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Annexe 7 – Conséquences de la disparition de diverses espèces

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Academic year: 2022

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Document réalisé par les conseillères pédagogiques en mathématiques et sciences de la Haute-Garonne, avril 2019.

Annexe 7 : les conséquences de la perte de certaines espèces

Ce document vise à présenter succinctement les conséquences de la disparition de certaines espèces. L’intérêt est d’établir des relations de cause à effet pour montrer aux élèves que les relations dans la nature sont nombreuses et que les conséquences d’une disparition peuvent être inattendues.

Cette liste est loin d’être exhaustive. Si « votre » animal ne s’y trouve pas, n’hésitez pas à nous contacter : sciences.31@ac-toulouse.fr .

Espèces Fonctions Dangers Conséquences

Mouches, abeilles, bourdons,

papillons

Pollinisation (transport de grains de pollen sur leur corps, de fleur en fleur).

Utilisation d’insecticides. Reproduction des plantes à fleurs mise en danger, populations de prédateurs (hérisson, oiseaux) mises à mal*.

Vers de terre

Enfouissement (creuse dans la terre et l’aère, permettant entre autres la rétention d’eau), fertilisation du sol (en digérant tout ce qui peut l’être dans la terre) et dispersion d’autres espèces utiles pour la reminéralisation du sol (bactéries, champignons).

Bétonnage, mise à nu du sol, utilisation de pesticides et d’engrais, vers Platydemus manokwari et Bipalium kewense (espèces invasives importées d’Asie qui dévorent « nos » vers de terre).

Humus stérilisé (absence de l’engrais que constituent les déjections de vers de terre et des minéraux rendus disponibles par les bactéries et champignons pour les végétaux), terre durcie et incapable de retenir l’eau (lessivage).

Escargots

Décomposition, prédation d’insectes*. Pesticides, pollution lumineuse, ver Platydemus manokwari (espèce invasive importée d’Asie qui les dévore ainsi que les vers de terre).

Milieu écologique déséquilibré (pullulation d’insectes, limitation de la décomposition des végétaux), populations de prédateurs (hérisson, oiseaux) mises à mal.

Oiseaux

Dissémination des graines (geais, merle), prédation d’insectes* (mésange, pic-vert qui protègent ainsi des végétaux), création de trous dans les arbres qui constituent des habitats pour d’autres espèces (pic-vert).

Disparition des insectes, destruction de l’habitat (haies, forêts), chats domestiques.

Reproduction des végétaux altérée, pullulation d’insectes.

Hérisson Décomposition, prédation d’escargots et d’insectes*.

Pesticides (escargots empoisonnés), mortalité routière, obstacles au déplacement (palissades).

Pullulation d’escargots, d’insectes.

Ecureuil Dissémination des graines (ex : glands). Chats domestiques. Reproduction des végétaux altérée.

Chauve-souris

Prédation d’insectes*. Insecticides (qui menacent leurs proies), pollution lumineuse, destruction de l’habitat (charpentes traitées, grottes visitées), chats domestiques, mortalité routière.

Pullulation des insectes (dont les moustiques porteurs de maladies) par manque de régulation (voir rôle du prédateur) et, donc, utilisation d’insecticides par l’Homme...

* Certaines fonctions (prédation d’insectes) pour des espèces données (escargots, oiseaux, chauve-souris) sont aussi des dangers pour d’autres (les insectes !). On peut donc penser qu’il y a contradiction d’un point de vue écologique. Mais tout est affaire d’équilibre. Toutes ces espèces ont leur « utilité » et la disparition d’aucune ne serait souhaitable…

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