HAL Id: jpa-00238155
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Submitted on 1 Jan 1883
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Description du nouveau cathétomètre de M.
Dumoulin-Froment
A. Terquem
To cite this version:
A. Terquem. Description du nouveau cathétomètre de M. Dumoulin-Froment. J. Phys. Theor. Appl.,
1883, 2 (1), pp.496-503. �10.1051/jphystap:018830020049601�. �jpa-00238155�
496
On reconnaîtra dans cette
expression l’énergie
de deux aimants élémentaires.On remarquera
qu’il
n’entre dans ces formules due les con-stantes ~ et p (coefficient
derigidité
etdensité)
ouplutôt
leur rap-port,
c’est-à-dire le carré de la vitesse depropagation
des vibra-tions transversales. Mais cette
analyse
serait insuffisante si l’onadmettait,
comme dans lemagnétisme,
des courantspréexistants
dans le milieu et
capables
de s’orienter. Il faudrait alors introduireun nouveau coefficient
dépendant
du nombre et de l’in tensité deces courants.
DESCRIPTION DU NOUVEAU CATHÉTOMÈTRE DE M. DUMOULIN-FROMENT:
PAR M. A. TERQUEM.
La
plupart
des cathétomètresprésentent
certains défauts dans leurconstruction, qui
en rendentl’emploi
incommode et mêmedéfectueux.
18 Leur
longueur
est souventplus grande qu’il
n’est nécessaire,quand
on veut déterminer de faibles différences deniveau,
commedans les
expériences
decapillarité,
parexemple;
2~ Le
glissement
du curseur nepeut
s’ef~’ectner sans occasionnerquelques trépidations, qui
secommuniquent
à lalunette,
etpeuvent légèrement
altérer la lecture de lalongueur qu’on
veut tmesurer;
3° La lecture du vernier au 50e de millimètre est
toujours
fati-gante,
et dans les cathétomètres actuels cette lecture nepeut
être effectuée que par ledéplacement
del’ohservateur,
ou la rotationde
l’appareil
dego° ;
4° L’approximation
dans les lectures nepeut
doncdépasser
le5,e de millimètre par
l’emploi
du vernier. Avec la vis micromé-trique qui
réunit les deuxparties
du curseur, onpourrait
obtenirune
plus grande approximation,
à la condition de donnerplus
deforce à cette vis et de lui faire conduire un
poids
moindre que celui de la deuxièmepartie
du curseur. Ces divers inconvénientsont été évités dans le nouveau cathétomètre que M. Dumoulin-
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020049601
497 Froment a
construit,
à mademande,
pour la Faculté des Sciences de Lille.L’échelle est
complètement indépendante
de lalunette, qui
n’estplus,
enréalité, qu’un
liseur trèsprécis
tournant autour d’un axeparfaitement
vertical. Gomme la construction de l’échelle estplus simple
et que celle du cathétomètre est trèsanalogue
à lapremière, je
commencerai par ladescription
de l’écllelle.ÉCHELLE DIVISÉE.
A. Pied et a.xe de rotation. - Le
pied
enfonte,
trèssolide, AA’,
a la forme
habituelle ;
il se compose d’undisque
circulairecentral,
avec trois hranches terminées par des vis calantes
(~fib-.
i et3).
Sur le
disque
central estfixée,
par desvis,
uneplate-forme
BI3‘ enfer,
bien dressée. Au centre s’élève latige
centrale en ferforgé
G G‘ D D’
( f g~. i ),
maintenue à l’aide d’unetige
filetée traversant lespièces AA,
I3B‘ et d’un écrou. A la base de cettetige
se trouve untronc de cône
CC, parfaitement tourné,
et vers le haut un secondtronc de cône DD’. Enfin
cette-tige
est terminée par unepièce
d’acierEE’, portant
au centre unepointer
et tout autour un rebord sail-lant ;
lapartie cylindrique
inférieure de cettepièce
est reçue dansune cavité de même forme creusée dans la
tige centrale,
et troisvis à têtes
noyées
rendent latige
GG‘D D‘ et lapièce
EE’complè-
tement solidaires.
~3.1-Ylccncltort et échelle. - Autour de cet axe tourne un manchon de laiton
(fig. 3)
FFF‘F‘. A celui-ci sont fixées intérieurement deux viroles debronze, ayant
la forme de troncs decônes,
etqui s’appuient
sur les troncs de cônes CC’ et DD’ de latige centrale ;
lapartie
inférieure du manchon de laitons’appuie
aussilégèrement
sur la
plaque
I3B’.Pour diminuer les frottements sur les cônes CC’ et DD‘ et sur
la
plaque BB’,
et rendre la rotationplus facile,
à lapartie supé-
rieure du manchon est vissée la virole GG’
(~b~. 2
et3).
Celle-ciest formée d’ un
disque
G‘ Gr‘ évidé au centre, d’une sorte d’alidade G et d’unepièce rectangulaire dirigée tangen tiellermen t
à la cir-conférence extérieure de G‘ G‘. Dans l’évidement central G~G~ est
reçu le rebord de la
pièce
d’acier EE’(.fig. 1).
Sur l’alidade estfixé un fort ressort d’acier HH’
portant
à son extrémité Htin ren-498
forcement dans
lequel
est creusée une cavitéconique qui s’appuie
sur la
pointe
~n de lapièce
EE’. Le manchon est ainsi maintenuen
place
et ne peut recevoir d’autresdéplacements du’un
inouve-Inent de rotation autour de l’axe commun de la
pointe /?
et desdeux cônes CC’ eL DD’. Sur la
plaque rectangulaire tangentielle
estplacé
un niveau à bulled’air, qu’on peut régler
par le retournc-ment, comme on le fait habituellement.
Pour faire tourner le
manchon,
celui-ciporte
à lapartie
infé-rieure un
disque
KK’qui
passe entre les mâchoires d’unepince II’,
que
porte
une des branches dupied
del’appareil.
La
division,
enmillimètres,
estgravée
sur une surfaceplane
LL’obtenue en rabotant
longitudinalement
le manchoncylindrique.
VISEUR A VIS lI1CR01ZÉTI~IQLE.
Le
pied
et latige
centrale sontidentiques
aux mêmespièces
del’échelle,
sauf que les dimensions en sontplus grandes (ainsi
que le fait voir la/~. ~~ );
les mêmes lettresdésignent
les mêmespièces;
toutefois la virole GG’ ne
porte plus
de niveau.A. Mfinclion. - Dans le manchon
cylindrique
sont creusésdeux sillons ou rainures
longitudinales
diamétralement oppo- sées bb’(~~°. 4 et 5)
en forme deV, qui
servent deguides
au cur-seur.
B. Cu~~sezc~~. - Le curseur, en
grande partie cylindriques,
netouche pas le
manchon,
dont il estséparé
par un espace vide d’en- viron 011l ,02. Ilporte
intérieurement deux lames de laiton biseautéeset
verticales, qui glissent
dans les rainures du manchon. La lanie antérieure estfi~e ;
la lamepostérieure peut
êtrepressée par la
vis c~; elle est
guidée
par deuxgoupilles, qui
ne luipermettent
que le mouvementantéro-postérieur.
Leglissement
s’effectue ainsi trèsfacilement,
ainsi que l’arrêt du curseur à toute hauteur.La
partie
antérieure du curseur estplane,
et ilS’)7
trouve visséeune
plaque rectangulaire
MMM’M’(f’z~~. 4, 5, 6) parfaitement
dressée et biseautée sur ses bords. C’est sur cette
plaque
queglisse
la monture de la
lunette ;
elleporte
en outre, fixée à lapartie
infé-rieure de la
pièce
N( fâ . !
et6)
danslaquelle
tourne le renflementsphérique,
latige
de la visPP~, qui produit
ledéplacement
lent499 de la
lunette;
cette vis estindispensable
dans cecathétomètre,
puisque,
par suite de lasuppression
duvernier,
elle sert à la lec-ture des divisions du millimètre. Sur cette
pièce
N est fixée laté-ralement la
plaque portant
le trait derepère
pour la lecture des divisions du tambour divisé de la vis PP’.C. Lui2ette. - Elle ne
présente
rien departiculier.
Les réti-cules sont
mobiles,
de manière àpermettre
d’établir la coïncidence de l’axegéométrique
et de l’axeoptique.
D. Fourchettes et .szc~po~°t cle la lunette. - Sur la
plaque
bi-seautée
M31’,
solidaire du curseur,peut glisser
laplaque QQ’ ( fi~,-. ~, 5,
y6) qui porte :
10 1«’écrou RR’ de la vismicrométrique PP’,
2° l’axe de rotation des fourchettes et de la lunette. Cette
plaque
est
prolongée
latéralement par lapièce SS’, qui porte
l’écrou de la visT,
servant auréglage
de la lunette.Les fourchettes
U, U, U’, U’, qui supportent
lalunette,
sont traver- sées par unetige d’acier,
terminée par deuxpointes
reçues dansdeux
petites
cavitésconiques
dont l’une est creusée à l’extrémi té de la vis V. Celle-ci estportée
par une sorte d’étrierXX’,
fixé sur lapièce QQ’
et traversant lesystème
desfourchettes, grâce
à uneentaille
pratiquée
dans lapartie
horizontale.Les fourchettes
s’appuient
donc sur l’extrémité de la visT,
et, d’un autrecôté,
un fort ressortd’acier Y, s’appuyant
sur une gou-pille,
maintient le contact.Le niveau à bulle d’air est fixé sur la traverse horizontale
qui
réunit les
fourchettes,
et non sur lalunette,
comme cela se faithabituellement. Le
réglage
duparallélisme
de l’axegéométrique
de la lunette et du niveau
peut
néanmoinss’opérer
par le retour- nement ; l’écartement du niveau et de la lunette rend les lectures du niveauplus faciles;
évidemmen t le niveaupeut
basculer au tourd’une de ses extrémités par l’action d’une vis et d’un ressort. Du reste, la coïncidence de l’axe
optique
et de l’axegéométrique
de lalunette,
ainsi que leparallélisme
de ce dernier avec leniveau,
nesont pas
indispensables
si l’axe de rotation du cathétomètre estbien vertical et si lesplans
liorizontauxvisés,
ainsi quel’c~chelle,
sont àla même distance de la
lunette;
mais évidemment leparallélisme
est
préférable.
500
La
lunette, placée
dans lesfourchettes,
est maintenue dans uneposition
invariable à l’aide des deux vis depression Z,
Z’qui
tra-versent les deux lames 1-i ssées sur les montants verticaux des four- chettes.
E. Vis
mic~°ojnétntc~ice.
- La vismicrométrique
PP’ a un pas de o III ,001 ; son diamètre est de i i mm. Elleporte
un tambour diviséen cent
parties,
cequi permet
de lire facilement le millième de millimètre. Elleporte
un renflementsphérique
reçu dans unecavité de même forme creusée dans la
pièce N; celle-ci,
fixée enbas de la
plaque M,
est formée de deuxparties qu’on peut
serrerà l’aide devis. La
plaque
mobileU ~Q’~’ S S’ porte
l’écrou creusé dans lapièce RR’,
forméeégalement
de deuxparties
serrées par des vis. Cettepièce
estfixée,
non au bas de cetteplaque,
mais aumilieu,
comme le montre laftg. 4.
Cettedisposition produit
unglissement plus régulier
de laplaque QQQ Q
sur laplaque
1_VIM’.Le
jeu
du renflementsphérique
dans la cavité de lapièce
N et dufilet de la vis PP’ dans son écrou est tellement
faible,
que lepoin-
tage se fait avec la même
précision
.en montantqu’en descendant,
et atteint environ
+. de millimètre, approximation qui peut
êtreencore
dépassée.
si les traits de l’échelle sont suffisamment fins.l’tÉGLAGE ET EMl)LOI DU CATH ’~TO~1 LTHE.
Quand
on veut déterminer la distance verticale de deuxplans
horizontaux à l’aide de ce
cathétomètre,
parexemple
l’ascension d’unliquide
dans un tubecapillaire,
onplace
l’ins trumen t à exa-miner de telle sorte que les deux niveaux à viser soient vus nette- ment tous les
deux; puis
ondéplace l’échelle,
en la mettant dansle
voisinage
dupremier instrument,
de telle sorte que les traits de l’échelle soient vuségalement
avec laplus grande
netteté. Onrègle
alors le cathétomètre à l’aide du niveau de lalunette,
en seservant des vis calantes du
pied
et de la visT,
comme on le faitd’habitude
(c’est
à desseinqu’on
n’a pas mis de niveaux sur lepied).
On rend de même verticale la
règle
divisée à l’aide du niveau fin’. Les fractions de millimètre se déterminent évidemment endéplaçant
la lunette à l’aide de la vismicrométrique, jusqu’à
ceque le croisement des réticules coïncide avec le trait immédiate-
DESCRIPTION 1)1-
x u ~ E’ i-x i 1’ - 1 °Î’ i 1 Ji ’i’ ( ) 31 iÉ ’i’ ili DE -Nl~’ PAH~t’.A
TKJ~O~KM
i501 ment inférieur ou
supérieur
de l’échelle et constatant, a l’aide du trait derepère,
dequelle quantité
on a fait tourner la vis pour établir cette coïncidence. En tournant la vis dans le même sens, de manière à faire descendre lalunette,
on évitecomplètement
toute
espèce
detemps perdu
dans les contacts à l’intérieur despièces
N et RR’.On
pourrait,
en outre, modifier le cathétométre de manière à tracer la division sur le manchon et se passer d’échelleséparée
etde vernier. Il suffirait de faire dans le curseur une sorte de fenêtre
rectangulaire ( fig~. 6)
et de fixer sur lapièce QQ’
un brasqui glisserait
sur l’échelle dans l’intérieur de lafenêtre;
la coïncidenceavec un trait de l’échelle serait encore obtenue avec la vis micro-
métrique.
Ce mode de lecture seraitplus
commode etplus précis
que dans les cathétomètres
actuels,
à cause de laplus grande
forcede la vis
micrométrique,
dupoids
moindrequ’elle
a àdéplacer
etdu peu de frottement
qui
existe dans leglissement
des deuxplaques
MM’ etQQ’.
Le
réglage
du niveau et de l’axeoptique
de la lunette s"effec-tuent de la manière suivante, :
Après
avoir rendu verticale l’échelledivisée,on règle
le viseur à l’aide des vis calantes et de la visT,
comme si leparallélisme
existait.
On
pointe
alors la lunette sur un des traits de l’échelle :il La coïncidence de l’axe
optique
et de l’axegéométrique
dela lunette est obtenue en faisant tourner la lunette dans ses colliels
et
déplaçant
le croisement desréticules, jusqu’à
ce que lepoin-
tage
continue à se faire sur le même traitpendant
larotation;
~° Pour établir le
parallélisme
du niveau et de l’axegéométrique,
on enlève les traverses
supérieures
des fourchettes et on retournela lunette bout pour
bout;
ayant fait tourner le manchoncie ~ So°,
on
pointe
de nouveau sur l’échelle. Si lepointage
n’a pas lieu sur le mêmetraita
on rétablit la coïncidence moitié à l’aide de la visT,
moitié par la vis
micrométrique PP’,
et en mêmetemps
on ramène la bulle au zéro à l’aide de la vis 1 duniveau ; après quelques
retour-nements de la
lunette,
on arrive à établir leparallélisme.
502
LÉGENDE DES FIGURES.
FIGURE 1.
Tigre centrale de l’échelle.
AA’... Base de l’appareil.
BB’... Disque de fer poli vissé sur ~1A’.
CC’... Tronc de cone tourné à la base de la colonne.
DD’... Tronc de cône terminal.
EE’... - Pièce terminale en acier fixée par trois vis sur la colonne porla n i
au centre une pointe p.
FIGCRL 2.
Virole supérieure fixée sur le jz2anclzozz de l’échelle, vu par dessus, G’G’... Disque évidé au centre recevant la pièce EE’.
HH’ ... Ressort d’acier s’appuyant sur la pointe p.
nn’... Niycau à bulle d’air.
FIGURE 3. ’
Échelle divisée.
AA’... Base avec vis calantes.
BB’... Plaque de fer poli vissée sur la base.
KK’ ... Disque destiné à faire tourner le manchon FFF’F’.
II’... Pince pour maintenir fixe le disque et le manchon.
F F F’ F’ ... Manchon de laiton.
LL’... Surface plane sur laquelle est gravée l’échelle.
GG’... Virole supérieure.
HH’ ... Ressor t d’acier s’appuyant sur la pointe p.
FIGURE 4.
Catlzéton2ètl~e vu de face. ..
AA’... Base avec vis calantes.
BB’ ... Disque de fer poli vissé sur la base.
KK’ ... Disque, fixé au manchon, destiné à le faire tourner.
II’... Pince pour fixer le manchon et le disque KI~’.
I1 FF’F’... Manchon cylindrique dans lequel sont creusées les deux raiuures
longitudinales bb’.
GG’ ... Virole supérieure.
HH’ ... Ressort d’acier s’appuyant sur la pointe centrale ~~.
Curseur.
M 1VI IVI’M’.... Plaque fixée sur le devant du curseur.
Q Q Q’ Q’ S S’ . Plaque mobile glissant sur la pr emière et conduite par la v is micrométrique.
503 PP‘... Vis micrométri lue dont l’écrou RR’ est porté par la plaque
Q Q Q’Q"
~ ... Pièce fixée sur la plaque 3I3I et dans laquelle tourne le renflement t
sphérique de la tige de la vis PP’.
SS’ ... Prolongen1cl1tcle la plaque Q Q ~’Q’ portant à son extrémité l’écrou de la vis T.
1~’~’l’... Parties de l’étrier qui reçoitles extrémités du pivot des fourchettes.
T... Vis servant à faire tourner le système des fourchettes.
L L l ’c’, .... Fourchctte supportant la lunette et le niveau..
... Vis dans l’intérieur de laquelle pénètre l’une des extrémités de l’axe de rotation des fourchettes.
l’... Vis de réglage du niveau.
ZZ’... Vis de pression pour établir la fixité de la lunette.
FIGURE 5.
Coupe du ccet7zétométz~e el la hauteur dit curseur.
Les mêmes lettres désignent les mêmes parties.
FIGURE 6.
.. Curseur vit de côté.
Les nlèmes leltre~ désignent les mêmes parties.
INFLUENCE DE LA PRESSION SUR LA DIFFÉRENCE ÉLECTRIQUE
ENTRE UN LIQUIDE ET UN MÉTAL EN CONTACT;
PAR MM. E. BICHAT ET R. BLONDLOT.
Nous nous sommes
proposé
de rechercher si la différence depotentiel
entre unliquide
et un métal en contactdépend
de lapression supportée
par l’ensemble duliquide
et du métal.On rencontre dans cette recherche une difficulté
qui paraît
d’abord insurnlon table.
Si,
eneffet,
pour mesurer les variations de la différence élec-trique
entre unliquide
et unmétal,
onemploie
une seconde élec- trodeplongeant
dans leliquide,
lapression
se transmettant dans toutes lesportions
duliquide,
la seconde électrode sera sournise à la même influence que lapremières,
et l’on ne pourra observer que la sommealgébrique
des actions sur les deux élec-trodes. Si celles-ci étaient formées du même
métal,
cette sommeserait