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Profil phytochimique sur CCM et potentiel antioxydant d’extraits sélectifs de feuilles de dix plantes comestibles de Côte d’Ivoire

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Academic year: 2022

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Journal of Applied Biosciences 138: 14007 - 14016

ISSN 1997-5902

Profil phytochimique sur CCM et potentiel antioxydant d’extraits sélectifs de feuilles de dix plantes

comestibles de Côte d’Ivoire

Doumbia Moussa, Koffi Marcel Konan, Guy Roger Mida Kabran, Janat Akhanovna Mamyrbékova- Békro*, Yves-Alain Bekro

Laboratoire de Chimie Bio Organique et de Substances Naturelles (LCBOSN), www.lablcbosn.com, UFR-SFA, Université Nangui Abrogoua, 02 BP 0801 Abidjan 02, Côte d’Ivoire.

*Auteur correspondant : kojanova1926@hotmail.fr

Original submitted in on 13th November 2018. Published online at www.m.elewa.org/journals/ on 30th June 2019 https://dx.doi.org/10.4314/jab.v138i1.1

RÉSUMÉ

Objectif: Cette étude est une contribution à la valorisation des plantes couramment utilisées en Côte d’Ivoire par les populations pour la préparation des aliments. Elle vise à identifier les métabolites secondaires contenus dans ces plantes et à évaluer leur potentiel antioxydant.

Méthodologie et résultats: La chromatographie sur couche mince (CCM) effectuée sur des extraits de feuilles de dix plantes comestibles ivoiriennes, a permis de mettre en évidence diverses familles moléculaires de phytocomposés secondaires (coumarines, flavonoïdes, stérols, tanins, terpènes). Le potentiel antiradicalaire réalisé par spectrophotométrie par piégeage du DPPH, laisse à présager une activité antioxydante significative chez la majorité des plantes.

Conclusion et application : Cette étude nous instruit de l’usage récurent desdites plantes dans les habitudes alimentaires des populations. La consommation de ces espèces végétales contribuerait à prévenir certaines pathologies, au regard de la coexistence de métabolites secondaires antioxydants dans celles-ci. Un projet de valorisation pourrait intégrer la conception nutraceutiques à partir de ces espèces végétales, à fort potentiel.

Mots clés: Plante comestible, CCM, activité antioxydante, DPPH, Côte d’Ivoire.

Phytochemical TLC profile and antioxidant potential of selective leaf extracts from ten edible plants of Côte d’Ivoire

ABSTRACT

Objective: This study is a contribution to the valorization of the plants commonly used in Côte d'Ivoire by populations for the preparation of food. It aims to identify the secondary metabolites contained in these plants and to evaluate their antioxidant potential.

Methodology and results: Thin layer chromatography (TLC) performed on leaf extracts from ten Ivorian edible plants has revealed various molecular families of secondary phytocompounds (coumarins, flavonoids, sterols, tannins, terpenes). The antiradical potential of the selective extracts of these plants, achieved by spectrophotometric method by trapping DPPH, suggests a significant antioxidant activity of the

(2)

Conclusion and application: This study convinces us the recurring uses of these plants in the food habits of populations. Consumption of these plants would help prevent certain diseases, seen the coexistence of secondary metabolites antioxidants in them. A valorization project could integrate nutraceutical production from these plant species, with high potential.

Keywords: Edible plant, TLC, antioxidant activity, DPPH, Côte d’Ivoire.

INTRODUCTION

Les légumes-feuilles sont des espèces végétales dont les feuilles sont utilisées dans la préparation de mets. Ce sont des plantes potagères sauvages ou cultivées, constituées de crucifères et de laitue courantes dans les zones tempérées de l’hémisphère Nord. En Afrique, certains légumes- feuilles poussent à l’état sauvage ou bien sont domestiqués (Ogoye-Ndegwa et Aagaard-Hansen, 2003; Schippers, 2004). Le riche patrimoine floristique ivoirien regorge diverses espèces sauvages de légumes-feuilles comestibles, qui constituent une source incommensurable de vitamines, d'oligo-éléments, de protéines, de fibres et de glucides. Ainsi, la consommation de celles-ci contribuerait à l'amélioration de l'état nutritionnel

de population. Au-delà de leur propriété nutritionnelle, ces espèces sauvages comestibles sont utilisées dans les recettes médicamenteuses traditionnelles pour traiter plusieurs pathologies (Chweya et Eyzaguirre, 1999; Schippers, 2004).

Vu les potentialités que nous offre ces espèces végétales, le présent travail se consacre à l’étude de dix (10) plantes couramment utilisées en Côte d’Ivoire comme denrées alimentaires. Son objectif est d’une part, d’étudier qualitativement par CCM la composition phytochimique des macérés des feuilles desdites plantes, et d’autre part, d’évaluer quantitativement par spectrophotométrie leur potentiel antioxydant vis-à-vis du radical stable 1,1- diphényl-2-picrylhydrazyle (DPPH).

MATERIEL ET METHODES

Le matériel végétal est essentiellement constitué de feuilles de 10 plantes comestibles de la flore ivoirienne.

Ce sont: Amaranthus hybridus (Amaranthaceae) (AH), Ipomea batatas (Convolvulaceae) (IB), Basella alba (Basellaceae) (BA), Talinum triangulare (Portulacaceae) (TT), Colocasia esculenta (Araceae) (CO), Manihot esculenta (Euphorbiaceae) (ME), Hibiscus sabdariffa (Malvaceae) (HS), Solanum nigrum (Solanaceae) (SN), Corchorus olitorius (Tiliaceae) (CO) et Spinacia oleracea (Chénopodiaceae) (SO). Elles ont été achetées en novembre 2016 au grand marché de la commune d’Abobo (5° 26′ 00″ Nord, 4° 01′ 00″ Ouest) dans le district d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Leur identification a été faite au Centre National de Floristique (CNF) d’Abidjan par des botanistes. Après nettoyage à l’eau et séchage sous climatisation (18°C) pendant une semaine, elles ont été réduites en poudres avec un broyeur.

Préparation des extraits : 100 g de poudre de chacune des espèces végétales ont été délayés dans 1L d’eau distillée. Les solutions obtenues ont été portées à ébullition durant 1 h. Après filtration et concentration des décoctés sous vide au moyen d’un évaporateur rotatif jusqu’à siccité, les extraits tirés de

chaque plante codées IB, CE, AH, BA, ME, SN, CO, HS, SO, TT), ont été maintenus à l’étuve (50ºC) jusqu’à siccité. 10 g d’extrait sec de chaque plante ont été macérés successivement pendant 48 h dans 50 mL d’hexane (n-C6H14), chloroforme (CHCl3), acétate d’éthyle (AcOEt), butan-1-ol (n-BuOH) pour procurer des macérés sélectifs hexaniques (IBI, CEI, AHI, BAI, MEI, SNI, COI, HSI, SOI, TTI), chloroformiques (IBII, CEII, AHII, BAII, MEII, SNII, COII, HSII, SOII, TTII), acétates éthyliques (IBIII, CEIII, AHIII, BAIII, MEIII, SNIII, COIII, HSIII, SOIII, TTIII) et n-butanoliques (IBIV, CEIV, AHIV, BAIV, MEIV, SNIV, COIV, HSIV, SOIV, TTIV), qui ont été utilisés pour le criblage phytochimique par CCM et pour l’évaluation par spectrophotométrie de leur activité antioxydante vis-à-vis du radical stable DPPH.

Analyse qualitative par CCM des macérés sélectifs : Le criblage phytochimique a été réalisé suivant les méthodologies tirées de la littérature (Merck, 1980;

Georgievskii et al., 1990; N’gaman et al., 2009, Kabran et al., 2011) sur des chromatoplaques (support aluminium, gel de silice 60 F254, épaisseur 0,2 mm;

Merck) avec des gradients de solvants utilisés comme développants (Tableau 1).

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Tableau1: Développants utilisés pour la CCM

Macéré Gradient de solvant

Hexanique n-C6H14 / AcOEt (10 ; 0,5 : v/v)

Chloroformique CHCl3 / AcOEt/n-C6H14 (5 ; 0,5; 1,5 : v/v/v) CHCl3 / AcOEt/ n-C6H14 (5; 0,5 ; 2 : v/v/v) Acétates éthylique CHCl3 / AcOEt / AcO2H* (10; 5 ; 0,5 : v/v/v)

n-butanolique n-BuOH / AcOEt (10/10 : v/v)

*Acide acétique (AcO2H)

Evaluation de l’activité antioxydante par spectrophotométrie des macérés sélectifs : L’activité antioxydante a été évaluée par réduction du

DPPH suivant la méthodologie Blois (1958), reprise par Kabran et al., (2012). L’acide ascorbique (vitamine C) a été utilisé en qualité d’antioxydant de référence.

RESULTATS ET DISCUSSION

Profil phytochimique des macérés sélectifs : Au terme du criblage phytochimique par CCM, les résultats obtenus sont consignés dans les Tableaux 2, 3, 4 et 5.

Ils indiquent le profil phytochimique par famille moléculaire des feuilles de chaque plante en fonction

de la nature (polarité) du solvant d’extraction. Les Tableau 2 et 3 révèlent la coprésence des terpènes, stérols, coumarines et des flavonoïdes dans les macérés hexaniques, chloroformiques respectivement.

Tableau 2: Familles moléculaires identifiées dans les macérés hexaniques

*J/jaune ; Vi/violette ; O/orange ; Jo/jaune-orangée ; bl/bleu ; V/verte ; R/rouge ; Jv/ Jaune-vert ; a/ Libermann-Buchard ; à 366 nm ; b/ Godin dans le visible ; st/stérol ; te/terpène ; sté/stéroïde, TrL/ Triterpène de type lupane, TrOU/ Triterpène de type Oléanane et ursane

Macérés

hexaniques Rf, Couleur, famille moléculaire possible

IBI 0,06 Oa : TrLa; 0,10 Vib : Stéb / Teb ; 0,18 Vib : Stéb / Teb ; 0,22 Joa : TrLa; 0,275 Jva-Vib : Stéb / Teb / Sta ; 0,47 Va : Sta ; 0,62 Blb : Stb ; 0,76 Joa : TrLa ; 0,91 Joa : TrLa ; 0,93 Vib : Teb .

CEI 0,08 Oa : TrLa ; 0,13 Joa : TrLa ; 0,18 Jva-Vib : Sta / Stéb / Teb; 0,27 Jva-Vib : Stéb / Teb / Sta ; 0,35 Vib : Stéb / Teb ; 0,46 Va : Sta ; 0,62 Blb : Stb ; 0,93 Vib : Teb.

AHI 0,03 Vib : Stéb / Stb ; 0,1 Jva-Blb : Sta,b ; 0,18 Jva: Sta ; 0,27 Jva-Vib : Sta / Stéb / Teb ; 0,3 Vib : Stéb / Teb ; 0,362, Vib : Teb ; 0,46 Jva-Vib : Stéb / Teb / Sta ; 0,62 Blb : Stb.

BAI 0,03 Vib : Stéb / Teb ; 0,27 Jva-Vib : Sta / Stéb / Teb ; 0,3 Vib : Stéb / Teb ; 0,32 Vib : Stéb / Teb ; 0,36 Vib : Stéb / Teb ; 0,46 Jva : Sta ; 0,62 Blb : Stb ; 0,8 Ra : TrOUa; 0,91 Joa : TrLa ;

0,93 Vib : Stéb / Teb.

MEI 0,03 Blb : Stb 0,12 Ra : TrOUa ; 0,20 Joa-Vib : TrLa / Teb ; 0,27 Jva: Sta ; 0,46 Jva: Sta ; 0,67 Vib : Stéb / Teb ; 0,78 Blb-Vib : Stb /Stéb / Teb ; 0,91 Joa : TrLa ; 0,93 Vib : Stéb / Teb.

SNI 0,03 Vib : Stéb / Teb ; 0,27 Jva: Sta ; 0,36 Vib : Stéb / Teb ; 0,46 Va-Blb: Sta, b ; 0,68 Vib : Stéb / Teb ; 0,91 Joa : TrLa ; 0,93 Vib : Stéb / Teb

COI 0,03 Joa-Vib : TrLa / Teb ; 0,11 Jva: Sta; 0,27 Jva-Vib: Sta / Teb ; 0,46 Va: Sta ; 0,7 Blb : Stb; 0,8 Ra : TrOUa; 0,91 Joa : TrLa.

HSI 0,20 Va: Sta ; 0,26 Jva-Vib: Sta / Teb ; 0,46 Va: Sta ; 0,7 Blb : Stb; 0,8 Ra : TrOUa; 0,91 Joa : TrLa ; 0,93 Vib : Stéb / Teb.

SOI 0,11 Jva: Sta ; 0,26 Ra : TrOUa ; 0,40 Va: Sta ; 0,76 Joa-Blb : TrLa / Stb; 0,8 Ra : TrOUa ; 0,91 Joa : TrLa ; 0,937, Vib : Stéb / Teb.

TTI 0,03 Blb : Stb; 0,11 Joa-Vib : TrLa / Teb ; 0,15 Ra : TrOUa ; 0,27 Jva: Sta; 0,37 Vib : Stéb / Teb ; 0,46 Jva: Sta ; 0,71 Blb : Stb ; 0,80 Ra : TrOUa ; 0,91 Joa : TrLa ; 0,937, Vib : Stéb / Teb.

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Tableau 3: Familles moléculaires identifiées dans les macérés chloroformiques Macérés

chloroformiques Rf, Couleur, famille moléculaire possible

IBII 0,06 Joa : TrL ; 0,17 Joa : TrL; 0,18 Ob: flv; 0,21 Jva : Sté; 0,22 Jd : flv; 0,27 Vib-Jva: St-Sté ; 0,37 Vcd : Coum-flv; 0,43 Bld: Coumd, e; 0,46 Blc: Coum; 0,75 Vib : St ; 0,77 Joa : TrL ; 0,87 Joa-Vib : TrL-St ; 0,92 Jva : Sté ; 0,95 Blc : Coum ; 0,98 Joa : TrL

CEII 0,05 Jb : flv; 0,07 Vc : Coumc ; 0,16 Joa : TrLa ; 0,30 Jva : Stéa ; 0,43 Bld: Coumd, e;

0,45 Blc: Coumc; 0,51 Joa, TrLa ; 0,60 Vib : Stb ; 0,65 Vib-Jo: Stb-TrLa; 0,68 Vib : Stb ; 0,71 Joa : TrLa ; 0,77 Joa : TrLa; 0, 86 Vib : Stb ; 0,87 Job : TrLb ; 0,90Jva : Stéa ; 0,98 Vib-Jo: Stb-TrLa AHII 0,06 Joa : TrLa ; 0,10 Jb : flvb ; 0,15 Vc : Coumc ; 0,16 Joa: TrLa ; 0,18 Ob: flvb; 0,27 Vc : Coumc ;

0,37 Vc,d : Coumc-flvd ; 0,43 Blc: Coumc ; 0,52 Vib : Stb ; 0,66 Vib : Stb; 0,77 Joa : TrLa; 0,86a Joa-Vib : TrLa-Stb ; 0,90, Jva : Sta ; 0,95 Blc : Coumc ; 0,97 Joa : Sta ; 0,98 Via : Sta

BAII 0,06 Jva : Stéa ; 0,10 Jb : flvb ; 0,12 Vc : Coumc ; 0,16 Jva : Stéa ; 0,18 Ob : flvb; 0,30 Jva : Stéa ; 0,37 Joa : TrLa ; 0,43 Bld: flvd, e ; 0,46 Blc : Coumc ; 0,47 Vb: TrLb ; 0,50 Joa : TrLa ; 0,57 Vb : TrLb; 0,62 Joa : TrLa ; 0,67 Vb : TrLb ; 0,86 Vib : Stb ; 0,92 Jva : Stéa ; 0,95 Blc : Coumc ; 0,98 Vib : Stb MEII 0,03 Ra : TrLa; 0,06 Jva : Stéa ; 0,08 Vc : Coumc ; 0,10 Jb : flvb; 0,13 Ob: flvb; 0,16 Joa : TrLa ;

0,18 Ob : flvb ; 0,30 jva : Sté a; 0,37 Vcd: Coumc-flvd ; 0,43 Bld : flvd, e ; 0,46 Blc : Coumc; 0,50 Vib: Stb ; 0,65 Joa : TrLa ; 0,67 Vib : Stb ; 0,86 Joa: TrLa ; 0,92 Jva: Stéa ; 0,98 Jo a : TrLa. SNII 0,06 Jva : Stéa ; 0,10 Blb: St, b; 0,16 Joa : TrLa ; 0,18 Ob : flvb ; 0,30 Jva : Stea ; 0,37 Joa: TrLa ;

0,43 Blc : Coum, e; 0,46 BLc : Coumc; 0,82 Joa : TrLa ; 0,86 Joa-Vi: TrLa-Stb ; 0,90 Jva : Stéa; 0,95 Blc : Coumc; 0,97 Joa : TrLa; 0,98, Vib- Blde: Stb.

COII 0,06 Jvf : Sté ; 0,16 Joa : TrLa ; 0,18 Ob : flvb ; 0,21 Vb : flvb ; 0,30 Jva : Stéa ; 0,32 Vd: flvd ; 0,43 Bld, e : Coumd, e ; 0,46 Blc : flvc ; 0,50 Vib: Stb ; 0,68a Vib : Stb ; 0,86 Vif: Stb ; 0,87 Ra : TrLa; 0,90 Jva Stéa ; 0,98 Vib-Bld : Stb-Coumd, e

HSII 0,06 Jva : Stéa ; 0,10b Jvb: flvb ; 0,11 Vc : Coumc ; 0,16 Joa : TtLa ; 0,22 Vc: Coumc; 0,30 Jva : Stéa; 0,43 Bld, e : Coumd, e ; 0,46 Blc: Coumc ; 0,67 Joa : TrLa; 0,76 Joa : TrLa; 0,86 Vib : St b; 0,90 Jva : Sté; 0,97 Joa : TrLa ; 0,98 Bld : Coumd, e.

SOII 0,05 Blc : Coumc ; 0,06 Jva: Stéa ; 0,12 Vc: Coumc ; 0,16 Joa : TrLa ; 0,18 Ob : flvb ; 0,30 Jvb: Stéa ; 0,37 Bld: Coumd,e; 0,43 Bld : Coumd,e; 0,46 Blc : Coumc; 0,67 Vib-Jo: Stb-TrLb; 0,76 Jva : Stéa; 0,86 Vib : Stb; 0,90 Jva : Stéa; 0,95 Blc : Coumc; 0,97 Joa : TrLa ; 0,98 Vib-Bld : Stb-Coumd,e.

TTII 0,06 Jva : Stéa ; 0,07 Blc : Coumc ; 0,08 Bld : Coumd, e ; 0,30 Jva: Stéa ; 0,43 Bld: Coumd, e;

0,46 Blc : Coumc; 0,67 Joa : TrLa; 0,76 Joa : TrLa ; 0,86 Vib: Stb; 0,90 Jva : Stéa ; 0,95 Blc : Coumc; 0,97 Joa : TrLa; 0,97 Vib-Bld : Stb-Coumd, e.

Jo /Jaune-orangé ; Jv / Jaune-vert ; Vi/Violet ; Po/Pourpre ; J/jaune ; O/orange ; Bl/bleu ; V/verte ; R/rouge ; st/stérol ; te/terpène ; sté/stéroïde, TrL/ Triterpène; Coum /Coumarine ; flv /Flavonoïdes ; a/Liebermann Burchard; b/Godin ; c/Acetate de plomb basique ; d/Ammoniac ; e/7-hydroxycoumarines ou 7-hydroxy-6-alkoxycoumarine.

Les macérés acétate éthyliques contiennent des coumarines et des flavonoïdes, dont la coexistence a été révélée par les vapeurs d’ammoniac (NH3), le réactif de Neu et la solution de chlorure d’aluminium (AlCl3) (Tableau 4). Les macérés acétate éthyliques acétate et n-butanoliques ont montré la plus grande

diversité de métabolites secondaires avec une présence notable des composés phénoliques dans les extraits CEIII, MEIII, COIII et SOIV; MEIV, SNIV, COIV, HSIV, et SOIV. En plus des coumarines et des flavonoïdes, les acides phénols et les tanins ont été mis en évidence dans les macérés n-butanoliques (Tableau 5).

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Tableau 4: Familles moléculaires identifiées dans les macérés acétate éthyliques Macérés

acétate éthylique

Rf, Couleur, famille moléculaire possible

IBIII 0,21 V*d : flvd ; 0,22 Bl*f: flvf ; 0,26 Bl*e: flve ; 0,30 Bl*a d: flvd ; 0,31 Bl*f : flvf ; 0,35 Bl*e: flve ; 0,43a Bl*d : flvd ; 0,91 Bl*f: flvf ; 0,93 Bl*e: flve ; 0,96a Bl*a d: flva.

CEIII

0,06 Bl*ad : flvd ; 0,08 J*f : flvf ; 0,12 V*d : flvd ; 0,21 V*d : flvd ; 0,22 Bl*f: flvf; 026 Bl*e: flve; 0,27 O*f- J*f, flvf ; 0,31 fa*e- J*e : flve ; 0,33a Bl*a d : flvd ; 0,37 Bl*e- R*f : flve, f ; 0,42 Am*e : flve ; 0,48 R*f : flvf; 0,52 Am*e : flve ; 0,56 Pob : coum ; 0,57 R*f : flvf ; 0,68 R*e : flve ; 0,71 Pob : coum ; 0,81b Pob d: coumd ; 0,91 Bl*f- J*f : flvf ; 0,93 Bl*e: flve ; 0,96 Bl*a d : flv.d

AHIII 0,08 V*d : flvd ; 0,12 Cf*e : flve ; 0,21a Bl*a d : flvd ; 0,22 Bl*f: flvf ; 0,27a Bl*a d : flvd; 0,27 J*f : flvf ; 0,31 Fv*e- J*e : flve ; 0,37 Bl*e: flve ; 0,87 Pob d : flvd ; 0,91 Bl*f : flvf ; 0,93 Bl*e: flve; 0,96a Bl*a d : flvd.

BAIII 0,22, Bl*f : flvf ; 0,25 Bl*a d : flvd ; 0,26 Bl*e: flve ; 0,27 Br*f - J*: flv f; 0,31 Br*e : flve ; 0,35 Bl*a d : flvd ; 0,37 Bl*e: flve ; 0,91 Bl*f : flvf ; 0,93 Bl*e: flve ; 0,96 Bl*a d : flvd .

MEIII 0,08 V*f : flvf ; 0,21 Cf*e : flve ; 0,22 V*d : flvd ; 0,25 Bl*f : flvf ; 0,26 Bl*e: flve; 0,27 J*f : flvf ; 0,28a Bl*a d : flvd ; 0,31 Fv*e- j*e : flve ; 0,37 Bl*e: flve ; 0,50 Am*e : flve ; 0,63 R*f : flvf ; 0,70 Rf: flvf ; 0,81 Rf : flvf ; 0,86b Pob d : Coumd ; 0,91 Bl*f : flvf ; 0,93 Bl*e: flve ; 0,96a Bl*a d: flvd .

SNIII 0,23 V*d :flvd ; 0,26 Bl*e-f- Jf : flve,f; 0,27a Bl*ad : flvd ; 0,31 Fv*e : flve ; 0,37 Bl*e : flve; 0,93 Bl*e: flve ; 0,96a Bl*a d : flvd

COIII 0,07V*f :flvf ; 0,08 Cf*e : flve ; 0,16 V*f : flvf ; 0,17 Cf*e : flve ; 0,23 V*d : flvd ; 0,26 Bl*e,f: flve,f ; 0,27a Bl*ad : flvd

; 0,31 Fv*e : flv*e ; 0,37 Bl*e: flve ; 0,38a Bl*ad : flvd ; 0,70 Rf: flvf ; 0,85b Pob : flvb ; 0,93 Bl*e: flve ; 0,96a Bl*ad : flvd

HSIII 0,07 V*f : flvf ; 0,23a Bl*ad : flvd ; 0,27 Bl*ad : flvd ; 0,31 Fv*e : flve ; 0,70 R*f : flvf ; 0,81 R*f : flvf ; 0,91 Bl*f : fvf ; 0,93 Bl*e: flve ; 0,96a Bl*ad : flvd.

SOIII 0,23 V*d : flvd ; 0,25 Bl*e: flve ; 0,27a Bl*ad : flvd ; 0,31 Fv*e : flv*e ; 0,38 Bl*e: flve ; 0,93 Bl*e: flve ; 0,96a Bl*ad : flvd.

TTIII 0,23a V*d : flvd ; 0,312 flv*e : flve ; 0,38a Bl*ad : flvd ; 0,41 Bl*e: flve ; 0,93 Bl*f : flvf ; 0,96a Bl*ad : flvd . Am /Ambre ; Cf / Café ; Fv/Fauve ; Po/Pourpre ; J/jaune ; O/orange ; Bl/bleu ; V/verte ; R/rouge ; Coum /Coumarine ;* /Flavonoïdes ; a/Flavonoïdes type anthocyane; b/8-hydroxy-5-alkoxypsoralène(Coumarine) ; e/AlCl3 ; f/Neu ; d/Ammoniac ; flv/Flavonoïdes

Tableau 5: Familles moléculaires identifiées dans les macérés n-butanoliques Macérés n-

butanoliques Rf, Couleur, Famille moléculaire possible

IBIV 0,11 Brc : Tanc ; 0,16 Va :flva ; 0,22 Brc : Tanc ; 0,31 Brc : Tanc ; 0,38 Oa : flva ; 0,55Ja : flva ; 0,58 Jb : flvb ;

0,65Ja: flva ; 0,67, Jb: flvb ; 0,87, Bla : flva ; 0,91, Brc : Tanc ; 0,93, Blb : flvb.

CEIV 0,06 Brc : Tanc ; 0,26 Ja : flva ; 0,31 Ja : flva ; 0,37 Ja : flva ; 0,57 Ja-Brc: flva-Tanc ; 0,81 Ja, flva ; 0,87 Ra : flva ; 0,95 Ra : flva

AHIV 0,57 Brc : Tanc ; 0,77 Bla : flva ; 0,86 Bla-Brb : flvb ; 0,92 Brc : Tanc ;

BAIV 0,07 Brc : Tanc ; 0,10 Ra : flva ; 0,20 Brc : Tanc ; 0,43 Ra : flva ; 0,66 Brc : Tanc ; 0,77 Va: flva ; 0,83 Ra : flva ;

0,90 Bla : flva ; 0,92 Blb : flvb ; 0,95 Ra: flva.

MEIV 0,18 Ja: flva ; 0,30 Brc : Tanc ; 0,37 Brc : Tanc ; 0,55 Vc : AcPhc ; 0,61 Oa : flva ; 0,63 Ja-Brc : flva-Tanc ; 0,66 Jb: flvb ; 0,68 Brc : Tanc ; 0,81 Grc : Tanc ; 0,88 Va : flva ; 0,93 Blb : flvb ; 0,95 Ja: flva.

SNIV 0,05 Ra : flva ; 0,06 Brc : Tanc ; 0,25 Brc : Tanc ; 0,31 Ra : flva ; 0,40 Brc : Tanc ; 0,50 Brc : Tanc ; 0,66 Brc : Tanc ; 0,72 Ra-Ja : flva ; 0,75 Brc : Tanc ; 0,82 Grc : Tanc ; 0,87 Ra : flva ; 0,88 Bla : flva ; 0,95 Ra : flva

(6)

COIV 0,17Va :flva ; 0,42 Va-Ja-Grc : flva-Tanc ; 0,50 Brc : Tanc ; 0,52 Blb: flvb ; 0,60 Brc : Tanc ; 0,70 Brc : Tanc ; 0,75 Grc : Tanc ; 0,80 Brc : Tanc ;0,83 Grc : Tanc; 0,90 Bla-Grc : flva-Tanc ; 0,93 Blb: flv,b ; 0,95 Ra : flva

HSIV

0,21 Vc : AcPhc ; 0,22 Ja : flva ; 0,23 Jb : flvb ; 0,26 Brc : Tanc ; 0,45 Brc : Tanc ; 0,50 Brc : Tanc ; 0,53 Oa : flva ; 0,55 Vc : AcPhc ; 0,62 Ja : flva; 0,65 Brc : Tanc ; 0,73 Brc : Tanc ;0,82 Ja: flva ; 0,83 Brc : Tanc ; 0,86 Grc : Tanc ;

0,87 Va: flva ; 0,95 Va-Grc: flva-Tanc .

SOIV 0,17 Brc : Tanc ; 0,36 Ja : flva ; 0,65 Ja: flva ; 0,66 Brc : Tanc ; 0,73 Jb-Brc : flvb-Tanc ; 0,80 Ja : flva ; 0,81 Brc: Tanc ; 0,86 Brc : Tanc ; 0,87 Jb : flvb ; 0,96 Brc : Tanc

TTIV 0,12 Brc : Tanc ; 0,52 Brc : Tanc ; 0,76 Brc : Tanc ; 0,86 Grc : Tanc

Br /Brun ; J/jaune ; O/orange ; Bl/bleu ; V/verte ; R/rouge ; Gr/Gris ; AcPh /Acides phénoliques ; a/Neu; b/AlCl3 ; c/FeCl3; Tan/Tanin ; flv/Flavonoïdes

Les familles de phytosubstances secondaires (acides phénols, coumarines, flavonoïdes, stérols, terpènes, tanins) sont connues pour leurs propriétés biologiques et pharmacologiques (Bruneton, 2016). Leur coexistence décelée dans les plantes d’étude semble expliquer leur usage quotidien dans l’alimentation des populations. Les phytophénols contenus dans les légumes-feuilles d’étude les rendent hautement bénéfiques pour la santé humaine grâce à leur action sur la flore intestinale. Ils favorisent la croissance de bactéries utiles et inhibent certaines bactéries pathogènes (Cardona et al., 2013). Cette activité des phytophénols sur la flore intestinale pourrait expliquer l’hypothèse du pouvoir laxatif imputé aux légumes- feuilles. Aussi, plusieurs études indiquent-elles l’intérêt vital des phytophénols. En effet, ils procurent également aux plantes comestibles des propriétés anti- inflammatoire (Deshmukh et Gaikwad, 2014), antidiabétique (Balasubramanian et Karthikeyan, 2016), anti-hypertensive (Ali et al., 2005), anti cicatrisante (Pronob et al., 2012) et antimicrobienne (Mohammed et al., 2016). Deepak et al., (2014) ont rapporté que la propriété particulièrement importante des phénols végétaux est leur activité antioxydante, supérieure à celle de certaines vitamines ; ce pour quoi ils captivent l’attention des nutritionnistes. Harborne J. et Williams C. (2000) font remarquer que le principal avantage des phytophénols est leur capacité à protéger de nombreuses maladies, en luttant contre la formation excessive de radicaux libres dans le corps humain. En conséquence, la consommation des légumes-feuilles par les populations en Côte d’ivoire, en plus de satisfaire leurs habitudes alimentaires, peut leur apporter des bienfaits en les mettant à l’abri des maladies associées au stress oxydant. De plus, en se référant au nombre d’empreintes moléculaires par famille de phytocomposés mises en évidence par CCM, il ressort que les macérés hexaniques et

chloroformiques contiennent majoritairement des terpènes et stérols. Les solvants plus polaires (AcOEt et n-BuOH) ont extrait les phytophénols de la quasi- totalité des espèces végétales soumises à analyse. Ce qui corrobore l’hypothèse qui lie l’extractibilité des principes actifs végétaux à la nature du solvant.

Pochapski et al., (2011) ont rapporté la présence de composés polyphénoliques dans des extraits méthanoliques de I. batatas (Pochapski et al., 2011).

Une étude a montré que l’extrait hydroacétonique des feuilles de A.hybridus du Burkina Faso sont entre autres composés phénoliques, riches en flavonols (Nana et al., 2012). Brou et al., (2014) ont montré la présence des terpènes et stérols dans des extraits hexaniques de M. esculanta. Des tests de caractérisation par réactions colorées réalisés par Djaafar et Ridha (2014) sur des extraits totaux méthanoliques de S. nigrum ont indiqué l’absence de terpènes. De même, Moussa et al., (2018) ont signalé l’absence de tanins dans l’extrait brut aqueux de B.

Alba. Ces différences observées pourraient se justifier par la méthode d’analyse utilisée. En effet, l’identification par CCM des phytoconstituants dans les macérés sélectifs est plus affinée et plus fiable comparativement à la caractérisation par réactions colorées.

Activité antioxydante des macérés sélectifs : Les histogrammes des Figures 1- 4 présentent les profils antioxydants des macérés sélectifs hexaniques, chloroformiques, acétate éthyliques et n-butanoliques, résultant de l’activité antiradicalaire desdits macérés exprimé en pourcentage de réduction du radical stable DPPH. Les Figures 1-4 montrent que le pourcentage de réduction du DPPH par les macérés est concentration-dépendant. Plus la concentration des analytes augmente, plus est significative la réduction du DPPH.

(7)

Figure 1: Profil antioxydant des macérés hexaniques Les macérés hexaniques de T. triangulare, I. batatas,

M. esculenta, et de C. esculenta ont exhibé une capacité anti radicalaire significative à 1 mg/mL au regard de leur pourcentage de réduction 79,078% ; 77,946% ; 77,634% et 76,932%, respectivement

(Figure 1). Toutefois, ces pourcentages sont inférieurs à celui de la vitamine C (98,497%) à la même concentration. Seule la composition phytochimique desdits macérés semble expliquer cette tendance antioxydante (Tableau 2).

Figure 2 : Profil antioxydant des macérés chloroformiques Les histogrammes (Figure 2) montrent un potentiel

antioxydant notable chez la plupart des macérés, avec une tendance antioxydante (% de réduction du DPPH) particulière observée chez les macérés de I. batatas

(91,49 %), H. sabdariffa (87,90 %), de C. esculenta (85,67 %) et de M. esculenta (85,37 %) ; laquelle serait incontestablement le fait d’une action combinée des terpènes, coumarines et des flavonoïdes (Tableau 3).

IBI CEI AHI BAI MEI SNI COI HSI SOI TTI VIT C

IBII CEII AHII BAII MEII SNII COII HSII SOII TTII VIT C

(8)

Figure 3: Profil antioxydant des macérés acétate éthyliques Les macérés acétate d'éthyliques ont tous présenté

une capacité anti radicalaire remarquée (Figure 3), qui est corrélative à la coprésence des flavonoïdes et des anthocyanes (Tableau 4), connus comme des

antioxydants par excellence (Bruneton, 1999). Mais, le macéré acétate d'éthylique de I. batatas manifeste à différentes concentrations, un pouvoir réducteur du DPPH proche de celui de la vitamine C (Figure 3).

Figure 4: Profil antioxydant des macérés n-butanoliques Le potentiel anti radicalaires enregistrés chez les

macérés n-butanoliques (Figure 4) sont sensiblement similaires à ceux des macérés acétate éthyliques.

Néanmoins, les pourcentages de réduction du DPPH des macérés n-butanoliques de I. batatas (96,790%) et de M. esculenta (96,630%,) sont les plus significatifs.

CONCLUSION

Les légumes-feuilles sauvages constituent une source d’alimentation pour certaines populations ivoiriennes.

Dans le présent travail, nous avons répondu à l’objectif se résumant au criblage phytochimique par CCM et à l’évaluation de l’activité antioxydante des macérés des feuilles des 10 plantes sauvages souvent utilisées par les populations pour se nourrir. Il ressort d’une part, que leur composition phytochimique a été révélée, et

d’autre part, que leur potentiel antioxydant par piégeage (ou réduction) du DPPH, et ce, par rapport à la vitamine C a été évalué. Les résultats obtenus révèlent que les 10 plantes d’étude se caractérisent dans l’ensemble par un bon profil antioxydant concentration-dépendant à l’égard du radical stable DPPH ; ce qui semble être la résultante des actions synergiques des métabolites secondaires coprésents IBIII CEIII AHIII BAIII MEIII SNIII COIII HSIII SOIII TTIII VIT C

IBIV CEIV AHIV BAIV MEIV SNIV COIV HSIV SOIV TTIV VIT C

(9)

dans les macérés desdites plantes. Cette étude nous situe l’importance de la consommation de certaines espèces végétales en légumes-feuilles. Pour un projet

de valorisation de ces espèces végétales, il conviendrait de vulgariser ces usages alimentaires.

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