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[PDF] Documentation sur le marché de change marocain pdf | Cours Forex

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(1)

Université Mohammed Premier

Oujda Faculté Des Sciences Juridiques Economiques et Sociales

Oujda

Master: Economie et Management des Organisations

LE MARCHE DE CHANGE

Préparé par: Bah Mamadou Aliou

Brahim Abakar N’Goko Moyo Aquilino

Somboro Expedito

Encadré par: Mr CHOUKRI Thème de recherche :

(2)

PLAN

INTRODUCTION

-Problématique

I - Définition et fonctionnement du marché de change Définition et caractéristiques

Les opérations du marché de change a)- Le change manuel

b)- Le change scriptural

II - L’objet des opérations de change Les transactions commerciales

Les mouvements des capitaux a)- La couverture

b)- La spéculation, l’endiguement et les risques de change

Conclusion

(3)

Introduction

Afin de pouvoir comprendre complètement ce

qu’est le marché des changes, il est d’abord utile

d’examiner les raisons qui ont mené à son

existence.

Il ne sera pas très nécessaire de détailler un par un

les événements historiques qui ont amené le

marché des changes à ce qu’il est aujourd’hui.

Nous allons donc heureusement éviter de longues

(4)

Introduction

A l’origine, nos ancêtres conduisaient le commerce de

biens contre d’autres biens.

Ce système de troc était bien sûr plutôt inefficace et

exigeait de longues négociations et recherches pour

pouvoir conclure un marché.

Des formes de métaux comme le bronze, l’argent et l’or

ont été par la suite utilisés dans des tailles normalisées

pour faciliter les échanges de marchandises.

Après la crise du système bancaire international de 1857

et l’échec du système monétaire bimétallique

(monnaie convertible en or et en argent) et en plus, le

développement du commerce international que le

(5)

Introduction

Dans ce système, toute monnaie était rattachée au stock d’or existant dans le pays et définie par un certain poids en or (Exemple : 1franc français= 160mg d’or).

C’est ce qu’on appelle le pair. La parité étant le rapport entre 2 pairs ou l’égalité de la valeur de change entre 2 monnaies. Différent du taux de, qui est le prix d’une monnaie en une

autre monnaie et déterminé par l’offre et la demande des monnaies.

Après la 1ère guerre mondiale, l’Europe est appauvrie et les

Etats-Unis sont devenus les 1ers créanciers du monde.

Les accords de Gênes de 1922 imposent une règle constante concernant l’étalon-or : un pays peut émettre de la

monnaie non plus en contrepartie d’or mais de devises convertibles en or.

(6)

Introduction

Cependant, la crise de 1929 oblige les Etats-Unis à

se défaire du dollar pour l’or.

En Europe, le constat n’est pas plus agréable :

l’Allemagne met en place un contrôle total des

changes et la Grande-Bretagne et la France

suspendent la convertibilité de la Livre et du

Franc en or.

Ainsi, à cette période, plus aucun Etat au monde

n’assure une convertibilité de sa monnaie en or.

Les Accords de Bretton Woods en juillet 1944

permettent la création du 1

èr

véritable système

(7)

Introduction

Ce système n’est plus fondé sur l’étalon-or mais sur

le système de l’étalon-change-or dans lequel :

toutes les monnaies sont convertibles en dollar

(monnaie de référence) et seul le dollar est

convertible en or.

Et ont fixé le dollar à 35 USD (United States Dollar)

par once d’or. En 1971, à cause de la

pression sur le dollar qui fut d’évalué de 10%, les

Etats-Unis proclame la suspension de la

convertibilité du dollar en or.

Le janvier de 1976, les accords de Jamaïque

confirment officiellement l’abandonne du rôle

légal international de l’or.

(8)

Introduction

Le système de Bretton Woods s’est finalement effondré et le dollar a été autorisé à flotter librement face à d'autres

devises.

L'ère des taux de change fixe avait pris fin et l'ère des taux de change flottant a été inaugurée. Avec elle est arrivé le

Système monétaire européen (SME) créé en

1979, dans lequel les monnaies européennes flottaient en bande par rapport au dollar jusqu’à l'introduction de la monnaie unique en 1999 (l’euro).

Maintenant, il est sur que toute transaction internationale quelle que soit sa nature (échange commerciale,

mouvement de capitaux, etc.), donne lieu à un règlement monétaire entre 2 agents de pays différents.

(9)

Introduction

Notre problématique sur ce thème est cependant de

savoir comment 2 agents situés dans des pays

différents arrivent-ils à conclure un marché ?

L’objectif sur ce marché étant de changer une monnaie

contre une autre, d’empêcher des variations trop

rapides du taux de change, réduire une surévaluation

ou une sous-évaluation trop importante.

A partir de cette perspective, cet exposé sera divisé en

deux parties :

Dans la 1

ère

on va donner la définition et le

fonctionnement du marché des changes et la 2

ème

(10)

1- Definition et caractéristiques:

Définition

Le marché des changes ou Forex (Foreign

Exchange) est le marché sur lequel on échange

une monnaie contre une autre.

Les échangées peuvent être sous forme

fiduciaire (billets de banque) ou scripturale

(chèques, virements) ou sous forme de billets

à ordre.

(11)

Caractéristiques du marché des

changes

A la différence des marchés boursiers, qui ont une

localisation géographique précise, le marché des

changes ne connaît pas de frontières : il y a un seul

marché des changes dans le monde.

Les transactions sur devises se font aussi bien et en

même temps à Paris, Tokyo, Londres ou New York.

Du par son caractère planétaire, le marché des changes

est donc une organisation économique sans véritable

réglementation ; elle est auto-organisée par les

(12)

 Un marché-réseau dominé par quelques places financières

C'est un réseau mondial qui relie les participants au

moyen de liaisons informatiques, téléphoniques... qui leur permettent de communiquer entre eux, de

s'échanger des informations sur les devises qu'ils traitent, de coter des fourchettes de prix, de

s'entendre sur les modalités de négociations, de

préciser de façon très codifiée les caractéristiques des produits échangés, en définitive de réaliser des

transactions sur devises.

Le marché des changes est géographiquement très

concentré sur les places financières de quelques pays. En 1998, le Royaume-Uni représente 32% des

opérations, les Etats-Unis 18%, le Japon 8%, l'Allemagne 5% et la France 4%.

(13)

 Un marché dominé par quelques monnaies

Les opérations sur les marchés des changes sont concentrées sur un petit nombre de monnaies, et très majoritairement sur le dollar.

En 1998, le dollar américain intervient en moyenne dans 87 % des transactions identifiées, soit du côté de l'offre, soit du côté de la demande.

Les monnaies de la zone euro apparaissent dans 52 % des transactions (30 % pour le mark et 5 % pour le franc

français) ; le yen japonais et la livre britannique sont plus en retrait : ils interviennent respectivement dans 21 % et dans 11 % des transactions.

(14)

 Un marché risqué dominé par les opérations à terme

Le risque de change est le risque de perte en capital lié aux variations futures du taux de change.

Depuis les années soixante-dix, ce risque s'est fortement accru avec le flottement généralisé des monnaies et le développement des

transactions commerciales et financières internationales.

L'existence de variations des changes entraîne deux types d'attitudes différentes de la part des intervenants sur le marché : certains

groupes ne souhaitent pas parier sur ce que seront les taux de

change dans le futur. Ils sont exposés à un risque de change dans le cours de leurs activités ordinaires et recherchent une couverture à leur position créditrice ou débitrice.

D'autres groupes estiment pouvoir prendre une position exposée à un risque de change pour réaliser un gain. Il y a alors spéculation sur l'évolution future des changes au moyen d'opérations d'arbitrages. Dans la réalité, les opérations cambiaires mêlent à des degrés divers de couverture et de spéculation et les mêmes individus peuvent

(15)

Un marché dominé par les banques

Trois groupes d'agents opèrent sur le marché des changes : le premier groupe est constitué par les entreprises, les

gestionnaires de fonds et les particuliers ; le deuxième réunit les autorités monétaires (banques centrales) ; le

troisième groupe rassemble les banques et les courtiers qui assurent le fonctionnement quotidien du marché.

Les agents du premier groupe n'agissent pas directement mais transmettent aux banques des ordres dits "de

clientèle" pour l'achat ou la vente de devises.

C'est le marché de détail (transactions entre les banques et leurs clients) Les autorités monétaires interviennent sur le marché pour réguler les cours (achat-vente de devises) et éventuellement réglementer les opérations de change (contrôle des changes).

(16)

Les cambistes des banques et les courtiers sont

les seuls intervenants privés à opérer

directement sur le marché.

Pour cette raison, le marché des changes est

d'abord

un marché inter-bancaire de gros.

En 1998, près de 90 % des opérations cambiaires

sont réalisées entre les banques et les autres

intermédiaires financiers.

(17)

 Un marché en continu ou "all around the clock"

Son fonctionnement fait aussi du marché des

changes le marché le plus parfait au sens où les

cours de change reflètent d'une manière rapide

et complète toute l'information disponible, car

autre caractéristiques, la cotation des devises ne

s'interrompt jamais, on peut acheter et vendre

les principales devises 24h/24, les places

financières se relaient en continu sur tous les

fuseaux horaires.

(18)

 Un marché transparent

Tous les professionnels ont un accès libre et sans entrave aux informations susceptibles d'affecter les cours de change.  Un marché liquide

Le volume des transactions sur le marché des changes est considérable de l'ordre des 1600 milliards de dollars.

 C'est un marché de gré à gré

Une transaction gré à gré est une transaction entre deux parties libres de contracter et notamment informées. Contrairement à certains marchés dits "organisés", la transaction sur ce marché est conclue directement entre le vendeur et l’acheteur.

Par exemple, une entreprise ou une banque qui désire effectuer une opération de change va se mettre en relation directe avec une autre banque

(19)

Par définition le marché des changes est un marché où des monnaies sont échangées.

Ces échanges peuvent être manuelles (billets ou pièces, chèques de voyage) ou scripturales (change au comptant ou à terme).

Il a pour fonction de mettre en contact, par l’intermédiaire de leurs banques respectives, ceux qui veulent acheter et ceux qui veulent vendre les devises.

Les particuliers, les entreprises…….contactent leurs banques pour leur faire savoir quels sont les montants et les devises qu’ils désirent acheter ou vendre et à quel prix.

C’est ce qu’on appelle les Ordres.

Les banques interviennent pour proposer ou demander les devises pour leurs clients et, éventuellement, pour elles mêmes.

2- Les opérations du marché des

(20)

2- Les opérations du marché des

changes

Toute entreprise ayant une activité

internationale est obligée, pour régler ses

transactions avec l’étranger, de vendre des

unités de sa monnaie de référence pour

acheter des devises, et inversement

lorsqu’une entreprise étrangère lui achète un

produit ou un service.

(21)

Les compartiments des marchés de

change

On distingue entre le change manuel et le change

scriptural.

Le change manuel :

Il s’agit du change des billets de banque et de monnaie

divisionnaire libellés dans les monnaies étrangères.

Toutes les banques, dans la limite de la réglementation des

changes en vigueur, possèdent et gèrent un stock de

billets et espèces en devises pour répondre à certaines

demandes et offres de leurs clients.

Il s’agit essentiellement des petites sommes dont ont

besoin certains clients pour voyager.

(22)

A cotés, de ces sommes d’argent, sont également

délivrés aux voyageurs des chèques de voyage

(Traveller chèque) libellés en diverses monnaies.

Le commerce des billets et espèces se fait d’une

manière très simple.

Lorsqu’une banque a besoin d’une quantité de

devises, par exemple par exemple des livres sterling

elle téléphone son correspondant en Angleterre qui

lui envoie de l’argent demandé et débite le compte

de la banque en question de la somme envoyée.

De même, lorsque la banque veut se débarrasser d’un

excédent de livres sterling, elle envoie celui-ci è son

correspondant anglais qui crédite son compte de la

somme reçue.

(23)

Il existe dans les pays où la réglementation des

changes n’est pas stricte, un autre moyen de se

procurer ou se débarrasser des devises

étrangères.

C’est celui de faire appel à une autre banque sur la

même place désireuse, elle aussi, de céder ou

d’acheter une devise donnée.

Par contre, lorsque le contrôle des changes est très

stricte, tout achat ou vente de devises doit

(24)

Pour ce qui est de chèque de voyage, le procédé

est le même.

La banque reçoit les formulaires de chèques de

son correspondant qui débite son compte du

montant envoyé.

La banque délivre les chèques à ses clients et son

compte est crédité à chaque fois que les

(25)

Le change scriptural.

Contrairement au change manuel, le change scriptural ne

donne pas lieu à des déplacements de billets et de monnaies d’une banque à une autre, mais à un virement, à une

écriture de compte à compte sur les livres de la banque qui reçoit les ordres de ses clients et ceux de ses correspondants à l’étranger.

C’est ainsi, par exemple, lorsqu’une banque donne à son

correspondant un ordre d’achat, celui-ci ne pas lui envoyer de l’argent mais créditer son compte en devises et débiter son compte en monnaie nationale.

A l’inverse, un ordre de vente se traduit par un débit au compte en devises et un crédit au compte en monnaie nationale. On distingue 2 type d’opérations : l’opération à vue ou change

(26)

Le change au comptant.

C’est le règlement immédiat de l’achat d’une devise

contre la remise immédiate de celle-ci à un cours

déterminé.

Le marché des changes au comptant se tient, tous les

jours ouvrables, par téléphone entre les établissements

de la place, soit directement de banque à banque, soit

par l’intermédiaire de courtiers.

Les opérations se font par téléphone, avec confirmation

par télex, avec les correspondants étrangers.

Le respect des engagements est vital pour la bonne tenir

du marché, ce qui explique l’importance de la

(27)

Les opérations au comptant dont les transactions

sont exécuter le jour même (j) à un cours arrêté

au moment de la transaction puis livrées et

réglées au maximum 2 jours après (j+2)ouvrés.

L’objet du marché des changes au comptant est de

permettre l’échange de devises instantanément.

Concrètement, la livraison des devises à lieu deux

jours après la date de négociation, sauf pour les

échanges entre les dollars canadien et américain,

livrés un jour plus tard.

(28)

Le prix auquel l’échange se fait entre deux devises

est le taux de change comptant ou le cours de

change au comptant d’une devise exprimé en

unités de l’autre devise.

Les différentes modalités de cotation sont

présentées en premier. Elles s’appliquent aussi

bien au marché au comptant qu’au marché

interbancaire à terme.

Sont ensuite exposés un exemple d’opération au

comptant et enfin les types d’ordres.

(29)

Les cotations au certain et à l’incertain

La confrontation des ordres d’achat et des ordres de vente

d’une monnaie s’appelle la Cotation qui est définie comme la détermination du prix d’achat et du prix de vente d’une devise, appelée devise échangée, en une autre devise

appelée devise-prix.

Ce prix s’appelle taux de change, à savoir le rapport dans lequel une monnaie se convertit en une autre monnaie. La cotation pratiquée par les différents pays est soit le certain,

soit l’incertain

La cotation au certain : définit la valeur d’une unité de la monnaie nationale exprimée en devise étrangère:

(30)

À titre d’exemple A Londres, nous aurons 1 GPB:

1.6050 - 1.6060 USD ; c’est-à-dire le nombre

La cotation à l’incertain : pratiquée par la

majorité des pays, définit la quantité d’unités

de monnaie nationale obtenue contre une

unité de devise étrangère:

À titre d’exemple : A Casablanca, nous aurons 1

EUR : 10.5450 - 10.5470 Dhs.

(31)

La détermination du taux de change.

Elle est différente selon qu’on est dans un régime de taux

de changes flexibles ou fixes.

Le régime des taux de changes flexibles.

C’est un régime dans lesquels les pouvoirs publics

n’interviennent pas sur le marché des changes et

laissent le taux de change se fixer librement en

(32)

Le régime de taux de changes fixes.

Pour éviter de laisser varier exagérément le taux de

change, les pouvoirs publics interviennent sur le

marché pour limiter ces variations à l’intérieur d’une

certaine fourchette en se rapportant eux-mêmes aux

acheteurs ou vendeurs de devises.

Les autorités monétaires fixent de variation (1%, 2%) que

le taux de change de leur monnaie, par rapport à un

taux de référence (d’équilibre) qui est généralement la

parité, ne doit pas dépasser à la baisse et à la hausse.

(33)

Si le taux de change descend au-delà du taux de variation

permis, cela signifie que la demande a diminué par rapport à l’offre.

Les pouvoirs publics interviennent alors en achetant la

quantité de devises nécessaire pour faire monter le taux de change.

Si le taux de change augmente et dépasse le seuil autorisé, cela signifie que la demande a augmenté par rapport à l’offre.

Les pouvoirs interviennent sur le marché en vendant, cette fois, la quantité de devises nécessaire pour faire baisser le taux de change.

(34)

Le change à terme.

Sur le marché des changes à terme, les opérateurs

négocient un échange de devises aujourd’hui, dont la

livraison n’aura pas lieu dans deux jours comme sur les

marchés au comptant, mais plus tard, par exemple

dans 30, 90, 180 jours ou autre terme négocié.

Pour se prémunir contre des baisses (en cas de vente) ou

des hausses (en cas d’achat), ils signent alors des

contrats à terme en se mettant d’accord à l’avance sur

un taux de change indépendamment de celui qui

(35)

Les opérations à terme

L’opération de change à terme permet de fixer dès

aujourd’hui un cours d’achat ou de vente de devises pour une échéance future en vue d’éliminer le risque de change.

Le change à terme peut s’avérer très intéressant si nous anticipons une forte évolution défavorable du marché. Le client fige alors les conditions de réalisation de son

opération de change future, et ce quelque soit le cours du marché à l’échéance.

Ce marché sert essentiellement comme instrument de

(36)

Ces instruments de couverture contre le risque

de change doivent être adossés à des

transactions commerciales ou à des

prêts/emprunts.

Dans un contrat à terme, l’accord est irrévocable

sur la date de transaction, sur le montant et

sur le cours de la devise, mais l’échange des

devises prend place seulement à la date

(37)

Le principe des cours de change à terme

Le cours à terme dépend de trois paramètres à savoir le cours au comptant le jour de la négociation, la durée de la couverture et le différentiel entre le taux d'intérêt des deux devises sur la durée en question.

Cours à terme (CAT) = Cours au comptant+/- Report / Deport Une monnaie est dite en report (déport) par rapport à une

autre monnaie lorsque son taux d'intérêt est plus faible (fort) par rapport à une autre monnaie.

Une devise se négocie avec un déport si elle est moins chère à terme qu’au comptant. Le

(38)

Le montant de monnaie nationale pour acheter

cette devise à terme est alors inférieur à celui

qu’il faut acheter cette devise au comptant.

Cela signifie que les intervenants attendent une

dépréciation de cette devise. A l’inverse, si une

devise est plus chère à terme qu’au comptant,

elle se négocie avec un report.

Parallèlement aux cours de change au comptant,

s’établissent des cours de change à terme,

négociés aujourd’hui, mais pour une livraison,

mais pour une livraison ultérieure.

(39)

Exemple : un exportateur marocain qui vend sa

marchandise en France à crédit, échéance 30 jours,

sait qu’il va devoir vendre des Euros dans 30 jours.

Comme il ne sait pas quel sera le taux de change qui

prévaudra à ce moment là, et par crainte d’une baisse

de la valeur de l’Euro d’ci là, il conclut avec sa banque

un contrat de vente à terme qui fixe la date du

dénouement de la vente, son montant, et son taux de

change.

A l’échéance, le vendeur et l’acheteur sont tenus de

dénouer la transaction à moins que le 1

ier

demande un

déport ou le second un report moyennant le paiement

d’un intérêt.

(40)

Afin d’éviter d’avoir à demander un report ou un

déport, il est possible d’utiliser la technique de

l’option de change.

Dans ce cas, à la signature du contrat optionnel de

change, il est stipuler que le vendeur ou

l’acheteur ou les deux ont la possibilité de ne pas

d énouer la transaction à l’échéance moyennant

le paiement d’une prime appelée option.

L’achat de l’option d’achat ou de vente donne droit

à l’acheteur de refuser de dénouer l’opération à

l’échéance. L’option constitue un titre négociable.

(41)

Si nous reprenons l’exemple de l’exportateur

vu plus haut et que nous supposons qu’à

l’échéance, le taux de change au comptant

s est établi à 1,70 Dh, alors que le taux de

change à terme a été fixé à 1, 65, le contrat

optionnel permet à l’exportateur de ne pas

exercer son option de vente et à changer

ses Euros sur le marché au comptant à 1, 70

Dh.

(42)

L’OBJET DES OPERATIONS DE

CHANGE :

Les opérations de change qu’elles soient au

comptant ou à terme ferme ou optionnelle,

peuvent avoir 3 objets :

une transaction commerciale,

un mouvement de capital à court terme

ou encore un hedging (l’endiguement)

(43)

Les transactions commerciales :

Au niveau de transactions commerciales, le marché de

change joue un rôle indéniable afin de rendre

possible une opération commerciale entre deux ou

plusieurs agents détenant de monnaies différentes

que ça soit au niveau nationale ou internationale.

Ainsi un exportateur qui reçoit des devises étrangères

lors d’une opération commerciale va devoir les

convertir en monnaie nationale tandis que

l’importateur qui dispose d’une monnaie nationale

va devoir la convertir en monnaie étrangère (devise)

pour pouvoir effectuer son achat.

Dans les deux cas, on a recours aux opérations du

marché de change soit au comptant ou à terme.

(44)

Les mouvements de capitaux à court terme :

Un mouvement de capital à court terme peut être définit comme une opération ayant pour but,

pendant une certaine durée de transformer un avoir en une autre monnaie dans le but de réaliser un

profit.

Cependant, ce profit peut prendre deux formes : soit une meilleure rémunération de l’avoir en question (prêt d’un excédent) ou un gain en capital c'est-à-dire vendre pour acheter ou acheter pour vendre plus tard dans le but de réaliser un bénéfice.

Ainsi la première forme ne représente aucun risque car elle n’est pas spéculative, elle est appelée couverture, tandis que la deuxième forme représente un risque car elle est spéculative.

(45)

La couverture et L’endiguement

La couverture :

La couverture c’est un principe qui consiste à prendre une

position inverse de la position naturelle.

Autrement dit c’est un principe qui consiste à s’assurer

de ne jamais se retrouver en position ouverte.

La position de change c’est la différence entre l’ensemble

des avoirs et l’ensemble des engagements d’un agent

économique ou encore la différence entre l’ensemble

des créances et l’ensemble des dettes d’un agent

(46)

Lorsque cette différence est égale à zéro, la position

est dite fermée et lorsqu’elle est différente de

zéro elle est dite ouverte.

Ainsi si une position de change d’un agent

économique est ouverte, deux cas sont

possibles :

soit elle est positive c'est-à-dire que les avoirs sont

supérieurs aux engagements et dans ce cas elle

est dite longue, soit elle est négative c'est-à-dire

avoirs inférieurs aux engagements et dans cas la

position est dite courte.

(47)

Dans les deux cas, il existe un risque de perte pour l’agent en question. En effet, supposons que la position ouverte d’un agent est longue, cela signifie qu’il doit vendre l’excédent ultérieurement.

Or, il ne sait pas comment va évoluer le cours de change d’ici là et donc celui-ci risque de baisser si le cours baisse, et par conséquent un risque de perte. De même que si elle est

ouverte et courte, il va devoir acheter de devise

ultérieurement et donc il y a un risque de perte si le cours augmente.

En définitive, un agent économique doit donc éviter d’être en position ouverte, il doit donc se couvrir en faisant appel au marché de change (au comptant, à terme ou à option)

(48)

Exemple :Une entreprise marocaine reçoit de

son importateur français 100 000€ qu’elle ne

peut garder en cette monnaie plus de 3 mois,

pour éviter d’avoir à convertir cette monnaie,

dans 3mois à un taux de change inconnu, elle

se couvre du risque en faisant appel au

marché de change, soit au comptant, soit à

terme ou soit à option

(49)

Au comptant : Elle vend immédiatement les 100000€ au

taux de change Rc et placer la contrepartie au Maroc, à

une échéance de 3mois au taux d’intérêt In soit :

A terme : Elle place les 100 000€ en France au taux

d’intérêt Ie à une échéance de 3 mois et signe un

contrat de vente à terme avec un taux de change Rt

soit :

A option : Même chose qu’à terme sauf qu’à l’échéance, si

, elle exerce son option, si , elle n’exerce pas son option

mais de toutes les façons il paie une prime P appelée

prime d’option. prime P appelée prime d’option.

• Dans le premier cas on a :

(50)

La spéculation :

La spéculation est l’action de prévoir l’évolution des cours de change et d’y effectuer des achats et des ventes en

conséquence, de façon à retirer de bénéfices du seul fait de l’évolution du marché (cours).

C’est le contraire de la couverture, c'est-à-dire que spéculer signifie qu’on accepte volontairement que la valeur de notre monnaie soit incertaine dans le but d’en tirer un profit.

Ainsi spéculer, c’est procéder à un arbitrage entre les

monnaies et celui-ci est une opération ayant pour objectif un bénéfice obtenu par une différence de taux change. (L’arbitrage dans le temps, dans l’espace et sur intérêt).

(51)

L’arbitrage dans le temps :

Il s’agit d’un gain qui provient du fait que les cours

d’une monnaie en temps 0 et 1 sont différents.

Par exemple acheter aujourd’hui une monnaie à un

taux donné et attendre que celui-ci augmente

pour la revendre ou bien vendre une monnaie à

un taux donné et attendre que celui-ci diminue

pour la racheter.

(52)

L’arbitrage dans l’espace :

Il s’agit d’un bénéfice qui provient du fait que dans deux places

différentes, le cours d’une même devise est différent. Ce pendant, l’arbitrage dans l’espace peut être bilatéral ou multilatéral.

L’arbitrage bilatéral:

Dans le premier cas on fait intervenir deux monnaies par exemple : En France : c.-à-d.

Aux Etats-Unis : c.-à-d.

On peut remarquer qu’il est préférable d’acheter le dollar en France et le revendre aux Etats-Unis (gain 0,10(1,20-0,10)) et puis acheter l’euro aux Etats-Unis pour les revendre en France (gain

0,08$(0,91-0,83)).

(53)

L’arbitrage multilatéral :

L’arbitrage multilatéral se réalise entre deux monnaies

mais par l’intermédiaire d’une autre monnaie.

Exemple, l’arbitrage multilatéral entre l’Euro et la Livre

sterling par l’intermédiaire du Dollar, on aura :

En France : c-à-d

c-à-d

En Angleterre : c-à-d

c-à-d

(54)

Donc dans cet exemple, nous remarquons qu’il faut acheter le Dollar en Angleterre avec la Livre sterling et revendre ces Dollars en France contre des Euros.

Autrement dit, pour faire le choix, il faut se focaliser sur le cours de Dollar dans les pays.

L’arbitrage sur intérêt :

Dans ce cas précis, le bénéfice provient de taux d’intérêts pratiqués par les pays

Exemple : Une entreprise anglaise détient 100 000$ qu’elle veut placer.

Elle a le choix entre deux taux d’intérêts, par exemple, In en Angleterre et Ie aux Etats-Unis. Supposons que les taux de change du Dollar est de Rc au comptant et Rt à terme.

(55)

Les gains dans les deux pays sont :

En Angleterre :

Aux Etats-Unis :

Ils dépendent donc des taux d’intérêts en

Angleterre et aux Etats-Unis et des taux de

change au comptant et à terme.

Donc le choix de placement en Angleterre ou aux

Etats-Unis dépend de la relation entre

et, et 3 cas sont possible :

(56)

-Cas 1 : =

Indifféremment dans les deux pays

-Cas 2 : > en Angleterre

-Cas 3 : < aux Etats-Unis

:

(57)

L’endiguement:

Le Hedging ou l’Endiguement est une technique de

couverture utilisée par les firmes multinationales

possédant des filiales dans plusieurs pays du fait

qu’elles sont constamment confrontées au problème

du risque de change.

Celui-ci provient des variations des monnaies des

différents pays où sont implantées les filiales, par

rapport à une monnaie de référence qui est celle en

laquelle sont libellés les actions, dividendes ainsi que le

bilan de la maison mère.

Ainsi, pour réduire ou supprimer le risque de change sur

des avoirs ou sur des engagements nets en une

monnaie étrangère, l’endiguement consiste à modifier

le rapport des avoirs bruts aux engagements bruts.

(58)

Donc, sans recourir au marché à terme, une

entreprise désireuse d’éviter un risque de

dévaluation sur ses avoirs nets en une monnaie

peut, soit se défaire de ses avoirs, soit contracter

des engagements supplémentaires susceptibles

de les compenser.

Pour éviter un risque de réévaluation sur des

engagements, il peut, soit acquérir des avoirs

supplémentaires en la monnaie concernée, ou

(59)

Risque de change

« Le risque de change est le risque de perte lié aux

fluctuations de taux de change »1, il affecte les agents qui

sont en position de change non nulle.

Toute fluctuation défavorable des taux de change risque de se répercuter négativement sur les flux futurs espérés par l'acteur en position.

En fait, la position (donc le risque de change) peut être

générée, soit par une activité commerciale (import/export) avec l'étranger, soit par une activité financière en devises, soit en fin par le développement multinational de

l'entreprise.

C'est à partir de ça que l'on peut scinder le risque de change en trois types essentiels :

(60)

Risque de transaction :

Est le risque de perte lié aux variations de cours de

change.

Toutes les entreprises réalisant des opérations

commerciales export/import ou financières d'emprunt

ou de prêt engagées en devises sont confrontées à ce

risque.

Une variation de quelques points de la parité entre la

monnaie nationale, généralement monnaie de

référence, et la devise étrangère, peut remettre en

question la rentabilité de toute affaire internationale

facturée en devises.

Risque économique :

Le risque de change économique correspond aux

conséquences des mouvements de change sur la valeur

de l'entreprise et sur sa situation par rapport à ses

(61)

Risque comptable :

Le risque de change comptable (patrimonial) est

concerné par l'impact des taux de change sur

la valeur comptable des postes de l'actif et du

passif d'une entreprise.

Il résulte de la consolidation des états financiers

qui impliquent des actifs et des passifs libellés

en devises étrangères.

Les entreprises multinationales qui détiennent

des actifs à long terme à l'étranger (filiales,

titres de participations...) sont les plus

(62)

Conclusion

Parmi tous les prix, les taux de change sont certes

les plus importants, car ils influencent la

performance des économies nationales et par

conséquent, celle de l’économie mondiale.

Cette influence est la mise en évidence par le

concept de taux de change effectif réel qui prend

en considération no seulement les variations

pondérées par les échanges commerciaux, des

taux des changes nominaux, mais aussi les écarts

entre les taux d’inflation nationaux.

(63)

Actuellement on peut affirmer que les pays utilisent

deux régimes de changes, fixe et flottants

envisageable dans toutes les économies, quelque soit

les circonstances.

Un taux de change fixe peut être justifié dans les

économies surtout les petites où il s'avère difficile de

mener une politique monétaire indépendante.

En pareille situation, les coûts liés à une monnaie

flottante peuvent l'emporter désavantages.

Et, pour de nombreux pays, et notamment pour la

plupart des grandes économies, un taux de change

flexible peut au contraire se traduire par des avantages

économiques nettement supérieurs aux coûts.

(64)

En même temps, il faut toujours garder à l'esprit

qu'un régime de changes flottants n'est qu'un

élément parmi d'autres au sein d'un éventail de

politiques essentielles à l'efficience économique.

Un taux flexible est néanmoins indispensable aux

pays qui entendent mener une politique

monétaire indépendante et axée sur la stabilité

des prix.

Mais avec la crise actuelle, et les politiques

monétaires prises par les pays développés,

principalement le Quantitative Easing reste a

savoir si dans le future le taux de change flottants

sera d'un éventail de politiques essentielles à

(65)

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ATTENTION

Références

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