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Les Forces motrices du Doubs

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Trente-sixième Rnnée. — Fl0 7. M e r c r e d i , 2 6 Janvier 1921 B u r e a u x : Ru« de la S e r r e , 5 8

u TMMTION HORLOGÈRE

SUISSE

ORGHIÏE DE LR CHAMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DE5 CHAMBRES DE COMMERCE, DE5 BÜRERÜJC DE CONTROLE, DE5 ASSOCIATIONS PATROHRLE5

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Le commerce américain et l'Europe

Les relations commerciales de la Suisse avec les pays à monnaie dépréciée, présentent en petit, un exemple des rapports commerciaux de l'Amérique avec l'Europe. Sans vouloir pousser le rapprochement et la comparaison jusque dans les détails, on constate une res- semblance frappante dans les grandes lignes générales de ces situations. La Suisse et l'A- mérique, disons les Etats-Unis pour préciser, ont un excédent de production, dont l'expor- tation est une condition nécessaire à la vie du pays. La vente de cet excédent rencontre un gros obstacle dans la mauvaise situation finan- cière des acheteurs. Pourtant ces clients à demi ruinés, — les élats de l'Est, surtout pour la Suisse; l'Europe, pour l'Amérique, — ont un besoin impérieux des marchandises qu'ils ne peuvent acheter, et qui sont nécessaires à lenr relèvement. Comment sortir de ce dilemme, c'est ce qu'on cherche aux E t a t s - U n i s , tout autant que chez nous.

Pour notre part, vis-à-vis de ces pays de l'est de l'Europe, Autriche, Pologne, Tchéco-Slova- quie, Roumanie, Hongrie, on a déjà essayé différents procédés, sans grand succès et encore tout dernièrement, la Société suisse pour le développement du commerce extérieur a con- clu un accord avec la Hongrie pour l'échange de marchandises dont on espère quelques ré- sultats tangibles.

Aux Etats-Unis, une conférence s'est réunie récemment à Chicago, où les cercles financiers et industriels ont examiné les voies et moyens propres à permettre à l'Europe d'acheter les produits américains dont elle a besoin et que l'Amérique a besoin de lui vendre. L'opération commerciale devait se faire toute seule, semble- t-il, entre ces convergences d'intérêts, mais le hiatus des changes arrête net le rapprochement, La conférence de Chicago a préconisé l'ou- verture d'un crédit de 100 millions de dollars pour faciliter les livraisons à l'Europe. Et cela rappelle beaucoup notre projet suisse d'une banque d'exportation. . qui ne vit pas le jour faute d'argent et peut-être de solidarité. Souhai- tons au projet américain de mieux aboutir que le nôtre.

En tous cas la conférence de Chicago a fixé quelques directives qui peuvent nous intéres- ser. M. Herbert Hoover qui fut ministre de l'alimentation des Etats-Unis a déclaré: « N o s agriculteurs subissent de grosses pertes. Nos ouvriers m a n q u e n t de travail. Cela vient en grande partie du défaut de commandes d'Eu- rope. Et cela pèse sur la capacité de consom- mation du marché intérieur; de sorte que les effets néfastes s'additionnant, nous sommes prêts maintenant à comprendre que notre pros- périté ne se laisse pas séparer de la prospé- rité universelle. »

M. Hoover estime q u e si les fermiers, les ouvriers et les commerçants américains veu-

lent tirer prolit de leur travail, il faut que l'Amérique place au dehors du pays une partie de la valeur de son excédent de production.

La démoralisation sociale et économique de l'Europe, le relard apporté au rétablissement des relations économiques entre pays d'Europe, la lenteur du retour à l'état de paix, rendent l'Europe incapable d'acheter ce dont elle a be- soin si on ne lui fait pas de grosses avances en matières premières et en denrées alimen- taires. La reconstruction de l'Europe et sa guérison sont à ce prix. D'autre part M. Hoo- ver envisage que l'Europe u n e fois recrée, les Etats-Unis en exigeant le remboursement de leurs avances par des livraisons de produits, trouveraient en E u r o p e une concurrence aux in- dustries américaines, qu'aucun tarif douanier n'arrêtera. L'Amérique doit déjà recevoir du dehors de grosses quantités de marchandises en paiement de ses avances antérieures.

Et M. Hoover préconise p o u r sortir de cette situation périlleuse, le placement systématique de l'excédent de production américaine dans des entreprises durables à l'étranger. Nous en sommes arrivés, dit M. Hoover, au point où étaient plusieurs pays d'Europe avant la guerre.

Si nous voulons continuer à nous développer, n o u s devons nous lancer dans des entreprises hors du pays. Des crédits à court terme sur des denrées de consommation retardent seule- ment la faillite. Il faut des placements à longue échéance, dans des entreprises capables de relever le niveau du monde. Le peuple amé- ricain n'est pas accoutumé à ces placements étrangers, ses financiers et son personnel n'y sont pas suffisamment préparés.

Pourtant, comme il faudra s'y mettre, il est nécessaire que le gouvernement américain se décide à protéger les Américains qui s'intéres- seront à la création et au développement d'en- treprises américaines à l'étranger.

L'organisation de ce vaste mouvement doit être mise, selon M. Hoover, entre les mains de l'initiative privée, le gouvernement étant inca- pable de l'entreprendre.

Mais le monde n'a pas seulement besoin d'une vaste organisation de crédit, il a besoin d'une direction économique. Et tout d'abord, il faut rétablir la paix. L'indemnité à payer par l'Allemagne doit être fixée à une somme raisonnable afin que l'Allemagne puisse re- commencer à produire et à faire du commerce.

Il faut trouver un modus vivendi avec la Rus- sie. Le monde doit arrêter l'orgie des arme- ments. Les pays d ' E u r o p e doivent cesser d'é- quilibrer leurs budgets par des émissions de papier, sinon les changes ne s'assainiront jamais.

Enfin M. Hoover dans son vaste programme fait appel à la solidarité économique. Il solli- cite la b o n n e volonté de l'initiative privée pour travailler au bien de tous.

Ce que dit M. Hoover s'adresse à l'Amérique.

Mais en Suisse on pourra aussi s'inspirer dans une certaine mesure des conseils et des re-

commandations qui sont aussi utiles chez nous

qu'aux Etals-Unis. STEH.

Les Forces motrices du Doubs

L'v. Information » continuant son étude sur l'a- ménagement du Doubs, examine quelles sont les forces utilisables sur le tronçon compris entre le Refrain - la Boucle du Doubs et la frontière suisse près Ocourt.

Voici les renseignements donnés sur ce sujet par le journal précité :

A l'issue du canal de fuite de l'usine du Baulois, qu'exploite la Société du Refrain, et jusqu'à la station franco-suisse de la Goule, le Doubs ne saurait être équipé pour la production de la force motrice. Il serait seulement possible d'exhamsser davantage le barrage de la Goule (5 mètres au plus) afin que le remous atteignît le canal de fuite du Refrain, sis à six kilomètres.

Par contre, et bien qu'aucune demande n'ait été faite, on pourrait envisager à Goumois une usine de 2000 HP, sous quinze mètres de chute.

Au delà, à dix kilomètres en aval, le Doubs en- tre en Suisse pour revenir sur notre territoire à l'amont de Gières.

Les Suisses ont imaginé de couper, sur leur sol, cette boucle de la rivière. De notre côté, nous avons projeté un travail analogue sur nos terres.

Le débit du Doubs oscille, en ces lieux, entre 3 et 70 me. Un régime moyen de 15 me. et une déni- vellation de 90 mètres permettraient de capter une

puissance considérable.

Le barrage serait établi à la Caborde, la station de Vaufrey, d'après les conclusions des géologues Fournier et Buxdorff.

La Suisse recevrait comme compensation — bien qu'on lui ait déjà attribué la station de la Goule — la chute de Goumois et une soulte au profit de ses usines édifiées sur la boucle.

La Société d'Etudes des forces motrices du Haut- Doubs (cap. 100.000 francs) a demandé une con- cession pour cette portion de la rivière franc- comtoise.

Elle propose d'ouvrir un tunnel de quatre kilo- mètres et de réaliser une chute de 95 mètres. La Compagnie P.-L.-M. avait aussi tourné ses regards vers le Haut-Doubs, mais il semble qu'elle n'in- siste pas sur ce projet.

Immédiatement à l'aval de la station présumée, le Doubs pourrait être encore discipliné avanta- geusement, malgré l'existence de l'usine de Mont- joie.

Au delà, le Doubs ne présente plus que des dénivellations réduites. Pourtant, M. l'ingénieur en chef Imbeaux avait admis la possibilité d'équi- per la chute de Poiset-Noirefontaine (5 mètres, 1.300 HP moyens), et la Société Electrique de Belchamp a étudié l'aménagement du Dessoubre, qui conflue à Saint-Hippolyte.

MM. Schwander ont prévu l'édification d'une station de 1000 HP qui alimenterait deux syndi- cats communaux et serait mise en parallèle avec la Pretière.

A l'aval de Montbéliard, aucune station impor- tante ne saurait être projetée avant que le Parle- ment n'ait pris une décision touchant l'ouverture d'un nouveau canal du Rhône au Rhin. On pour- rait sans doute utiliser certains des barrages actuels : Arcier, La Malatte, Tarragnoz, La Ve- lotte entre Baume-les-Dames et Besançon, mais au total — et à quel prix ! — On ne recueillerait pas 2000 HP.

La ville de Besançon avait également mis l'in- terdit sur le barrage de La Malatte, à l'entrée de

») Voir Fédération Horlogère du ïï courant.

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Besançon. En octobre 1920, le conseil municipal bisontin, sur l'initiative d'un de ses membres, M.

Heitz, s'est préoccupé d'une étude récente faite à ce 6ujet par un ingénieur local. D'après ce projet, il serait ouvert, sous la citadelle, un souterrain parallèle à celui qui sert déjà à la navigation et évite une boucle prononcée du Doubs.

Une chute de 8 m. 50/9 m. 50 permettrait d'ob- tenir de 600 à 1200 HP, avec un débit de 20 me. (')

* *

Dans la partie du Doubs en aval de ce tron- çon les projets d'aménagement en cours, ainsi que ceux de « La Loue » offrent moins d'intérêt pour nous ; il n'est pas inutile cependant d'en donner un court résumé :

Sans offrir un intérêt aussi grand que le Doubs, au point de vue de l'équipement des forces motri- ces, la Loue, doit arrêter assez longuement notre attention.

La Loue est un second lit du Doubs, comme le Loiret l'est pour la Loire.

Sa pente est particulièrement rapide jusqu'au Val d'Amour, à partir duquel elle coule plus len- tement jusqu'à son confluent dans le Doubs. Par- mi ses nombreux tributaires, il faut citer le Lison qui roule, dans une vallée encaissée, ses eaux clai- res et gracieuses.

Avant la guerre, plusieurs usines avaient déjà mis en œuvre les ressources de la Loue et du Lison. La Société dés Forces Motrices de la Loue (capital actuel 6 millions, 2 millions d'obligations) les avait agrégées sous sa direction.

La Société, pour répondre au desiderata de sa clientèle, a dû entreprendre au cours de la guerre la construction d'un puissant établissement à Mouthiers, près de Lods — où déjà existe une petite chute de 150 HP.

La station comportera un barrage de 14 mètres de long et 8 de hauteur, édifié sur la commune d'Ouhans, un canal souterrain, d'environ 2.000 m.

pouvant débiter 12 me par seconde, un bassin de 2.500 mètres cubes, 2 conduites forcées de 160 et 167 m. de long et 1 m. 40 de diamètre, chacune d'elles pouvant débiter 6 me. La centrale est édi- fiée à Mouthiers.

Les eaux feront tourner sous 129/123 m. de chute 4 turbines de 4.000 HP, dont 3 sont en cours d'installation. Celles-ci actionneront des alterna- teurs de 3.600 kwa.

L'usine pourra être inaugurée au début du prin- temps de 1921. Cette création fera de la Société de la Loue la plus puissante du Doubs.

La Loue pourrait sans doute fournir bien d'au- tres ressources, Il convient de rappeler, à cet égard, que l'ingénieur suisse Butticaz avait jadis

S

roposé d'envoyer dans la Loue partie des eaux u lac de Saint-Point, ce qui aurait permis de créer une chute de 450 mètres.

Les eaux auraient été, d'autre part, restituées au Doubs vers Quingey, où les deux rivières cou- lent très rapprochées, et l'on aurait encore réalisé à cette occasion une chute de 53 mètres.

Ces deux projets sont inacceptables, le premier parce qu'il léserait la Suisse et les usines du Haut- Doubs, le second parce qu'il ruinerait le riche val d'Amour. Par contre, on pourrait poursuivre avec profit l'étude entreprise par MM. Japy, en vue d'utiliser les rapides de la Loue, de Quingey à Chennnecey. lesquels seraient susceptibles de donner 8.000 HP.

Informations

Autriche-allemande. — Droits d'entrée.

Par ordonnance du 26 décembre 1920, entrée en vigueur le der janvier 1921, les articles suivants peuvent être importés en Autriche sans qu'il soit nécessaire, lors de leur dédouanement, d'acquitter les droits d'entrée en billets de banque de la Ban- que austro-hongroise avec l'agio fixé à 4900%:

N» tarif Autriche

567/8 Ouvrages en or, argent et platine.

571 Pierres précieuses et semi-précieuses, non montées, coraux travaillés, perles vraies.

585 a 1 Montres de poche à boites d'or.

Le destinataire autrichien peut acquitter les droits en or ou assignations-or de la Banque aus- tro-hongroise, ou à son choix avec les valeurs sui- vantes : dollars, francs suisses, livres sterling ou florins hollandais.

•) Le barrage seul de la Malatte pourait donner de 540 à 1.440 HP, avec une chute de 2 m. 25/1 m. 60, et un débit de 20/90 me, et celai de Velotte 324-990 HP, avec une chute de 1,62-1,40 et un débit similaire.

C A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E SUISSE Jusqu'à nouvel avis, le ministère des finances a fixé les taux de conversion suivants:

100 couronnes-or = 20.26 $, = 134 francs suis- ses, = 5,88 liv. stg., = 67 florins hollandais.

Belgique. — Interdiction d'exportation.

Par décision ministérielle, l'or et l'argent mon- nayé ou non ne peuvent plus être joints à des en- vois de marchandises pour l'étranger. Leur expor- tation de Belgique est soumise à des formalités spéciales.

Pologne. — Faoilités douanières.

Par ordonnance du 26 novembre 1920, publiée dans le Monitor Polski du 6 décembre écoulé, des facilités douanières sont accordées à toute une sé- rie d'articles, parmi lesquels nous trouvons les limes d'un poids de ljï kg. et moins par douzaine (posit, douanière 161 P la), et les compteurs à eau, de vapeur, à gaz (169 P la), compteurs électriques (169 P 3c), lesquels articles peuvent être importés en Pologne, moyennant paiement d'un agio sur les droits d'entrée de 200% (c'est à dire un droit d'en- trée triple).

Cette ordonnance est entrée en vigueur le 20 décembre 1920 et reste valable jusqu'au 1er avril 1921.

Chambres de commerce

Chambre du commerce. - La Chaux-de-Fonds Dans sa dernière assemblée générale la Cham^

bre Cantonale du Commerce, de l'Industrie et du Travail, a voté à l'unanimité, une résolution ten- dant à inviter le Département cantonal et nos dé- putés aux Chambres fédérales, d'user de toute leur influence auprès des autorités fédérales pour qu'il soit suivi à la politique économique arrêtée par la majorité du Conseil fédéral, visant la levée de tou- tes entraves aux importations.

Sans se dissimuler qu'un certain nombre de nos industries puissent avoir à soufirir, plus encore que jusqu'ici, de la situation qui leur est créée par la concurrence étrangère, la Chambre a la persua- sion qu'il est préférable de supporter momentané- ment la charge de quelques milliers de chômeurs de plus, plutôt que de laisser échapper le seul moyen de rétablir un mouvement normal des affai- res en abaissant le coût de la vie, condition néces- saire à la diminution du prix de revient de nos produits industriels.

Notre avenir économique dépendant essentielle- ment de nos exportations, il importe de leur ren- dre vie, avant que le chômage, qui s'accentue tous les jours, se généralise.

D'autre part, pour suivre à une requête de M.

le Chef du Département de l'Industrie, la Cham- bre a décidé de constituer dans son sein, une Com- mission composée de représentants de tous les districts, chargée d'enquêter sur la situation ac- tuelle et le chômage et de donner un préavis quant aux voies et moyens d'y remédier. (Communiq.)

Commerce extérieur

Mise en garde.

La tentative d'installer en Suisse un représen- tant commercial officiel des soviets russes a très heureusement échoué devant la résistance énergi- que de l'opinion publique. Mais on nous informe de différents côtés que certains agents privés, se disant chargés par la république des soviets de re- nouer des relations commerciales entre la Russie et la Suisse ont lancé récemment des lettres et des circulaires à un certain nombre d'industriels suisses.

Le Journal de Genève met sérieusement ses lec- teurs en garde une fois de plus contre toute tentative de ce genre. Rappelons-leur, dit-il, que les relations commerciales et autres avec les soviets n'offrent actuellement aucune garantie quelconque, ni au point de vue économique, ni à aucun autre point de vue. C'est donc à leurs risques et périls que ceux qui donneraient suite à ces invites s'engage- raient dans une aventure que nous ne pouvons pas leur conseiller.

Espagne.

Le commerce extérieur espagnol pour les dix premiers mois de 1920 présente une balance défa- vorable de 305.400.000 pesetas contre une balance favorable de 244.887.000 pesetas en 1919.

Les exportations espagnoles ont été réduites ensuite des grèves et autres causes, prix et change.

Le tableau général se présente ainsi qu'il suit : Importations Exportations

valeur en pesetas

Janv.-octobre 1920 1.167.961.000 863.560.000

» » 1919 893.560.000 1.138.447.000 Suède.

Echantillons et collections de commerce.

Des pourparlers ont lieu actueUement entre les gouvernements suédois et suisse, pour accorder aux voyageurs suisses de commerce les mêmes avantages concédés aux voyageurs de l'Allemagne, c. à d. que les premiers pourront introduire en Suède des ouvrages d'or et d'argent comme échan- tillons, même s'ils sont à un titre inférieur à celui fixé par l'art. 5 de l'ordonnance suédoise du 18 oc- tobre 1912 concernant le contrôle des ouvrages d'or et d'argent, sous réserve toutefois que des avantages équivalents soient concédés aux repré- sentants de commerce suédois voyageant la Suisse.

Nous ne manquerons pas de communiquer à nos lecteurs la solution intervervenue en cette affaire.

Tchécoslovaquie. — Bourse de commerce' La Fédération centrale des bijoutiers tchécoslo- vaques a créé, à Prague, une bourse pour le com- merce des pierres précieuses, des perles et des bijoux.

Chronique financière et fiscale

Les faillites en Allemagne.

Le nombre des faillites a été en augmentation en 1920; il est monté dans le dernier trimestre, à 435 contre 207 dans le premier. Pour l'année entière, il est de 1.324 contre 1015 en 1919 et 807 en 1918.

Cette augntentation est un indice de la stagnation du commerce. Si on compare ces chiffres avec ceux d'avant-guerre, on constatera qu'ils sont encore fort bas ; ainsi, en 1913, on a enregistré 9.725 fail- lites. L'explication se trouve dans l'institution de la « Geschäftsaufsicht » (surveillance), existant de- puis le début de la guerre.

Retrait de billets de 5 0 Mk. de la Reichsbank.

Le 27 décembre 1920, la direction générale delà Reichsbank a fait paraître l'avis suivant au sujet du retrait des billets de 50 Mk. de la Reichsbank à la date du 30 novembre 1918 : « Avec l'assenti- ment du conseil de l'empire et conformément au

§ 6 de la loi bancaire du 14 mars 1875 (RGBL. p.

177) nous retirons de la circulation les billets de 50 Mk. de la Reichsbank du 30 novembre 1918.

Les propriétaires de billets de cette émission peu- vent les donner en paiement ou les échanger contre d'autres coupures auprès de chaque succursale de la Reichsbank, jusqu'au 31 janvier 1921. A partir de cette date ces billets cessent d'avoir cours légal.

Depuis le 31 janvier 1921, leur encaissement ne pourra avoir lieu qu'à la caisse principale de la Reichsbank à Berlin et jusqu'au 31 juillet 1921.

Passé ce délai, il ne sera plus possible d'en obtenir l'encaissement. »

Russie.

La nouvelle monnaie : Les bons de t r a v a i l . Du New- York Herald. D'après le témoignage de voyageurs retour de Russie, toute espèce de mon- naie : or, argent, billets de banque et autres papiers d'Etat ont complètement disparu de la circulation.

Ainsi l'a décrété la République soviétiste. La monnaie d'échange adoptée consiste en heures de travail. Voire: chaque citoyen est pourvu, d'auto- rité, d'un carnet à souches sur lequel sont inscrites ses heures de travail effectuées. Pourvu de ce ta- lisman, il se rend aux magasins de ravitaillement où, contre tant d'heures de travail, on lui remet vivres et épices, dans la mesure naturellement permise par l'état des subsistances.

Suède. — Faillites en novembre.

Contrairement à l'attente générale, la dépression économique n'a pas eu une trop grande influence sur le nombre des faillites en Suède. Il y en a eu 239 en novembre 1920 contre 214 en janvier, 179 en juin et 219 en octobre. Le nombre total des fail- lites de janvier à novembre 1920 ascende à 2076 contre 2288 pour 11 mois en 1916, 1498 en 1917, 1125 en 1918 et 1933 en 1919.

Turquie. — Situation financière.

Le correspondant de la Guaranty Trust Co, à Constantinople, télégraphie que la situation géné- rale ne présente pas de changement appréciable, mais malgré les bruits d'embarras financiers, il n'a pas été annoncé de faillites importantes. D'au- tre part, il semble que les perspectives d'une aide financière au gouvernement ottoman aient légère-

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LA FÉDÉRATION HUULUGERE SUISSE 49

m e n t a u g m e n t é . L a s i t u a t i o n d u c h a n g e e s t m e i l - l e u r e p a r s u i t e d e la b a i s s e d n d o l l a r à L o n d r e s e t de l ' a r r ê t t e m p o r a i r e d e s d e m a n d e s e n l i v r e s s t e r - l i n g . L e s h a u t s c o m m i s s a i r e s o n t d e m a n d é à l a C o m m i s s i o n financière à C o n s t a n t i n o p l e d e s a n c - t i o n n e r l e s e x p o r t a t i o n s d ' o r .

Chronique du travail

Suisse.

Office fédéral d'assistanoe en cas de chômage.

L e s s e c t i o n s I I ( C e n t r a l e f é d é r a l e d u p l a c e m e n t ) et I I I ( A s s i s t a n c e ) , l a C o m p t a b i l i t é e t l e S e c r é t a r i a t d e l a C o m m i s s i o n f é d é r a l e d e r e c o u r s p o u r l ' a s s i s - t a n c e e n c a s d e c h ô m a g e , s o n t t r a n s f é r é s , à p a r t i r d u 18 j a n v i e r 1 9 2 1 , d a n s l e b â t i m e n t d e l ' a d m i n i s - t r a t i o n f é d é r a l e , P l a c e B u b e n b e r g , I l ( t é l . 4 4 0 9 ) . L e s b u r e a u x d e l a S e c t i o n I ( C r é a t i o n d ' o c c a s i o n s de t r a v a i l ) r e s t e n t j u s q u ' à n o u v e l o r d r e , E f f i n g e r - s t r a s s e , 6 ( t é l . 3 7 6 1 ) .

Grande-Bretagne. — Réduotion des salaires.

L e s o u v r i e r s d e s u s i n e s d e c u i v r e d e S w a n s e a L l a n e l l l y e t d e P o r t T a l b o t o n t a c c e p t é u n e r é d u c - t i o n d e s a l a i r e s d e S0/0 p o u r é v i t e r l a f e r m e t u r e d e s a t e l i e r s . D ' a u t r e p a r t , l a m i n e E a s t P o o l a n d A g a r , q u i e s t l a p l u s i m p o r t a n t e p r o d u c t r i c e d ' é t a i n e n C o r n o u a i l l e s , v a r é d u i r e l e s s a l a i r e s d e s e s o u v r i e r s d e 10°/o.

— L a C o m p a g n i e P a l m e r , c o n s t r u c t e u r s d e n a v i - r e s e t m é t a l l u r g i s t e s , a n n o n c e q u ' e l l e s e r a p r o b a - b l e m e n t o b l i g é e , à c a u s e d e l a c r i s e i n d u s t r i e l l e , d e f e r m e r , s o i t c o m p l è t e m e n t s o i t e n p a r t i e , s e s a t e l i e r s e t s e s u s i n e s . E l l e a p o r t é à l a c o n n a i s s a n c e d e t o u s l e s o u v r i e r s e t e m p l o y é s d e s h a u t s - f o u r n e a u x q u ' e l l e c o n s i d é r e r a i t à p a r t i r d u 1e r f é v r i e r 1921 l e u r s e n g a g e m e n t s a v e c e l l e c o m m e t e m p o r a i r e s et q u e t o u s s e r a i e n t e m p l o y é s à l a j o u r n é e .

Etats-Unis.

L e s a l a i r e d e s o u v r i e r s a é t é r é d u i t d a n s d e n o m - b r e u s e s i n d u s t r i e s , n o t a m m e n t d a n s l e s i n d u s t r i e s t e x t i l e s , o ù l a r é d u c t i o n a t t e i n t 2 2 , 5 % . L e s o u v r i e r s se s o u m e t t e n t e n g é n é r a l d ' a s s e z b o n n e g r â c e a u x c o n d i t i o n s n o u v e l l e s , c a r i l s r e c o n n a i s s e n t q u e l a s e u l e a l t e r n a t i v e s e r a i t l a f e r m e t u r e d e s u s i n e s , m a i s i l y a q u e l q u e s b r u y a n t e s p r o t e s t a t i o n s . P a r c o n t r e , o n s i g n a l e u n e d i m i n u t i o n t r è s s e n s i b l e d u p r i x d e s o b j e t s d e p r e m i è r e n é c e s s i t é . 11 y a a c t u e l - l e m e n t a u x E t a t s - U n i s d e u x m i l l i o n s d e s a n s - t r a - v a i l e t d ' o u v r i e r s c o n g é d i é s t e m p o r a i r e m e n t .

— D e s j o u r n a u x p u b l i e n t u n e d é p ê c h e d e P i t t s - b u r g a n n o n ç a n t q u e l e s c o m p a g n i e s d e c h e m i n s d e fer d e P e n s y l v a n i e o n t p r o p o s é a u x e m p l o y é s d e c e s s e r l e t r a v a i l a u m o i n s u n e j o u r n é e p a r s e m a i n e . E n c a s d e r e f u s , e l l e s s e v e r r a i e n t c o n t r a i n t e s d e r é d u i r e l e p e r s o n n e l d e 209/»-

Marché suisse du t r a v a i l .

A l ' a v e n i r , n o u s d o n n e r o n s r é g u l i è r e m e n t u n r é s u m é d e c e l l e s d e s s t a t i s t i q u e s h e b d o m a d a i r e s , f o u r n i e s p a r l a C e n t r a l e f é d é r a l e d u p l a c e m e n t à B e r n e , s u r l a s i t u a t i o n d u m a r c h é d u t r a v a i l , r e l a - t i v e s a u x i n d u s t r i e s d e l ' h o r l o g e r i e e t d e l a b i - j o u t e r i e :

L e i j janvier, i l y a v a i t a) e n chômage total : Total P l a c e s v a c a n t e s

C h ô m e u r s D o n t s e c o u r u s

Personnel masculin

3 1887 1525

Personnel féminin

1331 699

3218 3 2224

Total P a r r a p p o r t à l a s e m a i n e p r é c é d e n t e :

Personnel Personnel masculin féminin P l a c e s v a c a n t e s — 1 — — 1 C h ô m e u r s - f 3 8 o + 6 2 6 4 - 1 0 0 9 D o n t s e c o u r u s - j -3 8 4 +333 4" 7 1 7

b) e n chômage partiel, s u i v a n t l e s c o m m u n i c a - t i o n s p a r v e n u e s à l'Office :

Personnel Personnel T„ , _ , masculin féminin , 0 I a l

C a n t o n d e N e u c h â t e l 3342 2 6 4 8 5 9 9 0

» » S o l e u r e 2 7 0 8 3 5 0 2 6 2 1 0

» » B â l e - C a m p a g n e 155 110 2 7 5

» » B e r n e 2 0 3 4 1763 3797 1 6 . 2 7 2 L e c h ô m a g e d a n s toutes l e s i n d u s t r i e s s u i s s e s e s t d e : e n c h ô m a g e t o t a l 2 8 . 1 7 8

» » p a r t i e l 6 2 . 0 5 7

Expositions, Foires et Congrès

Foire de Lyon.

L a Chambre de commerce suisse en France a d é c i d é d e p a r t i c i p e r à l a p r o c h a i n e F o i r e d e L y o n

( R é u n i o n d e p r i n t e m p s d u Ie r a u 15 m a r s ) . E l l e y i n s t a l l e r a , a i n s i q u ' e l l e l e fit l e s a n n é e s p r é c é d e n - t e s , u n b u r e a u s u i s s e d e r e n s e i g n e m e n t s o ù l e s a c h e t e u r s p o u r r o n t s e ] d o c u m e n t e r s u r t o u t e s ^ l e s i n d u s t r i e s s u i s s e s .

D ' a u t r e p a r t , l a [ C h a m b r e ]de c o m m e r c e [ s u i s s e r e p r é s e n t e r a g r a t u i t e m e n t s e s m e m b r e s , c ' e s t - à - d i r e q u ' e l l e t i e n d r a à l a d i s p o s i t i o n d e s v i s i t e u r s d e l a F o i r e l e s c a t a l o g u e s , p r i x - c o u r a n t s , p h o t o - g r a p h i e s e t a u t r e s d o c u m e n t s d e p u b l i c i t é ( à l ' e x - c e p t i o n d e s é c h a n t i l l o n s ) q u e s e s s o c i é t a i r e s l u i e n v e r r o n t .

I l e s t i n u t i l e d ' i n s i s t e r s u r l ' i n t é r ê t q u e p r é s e n t e , p o u r t o u t e s l e s i n d u s t r i e s a u t h e n t i q u e m e n t s u i s s e s , l a p u b l i c i t é a i n s i o f f e r t e p a r l a C h a m b r e d e c o m m e r - c e s u i s s e e n F r a n c e à s e s m e m b r e s . L e s p e r s o n n e s q u i d é s i r e r a i e n t p r o f i t e r d e c e t t e o c c a s i o n p o u r a d h é r e r à c e t t e a s s o c i a t i o n d ' i n d u s t r i e l s e t d e c o m m e r ç a n t s v o u d r o n t b i e n s ' a d r e s s e r d i r e c t e m e n t a u s i è g e s o c i a l , 6 1 , A v e n u e V i c t o r E m m a n u e l I I I , à P a r i s , q u i l e u r e n v e r r a p a r r e t o u r d u c o u r r i e r l e s s t a t u t s e t i m p r i m é s d e l a S o c i é t é .

Chronique des métaux et diamants

Baisse de prix do l'argent-métal.

L e f a i t s a i l l a n t d u m a r c h é d e l ' a r g e n t - m é t a l l e m o i s p a s s é a é t é l e m a n q u e d e s o u t i e n , d e l a p a r t d e s E t a t s - U n i s , d e s o r t e q u e l e c o u r s à N e w - Y o r k a fléchi a u - d e s s o u s d e l a p a r i t é d e L o n d r e s . C e l a a f a i t m a u v a i s e i m p r e s s i o n e t d o n n é n a i s s a n c e a u b r u i t d ' u n e a b r o g a t i o n p o s s i b l e d e la l o i P i t t m a n n , l a q u e l l e o b l i g e l a M o n n a i e d e s E t a t s - U n i s à a c h e t e r u n e c e r t a i n e q u a n t i t é d ' a r g e n t p a r m o i s p o u r c o m - b l e r l e v i d e f a i t l ' a n n é e d e r n i è r e d a n s l a r é s e r v e m é t a l l i q u e d e s « S i l v e r C e r t i f i c a t e s » . L e m é t a l a p u r e g a g n e r à L o n d r e s l e c o u r s r o n d d e 4 2 d . l ' o n c e s t a n d a r d . L a r é d u c t i o n d u t i t r e d e l a m o n n a i e d i - v i s i o n n a i r e d ' a r g e n t e n A n g l e t e r r e d e 9 2 5 à 5 0 0 m i l l i è m e s , e s t u n n o u v e a u s i g n e d e l a d é c a d e n c e d u m é t a l . L e s g u e r r e s n ' o n t p a s p o r t é b o n h e u r à l ' a r g e n t d a n s l e d e m i s i è c l e d e r n i e r . P o u r l ' A n g l e - t e r r e , l ' e m p l o i d u m é t a l b l a n c c o m m e m o n n a i e e s t u n e s u r v i v a n c e d u b i m é t a l l i s m e q u i a é t é a b a n d o n n é p a r t o u s l e s p a y s l ' u n a p r è s l ' a u t r e .

Mexique. [Mines d'argent inondées.

L a r u p t u r e d e d e u x d i g u e s à P a c h u c a , p r è s d e la v i l l e M e x i c o , a p r o v o q u é l ' i n o n d a t i o n d e ) q u a t r e d e s m i n e s d ' a r g e n t d e P a c h u c a , a u m o m e n t o ù t o u s l e s t r a v a i l l e u r s é t a i e n t a u f o n d . L e s m i n e s d e P a - c h u c a p r o d u i s e n t à e l l e s s e u l e s l e s i x i è m e d u s t o c k a n n u e l d ' a r g e n t d u m o n d e e n t i e r .

Légations et Consulats

R a d i a t i o n « t

17/1/21. — Ed. Wirz-Méros, horlogerie, bijouterie, Montreux»

Cliâtelard.

17/1/21. — Paul Badoud, horlogorie, bijouterie, Estavaver-le- lac.

18/1/21. —IBernhard Zimmermann,v machines pourra méca- nique et l'horlogerie, Bienne.

18/1/21. — Maeder & Battet, soc. n. coll., fahr, de boites de montres, Hienne.

F a i l l i t e s .

11/1/21. — Ernest Wirth, fabr. de pierres fines pr. horlogerie;

Bienne-Boujean.

14/I/2I. — A. Grandi & Co., atelier de mécanique, Môle 38, Genève.

15/1/21. — Bernhard Zimmermann, commerce de machines;

Bienne.

COTES

M é t a u x p r é c i e u x (25 janvier 1921) :

Argent fin en grenailles fr. 154. — le kilo Or lin, pour monteurs de boites • 3800.— •

» laminé pour doreurs » 3975.— • Platine ouvré » 19.— le gr.

Change sur Paris Jr. 46.50 D i a m a n t b r u t (25 janvier 1911) :

Eclats diamant pur fr. 23,— à fr. 93,50 le karat Boart 24,90 » » 25,15 • Poudre de diamant bruteur . . » 2,50 » » —,— •>

[Cote privée de la maison Lucien Bastanger, Genève) M é t a u x (Bourse de Londres) ;

Comptant A terme

Cuivre, Standard

» électrolyt.

Etain Plomb Zinc

Argent métal . . Or

20 janv. 21 janv. 20 janv. 21 janv.

Suisse.

Allemagne. — L ' e x e q u a t u r a é t é a c c o r d é à M . l e Dr E r w i n R e m y , e n q u a l i t é d e c o n s u l d ' A l l e - m a g n e , à St-Gall.

Hongrie. — L e m i n i s t r e e t e n v o y é e x t r a o r d i n a i r e d e H o n g r i e p r è s l a C o n f é d é r a t i o n h e l v é t i q u e , M , l e c o m t e d e B o r n e m i s z a , a é t é n o m m é m i - n i s t r e e n S u è d e . E s t n o m m é à s a p l a c e à B e r n e , e n q u a l i t é d e c h a r g é d ' a f f a i r e s d e H o n g r i e , M . d e P a r c h e r , c o n s e i l l e r d e L é g a t i o n .

Etranger.

France. — M . l e Dr T u r n h e e r , s e c r é t a i r e - a d j o i n t d e l a D i v i s i o n d e s a H a i r e s é t r a n g è r e s a u p r è s d u D é p a r t e m e n t p o l i t i q u e s u i s s e a é t é n o m m é se- c r é t a i r e d e L é g a t i o n d e d é c l a s s e , à P a r i s .

Argent métal Bourse New-York Bourse Paris

70 >/a 79 — 187 '/a 23 — 25 — 40 Va 108/9 20 janv.

67 Va 380

69 Via 79 — 179 »/4

23 V.

85 Vi 40 — 109/- 21 janv.

66"/«

70 V.

81 — 191 % 23 •/.

26 — 4 0 ' / . 22 Janv.

6 6 % 380

69 "/id 80 — 184 «/4

*3«/4. 2 6 ' / . 39 Va

Esoompte et change

Escompte Demande Parité

en francs suisses

Offre

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1 dollar 1 dollar 100 fr.

. 100 lires 100 pesetas

100,—

25.22 5.(8 5.18 100 — 100.—

100.—

100 Escudos 560.—

. 100 florins 100 Marks Vienne (anc.)

» (nouv.) 100 Cour.

Budapest . Prague . . Petrograds Stockholm Christiania Copenhague Sofia . . . Bucarest . Belgrade . Athènes .

Varsovie . Helsingsfors

100 Cour.

100 Cour.

. 100 Roubl.

. 100 Cr. sk.

.100 • .100 » 100 Leva 100 Lei 100 Dinars

208.32 123.45 105 —

105 — 105.—

266.67 138.89 138.89 138.89 100.—

100.—

100.—

100 drachm. 100 — 100 Mks pol 100 Mks fini Buenos-Aires 100 Pesos Rio de Janeiro 100 Milrois Bombay .

Yokohama

123.46 . 100.—

220 — 1 6 5 . - . 100 Roupies 252.—

.100 Yens,i 2 5 8 . -

°/o 5 à 5 •/,

G 7 6 à 7 5 '/, à 6

6 6 5 ' / , 4 ' / , à 5

5 5 5

7V>

7 7 6 V.

6 6 ' / .

6 9

46.50 23.865

6.145 46.50 22.80-' 85.80 211.25 10.45

48 50 24.265

6.545 47.50 23 20 86.80 212.25 10.85 1.45

0.975 8.35 1.05 137.—

123.50 125.50 7.50 8.15

1.88 1.375 8.75 1.45 1 3 8 - 124.50 126.50 7.90 8.55

0.55 17.—

210.—

8 5 . - 165.—

290.—

0.95 22,—

230.—

100.—

180.—

310.—

A nos abonnés Registre du commerce

E n r e g r U t i t r e n r e i i t a 1

15/1/21. — Huguenin & Co., soc. com. (Maurice M., associé- gérant indéf. respons., D"'Julia H., associée-com. pr.fr. 3000, tous deux originaires du Locle et de la Brévine), commerce d'horlogerie en gros, commission, export., 1, rue du Com- merce, Genève.

18/1/21. — (Réinscription) liotlierham & Sons, soc. n. coll.

(Hugh, Kevitt et Ewan R., sujets anglais), fabr. d'horlogerie et de bracelets extensibles, rue Leopold Robert 66, La Chaux- de-Fonds.

M o d i f i c a t i o n s t

28/XI1/20. — l.a soc. an. » Centrale Verres de montres S. A », La Chauv-de-Fonds, a été dissoute; la liquidation s'opère par Jean-Jacques Kreutter et Louis Gaillard, de la Chaux-de-Fonds, sous la raison Centrale Verres de montres S. A., en liq.

17/1 21.— La raison «E. Alpiger (Nachfolger von R.von Schmid)", est radiée. Actif et passif sont repris par Wwe Alpiger (Dame Vve Marie A.-Bischofberger, de Gams), bijouterie-opti- qii3, I ; M !•,), Baden.

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