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L'historien Grec Pausanias commentait déjà un concours de natation.

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LA NATATION ET LE WATER-POLO

LA NATATION ET LE WATER-POLO

LA NATATION ET LE WATER-POLO

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La natation est une discipline très ancienne puisque même l'homme préhistorique devait savoir nager afin de franchir les rivières et de traverser les lacs. La mythologie grecque comporte de nombreuses références à la natation, la plus célèbre étant sans doute celle de Léandre qui, la nuit, franchissait à la nage le Hellespont (aujourd'hui le Détroit des Dardanelles) pour rejoindre l'être aimé, Héro.

La natation en tant que sport n'a sans doute pas été très répandue avant le début du XIXe siècle.

C'est de cette époque que date la National Swimming Society de Grande-Bretagne (fondée en 1837) ainsi que les premières compétitions. La plupart des nageurs de l'époque pratiquaient la brasse ou un mouvement similaire. Dans les années 1870, J. Arthur Trudgeon, entraîneur de natation britannique, se rend en Amérique du Sud et rapporte qu'il a vu des autochtones pratiquer une nage dans laquelle les bras passaient par-dessus la tête de façon alternée. Il introduit cette technique en Angleterre, (la célèbre nage Sullivan), une variante du crawl accompagnée des battements en coup de ciseaux.

A la fin des années 1880, un Anglais nommé Frederick Cavill, lors d'un voyage dans les mers du sud et a vu les autochtones nager le crawl avec battement de pied. Cavill s'est installé en Australie où il a enseigné le mouvement qui devait devenir le fameux crawl australien.

Source:CIO Mis à jour:2006-04-12 et texte trouvé sur internet non signé

La natation a figuré au programme de tous les Jeux Olympiques. Les premières épreuves se déroulaient en général uniquement en nage libre (crawl) ou en brasse. Le dos est apparu à partir des Jeux de 1904. Dans les années 1940, Les nageurs de brasse ont découvert qu'ils pouvaient augmenter sensiblement leur vitesse en ramenant les deux bras en même temps au-dessus de la tête. Cette pratique a été interdite pour la brasse peu de temps après mais elle est devenue la nage papillon, qui constitue à l'heure actuelle la quatrième nage présentée en compétition. La natation féminine est devenue olympique en 1912. Depuis lors, elle a toujours figuré au programme des Jeux. Hommes et femmes ont des programmes presque identiques comportant le même nombre d'épreuves mais avec une différence : la distance nage libre est de 800 mètres pour les femmes et de 1500 mètres pour les hommes.

Les courses de natation ne figuraient pas au programme des jeux Olympiques de l'Antiquité.

Cependant, la natation sportive n'était pas ignorée des Anciens. Elle possède dans l'histoire des sports ses « lettres de noblesse »:

L'historien Grec Pausanias commentait déjà un concours de natation.

A Rome, des courses étaient organisées.

Le Japon devait d'ailleurs être le premier pays à réaliser une organisation nationale de la natation sportive. Un édit impérial, datant de l'an 1603 fit de la natation une partie intégrante du programme scolaire et ordonna que sa pratique soit encouragée par la création de matchs inter- écoles. Mais la natation Japonaise demeura repliée sur elle-même.

La diffusion de la natation sportive sur le plan mondial devait être l'oeuvre des pays anglo-saxons.

On peut, à ce titre, situer à Londres, aux environs de 1837 la naissance de la natation sportive moderne et l'organisation des premières courses par une société sportive. Ceci, en parallèle avec la création du premier club de natation. La société citée ci-dessus, la « National Swimming Association », était dirigée par Yahn Strachan. Ce n'est toutefois pas en Angleterre, mais en Australie, que devait être organisé le premier championnat de la natation moderne (le 14 Février 1846, aux Robinson Baths de Sydney). Le vainqueur, W. Redman, nagea le 440 yards en 8'43 (un yard = 0,914 m).

LA NATATION ET LE WATER-POLO LA NATATION ET LE WATER-POLO LA NATATION ET LE WATER-POLO

Un peu d’histoire

Un peu d’histoire

Un peu d’histoire

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Le Dos, « une nage à visage découvert »

Une nage à l'aveuglette, une nage à reculons ou bien un crawl à l'envers, voilà les premières images qui traversaient l'esprit à propos du dos. Les clichés maintes fois ressassés par la littérature technique et repris par les médias comportent une nuance quelque peu péjorative.

Les dénominations propres au dos se rattachent sans imagination aux nages ventrales. Les termes de « dos brassé » puis de « dos crawlé » caractérisent l'appellation de ce qui fut longtemps, Le Papillon, « la nage originelle »

Bien que le Papillon soit la dernière née des quatre nages reconnues par la F.I.N.A. (Fédération Internationale de Natation Amateur), des gravures de l'Antiquité laissent à penser que le papillon possède des origines très anciennes. Bizarrement, ce mode de déplacement ondulant, qui n'est pas sans rappeler le mode de locomotion des poissons, est pour des raisons obscures tombé dans l'oubli. Il n'est réapparu que par le biais d'un manque de précision du règlement de la brasse.

En effet, selon une anecdote, un « brasseur » allemand, Erich Rademacher, trouva plus rentable dans les années 1920 d'effectuer le retour des bras en Brasse, au dessus de la surface de l'eau.

Après maints aléas, protestations et interprétations du règlement, cette nouvelle technique

« Brasse Papillon » fut de plus en plus utilisée dans les années 30.

Cette brasse « new look » était plus rapide, mais aussi plus éprouvante. Le règlement évoluant, les courses de Brasse devaient se nager soit en « Brasse Classique » (retour des bras sous l'eau), soit en « Brasse Papillon ».

A partir de ce moment-là (l'utilisation des jambes en Brasse Papillon (coups de pied de Brasse)), nageurs et entraîneurs recherchèrent d'autres moyens d'aller plus vite. Le « coup de pied » de brasse considéré comme trop « freinant » évolua vers un abandon pur et simple de ce mouvement (laisser traîner les jambes) en faveur du mouvement type dauphin.

Cet élément original (battement des 2 jambes) permettait ainsi en 1953 une modification du Papillon.

Il faut souligner que la réglementation de la nage Papillon n'impose nullement le mouvement de jambes de type ondulatoire, ni d'ailleurs le ciseau. Il stipule seulement l'interdiction de mouvements alternatifs. Naturellement, le "dauphin" s'impose très vite comme propulsion favorite, car plus efficace. La forme globale du "dauphin" était bien connue avant cette utilisation systématique en Papillon, mais elle ne pouvait être utilisée qu'en Nage Libre. Aux J.O de 1956, les courses de Papillon-dauphin faisaient leur entrée à part entière, avec des techniques très différentes, notamment dans l'utilisation des jambes en dauphin, et surtout dans le rythme de la nage (nombre d'ondulations par cycle de bras, longueur des immersions, amplitude des ondulations).

C'est aussi en Australie que fut créée la première course ayant un caractère international: un 100 yards, dit « championnat du monde », qui eut lieu le 9 Février 1858 à Saint-Rilda, ville de la banlieue de Melbourne. Elle fut remportée par un Australien, Jo Bennett, de Sydney, qui précédait un Anglais, Charles Stedman.

C'est donc en Angleterre que la natation sportive commença vraimentà s'organiser, puisque c'est à Londres que naquit le premier groupement de Clubs. La date du 7 Janvier 1869 doit être considérée comme historique. En effet, ce jour là, au German Gymnasium de Londres se tint une conférence des Clubs Londoniens de natation. L'un des membres, W. Ramsden, proposa la création d'une association composée des représentants des clubs londoniens de natation. Le but de cette association était notamment d'établir des règles de natation. La première fédération de clubs de natation était née.

Pendant la seconde moitié du 19ème siècle, les championnats nationaux s'organisèrent en Australie (1846).

Aux premiers Jeux Olympiques de l'ère moderne, à Athènes, en 1896, trois épreuves de natation sont au programme: 100, 500, 1200 mètres. Elles se déroulent en mer.

Les premiers championnats de France ont eu lieu en 1899.Il n'y avait que 3 épreuves : - 100 nage libre (NL) à Paris (Bain Deligny),

- 500 m en eau libre, dans la Seine, à Versailles, - 400 m en eau libre, en mer à Saint Valéry en Caux.

Qui dit "championnats" dit "records". Le premier record homologué par l'Association Métropolitain Swimming (Club de Londres) fut réalisé en 1871 par l'Anglais Wiston Cole: 100 yards en 1'15.

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brasse traditionnelle, jusqu'à l'avènement récent du papillon.

Au cours de la première décennie de ce siècle, on ne vit en compétition que le dos brassé. Les Jeux Olympiques de Stockholm (1912) furent l'occasion de découvrir un

style nouveau pratiqué par le nageur américain Harry de Hebner, style fortement inspiré du trudgen, nage costale d'alors. Le battement n'est encore qu'un pédalage accompagné d'un retour alternatif des bras et d'une attaque dans l'axe de la tête suivie d'un appui aquatique bras tendus.

A partir de là, les Etats-Unis gardèrent la suprématie mondiale en nage dorsale jusqu'en 1952. Le Français Gilbert BOZON s'approprie alors le record du monde du 100m. Entre temps, à la charnière de la fin des années 20 et du début des années 30, les Japonais font évoluer le mouvement des jambes vers le battement classique tendu avec temps fort ascendant.

La Brasse, « une spécialité à part »

La pratique de la brasse dans l'Occident remonte pour le moins à l'Antiquité. Pendant longtemps et aujourd'hui encore, la technique de Brasse se présente comme une nage naturelle et utilitaire, inspirée par l'instinct de conservation (dégagement des voies aériennes qui contourne le problème de la respiration). On remarque également le mimétisme ancestral et animal des jambes de la grenouille.

Au XIXème siècle, la Brasse acquiert ses lettres de noblesse en tant que nage d'endurance. Le 25 Août 1875, le capitaine anglais Matthew Webb participe largement à la réputation de ce type de nage en traversant le premier le chenal de la Manche. En contrepartie, la Brasse est vivement contestée sur le plan de la vitesse. Malgré l'abandon de la Brasse anglaise à quatre temps, en faveur de la Brasse allemande à trois temps, beaucoup plus efficace, des techniques plus rapides font leur apparition:

- l'over arm-side-stroke, une nage costale asymétrique, - puis le trudgeon, sorte de crawl avec des ciseaux, - et enfin le crawl tel qu'on le connaît aujourd'hui.

A la différence de la Brasse, technique simultanée, toutes trois font appel à des mouvements alternés

Complexe et éprouvante:

Malgré cela, jusque dans les années 20, la Brasse se positionne comme première nage en tant que technique utilitaire et en seconde position dans le registre de la compétition, juste devant le Dos.

En 1929, le Japonais Yoshiyaki Tsuruta est le premier à fléchir les bras pendant la traction, diminuant ainsi la traînée tout en améliorant la propulsion (2'45²00 au 200m brasse, le 27 septembre 1929).

Les cuisses et les genoux descendent plus profondément sous l'eau, favorisant ainsi une poussée de la face antérieure des jambes.

Six ans plus tard, le Français Jacques Cartonnet ajoute un mouvement des mains, fauchant la surface de l'eau pour revenir en avant. Juste après-guerre, la Hollandaise Nelly Van Vliet améliore encore la technique en diminuant l'ampleur de l'appui des bras, coudes toujours en avant des épaules. Le travail moteur des jambes se caractérise par un mouvement semi-circulaire, la coordination bras-jambes est de type moderne.

Ces différentes améliorations techniques passenttrop inaperçues à cause de l'engouement grandissant en faveur de la Brasse-Papillon et ce au détriment de la Brasse dite traditionnelle.

Parallèlement, l'évolution technique de la Brasse se trouve, très vite, sérieusement des nageurs utilisent les failles du règlement pour ramener les bras au-dessus de l'eau. Cette technique augmente la durée d'action et le trajet moteur des bras et rend leur action propulsive plus complète. Les nageurs qui sortaient les bras au niveau des cuisses trouvaient plus rentable de les ramener au-dessus de l'eau (les ramener sous l'eau, comme dans la Brasse classique, freinait considérablement leur progression).

A cause de cela, durant presque trente ans, la Brasse déclenche des polémiques de la part des compétiteurs, des entraîneurs et des officiels. Les courses deviennent de plus en plus folkloriques, certains nageurs disparaissent longtemps sous l'eau puis réapparaissent en Brasse Papillon.

D'autres n'usent de la Brasse classique que lors des reprises de nage. Un tel imbroglio ne pouvait plus durer.

Dans une première étape, on oblige le nageur à conserver, durant la totalité du parcours, la technique choisie dès le départ, Brasse ou Brasse Papillon. A l'évidence ceux qui battaient des

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records choisissaient la seconde option. En 1953, les sages de la F.I.N.A. renforcent la codification de la Brasse, tout en définissant un quatrième style : le Papillon.

La Brasse, à partir de ce jour, devient très codifiée. L'obligation d'émerger la tête durant la course n'apparut qu'une olympiade plus tard, en 1957, d'où la disparition de la fameuse Brasse coulée, dangereuse en apnée prolongée.

A partir de cette date, les entraîneurs se sont penchés à nouveau sur de possibles innovations techniques. L'année 1961 voit l'apparition du concept de la Brasse « moderne ». L'entraîneur américain James Cousilman et le nageur Chet Mastremski font progresser spectaculairement les records du monde sur les deux distances officielles, les 100 et 200 mètres.

Originalité de la Brasse

Pour devenir un « brasseur » de haut niveau, il faut quelques prédispositions au niveau de la souplesse. On peut citer Marc Planche, professeur de sport (Natation Sportive, volume 2 , les techniques 1986) qui a écrit: "On naît « brasseur", on ne le devient pas. Les prédispositions pour devenir un bon brasseur appartiennent au domaine de l'inné, on les possède d'emblée ou on en est démuni. Et ceci tout particulièrement dans le registre de la flexion et de l'extension du pied qui détermine l'aptitude numéro un pour un fouetté efficace. Contradictoirement, les nageurs doués dans les nages alternatives, ont énormément de mal à devenir un "brasseur" de haut niveau."

La Nage libre

Conter la saga de la Nage Libre, c'est rentrer de plain-pied dans l'histoire moderne de la natation.

Dans le souci louable d'ouvrir toutes formes d'expérimentations, ayant pour but la mise au point d'une technique de déplacement aquatique la plus rapide possible et qui ne sera en aucun cas freinée par une quelconque codification, les règlements de la natation de la F.I.N.A. (Fédération Internationale de la Natation Amateur) ont laissé un champ libre aux investigations et trouvailles techniques des nageurs et des entraîneurs, sous l'intitulé « nage-libre ».

Il est incontestable que depuis le début du XX ème siècle, la motricité humaine aquatique la plus rentable et la plus efficiente s'avère être le « crawl ». Ceci de la plus petite à la plus longue distance des records du monde, soit du 50m (introduction en 1975) au 1500m. Les nages sur très grandes distances, « le grand fond », comme la traversée classique du chenal de la Manche, s'effectuent également en crawl.

Malgré son usage récent, ce mode de nage, par mouvements alternatifs des pieds et des jambes remonte à l'origine des déplacements dans l'eau de l'homme civilisé. En effet, l'hiéroglyphe égyptien qui symbolisait probablement le concept « natation » n'était autre que la silhouette en profil d'un crawleur, tel que nous le concevons aujourd'hui.

Trois mille ans avant J.C., on appliquait déjà l'extension aquatique avant et arrière des bras, la respiration sur le côté, mais pas la propulsion des jambes (battements des pieds): les pointes de pieds n'étaient pas en extension. Il s'agissait très certainement d'une poussée type coup de pied de Brasse. Les Grecs et les Romains pratiqueront, eux aussi, ce style de nage.

Par la suite, l'histoire technique de cette nage alternée n'a pas suivi une évolution chronologique régulière et universelle. A partir du XIXème siècle, on assiste progressivement à une recherche simultanée sur plusieurs types de nages alternées, avec quelques régressions.

Alors qu'au siècle dernier « La Brasse » triomphe dans nos contrées européennes, des marins constatent, au cours de leurs pérégrinations autour du globe, que de nombreux indigènes des Antilles, de la Somalie, entre autres, pratiquent un passage alternatif des bras au dessus de l'eau, en position ventrale et sur le côté. En 1940, la suprématie de la brasse comme nage la plus rapide est battue en brèche par une technique britannique « English side stroke », (nage anglaise sur le côté), les bras exerçant une action alternée, uniquement sous-marine, en position costale, accompagnés d'un ciseau de jambes, bien différent du coup de pied de brasse d'aujourd'hui.

Un peu plus tard, au milieu du siècle, à partir lui aussi d'observations d'indigènes, l'Australien Wallis apporte un élément innovant. Il conseille de ramener en avant le bras supérieur, au dessus de l'eau, les nageurs nageant toujours en position costale.

En 1855, Wallis fit pénétrer cette nouvelle technique en Angleterre, « l'over arm stroke » était née, elle devait dominer le monde de la natation presque jusqu'à la fin du XIXème siècle pour les courtes distances et jusqu'à l'aube du XX ème siècle sur les longues distances.

Au crépuscule du siècle dernier, le « trudgen », du nom de son inventeur John Trudgen, supplante

« l'over » sur les courses de vitesse. La nouveauté consistait à allier, en position ventrale, un retour

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alternatif des bras, au-dessus de l'eau, à un coup de pied classique de brasse. Le placement de l'inspiration provient encore d'une constatation faite auprès d'autochtones d'Afrique qui, eux, passaient alternativement leurs bras au-dessus de l'eau. Très épuisante dans sa pratique, cette technique se limitait au 50 yards et au Water Polo. Le Trudgen allait connaître en Australie une variante sous l'appellation de « double over arm stroke », la transformation résidait dans le fait d'abandonner le coup de pied de brasse au bénéfice du ciseau de brasse.

En 1893, une innovation en appelant une autre, simultanément, les frères Wickham, Harry et Alick, natifs d'une île du Pacifique, imitant aussi les habitants du lieu, pratiquaient une action des jambes frappant l'eau : « le battement ».

De l'expression d'un journaliste, présent lors d'une course d'Alick Wickham, à Sydney, en 1897,

« Look at the crawling » naquit le terme générique anglais « crawl », signifiant ramper (dans le sens de serpenter) en français.

La venue en 1911 de Duke Rahanamoker aux Etats-Unis détermine les progrès techniques d'une natation américaine en gestation. Ils font travailler les hanches, contrairement aux Australiens qui ne faisaient le battement qu'à partir du genou. L'équilibre relevé de Rahanamoker obligeait à un battement sous-marin intense en six temps, où seules les plantes des pieds effleuraient la surface.

Le roi de la natation, l'Américain Johnny Weissmuller, le futur « Tarzan d'Hollywood », s'appropria cette technique. Ce dernier inscrivit son nom dans la légende du sport en franchissant allègrement, le 9 Juillet 1922, à Alameda (E.U), le mur mythique de la minute sur 100m, en 58²6.

Il faudra attendre quarante ans pour qu'une femme réalise ce même exploit, précisément le 27 Octobre 1962, à Melbourne (AUS), c'est l'Australienne Dawn Fraser, en 59²9.

Originalité du Crawl

Nage universelle, s'adaptant parfaitement à l'anatomie humaine, le crawl est aussi la nage la plus rapide des quatre styles, et, à ce titre, presque systématiquement utilisé dans les parcours dits de

« nage libre ». Grâce à sa rentabilité, le crawl est aussi bien employé sur les courses de vitesse pure, comme le 50m, que sur les épreuves de distances de demi fond, 400 m, 1500 m, voire de grand fond, bien au-delà de 5000m en eau libre.

Pour tous les nageurs de compétition, débutants ou non, le crawl permet une formation physiologique efficace. Cette raison essentielle en fait la nage de base et de travail à l'entraînement, que l'on soit spécialiste ou non.

Le 4 nages

On peut considérer deux grandes périodes dans l'évolution de cette spécialité à laquelle il a fallu plus de trente ans pour obtenir une reconnaissance officielle, chaque période pouvant être divisée elle-même en deux parties :

a) De l'origine du 3 nages jusqu'à 1953, date de la décision de la F.I.N.A. de reconnaître le 4 nages individuel dans sa forme actuelle.

b) Des premiers records du monde officiels (400m 4 nages dames et messieurs) jusqu'à nos jours, avec une date intermédiaire importante, 1964, puisque, consécration définitive, le 400m 4 nages fut intégré au programme des Jeux Olympiques de Tokyo.

Deryk Smelling, l'un des entraîneurs les plus compétents en la matière, établit l'origine officielle du 3 nages individuel en 1922. Premier titre national officiel U.S. attribué à Hilda James chez les dames - tandis que les records du monde - officieux - furent reconnus dès 1925. Jusqu'à la deuxième guerre mondiale, le 3 nages individuel fut essentiellement pratiqué aux Etats Unis où tous les plus grands champions U.S. de l'époque s'y essayèrent avec plus ou moins de bonheur.

Notons encore pour mémoire l'organisation aux Etats-Unis entre 1923 et 1926 d'un Pentathlon, véritable ancêtre du 4 nages, comprenant un 100 yards dans un style autre que la brasse et le dos, un 100 yards brasse, un 100 yards dos, un 500 yards nage libre, un 50m sauvetage et cinq plongeons (deux imposés et trois libres) avec cinq minutes de récupération entre chaque épreuve.

L'après-guerre immédiat vit l'introduction progressive du 3 nages dans les pays européens, dont la France, particulièrement sous la forme de relais 3 nages (dos, brasse, nage libre). Ainsi, notre pays détient officiellement plusieurs records du monde du relais 3 nages. Le plus fameux est celui du 20 septembre 1946 en 3.12.05 qui resta sur les tablettes de la F.I.N.A près de quatre années.

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Le Water Polo

Le water-polo a connu une évolution différente en Europe et aux Etats-Unis. Dans ce pays, il s'appelait softball water polo et le ballon étant un sac vide. Ce sport était très violent, dégénérant souvent en énormes bagarres. En 1897, Harold Reeder (New York) mit au point les premières règles américaines pour cette discipline, destinées à réduire la violence excessive du jeu. A l'origine, les joueurs se déplaçaient sur des barriques flottantes imitant des chevaux, et tapaient dans la balle avec des bâtons en forme de maillets, semblables à ceux utilisés en polo équestre, d'où le nom de water-polo.

C'est finalement la version européenne de ce sport qui s'est imposée et qui est aujourd'hui pratiquée dans le monde entier. Elle est plus scientifique, plus rapide et moins dangereuse que le jeu américain d'origine. Dans la version actuelle du water-polo, deux équipes de sept joueurs s'affrontent pendant quatre périodes de sept minutes.

Le water-polo masculin a été disputé lors des Jeux Olympiques de Paris en 1900, et a toujours figuré au programme olympique depuis 1908. Les Hongrois constituent de loin les concurrents les plus réguliers. Entre 1928 et 1980, la Hongrie a toujours remporté une médaille olympique, et a ramené chez elle 6 médailles d'or sur les 10 possibles entre 1932 et 1976. Si aucune équipe ne représentait la Hongrie aux Jeux Olympiques de 1984, c'est une équipe hongroise qui a remporté la médaille de bronze entre 1980 et 1996. En 2000, la Hongrie a effectué un retour remarqué en gagnant sa septième médaille d'or de water-polo.

Le water-polo féminin a commencé lors des Jeux Olympiques de Sydney. L'équipe australienne a été la première à remporter une médaille dans cette discipline.

Lassés par la monotonie qu'inspiraient aux spectateurs les compétitions de natation au XIXè siècle, des "petits malins" de la" London Swimming Association " créèrent le Water Derby, un sport s'inspirant du polo.

Les joueurs chevauchaient des tonneaux richement décorés et se servaient de pagaies pour se déplacer et jouer le ballon. Le jeu évolua et ces "preux chevaliers"délaissèrent leurs fidèles destriers pour la nage. Ce sport dont les règles furent codifiées pour la première fois le 12 mai 1870 se répandit en Grande Bretagne et porta successivement le nom d'Aquatic Handball, de Water Base-ball, d'Aquatic Polo, et enfin de Water Polo qu'il possède aujourd'hui.

Vers la fin du XIX siècle, les bateaux furent remplacés par des buts, le jeu limité à 20 mn, et le nombre de joueurs à sept. Ce sport franchit la Manche et apparut en France en 1895, mais il fallut attendre 1924 pour voir l'équipe de France de la spécialité se distinguer au Jeux olympiques de Paris et y remporter la médaille d'or.

L'origine du water polo peut être retracée dans l'est de l'Inde, où des officiers de l'armée britannique ont fait l'expérience du "pulu" jeu de balle à cheval. De là, le polo a été amené en Europe et il a été joué sous le nom de rugby et finalement comme football dans l'eau pour devenir water polo – et on y jouait dans des rivières et des lacs. À l'origine, une vésicule de porc servait de balle, mais comme elle éclatait facilement, elle a été vite remplacée par un ballon de caoutchouc.

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Juin 1963: naissance de la section NATATION au sein de l’USC, sous la présidence de Gaëtan

Novembre 1963: début des entraînements dans diverses piscines de Paris, le soir uniquement.

Déplacement en cars. Effectif en rapide progression, 80 jeunes.

1965: Pierre CREACH devient Président.

Octobre 1966: entraînement à la piscine de Montmorency, le jeudi AM et le samedi soir.

Une séance supplémentaire le mardi soir à Blomet (Paris), pour le groupe compétition.

1969: entraînement à Poissy pour toute la section.

Mars 1971: inauguration de la piscine de Conflans. Naissance du water polo garçons.

Juin 1973: fête des 10 ans de la section à la plage de la forêt avec le club de Grossauheim.

1975: Paul COLL devient Président.

1976: création du championnat des Yvelines de Water Polo garçons. Constitution de l’équipe féminine

1977: premier tournoi de water polo féminin en France, à Conflans.

Mai 1988: fête des 20 ans de la section au centre de loisirs d’Hérouville.

Soirée dansante à la salle des fêtes de Conflans.

1988: Daniel FRANCOIS devient Président.

1990: Patrice ANCIAUX devient Président.

1991: Création de l’école de water polo.

1993: 400 licenciés, 6 équipes masculines et 1 équipe féminine de water polo, 30 nageurs (es) de compétition, des groupes bien remplis du Jardin d’Enfants aux adultes.

Octobre 1994: fête tardive des 30 ans du club.

1996: Jean Pierre RUELLE devient Président.

Novembre 2000: ouverture du nouveau Centre Aquatique. La section perd 200 licenciés et de nombreux créneaux. Plus de Jardin d’enfants, et fin des 24 heures de nage.

Avril 2008: Richard ROYO devient Président.

CLASSEMENTS du CLUB: en 2006/2007

Départemental : 9 ème / 20 - (meilleur classement 1 ) er

Régional : 53 ème / 215 - (meilleur classement 23 ème) Fédéral : 246 ème / 1266 - (meilleur classement 48 ème) QUELQUES NOMS:

Gilles RALITE champion de France junior du 100m NL en 1980 et sélectionné en équipe deFrance, Alain TUERLINCKX, Christophe GUYOMARD, Michel RALITE, Françoise BASSET, Aline PALLOURE, Karine ATTELEYN, Sabine et Christelle FRANCOIS, René PUNG.

Un peu d’histoire Un peu d’histoire Un peu d’histoire

Naissance et historique de la section

Naissance et historique de la section

Naissance et historique de la section

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Thibaut CAPITAINE triple champion et recordman de France des 50, 100 et 200 brasse minime en 2008.

11 joueuses internationales : Sandrine et Delphine LAMOTHE, Diana BERTE, Emilie BARONE, Christelle FRANCOIS, Christine BOISSOU, Valérie VEYRIER, Isabelle FACK, Amélie ANCIAUX, Clémentine VALVERDE, Morgane CHABRIER qui ont disputé les championnats d’Europe des 17 ans en 2008.

OBJECTIFS:

Rester un club formateur, dans les 2 disciplines: en insistant sur la qualité de l’apprentissage en Ecole de Natation/Water Polo, et en utilisant les outils mis à notre disposition par la FFN, tels que les tests ENF, les POLONAT (1 par trimestre) qui doivent donner aux jeunes l’envie de continuer avec assiduité, les amener à la compétition; et qui doivent inciter les parents à s’investir dans le fonctionnement de la section.

Conserver nos nageurs et nos poloïstes, le plus longtemps possible: maîtres et équipes réserves, doivent être << l’assurance vie >> du club.

Carte adhérent Gaétan Créty de 1966 Carte adhérent Gaétan Créty de 1966 Carte adhérent Gaétan Créty de 1966

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