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LES P S E A V-.
MES DE DAVJD
traduiéls Celon la venté Hebrai~' que,auec ~nnotations trefvriles,
PAIt L 0
r-s
B V DE.,Preface JeIeTJ4nCaluin,toucTMnt Z''lJtilitédesP[e4Umes,&delatranJl4:l ';011prefmte-.
-.A. C E N EVE,
ZJe l'Imprimerie de lehtt1J Crllill.,
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PREPACE DE IEHAN
Caluin aux leéteurs fideles .tou- chât l'vtilité des P[eaU111es,& de
la tranllation prelente.
i
0 MB IENquela
; corruptiô de noltre
~,...,.~
nature Ce Inofire en
tout & par tout: fi
~~~~~ elt-ce qu'être les au tres vices, ceftuy-cy eil: notable &
par trop enorrne.qu'eltàs pre1f6s de
tat de maux, nous n'auôs pas le [ens
Olt
courage de nous retirer ~ Dieu
pour Ïuy demâder recours: & en dit de biens qu'il ne cefle de nous elar- gir.nous ne peniens poit de luy fai- re aucune recognoifiànce:& toutef fois voila le principal ou il nous fal-
lait appliquer & exercer. Par9110Y d' autàt plus deuons nous eltre Ioin-
If. ii,
.... -
PRE F ACE.
gneux dé cercher remëde ~ vn ~ grand mal:C' eft qu'efians aduertiz de noz miferes, & de dit de neceffi-
t~s,nol1s foyons folicirésd'inuoquer Dieu:que nous cognoiffions en fe- cod lieu là forme dele b~n prier, &
les requeltes que nous auons à luy
faire:tiercementque nous cognoif- fions fa bonté par laquelle il nouscô nie tant doucetnétque rien plus de venir à luy:& que cela nous y pouf- fe tant plus viuement , quand nous famInes aifeurés de n'y point venir
à l'auenturc . D'autre part,que nous meditions mieux [es graces & bene fiees , pour luy en rendre la louange qui luy en eft deue:non pas qu'il en aithefoin,
111ais pour noitre Ialut: à
fin q cequ'il nous dône en ce mon- de
pOUT·nous faire gaufrer (on a~
mour ineftimable, ne nous faiepoit
~P9nlé
PRE F ACE.
li ~ourné.enconda~n.ation parnoflre
1
lngrantude.Orcoblen que celle do étrine & telles admonitions fe trou- uent par toute l'Etcriture fainéte , il n'y a l.iure qui e~ fait fi plein que le Plautier , Car Il Iemble que Dieu nous aitvoulu donner en la perlon- ne de Dauid.qui en a c6pof~ laplus grand' part, cornrne vn miroir ou no~s peu[fions contemplertout
.ceqUI
nousd.oitindu.ire à lebienprier,
& le louer quand Il nous a exaucés.
Mefmes j parler plus pràprenlenr,.
les Pfeaumes contierrêt comme vne
anatomie de toutes les aflèétions de
}'ame.qui {e doyuent def ployer de':'
uant D ieu.Ioit en trifteffe ou en faC....
cherie.Ioit e ~ ioye. Car il eil impof- fiblede [çntlr nulle tétatio en nous;
~ont nous n'ayons icy exemple, &
a laquellele remede n'y foitquand
* ".
• lU.PRE FA C E:
& quand apprefié. Mefmes il n'y
a pas feulement de quoy nons foula ger aux affliétios quinous preifent:
mais beaucoup de vices qui nous [e
foyent autrement cachés, (ont def- couuerts : comme il eIl certain que d'vn fi profond abyfme de mala- dies Ipirituellcs dont nous {01111nes entachés.nous n'en cognoiffonspas
[a cennerne partie. Or les Pleaumes bien medirés nous contraignent de entrer en examen de ceque nous te nons comme enfeuely.En [0 rte que
q uiconque aura profité en ce liure
comme Il doit, aura comme tous f es feos & elprits ouuerts pour s'addref fer priuérnent à Dieu,& communi- querauec luy ,pour trouuer allege-
ment & repos de tons lestroubles&
paflions dont il fera agité. C'el] l'ar ticle que nous auons cy deffus m.is
lcpremlct
PRE FA CE.
le pre mier entre trois , a(~auoir dè bien Ïenur les necellitésqne nous a-
llons d'inuoquer Dieu pour efr~'ç [e couruz de luy . Car combien qu'el- lesfoyent quafi infinies & dedans
& dehors, toutesfois les tentations
interieures qui procedent ou de no- ftre incredulité.ou d'impatience.ou d'autres infirmités de nofire ame, doyuêt rouliours elire mifes a'-:l pre- .
mier rang. ~ant aux ennemis qui
nous enuironnent & nous rnoleflêt de toutes parts, nous lesIentôsbien,' mais nous ne Ïornmes pas fi bien ad uifês de cognoill:reque c'ef] à Dieu de nous donner la vertu d'y refifter.' Il y a encores vne autre faute auffi
grade & plus, qu'en nous attachant aux hommes qui nous perlecutent, ou aux affiiaions qui nous fafchent
& torrnentent.nous laiffons le prin.
Jt. iiii.
PRE FA CE.'
-(ipal~nnemi duquel il nous falloit garder.fur tout.afçauoir Satha. Ou- tre plus .iarnais nous ne venons ~ la {ource de toutes les adnerlités que nous endurons :c'el] de conliderer que Dieu nous punit iultemêr, d'au
tantque nous l'auons irrité par noz péchés, Cescholes.cêmc i' ay diét, nous [ont fi bien dctcouuertes aux Pfeaumes, que les plus endormiz &.
fiupiJes en pourroyent ellre refuei!
lés. Il Ya encore plus,c'eft que nous' y Commes incités d'eftre touchés &'
auoir copaffion des miieres denoz
prochains pour y cercherallege-:
ment comme aux noiires .Carenl priant Dieu, cen'eft pas raifon quë- chacun penfefeulement pour Coy:
, mais nous faut ietter les yeuxÏur tout le corps de l'Eglife,&fur lesmé . bres d'icelle •. Or pO,urce que nous
femmes
PRE FA C. .E~.
.Commes fi froids & tardifs en ceft end ro ir.rn elin es quall cllourdiz du tout, nous aùons meiiier d'elire pic .: qués. Et il y a plufieurs Pleaumes qui nous peuuent Ieruir comme de efperons: fingllIïerelnent ceux qui
ont e1l:é côpolés par les fainas Pro- phetes qui ont vefcu du tenlps que
Dieu ~fRigeoit[on peuple par diuer [es calamités. Car là Il nous eft
1110nfiré comrnêt noz cueurs doyuent e- fire dcchirés quâd nousvoyonsl'E-
glifè en diffipation: comment nous deuons gemir,plorer & ellrc en an..
goitre continuelle,Ia voyans oppri-
mée-parIesennernis.Mefm esil n'eit
pas icy queilion que foyons elineuz feulement de pitié enuers les hom- Ines, mais que le zele de la maifon
de Dieu nous ronge & bruf1e le
cueur: comme de faiQ: fa gloire, la
PREFACE.
fainaett de fon nom, & tout ce qui appartient ~ [on royaume,doit bien Ïurrnonter l'amour & le regard que
nOlIS
auons aux creatures. Sur cela, les req ueltcs nons [ont formées &
mites en la bouche,à fin l]Ue nous fa chions que nous auons à demander
, . \ d [
a Dieu: comment nous auons a e ployer noz cueurs deuant Iuy : car autrement nous ne f~aurions que faire,finon ronger noltre frein.d'au tat que nous auons les cueursferrés,
& noz langues (ont comme muet-
\...
tes. Et d'autant que telleouuerture ne fe peut faire 6non quand nous apprehendons la milericorde de Dieu.laquelle feule nous donne har diefle de venir à luy: le faina: Efprit quafi par tous les Pleaumes nous met en auantcornment il nous faut mediter au milieu de noz troubles
~perplc:
PRE FA CE.
& perplexités,la douceur, humani-
té,& l'amour inefiimable que Dieu nous porte: à fin d'appliquer le tout
a nofire v[age en priant, & que no- fire laCcheté CoÏt corn gée te llement que nous allions d'vn frac courage
&pleine fiace à celny qui cft fi pref1:
& enclin à nous receuoir . Il ref1:e
quad nous auôsprit Dieu ,qu'auffi nous luy rendions action de graces pour {es benef1ces. Dequoy les en lèignelnens [ont fi amples en toutle Pûutier.qu'on ne [çauroit point ex primercequi y elt.en peu de paroi- les. Et d'autant que nous (ornrnes fi
nle{cognoiffans , l'E [prit de Dieu qui cognoift noz maladies, infifie tant plusfort à nous remonltrepcô- bien nous [OUlmes tenuz de niagni fier [on nom, & de quel ardeur il
nous y faut efforcer: melmes ne Ie
PRE F AC E.
contentant point que chacun yem=
ploye toutes [es forces, il nous [011-
cite d'appeller & atnrer entâtqu'en
nous el], toutes creatures pour nous
tenir compagnie
âcefaire.Telles &
fi grandes vtilités nous monllrent allez en quelle recommandation nous deuons auoir le Piautier , fi
nous delirons de profiter en l'efcho le de Dieu.Et combien que ie les ay touchés en brief,fi efi -ce que ce pe-
titgollfl:que i'en ay donné,fuffira
aux enfans de Dieu.pour les mener
à l'experience laquelle les inftruira plus à plein. Il y a l'aide que trouue ..
ront icy ceux de la lague Françoi- Ïe.Car pource que lefiyle des Preau Ines efl: difficile, il eil: bié requis que ceux qui ne [ont gueres exercés en l'Elcriture , & n'entendent point la
langue Hebraique,foyent c6duiél:~
~addrer.
PRE F ACE.
&. addreifts pour comprendre le
vray [ens naturel. Or (comme i'ay dia) telle addrefle efi icy donnée.
Car noltre bôfrere rnailtre Loysflu
dé y a trauaillé au{{i fidelenlét ~ll'il ellon poûiblc, & qu'on Icauroit re-
querir.Caroutre ce qu'il efioit bien entendu en lalangue, & qu'il auoit
erré fi bienenfeigné aux lettres hu-
mairies que rien ne Iuy defailloit, il Y auoit vne teIle diligence en luy, qu'il n'efpargnoit ne telnps ne la- beur pour elplucher les chofes iui- ques au bout deuant que [e relou- dre, MeCmes la fingllliere reuerence qu'Il portait à la parolle de ~ie\u ,le rendoitbeaucoup plusattentif a ceIt ouurage, pour la crainte qu'il auoit
de polluer les choies Ïacrées , Et de faiét.ie ne prife pas tellement le {f~
uoir exquis 'lui eftoit enÏuy ,que
iePRE FA CE.
ne prefere la pieré & droite crainte
~e Dieu que l'Y ay eognue. Ce que
le ne dy pas tant pour la Jonange de l'homme ,que Dieu a retiré d'auec nous, que pour I'initruétion des vi-
~ .~
uas,& Iur tout pour admonefler vu tas d'efprits glorieux & enfles de vent de ~ole monllre , qu'ils appre- nenr au heu de baftir en l'air.de cer- cher.le fondement de vraye fageffe
& Icience , fans lequel il n'y a nulle fermeté en tout ceque les hommes
pourront [falloir. Au lieu dôcques que beaucoup de fols euentes & va
lages ne cuident point efire ffauans
& gens d'elprit , s'ils ne fontprofa-
nes & mocqueurs de Dieu: le bon
Loys Budé eftar pour le moins auf- fiexcelIét qu'eux aux lettres humai nes, n'a pas laifTé de cheminer en finlplicité Chrelhêne, tant en la vie
qu'ca
1.·
P R EF ACE.'
qu'en la mort : ie dy depuis q Dieù
l'auoitrégé ~ l'obeiffance de l'Euan gile. .Au[urplus ie ne doute point que DIeu par Ïa grace ne Iuy ait a- dreifé c~ft ~ut1re en mains pour
le conduire a vne mort fi paifible &
heureule COITIlne a eilé la Gene. Car
alors il rnonliroit bien qu'il n' auoit pas tellement vacqué aux Pleaumes pour le profit des autres, qu'il ne s'en [uft approprié la vertu. Outre
la confe~fion qu'il feit defa foy, au- tant entiere & pure que Ion ffauroit delirer d'vu Chreltien.outre le Ioin:
& ~ele ardant qu'il auoit àinuoquer
Dle~, ~n pouo~t bien iugerque les meditations
qllly [ont contenues, luy efroyét bié imprimées au cueur, en ce ~lle [entant grandes violen- ces de fa maladie, attêdu la ieune1fe
&. forte complexion de l'homme.êc
pSEAV. r,
1 DU,quin'efl pOI'nt aU!:
oll,1.uine'Vapoint:&ain
Ji
des autres.Ion la verité Hebraique, auec annotations.
'.ft'd· ... J
2 ctj.a trt,gesautouf abamlomwr..àpecTJé.
3c'eftàdire,n'eftpornt
dela. ti"tJuppe & (aûi01J de cea» qui meJPrifen:
Dieu 6-,(aloy.
4- Lemot HebrieuTeT10-
ua,pour[e'luellatraJu,'t, Se(l!;.lJl!Ur, eft le nom de
l'efTwcediui1IC,&./fg;nis fie celuy quieft, & par lequel
fOnt
toutes cTJo{es:.aucuns traJuljèl1t,l'F,<:f
ternel,
"
LES PSEAVMES DE
D A V l D, T RAD VIT 5 S E..
B
1 E N H E V R E V X dl:Phôme.tqui n'apoint cheminé au con feil des mefchans:&ne s)dt point arreflè en la voye
cl
es zpe- cheurs:& ne s'dlpoinnaf fis au bancdesmoqueurs.Ainsfon aifeéti0 n[dl]
enlaloy du 4Seigneur:&
en icelle medite nuid; &
JOUT.
•
Car il fera comme l'ar- bre plantê aupresdesruif- feaux des eaus.lequel rend fon fruia enfa faifon, &
fO
feuillage ne fletritpoît,& tout ce5qu'il fera)vien- 5 a(c4uoir, l'/10mme
dra
à
profperité.f
,"diEt.Les mefchâs nc[ferotJpas ainfi.ainsjferonr]
comme la paille menue quelevent chaife.
..
PRE F ACE.
qu'il n'auoirelté que Iixioursau lîél:)
neatlnoins il elton Il tout dompté,
& au[fi debonnaire qu'vn a,gneau
appre11:t au [1crific.e. . Mai nte-
nant vous Chrelhens
qUIcerchez Dieu ,iouyfièz du labeur de ce bon perfonnage .' i.ufql1es j ceque vous
foyez recucilliz auec luy au royau-
mede Dieu.
l' S 'E AV. 1 r, 3
'.11 ' r:
7 c eJ.4.Q.1r~,ttque
Die" a ordonné de mo:J.
P SE AV. IJ.
le raconteray 7 Por- dônance,[c'eft gue]leSei gneur m'a diét: Tu es mon filz.iet'ay auiourdhuyen gendré.
Demande moy, &
ie
tedonneraypour
ton heritageles gens, & pour ta poffeffionles bouts delaterre. '
Tu les cafferas d'vn
Sfceptre de fer,& les brife- Sou,baflon.
ras comme vn vaiffeaude potier.
Parquoyjvousj Rois '
. ,
maintenant9 entendez,& .9ou,foyts:..fllgeS&
aJe
[vous
J
Jogouuerneurs de uiJè~la terrevprenez inflrudiô to e» Hcbrieu ,iuges
S S '
Je lot.terre.eru ez au. elgneur en .
. rr 1rou ,co"rtge~"'Iaus&
cralnte,& vous efiouyuez Itmande~.
en tremblant.
I l Baifez Iefilz,de peur ua{cauol't,cfs(t.""'1e
"1
J'l1ommufI'e. 0qu 1 ne fe courrouce, & ~
q
ne periifesIJ[de[la voye:car14foudainfonire fem- 13ou, (m'Vol1re)'YoJt.
brafe. [0quelbiêheureur 14o~) quia(oniref'ent
[fonli tousceuxquiuonr brajer4tan!Ioitpeu:
OUl!U4nd (ouJain
JOli
irlcfpe nce enluy .- femb rafera.
Ifou,']uifemtttentJOHjf4proterlion..
A. ii.
1
r ~Jeiulent:lemotHelil brieu"gniJic f'ajJemhlcJ"
p.Jrt~ouppes& hende.s,
2. ou, fontempri{e'f
"Vames,
8 ou,recog,mifi,c·efl.i dire,approuue['adre[fi.
& fait profpercr:o",
e"
ha. le Joi"..
r:.
6 ou,nepolJrrontJurer.
fu~{rffer.
7 u.ftauoir,deD;ell.
P
O u rq uoy fe rmutinêt lesgens, &'murmur,étles
peuplestenjvainë 1[Pourquoyj['auancet
les Roisde laterre, & con
fulrêt enfemble les
Jprin-
3 olf,con/eiUiers.ces con~re le Seigneur,&
contreion4 Chrii1? 4. c'efl.-t' cl'ire,RD);ou"
Rompons [dirent-ils] Oî1JEf
leursIiens.ô.reierrôsdenousleursçcheuefires.
[Mais lceluy qui refide
ks
cieux Pen rira, le Sei- SlemotHtbrieu.figl)~~'groDescordes,ouclJabl~.
gncur fcmocguerad'eux.
Lors ilparlera:leux en
courroux,& les 6'eûon- 'ou,troubler.t.)ejf't1},r4
neras parfa fureur. _ ' .»
. [Difanr.JOri'ay ordonné mon
Roy
fus.
ZJonma.fa1m~cmontagne.
le
Pourtantles mefchans ne6confifieront pointau
7iugemét,ne les pecheurs en l'affemblée desiuûes.
Car le Seigneur 8 co- gnoHtlavoye desInneS:
mais la voye
des
mdchas perira,PSP.AVMEII.
10ouje ne craigpoJc,
~ ou,t]Ut'ceux qui me tra'MillemJonte1IgranJ
nombre.
3"cft, tic mOl' 4 ou,deliurance.
5 aucum'l'culentquec~
]fe partie,.Ie denott que làouelle el?:,ilfai!l~IJau!
fer la voix , com'enlie"
notable:autres[';nterpre twt,en-vcrité: lesautres.
àiamai«.
6 ou,qu; me1JaujJelate fre:c'eftà Jire,tu neper- mets lJ.~ ieloye "onfus;
ou,tum'eleilesendignùé 7 OuJ'lual1-diecrie.
gou,ie me coucl,e & en Jors, puis me refueille.
aJeauoir, 'lU4nd il me plaift,&Janscra;lIte.
9 ou, eft monappuy'
l ou,Pour le (oUIlt.
,.ain, ou, dufouueraiil
d,antre.
2. c'effàJire,furi1Jf'/r~
men: dem~(ique: au~uns difent'fHec'~ftoit'\'ucer- taintonouc1,at mufical
3t'ellàdire;prottlfeu1' Je
ma
droiEi (;7ma iu-flice.
-i-OU,,,t:.l qHeie,r,~e.
f c'cftàdire,p~rcJde
"âttHm'aseJla'7:/,quâtl i'eflo)'eferrE4HaeftroiEl.
J:afflié1ion
6 4lkuns,expofèntgr4111
peryonnages,ou,gensa'e- fiat.
7c·cft~J;re,clJo[e'1Hi n'awrapo!'mJ'effeE1.
8ou,Jeparépourfoy;,
9 ou,m'ex4UcetItUUJ
;,['i1tuot'J.~.
10 OH,4)e"tf'alntt;~
fc.upi~JHSe~ur. ~
Ar
iii.1Au fouuerain Chantre en lNeginoh,Plèaurne déDauid.
l'SEAV. r r r,
t~
as frappé en la
uiouë
v I I te/~aal'1'eJIu';J04'.'1.1 v i» ft~usmes ennemis,[&]
as
coufluméJefrapper.topu
leslJJensdesrne.châs.
u, ou,maclJo!re.Le fàlut lofcft du Sei _ 1; c'~~àdlre;leurfat , ."'. ,e,permeteuJe auxb(l1J$.
gneur: ta benedidiô [cft] 1.... c·eftàdire,c'eftl".1
ftlston peuple. Sela. fel-l1'f.Hipeutdeliurm::7fauuer.
P S E A V M E I l 1 J.
'0
Dieudesma iufiice,.' . quand-
ie crie,re[pôdmor, [
car]tu m'as donné~
efpace au
defiroiét Aye[dôc]pitié demoy,& exauce mon oraifon.
Fil?
6deshommes iuf-, '
ques a quand
(tafcherez VOu~de mettre]magloire endlffame?. , [&] aimerez vanne , [ & I cercherez?
menfonge?Sela.
Orfachez
quele
Sei- g~eu~['cfttlchoify vnde-
bonaIre:leSeigneur[me]
, exaucera quan die l'inuo
queray.,~~rr~~~l~z[d.~!l~"&Jne 4
P Stl.A V." r r r,. Pfeaûme deDauid :quand 1 c'eftàJire,pourb.
ilf'enfuyt de1la faceq.'Abfa crainte.
Iorn [on filz.
S
Eigneur,zcôbien font -nultipliès mes aduerfaites![&que] maints fe
fôt
eleuèscuntremoy!
Plufieurs
difentde m6
,iame, iln'a [plus]de4-fe- cours en Dieu. f Sela,
Or [touteffois ] Sei ...
gneur,tu [es ]vn bouclier entour moy, [voire] ma gloire,&
celuy q ui
6e1eu~monchef.
, l'ay
7 crié de ma voixau Seigneur,
& ilrn'aref-pondu defa fa,inétc
mon- tagne.Sela.le me8 Cuis couché &
endorrny , [fi] me
fuis
re- ueillè.car le Seigneur9me [ouûenoit.le ne 10 craindroye dix mille perfonnes
qui
tout autour m'aûiegeroyent,Seigneur
,{eue
toy,mon pie~fauq;moy:car tu.
•
entees
S · Eigneur,prefiel'aureil
~ ~ ~es pa~ol1e$,[&J
.Aumaifrre Chanrre enr Ne 1 c'efhne[of'teJemsifi~
hilorh.Pfeaume de Dauid. que: ou, ccrtai1l infra.
mtn&mHjiqual.
v.
1I Ic'ejtàdiTe,par le,hi mimletaluftice: ou,pour l'amour detaiuftiee.
I2.ou,clreffi ta1Io)eJe..
uatJtmay,pourrai{onJe
mesenuieux.'1Dr~ffir,jë
IrendieypourappLtnir.
fa.
~iji.rens mon1propos. ~ ~u,murmure:,'eflà MonRoy
.
&mo Dieu,
dm,platntefeerette.entés
à
la voixde mon cry.car i'addreffeà ooy
ma fupplication.Seigneur,
Seigneur,
tu
exauceras mavoix dés Je rna-
tin, [car]du matinJi'ordonneraymonterai-
fon]à toy,~4cotempI~ray. 3ou,d~'(p~(erayCar tu n es pas vn DIeu 4ou,a'té'dray,a[cauDiTJ
qui aime mefchancerê ,le 'l~~Ctu m.exauces.
Jmauuais n'habitera poît (j.ou,m.muaiftj;neloge
auec toy. poml chex..toy.
Lessfols
ne
feztrouue- 6 c'e/t'à dire,genscor.rbt point deuât
tes
yeux: ro~pu~cle/ugemmt,&1 .
fc
nusenfensrehrOuuttu laystous ceuxqUI ont 7 p 1:" ,~n.
. 8 ' " . • (l'l,ne ourrolcon"J.er.
ouuriers d imquite. 8oU,tort& iniuf'e.
Tu deflruiras ceux qui parlent
menfonge"
le Seigneur a en
horreur l'homme
meurtrie;& trompeur.
Mais moy 9 en l'abon- 9 e'efl2rJire,meconfilltll
dance de ta benignité , ie enta grandebonti.
viédrayentamaÜ'on,H)i'a 10 ~u,meproflernera;y doreray en
tô
faina: têple deuant ton[ainEfpalais.auec ta crainte.
Seigneur
conduy moy en11taiufiice,à
11caulede (eux qui me aguettêt.]&]'drdfeta.voye deuârmoy,
f l,
n. ..J' '1 . u. c·eJ>tt· 'fe,a am~
ue"olont; qutpeufpoTl$
io~yrd('s biens& p1'''lPe~
rit;dece monde.
13 en Hcb,.itH,THm'.
donné lieffiau eHe"rt'"
CjU'dUtemps.les autrestri,
ifUJ[ent: Tum'asdomJi lieffeaueueur depuisle temps 'litt: c'efiàdirt~
iefuis ioyeux'luadieles
"oyproJ1'ererel)cemon-
d , .
e :& 'lUlll1t amo),Je meconttn$t&~'eftrcenrll gract&faueuT.
1+
en HebrieH, enpAi"_[S DU,Tepoftr.
PSEAVME. V.
ne.
/le me coucheray,& en- fembledormiray en1+
re- p05:car
toyfeui Seigneur,
me feras If habiter[eure-ment.
'4
p Ss
AV. Y.pechez[ plUS,]lI
penfezcn
I I ~IIHebrîeu,eIiwtll voufmefmes fur voz cou- 'Voftre cueurIU'r'Voflre coH che: c'e{tàdire ,co~{ide:iehes,
& voustenez
quoy. recbie» en'l1oufmefmtsSels.
"l'o.fh"efoUe tntrepri.fe,lorsSacrifiez facrifices
de 'lue 'l'opre efPriteflplIUiuftice,
&ayez confiance Je~liure,
(7 la delaif=au
Seigneur. .Plufieurs dirent:
Q!1i
Ilnous fera veoir du bienë '[mais] Seigneur, lcue fus nous la clarté deta
face.
lJTum'as doné
plus
deIiefleau cueur,qu'ils
n'ont eu au temps que leurgrain&
leur mouû
ont foifon-r
,·eJl-v" ;"flru""1It
AJ,uit cordesi QH,')7fJflit!
fiMit. ~
" 1.
r3011,parorte JToia,
& equitable.
14'ou,laft71eté,felonie, ou, pratique mefehante pour Je(lruire ']utlcun.
15ou/CCO)UetpaTdoH- ces paroUes.
16ou, declaire les(014.
pables: ou,fay-lesfailliT, afcauoir, de leur entre..
prife·
17ou,']u'i/strebufèl1t'
p.lrleurspropres conftils, ou,entreprifis.
18ou,fay-lestrebllfel1er.
190u,rcbelLiosforfail1s.
2.0 ou,& [orstouscewc
'1ui.~
rom
mi,en tapro.tefiion,f'~fiouyront.
2.1ou,c1usntcntJtioye.
2.1afcilUoir,comea''Y1I boudier.
2.~H,':11fuis tleffaifl0- abbatude maladie.
3 c'eftàdiTe,mafirce
e-
7;gueur efldefaillie.'PSEAV.
Car il
n'y
apoint de
Il
droiaure en leur bou- che: le dedens d'eux[ dl]
14
malice:ieurgofier
[dl:]vn Iepulehre
ouuert ,[&]li
flatent de leur langue.
'-- 0 Dieu,
16"deflruy-les, qu'ils
17decheoyent de leurs cofeils,18 reboute les
pourla
multitudedeleurs
19
tranfgreffions: car ils
tefont rebelles.
%0 Et
[que]
tous ceuxqui efpereten roy.Peûouyf fent,[&]
umenëtioyeper petùellement:
& lesvcou-ure,& que
ceux
qui airnêttonnom,refgayet en
toy,. Car Seigneur, tu beni-
ras
le iufie:
[&]%J°l'enuiro-
2.3cnH,br/',u,couren-neras de bienueuillance
JJlras.comme
d'vn pauois,p S E. A V rd B VI.
Au maiftre des chantres en Neginothfur1Seminith,
Pfeaume de Dauid.
S
Ej~neur~pOInt en' tonne~e"re,
repren&ne
~cd1~~i~poj~~~~~~ ~~e~."
PSJ!AY. "t'I.
Seigneur,ayemercy de
moy)car
1c'eft faia de rnoy,guerymoySeigneur, car mes
3os
Ionreftonnez,Mon ame auffieft gran dement troublée:
maistoy Seigneur
,4iufques à r:s.t;aucir,
m'afflige-quand? -
Seigneur,retourne toy,[&]de1iuremo ame,
[&jmc
fauue pour l'amour de ta bonté.
Car
iln'~fi[faia]
~ullemention de toy en
la morr.qurdl-ce
qUIte
loueraau fepulchre?
Pay
5ahenné en mon
5c'eftàdire,ien'enpuiJgemi{fcment :
6"ie baigne
plus,parfol'ceJefovfFirerma
couche
7toutes
les ~oll,iefaynager'..a
& 7ou,foutelanUtff.~U1
s, [
Jtrempe mon
8ou,riJé, enfocé:etIha de
meslarmes.
Hebrieu, mangé Je '1'ersMon
œil
dl: 8esblouy
&11fé: ... . .'de defipi
t,[&]eft êuieilly
que9 "tayc~fl·t Jt~e,Jecfeveolrmes en«dt!mlentre
JOtous ceux
quime
nemis~riredemonmal.trauaillent ,
10 OH,àcaufede foUJRetirez vous de moy
ceux.vous tous
IIouuriers d'l-
n iZ.!;!!ùjeceux 'lU:niquité.CarleSeigneur
a fotmcfiitrdefiliretort~ouy
la voix de mon pleur.
&nuireàaulTU).Le Seigneur à ouy ma priere: le Seigneur
receuramon
oraifon.1.1
Tous mes ennemis
U ou , que tous mes rlf-IHm;sfo)tnt crmfiu. ;
terre:
~ afcauoir, clam ilme c1Jarge.
7ou,malice:c'eflàtiire,
.fi
i'ay commis 'luelcJlfS lafel,eté cotre lU].8 en HebrieuJij'ayYCJ1f
tribuémAL. .
, l'I
!) OU,4mot'aTle.
10 aucuns,,(ti'a)pillé, ou,JcfpouiUé.
I I c'eftàJîr!, lpâl l'enfeueliJJè&AU€Ami[-
ft titi
tout.YI t. Xl
14 r'eft;"Jire,lult!Ï- rede Tecluftagrandeur,
& acfpltlJtt4puijJance
pDur1'4RJOltrJetD1Jpe~
pie.
%.0 ou,fecliolere : "",
& (efl) 'VnDieufe~ou,
rouffiwt cbacun iour.
.alafc4Ncir,le
me/cha'.
16 DU, quela m"li,.
des mc[c/Jas(/eJ)cO{um,.
17 ou,eflably:OU,~
JreJJe(lespas)dumfte.
18 OU,carDieu quift"
Je lesCUCUTS&les reins, (eft)iuffe.
19c'.eftàdire,lesaffi- fiionstnterietITes crcli-
chées.
]%. cu,trd1M,illam.
13 ('eft.t dire, .... ien
ttHat,&tl~rp!c.ietittu~(
pmee
pO!-tYmffé"ero;~~'rJHJ.roit 'luett,m'a;
ra"
tOlptlecretttdÎ;~""i::[ en- ttdlerOJaum~'-,dl:Iudée..
PSEAV.
r-erre:&qu'ilncolloquema gloire
en la
poudre.Sela.
Dreffe
toy
Seigneur,en
to
ire, [&]t'eIeue cotre la furie demesvaduerfaircs
efueille Toyvers moy[fe~
10 le] Ijiugement[que] tu
as ordonnéEt
[lors]l'aifemblée des peuples
t'''nuironera , &pour
l'amour
d'icelle14-re tourne toy en haut. -~>le Seigneur lugera les
peuples:iuge
moy[doc]Seigneur, felo ma iuflice,
&feIon
mon
l~ innocence[qui eûl
en moy.t6
Q..!!e la malice
desmef chansprene fin,
& 17affermy
leiuûe :
18carDieu (qui eft] iufle efprouué
les cueurs& I~ les reins.Mon bouclier [eft]
en
Dieu,lequel
fauneceux
qui font droi tsde
cueur 'Dieu[efiJiufieiuge &.
~ieu lOmenace
parch;cu
mur,
f
S'il ne {e retourne
, . "--. . )
'Ct pSE. AV. ~1 1.
feront confus & troublez
grandement, ils ('enIJre- I3 aJear.;oir,c(Jmmt: to,p
tournerôt , [& ]feront
co-
fus&fruJh'e~,
fus en vn moment.
PSEAVME. V I I .
r Sigaion de Dauid.qu'il chi 1c'eflferol)lesHcbrieu"~
ta au Seigoeurtouchant2.1'af- 'V1JcertaltJ c1J& muJical.
faire de
3
eusBeniarnite. 2..oU,pour les propos.S
E ig neur mon Dieu, 3afJCImselJtem!ent saul,i'ay .. confian ce en toy, le'luel Dauid n"ait 'Vou"
lu nommer par{on nom.
Iauue moy
de
tousceux cuJe"
fignlfe More,Oltqui
me
pourfuyuent,& Etl,;opim.medeliure, 4- ou,iemefuismisent"
D fau!4zgarde.
e peurf qu'il ne rauif 5aFauoir,Sa,J.
fe comme
vn lion mona-
me,[&]la defchire,&n'y
ait[nul]qui [la] deliure.
Seigneur mon
Dieu,
fiPay
comis6cefie [choCe,]('il
y a
~ iniquite en mes mains.Si
Pay8meffaiét
9i celuy qui
auoitpaix auec
moy:voirejfi ie D'ay]
lodeliuré celuy
qui me molefioitfans
caufe.Que l'ennemi pour fuyue mon ame,& Partai-
gne:
&foulle ma vie en
.j
3ou,Je forte,ou,pource auetu as mls taJ. ~,trloire
O? ' tonlos pardeJJusles cteux.
.". ou,eftably.
8lemotHebrieu1txpri.
me la mifere & pOHreté dt l'homme.
J}oU,'lHe tuayes.
10cefià dire~'1.ue tUai
[oing delu).
I Iou,defortequ'tt,l'as faz"Ef.
11, OU, lesAnges: carle motHcbrieu~flpifietoHl
lesdeux.
l'CCfl.1dire,psurctJn- fOlldre& 4ncantir.
6 enHcbrieu , celu)qui fe-venge;ilemmdlesCIJ-
nemisde lagloire&pr~
uidencedeDieu.
PSEAV. VIII.
terre, quiJasmis ta maie-
fié
[us lescieux.De la bouche des en-
fans
&allaiétâs
tu as4fon dé [ta]force,à caufe de tesaduerfaires : à fin de
sfai- re ceiTer l'ennemi& ~len-uieux.
Qjiand ie reg~rde tes cieux [qui Iontjl'ouura- de tes doigts ~ la lune &
les
efloillcs que tu as
1e-
7oll,4rrengées.Ilablies, .-
[Alorsie
penfe;] Qu'eft cede
81'homme,qlo1etu
sas fouuenâce de luy,& [que dt-ce] du fiIz del'home, que tu le
JOvifites>
lIeartu l'as fai8:vnpeu
moindre
que u.Dieu:&.
l'as couronné de gloire&
d'honneur.
Tu Pas conflitue
do-
minateur fus les œuuresdetes mains,(&]1uy as 13 e?Hebrieu, misfous
~}a{fuietty toutes
chofes,
[espteds,Les ouailles&les beufs enticrement.ô;
auf-:r. e~'elltnt,oH,tr;O""
pl1~.
2-6ou,Or cà.
2.7afcauoir,lemefc1141Jt.
2.8 oudeJPlaiJir &
m~ifance.
2.9 ou,moleflc,&tra..
uail ,ajcauoir,au.'lhonte
=!0 ileJltelJd que[onen·
treprifefer4vaine;
31 ou,fof[e.
37. c'eft àdire, la
far..
cl1erie'lu'
a
')1eutfaire ami autres,,1. afcauoz'Y',DièU:dll:' 'uns le rappo,-titaume[
chant.
2.3 ou,mis rnpoillt1.
7.4-aucum,ilfaflPreftc, afcauoir,le mejè!J411t.
2.5afcauoir"iesùfjl-et.
V I l l .
l certain chant,oui,..
jh"ultUnt de muJiiJ.uc. .
O
Eternel noflre Sei- gneur, queto
nomeftJ ~agnifique pa~
toute la
-
1", PSEAV. VIII.
~J
il aguifera fon
glaiue,il a(ià)tendufon
arc, & l'a~J
drdfé[pour
tirer.] ,Et 1
uy a:4~pprefiear-
mes mortell es,ilemployra.
fes
Heches contre les
~~ per fecuteurs.::6Voicy, il 17trauaille pour enfâter18iniquité,&
a [ià]conceuz?affliétion, mais ilenfâterais
me[oge.
IIafouy vn ;tpuits,& l'a caué:maisil eû
cheu
enlafoiTe
qu'ilà
faiae.Sa
;zmolefteretournera fur fa tefte,& fon outrage Iuy tombera [ur le Iom-met.
(Dont)Ie loueray le Seigneur [elon
ra
iu..ftice:& celebreray pa.r Pfeaumes le nom du Seigneur Iouuerain,
PSEAVMB Au founerain chantre fUi JGithith,pfcaume deDauid,
~0 ennemi, les defola- 8ou,oenntmr~,lesrui..
rios
fOtcofomées pour' ia neJfom-eOcsconfomméesmais: &as
raCé
les villes,[de
pouriatn4ÏJ?& des'l7iUes ('lue) tuasraJ'ées,le nomforte que] leur memoire efI-il perÎ(auec)eOeJ?011,
eft
perie [ auec] elles. & 4J-tU raJé les'Villes, Mais le Seigneur fera lcurnomeft-il pert aueeJo aflis
eternellement ..ila
eux~afc4uo;r,ceuxd'IJ5t"acl?
I l
preparé fan throne
~ 0",clu tout.pour iuger. 10 aJcauoir,comm.
Et
il feraiugementdu
'Vu R.oy enforl throlJ,e:.d . fi c'eflàJire,ilregnera",
mon eenlUHice,[&]iuge ternellement.
ra les peuples enu equite, I l ou,effablJ.
Et fi fera
leSeigneur
larz,
ou,droiture.J3 retraite du
1"
poure, 13 lemo:Hebr;euft·gn~lielieu{,aut ,& f~
[voire]retraiteau15tem ps pours") retirer.
qu'Il fera
en triblation. 14- oufouOé.:Et
ceux qui cognoifsêe 15 ou,au b~J}1i~g,ton nom,auront con6an-
C&)en(fon)affl1{lIO".ceen toy : car Seigneur, tu n'abandônespoint
ceuxqui
tecerchenr,
~ha~tez
au Seigneur
qUl habiteen
Zion, [&]annoncez
fes
J6 faias entrelespeuples.
Car il 'requiert le fang, [ & ] en ha memoi-
re,
[& ]n'oubliepointle
16lemotHebrieu,(i..cry des affligez. gnific,faic1s &geffcs na-
Seigneur aye rnercy de "table~~& ~ngu!;e~J•.
moy r
d
fLl' rcqutert1ccfta dz.re,Jlm, egare mon a
m- [ait"'.e1Jge4"".t4
'SE A V. l X.fi
les befies
des champs.Les oifeaux du
14 ciel, 14- ou,c1el'air.&. les poiifons de la mer,
[&] ce qui1)pa{fe
par
les!5
c'cflà1
irc, t out Cf(entiers des caus. qllwag~Jcdasles MUS.
a
Eternel noûre Seigneur , que ton aomdt
triomphantpar
toutelaterre.
p SE A V Id.EIX.
An Iounerain chantre1Al-
muth Labben,P[ea. de Dauid, 1 Aucuw expofeut
Jüf'
la.naortde Labbe,.,c'cft
l E
louer~ayIeSeig.neur,de.
àdirc,GoliatIJ:1tJ autres~ • 'Velllet'1ucAlmutl,fait'VJI
toutmo cueur ,le
racote
,l,at011inftrllmetdemu~ray
toutestesmerueilles,
Jque: & Labben,le no",le
m'efiouyray& in'ef- dilchatreoucompo[rkwr.g~yeray
en toy , ie ee1ebreray
en Pfeaumeston
Dom[0] Souuerain.Pouree
quemes
enne-mis [ont
lretournez
en::tr-
~1111,0111towrné ledOl.riere.I&
]font
trebufchez,&
periz sde ta
face. 3 c'estàdire,polfftACartu
as
faia .. mon iu prefence.gement&m::tcaufe:tu t'es 4 c'e(làaire,tu m'aS
ïG
fiezerrcô 'Vegé de mes ennemiJ,&:11115en [ton] lege[5come mas.~ardémo bodroit:
vn] iufte
iuge.
ou, tutUm.J.intenu maliTuas6
reprime
lesges,
droh&macau(e.tuas deftruiét le mefchâr, f 014,(0)iushiugc:ou.
nt M abolv7
leur
nomà
pouriuge''';uflement.• 6 ou,deffai{l.
roufiours mais.
7,'en
àdïre , Ilef!
~ell'Vra]tjlletulUtoutJeflruin& ruinépour ;amai".
P SE A V. 1 X.
2.3 enHebrieu,retour- uc Tml.
24-enHebrieu ,oubU
am Dieu.
2.rc'eftàJin, cftpeT]
parfa. propre cntreprife.
12.c'eflmeditatié:c'ef!
à dire, cl10ftdigne d']
bien penfer
18c'ejtàJire,enpleinp~
lais, & affimhlée deJ prÏ1lCipaux de la ",iUe
de UTuJalenl.
19 ou,& meueioyede ton[ecourl,ou deliuranCt.
2,0 c'eftàdirc,peuplcs ifl/iJ,Ues.
1ou,parfierté:. aucuns;
apertemée,&Idscrainte.
2. afcauoir,luy & les
Jens.
3 c'eftàdire,(eglori·
fiede'cequ'iliouytde[es foulMits: aucum,loue le foulJaÏt def01J ame:les autres, il loue lemefcl}at
pOUTle[ourMitdeféame 4-mHebrieu.& ben't '·auare. 5où,diJPite.
6 en Hebrieu, efJ la IMuie
ffe
Jefonne~}(ou,Je fa fiee.) . 7 enHebrieu , necer- ellepoint.
B.
2.6 c'ejtà dlre ; puny lesde forte quel'on co- gIJoijJe en eux ta ven- geal1ce.
17 011, mottels : G4'f lemot Hebrieu exprime
l~fra...l{ilité,& imbecila te del'homme.
r S E A V M E X.
pOurquoy Seigneur te tiens-tu loing
[de
n?us,][.& te] caches au teps [quefommes) en tribulation?Le mefchantT auec or- gueil pourfiiyt le poure:
[fay]zqu'ils Ioyent prins [eux .mefmes] parles en- treprl[es qu'ils machinêt, Carle mefcbâtlfeltlouè pourle fouhait de [on a- me,&4prife le piItart,[ &]
5blafpheme le Seigneur
Gtantileft fier. ' ... Le mefchanrne fe 7fou
cie [de Dieu;] [ains]
toutes [es penfées [font]
qu'iln'eft pointde
Die~.
,.
PSEAV. x.
tel ne foit le [plus] fort:
~&~que les
ges
1.6foyent lUges deuant toy.Seigneur, donne leur frayeu~,[àfin]que les
gés
cognolfi'ent qu'ils font
17hommes. Sela.
tlS' pS"E.AV. IX.
-
aion
I que Pay]
de ceuxqutmehayent, [toy]
qui I7"tHebr~-1";.
me
17 retires des portes de e.eues.7la.
mort.A
celle6n que ie racô- te toutes tes louanges és18portes
dela fille
deZio:
[&]I~m'efiouy1feen ton falut:
zoLes gens font cnfon- drezenla foffc [quJi ls]
ot
faiéte:leurpied a efié prïs en la rets qu'ils ont muf-
fée.
Le Seigneur aeA:éco- gnu[de cequ'il]afaia
iu- gement: le mefchant dl:JIenlacéparl'ouurage de fesmains. %Z1I 1 GAlON.
SE. L A.
Les mefchasz}trebuCche ront en enfer, [&] rou- tes les gens qui ne ~~pen- (entàDieu.
zr Mais
le
paure ne fera 2.5mHcbrieu, Car.pas
touftoursoublié,[&Jl'efperancedes affl.i-, . .
\. .
ges[ne]peI1ra [pOint] a lamaiS.