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, A.-M. Leroi Grise Caremel ,P. R. The sacral neuromodulation in double incontinence treatment: A review de la littérature de la double incontinence : revuecomparée La neuromodulation des racines sacrées dans letraitement

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Texte intégral

(1)

Progrèsenurologie(2012)22,318—325

Disponibleenlignesur

www.sciencedirect.com

ARTICLE DE REVUE

La neuromodulation des racines sacrées dans le traitement de la double incontinence : revue comparée de la littérature

The sacral neuromodulation in double incontinence treatment: A review R. Caremel

a,∗

, P. Grise

a

, A.-M. Leroi

b

aServiced’urologie,hôpitalCharles-Nicolle,1,ruedeGermont,76000Rouen,France

bServicedephysiologiedigestiveeturinaire,hôpitalCharles-Nicolle, 1,ruedeGermont,76000Rouen,France

Rec¸ule22aoˆut2011;acceptéle23d´ecembre2011

MOTSCLÉS

Neuromodulationdes racinessacrées; Doubleincontinence; Incontinence

urinaire;

Incontinencefécale; Épidémiologie

Résumé

Contexte.—L’associationd’uneincontinenceurinaire(IU)etfécale(IF),définissantladouble incontinence(DI),estfréquente.Eneffet,laprévalencedel’IFchezlesfemmesayantuneIU varieentre9et30%etinversement40%despatientsconsultantpourIFontégalementuneIU.

L’efficacitédelaneuromodulationdesracinessacrées(NMS)dansletraitementrespectifde l’IUparimpériosité(IUI)etdel’IFaprèséchecdestraitementsconservateursaétédémontrée.

Objectif.—ÉtudierlaplacedelaNMSdansletraitementdelaDI.

Patientsetméthodes.—Unerevuedelalittératureinternationaleaétéréaliséeprenanten comptelesarticlesoriginauxsurlesujet,sélectionnésparlemoteurderecherchePubMed.Les motsclésutilisésétaient:sacralneuromodulation,fecalincontinence,urinaryincontinence, doubleincontinence,epidemiology.

Résultats.—Septétudescliniquesontétérépertoriées(120patients)dontdeuxd’unniveaude preuve2.Le pourcentagedepatientsayantuneDIamélioréeàlafoissurl’IUetl’IFvariait entre32%et75%.

Conclusion.—Cetterevuedelalittératurerapportel’efficacitédelaNMSsurl’IUetl’IFdans cettepopulationdepatientsayantuneDI.Sonprincipalavantageseraitdetraiterdeuxincon- tinencesparunseuletmêmetraitement.Larecherchedefacteursprédictifsdesuccèsdoit êtredésormaisentreprise.

©2012ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:romain.caremel@chu-rouen.fr(R.Caremel).

1166-7087/$seefrontmatter©2012ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

doi:10.1016/j.purol.2011.12.007

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Neuromodulationdesracinessacréesdansletraitementdeladoubleincontinence 319

KEYWORDS Sacral

neuromodulation;

Doubleincontinence;

Urinaryincontinence;

Fecalincontinence, Epidemiology

Summary Urinaryandfecalincontinencearecommonconditionswhicharefrequentlyasso- ciated and defining double incontinence. When conservative treatments fail, sacral nerve modulation(SNM)isconsideredtobeafirst-linetreatmentforpatientswithurgeurinaryincon- tinenceandforpatients withfecalincontinence.Thepresentarticleaimstodeterminethe effectofSNMonthetreatmentofdoubleincontinence.Amedlinesearchforclinicalstudies withSNManddoubleincontinencewascarriedout,extracteddatawerereviewedandanaly- sed.TheresultsofSNMinpatientswithdoubleincontinencehasbeenreportedinsevenstudies (120patients).Thepercentageofpatientssufferingfromdoubleincontinenceimprovedonthe urinaryandfecalincontinencevariedbetween32%to75%.Thisreviewreportstheeffective- nessoftheSNMontheurinaryandfecalincontinenceinthispopulationofdoubleincontinence patients.Itsmainadvantagewouldbetotreattwoincontinencebyasingletreatment.The searchofpredictivefactorsofsuccessmustbegiven.

©2012ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Abréviations

DI doubleincontinence

FDA FoodandDrugAdministration

FIQL FecalIncontinenceQualityofLifescale HAS HauteAutoritédesanté

IA incontinenceanale

ICS InternationalContinenceSociety IU incontinenceurinaire

IUE incontinenceurinaired’effort IUI incontinenceurinaireparimpériosité IUM incontinenceurinairemixte

IF incontinencefécale QdV qualitédevie

NMS neuromodulationdesracinessacrées

Introduction

L’IUetl’IFaltèrentlaQdVdespatientsetpeuventengen- drerunhandicapsocialimportant[1—3].L’IUestdéfiniepar l’ICScommeuneperteinvolontaired’urinedontseplaintle patient[4].Ondifférencieclassiquementdeuxtypesd’IU: l’IUEetIUI.L’IUpeutêtremixte(IUM)lorsqu’ellecombine lesdeux.L’IFestdéfinieparl’InternationalConsultationon Incontinence [5] comme l’émission involontaire de selles liquides et/ou solides engendrant un problème social ou hygiénique.L’IAassocieàlaprécédentedéfinitionl’émission involontairedegaz.L’IFpeutêtrepassive,sansperception préalabledubesoinouactive.Danscecas,lepatientperc¸oit lebesoind’exonéreravantlafuitequisurvientsouventde manièreimpérieuse.

Laprévalencedel’IUvarieentre14et41%danslapopu- lationgénéraleadulte[6—9].Larépartitiondesdifférents typesd’IUestdifficileàévaluer:laplusfréquenteestl’IUE, environ50%des cas,puisl’IUM,30à40%descasetenfin l’IUI,10à 20%descas [9—14].Laprévalence del’IFvarie de 3à 15% dans la population générale adulte [13—17].

L’associationIU etIFest fréquente.Laprévalence del’IF chez les femmes ayant une IU est approximativement le doubledecelleobservéedanslapopulationgénérale.Elle varie entre 9à 30% dans les différentes études [18—24].

Inversement,40%despatientsconsultantpourIAsouffrent égalementd’IU[13,25].

Lecoûtglobaldel’incontinenceestimportant.Eneffet, le coût direct de l’incontinence a été estimé en 2001à plusde£500millionsparleNationalHealthService(NHS) au Royaume-Uni [26]. Ainsi, la prévalence élevée de l’IU etdel’IF, leursincidences quine cessentdecroître avec l’allongement de l’espérance de vie, leurs impacts pré- judiciables sur la QdV et leurs coûts élevés font de leur dépistageet deleur prise en charge unenjeu majeur de santépublique.

Lamajoritédes patientssouffrant d’IUet/oud’IF sont améliorésparlesrègleshygiéno-diététiques,lestraitements médicamenteux comprenant les parasympathicolytiques pourl’IUI,lesralentisseursdetransit,leslaxatifs,supposi- toireset/oulavementspourl’IF,ainsiqueparlarééducation périnéale.Encasd’échecdecestraitementsconservateurs, laNMSreprésenteuneoptionthérapeutiqueaussibienpour lespatientsayant uneIUIquepour lespatientsayantune IF[5].L’efficacitédelaNMSdansletraitementrespectifde l’IUI[27,28]etdel’IF[29,30]a étélargementdémontrée dans denombreuses publications.L’objectif dece travail étaitd’évaluerlesrésultatsdelaNMSdansletraitementde laDI(associationIUetIF).

Patients et méthodes

Une revue de la littérature a été réalisée à partir des articles originaux et des articles de synthèse déjà dispo- nibles, sélectionnés par le moteur de recherche PubMed dela National Library of Medecine.Les mots clés utilisés pourcetterechercheétaient:sacralneuromodulation,uri- naryincontinence,fecalincontinence,doubleincontinence, epidemiology.Touslesarticlesainsiidentifiésontétéana- lysés.Lesabstractsdecongrèsn’ont pasétéretenusdans l’analyse.Touslesarticlesconcernantl’utilisationdelaNMS dans le traitement de l’IU et l’IFont été sélectionnés et résuméssousformed’untableau(Tableau1).Lesrésultats ontétéréférencésd’unniveaudepreuvetelquedéfinipar OxfordCenterforEvidenceBasedMedecine.Lapériodede rechercheétaitde1995à2011.

(3)

320R.Caremeletal.

Tableau1 Résumédesétudessurlesrésultatsdelaneuromodulationdesracinessacréesdansletraitementdeladoubleincontinence.

Études Patients Indicationdela

NMS

Typed’IF Typed’IU Double

incontinence

Résultats

Auteuretjournal Méthodologie Recul Incontinence

urinaire

Incontinencefécale

A.MLeroietal.

DisColonRectum 2001;44:779—789

Prospective monocentrique 1ermai1998au 31avril1999 Niveaude preuve:2

11patients (8femmes) moyenne d’âge=51,6 anciennetédes symp- tômes=2,7 (1—5)

Incontinence fécale sansdéfect sphinctérienou avecdéfect sphinctérien30

11patients IFavec1épisode parsemaine depuis3mois 7IFactive 4IFpassive

11patients 0IUE 3IUI 7IUM 1rétention chronique

10patients 6mois à3mois(n=6): IUE=0/3 IUI=1/2 aggravation=1 à6mois(n=5) IUE=0/3 IUI=1/2

à3mois(n=6):

(50%IFouurgence

défécatoire)=1/6

(90%IFouurgence

défécatoire)=5/6 à6mois(n=5)

↓(50%IFouurgence défécatoire)=1/4

↓(90%IFouurgence défécatoire)=2/4 détériorationdes résultats=1/4

E.Ganioetal.

DisColonRectum.

2011;44:965—970

Rétrospective Décembre 1996àfévrier 2000 Niveaude preuve:4

40patients (31femmes) moyenne d’âge=50,2 (26—79) anciennetédes symp- tômes=ans (2—42) médianede suivi=9,9jours (7—30)

Incontinence fécale sansdéfect sphinctérien sansprolapsus rectal sansrectocèle sansprocidence rectale

40patients 28IF 12constipation distale

14patients 6IUI 2IUE 6rétention

8patients test moyenne

=9,9jours (7—30jours)

Chezlespatients avecIF(n=12) résolution complète=6 amélioration=1 Chezlespatients avecconstipation (n=2)

résolution complète=1 amélioration=1

Chezlespatients avecIF(25évalués)

(50%épisode

IF)=22 continence complète=11 Chezlespatients avecconstipation (10évalués)

difficulté d’exonération (p0,01)

échec d’exonération (p=0,01) D.FAltomareetal.

IntJ.colorectal Dis.2004;47:

203—209

Rétrospective monocentrique Niveaude preuve:4

14patients (11femmes) moyenne d’âge=54 (21—74) anciennetédes symptômes 6,2ans(2—42) médianede suivi=14mois (6—48)

Incontinence fécale

14patients 8IFneurologique avecsphincter indem

2IFpostchirurgie outraumatisme 3IFproctologique oumalformative

6patients 2IUE 2IUI 2rétention chronique

4patients 14mois améliorationdes symptômes urinaires=4/6 1patient (rétention)=a arrêtélesASPI 3patients(IU)ont arrêtéleportde protections

AMSscore(de101à 67)p0,01

CGSscore(de15à 2)p0,01

épisodede fuite/15j(de14à1) p0,01

FIQLscore(de 1,59à3,3)p0,01

OUladagetal.

DisColonRectum 2004;47:

1350—1357

rétrospective monocentrique Niveaude preuve

75patients (66femmes) moyenne d’âge=52 (26—75)

Incontinence fécale sansdéfect sphinctérienou avecdéfect sphinctérien180 etpréalablement réparé

75patients 55IFidiopathique

18patients typenonprécisé

18patients 12mois Amélioration IU=9/18(50%) (évaluation subjective)

AméliorationIF (50%)=76%

(4)

Neuromodulationdesracinessacréesdansletraitementdeladoubleincontinence321

Tableau1(Suite)

Études Patients Indicationdela

NMS

Typed’IF Typed’IU Double

incontinence

Résultats

Auteuretjournal Méthodologie Recul Incontinence

urinaire

Incontinencefécale

G.El-Gazzazetal.

IntJColorectalDis 2009;1924:

1377—1391

Rétrospective monocentrique Niveaude preuve:4

24femmes moyenne

d’âge=56,5ans±15,3 anciennetédes symptômes=4ans±2,9 médianedesuivi=28mois (3—49)

Incontinence urinaire (aprioriIUImais nonprécisé)

24patientes déficit

sphinctérienn=11 (45,8%)

neurologiquen=5 (20,8%)

24patients typed’IUnon précisé(apriori IUI?)

24patients 29,5mois 7patientes(31,8):amélioration symptômesIUetIF

11patientes(50%)pasd’améliorationIU 12patientes(54,5%)pasd’améliorationIF 3patientes(13,6%):améliorationIFsans améliorationIU

4patientes(18,2%):améliorationIU, sansaméliorationIF

MHaddadetal.

JUrol.2010;184:

696—701

Prospective, multicentrique randomisée, crossover avril2004à septembre 2007 Niveaude preuve:2

33enfants moyenne d’âge=12,22±5,09 ancienntédes symptômes=? pathologieneurologique

IUet/ouIFet/ou DIpathologie neurologique DI=19;IU=9, IF=5

24patients 28(19(9) rétention chronique? autosondage: n=17

19patients 15mois améliorationcliniquede75%enposition ONvs21%enpositionOFF

améliorationcliniqueIU=81% améliorationcliniqueIF=78%

RCaremeletal.

Urology(sous presse)

Rétrospective, monocentrique janvier2005à mai2010 Niveaude preuve:4

37patients(36femmes) moyenne

d’âge=56,8ans±14

IUet/ouIF pathologie neurologique IF=22;IU=15

22patients déficit sphinctérien=11 neuropathie pudentale=5

15patients IUE=7 IUI=14 IUM=16

37patients 29,9mois 18patients(48,6%):amélioration symptômesIUetIF

5patients(13,5%):améliorationIUsans améliorationIF

6patients(16,2%):améliorationIUsans améliorationIF

3patients(8,1%)pasdechangementni surIUnisurIF

4patients(10,8%):agravationIUet 1patient(2,7%)agravationIF

(5)

322 R.Caremeletal.

Résultats

Cette revue de la littérature a permis d’identifier sept étudescliniquesrapportantlesrésultatsdelaNMSdansle traitementdela DI,concernantau total120patients. Les articlessélectionnésétaientenlangueanglaiseetétaient publiésentre2001et2011. Deuxarticlessont d’unniveau depreuve2[31,32]etcinq[33—37]d’unniveaudepreuve 4.Lesindications delaNMSetlescritères d’implantation étaientceux validéspar les recommandations internatio- nales[5].

Les résultats des études portaient sur des patients implantés définitivement d’un boîtier de NMS. Ils avaient donc un test de stimulation positif, à l’exception d’une étude[33]quirapportaitlesrésultatsdelapériodedetest.

LespatientsétaientconsidéréscommeamélioréssurleurIU et/ousurleurIFlorsqu’ilsavaientunediminutiondeplus de50%dunombredeleurs épisodesdefuites.Ils étaient évaluésàl’aided’uncataloguemictionnelouuncatalogue desselles,exceptépouruneétude[37]ouils’agissaitd’un questionnaire.

L’indication initiale de la NMS était l’IF dans quatre études[31,33,35,36],l’IUIdansuneétude[34]etl’IUIet/ou l’IFdansdeuxétudes[32,37].Lereculleplusimportantpar rapportàl’implantationduboîtierdeNMSétaitde29,9mois [37]etl’effectifleplusgrandétaitde37patients[37].Les causesetletypedel’IUIet/oul’IFétaientrarementpré- cisésdanslesdifférentesétudeslorsqu’ellesn’étaientpas l’indication initialede la NMS.La population de patients étaithétérogène, à l’exception d’une étude[32] oulaDI étaient exclusivement d’origine neurogène et ne concer- naientquedesenfants.Troisétudes[33,34,37]ontévalué leurs résultats en termes de QdV avec un questionnaire validé (FIQL)mais il neconcernait que l’IF. Une explora- tionphysiologiqueaétéréaliséeparcystomanométriedans deuxétudes[31,32]etparmanométrieanorectaledanscinq études[31—33,35,36].LesrésultatsdelaNMSsurlaDIsont résumésdansleTableau1.Lescritèresdejugementétaient uneaméliorationde plus de50%des épisodesd’IU et/ou IF.

Discussion

En 1997, la NMS a rec¸u l’agrément de la Food and Drug Administration(FDA)pourletraitementdel’IUI.EnFrance, sonaccèsauremboursementparl’Assurancemaladiedate de 2002dans le traitement de l’IUI après échec des trai- tements conservateurs. Parallèlement, compte tenu de l’amélioration des troubles anorectaux observée chezdes patientsimplantéspourdesindicationsurologiques,laNMS a été essayée avec succès, dès 1995, dans le traitement del’IFisolé[38].Trèsrécemment,laCommissionnationale d’évaluationdesdispositifsmédicauxetdestechnologiesde santédel’HASajugéqueleserviceattenduparlesystème INTERSTIMTMétait«suffisant»pourletraitementdeseconde intentiondel’IF.Enrevanche,laNMSn’apasl’agrémentde laFDAdansletraitementdel’IF.Plusde80000patientsdans le monde ontété implantés d’un stimulateur des racines sacréestoutesindicationsconfondues(IFet/ouIU) etplus de 250publications ont été retrouvées sur le sujet grâce aumoteurderecherchePubMed.Lesétudesrapportantles

résultats delaNMSdans le traitementdela DIsont rares etrelativementrécentes.Eneffet,ilexiste,àcejour,sept étudesrecenséesdanslalittératureinternationale.

Danslaplupartdesétudes(4/7),l’indicationinitialede laNMSétaitl’IF.Lapremièreaétépubliéeen2001parA.M.

Leroi etal.[31] etportaitsur lesrésultats d’unecohorte desixpatientsimplantésavecunreculdesixmois.Cette étuderapportaitunbénéficedelaNMSdansl’IFchez100% despatients,dansl’IUIchez50%despatientsetdansl’IUE chez0%despatients.Danscetteétudeprospective,lebilan initialdel’IU étaitrigoureuxpardesscoresdesymptômes spécifiquesetpardesexplorationsphysiologiquesadaptées autyped’incontinence(bilanurodynamiqueetmanométrie anorectale), même si l’indicationinitiale dela NMS était l’IF,cequiapermisainsiunedéfinitionprécisedutyped’IU.

Bienquel’efficacitédelaNMSdansle traitementdel’IUI et son inefficacité dans l’IUE a été largementdémontrée enurologie[39],lesautresétudes,rapportantlesrésultats delaNMSdansl’IUchezdespatientsimplantéspourIF,ont retrouvéuneefficacitémoindresurl’IUIetunerelativeeffi- cacitésurl’IUE[33,36].Eneffet,Altomareetal.[33]ont retrouvéun bénéfice dela NMSchezrespectivement50% et 100% des femmes ayant une IUI et une IUE alors que Ganioetal. [36]ontretrouvé unbénéficechez 100% des femmesayantuneIUE.Uneexplicationpossibleestquepeu d’étudesontcaractériséletyped’IU.Ellesnecomportentni scorespécifiquedel’IU,niexplorationurodynamique.Aussi la définition de l’IUI et de l’IUE reposait uniquement sur l’interrogatoire. L’IUM était leplus souvent nonévoquée.

On nepeut donc pas exclureque lespatients catalogués commeayantuneIUIouuneIUEaientuneIUMentraînant unbiaisdanslesrésultats.Uneétudeestenfaveurdecette hypothèse[37].Eneffet,ellemontraitunbénéficedelaNMS dansl’IUIchezseulement67%despatients(20patientssur 30présentantuneIUIisoléeetuneIUM).Cerésultatsurl’IUI augmentaità80%(12patientssur15présentantuneIUIisolé etuneIUM)lorsquel’indicationinitialedelaNMSétaitl’IU età86%(12patientssur14présentantuneIUIisolée),quelle quesoitl’indicationinitiale(IUouIF),maisenexcluantles patientsayantuneIUM.Ainsicesrésultatsconfirmaientque legroupedepatientsayantuneIUMetdontl’indicationini- tialedelaNMSétaitl’IFtendentàminorerlesrésultatsde laNMSsurl’IUI.

Uneseule étudea rapportélesrésultats dela NMSsur la DIchez 24femmes implantées dont l’indicationinitiale était l’IU [34]. Cinquante-quatre pour cent des patientes n’étaientpasamélioréesdeleurIFavecunreculmoyende 29,5mois,cequiestinférieur aupourcentaged’efficacité rapporté dans la littérature. Dans cette étude, près de la moitié des patientes (45,8%) avaient une lésion du sphincter anal diagnostiqué en échographie endo-anale.

L’extension de la lésion n’était pas précisée. Or, la NMS reste controversée dans l’IF avec lésion sphinctérienne, mêmesielleneconstituepasunecontre-indicationàcette techniquesiellerestepeuétendue[5,30].Eneffet,unedes hypothèsesphysiologiquespourexpliquerl’efficacitédela NMSsurl’IFétaitderestaurerunefonctionsphinctérienne normale.Ilsemblealorslogiquequelespatientsayantune lésion anatomique du sphincter anal externe significative soientconsidéréscommedemoinsbonscandidatsàcette technique.Cependant,desétudes[40—44]ontmontréque lesrésultats de laNMSsur l’IFaveclésion sphinctérienne

(6)

Neuromodulationdesracinessacréesdansletraitementdeladoubleincontinence 323 sont comparablesà ceuxobservéschez lespatientsayant

un sphincter intact. En revanche, il est important de mentionner qu’elles concernaient un faible effectif de patients, avec unsuivi à moyen terme et que les lésions sphinctériennesétaientlimitéesà30%.

La sélection des patients au cours du test temporaire est sur le symptôme prédominant (IU ou IF) sans tenir compte de l’autre incontinence et le plus souvent sans l’avoirexploré,sanssavoirs’ilexisteunecausecommuneà l’IUetl’IFsusceptibled’êtreamélioréeparleNMS.Iln’est doncpasétonnantdeconstaterdemoinsbonsrésultatssur lesymptôme«secondaire»aprèsimplantation.Une étude [6]corroborecettehypothèse,puisqu’ellemontrequehuit patients sur 15 (53%) étaient améliorés sur l’IF lorsque l’indicationinitialedelaNMSétaitl’IU contre16patients sur22(73%)lorsquel’indicationinitialeétaitl’IF.Legroupe depatientsdontl’indicationinitialeétaitl’IUminimisedonc lesrésultatsglobauxdelaNMSsurl’IF.

Lorsqu’on s’intéresse à un groupe plus homogène de patients, les résultats semblent plus satisfaisants. Ainsi, Haddadetal.[32]ontrapportélesrésultatsdelaNMSdans une population plus homogène de patients avec un recul de15mois.Ils’agissaitd’uneétudeprospective,randomi- séeencrossoverincluant33enfantsayantpour19d’entre eux une DI dont l’étiologieprincipale était neurologique.

L’ensembledespatientsavaiteuuntesttemporairedesti- mulationpositif. Aprèsimplantation,chaque patientétait évalué au cours d’une période de six mois de stimula- tion ON versus une période de six mois de stimulation OFF. L’ordredes périodes était tiréau sort. Lesrésultats montrentuneamélioration(diminutionsupérieureà50%du nombred’épisoded’incontinence)significativedel’IFetde l’IUenpériodeON(respectivement78%et81%)parrapport àlapériodeOFF(respectivement17%et24%)(p=0,001).

Cependant,onpeut regretter que lesauteurs n’aient pas individualisélesrésultatsdanslegroupedepatientsayant uneDI.

Dansuneétuderétrospective[37]portantsur37patients (moyenne d’âge 59,8±14ans avec un sex-ratio de 36femmes pourunhomme) avecunreculmoyenparrap- portàl’implantationde29,9mois,18patientssur37(49%) étaientamélioréspourl’IUetl’IF.L’indicationinitialedela NMSétaitl’IFpour22patientsetl’IUIpour15patients.Cinq patients(13%)etsixpatientssur37(16%)étaientamélio- résrespectivementuniquementpourl’IUoul’IF.Pourtrois patients(8%),iln’yavaitpasdechangementnisurl’IUni surl’IF.Quatre patients(11%)étaientaggravéssur l’IUet unseul(3%)surl’IF.LasatisfactionglobaledelaNMSétait élevée (76%). Vingt-neufpatients (78%) jugeaient la NMS responsable de l’amélioration de leur QdV et 13patients (35%) attribuaientcette améliorationaux bénéficesde la NMSsurleurDI.

Lesrésultats desétudes sur laNMS dansle traitement delaDIsoulignentl’importanced’uneévaluationcomplète de l’ensemble des troubles périnéaux(IU et IF)lorsqu’on proposeauxpatientsuntraitementparNMSetqu’ilexiste uneDI.Celadevraitpermettredemieuxprédirel’efficacité du traitement sur la DI. En effet, lorsque le motif de l’implantation était l’IF, la plupart des études ne distin- guaientpasletyped’IUetnecomportaientpasdescoresde symptômesurinairesspécifiquesnidebilansurodynamiques pourl’évaluer.Leursrésultatssurl’IUseraientdoncvaria-

blesenfonctionde laproportiondutype d’IUreprésenté dansleurpopulation depatientsDIpuisquepardéfinition, cespatientspeuventsouffrirsoitd’uneIUIisolée,soitd’une IUEpureousoitd’uneIUM(IUEetIUI)etdelaqualitédeleur évaluationinitiale.Demême,lesrésultatsdelaNMSsurl’IF danslapopulationdepatientsDIdépendentdel’évaluation initialedel’IFquiestcorrélée àl’indicationinitialedela NMS.

Les perspectives et les nécessités pour accroître l’efficacitédelaNMSsurl’IUetl’IFdanslapopulationde patientsDIsont:

• une recherche systématique d’une DI chezles patients initialementprisenchargepouruneIUouuneIF;

• une évaluationsystématique etcomplète dusymptôme

«secondaire» dès lors qu’il est diagnostiqué et que l’indicationd’untraitementparNMSestposéepoursoit uneIUI,soituneIF«primaire»afindeprédirel’efficacité delaNMSsurlesdeuxsymptômes;

• une miseenévidence des facteurs prédictifsdesuccès du test qui passepar une meilleure évaluation initiale despatients,quidevraêtreprobablementmultidiscipli- naire. Cette évaluation devra être standardisée, basée surdesscoresvalidésdesymptômes,deQdV,maisaussi sur des paramètres urodynamiques et manométriques voire même histologique ou d’imagerie fonctionnelle.

Ces études devront être bien menées: prospectives, multicentrique, randomisées, portant sur des effectifs importantethomogènedemalades,avecunsuiviàlong terme;

• unemeilleurecompréhensiondelaneurophysiologiedela NMS.Comprendrelemécanismed’actiondelaNMSper- mettrademieuxsélectionnerlespatientsàimplanteret doncd’améliorernosrésultats.

Conclusion

CetterevuedelalittératurerapportelesrésultatsdelaNMS chezlespatientsayantuneDI.Elleconfirmel’efficacitéde laNMS sur l’IU et l’IFdans cette population de patients.

Desétudesprospectives,multicentriques,contrôlées,utili- santdesscoresdeQdVetdesymptômesurinairesetfécaux validéssontdésormaisnécessairespourconfirmercesrésul- tats et permettre ainsi de définir des facteurs prédictifs desuccèsdans cettepopulationdepatientsayantuneDI, enfonctiondutypedel’IU etdel’IF, del’association des deuxsymptômesetdeleurs étiologies.Des étudesfonda- mentalesseraientégalementutilespourmieuxcomprendre lesmécanismes d’action de la NMSet leurs effets théra- peutiques sur l’IU, l’IF et la DI. Dans ces conditions, la NMS pourrait constituer un traitement prometteur de la DIaprèséchecdestraitementsconservateursets’imposer ainsi en pratique clinique. Son principal avantage serait detraiter deuxincontinencesparunseuletmêmetraite- ment.

Déclaration d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeconflitsd’intérêtsen relationaveccetarticle.

(7)

324 R.Caremeletal.

Références

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