• Aucun résultat trouvé

Nous prions nos abonnés de bien oouloir réseroer bon accueil au rem- boursement Que nous prenons, par la poste, de l'abonnement äe la «Fédéra- tion horlogère» dans les conditions habituelles.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Nous prions nos abonnés de bien oouloir réseroer bon accueil au rem- boursement Que nous prenons, par la poste, de l'abonnement äe la «Fédéra- tion horlogère» dans les conditions habituelles. "

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

Dix-septième Année. — Nu 1 P r i x du n u m é r o : 10 centimes

Dimanche 5 Janvier 1902 Bureaux: R u e de l a S e r r e , 58

LAlEDEMnOMOBLOGÈEE

s u i

ABONNEMENTS

Un an: Sii mois:

Suisse . . . . Fr.6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste.

Paraissant le Jeudi et le Dimanclie à la Chau-de-Fondi

ANNON6ES

suisses 20 ct., étrangères 25 et. la ligne Offres et demandes de place

10 centimes la ligne.

Les annonces se paient d'avance.

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 32, rue Leopold Robert, CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

AVJS

Nous prions nos abonnés de bien oouloir réseroer bon accueil au rem- boursement Que nous prenons, par la poste, de l'abonnement äe la «Fédéra- tion horlogère» dans les conditions habituelles.

L'Admlnlstrdtion du journal.

. L'année 1901

Dans un rapide exposé que nous fai- sions, il y a une année, de l'horlogerie en 1900, nous constations avec satisfaction que l'année avait, somme toute, été bonne pour les commerçants, bonne^pour-les industriels, bonne pour les ouvriers aussi, auxquels le travail n'avait pas manqué.

Et nous terminions en disant: «Nous

« sommes encore dans la période des va-

« ches grasses. La sagesse de nos fabri-

«canls et exportateurs doit leur faire en- ce visager la venue, prochaine peut-être, de

« la période des vaches maigres. »

A différentes reprises nous sommes revenus, au cours de l'année qui vient de s'écouler, sur cet avis, que la marche des affaires, dans le premier semestre du moins, ne semblait pas justifier, mais qui est devenu une réalité inquiétante et re- doutable.

Il n'est pas encore possible de donner un aperçu d'une exactitude même relative du mouvement de notre exportation hor- logère en 1901, les statistiques officielles n'ayant pas encore été publiées. Mais le mouvement des boites contrôlées accuse, pour le second semestre, les résultats sui- vants qui, comparés à ceux de l'époque correspondante de l'année 1900, sont l'in- dice que nous sommes, aujourd'hui, en pleine période de crise :

Mois 1901 1900

Juillet 354,421 en — 2385 Août 360,163 en — 14127 Septembre 318,441 en -|- 36017 Octobre 361,135 en — 6677 Novembre 348,616 en -f- 18610 Décembre 332,788 en - j - 48180

Ce tableau nous montre, qu'en 1900 les mois de juillet, août et octobre, ont fourni au contrôle fédéral 23189 boites de moins que les mois correspondant de l'année dernière; mais que, par contre, les mois de septembre, novembre et décembre 1900, sont en avance de 102.807 boites sur les mois correspondant de 1901.

Or, les fluctuations du contrôle des boi- tes sont comme le baromètre de notre pro- duction et l'on peut même dire que la di- minution des boites, contrôlées est accom- pagnée d'une diminution proportionnelle plus forte encore de la fabrication des montres à boites métal ou à litres non contrôlables.

Les causes de la crise sont multiples et doivent être recherchées ailleurs que chez nous. Elles sont dues à l'état général des affaires, dont l'horlogerie subit naturelle- ment le contre-coup ; à l'insécurité politi- que, conséquence et cause tout à la fois de l'état de paix armée qui épuise l'Europe ; aussi aux visées impérialistes de l'Angle- terre, à la guerre qui désole le sud de l'Afrique, etc.

Une constatation a été faite : c'est que, jusqu'ici, les manufactures de montres ont subi les atteintes de la crise dans une me- sure relative moindre que les fabricants d'après le système de l'établissage. Il y a là un nouvel avertissement adressé à ceux qui boudent encore la manufacture et ne veulent pas comprendre qu'un jour vien- dra où ceci aura tué cela.

Au cours de l'année qui vient de s'écou- ler, les ranx)orts entre groupements patro- naux et ouvriers ont été généralement em- preints de bienveillance mutuelle. Une grève dont on menaçait les fabricants bien- nois pour des questions de mode de fabri- cation, a été ajournée, sinon définitivement conjurée.

La grève des ouvriers des fabriques de boites d'or de La Chaux-de-Fonds, décré- tée dans un moment où la demande était en baisse, n'a causé aucune entrave sé- rieuse à la production générale des boites et s'est terminée par un compromis, qui

n'a pas apporté de bien profondes modifi- cations dans les rapports entre patrons et ouvriers.

Quelques syndicats, persévérant dans une voie funeste, ont apporté de nouvelles restrictions au droit d'apprendre, un mé- tier ; l'un d'eux est même allé jusqu'à dé- créter de fortes amendes à l'encontre des jeunes gens qui se permettraient d'appren- dre certaine branche de l'horlogerie !....

mesure tyrannique, puérile et ridicule.

Le conflit entre les fabricants d'horloge- rie et les ouvriers remonteurs de Bienne, auquel nous avons fait allusion, a donné à la Chambre suisse de l'horlogerie l'occasion de publier un exposé sur les points prin- cipaux de toute organisation industrielle : la division du travail ; l'emploi des machi- nes; le travail des femmes; l'apprentis- sage.

Il fallait une fois pour toutes, fixer les compétences réciproques des patrons et des ouvriers, résultant des responsabilités qui leur incombent.

L'exposé de la Chambre suisse de l'hor- logerie a été accueilli avec faveur par la presque unanimité de la presse suisse.

Seuls, quelques organes socialistes lui ont fait grise mine.

Mais, chose curieuse, nous avons vu dès lors l'organe des Fédérations ouvrières exprimer un avis analogue quant à l'ap- prentissage et dire, parlant de la suppres- sion du droit d'apprendre un métier, pro- clamé par quelques syndicats : Que ferpns- nous de nos enfants !

Quant à l'emploi des machines — qui a pour complément nécessaire la division du travail, — M. Hermann Greulich, lé se- crétaire ouvrier suisse, au cours de confé- rences qu'il a données récemment à Zurich, l'a préconisé comme l'une des causes qui conduiront l'humanité à l'organisation idéale qu'il rêve.

Dans ce monde idéal, a-t-il dit, l'homme n'aura plus besoin de se tuer à la peine ; un maximum de six heures par jour suffira amplement à assurer la production néces- saire à la communauté. Comment cela ? Par l'emploi de machines si nombreuses et si perfectionnées que le travail de l'homme

•fn

(2)

LA F E D E R A T I O N H O R L O G É R E S U I S S E en sera considérablement raccourci et

allégé.

.II ne nous déplaît pas de constater que c'est la thèse même développée dans la circulaire de la Chambre suisse de l'horlo- gerie, adressée en septembre 1901 aux pa- trons et ouvriers de l'industrie horlogère suisse. i ,

Ijg l, •

Somme toute, l'année 1901 bien com- : mencée, a mal fini. De n o m b r e u x ouvriers - s o h l e n état de chômage, les commandes se sont faites rares et nous commençons la nouvelle année avec des perspectives

peu réjouissantes.

Stocks à l'étranger, stocks en fabrique, de gros engagements partout, tel est le bilan de la situation que nous lègue l'an- née qui vient de finir.

Une consolation n o u s reste : c'est que l'horlogerie suisse n'est pas la seule indus- - trie frappée ; même elle a subi, après d'au- tres industries, les conséquences de l'élat général ; marchant alors que rien ne mar- chait plus, peut-être en vertu de la vitesse acquise, peut-être aussi — et c'est là un des côtés inquiétants de la situation — parce que notre clientèle étrangère ne craint pas de se charger de stocks dispro- portionnés avec les besoins de la consom- mation. Nous lui avons d o n n é le droit de considérer le producteur de la montre suisse non seulement comme son fournis- seur, mais aussi — et c'est une tradition avec laquelle il faudrait r o m p r e — comme son banquier.

L'avenir industriel est à ceux qui pro- duisent le mieux à prix égal, nous profi- tons de celte revue de fin d'année pour le répéter une .fois de plus, - car.-dest -dans Jés périodes de crise que cette vérité élé- mentaire trouve son application la plus complète.

Sur le socialisme

On écrit de Zurich au Journal de Genève : '•'. On n'a pas tous les jours le privilège d'enten-

vdre les'chefs socialistes exposer leurs doctrines.

Entraînés par les luttes politiques quotidiennes, ils n'ont que rarement le temps de s'arrêter pour jeter un coup d'œil en arrière et dire : « Voici où nous en sommes à l'heure qu'il est. » Aussi faut-il . saisir avec empressement les occasions qu'ils

nous offrent. C'est ce que nous avons fait en al- lant écouter les cinq conférences que M. Her- mann Greulich, secrétaire ouvrier pour laSuisse allemande, a données à Zurich sur le but que .poursuit actuellement la démocratie sociale.

-••Le programme était riche. Jugez-en plutôt. Il s'agissait, après avoir montré les enseignements que le socialisme peut tirer de l'élude du passé,

"d'esquisser l'histoire de la formation de la socié- té capitaliste. Puis, cette société capitaliste étant destinée à disparaître prochainement, il fallait

" montrer ce que sera la société future; c'est ce que M. Greulich a fait dans sa troisième confé- :• rence. Dans sa quatrième, il a étudié quelques- uns des problèmes les plus brûlants de la démo- cratie sociale, à savoir la position que prennent aujourd'hui les chefs du parti vis-à-vis de la

• propriété, de la religion et du mariage. Enfin, il , ,a; examiné la manière dont s'accomplirait la

transmission de la société capitaliste actuelle à ' "la société idéale future.

On ne pouvait, on le voit, être plus complet.

Hâtons-nous de dire que M. Hermann Greulich

• a. traité tous ces problèmes avec une compétence, un sérieux, une simplicité, une absence de rhé- torique et de déclamation qui lui ont gagné la sympathie de ses auditeurs, et même de ceux qui étaient venus là moins pour prendre des leçons

1 que pour se renseigner. Je ne sais pas jusqu'à quel point M. Greulich représente les idées de ses coreligionnaires, mais étant donnée la si- tuation qu'il occupe dans le parti ouvrier, ses paroles peuvent être considérées comme celles

de la majorité des socialistes actuels, au moins dans la Suisse allemande.

La première chose qui frappait dans ces con- férences, c'est combien les socialistes d'aujour- d'hui tendent à s'affranchir de l'a priorisme des anciens théoriciens révolutionnaires. Leur pré- tention est d'établir un socialisme scientifique, basé sur l'expérience. Gomme M. Zola, qui di- sait vers '1880: le roman sera expérimental ou il ne sera pas, les socialistes répètent à l'envi :

« le socialisme sera scientifique ou il ne sera pas. »

Ce qu'ils entendent par socialisme scientifique, c'est l'étude des conditions de vie des sociétés, par conséquent l'étude de l'histoire, et il faut reconnaître que les socialistes, en tournant leurs regards vers le passé, ont corrigé bien des er- reurs de leurs prédécesseurs. Ils se libèrent aussi toujours plus du dogmatisme de l'école.

d'est ainsi que M. Greulich a, è plusieurs re- prises, dit: «Je crois que les chose se passeront ainsi, mais je n'en suis pas très sur. Il se pour- rait fort bien que le contraire fut vrai.»

Une seconde constatation, c'est que les socia- listes aujourd'hui ne semblent plus concevoir l'histoire comma accomplissant une évolution progressive, régulière et logique. M. Greulich note des régressions et des reculs déconcentrants.

Il montre que tout n'était pas mauvais dans le passé, qu'au temps d'Homère et chez les Alema- nes, au XIIIe siècle, il existait une sorte de pro- priété communiste semblable à celle que les so- cialistes rêvent aujourd'hui ; que les corporations de l'ancien régime ne méritent pas tout le mal qu'on a dit d'elles, que les ouvriers étaient alors plus libres et plus heureux, et qu'en exerçant péniblement leurs métiers, ils menaient une exis- tence idyllique.

A en croire M. Gre.ulich, Its socialistes seraient aussi en Irain de se libérer du fétichisme de la Révolution française, « laquelle, dit-il, en opérant la translation de la propriété des mains des no- bles et du clergé dans les mains de la bourgeoi- sie, a inauguré le règne du «capitalisme».

Et celte étude de. Fhisloire a pour conséquence de rendre les socialistes plus modestes. « Nous devons, dit M. Greulich, nous préparer aux dé- sillusions possibles. 11 est bon de garder son idéal, de lutter pour sa réalisation, mais les so- cialistes ne sont pas plus prophètes que les autres hommes et, dans leur science, il n'y a aucun dogme sur lequel on puisse jurer. »

Ces paroles, à la vérilé, n'ont pas empêché M.

Greulich, un peu plus loin, de tracer, à son tour, le tableau de la société future, un lableau idylli- que, car là, il n'y aura plus de militarisme: les hommes n'y serontpas dressés à se massacrer les uns les autres : ils accompliront les nobles taches des œuvres de la paix, assainiront les marécages, mettront en valeur les terres inex- ploitées, etc. Dans celte société nouvelle aussi, l'homme payera un minimum d'impôts — M.

Greulich nous a même dit le chiffre : dix francs par homme el cinquante francs par famille — et tous les moyens de production y seront entre les mains de la communauté; tout le monde, en outre, sera obligé de travailler et le travail sera un plaisir, comme Emile Zola l'a montré dans son beau roman, le Travail. GeUe joie du tra- vail aura le grand avantage d'affranchir l'huma- nité et elle fera régner la paix sur la terre. M.

Greulich a ajouté que, dans ce monde idéal, l'homme n'aurait plus besoin de se tuer à la pei- ne et qu'un maximum de six heures par jour suffirait amplement à assurer la production né- cessaire à la communauté. Gomment cela? Par l'emploi de machines si nombreuses et si perfec- tionnées que le travail de l'homme en sera con- sidérablement raccourci el allégé. M. Greulich a sans doute oublié à ce moment la peinture idyllique qu'il venait de faire de la vie des petits métiers au temps où les machines n'existaient pas. Mais, comme Hegel, probablement, M.

Greulich accorde les contradictoires dans une conciliation supérieure.

Quand il a abordé les problèmes du jour, celui de la propriélé, de la religion et du mariage, M.

Greulich a quitté le domaine des hypothèses pour le terrain tangible des réalités. Il a dit sur ces questions des paroles qu'il vaut la peine de rele- ver.

Tout d'abord il a déclaré qu'aucun socialiste intelligent ne songeait à supprimer la propriété privée, fruit du travail de l'ouvrier, car cet ins- tinct de propriété est inné au cœur de l'homme et durera autant que le monde. Mais c'est préci-

sément parce qu'une telle forme de propriélé n'existe pas dans la société actuelle, qu'il faut transformer celle-ci. D'après M. Greulich, le 9 0 % des richesses sont entre les mains d'une petite oligarchie de «capitalistes » qui en dispose à son gré et jamais dans l'intérêt de la commu- nauté. Mines, chemins de fer, banques, usines, fabriques sont la propriété de sociétés par ac- tions, de trusts, de syndicats qui n'ont qu'un but augmenter leurs profits et leurs dividendes. C'est cette inégalité économique monstrueuse que les socialistes travaillent à faire cesser. Il faut, dit M. Greulich, que l'ouvrier ne soit plus exploité par la société capitaliste, qu'il devienne enfin maître de son travail, qu'il puisse" assurer sa vieillesse et son invalidité.

Gomment y parviendra-t-il ?

M. Greulich a examiné les deux moyens pré- conisés par les socialistes: l'intervention de l'Etat et l'association libre. L'Etat, pour lui vaut mieux que le syndicat capitaliste, car il a plus d'entrailles et sa justice est égale pour tous. En attendant mieux, les socialistes ne peuvent qu'applaudir à sa mainmise sur les services pu- blics dans l'intérêt de la communauté : chemins de fer, mines, banques, forces hydrauliques, gaz, électricité, sont déjà un acheminement à cela.

Cependant, M. Greulich ne voudrait pas qu'on augmentât outre mesure les compétences de l'Etat.

«Nous n'avons que trop vu, dit-il, que chez nous la Confédération n'a pas employé sa puis- sance à favoriser les droits des particuliers, mais au contraire à les leur ravir. »

Alors il faudrait tenter autre chose? M. Greu- lich croit que de plus en plus les ouvriers doi- vent arriver à faire leurs affaires eux-mêmes, par l'association libre. Il a beaucoup vanté l'œuvre des socialistes anglais, qui, depuis Ri- chard Owen, ont, par la puissance de l'associa- tion, réalisé une multitude de réformes pratiques qui n'existent pas encore sur le continent.

Il est assez curieux de constater cette évolu- tion chez des hommes qu'on était porté à con- sidérer comme des élatistes purs. Lors de la question des assurances fédérales, on a déjà vu qu'ils se défiaient de ce' don. Aujourd'hui M.

Greulich est plus formel : « Nous ne croyons plus a-t-il dit, à la toute-puissance de l'Etat, comme au temps de Karl Marx et de Engels. C'est un fétichisme dont nous nous sommes affranchis. » A l'égard du mariage, M. Greulich a fait des déclarations plus précises encore. Loin d'en vou- loir la suppression, a-t-il dit, les socialistes en- tendent le fortifier.... « L'amour libre n'a jamais été chez nous qu'une fantaisie de quelques en- fants égarés. »

Cette partie de la conférence de M. Greulich à été vraiment très belle. C'est en termes très éle- vés qu'il a parlé de la femme, de la mission so- ciale de celle-ci, de son relèvement, de la sup- pression de la prostitution, etc. Il a dit, que pour lui, l'idéal du mariage était l'idéal catholique, l'union indissoluble, et il a affirmé qu'elle pour- rait être réalisée sur la terre le jour où les hom- mes pourront librement choisir leur compagne, sans que des questions d'intérêt et de convenan- ces viennent les égarer dans leur choix.

Mais c'est surtout en abordant le problème de la religion que M. Greulich nous a réservé des surprises. On se représente volontiers le socia- lisme comme l'expression la plus parfaite de la pensée libre, dégagée de toutes les superstitions et erreurs dont l'humanité a vécu depuis des siè- cles. Tel n'est point l'avis de M. Greulich. Il répudie ces idées que le libéralisme bourgeois voltairien, a-t-il dit, a léguées à la démocratie sociale, au grand désavantage de cette dernière, qui très longtemps a été entravée dans son ac- tion sur les masses restées attachées à la religion.

La religion est un besoin du cœur et de la cons- cience que la science est impropre à satisfaire.

La science jusqu'à présent à été incapable de ré- soudre l'énigme de l'univers et elle ne la résou- dra pas davantage à l'avenir. Le mystère qui en- toure notre destinée est l'aliment de cette religion, ce qui veut dire que, tant que le monde existera, il y aura des croyants sur la terre. Aussi le vrai socialiste doit-il être respectueux de toutes les religions, qu'il laissera librement s'exprimer et se manifester.

Le dernier sujet traité par M. Greulich, de quelle manière et par quels moyens s'opérera le passage de la société capitaliste actuelle dans la société de l'avenir, n'a pas été moins curieux à cause des révélations qu'il nous a apportées.

Après avoir fait l'historique du mouvement so- cialiste dans notre siècle, M. Greulich a déclaré

(3)

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 3

ne pouvoir ae ranger à la théorie de la révolution sociale, telle que l'ont prèchée le plus grand nombre des chefs socialistes. La croyance à la puissance et à la durée des mouvements révolu- tionnaires, a-t-il dit en substance, est uneillusion dont il faut se débarrasser. Ce n'est pas qu'en certains cas la révolution ne soit légitime. Il a même rappelé, non sans malice, que les bour- geois radicaux avaient proclamé eux-mêmes le droit à la révolution dans les affaires du Tessin, mais tout de même, a-t-il ajouté, la révolution ne termine rien et remet souvent tout en ques- tion, car « on ne peut rien organiser avec la force révolutionnaire » (ce sont les termes mêmes dont il s'est servi). Alors que faire? Le seul moyen est d'instruire les prolétaires par la propagande pacifique. Il faut que les idées dont les socialis- tes veulent la réalisation mûrissent dans les tê- tes. Il faut aussi gagner à ces idées ceux qui n'appartiennent pas à la classe ouvrière, et qui, en les étudiant, en comprendront la légitimité et la; nécessité. « Associations ouvrières, associa- tions coopératives, associations agricoles doivent travailler à ce résultat en s'unissant de plus en plus étroitement. C'est par cette solidarité de mieux en mieux comprise que la victoire sera obtenue. » « Les ouvriers, a-t-il dit en terminant, doivent faire leurs affaires eux-mêmes s'ils veu- lent obtenir quelque chose. Nous n'excluons personne. Nous désirons même la collaboration de tous, des capitalistes les premiers, mais c'est avant tout sur lui-même que l'ouvrier doit compter. Si les prolétaires n'ont pas le désir, la volonté de s'affranchir, aucun homme, aucun Dieu ne les y aidera ».

Je ne sais si je m'abuse, mais ce socialisme nouveau, qui devient de moins en moins dogma- tique et qui se tourne résolument vers la solution pratique des questions sociales, avec le concours de l'Etat, si ce concours est possible et s'il ne se fait pas payer trop cher, mais surtout par l'asso- ciation libre de plus en plus étendue, ce socialis- me-là est fort acceptable. C'est celui que déve- loppait l'autre jour à Zurich M. le Dr Erismann, élu récemment conseiller administratif, dans une réunion à l'issue de laquelle on a discuté le

«cas Millerand», c'est-à-dire si un socialiste peut prendre part à un gouvernement bourgeois.

Il s'est trouvé là naturellement quelques compa- gnons pour dire que ces réformes n'étaient que des bagatelles (Kleinigkeiten) et que l'idéal de la démocratie sociale ne pouvait être atteint que par la propagande révolutionnaire. Evidemment ces compagnons considèrent M. Erismann comme un transfuge déjà atteint par le « mal bourgeois » et parmi les bourgeois eux-mêmes il ne manque- ra pas de sceptiques pour dire que l'assiette au beurre finit toujours par calmer les ardeurs des plus ardents révolutionnaires. Pour moi, je crois à la sincérité et à la bonne C>i de M. Greulich, et la preuve. In plus convaincante de ceci est le sérieux avec lequel il a traité tous c^s problèmes.

i;.Il n'y a rien de tel que la pratique des affaires et l'étude désintéressée des questions pour guérir l'esprit des vaines utopies et pour l'assagir.

Aut. G.

Fédération des syndicats ouvriers horlogers suisses

On lit dans la France horlogere : De la Solidarité horlogère :

Un certain nombre de membres du Locle et des Brenets avaient, dimanche 8 décembre der- nier, décidé une réunion avec des collègues de Villers, dans le but de fonder définitivement une section dans cette dernière localité.

A deux heures de l'après-midi, l'assemblée fut ouverte par le collègue Guillaume Perret, prési- dent de la section du Locle, qui, après avoir sou- haité la bienvenue d'usage, fit un tableau très serré des abus qui existaient au Locle avant la création de cette section, et des avantages obte- nus depuis cette création; il voulait ainsi faire ressortir aux collègues indifférents l'utilité de l'organisation.

Plusieurs collègues du Locle et des Brenets prirent également la parole. Tous invitaient les collègues non encore organisés à se faire rece- voir de la nouvelle section des Villers.

Nous souhaitons la bienvenue à celte jeune section, et nous espérons que d'ici à peu les col- lègues de Morteau, Besançon, etc., se joindront à nous également, et nous aurons ainsi une vraie fédération internationale. Nous ne cesserons de répéter aux intéressés : Faites-vous recevoir de

votre syndicat respectif. Vive notre fédération in- ternationale !

Salut cordial.

Bienne, le 11 décembre 1901.

COMITÉ CENTRAL.

La section des Villers a désigné son comité comme suit :

Léon Wuilléumier, président; Lucien Vautra- vers, vice-président; Emile Chopard, secrétaire;

Emile Girardet, caissier; Georges Dubois, Geor- ges Joriat, Lucien Fornage, Pepio et Walzer, assesseurs.

Note de la rédaction de la France horlogère.

— Pour cette fois, il nous semble que la fédéra- tion des syndicats suisses est allée un peu loin.

On a pu remarquer que nous avons observé l'impartialité la plus complète en rendant compte du conflit survenu entre patrons et ouvriers suis- ses qui est encore aujourd'hui en suspens. Nous nous sommes abstenus de toutes réflexions per- sonnelles, nous contentant d'insérer in extenso quelques-uns des articles qui ont paru dans les journaux des deux partis. Nous ne sortirons, certes, jamais de cette ligne de conduite, consi- dérant que ce qui se passe chez nos concurrents d'au-delà de nos frontières ne nous regarde pas.

Nous croirions manquer de courtoisie envers nos voisins pour lesquels nous avons la plus profonde estime, en agissant autrement.

Mais cependant nous entendons que la même neutralité soit observée à notre égard. Les pa- trons et ouvriers français sont, à notre avis, assez forts pour s'occuper eux-mêmes de leurs affaires. D'ailleurs, en pareil cas; les conseils venant de l'étranger sont toujours de trop, même quand ces conseils viennent d'un pays ami.

Au surplus, nous estimons (nous sommes bien obligés de le dire) que la fédération des syndicats suisses n'a pas fait précisément de la bonne be- sogne dernièrement dans son propre pays.

Nous reconnaissons parfaitement que les ou- vriers ont le droit, voire même le devoir, de se syndiquer. Mais il importe, avant tout, que cha- cun reste à sa place.

Les douanes aux Philippines

Au point de vue douanier, la situation des Philippines vis-à-vis des Etats-Unis était jusqu'ici la suivante: les produits des Etats-Unis importés dans l'archipel étaient soumis aux m ê m e s droits q u e les produits des autres pays, et les produits des Phi- lippines introduits aux Etats-Unis étaient assujettis aux droits du tarif Dingley appli- qué aux pays étrangers.

Or, par une décision qu'elle a prise au commencement de décembre, la cour su- prême des Etats-Unis a prononcé que l'ar- chipel fait partie d u territoire américain et que l'on ne pouvait, par conséquent, pré- lever des droits sur les marchandises im- portées des Philippines, tant que le Congrès n'aurait pas légiféré sur la matière. Cette décision ayant un effet rétroactif, le mon- tant des droils perçus jusqu'à présent par la douane américaine sur les produits des Iles Philippines, seront remboursés aux;

intéressés. — Q u a n t aux marchandises américaines, elles continuent, pour le mo- ment, à acquitter, lors de leur entrée dans l'archipel, les droits établis par le tarif de septembre 1901, entré en vigueur le 15 no- vembre dernier.

On présume que cette situation n e du- rera que le moins longtemps possible et que le Congrès ne tardera pas à édicler une loi tarifaire p o u r les iles. Celte loi rétablira probablement le statu quo ante, c'est-à-dire consacrera l'application du tarif Dingley aux importations des Philippines aux Etats-Unis et du tarif de septembre 1901 aux importations des Etats-Unis aux Philippines.

Apprentis postaux

L'administration des postes suisses a besoin d'un certain nombre d'apprentis postaux.

Les citoyens suisses qui désirent concourir doivent adresser leur demande, jusqu'au Ier fé- vrier igo2 au plus tard, à l'une des Directions postales d'arrondissement de Genève, Lausanne, Berne, Neuchâtel, Bale, Aarau, Lucerne, Zurich, Sl-Gall, Coire ou Bellizone.

Les postulants doivent avoir au moins 16 ans révolus et ne pas être âgés de plus de 25 ans.

Ils doivent adresser leur demande par écrit à l'une des Directions précitées. Les offres doivent donner l'adresse exacte du postulant, ainsi qu'une courte description de la vie de ce dernier, et être accompagnées : a. de l'extrait de naissance ou de l'acte d'origine; b) d'un certificat de mœurs;

c. de certificats relatifs à l'instruction reçue.

Les candidats doivent indiquer dans leur de- mande d'inscription le nom du médecin par lequel ils désirent être visités sous le rapport de leur santé. La Direction d'arrondissement trans- mettra à ce médecin un exemplaire de la for- mule officielle postale de certificat médical.

On exige, entre autres, la connaissance d'au moins deux langues nationales.

Vu les exigences du service, les personnes du sexe féminin ne pourront pour cette fois pas être admises.

Nouvelles diverses

Cinq millions et demi de déficit. — Les chiffres définitifs du budget de la Confédération pour l'exercice 1902 ont été arrêtés comme suit par l'assemblée fédérale: Recettes 102,290,000 fr., dépenses 107,890,000 fr. ; excédent de dé- penses 5,600,000.

Vues p e s s i m i s t e s . — Les commentaires des journaux berlinois à l'occasion de la nou- velle année sont en général très pessimistes.

Tous constatent que l'année qui vient de s'écou- ler a été très difficile et qu'il n'y a guère lieu d'espérer que la situation s'améliore beaucoup.

Nous nous trouvons, disent-ils, en face d'une année de luttes, d'une importance plus décisive que le jeune empire allemand n'en a encore vues.

O c

au

L.

(D

9 g

L. - *

0 g M-S

si

1 S

3

•S 1

(S g -m ° T> .S -m o 3= a.

_0>

<o L.

o C

u

ô

1 -o

•g

»M

I

s* m E

a 3

• d ^ o c o w œ o i o a t û M M i c

<N*co :cp as t~- œ r - co co oo i ^ co a>

co m -<n co ce "co TH. os co co - * i o o

• ^ C N C i c O - ^ l O - ^ c N O Ö t - ^ C Ö t ^ l N - * CO N - H ^ ^ H CO CO <N • *

• H i o œ ^ c o N w o o t o o c o i o i N O O C S a ^ l O t O C S t D O O - T l M O ) M i O W O T ' W l - O i ' d C D O O l O O C i (N 00 CO CO lO îO M 1 ^ h - (N f - t N

<* O) i n • * CO CO C l - *

O O O O ^ O M O 1 o 1 m I 1 O - * h - CO (M • * T H 1 1 - 1 CD 1 1 O C» OO '.O IM T< • * TH CO N G 1 T H lO r r l

<N

nn 00 fN CO CO

r - C i

l ~ P- O o>

•5}!

_ 3

. . . CO H ai t- o

. ra . . . s H

a co " ^ . o . . . 75 '

CO - ^ *—' m • ; 3 ' H 3 B

g « s g S gu |.b taS 1

. Ï £ O U J H - O H O o S o ï .

« u Q ^ O ô ^ Z i z i i i i w a j E H

r r H W C O - * m c 0 1 > O O C 5 0 - ^ ( N C O

•ç-l T H «H ^H

O 6

Diminution de 18247 boites or, de 29933 boites argent et totale de 48180 boites, sur le mois correspondant de 1900.

Cote de l'argent

du 4 Janvier igoa

Argent fin en grenailles . . fr. 99.50 le kilo.

A r g e n t fin laminé, devant servir de base pour le calcul des titres de l'argent des boîtes de montres fr. 101.50 le kilo.

(4)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

HONESTUS

Montre extra-plate, balancier visible, échappement ancre, levées visibles, 15 rubis, ré-

glage de précision, plat ou Breguet.

FABRIQUE „HONESTUS

CHAUX-DE-FONDS (Suisse)

Honestus

Montre extra-plate, balancier visible, échappement ancre,

levées visibles, 15 rubis, réglage de précision, plat

ou Breguet.

Honestus

Montre extra-plate, balancier visible, échappement ancre,

levées visibles, 15 rubis, réglage de précision, plat

ou Breguet.

FABRIQUE „HONESTUS u

CHAUX-DE-FONDS (Suisse)

HONESTUS

— « * * c

> • • •

Montre extra-plate, balancier visible, échappement ancre, levées visibles, 15 rubis, ré-

glage de précision, plat

98

2 ou Breguet.

H 31)52 G

Imprimerie de la Fédération horlogers suisse (R. Haefeli & C

ie

), Chaux-de-Fonds

(5)

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE S

E.D.Elias

H O R L O G E R I E E N G R O S EXPORTATION

172 Rokin A M S T E R D A M

UOLLANDB

1556 H 2315 C

Horlogerie

On offre à vendre

q u e l q u e s c e n t a i n e s d e c a r i o n s m o n t r e s 20'" g e n r e a n g l a i s à p r i x t r è s a v a n t a g e u x . 1959 A d r e s s e r offres s o u s chiffres X - 1 9 5 9 - J à l ' a g e n c e d e p u - blicité H a a s e n s t e i n & V o - g l e r , L a C h a u x - d e - F o n d s .

La Société d'horlogerie du Vallon, à St-lmier

demande nn visiteur

d ' é c h a p p e m e n t s , d e s p i v o - t e u r s , a c h e v e u r s , r e p a s - s e u r s et r e m o n t e u r s , p o u r p i è c e s s o i g n é e s s i m p l e s et c o m p l i q u é e s . H 9830 J

O u v r a g e l u c r a t i f et a b o n -

d a n t 1980 O n d e m a n d e

nn visiteur de barillets

s é r i e u x , c a p a b l e d e b i e n sur- veiller la f a b r i c a t i o n c o m p l è t e , p i v o t a g e s e t p o l i s s a g e s d'ar- b r e s , c a r r é s , a r r ê t a g e s , finis- s a g e s d e b a r i l l e t s . E n t r é e le p l u s t ô t p o s s i b l e . Offres s o u s chiffres B-9826-J. à Haasenstein &

Vogler, St-lmier. 1981 U n e m a i s o n d e f o u r n i -

t u r e s d ' h o r l o g e r i e d e -

m a n d e 1979

nn jeune homme

a y a n t q u e l q u e s c o n n a i s s a n c e s d e l a p a r t i e o u c o m m e r c i a l e . S ' a d r e s s e r p a r é c r i t a v e c ré- férences s o u s chiffres U-3947-C à l ' a g e n c e d e p u b l i c i t é H a a - s e n s t e i n & V o g l e r , C h a u x - d e - F o n d s .

Usine hydraulique

HONORE BUHLER

Saint-Sulpice

A t e l i e r d e d o r a g e e t a r - g e n t a g e , n i c k e l a g e e t o x i - d a g e d e b o î t e s m é t a l e t a c i e r . H 4032 N 1582

A t e l i e r s s p é c i a u x

p o u r a r g e n t u r e d e s e r v i - c e s d e t a b l e , i n s t r u m e n t s d e m u s i q u e , o b j e t s d i v e r s .

POSAGE DE GLACES

Finissages

Calibre Jurgensen

p l u s i e u r s g r o s s e s e n 17 lignes l é p i n e e t s a v o n n e t t e

s o n t à v e n d r e . 1990 S ' a d r e s s e r s o u s chiff. E 72 C

à l ' a g e n c e d e p u b l i c i t é Haa- senstein&Vogler,La Chaux-de-Fonds.

Montres Hnit Jonrs

tous g e n r e s , toutes g r a n d e u r s GINDRAT-DELACHAUX

"lî, nie léop. Robert. Chaui-de-Fonds H 48 C 1987

Un horloger-technicien.

a y a n t t r a v a i l l é p l u s i e u r s a n - n é e s à la c o n s t r u c t i o n d e ca- l i b r e s n o u v e a u x , offre s e s s e r v i c e s à M M . l e s f a b r i c a n t s d ' h o r l o g e r i e p o u r l a c r é a t i o n , s u i v a n t i n d i c a t i o n s , d e t y p e s - m o d è l e s d a n s t o u s l e s g e n r e s et g r a n d e u r s . — T r a v a i l très e x a c t et t r è s s é r i e u x . P r i x d e r e v i e n t , d e v i s , e t c . D i s c r é t i o n a b s o l u e . S'ad.àM.A.R.Hainard, h o r l o g e r - t e c h n i c i e n , Villeret,

p r è s S t - l m i e r . 1977

AVIS

Ayant constaté l'existence de c o n t r e f a ç o n s

de ma 1954

Montre extra-plate „Bonheur"

dont le brevet est intitulé :

„montre de hauteur minime, avec balancier visible",

j'avise les intéressés, fabricants et acheteurs, que je p o u r s u i v r a i , conformément à la loi fédérale, toutes les personnes qui coopéreront, directement ou indirectement à la fabrication et à la vente de montres contrefaites ou imitées. (H. 9460 J.)

signé: Ernest Degoumois, fabricant d'horlogerie, St-lmier.

Sommation

« L ' A s s o c i a t i o n o u v r i è r e » , Société ano- nyme ayant son siège au Locle, e s t d i s s o u t e .

Pour se conformer aux articles G65 et 667 § 2 du Code fédéral des obligations la Société dissoute somme tous ceux qui estimeraient avoir à produire des créances contre elle à le faire auprès du sous- signé, clans le délai d ' u n a n à dater du jour de la troisième insertion de la présente sommation.

Le Locle, le 13 Décembre 1901. H 3830 C Association ouvrière en liquidation:

Le Liquidateur : 1 9 5 2 J u l e s - F . J a c o t , n o t a i r e .

Jean Gerber fils

D o r e u r d i p l ô m é

& D E L É M O N T

4 ' , - "

sonhaite vanne eK hemense année à tous ses clients, amis et connaissance*.

II 13G J I988

près B A L E (Suisse)

Station du Jura-Simplon : A e s c l î .

Régulateurs à poids et à ressorts

en tous genres et toutes grandeurs

Horloges style Seccession (Modem style)

Mouvements massifs

RÉVEILS-MATIN, SYSTÈME AMÉRICAIN

MODÈLE D'INSTALLATION MÉCANIQUE Produits de première qualité

C a t a l o g u e à d i s p o s i t i o n d e Mr sl e s h o r l o g e r s e t g r o s s i s t e s

H 2386 G Point de uente aux particuliers 1575

G r a n d e s s o n n e r i e s R é p é t i t i o n s m i n u t e ^ Brortt * 11048 . . n f E A t f X

MAR1 de 17 à 21 lia

CAR'LL°N S el

.. H. BARBEZAT-BDLE, Locle

cl I m i t a t i o n s W e s t m i n s t e r iiäOc 1D8G

HORLOGERIE

CH. CHOPARD

Sonvillier

( p r è s C h a u x - d e - F o n d s )

Spécialité pour l'Angleterre

d e p e t i t e s e t g r a n d e s p i è c e s c a l o t t e s a n c r e e t c y l i n d r e s .

Montres à clef et remontoirs en t o u s g e n r e s e t g r a n d e u r s .

B o n n e q u a l i t é e t p r i x a v a n - t a g e u x . E c h a n t . à d i s p o s i t i o n . H 8092 J T é l é p h o n e . 1813

U87Ü TTÜ0

Plaques turques Pitons Breguet

il 2588 c t o u s g e n r e s 1025

Fritz GRÂNDJEAN

L E LOCLE

Fabrique de boîtes

a c i e r et m é t a l , h r u t e s et finies 1704 S P É C I A L I T É : H 4923 N

genre Roskopf

NUMA J U V E T

St-SULPICE près mer FABRIQUE d'AIGUILLES

1192 nour tous pays (iiuioc)

KAUFMANN FRÈRES

F L E Ü R I E R Téléphone Maison [ondée en 1850 Téléphone

On demande

un comptable correspondant

h o m m e s é r i e u x e t c a p a b l e b i e n a u c o u r a n t d e s t r a v a u x d ' u n c o m p t o i r d ' h o r l o g e r i e . B o n s a p p o i n t e m e n t s . Offres d é t a i l l é e s a u x i n i t i a l e s H-11272—X à MM. H a a s e n s t e i n ÔV V o g l e r

G e n è v e . 1971

BARFUSS & JACOT

B I E N N E T o u s g e n r e s

Montres argent et acbr pr

H 2914 C 1707

"A.WAUER

CTV CHAUX-DE-HDNDS

1304 H 1373 C

£mile Cuttin

14, Rue du Stand, 14

LA CHAUX-DE-FONDS

H o r l o g e r i e soignée et garantie en tons genres et pour tous pays Spécialité de montres fantaisie pour

dames, ancre et cylindre., depuis 5 lignes. H 2030 C ' 1478 D é c o r s h a u t e n o u v e a u t é e n j o a i l l e r i e , é m a u x , p e i n t u r e , c i s e l u r e e t r e p o u s s é s , e t c .

T é l é p h o n e

N A R D I N K

L O C L E <£•'•

C H R O N O M È T R E S

M A R I N E ET POCHE

G R A N D P R I X

PARIS 1889 ET I00O

(H2G74C) 1644

Fabrication ûe Secrets' américains

Production annuelle 100,000 pièces

VŒGEU-LEHMANN

1608 R E N A N H4Ö09J

§ ^ Monopole ~9f

p o u r m o n t r e à a n c r e 17, 18, 19 l i g n e s e x t r a - p l a t e s à c u v e t t e e s t offert à g r o s s i s t e p o u r c h a q u e p a y s . ";

S ' a d r e s s e r s o u s chiffre H1976 J à l ' a g e n c e d e p u b l i c i t é H a a s e n s t e i n & V o g l e r , L a C h a u x - d e r F o n d sv 1976

ECOLE DE COMMERCE

de la Chaux-de-Fonds

Cours publics et gratuits de sciences commerciales _ ,

P r o g r a m m e p o u r l e s m o i s d e J a n v i e r , Février-et-Maps-i- "

1. G é o g r a p h i e c o m m e r c i a l e . — L a p é n é t r a t i o n , e u r o - p é e n n e d a n s l'Afrique c e n t r a l e ; M. le p r o f e s s e u r W a s s e r - fallen ; l e s v e n d r e d i s 10 e t 17 j a n v i e r ( a v e c p r o j e c t i o n s } .

2. Q u e s t i o n s m o n é t a i r e s . — M. le p r o f e s s e u r D e b r o t ; les v e n d r e d i s 24 e t 31 j a n v i e r .

3. C o n n a i s s a n c e d e s m a r c h a n d i s e s . — A m i d o n s , s u c r e s e t b o i s s o n s f e i m e n t é e s , ' M. le d i r e c t e u r S o u p é r t , l e s v e n d r e d i s 7 e t 14 février.

4. L é g i s l a t i o n c o m m e r c i a l e . — a) L é g i s l a t i o n s u r le c o n t r ô l e d u s m a t i è r e s o r e t a r g e n t e n S u i s s e e t à l ' é t r a n g e r , M. le p r o f e s s e u r C h . C o l o m b , a v o c a t , l e s v e n d r e d i s 21 e t 26 février, b) L a p r o p r i é t é i n t e l l e c t u e l l e , M. le p r o f e s s e u r E u g . W i l l e , a v o c a t , l e s v e n d r e d i s 7 e t 14 m a r s .

L e p u b l i c , d a m e s e t m e s s i e u r s , p a r t i c u l i è r e m e n t MM. l e s c o m m e r ç a n t s e t l e u r s e m p l o y é s â g é s d e 17 a n s a u m o i n s s o n t i n v i t é s à a s s i s t e r à c e s c o n f é r e n c e s .

O n e s t p r i é d e s e faire i n s c r i r e a u p r è s d u c o n c i e r g e d e l'Ecole d e c o m m e r c e , o ù d e s f o r m u l a i r e s s o n t d é p o s é s j u s - q u ' a u 4 j a n v i e r .

L ' i n s c r i p t i o n i m p l i q u e l ' e n g a g e m e n t d e p r e n d r e p a r t r é - g u l i è r e m e n t a u x c o n f é r e n c e s . I l 3898 C 1972

Un a v i s u l t é r i e u r i n d i q u e r a le local o ù l e s c o u r s a u r o n t l i e u . L e D i r e c t e u r , J . P . S o u p e r t .

(6)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

Le l e c l t

^ « D E L E ' S

tliEU MODERNES. PATINEJ-»

H 3907 C 1974

Nouvelle Mach ne

tourneriesboîtes démontres

or, argent, acier et nickel, den. 6 a 36 lig.

La production journalière do cette machine représente le travail de 6 ouvriers tourneurs à la main.

De tous les connaisseurs, celle machine ost réputée comme produisant un travail supé- rieur à Ions les aulros systèmes.

Celle machine est Indispensable à chaque

ouvrier tourneur. 4322

Fabriquée par la

Société d'Horlogerie de Porrentrny

ci-devant

lonniii. Frossaril & Cie f«$; Contre garantie nous livrons ces machl-

*—', nés payantes par acomptes mensuels de

H ? fr. 100.—. H....P 3PÏ A tout acheteur d'une machine nous pouvons

* * former gratuitement un ouvrier tourneur.

P O I N Ç O N S E T E S T A M P E S p o u r c u v e t t e s e t b o i t e s d e m o n t r e s

Marques de laeripe et lenr enregistrement an Enrau federal.

Déjà 3000 marques ont été déposées par mon entremise et gravées dans nies ateliers.

F . H O M B E R G , graveur- mo'dailleur

10 M é d a i l l e s e t D l p l O m e s II 703 Y B e r n e 1013

Assortiments cylindres pivotes sur jauge

Monsieur J O S E P H R o n d o t , l'abr. d'assortiments cylindres, à M a i c h e (Doubs, France), a l'honneur de faire part à MM. les fabricants d'horlo- gerie qu'il peut fournir des assortiments pivotes sur jauge de toute première qualité, grande régularité, interchangeabilité absolue et bien fini, délié*

toute concurence. • II 71 C 198!) M a c h i n e s a u t o m a t i q u e s , d e r n i e r s p e r f e c t i o n e m e n t s .

Peut entreprendre de grandes séries. Promptes livraisons.

Joseph RONDOT.

PRIX-COURANTS et CATALOGUES ILLUSTRÉS

p o u r l ' H o r l o g e r i e e t l a B i j o u t e r i e

EXÉCUTION SOIGNÉE PLUS DE 300 CLICHÉS à DISPOSITION EXÉCUTION SOIGNÉE

Imprimerie artistique R. HAEFELI & Cie, La Chaux-de-Fonds

R u e Leopold R o b e r t 13 b i s e t 14

Outils et Fournitures complètes

p o u r t o u t e s l e s b r a n c h e s d e l ' h o r l o g e r i e e t d e l a m é c a n i q u e

W. Hummel Fils

CHAUX DE FONDS

I m p o r t a t i o n d i r e c t e d e m a c h i n e s e t o u t i l s a m é r i c a i n s Vente exclusive pour l;i Suisse :

Des outils de mesurage de précision : L. S. STARRETT Co

Vente des perceuses et scleuses automatiques : HOEFER M. F. & Co M i c r o m è t r e s , é q u e r r e s , c o m p a s , e t c . , e t c .

Tour de précision système américain, sur pieds ou sur établi

Accessoires: Poupie avec plaque à pjrcer. 1 support chariots, mandrin àj'ijmà- choires trempées, 1 tasseau 8 vis, support à main, plateau eiitrainpir, J5 pointes pour poupie, dont 2 pointes, 2 contrepointes et l*avec3fraisure, ciels nécessaires, reavoi complet. *®m •«« (H 1000 C) 1207

Marchandises en stock. Renseignements au'magasin.

Accessoires ex! -i sont fournis sur demande.' SÄ K 8

as A « »

2>ws£xmxHu &ANÏX&. i

&

@H^HK"B)E"pggg

Ancienne maison JULIEN BOURQIM, fondée en 1841

FERDINAND BOURQUIN, SUCCESSEUR

(H259J) S l ' I m i e p (Suisse) 991 Chronographes simples et à compteurs de minutes

Compteurs de sport

Spécialité :

„ La Populaire "

e x c e l l e n t e m o n t r e civile en 1 3 , 16 et 19 lig.

ancre, à verre et savonnette

Qualité garantie. *

* Prix modérés.

Demander prix-courant détaillé.

• ORIENT *

V A L L É E D E J O U X

Manufacture de Montres simples et compliquées

A. LUGRIN

g T Spécialité de R É P É T I T I O N S

(H L) à tirages, poussoirs, silencieux, etc. 19'

Chronographes,Compteurs de minutes, Rattrapantes

A r t i c l e s b r e v e t é s . P r i x a v a n t a g e u x . R e p r é s e n t a n t : M . A l b . G I N D R A T , lliic Xuiiia Droz, 93, Chaux-de-Fonds.

1975

Références

Documents relatifs

N o t r e gouvernement s'est immédiatement mis à la tâche. Déjà avant la guerre, il négociait avec tous nos voisins. En particulier, il cherche à régler avec eux, dans le sens

Une Nuit Pour 2500 Voix est un évènement national mis en place par 2500 Voix, qui propose Une Nuit Pour 2500 Voix est un évènement national mis en place par 2500 Voix, qui propose

Le réseau GS Airlines couvre actuellement 2 destinations à Madagascar : Fianarantsoa et

• Si on observe au microscope de minces tranches transparentes d’un être vivant, on constate que l’on retrouve des éléments comparables:... • Les êtres

« Reconnaître le caractère social de la langue c’est aussi admettre que la sociolinguistique est l’étude des caractéristiques des variétés linguistiques, des

prenaient conscience de ce devoir moral, notre coopérative pourrait alors assumer son rôle en toute indépendance et réduire au strict minimum les compromis,

Face à des c ontingen- ces diverse s avec lesquelles nous devons ca11pter , nous ne pouvons que rareme nt avplique r in- tégralement les techniques Freinet.. Enfin,

Dans notre droit contemporain , le principe de Légalité conduit a écarter la coutume ou les usages comme source de droit pénal .Cette affirmation doit être nuancée .Il est exacte que