Institut de Formation
Des Professionnels de Santé
Version 2 - Année 2019-2020
Institut de Formation en Soins Infirmiers CHU DIJON
www.ifsidijon.info
SEO T5N4-5
Projet pédagogique
Année 2017-2022
L’Institut est géré par le CHU et doté d’une subvention de fonctionnement du Conseil Régional de Bourgogne Franche Comté
Partenariat
avec l’Université de Bourgogne Franche Comté
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SOMMAIRE
Les membres de l’équipe ayant participé à l’élaboration de ce projet pédagogique
1 Présentation de l’Institut Missions
Encadrement Locaux
Fonctionnement et tutelles
Les valeurs retenues au sein de l’IFSI 2 Les bases conceptuelles
1 L’alternance intégrative 2 l’autonomie
3 L’évaluation
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Les membres de l’équipe ayant participé à l’élaboration de ce projet pédagogique
Cadres de santé formateurs
ADDAMINE-JDAA Hanane ADAM Fabienne
BELLEC Nathalie CHABANIER Nadège CHAZAL Isabelle
COURTOIS DUBRESSON Carine FERRY FOURNIER Marie Hélène FOUQUET Sylvie
FRANKLIN Audrey GENESTIER Alexandra GENOT GIRARD Véronique GUILLEMIN Anne Marie JAFFEUX Sandrine JEANNIN Edith KIMBERG Patrick NOVEL Catherine PAGET Sylvie PARROT Christine PENNECOT Christelle PIEDADE Isabelle SIMON Réjane SIMONNET Sylvie VAUTRIN Xavier ZARA Sylvie
Tuteurs :
Françoise THIERIOT et Corinne PITIE3
1- Présentation de l’Institut
L’Institut de Formation en Soins Infirmiers d’hier à aujourd’hui
Créée en 1902, la formation infirmière des Hospices civils de DIJON devient Ecole Régionale d’Infirmières en 1910. Le Diplôme d’Etat est reconnu en 1924. Dans l’enceinte de l’Hôpital Général jusqu’en 1957, l’école se situe ensuite Rue Sainte Anne. La formation s’installe dans ses locaux actuels en 1968 sur le site du Bocage.
L’Ecole devient Institut de Formation en Soins Infirmiers en 1993, les élèves prennent alors le statut d’étudiant. Le programme des études connaît durant les cinquante dernières années de grandes évolutions, notamment en 1961, 1972, 1992, 2004 et surtout en 2009 avec la réforme actuelle.
Les Instituts ou Ecoles paramédicales du CHU sont regroupés dans un Institut de Formation des Professionnels de Santé : IFPS. Les 7 écoles sont regroupées en 2 filières :
Initiale : IFSI, IFAS, IFA – Spécialités : ERIP, IADE, IFCS - Ecole de Sages-Femmes
L’Institut de Formation en Soins Infirmiers du Centre Hospitalier Universitaire de Dijon Bourgogne a une capacité de 155 étudiants par promotion soit, pour une année scolaire environ 500 étudiants avec les parcours particuliers.
L’Institut les prépare à l’exercice du métier d’infirmier par une formation supérieure professionnalisante, de grade licence
en partenariat avec l’Université de Bourgogne Franche Comté – UFR des Sciences de Santé.
L’Institut est géré par le CHU Dijon Bourgogne et doté d’une subvention du Conseil Régional de Bourgogne Franche Comté.
L’Institut se situe dans une ville universitaire à proximité des facultés pour des actions communes et une facilité d’accès aux services universitaires et à la vie étudiante. Intégré dans l’enceinte du CHU de Dijon Bourgogne, l’institut offre aux étudiants des stages de spécialités variées au cours de la formation, le site est bien desservi par les transports en commun. La ville de DIJON, capitale historique, offre également des infrastructures culturelles et sportives.
L’IFSI est situé dans l’enceinte du CHU, sur le site du Bocage, près du
campus universitaire
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Missions
Les missions des Instituts de Formation en Soins Infirmiers comprennent : - Formation initiale des infirmiers et des aides-soignants
- Formation préparatoire à l’entrée dans les instituts - Formation continue
- Documentation et recherche en soins infirmiers
La formation d’une durée de 6 semestres ou 4200 heures conduit à l’exercice de la profession d’infirmier définie à l’article 4311.1 du code de santé publique :
«Est considéré comme exerçant la profession d’infirmière ou d’infirmier toute personne qui donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical ou en application du rôle propre qui lui est dévolu.
L’infirmière ou l’infirmier participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d’éducation à la santé et de formation ou d’encadrement».
Le référentiel de formation du 31 juillet 2009 a pour objet de permettre à l’étudiant de : - Se professionnaliser
- Devenir un praticien autonome, responsable et réflexif
- Travailler à reconnaître ses émotions
- Développer une éthique professionnelle.
La formation conduisant au diplôme d’état et au grade de licence vise l’acquisition de compétences pour répondre aux besoins de santé des personnes dans le cadre d’une pluri professionnalité :
1- Evaluer une situation clinique et établir un diagnostic dans le domaine infirmier 2- Concevoir et conduire un projet de soins infirmiers
3- Accompagner une personne dans la réalisation de ses soins quotidiens 4- Mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique 5- Initier et mettre en œuvre des soins éducatifs et préventifs
6- Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins 7- Analyser la qualité des soins et améliorer sa pratique professionnelle 8- Rechercher et traiter des données professionnelles et scientifiques 9- Organiser et coordonner des interventions soignantes
10- Informer, former des professionnels et des personnels en formation
Exercés au raisonnement clinique et à la réflexion critique, les professionnels formés sont compétents, capables d’intégrer plus rapidement de nouveaux savoirs, de collaborer en équipe et savent s’adapter à des situations variées.
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Encadrement
L’Institut de formation en soins infirmier comprend une équipe de direction, des cadres de santé formateurs, des secrétaires et collabore avec des unités transversales au sein de l’IFPS. A cette équipe permanente de collaborateurs, pour l’IFSI, viennent se joindre différents partenaires : intervenants extérieurs universitaires ou spécialisés et les professionnels partenaires de stages.
L’équipe de direction est composée d’une directrice et des cadres supérieurs de santé.
La directrice est responsable de la politique de l’institut, de la gestion et de la supervision de la formation et du parcours des étudiants, de la sélection, du respect du processus d’universitarisation et de professionnalisation et du Diplôme d’Etat ainsi que de la gestion des ressources. Les cadres supérieurs de santé collaborent pour la réalisation de ces missions.
Chaque équipe de formateurs cadres de santé est responsable, sous la coordination du cadre supérieur de la mise en œuvre de l’alternance intégrative
Chacun des formateurs accompagne de façon personnalisée des étudiants en suivi pédagogique individuel.
Le secrétariat est organisé selon les activités : les secrétaires assurent la gestion des dossiers scolaires, la préparation des documents pédagogiques et des missions transversales comme les frais de déplacement et les indemnités de stage, la gestion des stages, les commissions d’attribution des crédits et le Diplôme d’Etat.
La secrétaire de direction gère la sélection, les inscriptions, et le suivi administratif de la formation, les
dossiers en lien avec les tutelles et le Conseil régional, les rendez-vous avec la directrice. Elle assure également le suivi des dossiers de la direction de l’institut.
Un centre de ressources documentaires est à la disposition des étudiants.
Une équipe d’entretien externe assure l’hygiène et l’entretien des locaux.
Une équipe d’intendance assure la sécurité des locaux.
L’ensemble des activités est sous la responsabilité de la Directrice des Soins de la filière IFSI et coordonné par deux Cadres Supérieurs de Santé dans le respect de la mise en œuvre d’une alternance intégrative adaptée au processus de professionnalisation.
Formation
cadres de santé formateurs permanents Secrétariat
secrétaire de direction secrétaires pédagogiques
pour la formation
Direction
directrice cadres supérieurs de
santé
Documentation documentalistes secrétaire aide documentaliste Entretien des
locaux Agents d’entretien
qualifiés
Etudiants
en Soins
Infirmiers
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Locaux
L’institut dispose de salles de cours, travaux dirigés, travaux pratiques ou de simulation et informatique équipées d’un matériel adapté et actualisé, de deux amphithéâtres et d’une grande salle équipés de vidéo projection.
Le grand amphithéâtre est également équipé pour la visioconférence.
Un centre de ressources documentaires riche est à la disposition des étudiants, des formateurs et des professionnels du CHU.
Des salles d’études sont à disposition des étudiants et un grand foyer permet leur rencontre et constitue un espace de convivialité.
Une salle informatique est mise à la disposition des étudiants : salle PASTEUR.
Un vestiaire individuel est prévu pour chaque étudiant qui doit se munir d’un cadenas à code Tous les locaux de l’IFSI sont non-fumeurs.
Une salle de travaux pratiques
Salle informatique Le foyer
Le grand amphithéâtre
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Fonctionnement et tutelles
L’Institut de Formation en Soins Infirmiers dépend réglementairement :
Du Centre Hospitalier Universitaire de Dijon Bourgogne pour son fonctionnement administratif et fait partie de l’IFPS
De l’Etat : Ministère de la Santé : la DHOS (Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins) valide les programmes d’études, définit les quotas et élabore les statuts des personnels de la fonction publique hospitalière,
Des Services déconcentrés de l’état :
o ARS : Agence Régionale de Santé chargée du suivi et de l’évaluation pédagogique de la formation, du contrôle de l’admission en institut et de la formulation d’un avis pour la délivrance de l’autorisation de l’institut,
o DRDJSCS : Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale chargée de la certification et du diplôme d’Etat,
Du Conseil régional de Bourgogne Franche Comté pour le financement, l’autorisation et la répartition des quotas en région,
De l’Université de Bourgogne Franche Comté pour l’enseignement universitaire et la délivrance du grade de licence dans le cadre d’un groupement de coopération de coopération sanitaire « GCS IFSI de Bourgogne » signataire d’une convention tripartite.
D’une instance compétente pour les orientations générales de l’institut et trois sections qui participent à son fonctionnement : une section compétente pour le traitement pédagogique des situations individuelles des étudiants, une section compétente pour le traitement des situations disciplinaires et une section relative à la vie étudiante.
Deux délégués étudiants par promotion sont élus par leurs pairs et les représentent à ces sections. Un représentant étudiant siège à la commission de la pédagogie du GCS des IFSI de Bourgogne.
DRJSCS
Terrains de stages
I.F.S.I
Université de
Bourgogne
Stages
DRDJSCS
A.R.S
Conseil régional
CHU
Dijon Bourgogne
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Les valeurs retenues au sein de l’IFSI
Les définitions retenues sont issues des échanges avec l’ensemble de l’équipe pédagogique (réunions de décembre 2016 à avril 2017). Ce qui explique l’absence de références bibliographiques.
Une valeur pour l’équipe pédagogique de l’IFSI de Dijon est :
Ce que l’on met en œuvre.
L’importance que l’on met dans des actes.
Une façon d’être.
Une richesse pour l’ensemble de l’équipe.
Ce qui nous rassemble.
Ce qui nous anime.
Nos repères.
Le phare dans la tempête.
La « valeur » est différente de l’ « idéal ».
Bienveillance : apprendre à entendre l’autre, lui laisser la place pour s’exprimer et ne jamais lui vouloir du mal.
Assertivité : exprimer et défendre ses propres droits, en respectant ceux des autres.
Tolérance : état d’esprit de quelqu’un ouvert à autrui et admettant des manières de penser et d’agir différentes des siennes.
Confiance : sentiment de quelqu’un qui se fie à quelqu’un d’autre.
Loyauté : fidélité aux engagements pris.
Honnêteté : conformité à une norme morale socialement reconnue.
Solidarité : responsabilité mutuelle qui s’établit entre les membres d’un groupe social.
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2- Les bases conceptuelles
1. L’ALTERNANCE INTEGRATIVE
« Cette conception postule que la relation entre savoirs et compétences se joue dans l’investissement de l’apprenant et de son savoir dans l’action, ainsi que dans sa capacité à développer une démarche réflexive sur cette action. L'alternance intégrative repose sur la co-construction de dispositifs pédagogiques permettant aux apprenants d’opérer ce retour réflexif sur leur pratique, aussi bien dans le cadre de la formation que dans celui du stage. Elle suppose l’établissement de relations de coopération entre les équipes pédagogiques et les équipes tutorales. » Chantal Labruyère (Céreq) chargé de mission sur les partenariats nationaux sur le volet gestion de l’offre de formations et de certifications, Véronique Simon (Centre Emile Durkheim, MSH d'Aquitaine, centre associé régional de Bordeaux
Gérard Malglaive définit l’alternance intégrative comme une combinaison d’une part, d’alternance inductive où est prise en compte l’expérience des étudiants pour illustrer les enseignements et, d’autre part, l’alternance déductive où la pratique est vue comme l’application du savoir.
Pour lui une pédagogie de l’alternance se caractérise par 4 principes :
a) Une stratégie globale de formation, reconnaissant à chaque acteur son rôle, mettant en lien les formes spécifiques de construction des connaissances et l’interactivité des temps de formation école – stage, nécessitant une coopération enseignants – formateurs de terrain et un référentiel de compétences, et visant l’acquisition progressive de compétences.
b) Privilégier une approche pédagogique inductive, faire pour comprendre, ce qui présuppose notamment d’apprendre à voir ce qui est formateur dans une situation de travail, d’aider l’étudiant à développer son autonomie et sa capacité d’adaptation à la diversité des situations.
c) La négociation d’un projet pédagogique basé sur un solide système relationnel, intégrant un langage commun et dans lequel le partenariat favorise le développement de l’autonomie et des apprentissages, l’interactivité pédagogique entre les différents temps de formation, le dialogue entre les différents formateurs et un travail d’équipe.
d) Un dispositif d’évaluation en cours de formation impliquant tous les acteurs, laissant une large place à l’ (auto)-évaluation formative et valorisant les acquis professionnels en situation de travail.
Une formation par alternance a pour objectif le développement de compétences. Elle implique une approche constructiviste où l’apprenant acquiert des compétences par sa participation active à sa propre formation.
Le lien théorie-pratique se construit dans un rapport de collaboration et de réciprocité entre lieu de formation et lieu de pratique.
La théorie répond aux questions, éclaire les expériences ; la pratique permet d’élaborer les savoirs cliniques. L’alternance permet de mettre en interaction, de conjuguer et d’articuler théorie et pratique sur les deux lieux de formation. Ainsi les savoirs de la pratique et les savoirs théoriques sont complémentaires. Ils se construisent tantôt à partir de la pensée vers l’action, tantôt en se référant d’abord à l’action.
Une pédagogie inductive privilégie l’expérientiel et favorise le passage du concret à l’abstrait avec un retour vers le concret.
10 Il définit également l’alternance intégrative comme :
« Processus d’équilibration des compétences en formation pour un aller et retour centre - terrain , pratique théorie, fondé sur une articulation systémique où le centre, lieu de regroupement institutionnel n’est pas le seul lieu de la théorie et où le terrain , lieu de la pratique professionnelle n’est pas le seul lieu de la pratique ; où les acteurs des différents lieux fonctionnement en complémentarité et en synergie ( plutôt qu’en juxtaposition , concurrence ou déni de l’autre).
Ce processus est global et non pas cumulatif ».
2. « L’AUTONOMIE est un changement de paradigme qui modifie la finalité de l’apprentissage, tout en bouleversant complètement les moyens pour y parvenir, au risque de modifier les rapports de pouvoir au niveau sociétal et professionnel. Le travail en autonomie relève des conditions dans lesquels l’étudiant étudie. » (Barbot, 1999)
L'autonomie concerne l'individu dans un processus accompagné de construction de son projet professionnel.
Ce développement s'insère dans un ensemble de règles et de normes.
Pour Bertrand Schwartz l’autonomie est une valeur qui se traduit dans l'activité à partir des choix et des désirs de la personne au regard de ses objectifs personnels et professionnels.
Selon Jérôme Eneau les caractéristiques d’un étudiant autonome seraient en théorie :
La prise d’initiative
La persistance
La curiosité
Le désir d’apprendre
L’autodiscipline
La confiance en soi
La capacité à prendre les obstacles comme des défis.
La participation de l’étudiant pourrait être perçue comme un moyen général pour assurer le développement de son autonomie qui elle, ne constitue rien de moins qu’un projet de vie. En fait l’autonomie n’est pas de l’ordre des acquis elle est plutôt un processus dynamique, selon Henry Holec.
L’autonomie c’est aussi la capacité d’autoproduire des connaissances et des capacités selon Francesco Varella.
L’autonomie est un processus de développement progressif (P.C. Candy) qui peut s’apparenter à un
« processus d’équilibration » (Philippe Tremblay) comme défini par Piaget. Dans ce cas Jérôme Eneau pense qu’il est préférable de parler d’autonomisation. Elle se construit grâce aux interactions avec le contexte et autrui (Marielle Boissard) car « l’élève ne naît pas autonome, mais on lui apprend progressivement à le devenir » (Vincent Liquète et Yolande Maury).
11 3. L’EVALUATION
La visée de l’évaluation doit être posée dès le départ afin de clarifier les attendus pour les étudiants, les formateurs et les intervenants.
Pour Louise Belair, il existe différent profils de l’évaluation en fonction de la conception :
Conception centrée sur le produit (sommative) (ex concours)
Conception centrée sur l’enseignant (faire le point sur ce qui est acquis ou non pour réajuster) = évaluation diagnostique
Conception centrée sur l’étudiant (auto-évaluation)
Conception centrée sur le processus (formative +/- auto-évaluation).
Pour Jean Marie De Ketele, « ces pratiques consistent à choisir une activité susceptible de mettre en jeu les contenus et/ou activités et/ou thèmes les plus importants aura fait l’objet des apprentissages antérieurs ».
L’évaluation devra :
Etre basée sur les compétences : avec accès au raisonnement cognitif.
Etre pondérée par des critères
Faire l’objet d’un retour formatif.
Tout ce qui est considéré comme acquis ou prérequis doit être sorti de la grille et pondéré en malus selon Nathalie Droyer.
Pour Philippe Perrenoud, « l’évaluation des compétences permet de questionner l’usage des connaissances dans l’action, « évaluer l’utilisation fonctionnelle de connaissances disciplinaires ».
L’évaluation formative selon Georgette Nunziati est de l’autoévaluation formative, qui implique les apprenants dans le processus d’évaluation formative, en les amenant à s’approprier les critères d’évaluation, et en les responsabilisant face aux processus de gestion des erreurs. Les travaux de l’université d’Aix Marseille ont montré que les performances des apprenants augmentent de façon significative lorsque ces derniers se sont approprié les critères d’évaluation. L'évaluation formative s'inscrit dans une approche constructiviste de l'apprentissage. Elle s'apparente à un processus d’accompagnement qui rend lisible les variables en jeu dans l'apprentissage.
On distingue 4 types d’évaluation :
1. Sommatives, certificatives ou normatives = contrôle Contrôle et sélection
2. Formative
Valorisation des acquisitions.
Pendant les apprentissages permet de situer les difficultés, de découvrir des procédures pour s’améliorer, de revenir sur les objectifs, de mettre en place un dispositif pour réguler apprentissage (c.à.d. apprendre de ses erreurs) (cf. James Reason et également de ses réussites)
3. Diagnostic
Avant les apprentissages, diagnostiquer des acquisitions assurées, distinguer les prérequis défectueux Ajuster les apprentissages (en principe parcours individualisé) Marc Naguels « individualiser c’est se donner une meilleure chance de pertinence pour un étudiant »
4. Auto-évaluation (évaluation mutuelle et co-évaluation (cf. portfolio))
Réflexion métacognitive : qu’est-ce que je sais ? Qu’est-ce que je sais faire ? Comment je m’y prends ? Qu’est-ce que je peux mobiliser ? , etc.
Mettre l’étudiant dans une posture d’acteur selon Georgette Nunziati et Linda Allal : Ce qui est attendu en fin de formation mais qui doit être initié tout ou long de la formation.
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Les différents processus qui déclinent la mise en œuvre de la formation infirmière seront réajustés en 2019/2021, pour être liés au projet pédagogique.
Les processus de réalisation comme indiqués sur la cartographie ci jointe sont : - Sélection,
- Accompagnement pédagogique, - Ingénierie pédagogique,
- Certification
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