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Submitted on 8 Jun 2020
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Michel Bourdon. Agriculture et développement économique : Enseignement de spécialisation : DAA : Economie. DAA Economie (Agriculture et développement économique), 1981, 80 p. �hal-02857843�
Département des Sciences Economiques
et
Sociales AGRICULTURE et DEVELOPPEMENT ECONON{IQUE Enseignement de Spécialisation 0AA : Economie Maftre-Assistant M. BOURDONCRAPITRE II.IIRODUCTIF
-
Croissance, développementet
récession:
ta
problémâtlque dela
crlse.
-
Ltanalyse dynamiquede
ltexpansionet
de Lfaccumulatlon ducapital.
-
Lrenchatnemententre les
tyÊflmes de croiseance, dfinvestissement, deproductlvité
et
dremploi.CIIAPITRE
1
.
LES RELATIONS ENTRE LIAGRICULTURE ET LES AIITRES BRANCHES.-
La méthodologie des tableauxintersectoriels.
-
Le complexe agro-alimentalrear,r.fairrdc
lttconomia{rr^ajr.
(-CIIAPITRE
2
-
LIANALYSE DE LA CROISSANCE AGRICOLE.lzê
-
Lestrols
fact,eurs;
les
modalitésdtestimation
du capiÈalet
du progràstechnlque.
'-
La
fonction
de production globale COBB-DOUGLAS.-
Le processus de croissancecyclique.
ÀyUlI
CHAPTTRE
3
-
LE FTNANCEMENT DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE.-
La demande decapital :
ltendettement, deltagriculture.
- Lroffre
decapltal :
1escaractéristiques,
lroriglnallté et la
poLit,iqueflnanclàre
du CREDIT AGRICOLE.CHAPITRE
4
-
LES PERFORMANCES PRODUCTIVES.
,ir 119-
Lesprtnclpes
de mesure de La producÈivité.-
Les comptes desurplus; applicatlon
spécifique
à
lragrlcultuïe.
CHAPITRE5
-
tA
REPARTITTON DES BIENFAITS DE LA CROISSANCEt ii
-
I.e jeu
dlstributif
entre
agentsl
le
concept drhérLtages.-
Lestransferts lntersectorlels
des galns de productiviÈé: la
sltuation
relatlve
deltagriculture.
CI{APITRE TER}IINAL
-
Ltagrlculture
dansla planificatlon
française.-
Perspectlveset
scénarli
delragriculture
de
lfan
2OOO.NOTA
Ce polycoplé comprend
un
ensemble de plans-résumés,les
travâuxdirigés
et
la
document,ation
statistlque
essenÈieLte;certains
passages de courssont
spéciale-nent rédigés.
11doit être
considéré conme unoutil
detravall
de basequi
néces-site dtêtre
largement complétéet
enrichl par
des not.esprlses
lors
de
la
LES RELATIONS ENTRE L'AGRTCULTURE ET LES AUTRES BRANCHES :
LE COMPLE)@ AGRO-INDUSTRIEL DIAPRES LE TABLEAU INTERSECTORIEL
Les tableaux économigues encore appelés tableaux
Ressources-Emplois, d'Achats-VeRtes,
Outputs-Inputs, drEntrées-Sorties,
conçus àlrorigine
par
LEONTIEFet
sans doutpinspirés par
le lointain
précur-seur QUESNAY,
sont devenus de nos
jours
d.run usage courant d.ansl'étude
des
structures
delrappareil productif d'un
ensernble économique donné.Lranalyse de
1réquilibre
économiquesur le plan très global
desagrégaÈs
peut ainsi être
complétépar
un examenplus détaillé
et.appro-fondi
au niveau delréquilibre
des diverses branches drune économiena-tionale :
on peut ainsi mieux comprendreles
mécanismes de production eÈ de dépensequi pe:mettent aux divers
typesdractivités
de contribuer pourleur
part.respective à la fo:mation du PIB.
Lridée
fondamentalequi sert
drassise à
un tableau économiqueest
I'j-nterdépendancequi
unit
Ia plupart
des sous-ensernbles: iI
existe
un
effet
entre
tous
oucertains
secteurs desrelations privilégiées
issues deliaisons
réciproques defournisseurs
à
clients
ou de donateursà receveurs.
Le
tableau
économique drensemble(tnS;
décrit la
façondont
uneéconomie se dote de ressources
et
conmentelle
les
utilise ; il
reprendles
données des Comptes Nationaux de production des diverses brancheset
présenteleurs
interrelations
dréchanges sous forme dropérationsde
livrai-sons
(outputs)
et
de consommationsintemédiaires
(inpuÈs).Nous étudieirons drabord 1es bases
drarchitecture
du modèleinter-sectoriel
que nous appliqueronsensuite
à lranalyse
concrète dela
comptabili-sation
desflux
au niveau dela
Franceentière
en concentrant principalernentnotre attention sur
le
complexe agro-ah:nentaire.Chapi.tre
I
MErdoDoLocrE DEs TABLEAUX ECONOMIQUESSection
1"
Présentation. dess
delecture
et
de fonc +s
TESUn t'ableau
entrées-sorties constitue
un ensernble de conptesde ressources
et
dtenplois
de bj"enset
services
qui
permet une analysedes
flux
de produits"Raisonnons
à
partir
drun cadre schématiquequi
bien
quetrès simplifié
s'avère
suffisant
pour nousfamiliariser
dans unepremière approche avec
les
conceptset iltustrer les
fondements delranalyse
structurelle
des nodèles detype
LEONTIEF"Imagj-nons wre économie fe:mée
divisée
en uncertain
noml?re de branches
(i)
nr.mérotéesde
I
à
n.
Surla
base des info:mationsstatistiques
dj.sponiblesil
est.possible
deles
préqenterpour
une annéedonnée sous fo:me
dtun
tableau nr:mériqueà
dor:bteentrée
oùfigurent
en colonnesles
ressotlrceset
en
lignes
les
emplois.Par consÈruction
conptable,
de même guetout bilan équilibre actif et passif, re total
des ressources
est égal
autotal
des emploisaussi bien pour
une branchequelconque que pour lrensemble de ltéconomie. un
te1
systènerevêt la
fo:nne
ci-jointe"
(1)
nappelons qutune brancheest définie
conne ltensernble d,esactivités qui
créent
une cerÈaine gamme de grroduits homogènes.Lrensemble des branches correspond. donc
à
r:ne nomenclature desil!
I
ùrl
a .D{*r
4
TeTAL EUP LAiS t WE-A-uVÈLEUR-frtour/t
TOT*L
R"sSsauruas c0ttsouut Fi IJ *L€Tor*u
e hPLoisê
ù
@*
êl êx
{
o
= sl" 4De façon
plus précise
:-
chague colonne exprimeverticalement pour
chaque branche lesachats
effectués à toutes
les
autres branches
ainsi
queles frais
de production
inte:rres à
la
branche:
en bas de colonne onlit
la
valeur tot,ale
dela
production
dela
branche dansltoptique
t'originett ou
"provenancett.-
chaqueligne
indique
horizontalementpour une branche
donnéela
manière donE
la
production se
répartit
ausein
d.e lréconomie :F,rjrnÉj
fs
L
3
It
tLI
z
4
tu
Tor41-c.ONgAil^rtws hrçeaÉ Pini*SAfin dren faciliter
Ire>çosé,
on peut utilementdécom-poser
le tableau Entrées-Sorties
entrois blocs élénentaires
raccordésles
uns aux autTespar
des relations compt'ables.Le
cadxen/t/
:Ctest
le
vérjlable tableau
des échangesinterindustriels
proprernent
dit
ai1
se présente sousla
forme drundas|er
ou tableaucarré
puisque chaque brancheest portée
dansle
rnêmeordre à
Ia
fois
en
ligme eu en colonne"Ce cadran regroupe
lrensenble
destransactions
inter-branches en
biens inte:médiaires
:
conformément auxrègles
énoncéesplus
haut
les
ventes oulivraisons
d'r:ne branche aux autres sontreprésentées
en
ligmeset les
achatsou approvisionnements
drunebranche auprès des
autres (y
coxnprisles
intra-consomrnations)se
lisent
en colonnes"
Dans
les
opérations d.'échangesentre
les
diverses
branchesde. lréconomie,
il n'y
a pas deraison
queles
achatset
ventes dechaque branche
s'équilibrent
parfaitement
maj-s en revanchele total
des achats detoutes les
branchesest
forcérnent égal autotal
desventes de
toutes
les
branches puisquece
chiffre est situé
aucroi-sement de
la
colonneet
deta
ligme e:q>rimant
les totaux respectifs.
par slmbolisdtion
on convientd'appeler
x-,
Ia valeur
des biensr-l
provenant drun secteur quelconque
i livrés
à
unautre
secteurj ;
chaqueligne
du TEI peut doncs'écrire
:*il**i2n*i3
+
"."
x +x.,
+ x1nrt
r-lï *..
'].l
Le
eadran/T
11 renseigne
sur
les
ressources complémentairescrest-à-dire les
facteurs
de productiongui
honris
les
consommationsinter-médiaires précéderoment comptés
ont
pe:rnisà
chaque branche intéresséede
réaliser
unecertaine
production
finale : il s'agit
essentiellementdes apports en
travail et
capital
qui
transparaissent
dansla
valeurajoutée
laquelle autorise
la
brancheà
distribuer
dessalaires et
charges
sociales,
intérêts et
aaortissements, impôts.Le
cadran11
indique
la
destination
des biensproduits
au stade dela distribution et fait,
doncapparaÎtre
ce qurest devenuela
fraction
de
!a
production
qui
nrest
incorporéeà
aucune autTeet gui
êst
"sortie'o
ducycle
detransformation
du premler cadran auprofit
desutilisateurs finals
essentiellement
Les consomrnateurs.On
appelle
généralpmentY, la
demandefinale ainsi
absorbée enErnplois
=
Somne des ventes de produiÈsinternédiaires
+
UtilisaÈion finale.
Si
aulieu
de considérer une brancheparticulière
on envisagelrentière
éeonomie onretrouve
alors
sous une auere présentationlridentité
bien
connue dela
Conptabilité Nationale
:Sornme des valeurs ajoutées
=
Sonme d,es consommationsfinales
Sect:ion
2" Intérêts et utilisations
pratiques
des TESIl éclaire
lranalyse descriptive
et structurelle
drr:neéconomie mais
constitue surtout
un remarquable instrr:rnent de calculet
de mj"se en oeuvre destratégies
ou de prograrnmes économiques àmoyen terme
: il est ainsi à la
baseessentielle
destravaux
deplanification"
Soit
X.
=
Fx..
+ y,rJt
1
Caractérisation
desproductions
d.e branchesles
coefficients
Le
tableau
interindustriel
pemet
dedéfinir et
de classerplusieurs
types
dractivités ainsi
que de mesurer J"timportancerel"a-tive
desfLux
dtéchangesentre
les
diversesbranches.
'
A"
Doubleclassification
des branchesa"
Dtaprèsl'origine
des ressources :Les colonnes
pennettent
decaractériser'la
structure
dela
branche puisque danscette optique
BProduction
dela
branche=
Entrées achetées+ Valeur
ajoutéeOn
peut
ainsi
distingruer deux
tlT)es de branches,celles
où prédominent
les
approvisionnements achetés,et
celles
où estprép.ondérante
la
valeur ajoutée"
Cette
distinction
entre les
deuxtlæes
dtindustri"es
est
intéressante
notâmment en rztre de mettre enévidence
lrimpact
relatif
des h"aisons en amontet
depercevoir la
nature
et
l|ineidence
du progrès technique; les
braneiresà
entréesprédominantes peuvent
bénéficier
des progrèsréalisés
en :mont alorsgue dans
le
casinverse,
le
progrès
dépend dela
capacité
de gestionet
drorganisation
dela
branche elle-même.b.
Draprèsla
destination principale
desproduits
:Les
lignes délimitent
la
structuïe
des branches selonlroptique
dela répartition
pui-sque :Producti-on de
la
branche = Emploisinternédiaires
+ Ernploisfinals
On
aboutit
ainsi à la
elassiqueet
bien
connue- ies
industries
productrices
de bj.ens inte:médiaires incorporées aux d,euxsuivantes s
cesont
surtout
les
comhustibles,la
sidé-rurgie,
les
matériaux d,econstruction
et
produits
chimiques.- les
industries
productrj"ces de biens d'éguiperoententre autres
:bâtiment
et
travauxpublics,
machinesélectriques,
aéronavale...- les
industries
productzlces debiens
d,e consommation oùI'on
trouveprincipalemerrÈ
les I"A.A", le textile, la
presseet l'édition
et
Ia
;ù:part
des services.LrAgri.culture apparaft
r:n peu comme r:ne branche mixteà
la
eharnière des premièreset
des troisièrnes puisqu'en moyennesa productj"on
finale
serépartit
par
noitié
auxautres
brancheset
auxut,ilisateurs
finals"
B"
Les opérations dréchanges interbranchesPour
traduire
Ie
degré derelations directes
et
dedépendance
entïe
diverses
industries,
oncalcule
desratios
s1mé-triques
de venteset
drachatssectoriels
d,'r:ne'branche d,onnée parrapport
autotal
de sessorties et
entrées
et
lron
peuÈainsi
eonnaÎtreguels
sont
sesprincipaux fournisseurs-et clients"
A
partir
de cescoefficient,s
d'achats
et
de ,r"rrà=,on
peut
songer àhiérar&iser les
branches dtaprèslïntensité
deleurs
échanges cequi
donnelieu
(par
des procédésdits
detrianguratlon
du TEr)à
r:nenouvelle
distj-nction
desrndustries
:- les
industries
de.basegui
vendentà
r:n grand nonbre d.rautressecteurs
et leur
achètentrelativement
peusi
bien
qu'e1les
sontteehniquenent indépendanrtes
: il sraqit
des branchesde
lrénergie,
des matières
premières,
etc"." qui
constjtuentL'infrastructure
industrielle.
- les
industries
médianesqui
vend,entet
achètentà presque toutes
les
brancheset qui,
en conséquence, exercent deseffets
propa-gaÈeurs
importants
ên atnont,et
aval
I
I'exemplele
plus
typiqueest eelui
des industrj"es mécaniquesët
électriques.
- les
industries
du sonrnetqui
achètent beaucoup auxautres
secteurstout
en
leur
vend.ant quefort
peuet
sr:bissent donc une dépéndanceélevée,
notammeRt commerces ee services"2"
Dlmamique des productions de branches :les coefficient,s
techniquesces
coefficients
mesurentpour
chaque branchele
rapporLentre
les
consornmationsinte:médialres
absorbées dansle
processusproductif et le
produit
final
d.eeette
brancheou,
en drautreste:mes 1e
quotient
d,es achats drr:nsecteur à
unautre
par
la
produc-Èion dusecteur
demandeur" Lescoefficients
techniquesqui
traduisent
donc
les propoyitions,
supposéesfixes, dtut,ilisation
des facteursAutrernent
dit la livraison
dusecteur
i
au secteurj
est
fonction
de
I'output final
dusecteur
j et les
emplois s'exprirnentlinéairenent
sous
la fome
l=
a..
X.r-l l
x.rl
Lecoefficient
aest
nécessaire àr:
indiquant
quelle quantité
dubien
produit par
le
secteur
i
'iafabrication
druneunité
dubien
j"
En regroupant
les
relations
présentéesnotre
système économique setraduit
en équations sousla
fo:mematricielle
suivante
:x1.=
t1l
x1+
ur2x2
+
"'" t1i xi
nx2=
u21xl
+
u22x2
+
.". "2i xi
nxi
=
"il
*t * tt? xzn """ "ii xi
n Xn=
anl
Xl
+
"rr2 XZ* """
an. X.
+ ax
nt+Y.
1a^ X +Y^
znnz
a. X
+ Y. INN]. na x
nnnn
+Y
.
Cescoefficients
montrentclairement
conmenttoute
branchea
besoinpour sa propre
actj"vité
de biensissus
drautres
brancheset lron
entTevoit
du même coup cornmentI'analyse
interindustrielle
se
révèle
txès
précieuse dans lrétablissement deprévisions
conjonc-tuelles
oula fixation drobjectifs
drunplan.
Les modèles de LEOIiIIIEFoRt en
effet la
propriété
dequantifier
avecprécision
la
répercuss'ion générallséeà tous
Lessecteurs
d'unevariation
imprimée en r:nendroit
queleonque de
circuit
économique"Si la
dennandefinale (et
donc Iaproduction)
d.rune branche quelconque augruente drr:ne manière autonome,Ies
autres
branchesdoivent
égalenentsuivre
enraison
desfournitures
qu'elJ-esselrocuraient
les
unes auprès desautres
et
selon despropor-tions qui
dépendent justement descoefficients
techniquesréciproques
",nous
voici
alors
entraînés
dans un système de vagues successivesalinentées
par
r.:njeu dractions
et
derétroactions
:
untel
ensernblecomplexe drinterdépendances
se
traduit
mathématiquement,par
deséqua-tions
linéaj"res
nultiples
résoluespar
1es techniques ducalcul
OrapiÈre
IT.
LE TES DE LIECONOI4IE FRANCAISE :RTSTIQUES
DESCRIPTTON ET
CARACTE-Dans
la réalité
1es tableauxpubliés
dansles
Comptesde
la
Nation. sont évidemmentplus
compliqués queIe
schéma sommaireque nous venons dr6lemJ.ns3 3 ee
dernier
était
certes
fort utile
pour
la
compréhension des mécanismesessentiels
mais se révèlenaturellement
tTop dépouil1étant
sesindications
demeurentlimitées
:il faut
donclui
adjoindre
de nonbreuc éIérnents supplémentaires quj" veneconsidérablement I I enrichi"r"
Les TES
sont
établis
àpartir
de nonbreuses sourcessta-eisej-ques de
production,
de marchés, d'enquêtes de consom'nation,de eomptabilit,é
publique,
dechiffres
douaniers,
etc""
néanmoinstoutes
les
cases du tableau ne sonÈ pas systémat.iquement rempliessoit
enraison
deleur
caractère né$igeablesoit
dufait
de lrabsencedtinfo:matj.ons
valables
maisles
contraintes
d'équitibre
comptablepermettent de suppléer lrabsence de données
directes.
Le TES annuel
est
élaboré dans une nomenclature
en36-branches mais périodiquement
i"s
expert!
se
livrent
à
r:ntravail
'FÏ-ù= compiet
et
plus
affiné allant
jusqu'à
r.:ne décornposit,ion en91 branches"
Certaines
explications
sont
nécessairespour une
bonnelecture
dutableau
: il faut
eneffet
connaîÈrela singification
de
certaines
ligrnesou eolonnes
qui
ntexistaient.
pas dansle
roodèleinitial, il
importe
d'écl"aircir la
nature
desvaleurs monétaires
eÇ
préciser
à quel
prix
sont
évaluésles flux et tenir
compte bienentendu des
relations
aveclrExtérieur"
1 Du eôté des Emplois
Finats,
la
décompostion seréalise
en 4grandes catégories dont,
les
d,euxprenières
distingn:ent en outreles flux par
catégories
dragents économiques :-
Consommationfinale
-
Fo:mationbrate
decapital fixe
crest-à-dire
investissementsen
biens
dréquipement eeoutillages
neufs-
Exportations-
Variations
(enplus
ou en moins) desstocks
détenus "2"
Du eôté des Ressources,j"l faut
ajouter celles
qui
nesont
paseréées
par le
système lui*même maisqui
provieRnentclrailleurs,
en un
mot,
J-es importatj-ons; il faut
aussi
comptabiliser
les
ventesaux
diverses
branchesqui
proviennent
dragents non producteurs(Administrations
et Institutions
Financières) "Il faut
égalementindiquer
pourquoi dans certaines branches,la
? Le
traitenent
des ConmercesAt'tardons-nous
plus
longueuent,
car
la
question est
délicate,
sur
Ia
manière d,ontest
appréhendéle
secteur de
la
distribution
d.esbiens
et, se:rrices.Ltévaluation
des ressourcesdisponibres
terle
que nousI'avons
jusqurici
enregistrée
est iuparfaite
car lorsqu'on
retraceles
échanges deblens
et,services
entre
producteurset
coflsornma-teurs inte:médiaires
oufinals, ra
valeujr perçuepar les
premiers esetoujou.rs
inférieure
à
cell"e payéepar
les
second,s:
eneffet"
nous anans
inplicltement
corapÈéles
produits
auxprix à
rap:rcduetlon
or rls
parr,'iennent généraleuent,à
I'acquéreur
par le
biais
de cororoercesqui
se rémr:nèrentpar
une maïge commerciarelaquelle srajoute
auprlx
deproduction pour
d,onnerle prix
dedétall
ef,f,ectj"veoent payélors
de
la
transaction.
Les conventions du tableau économigue
français
compt,àrbllisent les
êmplois
(intezrnédiaireset finjls)
de chacr:ne Cesbranches au
prix dtutilisat!.on,
crest-à-dire
raarges commercialescomprises
alors
quten
colonnesla
production
des branches apparaît,aux
prix réels à la
production
crest-à-di.re
hors
Earges,
pourrétablir
unéqulu.lre
correct entïe
emploiset
ressources,
ir
est
donc nécessaire que
les
InaJrges commercialessoient
add,itionnéesaux
productions
réelles et
doncà
rassenbler
tous
les
commercesspécialisés
de g:roset détail
en une seule branchetïès
particu-lière
puisgurelle
ne
d,onne pas naissanceà
r:nprcduit nais
nrin-te:nrient
que eornyne branche consonîmatrice de bi.enset
servicesinte:.rnédiaires.
Ainsi le
T"E"r.
proprementdit a-t-ir
Èoujours uneeolonne'de
prus
qulil n'a
delignes
et lron
trouve dans
cette
colonne ttcomtnercestrr co!@e dans
toute
autïe, les
eonsonrmat,ionsinte:médialres
(cequtachètent
les
co,nqerçants enélectricité,
machines
à
ealcul,
papier,
transports..") ainsl
quela
valeur
ajoutée
corresFondante aux ehargesdtexploitation
des commerçalts ;la
soome de ees deru<f}::c
donne, conmepour
les
autres
branches,la
production
d,es conmercesuais
aveccette
dj.fférencequrà cette
''production"
commerciale ne coïrespond aucunpïodûit ;
néanmoi.nsbien
ajoutent
queles
comnrérces nefa.briquent aucun
bièn
ouservice,
iIs
une val-eur aux autres
produits
et paï
définiti.on ta
production
les
dela
branche "com-erces,oest
égaleà
la
somme d,e toutesmarges
incluses
dansles dlfférents
pràaoiæ.
Etant
donné quepaï
ventiration
res
margessont
comprisesdans
les
ressources de chague brancheil faut
prend,re en garàe dene pas add.j"tienner deux
fois la
valeur
desflux
cornrnereiaux :ctest
pour
cette
rai.sonqu'à
lravant-d,ernière
ligne
du tableau enrela1che
le
Dontanttotal
d,es marges commerciales dansla
colonne
"co@erces"
c
il
seproduit
en quelque sortel:n
transrert
enereles
co'n'nerceset
les
branchesqui
inco:çorent
les
margeseommerciales dans
Ia
valer:r
d,e leu.rsprodrrits.
Pour des
rai<ens
simiraires
onest
égarementtenu
dropérer des correctlÊ)ns deprj.x à
lrimtricrtatj.on
ee Ê,irexporcatio"
""
raisondes
droits qui
frappent les prcduits
à l,entrée
ouà
la
sortie
sent gur
umecont
estables
En d.épassant
le
stad.e d.elrdquilibre
entre
quelquesgren-deurs
globales
LEO.TTIEFa
remarquablemenisystômatisd
1r-;tud.ede
lrajus_
tement
d.etoutes
les
quantitSs
interécbangéâs
au sein
du
circrrit
écono-mi"que
en rnettant
notamnent en vaLeurle rôle
d.esliaisons
anont-aval
et les
interdépend'ancesteehnico-éccnoniques.
La constnrction
des
matri-ees
de
brancheseonstitue
d.enos
jours
le
fond.eurent d.etoute
analysenacro-éconor:nique
approfond-ie.
En lbancele
prenier
l.
E.
r. f\:t
dlaborépotl?
lrannée
ltJl
nais
avec une nomenclaturàr6duite
I
desT. E. L
très
ddtaiLlés
en77 branches
ont
dtd
rnisau
point
pour
1959et
1962et
publiés
en 1)66
et
1970.Depuis 1970
I'I" lr,
S. È.
E" ââ5oirrt
"rr_
nuellernent aux Conptes
d.e1a
lTa116ndes
tablear::c empiois_ressourees enS6tr"trches
à
la fois
à_prix
courants
et
à
Brix
oonstants-T,E0IITIEF
f
ut ainsi
à
i
torigine
d.es reoherchesmicro-dconomiques il.e pro€:ranmatlon
lindsirs
consistant
à
raariniser
les
out-puts par
unemininisation
des
inputs.
Iïdannoinsles
modèIesse
heur-tent
enooreà un
ce:rËain nombre dedifficultds
irnparfaiternent rdsolues
mais
qui font
sans cesseltobjet
d.eretouches
et
àramdlioratiorb.
ii/
In,convénients
et
insuffisances
les
fondenents
néthorlologiques d.estableaur carrds
ropo-série
d.thypothèses souventtrop
sinplificatri.oes
et
clônc
c-oonstance d.es
coefficients
techniques ç
ceci
irapliqueune
stabilitd
d.escondltions
structurelles
et
ignore
donc1taôtiàn
auprogrès teahnique
3
oT,
oelrti-ci
entraine un
processus d"erestnrctura-tion
d.esactllritds
proêuctrices
prrisquetoute
hausse deproductivitd
nrest
quela
traduction
approxinative
de
la
baisse
d.escàefficients.
-
absence d.erdférence
auxvariations
de
prix r les
coef_flcients
d'e IEONTIEFétant
en
effet
ea1cul6s
à
partir
d.esvaleurs
d.esaehats
rapportées
à
celLes
des prod"uctions,
1I
srensuj.t
d.onc queles
interdépendancegfonctionnelles
ne sont
pas purement teohnoLog:iquesmais
compoztentaussi
d.es aspects âcononniques d.ansIa
Besurê oùIe
mo-diflcation
desprix'relatifs
ent;rafnedes
changements d.ans1?utilisa-*ion
d.esquantitds
d"tinputs"
-
hogrogdnéisationtrès relative
d.esbranches
: le
nod.èleest earactdris;
per
une grando
spdclfieitd sectorielle or,
par
suite
ôo
1 Iobligation
d.u Teg:roupement,les
branchessont
artificiellenent
traitées
comne honogènesà lteneontre
d.esprod.uits conjoints
ou
sub-sid"iaires"
Ï1
faudrait
lmposer unedénultiplicatlon
deÀ branchostrès
poussés mais
crest
souvent
incompatible
avecles
erig:en,resstatistiques.
Enor:tre,
malgrrila
correspondanàebranche-produit
onbutte
en
prati-quêsur
Ia
question des
tproduits
li{srr et
sous-produits"
*
exelusive
d.esreiatlons
d"eeonpldnentarité
s1es fonctions
de prod'uction
sous-jacentes
Eont
à
basedtinpute
tous
oonpldnentairesorr les
facteurs
sont
toujours plus
ou moins concur?ents àoncsubsti-tuables
;
tous
les
calculs
sont
d.oncfaussés
par d.t6ventuelles
substi-tutlons
daneles
achats
interméd.iaireso
.-
absencedes
éeononiesdréchelle
: les
équations
linéaires
d'e
stricte
proportj.onnalité ne sont
ad"nissibles qutaudant que
les
di-verses
branches comptennentdes
unitds
de produc{ion
detai1le
à
peuBrès
semblable
i orr
e.nraison
clela
conceitration
d.esfirnes, le
fac-teur
dimensioni.ntroduii
inévitablenent
d.es phdnomènes d.e dominationcriptif et
ltensembre 6conomique
concret
qutil
est
censéràprxsenter"
B/
Correctifs
etnouveLles per-slecti
ves"La eonstatation
d.eslinites
dtun
cad.letrop
statique
dû
àIa fixité
des
paramètres d.e LEOIITIEFrl.evrait
entrâiner
certaines
ten-tatlves
d"raménag:ementet
d.tertension
d.estin4esà
rend"re p1r:sopdration-nels
les
tablear:x
intersectorieis : il
convenait en
partlculier
drin-trod.uire
Ie
facteur
terirpsqul
est
vecteur
de
progrès
économique d.oncde
transfornatlon
d.esstrrrctures
et
d"esrapports
d.eprix.
-
T,EOIITISFlui-rÉme
stest
efforcd
d.e d.Smaniser son mod.èleprimitif
en p.qeJrÆnt enconsid,<ration
lt6voluiion
des
coefficients
tech-niques par
a't#Ëhl"r6es
d"eeapltal
et
d.eprogrès
technique
sur
outiL-Lage, en
faisant
inte:sreni-r
d.esd4lais
c1âpropagation
ôt
de réaction
d-u système
aj"nsi
quecertaines
contraj.ntes-timiiant
IternpLoi
rLesfac-teurs
produetifs"
Les
travaux de
triangulation
d"esT"
E"
r,
d"rAujAcont
égalernentpermis
d"eraffiner la
i-::esute d"es ir:apactssectoriels.
-
Onest
a116au-delà
d.esinples
projections
er1 vol-ume enmod"iflant
Ie
systèriledes
prix
enviÊueurl
ors
d.elf
annéed.tétablisse-ment d.u
damier.
En
fo:rction
d"eltdvolution
prévuedes
p:rix relatifs
on proeèd.e
alors
en
introd.uisant des scalaires
d.etype p.
e chaque,uj
dldment
d"ela
raatrice
dtant
obtenu en
multipliant
Ltaneien par
ltin-d'ice
du rapport
des
prix
payds ar:xprix
reçus
par
la
brancheutil"isa-trice"
Ces nouveauxT.
E"
T"
sont
utillsés
pour
sui'rre,
notamnent eneonjoncture
infï"ationniste,
les effets
d.econtagion
d.esprix les
unspar
rapport
aux
autres
i il"s
se sont
rrîv61dsparticulièrement
prdcieux eesd'ernières
annéespour
prdvoir
les
r,dpereussions nécaniques d.runedévaluation sur
1es
prix
outrès
r4cernnent d.ela
hausse d.uprix
d.upétro1e
brut.
Signalons
enfin
queltanalyse interindustrielle a xté
ap_priquée
d.ans deuxdomainôs
où
sonapport
srest
r6vÉ1dfructueux
:-
en
construisant
d.esnatrices
d?emploisqui font
entrer
les flux
de rnain-d.toeuvr'e
d.ansle
systèr,iedrintàrd.6p"nd.rne"
et
per-mettent
alnsi
d.efaire
cadrer
les objectifs
d.e1a
d.emand.efinale
avecles d.isponibilitÉs
entravail
c l-a teehnique
est alors
axfie
sur
Ia
pîé-rrision
d.eseffectlfs
d.epopulation
active
elassée
par
niveaux
d"equà-l"ification
professionnelle
et par
secteurs
cractivité"
-
en
construlsant
d.estableaux
intemdgionaux
nes
gdographiqou* remplacentles
secteurs,
d"ansle
but
d.eeomptabilitô des
flux
entre
grandes
r6gions"où
les
zo-suivre
la
-3-S-3-3-3-!-3-3-â-Non.tcl.tuæ 6tr l{ iouH.ctâuÉ d'acrivira {ul Nom.ûclâtur. .Ê 38 .ou.-t.ctcuÉ d'cc!ivitô ('O Daûnitiotr .t00'
U01. furicdtue, rylvicultue, Pêcha
U 02, Iuduuio rgriola ct aliucatriræ
U 03. Éldgie
UOl. Indunio d6 bi.!. iûtcmédiriro.
T0t. Agricuftw' sylvictdtuc, pêchq 01à03
T 02" hdqrtria do h viudo ct du lait. T 03, lodurio dæ gulrcs produir alioorteira.
35, 36 c7 i42
T 04. Production do cooburiblæ ubÉau olida 04 et coLéfretio[
'I 05. Production de pétrolo et d. 3u iltwl f06. Éleciricité, gu ?t flu.
T 07. ltincnir ct mét.ur fcn.qtr promièro trrasfor' @rion dê I'scier.
T 08. ltinerois, mél.u Êt dcni.produit! noû fcrcq.
T 09. ]latériau do coû.tructiot ct oaér.u divcrs.
T 10. Indugtrio du vcnc'
T 11. Chimic dc baæ, Âbra ùti6ci.llé ct tiqud.
T 13. Fonrlerie ct tEv.il d.t méhu. T21. Papict, artor.
T 23. Iadustric du qoutchouc, lruforutioo da
@tiè!6 phrtiqué. 09a lt 12, 13 14, 15 16 77,43 20" 2l 50 52" 53 22 r25,34 2iÀ30 3t 26, 32, 33 78, t9 44, 47 45" 46 48,49,5+ 5t )t 58À60 61" 62 63, 64 05 06t08 68ô 74 7S U 05. lodustrio dæ bieac d'équipcmot.
U06. lqdutric da biæs do eouæmutio! eollrule'
U0?. Bttim€lt" grnio civil ct agricola.
T 14. Conlltuctiot mé@ique.
T 15. Conrrructiol élcdiiqu. et élætroniquc. T 16. lleléri.l do tmsPod leæræ'
T 17. Courtnction uavalc ct
T 12. Pargchinio et indu*ric phmoutiçro.
T 18. Iaducrio tcrtilo ot habillcncut. T 1.9. indutrio du cuir ct dc le chause.
T 20. Boir" mcublcr, indwtricr divær"
T 22. Imprimeric, praæ" édilion.
T24. BÂtiû6t, gélic civil ct agricolo. 55
U 08. Commece.
UolL Tluporre d tôlé@86@i6tioÉ
U 10. Saviq wcùeadr.
T25. Comoeræ dc gror elimcnuirc"
T!6. Coamcrco dc gror not qlimenteirc. T 2?. Cooacræ do détail alimcnuirc' T28. Coh@rco dc détail aon glimuip.
T 31. Trû.port..
T32. TéléænnuiatioD êt Po3tc.
T 29. Réporioa 6l coûEcaæ dc I'nutooobile" T30. Hôtêb, @.fé." réElreÈ.
T33" Scnis uchudr ændu principrlcmcn oDtrtP!i&5'
T 34. Scrio ucbsds reodu priacipalctcut eu pmicu.licn.
U 11. taotior ct 6édit bÀil immobilicn' T 35" læotiou et ctédit bril i6oobilic6.
65 67 56, ?6 à 80, 83 66, 84 À 87 90à 98 81 88 U 12, Àcrwæs. T36. -{ssuq@. T 37. OrÈanismæ 6nuciets. 89 U 13. Orgui:aæ 6nocicn.
ÊNNEE I98O PROVISOINE PRIT COUNRNTS HONS TVR OEOUCT-IBLE Tl58 r l5a e c G E _o è È -È I1[ T3.I. TABLEÊU OEs ENTNEES
INTERI,IEt)IRIRES 35 PRÛOUITS @ t2E{r ll3{3 3q59 186 223 82€ ?51 12 t0! {6! t t8? t5[6 805S 2380 t?€ t0E tzl 5tl {t l8{l 3!? 2{6 l5€ ra25 815 8{3? 535 qc2 ?!2r 0tc t t{72 30{ 288 {q7 ?{3 99 3016 53S 2q? tE2 27t9 202 {67 t3 {0 73{ 3153 8q6 88r 6320 q9r 3rt t88l t0t3 1202 531 t it8 ll€ l0 39S 2t8 5r7 9g 2215 t75 201 t02 8{8 163 tg l€ laES 23q3 ?EO t?{9 t0E 90 6l 7tq 1t T01 102 T03 T0q T05 T06 TO? T08 T09 'f l0 Tll Tt2 Tl3 Ttq 1 l5Ê TISB 116 Tl7 Tl8 ï19 T20 T2l r22 T23 12q 129 T30 T31 T32 T33 13r.t I Ji T36 T37 T38 F6BICULl",SILVICULI.. P€C}IE
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cor.rsTR. NFvÊLE. AER0, FEiElrÉr{1
TEXT I LES. HRB I LLEIIENT
CUTRS ET CHRUSSUFES
8ûIS, I{EU8LES. INoUSTnIES 0lV.
PNPTER.CFNTON
II{PRIIEFIE. FNESSE, EOIT ION
cn0ulcHguc, il8t. PLFsl I 0uEs
BAlII{ENT"GENIE EIVIL
REPNSÂTITN.COIIHENCE FUlÛ
HOTELS, CNFES" NE51FUfiâNT9
TNBNSPOEIS
lELECOIII{UNICÊTIONS ET F6STES
5E8V. }tÊBCH. 9UX ENTNEFEISES
sE8V, l{BRCh. 8UX Pnnl ICULTERS
L0cn1I0N, c8E0tr-EBIL il'{r08.
RSSUBf,NCES
SEBVICES ÛFGSNISIIES FTNfiNC. SEBVICES IION IIHSCHÊNDS
3l E3t 82t 28û?3 !q 56S5 t7€3 2rs{ 9q3 q37 16275 9783 2ôt q087 tt7 lgl 90t 108 661 I 50 ?10 2U2l e368 l5a t5qr I tE8 53 t3tû r078 3 9{)? I t t60l t98 t{ 5l 288 t20l r26 50 {2 98 tq lq3 tq5 26ri 694 r81 88? l5€ ttq I r0 3S6 t86 2202 228 7l {338? 58tl 1Et05 59 37r3 l07a sle l3{ 1328 e6l l5{ 2E6$ 5€q tl0 r92 c578 6Û8 aazg 352 ?75 t77 28ta7 08ô 836Ë 2te t'10 ltô 520 12 t sScE 213 Ilo 63 l0 t? t5 t3? 22 âl s9 ,2 82 t3 tl Itl 20 275 2l 13t3?8 88S 2 100 l{3 |l|l9 l8t 121 8?3r 2qs [856 lSt lgr 38 283 30 t283 200 175 335 8? 20030 5017 78 lE0 27 I Iq t8 5032 l?3 t05 tqu ?30 577 l6q2 E{l 306 {51 t5 s35 2112 lÈ5{ 50 5577 2133 37{5 230{? 358? tta 2 108 t? 10 3q 233 t39 87 3158 t{ 231 q00 8891 5s0 5! l2{l lu t2tÙ qr2 50s 20758 23E 550 00 301 tsl l9 t0d { ttq r3s t5 ll3 1052 i70 3758 2la 33 tr r2t 31 tal t02 s92 8!tt ?9 l2s1 t2tl la6 5ott3 ?312 93'7 180 l?? 723 123 ra{ 3CS It 7C8 35r r5r0 ?6 u76{ 3? 7t2 82 2s6 78S s03 8? 5ll t 5E{ tg l2q 2? (3 11 {0 2l 391 t 170 €68 l6 tl8 ?60t a362 2ttt 82 225ôl t63 Irl 281 135 r0t 173 6 583 37S t{8 07 3072 120 3r2 23t tô09 58S 1923 5n 382 t !3e 218 300 l2ls t5120 !35 q20 t2te2 q00 arr 412 {0q 553 2123 t1'l 9? 313 29t2 5Ce 3100 3t6 l{8 88 t233 r?tr l6 328? 3ô0tt I 189 2{0q I3EgE 378r r050c 1300 ts?t 85 55 310 228 t ll6 20r5 100 !s6 60 l20e 3S? 58 0r2 t003 22!3 556 6t 03? { Itl8 t923 5785S 52806 t07l I I l[slc 1202 50?3€ 8t02 {80q3
P20 C.I. OES BfiRNCHES
tl l5r 195221 5023E t08cqr 5t203 8t92 t5305 ol t3 {88{3 90032 P2A P10 N1 C. I DES BNNNCBÉS PBOOUCI" EFFECT. OES ENNNCHES
I tcSl{ 22â651 I 1$363 102ô00 t?t088 ?5{66 1262 1535? t005 E5t ll è a -c È q è a t à .e G (È
T3.3 COTIPTES DE PBODUCTION ET O EXPLOITÊ1I6N PNR BBÊNCHEs
T3.{ Tfl8LEÊU OES RESSOUBCES EN PNOOUITS
l0?1 87526 t09t 6? 5638t P10 P60 Pl0 TRIl T812 Tnr3 n?t 829 r120 1130 1.1q0 M50
PNOOUCl. EFÊECT.OES BEÂNCTIES
Î8RN5FE8TS OE PfiOO. fRIÊLS
IRFNSF. SE8V. EECHESCHÉ I'PÂCH" TRÊN5Ê" VENT. RES" 6R. NT. ROI I N.
Pn00ucT.0IsTBl8"
-Pn00ulIs-TVF GREVÊNT LÉS PRSOUIT9
OROITS OE O6UqNE ET NSStTIL
HÊRGES CTI{.SUF CONSOH. INTER
HÊRGES C6H,SUB C6N50r{.I{ENF. TFSGES COI{.SUR FBCE
llnRGEs coH"sun ExPonT_nTIoNs IIIPOÂTFTIONS
PâYs OE Lâ CE€
PâYS HONS CEE
101n1 ?20897 1392 7go 22959? 3208e 3S87 975 I 1633 q2833 tsl?28 26 t5t?52 -[5lt lqt?0 850t 2lE 396C ur50g -e71 t78088 -t0 t?60{? 22{8ta t5t0l 992 3C08 28902 IIr68 rs35? -t 183 -8 €200 6EE s25 I t39 r8$007 ro522r ,s87 -2U? t{5tlôl 2A?47 23 8t8U e555 l00tt{l t722 -{ l5t I l03t? r35i tl!8 1571,{ ?e8r2 01300 -5520 -ts l7l 8ô 2338 r50 76 rt2 {{3t18 tq{5r {52{5 - 133? -ls? 5e5 tl5 ?l -16 391 901 38 55tt? I l?5t 2580 2{56 555 3{ 970 1858 r5305 -2 1s303 295E rsa 305 8003e EzA -!ta? s0513 38863 ?s?8! -582 ?5203 1005t tsSt lc5 38?? 23620 r t3255 -qE rr320? r4528 l99l l3q q{90 379? t2530? -1C5 100 l253rt2 tl??23 {0E7 590 80Eq 508? E9?5 r0oltl -6t2r -2E5q r50 9SCS8 !3{08 5C26 900 eSzl r 58? lE76 10373 -t 193?2 I 105C !0c6 330 5U2 I tE06 139
J D CD
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m bc o rn a m z. --.1 a rrl rn a I a (3 a{
fn a o) ct ùss0r€5 c(rlâs eI 0 rv. ,JyOUsrâ.rfs t€t/8(fs, 80rs. It t, câAlorir PNP IION PâÊssÊ. Êa, IIIPNIÈENIE. P(â5lrcuês ItEt. caourcEduc. CTYIL ûfr{I€ EaTIftÛ^ coàrârcE nuh cdt Fâcg BEPNâùIdH. EfstÊu84rIs c4F[5. ,rrrfts, tâtrrspoâ ls fl Pûslfs t{Iâ[Pârs€s sôEy. ttancH. Eux .uc8l I 0N. IEho8. câFoII_ârtt 8ssua4^lcFs FI UBNC. tâ6â/VrSrÂS st8ylcF9 tââclrÂ^tos S€âIICÊS /v0,V YewtItÊ€ INrE8. NOI! CO/VSdrr. c. I. oFs P,9oOU.t fS o i 6 a t{
{
@{
{
I q{
{
{
n @ @ @ a o NO 6É t5êO {OoÉ o60q o N o5 FE NÉ{O ooN oùNo 6-ûE I { N E 6A o{o{ N oo o{r m ! c o 3
-r o z D -Pâryêts g.s.-', €.t s. ttls 6. I t€tJ8ôEs oe cô€O, I /9SSUAÊ/VC€S 0 aÛilIttsr/ïar ,otvs PâryÊfs P8doûcr€urb stocrg Ptlt €s .tsrt[urrs UIIL stocrs 0tVS slocrrs (t colrr€âcÊ 0F (, c€â Ptrs ê'rrP(0ls Fllv4(s tlt", 0." lolât o€s ôrrPtrrs t t I z o -D a D z o o t 2 I @D oooo oooo{
! c f o c t ! o o c z l t c t @ t c z trI e5ç -2Hz É@srâaE-b
@4= 3d oÈù 6g! @ t t ! I ! {A
partir
du TESde
1980 on se proposedrétudier plus
particulièreroent
la
structure
et l!influence
du complexeagro-alirnentaire
i
pour
cel
on confectionneraun tableau
Ressources-Emploisen-
3 branches;
lrAgri-culture,
les Industries agricoles
agrégeantles
deux sous-brancheset
le
reste
de lréconomie nonagricole
regroupanttous
les
autres secteurs.
t.
Construire
le
TEStri-sectoriel
(A,
IAA,
ENA)simptifié
de lrécono-miefrançaise"
Onincorporera
enligne
dansI'agrégat
Consoxomationla
FBCFet
les variations
de
stocks,
en colonne dansles
marges comnercialesles
léqèresdifférences entre les
productions
et
dansIa
TVAles droits
de douane.
2"
Caleuler
les coefficients
technico-économl-ques des-trois
secteurs.3"
Admettons que de nouveaux marchésextérieurs
srouvrentpour
nospro-duits
alimentaires
transfo::néslesquels enregiistrent
un accroissernent de5
milliards
defrancs
de
leurs exportations
(soit
un peuplus
de 11
tsdes
actuels
débouchés)"
Quel en seraà
court,tsme
I'impact sur
I'enseno-ble
denotre
économie?Calculer
les
nouveauxflux et
eommentêrles
effets
drinduction
obtenus.En
utilj"sant Ie
fESde lrannée 1980,
évaluer
le
coût
énergétique deI I
agrieulture
française "Ën
drautres
te:mes,
combien Laproduction agricole
consom'ne-t-ellede roùllions de
francs
sous fo:med'énergie.:
co'nhiencela
représente-È-il
enproportlon
des corSts toeauxet
du revenu ,agricole"LIEVOLUTION HISTORIQT'E DES GRÀNDES COMPOSA]qI'ES DI' COMPIÆ)G AGRO-ALIMENTAIRE FRANCAIS
valeurs en Billlons de francs courants et, en pourcentages
Consonnations des
par produit
en biens AGRI
en biens IÀA
TCTTAL
Va1eur ajoutée brute par branche r ÀGRI ) too / narges commerciales L (estimation) Complexe ÀGRO-ÀLIMENT/PI Sources 3
- Tous Mai les chlffrea non calcurés sont extraits dê 3 Le mouveDenè économlquê en France Lg4g-7g. sérles macro-économiques longues" 1981 - INSEE"
- De 1949 actuelle à 1959 les données sont présentées en fonction de ltancien système de c,N. en base 1955 ; à pa!Èir de 1959 en base
1971; les deux sértes constlultes sur des systèoes de nomenclature diffèrents ne sonÈ donc pas parfalte&ent comparabres
- colDpte Èenu ci-dessus des sources eÈ ales plocédures de raccoldenent d.es sérj"es j-l nty a pas une stricte concordance entre les données
eè celles qui seraient obtenues dlrecteoent àpartir des lEs mais l'évolut,ion relativê (qui nous importe prus que les vaLeurs absolues) nrên est pas affectée.
- La consomatlon clellement le est évaluée aux prix de marché (lEpôts indlrects" notamene rvÀ conpris) ce qui a pour effet. de gonfrer
artifi-Poids de la dlscribution puisque les valeurs ajoutées sont évaluées hor's taxes.
I
I
1949 1 9s0 195 1 L952 1953 1954 19s5 1 956 tqg l ls, 403 164, 152 rtoo I 11 898 143,8 7 64t 9 35 ,0 9 L7 27 28,l 28,1 I 10 871 r34r8 20 390165,2 31 261 100 I 13 699143,8 9 234 ^29,5-
lze ''t 34 "9 I ll 272 pr,5 24 538 168,5 3s 810 1100 LQ 483 ]9,3 - 127,4-
lzz,t 43 13 15 516 lzz,o ,6 8,0 I roo I 141,3 '24,0 l3O,7 l:r,s 115 829 944 13 27 40 t6 926 LL 47O I 13 391 131,4 293 68,6 6s4 | 1oo I 817 139,4 725'27 ,5 133' 1-
lzz,o t6 I 13 739 ,31,0 30 580 159,0 44 3le1100 I 17 665 ,39.8 tr gt2l26,g t4 33,3 31 14 299 30,8 32 09t 69,2 45 390 100 18 160 39,1 L7 684 25,2 ' 35,7 30 ,6 I 1s 6eB 131,3 4 443 168,7 7 5 a 26 37 l.ro, o 50 141 100 1q 17 883 13 2A9 I l8 827 34,O l3 b58.24, - l:g, - lzg, 1e 841 13s,8 1 957 lî6 36 60 5 428 00 195I 195 9 1960 196 1 1962 196 3 1964 7965 19oti ConsorEnaÈions des par produit Complexe AGRo-ALT|ENT/Pfen biens AGRI J \en biens IAA
ITorAr,
VaLeur ajouÈée bruÈe par blanche / AGRI \ ,oo 1 -'-' / Darges commerciales \ (estimation) 20 422 4L 281 61 703 24 488 15 164
t,,,,
56,9 I roo I .39,1 lzs,e 35 r7 28.8 I t3l "2 l68, g | 1uo I 36 25 37 7'8 I 9 3 20 2A5 44 700 64 985 23 913 76 AO2 17 831 46 528 64 359 100 31 445 1 3-064 72,3 lae lzot"
I 1 9 27 t'tl"'n
LB 6oslz7,3 49 485 72.7 68 0e4 l10o I 30 415 44.7 M 3g2l2t',t 13a t2 t"''
I 28,4 ltt,e | 100 ls rsefas,o 75 a75 1|27,2-
133,8-
122 '4 851 I 294 3 567 I 22 274127 60 086.73 82 360 I 100 I 36 594144,4 L7 79812t,6-
f4,0l"'o
36 612 4t,7 19 761 22,5 - 35rg 23 036 26,2 64 734 73,8 87 770 10C 2r,2 I 24 422 ,26,4 6a 068 ,73,6 92 490 1100 39 226 2I r75l+z,q l":n',n, I l2u,7 I 2s 631 26. tz tooltz, 98 331 100 I 40 Bo4l41, '22 394 122, 20 350 1967 ! 968 1959 r970 797I 1972 L973 797 4 t975 par prodqit,fen biens AcRt J en biens lAÀ
LTorAr Valeur ajoutée bruÈe par branche //ÀcRr ) roo I r.tg"= comerciales \ (estirnat,ions) Complexe AGRO-ALIMENT/PIB des Ménages 26 3LO 12s.4 77 31O 74,6 03 620 | 1oo 24 23a 123,4 - 34,7
-
t,,,,
I 43 471 4to I 27 128 ,24,7 82 882175,3 10 010 I 100M
ozglqo,o 25 5t7123,2-
lre,e 19 rG I 45 845 37, za anlzz, 44tl 848 . zssl 30 90 2t 19 12 25,L I 38,5 74" 100 I 32 r3tl24,7 e8 159.7s,3 130 300 | 100 I so s42 138,8 31 765 18 4 24,4 36,8tq
trclze,z 645175,8 ao 761 ,r00 I 53 188 t37,8 34 75rt24,7'
lst,s_
t,r,, I 37 503 Lt8 177 L7 .25,4 lzt,s T7, 52 40 580 24rI 75 19 100 633 396 42 859 24,7 o 332 75,3 73 191 100 74 853 43,2 45 359 26,3 - 3u,5 T7, 72 9O3 t36, 50 463 t.25, - lYt'-
ln,
st
ztzlzt 5OO47 ||76,7 t97 32|d 6 100 s: sos lz+ 73 247132, 6t 054127 r69720 76 3 25 00 l3e lro 1976 L977 I 978 t979 en biens AGRI en biens IÀA TOTÀI,Valeur ajoutée brute par branche /ecm \ roo ) r"tg.= coromerciales L (esèinatlons) Cmpl.€xe AGRO-ALIMENT/PIB des Ménages c produi 16r5 59 359 91 945 23 27,Q 41 ' 80 558 67 _928 1304 I 76' 100 lrr,o 67 4o4l23, 5t6 ,76,3 e2o I too I 89 131 131, 76 sg6t27, lat, 16 16r5 1 5 72 266122,s 42759 77. rs ozs lrou 98 326 90 402 I r31 lza 140 2 7 16 349 455 I t22,8 ltz,z | 100 I 132,3 '28,7 l:s, o Lt2 922 lo0 2L4 Irs,e 9 804 79 65r
CHAPITRE
II -
LIAÀTAI,YSE DES CONDITTONS PIIYSICO:ECONOMIOUES DE LA CROISSANCE "APPLICATION A LIAGRTCULTURE,
Nous
allons
dans cechapitre étudier
guels sont
les
principauxfacteurs
de croissanceet
conrnentleur
combl.naisonautorise
une certaineexpansion
à
long
terme" Noustenterons
ainsi
d'expliguer res
taux
deeroissance observés en
chiffrant la
contribution
desfacteurs
mesurables(quoique souvent de façon
imparfaite)
tout
en sachantpar
avance qu,unetell"e
tâcheest
difficile tant
nombreuxsont
les
phénomènesqni
influent
sur
le
cours du développement"Section
L.
Lestrois
facteursDressons donc
lrinventaire
desfacteurs
physiques de croissanceien
principe
il
faudrait
recenser ducôté
deI'offre
toutes
les
causespossibles
de croissanceet
qui plus
est
toutes
l-es sources indépendantesmais nous nous
limiterons à Itessentiel"
Partons d.'un
point
dedépart
fort
sinpJ-e: Ia
production
esÈmise
à.lroeuvre à
lraide
dtun
certain
équiperaentet
d'un certain
volurne d.etravail
oeuvrant ensemble avec unecertaine
technologie.
Lraugrnentation dela
production peut donc
venir
"essentiellement de3
facteurs
:-
Iraccroissement deIa
main d'oeuvre employée*
I'accroissement ducapital
- lraction
conjuguée du progrès techniqueNous
dirons
peu de chosesdu 1er
facteur
I la
croissance dela
main
d'oeuvre-résulte
elle-même deta
croissance dela
population
en âge detravailler,
dutaux
dractivlté actifs ,
dela
duréeeffective
dutravail,
tout
ceLaest
assez si.mpleà
EGîcomprendre
et
à mesureri
ajoutonsque
les
questions démographiquesfont
l-robjet d'un
cours spécia1 dans legueltout
sera déveJ"oppé"Inutile
des'y
attarder
et
concentronsnotre
attention
sur
les
d.euxautres
facteurs
beaucoupplus délicats à
appréhender en2
$"L'évaluation
duCapital
Fixe
productif
'
Nous nous plaçonsici
sous lrangJ-e économique ducapital-facteur
de production
et
non sousI'angle
ducapi.tal financier.
A) Principes
méthodologiguesLe
capital
est
estiméselon
la
méthode "chronologique" ou de"l'inventaire
permanent'r mis aupoint
en Francepar
I"IAIRESSE (INSEE):
crest
une méthode
qui partant
desflux
remonte aux stocks.Pour
bien
faire
comprendrecette
méthode on peututilement
établir
un
parallèle
entre I'étude
ducapital et
des équipementset
lrétude
dela
population
active : la
tenninotogie
nousinvite
déjà
à
ce rapprochement s nous sonmes en présence d.e deuxfacteurs
de product,ionqui ont
en comrûundrêtre
desfacteurs
physiques donc mesurables eÈ"reproductibles"
ctest-à-dire
employésau cours de nombreux
cycles de
production
:
on parJ-e souvent decapital
matériel
et
de capitalhumain;
par
ailleurs
pourles
honrnes cormne pourI'outillage'
onparle
de durée d.evie
oude.survie,
de miseà
la retraite,
deOn part, donc de
I'idée
d'une dénographie des équipenents quelquepeu comParable à une"pyramide des âges des
individus
et
on vacalculer
Ie
capital-stock
àparÈir
ducapital-flux c'est-à-dire les
invesÈissements (ouFBËf)
E:e
lron
connait statistiquement bien
àparti-r
des donriées deIa
Coutptabilité
Nationale"Notre
situation est
en quelquesorte
analogueà celle
dtun démographè,qui,
connaissantles
naissances(entrées)
et
décès(sorties)
et Ia distribution
des durées devie,
devrait
estimer
la
populationtotale"
La soLution
consiste
à
considérer
la
population
cornme formée deseffectifs
des
différentes
générations en provenance des naissances intervenues auxdifférentes
époques: les effectifs
d'une générationà une
date donnée nesont autres
que ceux entrésinitialement
moj-ns ceuxqul
sont
sortis,
c'est
pourquoicette
méthodesrappelle
"chronologique"T"historique"r
"longitudi-nale"
ouinventaire
perpétueI.Toutefois
comparalsonn'est
pasraison
et. même duseul
point
devge du processus de production nous ne saurions
totalenent assimiler
unhornme
et
une machine. La"popuration" des équipementsest
eneffet
plushétérogène que
celle
destravailleurs :
un camion, unemachine-outil,
untracteur,
sont
par
exempleplus
dlssemblables qurun chauffeurroutier,
u::ouvrier
qualifié
métallurgiste
ou unagriculteur.
MaisIa
différence
vabien
au-delà
: si
en matière démographique onpeut
se contenter de recenserles
effectifs
unetelle
opération
nrauraLL pa'sde sens
pour
les
équipementsqui exigent,
pource,
une évaluation cequi oblige
à
recourir
à un systèmede
prix
à
desfigrs dragrégation"
B)
La concion
de
la
"valeur"
dutal
Lrévaluation
ducapital
est
délicate
dansla
mesure oùla
naturedes équipements change au cours du temps
:
ces chanqementsrésul,tent
desmodifications
defabrication,
d'amélioration
des performances, des progrèsde rendement,
etc"""
Ala
Limite
on peut envisagerltapparition
d'équipements decaractéristiques
tout
à
fait
nouvelles"
Dans cesconditions à quel
prix
évaluer un équipement
qui
srest
vu
progressivementmodifié
et
peut même neplus
exister
entre
n. et
n"Otx
est
en présence de deux conceptions théoriques extrèmes quicorrespondent au double aspect du
prix
'TcottE\utilité
D'une
part le
vohlrrte de.s équipementspeut être
entendu corBmele
volume desfacteurs
de productionqui ont été
utilisés
à
leur fabrication
:dans ce cas on ne
tient
pas compte des progrès deproductivité
d,esindustries
E:i les
fabriquent.
Drautrepart,
à
I'autre
extrème, on peutIe
considérereomme
le
voh:me.desservices
productifs
queleur
ut.ilisaLion
peut procurer(principe
du rendementactualisé
deI'exploltaÈion)
et
dans ce cas on incorporealors toutes
les
améliorations
survenues (àI
(inverse
d.uvin qui
sebonifie
avec
le
temps,Ie capital
neuf
vaut plus
queI'ancien)
"
Ces deqx conceptionssont opposées en ce,sens què
la
premièreest
tournéevers
le
passéet
la
seconde
vers
le futur
c dansle
l"er casles
volumes marquent en général unecroissance
très leirte
(voire
même une décroissance)r
tandis
que dans.le
2èmecas
ils
connaissent généralernent uneforte
croissance" Nous opteronsen
fait
pour une conceptionintermédiaire
: celle
de
Ia
Corqptabifté
Nationaleavec une
évaluation
"supposée" aucorit de reproduction"
II
reste
un dernierproblème
:
I'estirmation
part
des données deta
Conptabitité
Nationale envaleurs
et
volurnes dela
FBCF maisles
valeurs
font
intervenir
des changementsde