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La pilule : journal satirique et satyrique : anti-mythes

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Academic year: 2022

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Journal satirique et satyrique paraissant le mardi.

Editeur responsable: Association à but non lucratif le F L E A U (Front de Libération des Esclaves des Abus Universels) - 68, bd St- Georges - 1205 G E N È V E

Adresse postale: Case postale 258 - 1211 G E N È V E 11 Rédaction: Narcisse-René Praz. satyre sans chef ni subordonnés Banque: Banque du Sain d'Esprit - CCP: Le F L E A U 12-222 49 28 janvier 1975

Prix:

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Administration sur ordonnance

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No 4 $ 8

Pour insulter le satyre sans chef:

Tél. (022) 29 35 44/29 35 45 Heures de bureau

"ANTI - M Y T H E S "

"Mais il y a peu de chances qu'on Détrône le roi des cons". (Brassens)

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Je vais causer c o m m e un vrai journaliste d'un des grands problèmes de notre temps.

Inflation, libération de la f e m m e , participa- tion? Non. Le seul grand problème de notre temps, c'est moi! C'est m o n ennui, m a mort à petites doses. C'est toi, citoyen, citoyenne, avec ton problème d'impossibilité d'être, de vivre. Le seul vrai problème, c'est l'individu crevé, disparu, inexistant, du moins de mé- moire d ' h o m m e .

Qu'est-ce que la journée d'un type m o y e n , normal (toi, moi, au autre) dans ce pays où c o m m e disait dernièrement un de nos dépu- tés, c'est le pied géant d'y balader dans la prospérité et la paix sa joyeuse gueule de citoyen souverain.

Avorté de la nuit, précipité dans le trou- peau des travailleurs, pressé, bousculé, en- veloppé d'odeurs fades de sommeil, l'esprit essorés de ses rêves, élément x de l'Ensem- ble Production, vivement le crépuscule, y'en a marre. Ilm'y a pas 3 6 façons de c o m m e n - cer sa journée. Et de la continuer non plus.

U n dernier regard vers la nuit, et c'est la plongée vers la pièce à polir, le papier à si- gner, le slip à vendre, les impôts à payer, celui d'en-dessous à soumettre, celui d'en- dessus à qui être soumis dans les normes de notre démocratie. Et m ê m e quand t'arrives là-dedans avec ta gueule d'insoumis, peu de temps se passe avant que tu l'écrases. U n p h é n o m è n e de mimétisme, absorbé par la connerie, voilà ce que tu es, et tes relents d'insoumission, tu les planques au fond de ton crâne jusqu'à 5 h. du soir. Y'a un m o - ment pour tout. U n pour produire, un autre pour vivre. Vivre, tu parles! Midi la pause, tu fonces au supermarché ou dans n'impor- te quel caf, une heure ou deux pour refaire le plein. Suivant ton rang, c'est de la norma- le ou de la super. Si t'as le temps et que tu te trouves dans un de ces lieux de pilules anti-angoisse, de virilisants surgelés et de toutes sortes de trucs by self-service, tu peux te balader dans les acquis de la civilisation.

Là, tu risques de tomber dans la culture.

T u la vois déborder cette culture, de ces livres gonflés, rutilants, suant leur savoir c o m m e un m e c qu'a trop bouffé avec son ventre qui s'agenouille sous la table, grais- seusement, et ça rote sa connaissance avec grand éclat. Et quelle connaissance, quel savoir! Si t'as de la chance, tu peux déni- cher, p a u m é dans ces partouzes de l'Esprit de notre temps, quelque chose à forte odeur de tripes retournées, d'angoisse, de Révolte. P o è m e ou autres mots. Tiers-monde de la culture, biaffrais de la pensée univer- selle. Et ce quelque peu imaginatif, noyé dans une orgie d'encre et de papier, et que ça t'éblouis, ça te viole le regard de titres, de couleurs violentes, monstre culture-party.

Mais di-voir, la culture c'est pas plutôt les mecs d'une usine de bagnoles qu'en ont marre d'avoir du cambouis jusque dans leurs rêves et qui sabotent systématiquement toutes les pièces qui leur passent dans les mains, pas plutôt la lueur de révolte dans les yeux de cette fille tassée contre toi, 6h du matin le bus avec le souvenir amer sur la langue de soleils africains, iophilisés et sur- séchés biologiquement en grains, paquet familial 6 pour 4 à Balexert Migros est votre serviteur? Enfin, je veux dire, tout ce diffi- cile acharnement à tuer petit à petit l'ennui. SL

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la connerie, ce difficile acharnement vers la

jouissance, la vie. Dis donc, la vraie culture, ce serait pas plutôt ça? Bon, je ferme la parenthèse.

Après la pause de midi, ça recommence c o m m e le matin, tu t'embourbes de nouveau dans les floppées de médiocrité, dans les dialogues faussés, les rapports style "copain de boulot", et tu te rends peut-être compte, et tu n'oses peut-être pas te l'avouer, qu'à chaque slip vendu, qu'à chaque papier signé, c'est une ride de plus tamponnée sur ton front, c'est ta vie que tu vends, c'est ton re- noncement à la passion, à l'imagination, à la création que tu signes. Et ainsi jusqu'à 5h. Rentrée à la baraque, bouffe en conser- ves, précuites, divertissement abrutissant en deux dimensions, l'amour quelque fois, l'amour? ? , et hop la grande descente vers l'inconscient, jusqu'à ce que le réveil fasse des siennes. Ça c'est ton "temps libre".

Plutôt la récréation de l'esclavage. Et m ê m e c o m m e n t profiter de cette liberté entre guillemets à la puissance carrée, quand tu sais que cet esclavage recommencera demain.

Dring, dring, un nouveau matin, une nou- velle journée, et si tu veux savoir ce qui s'y passe, recommence à lire m o n brouillon au début. (Un philosophe avait dit que chaque jour qui naît voit naître une nouvelle aven- ture).

O n peut se demander pourquoi tout ça.

En majeure partie parce dans notre société à la gland où il fait si bon passer le temps que la nature nous offre, allez voir à l'Est si c'est mieux qu'ici, tout est partagé d'une façon très spéciale. D'un côté des gens qui possèdent, dirigent et agissent, de l'autre des gens qui produisent pour survivre, ne sont pas passifs certes, mais qui d'un point de vue création, activité enrichissante, c'est- à-dire d'un point de vue positif, sont tota- lement passifs, assistent, subissent, sans au- cun véritable pouvoir sur leur propre vie.

Q u e ce soit politique, économie ou culture.

U n e espèce de Grand Théâtre mondial où, en échange de ton salaire, tu reçois un billet d'entrée au Super Spectacle Consommation.

Consommation de biens matériels la plupart du temps (du moins souvent) inutiles.

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londis & Gyr : bénéfice nettement

au-dessous des prévisions

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c o n s o m m a t i o n d'idéologies, c o n s o m m a t i o n de faux art réduit à l'état d e " c h o s e à ven- dre", etc.

Et m ê m e dans ta vie personnelle, théâtre d o u l o u r e u x o ù tu assistes a u x pérégrina- tions d'un m e c qui n'est pas toi, mais qui est le rôle q u e la société, à travers ses institu- tions, école, famille, morale, travail imposé, valeurs d e c o n s o m m a t i o n , te s o m m e d e jouer.

N o u s produisons, n o u s existons, n o u s n e vivons pas ici, n o u s n e s o m m e s q u e des ca- davres e n instance.

Alors c o m m e n t s'en sortir d e cette situa- tion d e spectateurs impuissants d a n s ce théâ- tre d e bouffonnerie aussi tragique q u e l'on te cause en prose d e g a u c h e o u en vers d e droite?

Je pense qu'on bousillera cette pièce sans cesse r e c o m m e n c é e , toujours pareille, le jour o ù o n aura c o m p r i s q u e ça sert q u e dal d e gueuler " R e m b o u r s e z , r e m b o u r s e z "

en lançant des t o m a t e s sur les acteurs d u m o m e n t p o u r en faire venir d'autres d o n t le verbiage est tout aussi e n n u y e u x et m o r - tel, mais o ù , balançant nos c o m p l e x e s d'in- fériorité, nos réflexes d e soumission et tous les chiffons moralo-culturels bâillonnant notre vie, dans le charnier p u a n t d e l'histoire ancienne, et q u a n d levant n o s culs collés à nos strapontins d e p r o d u c t e u r s - c o n s o m m a - teurs d e l'Ennui, n o u s envahiront la scène, casseront les décors pourris d u vieux trop vieux m o n d e , institueront l'Autogestion à tous les niveaux, c'est-à-dire la Création individuelle et collective, réinventeront la Vie qu'on n o u s a volée, la fête p e r m a - nente, l'Imagination, l'Art n o n plus séparé d e la vie mais dans la vie à tous les ins- tants, avec u n seul pouvoir, celui d e l'In- dividu et d e ses désirs sur sa propre vie.

C'est ça la Révolution. Rien q u e ça, tout cela, et tout le reste n'est q u e m o t s p o u r politicard en m a l d'idéologies séniles et d'autorité débilisante.

J'entends d'ici la réaction d e n o s cer- v e a u x à réformes planifiées trois ans à l'avance: " U t o p i e , utopie! "

Messieurs les Esprits raisonnables, sa- chez que ce que vous n o m m e z Utopie avec un air supérieur est la seule manière réaliste d'envisager le bonheur, la vie totale.

. Alain

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LE DIRECTEUR X. UtC tlETTAMT EM SEjWlCE U ) DEftlllÈ*£ INVENTION. DE Ufl Mn'SON LE. THER- HotéiULnTEUfc bU CYNISME.'

C O N V E N T I O N S PIEGE fi C O N

II existe, vous le savez, des conventions

"qui o n t p o u r b u t d e p r o m o u v o i r , dans l'intérêt c o m m u n des travailleurs et des e m p l o y e u r s , le d é v e l o p p e m e n t d e l'indus- trie suisse".

Ouvriers, travailleurs, je vous en supplie, lisez les aumônes que les syndicats ont ob- tenu auprès des exploiteurs; en effet, en lisant une convention de travail, c o m m e n t ne pas devenir révolutionnaire libertaire?

Cette dernière a c o m m e seule but la rélge- mentation du travail, ce qui constitue une atteinte profonde à la liberté des travailleurs.

O n pourrait croire, en lisant la Lutte Syn- dicale (Journal F T M H ) que les rédacteurs font partie d'une élite triée sur le tapis par le patronat. Voici quelques exemples super- inadmissible tirés de la convention de la métallurgie négociée et acceptée par les syndicats F T M H , F C O M , A S S E , U S S A :

"Art. II. Obligation de paix et solution

(3)

U N D R O L E D E P R O P H E T E

Elle ne passe pas inaperçue la prose à Bertil. A chaque semaine son humeur! U n certain mardi, en pleine crise... animale, voilà ce qu'il débloque:

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T E Bonjour est u n autre I j cas. Jack Rollan est le

lion jamais repu qui rê- vait d u t e m p s o ù ses rugisse- m e n t s faisaient frissonner toute la Suisse romande.

Quelle souffrance, pour lui, de voir la presse satirique, celle qui devrait secouer les tripes et faire rouler les têtes, se résumer a u x jappements d'un roquet narcissique, a u x couinements m a r g i n a u x et rusés d'un coyote yverdon*

nois. Il n'y avait qu'un N a r - cisse, Jack Rollan, et qu'un ring, L e Bonjour. L e vieux lion se releva.

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A h , que de fines allusions! Toujours sans oser faire la moindre publicité pour Le journal qui gêne.

Mais, un autre mardi, voilé que ce monsieur tient un langage "révolutionnaire"

(pour un bon employé noyé dans le froma- ge du système, cela s'entend! ). Est-ce le m ê m e radoteur? Mais oui!

Examinons ce texte: fc. ^. ».

La Terre et l'Esprit..ho, ho, pousse pas!

O n peut se trouver en fuite perpétuelle, être traqué par la police (ou par soi-même, cela ne change rien) que ça en devient littéraire, merveilleux, beau, pourvu que l'action se déroule bien, bien loin de chez nous, en Amérique par exemple, et que ça ne déran- ge surtout pas l'ordre établi ici! C.Q.F.D.

Delay

T O L I T A , vous vous souve-

| . nez ? N o n pas le goût des

•^"^ chairs fraîches, mais chez l'amant de la jeune personne cette mobilité, cette fuite de motel en motel à travers l'Amé- rique. L'intellectuel traqué. Par les censeurs, la police ou les colporteurs de ragots ? Par lui- m ê m e 1 Rien de plus moderne que ce rythme qui semble dé- composer une vie, mais la cons- truit peu à peu dans le doute, la passion qui s'interroge, le re- tour en arrière, le suspens de la volonté et les nouvelles dérou- tes.

Les parties contractantes s'engagent à 1 j • ' la durée de la conven- «. M*ni

Soljénitsyne reçoit aujourd'hui son Prix Nobel à Stockholm observer pendant toute

tion la paix intégrale et à la faire respecter par leurs membres".

Oui, vous avez bien lu: à la faire respecter.

Par quel m o y e n envisagez-vous, salauds, de la faire respecter?

"...en foi de quoi toute mesure de combat est exclu (grève ou lock-out)".

Oui, là nous comprenons tous, en temps de paix, le combat est exclu"

"Art. 12. Obligation du travailleur:

L e travailleur exécute avec soin le travail qui lui est confié et sauvegarde fidèlement les intérêts de l'employeur..."

Pas beau ça, hein? Les articles concernant l'obligation du travailleur sont au nombre de six alors%que ceux de l'employeurs sont au nombre de trois; n'est-ce pas là une balan- ce fascisante? Parmi ces trois articles, aucun n'a "d'intérêts". Exemple:

"Art. 18. Sauf accord contraire, l'em- ployeur fournit aux travailleurs les instru- ments de travail".

Pensez donc, ils nous fournissent m ê m e des outils... Gentil, non?

Cinglé... Syndiqué quand comprendras-tu qu'on se fout de notre gueule; le syndicat nous contraint à des accords répressifs avec la classe bourgeoise.

A bas la réglementation, quel que soit son contenu. Les ouvriers géreront eux- m ê m e s les usines. La liberté de chacun sera respectée pour autant qu'elle n'entrave pas la liberté d'autrui. Quand viendra la révolu- tion anarchiste, alors dans un m o n d e libre nous vivrons.

Eric A m e y

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P R I S O N N I E R

m o n C L i n i . . .

Voici in extenso les propos de la lettre qu'a envoyée Monsieur Michel Evequoz à un dé- tenu des E.P.O., le 9 octobre, suite à une lettre qu'il adresse en particulier au précité.

se tenant à dénoncer les anomalies de cer- tains procédés qu'appliquent volontiers M. Evéquoz dans la direction de ces éta- blissements du régime de fin de peine.

(Udlr. Evéquoz, c'est le sadique des pri- sons valaisannes)

"Je veux bien perdre quelques minutes à vous répondre pour satisfaire aux préoccu- pations de m a conscience professionnelle.

Mais encore faut-il que je m e fasse du scru- pule car je ne m e sens aucune obligation.

Tout d'abord, mettons les choses au point:

les menteurs et les baratineurs sont plus vite pris que les voleurs.

Vos écrits à m o n adresse, qui ne corres- pondent évidemment pas à ceux que vous adressez soit à M . P I T T E T e t à M. C H A M - P E N D A L , seront classés dans un dossier unique vous concernant et dont un exem- plaire subsistera auprès de toutes les auto- rités concernées.

Donc, mieux vaut pour vous une fois accorder vos "propres" violons (sans jeu de mots intentionnel) et vous passer de conti- nuer vos flagorneries inutiles.

N e prenez plus les autorités pénitentiai- res, pas plus que les juges d'ailleurs, pour des imbéciles; le risque est trop grand pour vous qu'ils vous renvoient la balle." (En outre ces Messieurs lui ont renvoyé la balle puisqu'il a repris six mois de plus à son in- ternement — je précise que le gars en question est au "bénéfice" d'un article 4 2 - qui nor- malement prendra fin en décembre de cette année. S'est ajouté à cette peine les six mois de rab si gentiment offerts par ces Messieurs de la pénitentiaire qui font ainsi cesser les dénonciations, etc.)

"Si vous n'êtes pas satisfait, il est bien entendu que personne ne pourra vous interd dire de nous réclamer des comptes en Jus-

tice. (Je n'ai pas voulu m'attarder sur les détails de différents comptes trop longs).

Nous nous défendrons avec les pièces à notre dispositon.

Quant à votre voeu de m e rencontrer, il sera sans doute exaucé, puisque, selon toute vraisemblance, vous ne serez pas libéré avant d'avoir à nouveau fait vos preuves en semi-liberté et que c'est dans nos établissements seuls que vous aurez cette possibilité" (c'est un menteur).

"Je ne doute pas que nos relations seront à nouveau excellentes dans la mesure où vous serez capable de consentir à vous soumettre à nos propres lois et règlements et non dans celle où vous vous attendez à ce que les lois de votre milieu nous conduisent dans notre activité. Ce ne serait pas la première fois que je redonnerais une chance à quelqu'un. Je l'ai fait avec tous ceux qui m'ont apporté la preuve qu'ils avaient compris. C'est d'ailleurs un de mes slogans: on ne punit pas un h o m m e qui a compris.

A vous donc déjouer et bien à vous.

Signé: Michel Evéquoz".

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C'est parti, et bien parti. Popol se frotte les mains et tout le saint frusquin avec lui.

Inventer un Dieu, l'imposer, l'infliger à quel- ques millions d'individus, c'est un tour de force qui ne se forge qu'à travers bien des siècles. Des siècles de dictature. Mais exploi- ter, par les temps qui courent, la crédulité populaire à ce point-là, c'est un tour de force d'une autre envergure...

Le satyre sans chef ni subordonnés a donc reçu, en dehors évidemment de son activité pilularde, subversive et révolution- naire, la merveilleuse lettre que voici...

Remarquez qu'on a constitué à Lugano une Société A n o n y m e (forcément) pour l'exploitation de circonstance. U n e à Luga- no, une à Milan, à venise, à Madrid, à Bilbao, à Palerme, à Rio de Janeiro, à Buenos-Aires, à Paris, à Bruxelles, à Lourdes...

Et en avant la sainte zizique! Par ici la bonne soupe!

Voici donc le d o c u m e n t tel quel.

GIUBILEO S.A.

paris ru. ou pw»ln nm 10 O.K.

B. I.M.

4, rue des Marbriers G E N E V E

«WfMAK Rome, le 21 NOVEMBRE 1874

La GIUBILEO S.A. à l'occasion de la p-ocna ne année sa nye à ed lé le livre

"Année Sainte 1975", lune histoire intéressante des années saintes) et le guide touristique Le tour- de Rome à pieds en six jours) imprimés tous les deux par les "Artigrafiche llclrwsi GRASSI già Veladin. (> Co. di Lugano..

Le guide touristique joint au livre sera distribué gratuitement à Rome et dans le monde entier à des millions de pèlerins et de tounsls, sojl à h

a Rome soit dans tes pays doorigme avant leur départ pour Rome. En c sera offert en hommage aux paroisses e( aux communautés religieus s du entier el expédié a fin public taire aux plus grandes soc élés mondiales.

Dans ce guide qui sera publ lé dans six langues (ital ien, franrjaisn anglais, alle- mand, espagnol et portugais) aleeneront avec les pages du texte des pages d'an- nonces publ icuaires des principales et plus importantes sociétés mondiales.

Cependant le texte des annonces publicitaire sera rédigé et publié dans une ou plusieurs des langues mentionnées selon le demande.

Comme il est fait allusion ci-dessus je me epermets de vous proposer d1 inserrer la publicité de vos montres dans le guide touristique de les faire obtenir une au- gmentation de vos exportai .ons de conquérir de nouveaux marchés et de r

les meilleurs du monde!

concurrence japonaise, anéri- II est i îdiscutible que les montres sui

Mais vous ne devez pas vous endormir pour maitenir des pos t ions et pour défendre

Aujourd'hui il ne suffil pas deproduire des articles de qualité ce que sont vos montresmes il fual lutter pour les imposer et les faire connaître

V-a-t'il une meilleure arme que la publicité pour atteindre ce Oui

•' ;>•"••

ii' Fanes de la public!* profilez de l'occasion qu. vous est offerte par la d u el qui est vraiment une occas.one un,que: P A S S E R U N E A N N O N C E PUBLICITAI- RE QUI D U R E R A JUSQU'A FIN JANVIER 1976 ET A U R A UNE P O R T E E MONDIA- L E PUISQU'ELLE S'ADRESSERA A D E S G E N S DE TOUS P A V S .

Je conclude en attirant votre atlentio Sur le fa.t que la publicité sur noire guide NE S E R A JAMAIS JETTEE comme celle qui est publié dar les journeaux et les revues, parceque notre guide sera certainement conservé parm les I vre de la

donc êl-e assurés que la publacité dans noire guide durera

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les renseignements techniques nécessaires sur notre Nous vous donnonsa

inmaiive public

- Deux concilie exampla.res du guide seront mprimés et distribué jusqu'à fin jan- - Le coût des annonces publ. c taire dans notre guide est de cnq mille francs su s-

ses pouriJM^: o,b en noir el blanc, et deux mille el cinq cents francs sumses pour a demi page en noir ei blanc, et e i plus le frais de foiohie. En ce qui con- cerne les annonces en couleurs, le prix est fixe selon le nombre de couleurs.

- Chaque page de notre guide sera inserrée el publ i* lo mois qui suivra la s .gna- ture du contrat et restera publié jusqu'à fin janvier 1976.

- Les modal tés et moyens de paiement seront examinés selon le désir des cl ents.

Si vous avez déjà épuisé les fonds destiné à la publicité, la société Giubiieo pourra attendre l'année suivante ppur le règlement du prix de coût de l'annonce.

Dans l'attente, que j'espère pos tive,

Je vous pr ie d'agréer, Mess eurs, lasSuraneae de ma considérât^

Tony RAGUSA

(Directeur de la Giub leo S.A. )

de joindre à cei envo les photocpies de la eitre de rOnsen- P.S.: Je me

gneur Lavagna de la Rad o Vat cane el d'un compte-rendu du Sa nte 1975 , oublié par l'osservaiore Romano.

NdR:

Ben voyons! Effectivement, côté satyre, les fonds sont épuisés depuis longtemps.

Heureux d'apprendre que le B o n Dieu fait crédit... Par les temps qui courent (mais où courent-ils donc si vite? )...

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& teintes t z l i c i t ' & t i û n s

••:

RADIO V A T I C A S \ 7 Germai o 1974 Spettablle Editrice GIUBILSO Via délie >1ornaci,43 Très honorés éditeurs,

Je m e félicite vivement de votre édition très soignée du volume sur les A N N E E S S A I N T E S dont j'avais revu les épreuves et le texte, afin qu'il soit conforme à /'impri- matur qui, aujourd'hui, n'existe plus, mais dont vous vous êtes tout de m ê m e préoccu- pés auprès de l'autorité ecclésiastique.

Cette oeuvre, sans nul doute, sera un succès et sera agréée parce que l'argument est traité de façon sympathique, ample et complète. Pour cette raison, sa lecture sera agréable (outre qu'utile, ce qui n'est pas souvent le cas pour les éditions religieuses! ? )

(NdR: Tiens, tiens...).

Pour ce qui est des langues, je pense que les traducteurs de la Radio du Vatican pour- raient faire un excellent travail.

J'ai compris que vous voudriez combi- ner également avec le livre un "Guide Tou- ristique" à offrir. Aucune objection, l'im- portant étant dans le choix des maisons pour la publicité: veuillez chercher des maisons et entreprises très sérieuses dont la réputation ne nuirait pas au sérieux du livre, considérant le fait que celui-ci passera entre les mains des pèlerins du m o n d e entier.

E n souhaitant bonne fortune (NdR: E n italien, "ogni fortuna...") à cet ouvrage et à sa propagande, j'en profite p o u r exprimer à votre Direction m e s c o m p l i m e n t s ainsi qu'à l'auteur.

D o n L a v a g n a Raffaello

PELERIN, A L'ABORDAGE!

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Je n e vois pas en quoi le fait d e parler des

langues différentes devrait n o u s e m p ê c h e r de bavarder u n peu: il y a c o m b i e n d'années q u e le Très Saint-Père poursuit le dialogue

o e c u m é n i q u e sans jamais s'entendre?

1 9 7 5

NdR:

B e n , m o n D o n - D o n , si la boîte à prostitu- tion d u satyre sans chef est u n e " m a i s o n sérieuse", faut vraiment croire q u e l'argent n'a pas d'odeur...

Il est vrai q u e sur la lettre d e Giubileo S A , o n peut remarquer son point d e départ:

R o m e . O r , n'est-ce pas u n e m p e r e u r romain qui lança la f a m e u s e formule: "L'argent

A N N E E S A I N T E D E L A F E M M E

n'a pas d'odeur"? Mais si, mais si: c'est cet e m p e r e u r r o m a i n qui avait installé u n p e u partout des a m p h o r e s à urine, icelle étant utilisée pour la fabrication d e détergents...

A vues h u m a i n e s , le f a m e u x guide touristique fera fortune. A vues humaines, la Foire est bien partie. Enfin u n e b o n n e nouvelle!

J O U R N É E A R M É E E T J E U N E S S E À B A U L M E S D e s é l è v e s p a r t i c i p e n t à d e s e x e r c i c e s

Les élèves d e quelques classes d'Or- be, Sainte-Croix et C h a m p v e n t ont participé r é c e m m e n t à u n e journée

« jeunesse et a r m é e », à Baulmes.

Accueillis par le c o m m a n d a n t de la compagnie de protection aérienne 104, le capitaine Brandenberger, les éco- liers visionnèrent durant la journée quelques films qui démontrèrent la nécessité de protéger efficacement les civils en cas de catastrophe naturelle ou de guerre.

Après u n e courte Information pré- sentée a u rétroprojecteur, les élèves participèrent à des démonstrations

pratiques dans le terrain. C e fut l'oc- casion pour chacun, et sous la condui- te d'un soldat, de tronçonner des pou- tres, de scier u n e barre de fer a u cha- l u m e a u ou à la circulaire.

N o m b r e u x également sont ceux qui regagnèrent leur domicile avec u n gros pansement habilement tourné par u n sanitaire, histoire de s'exercer et de pouvoir en tant que blessé se faire descendre en luge le long d'une échel- le de secours. M ê m e les jeunes filles participèrent a u x tirs à blanc a u fusil d'assaut et à la grenade. Les enfants prirent encore le repas de midi avec la troupe. — (ip)

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ROME ET LA BIBLE

Conseils que devra suivre le futur Jules III pour être élu pape en 1550

Extrait de la lettre signée des Cardinaux et figurant au répertoire de la Bibliothèque

Nationale de Paris, où on peut la consulter.

Ce document dit notamment:

"De tous les conseils réservés à Ta Sain- teté, nous avons gardé les plus essentiels jusqu'au dernier moment.

Concernant la lecture de la Bible, nous devons tenir nos yeux grands ouverts et in- tervenir avec toute notre puissance. Il faut donner aussi peu que possible l'autorisation de lire l'Evangile, surtout dans les langues modernes et dans les pays soumis à notre juridiction. Ce qui, en général, est lu pen- dant la messe devra suffire et personne ne devra être autorisé à en lire davantage...

Tes intérêts prospéreront aussi long- temps que le peuple se contentera du peu qu'on lui offre, mais, dès que le public demande davantage, tes intérêts sont en danger.

C'est le livre qui peut, plus qu'aucun autre, provoquer contre nous des révoltes et des tempêtes qui nous perdront presque.

Certainement, si quelqu'un étudie sérieuse- ment la Bible et la compare avec ce qui se passe dans nos Eglises, il trouvera bien vite des contradictions et verra que nos doctri- nes s'égarent loin de la Vérité et y sont le plus souvent encore nettement opposées.

Et si le peuple reconnaît toutes ces cho- ses, il nous mettra constamment au défi jusqu'à ce que tout soit dévoilé; alors, nous serons l'objet des railleries et de la haine.

Il est indispensable de dérober la Bible aux regards des peuples, mais avec beau- coup de précautions pour éviter tout

tumulte."

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G R E G O I R E 1er (59J-604) :

Ecrivit à Phocas, après que celui-ci eut assas- siné l'empereur Maurice pour régner à sa place: "Le Tout-Puissant t'a choisi et élevé sur le trône. Q u e le ciel et la terre se ré- jouissent et tressaillent de joie". Q u e penser

de ce pape déclarant que Dieu a récompensé un assassin en lui donnant la place de sa victime?

S A B I N I E N (604-606):

Fit le trust du blé au cours d'une année de disette, afin de le revendre à des prix exor- bitants au peuple affamé.

HONORIUS 1er (625-638):

Fut officiellement condamné pour avoir pu- bliquement enseigné des hérésies. Ce repré- sentant de Dieu ignorait donc la doctrine de son maître?

S E R G I U S 1er (687-710):

Se fit n o m m e r pape en mettant les joyaux de Saint-Pierre en gage. O n l'accuse aussi d'adultère.

C O N S T A N T I N (708-715):

Ordonna à l'empereur romain Justin II de faire couper la langue et crever les yeux de l'archevêque de Ravenne coupable de déso- béissance envers le dit pape.

E T I E N N E IV (768-772):

A crevé les yeux d'un prétendu antipape pour prendre sa place.

S A I N T - P A S C A L 1er (817-824):

Fit couper la langue, crever les yeux et dé- capiter ensuite deux prêtres sincères qui avaient dévoilé les vices du dit Pascal. Ce saint tortionnaire, assassin et débauché, était plutôt un démon.

E U G E N E II (824-827):

Inventa le supplice de la goutte d'eau (juge- ment de Dieu).

J E A N VIII (872-882:

Fut empoisonné par un cardinal de ses amis;

celui-ci, voyant que le poison n'agissait pas assez vite, défonça le crâne du pontife avec un marteau. Il avait de belles relations, le saint père!

E T I E N N E VII (896-897):

Après avoir fait exhumer le cadavre du pape Formose, ordonna de le mutiler et de le jeter dans le Tibre. Lui-même fut étranglé par un cardinal.

C H R I S T O P H E (903-904):

Destitua Léon V un mois après son élection et le fit mettre en prison où il mourut de faim. Quarante jours après, Christophe fut assassiné à son tour par son successeur.

S E R G I U S III (904-911):

Assassina Christophe et eut plusieurs enfants de sa maîtresse Marosia.

J E A N X (915-928):

Fut assassiné par la reine Marosia.

L E O N VI (928-929):

Subit le m ê m e sort que le précédent. Il tom- ba sous les coups d'un poignard aux ordres de la m ê m e femme.

J E A N XII (955-963):

Etait pape à 18 ans. O n lui découvrit tous les vices. Il se rendit célèbre par ses viols et sa simonie. Il fit mutiler et castrer ses ri- vaux et mourut assassiné pendant qu'il commettait l'adultère.

B E N O I T VI (972-974):

Mourut empoisonné par un cardinal.

B O N I F A C E VII (974-985):

C'est lui qui, encore cardinal, fit mourir Benoit VI par le poison. Elu pape en 974, il dut fuir de R o m e et se réfugier à Cons- tantinople en emportant le trésor du Vati- can. E x c o m m u n i é par Benoit VII en 975, il revint en 983, fit emprisonner Jean X I V et le laissa mourir de faim. Boniface VII mourut subitement en 984, assassiné à son tour, croit-on.

G R E G O I R E V (996-999):

Fit d'abord crever les yeux de son rival, l'antipape Jean X I V (Philigate). Le doux Grégoire fit ensuite couper la langue et le nez de son ennemi et le laissa mourir en prison.

B E N O I T IX (1033-1048):

A été élu pape à 12 ans; la dignité papale lui avait été achetée par ses parents. Il com- mença à régner à 18 ans. Ayant été chassé de R o m e en 1036 à cause de ses vices, il y revint en 1044 et vendit en 1045 la tiare, c'est-à-dire le trône de Saint Pierre à Jean Gratien qui devint souverain pontife sous le n o m de Grégoire VI. C'est bien en vain que Benoit essaya en 1047 de redevenir St-père, son remplaçant trouvait la place bonne et entendit la garder. Enfin, il abdi- qua pour épouser une jeune fille noble.

G R E G O I R E VI (1045-1046):

Acheta la charge papale à Benoit IX. Sous son règne, un archevêque et 45 évêques ache- tèrent et vendirent leur charge. L'empereur Henri III exigea son abdication et le dépor- ta à Cologne.

G R E G O I R E VII (1073-1085):

Interdit le mariage aux prêtres et força ceux qui étaient mariés à répudier leur f e m m e et déshériter leurs enfants.

L U C I U S II (1114-1145):

Fut lapidé dans les rues de R o m e parce qu'il voulait maintenir de force une situation into- lérable.

La véritable eucharistie: celhe qui se c o n s o m m e sous toutes sortes d'espèces (sonnantes et trébuchantes). L A C A L O T T E

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E N V O Y E Z - N O U S V O S C O M M A N D E S ! Case postale 258 -

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Le jour où la guerre fera faillite, les religions disparaîtront...

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C e q u e l'évêque C a m a r a n'a pas dit:

" U n des principes des religions se f o r m u l e ainsi: Si tu v e u x la guerre, parle d e paix.

C e n'est q u e grâce a u x divisions et a u x guerres q u e les religions survivent. "

A D R I E N IV (1151-1159):

Fit brûler Arnaud de Brescia et jeter ses cendres dans le Tibre, parce que ce réfor- mateur avait dénoncé publiquement la dé- pravation de ce pape... et des autres.

A L E X A N D R E III (1159-1181):

A des milliers de crimes à son actif; il orga- nisa une croisade contre tous les hérétiques.

Chacun sait aujourd'hui que, pour la papau- té, les hérétiques n'étaient autres que les h o m m e s droits que les crimes et les orgies des papes révoltaient

I N N O C E N T III (1198-1216):

Provoqua la guerre en Angleterre. Il intro- duisit l'inquisition sous toutes ses formes, excommunia des rois, fomenta des troubles parmi les nations, fit assassiner l'empereur d'Allemagne Frédéric II et accorda des in- dulgences à ceux qui tuèrent ses ennemis.

Il fut chassé deux fois de R o m e . J E A N XXII (1316-1334):

Autre monstre qui devint immensément riche en vendant des indulgences et qui s'est rendu tristement célèbre en faisant brûler vif plus de mille hérétiques.

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URBAIN VI (1378-1389):

En lutte avec son rival Clément VII, ensan- glanta l'Europe, infligea a ses prisonniers les plus diaboliques tortures et fit exécuter en masse des paysans, h o m m e s et femmes.

Le féroce pontife dirigea lui-même les sup- plices, se délectant au spectacle de ses vic- times tordues par la douleur et qu'il voyait mourir lentement Le distingué suppôt de Satan fit notamment enfoncer u n cardinal jusqu'au cou dans la chaux vive. Il introdui-

sit des loups dans la cellule d'un deuxième prélat. Sous ses yeux d'autres cardinaux furent liés, enfermés avec des serpents dans de solides sacs et précipités dans la mer.

J E A N XXIII (1410-1415):

Corsaire dans sa jeunesse, fut trouvé par le concile de Constance coupable de meurtre et d'inceste. Son secrétaire le dénonça com- m e phénomène d'avarice, d'ambition et de violence. Il empoisonna le pape Alexandre V pour prendre sa place, puis tua par le poi- son le médecin dont il s'était servi pour se débarrasser d'Alexandre. Il martyrisa des innocents déclarés hérétiques, uniquement pour les dépouiller de leur argent, empoison- na Ladislas, viola des centaines de nonnes et tortura atrocement pour son plaisir ceux qu'il haïssait

M A R T I N V (1417-1431):

Fit un autodafé dont l'une des victimes fut Jean Huss. Il organisa ensuite une croisade

contre les disciples de ce dernier et contre ceux de Jérôme de Bohême. Martin écrivit à son légat en Allemagne: "Tue de ton épée et si ton bras ne peut atteindre les coupables

(les protestants) emploie le poison". A Wla- dyslaw, en Pologne, il envoya cet ordre:

"Dirige tes forces armées contre la Bohême brûle, tue et réduit le tout en désert".

A L E X A N D R E V I (1492-1503):

Eut sept enfants de plusieurs maîtresses. Il essaya d'empoisonner, en série, neuf cardi- naux qui étaient à sa table, mais un valet maladroit plaça devant lui un verre destiné à un autre et le digne Alexandre mourut tué par son propre poison. L'un des neuf cardinaux eut la vie sauve, mais pas pour longtemps, car ces diaboliques individus ne pensaient qu'à s'empoisonner mutuellement, chacun d'eux désirant être pape souhaitait la mort des autres cardinaux.

N d R :

Attentionl Ces textes nous ont été envoyés par de dangereux sectaires. Méfiance, mé- fiance... Ils croient néanmoins tous au mê- m e dieu: celui des malheureux atteints de folie mystique à un degré plus ou moins avancé. Intéressant, non?

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Sa Majesté Impériale M o h a m m e d R e z a Pahlavi, L u m i è r e des Aryans, Roi des Rois, Shadour of God, 55 ans, marié. Son but:

la "Grande Civilisation"! Mais il est allergique au caviar.

William Simon, secrétaire du Trésor améri- cain trouve qu'il est fou ("a nut"), mais le département de la Défense (Pentagone) l'ai- m e bien (le Shah achète d'énormes quanti- tés d'armement sophistiqué).

S'il y a une II le Guerre Mondiale, qu'il dit, elle se passera chez moi (il n'en deman- de pas plus).

Dernière consagration: il a été élu l'Homme de l'Année par Le Point.

La lutte contre la lèpre continue!

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Kissinger (gravely): "You're welcome".

(Biographie d e Kissinger par M a r v i n et Bernard Kalb).

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Anarchie, "Utopie"? Loi, hypocrisie?

Faut-il se drapper de noir pour pouvoir mourir dans un système déjà pourri ou re- noncer complètement à ses avantages très chers pour l'homme qui prétend être libre...

de marcher-crever dans l'ignorance en rece- vant des coups de fouet sans savoir pour- quoi, seulement par respect des lois archaï- ques et surtout hypocrites?

J'aimerais crier gare à ceux qui, par leur jeunesse risquent la mort, tirés par les flics véreux, nerveux qui attendent de corriger ces jeunes qui refusent, sans tou- jours savoir exactement pourquoi... Soyez prudents: tout est permis si l'on a le coura- ge d'être seuls et en connaissant un tant soit peu les lois élémentaires de leur soi-disant justice qui implique seulement les ignorants, et ceux qui n'ont pas ce qu'ils appellent l'honorabilité, autrement dit le fric.

*

Je m'appelle René et depuis quelques années, j'essaie par tous les m o y e n s d'infor- mer par m e s expériences, soit chez les flics

"bon papa" qui se persuadent de bonnes pensées qu'ils sont dans le vrai, qui vous laissent toujours espérer que ce que vous faites "n'est pas bien", mais qu'il est encore temps de vous remettre dans le bon chemin si vous désirez coopérer, ce qui veut dire donner, vendre vos amis et que eux, les "gen- tils", vous rendront la liberté qui, par des prétextes de boy-scouts, vous l'ont volée.

Sachez donc, amis, ou camarades, qui voulez lever le poing haut et longtemps, vos droits si vous êtes mineurs pénalement, éduquez, si c'est encore possible, vos parents à ne jamais rien signer qui puisse vous pri- ver de votre liberté. Pour ne citer qu'un exemple, Patrick Moll, avec qui j'étais en cellule pendant un mois; révolté? Qui ne l'est pas! mais qui dans des circonstances évidentes — une instruction basée unique- ment sur le gain et la consommation — a enfreint la loi. Quoi de plus normal, consom- m é c o m m e le système l'apprend, mais voilà, il ne savait pas c o n s o m m e r tel l'es- clave qui attend c o m m e un m o u t o n son fric, sa drogue de peuple à la fin du mois, docilement, pour payer quoi? Son droit de fermer sa gueule et de marcher dans les clous ou de crever dans une usine d'arme- ment.

C o m m e le cas de Noël Barre, tué par une balle perdue en pleine poitrine, alors qu'il essayait de s'évader de l'école du crime, la prison: 3 0 ans, et plus de huit ans derrière les barreaux, marche ou crève, oui il est mort trop jeune, trop tôt, mais en beauté c o m m e il disait. Moi je pense que c'est d o m m a g e de lutter, mourir pour des idées d'accord, mais de mort lente...

Pour vous qui êtes majeurs, plus de 18 ans, sachez votre droit. Pour être arrêté pour un contrôle d'identité, 4 8 heures maxi, puis si dans les 4 8 heures, les flics n'ont rien pu prouver de tangible, des preu- ves et non pas des dénonciations ou le bla- bla-bla habituel, ils doivent vous relâcher.

donc, pour 4 8 heures essayez de tenir le coup et de parler le moins possible.

Après 4 8 heures, ils sont obligés de vous mettre un mandat d'amener qui doit être signé du juge d'instruction, qui vous dira que vous avez le droit de demander votre avocat ou un d'office. U n mandat d'ame- ner de 8 jours maxi, dans les 8 jours, il faut qu'ils trouvent des preuves tangibles et votre déclaration "lue et approuvée" et signée. A partir de ce m o m e n t , il est plus difficile pour vous de sortir de tôle si vous êtes honnête et que vous n'avez pas l'inten- tion de leur donner le n o m de vos amis et de leur raconter des histoires inutiles.

N'oubliez jamais: ils ne disent jamais la vérité et surtout ne les croyez pas, il vaut mieux faire 8 jours durs au secret que des mois ou des années dans leurs écoles du crime. Sans preuves pas de délit. Si nous nous serrons les coudes les uns les autres en nous informant dans nos droits le plus vite possible, il y aura prochainement la fête pas utopique ni hypocrite mais dans le respect général des droits élémentaires de l'homme qui doit c o m m e n c e r à lutter et être solidaire pour détruire la répression policière.

C o m b i e n de fois faut-il rappeler que la police défend le Capital et lui sert de garde du corps, tout ça pour vous priver de quelques miettes de bonheur volé, puisque ces moments, il faut les voler. Mais voilà,

"ils" veulent garder le monopole de tout puisqu'ils couvrent les plus gros truands qui, bien entendu, jouent le jeu du système.

Q u a n d j'emploie le m o t truand, je ne veux pas dire ceux qui peuplent l'école du cri- m e , et qui servent par leur bêtise le système car ceux-là sont portés en exemple, en co- bayes pour faire croire aux peuples que la justice existe et donnent par là des lois tou- jours en faveur du capital en effrayant au maxi la population.

Pour prendre un exemple flagrant de jus- tice et de problème d'actualité, la drogue, pensez-vous réellement que le gouvernement s'occupe et se choque des drogués en les traitant de victimes, oui des victimes de ceux-là m ê m e qui leur plantent le couteau

dans le dos avec le sourire car, ne l'oublions pas, la Suisse est l'un des principaux expor- tateurs au m o n d e d'armement, donc assas- sin et oui, je pourrais dire que nous s o m m e s des cannibales.

Pensez-vous, ces pauvres... D'où vient- elle cette drogue? Je pense que je n'appren- drai rien à la Police en affirmant que les

"trafiquants" qui se trouvent devant les tribunaux sont encore une fois les cobayes que le système emploie pour couvrir qui?

Ben voyons, qui peut bien fariner en assez assez grosses quantités de la m o r p h ou de l'héro? Les firmes pharmaceutiques telles que Bayer et Burroughs.

L'opium-base que l'on récolte en Orient était envoyé jusqu'il y a quelques années en Allemagne dans les laboratoires de Bayer pour y être raffiné et utilisable médicale- ment, de là renvoyé en Inde et au Pakistan en énormes quantités, pour y être revendu

"légalement" aux victimes qui, en se dro- guant, étaient automatiquement hors du cir- cuit révolutionnaire, car le drogué est paci- fique tant qu'il lui reste le respect de lui-

m ê m e . Donc, supprimant (après lui avoir laissé durant quelques annés le temps de s'y habituer) la drogue de temps à autre pour qu'il devienne pour la masse le cobaye désiré dit casseur, truand. Car ne l'oublions pas, la drogue a été utilisée il y a bien long- temps par les Anglais pour coloniser les Chinois, donc aujourd'hui, ils ne peuvent pas dire, ces flics pourris ou ignares du mé- tier, qu'ils croient honorable de ne pas connaître la loi fondamentale du Pouvoir:

"diviser pour régner".

Alors, encore une fois, soyons unis, mais surtout prudents. La gloire n'a fait jusqu'à ce jour que des m o n u m e n t s aux morts (en France, il y a en m o y e n n e 3 0 0 morts par an tués par les flics, soit dans les interroga- toires soit dans les manifs, etc.).

Le système a des failles, à nous de le détruire par tous les m o y e n s qui nous sont mis à disposition, et le premier, l'Anarchie.

N o u s valons beaucoup mieux que ça, l'hom- m e doit comprendre et apprendre qu'il ne descend pas du singe, mais que la vie est là pour lui apprendre à se libérer.

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tf maintenant, d é c o u p e z e n suivant la guirlande et envoyez-nous ceci:

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JE M ' A B O N N E A "LA PILULE"

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