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Calcul de la résistance au feu

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Academic year: 2021

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Digeste de la construction au Canada, 1980-02-01

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Calcul de la résistance au feu

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Digeste de la Construction au Canada

Division des recherches en construction. Conseil national de

recherches Canada

CBD-204-F

Calcul de la résistance au feu

Veuillez noter

Cette publication fait partie d'une série qui a cessé de paraître et qui est archivée en tant que référence historique. Pour savoir si l'information contenue est toujours applicable aux pratiques de construction actuelles, les lecteurs doivent prendre conseil auprès d'experts techniques et juridiques.

Publié à l'origine en février 1980. T. T. Lie

La résistance au feu d'un élément de charpente peut être définie par sa capacité de résistance à l'exposition au feu sans perdre sa fonction de support de charge ni sa capacité de servir d'obstacle à la propagation du feu. Cet élément de charpente doit donner le temps aux gens d'évacuer le bâtiment avant qu'il ne s'effondre, et il est essentiel pour confiner le feu au compartiment où il a pris naissance.

La résistance au feu de divers éléments de charpente, tels que les poutres, les poteaux ou les murs, peut être déterminée par des essais ou, dans beaucoup de cas, par calcul, ce qui est de loin meilleur marché et plus rapide. Bien que la détermination expérimentale de la résistance au feu soit encore la méthode la plus commune, les progrès dans le domaine de la prédiction théorique ont été rapides ces dernières années. Nous avons l'intention de présenter un rapport du niveau actuel des connaissances et de décrire quelques aspects des études liées à la

résistance au feu qui sont en cours à la Division des recherches sur le bâtiment, du Conseil national de recherches du Canada.

Méthode de calcul

La prédiction du comportement du feu sur les éléments de charpente fait intervenir le calcul des températures du feu, ainsi que la température, la déformation et la résistance des éléments. Vu que tous ces paramètres varient avec le temps, la méthode de calcul est

complexe, bien que l'utilisation d'ordinateurs très rapides l'ait simplifiée. Les diverses étapes du calcul de la résistance au feu d'un élément et la détermination de la protection appropriée sont indiquées à la figure 1.

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Figure 1. Méthode de calcul de la résistance au feu théorique.

Charge combustible. Il faut déterminer d'abord la charge combustible, c'est-à-dire le contenu combustible à partir duquel est effectué le calcul de la résistance au feu du bâtiment. Plusieurs études ont été exécutées récemment pour obtenir les renseignements sur les charges

combustibles dans les bâtiments.

Température du feu. En supposant que la charge calorifique théorique est connue, la courbe de la température du feu peut être déterminée à partir de l'équilibre thermique de l'endroit, en tenant compte de la chaleur produite et des pertes de chaleur par les murs et les ouvertures. Les facteurs les plus importants sont la charge combustible et les dimensions des ouvertures par lesquelles l'air, nécessaire à la combustion de cette charge, peut entrer. La relation entre la charge combustible et la température du feu est indiquée à la figure 2, l'effet des ouvertures à la figure 3. On peut voir que la charge combustible détermine la durée du feu, tandis que les ouvertures déterminent à la fois l'intensité et la durée. A partir de cette relation il est possible de déterminer la courbe de la température du feu en fonction du temps pour tout bâtiment.

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Figure 2. Effet de la charge combustible sur la courbe de température du feu.

Figure 3. Effet des ouvertures comme facteur sur la courbe de température du feu.

Température des éléments de charpente. Il existe des méthodes pour calculer les températures des éléments de charpente exposés au feu. Si l'on tient compte du fait que les propriétés des matériaux dépendent de la température, une grande précision peut être obtenue si ces propriétés sont bien connues. Par exemple, a précision avec laquelle les températures dans l'acier léger peuvent être prédites est supérieure à 1% si l'on connaît les propriétés de la matière protectrice (d'habitude ce n'est pas le cas et la précision est moindre). En pratique, une précision de 15 à 20% est possible, et, dans le domaine du feu, cela peut être considéré comme assez précis.

Résistance des éléments de charpente. Quand la température d'un élément de charpente exposé au feu s'élève, sa résistance est réduite. Si la charge combustible est suffisante et la durée du feu assez longue, un stade peut être atteint où la résistance de l'élément de

charpente ne sera désormais plus suffisante pour supporter la charge. La charge calorifique qui est juste suffisante pour réduire la résistance à ce point critique est appelée charge combustible critique.

L'objectif est donc d'obtenir pour un élément de charpente une charge combustible critique suffisamment élevée pour lui permettre de résister pendant la combustion complète de la

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charge combustible de calcul. En général, cela peut être réalisé en choisissant des matériaux protecteurs d'une épaisseur convenable, et des dimensions appropriées pour l'élément. Facteur de sécurité de la charge combustible théorique

Avec la sophistication croissante des méthodes permettant de prédire la résistance au feu, on a besoin de plus de raffinements pour déterminer la résistance au feu dont on a besoin. Il est clair que si l'estimation du besoin est inexacte, la protection sera elle aussi inadéquate, quelle que soit la perfection de l'analyse.

Des études pour déterminer la résistance au feu nécessaire pour certains bâtiments et dans diverses circonstances sont maintenant en cours. On utilise des modèles mathématiques pour permettre le calcul de la résistance au feu qui, à partir du calcul des probabilités, fournira une sécurité suffisante (probabilité acceptable pour éviter des pertes de vies humaines), à un coût minimal (coût des mesures, plus ceux des pertes probables).

Actuellement, des études sont effectuées pour déterminer l'effet des divers facteurs que l'on considère importants, sur le coût prévu de la protection contre le feu. Parmi ceux-ci, la hauteur du bâtiment, la surface de l'étage, la fréquence des incendies, la charge combustible, le niveau d'occupation, la valeur du contenu du bâtiment et les pertes indirectes. Dans ce qui suit, l'effet de la hauteur et de la surface de l'étage, deux facteurs qui sont fonction du nombre de

personnes et de la valeur assurable de la propriété, sont donnés à titre d'exemple. A la figure 4, on peut voir comment la hauteur du bâtiment influe sur la résistance optimale au feu; le coût prévu est tracé en fonction du facteur de sécurité de la charge combustible, c'est à-dire le rapport de la charge combustible à partir de laquelle la résistance au feu du bâtiment devrait être calculée, et de la moyenne, déterminée statistiquement, de la charge combustible pour le bâtiment considéré. Ainsi, pour les bâtiments à deux étages, on peut s'attendre à ce que les coûts augmentent avec le facteur de sécurité, ce qui indique qu'une disposition spéciale pour tenir compte de la résistance au feu dans de 3 tels bâtiments n'est pas justifiée financièrement. Dans la pratique, un minimum est toutefois requis pour permettre aux personnes d'échapper à l'incendie. Pour les bâtiments plus grands, le facteur de résistance au feu que l'on prévoit est financièrement justifiable; en effet, si le facteur de sécurité de charge combustible a une valeur optimale, les coûts d'incendie sont réduits au minimum.

Figure 4. Figure 4. Coût du feu prévu en fonction du facteur de sécurité de la charge combustible, pour diverses hauteurs de bâtiment

La figure 5 montre l'effet de la surface de l'étage sur le facteur optimal de sécurité. Comme en pratique les surfaces d'étage sont très différentes, le facteur de sécurité varie autant que les

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sur faces d'étage. D'après les courbes de la figure 5, une déviation par un facteur de 2 par rapport aux surfaces, normalisées de 2000 M² par étage, modifie le facteur de sécurité optimal d'environ 20%, et une déviation par un facteur de 4, modifie le facteur de sécurité d'environ 40%.

Figure 5. Facteur optimal de sécurité de la charge combustible en fonction de la hauteur du bâtiment pour diverses surfaces de plancher d'étage.

Formules théoriques

Bien qu'il soit possible d'utiliser la méthode illustrée par la figure 1 pour le calcul de la résistance au feu, le calcul est complexe et ne peut actuellement être fait que par de grands ordinateurs. De plus, il est nécessaire de connaître les propriétés à température élevée des matériaux exposés au feu, et cette connaissance est encore limitée. A ce stade donc, l'application de cette méthode au calcul de la résistance au feu est encore restreinte.

Une méthode convenant mieux à l'application générale consiste à incorporer les codes actuels et à utiliser des formules théoriques simultanément aux méthodes classiques de calcul dans le domaine des structures. Lorsqu'on développe de telles formules de calcul, on suppose que l'élément de charpente est exposé à une courbe type de température du feu (semblable à celle adoptée dans les codes du bâtiment et dans les méthodes habituelles de construction).

Ces dernières années plusieurs formules théoriques simples qui peuvent être calculées à la main ou avec une calculatrice de bureau, ont été mises au point. Elles ont pour base les équations utilisées dans les méthodes de calcul plus exactes et plus élaborées, illustrées à la figure 1. En général, un modèle mathématique simule le processus intervenant pendant l'exposition au feu d'un élément de charpente; par exemple, le transfert de chaleur, les

déformations et les variations de résistance. La validité du modèle est ensuite mise à l'essai en comparant les résultats à ceux d'expériences menées d'habitude dans des fours prévus

spécialement pour la simulation des incendies. Lorsque la validité du modèle a été établie toute information est obtenue par simulation sur ordinateur, ce qui peut être normalement exécuté en 1% du temps et du coût d'une simulation au four. De cette manière, une grande quantité de renseignements peut être obtenue en un temps relativement court, et transformée en formules simples qui donnent la résistance au feu des éléments de charpente en fonction des variables significatives.

Actuellement, le calcul de la résistance au feu pour beaucoup d'éléments en acier peut être fait au moyen de formules théoriques1. Des formules ont été mises au point pour les poteaux de

béton2et pour les planchers et les dalles de toit en béton mixte 3, et on étudie les formules

théoriques pour les murs et les poutres de béton. De même, des formules théoriques ont été mises au point récemment pour le calcul de la résistance au feu des poutres lamellées et des poteaux de formes et tailles diverses4.

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Remarques finales

Dans la construction il est nécessaire aujourd'hui de prévoir une résistance au feu appropriée. Bien qu'il y ait peu de temps encore, la résistance au feu des éléments de charpente pouvait être déterminée par des essais longs et coûteux, les méthodes de calcul les remplacent de plus en plus. Beaucoup de formules théoriques de résistance au feu, dérivées des résultats de simulation à l'ordinateur et vérifiées par les essais au four, ont été mises au point ces dernières années. On peut les utiliser pour répondre aux exigences du code de bâtiment.

Dans la plupart des cas, seuls les éléments de charpente individuels sous une charge précise ont été considérés. Des restrictions à la dilatation thermique d'un élément et l'interaction entre les éléments peut fortement influer sur leur comportement au feu. Actuellement on est en train de construire des installations qui permettront à l'avenir d'étudier ces effets.

Références

1. Lie, T. T. and W. W. Stanzak. Structural Steel and Fire -- More Realistic Analysis, Engineering Journal, AISC, Vol. 13, No. 2, 1976, p. 35-42.

2. Allen, D. E. and T. T. Lie. Further Studies of the Fire Resistance of Reinforced Concrete Columns, Conseil national de recherches du Canada, Division des recherches sur le bâtiment, NRCC 14047, 1974.

3. Lie, T. T. Calculation of the Fire Resistance of Composite Concrete Floor and Roof Slabs, Fire Technology, Vol, 14, No. 1, 1978, p. 28-45.

4. Lie, T. T. A Method for Assessing the Fire Resistance of Laminated Timber Beams and Columns, Canadian Journal of Civil Engineering, Vol. 4, No. 2, 1977, P. 161-169.

Figure

Figure 1. Méthode de calcul de la résistance au feu théorique.
Figure 2. Effet de la charge combustible sur la courbe de température du feu.
Figure 4. Figure 4. Coût du feu prévu en fonction du facteur de sécurité de la charge  combustible, pour diverses hauteurs de bâtiment
Figure 5. Facteur optimal de sécurité de la charge combustible en fonction de la hauteur du  bâtiment pour diverses surfaces de plancher d'étage.

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