuances parce que le lecteur a le droit de se forger sa propre opinion, la mienne n'ayant qu'une valeur personnelle. Mais, dans le cas présent, je tiens à être plus directement critique parce que le propos d'Ldgar Fasel est de défendre un point de vue en triant les arguments positifs. Il s'est fait avocat et je choisis de rappeler que. comme toute per¬

sonne morale ou physique, la Suisse a ses points critiquables.

Fdgar Fasel descend, d'une plume acérée, tous ceux qui osent critiquer cette nation bénie des dieux. I ne prise de position si nette ne peut faire que des adeptes et. j'en suis sûre, l'auteur attend les critiques de pied ferme. Alors.

M. Fasel, je ne vois pas la Suisse comme vous, sans pour autant être systématiquement contre.

mpd

22 FRIBOURG

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Hommage aux précurseurs Une chaire d'une rareté exceptionnelle La pause hivernale ne doit pas nous faire oublier tous ceux qui furent

les précurseurs du football en terre fribourgeoise et tout particuliè¬

rement en Gruyère, le FC Bulle, non sans avoir une pensée à la mémoire de l'abbé Freeley, de Fribourg, qui joua un important rôle dans le développement de ce sport sur le plan cantonal et fédéral. Il en fut d'ailleurs récompensé lors de l'assemblée des délégués de l'ASF, tenue à Bâle les 16/17.8. 1919 qui l'acclama premier membre d'honneur de l'association.

Rendons donc un hommage aux joueurs et dirigeants du FC Bulle qui il y a septante ans (saison 1913/14) surent faire rejaillir l'étincelle sur toute la jeunesse de notre pays. , ,,

L. M.

Photo saison 1913-14, FC Bulle: Charriére, Cosandey, Murith Henri, Gobet, Guex, Genoud E., Pasquier Alb., Hohl, Andrey Fern., Mora François, Murith Emile, Seydoux Louis, Baeriswyl Alb., Mora Aug., Tinguely Ch., Casati J.-B., Adler Ch., Ruffleux Joseph.

La chaire se trouvant dans le chœur de l'église réformée alle¬

mande de Morat est d'une rareté exceptionnelle; elle date de 500 ans et a été taillée d'une seule pièce dans un chêne majestueux.

Elle se trouvait en son temps dans la première église parois¬

siale qui a été démolie et qui était située sur l'emplacement actuel du cimetière de Montilier. C'est lors de la rénovation de l'église, entreprise vers 1920, qu'elle a trouvé une place définitive dans le sanctuaire moratois. Elle porte sur un côté les armoiries de Morat et 1484, date de sa créa¬

tion, coïncidant avec la naissance du réformateur Zwingli.

L. M.

Temps de parole

Récemment, dans un procès, un technicien s'est annoncé comme étant «Architecte S.D.O.». Mis au pied du mur, il avoua avec une franchise non dépourvue d'humour que SDO signifiait simplement «Sans Diplôme Officiel». Nous avons également connu un géomètre qui se donnait le titre de

«Docteur es-sciences cadastrales»! Pourquoi ne pas appeler un chef de bureau: «Herr Doktor»?

Des symboles pour des lettres (solution)

I. OSLO 2. BERLIN 3. MADRID 4. VIENNE 5. PARIS 6. BONN 7. HELSINKI 8. BERNE 9. ROME 10. PRA¬

GUE.

Exposition du cycle

et du motocycle - Genève

La I " exposition du cycle et du motocycle de Genève aura lieu du 21 au 25 mars 1984, dans le nouveau Palais des Expositions et des Congrès (PALEXPO). Le programme d'exposition comprendra les motocycles, les cyclomoteurs, les cycles ainsi que le secteur des accessoires, les équipements d'atelier de réparation et la littérature spécialisée.

Agences de voyages

«Le conseil du professionnel»

Comme chaque année, la réservation d'appartement, chalet ou maison de vacances est très en avance. Les personnes intéressées pour des locations durant les mois de juillet et août à l'étranger doivent s'adresser au plus vite à leur agence de voyages si elles désirent trouver des logements libres.

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Bulle, chef-lieu du district de la Gruyère en l'an 1900. Cette photo qui fait partie de la collection de M. Ch. Vonlanthen, de R iifenacht / BE, nous montre la Grand-Rue, avec à gauche. l'Hôtel de Ville, alors qu'au fond, à droite, nous apercevons le clocher de l'église St-Pierre-aux-Liens.

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Echos carnavalesques dans le canton

Pas sérieux s'abstenir...

Telle est la réflexion que l'on peut faire du carnaval d'Enney qui s'est déroulé le diman¬

che 4 mars en présence d'un nombreux public venu de tous les villages de l'Intya- mon. Alors que les fanfares n'avaient pas changé leurs habitudes - elles défilaient en étant alignées comme lors d'une procession ou d'un concours de marche - il y avait au moins un char qui était fort bien conçu et qui a retenu l'attention des spectateurs emmitou¬

flés. c'est celui des capucins. Bravo aux organisateurs. La seule chose que nous avons constatée, c'est que les gens d'Enney sont vraiment trop sérieux... un jour de carnaval!

Texte et photos G. Bd

Les mariés de l'an 2000. Le sourire du carnaval d'Enney.

Le groupe de «La Ronflante» de Bulle. La foré! en péril.

Broc

beau cortège

pour peu de monde

Le traditionnel carnaval de Broc a déroulé ses fastes également le dimanche 4 mars. Un cortège composé de 30 Guggenmusiks. chars et groupes a animé le bourg chocolatier, a fait rire et a amusé un public qui n'était pas beaucoup plus nombreux que les participants au défilé. Cela est compréhensible lorsqu'une bise glaciale de février fait durcir les glaces de... mars! Ce temps frisquet a. en effet, retenu des milliers de spectateurs au coin du feu. Malgré cette absence, tout se passa pour le mieux dans une ambiance follement carna¬

valesque.

Texte et photos G. Bd

26 FRBOUR0*

(26)

LES ARTS

L'esplanade de l'Université de Miséricorde aura son œuvre d'art

Mais laquelle choisir?

La réponse n'a pas encore été donnée concernant celte œuvre qui embellira la place de l'i ni- versité de Miséricorde à l'ri¬

bourg. Le concours d'idées lancé par l'Association suisse des fa¬

bricants de cigarettes a remporté un vil'succès auquel personne ne s'attendait. Ce n'est pas moins de I 18 participants qui ont répondu a l'appel et présenté une œuvre artistique, originale et unique.

Les idées ne manquent pas et c'est un réel plaisir que de par¬

courir l'exposition qui a permis à de jeunes artistes de s'exprimer.

Nous découvrons une richesse d'inspiration, de la gailé et même de l'humour dans certaines sculptures. Le choix des maté¬

riaux va de la pierre au bronze en passant par le bois, le fer. l'acier et le cuivre. Certains thèmes portent a la rêverie ou a la réflexion tels que Résine. Dialo¬

gues. Mur souple. Kosmos.

Lquinoxes et bien d'autres.

On comprend mieux, en détail¬

lant les différentes maquettes, l'embarras du jury qui n'a pas eu la lâche facile. Composé de sept membres et présidé par M. Willy Koizlcr. critique et historien d'art, le jury a retenu cinq pro¬

jets. Ceux-ci virent leur auteur récompensé. Actuellement, il reste trois projets en course et le choix est difficile. C'est au mé¬

cène. en l'occurrence l'Associa¬

tion suisse des fabricants de ciga¬

rettes. d'annoncer le choix llnal.

l'eut-être verrons-nous ressusci¬

ter le «Vieux l'ont du Gottéron»

sur l'esplanade de 1 1 niversité'.' Ce n'est pas impossible. Le passé deviendrait présent pour tous les Fribourgeois qui n'ont pas dit vraiment adieu à leur cher vieux pont suspendu.

RM i:

Benoît Renevey

Benoit Renevey. biologiste et photographe de talent, est né à Kstavayer-le-I.ac en 1958.

Il obtint son diplôme de biologie à Fribourg en 1981. Depuis, il enseigne à temps partiel à l'Lcole Normale de Fribourg la biologie et la chimie.

Actuellement, il prépare une thèse sur «le Grèbe Huppé au bord du lac de Neuchâtel» à ITniversité de Berne.

Photographe passionne, il fit quelques films super 8 sur la nature, pour lesquels il obtint trois prix au Cinéclub d'Lsta- vayer. Cependant, il préfère au cinéma la photographie, il déve¬

loppe et agrandit lui-même ses photos, ce qui lui permet d'obte¬

nir les effets et les tons qu'il désire. Cela nous vaut une très belle exposition dont le titre est:

«Nature». Celle-ci traite princi¬

palement de la faune et de la flore du lac de Neuchâtel. photogra¬

phies dont la poésie, les su jets et la bienfacture. sont dignes des plus grands photographes.

Estampes

de Georges Braque C'est au musée d'art et d'histoire de l'ribourg que Georges Braque expose jusqu'au 29 avril, les es¬

tampes appartenant à la collec¬

tion de la Fondation Maeghl.

Exposition

«Poussins»

Afin de symboliser le printemps et à l'approche de l'âques. le musée d'histoire naturelle de l'ri¬

bourg présente jusqu'au 29 avril 84 une exposition d'oeufs.

Grâce à la présence d'une cou¬

veuse de démonstration pendant cette période, chaque jour envi¬

ron 5 poussins écloront devant les visiteurs.

Si. par hasard, des poussins sont déjà nés ou se font désirer, un système vidéo complète l'exposi¬

tion en montrant les images des premiers instants de la vie des poussins, de l'œuf jusqu'à l'éclo- sion.

l'our les représentants de la presse, jeudi I" mars, dés 14 heures, aura lieu une visite com¬

mentée de l'exposition.

Nous rappelons les heures d'ou¬

verture du musée:

Ije musée est ouvert tous les jours, samedi et dimanche inclus, de 14 h. a I 8 h. L'entrée est libre.

I.es écoles, les classes peuvent visiter également du lundi au vendredi, de 8 h. a I 2 h.

FRIBOURG 27

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