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Chaie5 S iedebeée

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Suites de nombres réels

Prof.Mohamed El Merouani

DépartementdeStatistiqueetInformatique

2010-2011

(2)

Dénition

Suites roissanteset suites déroissantes

Suites majorées,suitesminorées et suites bornées

Limite d'unesuite,suite onvergente et suite divergente

Théorèmesgénéraux etappliations

Suites arithmétiques et suitesgéométriques

Suites réurrentes

Exeries

(3)

Introdution

Dénition

Une suite de nombresréels estune appliation

U

de

N

ou unepartie

I

de

N

dans

R

.

U : N −→ R

n 7→ U (n) = U n

Alorslasuite est ditede terme général

U n

, oulasuite

(U n ) n ∈ N

; ou

simplement

(U n )

.

Remarque :

Une suite peut être nieou innie.

Si

I

estni, lasuite

(U n ) n ∈ I

estdite nie.

Si

I

estinnie, lasuite

(U n ) n ∈ I

estdite innie.

(4)

Introdution

Remarque :

L'ensemble

{ U n /n ∈ I }

estdit l'ensemble desvaleursdelasuite

(U n ) n I

.

Si une suite estnie, l'ensemblede sesvaleursest ni.Par ontre,

une suite innie peut avoirun ensemblede valeurs ni.

Exemple :

La suite

U : N −→ R

de terme général

U n = ( − 1) n

estune suite innie

(ar

I = N

),maissonensemblede valeursestni : il nepeut prendre que deuxvaleurs

1

et

− 1

(soitlapaire

{− 1, 1 }

.

(5)

Suites roissantes et suites déroissantes

Dénition

Soient

n

et

m

deuxentiersnaturels:

n, m ∈ N

; et soit

(U n ) n N

une

suite de nombres réels.

(U n )

estune suite roissante si, etseulement si,

∀ n, m ∈ N (n ≤ m ⇒ U n ≤ U m )

(U n )

estune suite stritement roissante si, et seulement si,

∀ n, m ∈ N (n < m ⇒ U n < U m )

(U n )

estune suite déroissante si, et seulement si,

∀ n, m ∈ N (n ≥ m ⇒ U n ≤ U m )

(U n )

estune suite stritement déroissante si, et seulement si,

∀ n, m ∈ N (n > m ⇒ U n < U m )

Exemple :

(U n ) n N =

2n+1

(6)

Suites roissantes et suites déroissantes

Plusieurs méthodesde démonstration sontpossibles:

Méthode direte :

∀ n ∈ N ; U n+1 − U n = 2(n + 1) + 1

(n + 1) + 2 − 2n + 1 n + 2

= 2n + 3

n + 3 − 2n + 1 n + 2

= (2n + 3)(n + 2) − (n + 3)(2n + 1) (n + 2)(n + 3)

= 3

(n + 2)(n + 3) ≥ 0

Don, on amontré que

∀ n ∈ N ; U n +1 − U n ≥ 0

(7)

Suites roissantes et suites déroissantes

Autre méthode direte :

U n+1 = 2n + 3

n + 3 = 2(n + 3) n + 3 − 3

n + 3 = 2 − 3 n + 3 U n = 2n + 1

n + 2 = 2(n + 2) n + 2 − 3

n + 2 = 2 − 3 n + 2

Don

∀ n ∈ N ; U n+1 ≥ U n

Puisque

∀ n ∈ N ; 3

n + 3 ≤ 3 n + 2

D'où

(U n ) n N

est roissante.

(8)

Suites roissantes et suites déroissantes

Méthode par étude de fontion :

(U n ) n N

estde laforme

U n = f (n)

ave

f (x) = 2x+1 x+2

Étudions

f

sur

R +

(ar

n ∈ N ⊂ R +

) :

f (x) = 2(x + 2) − (2x + 1)

(x + 2) 2 = 3

(x + 2) 2 > 0

(9)

Suites roissantes et suites déroissantes

Méthode par étude de fontion :

Don

f

eststritement roissante sur

R +

. Ainsi;

∀ n ∈ N ; f (n + 1) ≥ f (n)

C'est-à-dire

∀ n ∈ N ; U n +1 ≥ U n

D'où

(U n ) n N

est roissante.

Exerie :

Montrer demême, par esdeuxméthodes, que

(U n ) n ∈ N =

n+2 n+1

n ∈ N

est déroissante.

(10)

Suites roissantes et suites déroissantes

Remarque :

Il existe dessuitesqui ne sontni roissantes, ni déroissantes.

Exemple :

(U n ) n ∈ N = ( − 1) n

n'est niroissante, ni déroissante (

U 0 = 1 > U 1 = − 1

et

U 1 = − 1 < U 2 = 1

).

(11)

Suites majorées, suites minorées et suites bornées

Dénition :

Une suite

(U n ) n N

est ditemajoréesi, et seulement si, il existe

M ∈ R

telque

∀ n ∈ N ; U n ≤ M

.

Une suite

(U n ) n N

est diteminorée si,et seulement si, ilexiste

m ∈ R

telque

∀ n ∈ N ; m ≤ U n

.

Une suite

(U n ) n ∈ N

est ditebornéelorsqu'elle estàlafois majorée et minorée('est-à-dire lorsqu'ilexiste

m, M ∈ R / ∀ n ∈ N ; m ≤ U n ≤ M

).

(12)

Suites majorées, suites minorées et suites bornées

Exemple :

Montrons quelasuite

(U n ) n ∈ N

est bornée.

Là enore plusieurs méthodessontpossibles:

Méthode direte :

( ∀ n ∈ N ), 2n + 1 n + 2 ≥ 0;

don

(U n ) n N

est minorée(par 0).

( ∀ n ∈ N ), U n = 2n + 1

n + 2 ≤ 2n + 4

n + 2 = 2(n + 2) n + 2 = 2;

don

(U n ) n ∈ N

est majorée (par2).

Ainsia-t-on :

(U n ) n ∈ N

estbornée;

( ∀ n ∈ N ), 0 ≤ U n ≤ 2

.

(13)

Suites majorées, suites minorées et suites bornées

Méthode par étude de fontion :

Comme ona déjà remarqué

U n = f (n)

ave

f (x) = 2x+1 x+2

et letableau

de variations de

f

estlesuivant :

Don;

( ∀ n ∈ N ); 1 2 ≤ f (n) ≤ 2

Soit;

( ∀ n ∈ N ); 1 2 ≤ U n ≤ 2

.

(14)

Suites majorées, suites minorées et suites bornées

Remarque :

Onobtient unenadrement de

U n

plusn par etteseonde méthode

(parétude de fontion).

Exerie proposé:

Montrer demême, par esdeuxméthodesque

n+2 n+1

n ∈ N

estbornée.

(15)

divergente

Limite d'une suite, suite onvergente et suite divergente

Dénition

Soit lasuite de nombresréels

U : N −→ R n 7→ U n

La suite

(U n )

estdite onvergente et de limite

si,

∀ ǫ > 0, ∃ A ∈ N , n > A ⇒ | U n − ℓ | < ǫ

Onérit :

U n −→ n → + ∞ ℓ

ou

lim

n → + ∞ (U n ) = ℓ

(16)

divergente

Limite d'une suite, suite onvergente et suite divergente

Une suite non onvergente est ditedivergente. Une suite divergente est

une suite qui n'admetpasde limite ousalimite est innie.

Une suite

(U n )

aune limite innie si, et seulement si,

( ∀ K > 0); ( ∃ A ∈ N ); ( ∀ n ≥ A ⇒ U n ≥ K)

Ondit que

(U n )

tend vers

+ ∞

quand

n

tend

+ ∞

,et on érit

n → lim + ∞ (U n ) = + ∞

(17)

divergente

Limite d'une suite, suite onvergente et suite divergente

Exemples:

(U n ) n ∈ N = (e n ) n ∈ N

onverge vers

0

,(ar on a:

lim

n → + ∞ (e n ) = 0

).

(18)

divergente

Limite d'une suite, suite onvergente et suite divergente

Exemples:

(U n ) n ∈ N = (e n ) n ∈ N

onverge vers

0

,(ar on a:

lim

n → + ∞ (e n ) = 0

).

(V n ) n ∈ N = (n) n ∈ N

diverge (aron a:

lim

n → + ∞ (n) = + ∞

).

(19)

divergente

Limite d'une suite, suite onvergente et suite divergente

Exemples:

(U n ) n ∈ N = (e n ) n ∈ N

onverge vers

0

,(ar on a:

lim

n → + ∞ (e n ) = 0

).

(V n ) n ∈ N = (n) n ∈ N

diverge (aron a:

lim

n → + ∞ (n) = + ∞

).

(W n ) n ∈ N = (( − 1) n ) n ∈ N

diverge, aron a :

lim

n → + ∞ ( − 1) n

n'existe

paspuisque

( − 1) n =

1

si

n

estpair

− 1

si

n

estimpair

(20)

divergente

Étude de la suite

( a n )

ave

a ∈ R

:

Pour toutréel

a

non nul, ona :

Si

| a | < 1

alors

lim

n → + ∞ (a n ) = 0

(21)

divergente

Étude de la suite

( a n )

ave

a ∈ R

:

Pour toutréel

a

non nul, ona :

Si

| a | < 1

alors

lim

n → + ∞ (a n ) = 0

Si

| a | > 1

alors

lim

n → + ∞ (a n ) = + ∞

(22)

divergente

Étude de la suite

( a n )

ave

a ∈ R

:

Pour toutréel

a

non nul, ona :

Si

| a | < 1

alors

lim

n → + ∞ (a n ) = 0

Si

| a | > 1

alors

lim

n → + ∞ (a n ) = + ∞

Si

a = 1

, lasuite

(a n )

estonvergente (onstante)et égale à

1

.

(23)

divergente

Étude de la suite

( a n )

ave

a ∈ R

:

Pour toutréel

a

non nul, ona :

Si

| a | < 1

alors

lim

n → + ∞ (a n ) = 0

Si

| a | > 1

alors

lim

n → + ∞ (a n ) = + ∞

Si

a = 1

, lasuite

(a n )

estonvergente (onstante)et égale à

1

.

Si

a = − 1

, lasuite

(a n )

estégale à

1

ou

− 1

selon laparité de

l'entier naturel

n

.

(24)

Théorèmes généraux et appliations

Théorème fondamental:

Toute suiteroissante et majoréeest onvergente.

Toute suitedéroissante et minoréeestonvergente.

Expliation :

Si

(U n ) n ∈ N

est unesuite roissante et majoréepar

M

, alors :

U 1 ≤ U 2 ≤ U 3 ≤ · · · ≤ U n ≤ U n+1 ≤ · · · ≤ M

(Les

U n

nissent par "s'agglomerer"et lalimite sera unmajorant de lasuite).

Si

(U n ) n ∈ N

est unesuite déroissante etminorée par

m

, alors :

U 1 ≥ U 2 ≥ U 3 ≥ · · · ≥ U n ≥ U n +1 ≥ · · · ≥ m

U

(25)

Théorème fondamental :

Exemple :

Montrer quelasuite de terme général

U n = X n

k=0

1 k! = 1

0! + 1 1! + 1

2! + 1

3! + · · · + 1

(n − 1)! + 1 n!

est onvergente.

Cettesuite est roissante, en eet:

U n +1 − U n =

n +1

X

k=0

1 k! −

X n k=0

1

k! = 1

(n + 1)! > 0, ( ∀ n ∈ N ).

(26)

Théorème fondamental

Exemple :

Elle estmajorée, eneet :

U n = 1 0! + 1

1! + 1 2! + 1

3! + · · · + 1

n! ≤ 1+1+ 1 2 + 1

2 · 2 + · · · + 1 2 · 2 . . . 2

| {z }

n − 1f ois

=

(ar

1

k! = 2 1

× 3 ×···× k ≤ 2 k 1 1

)

= 1 +

n − 1

X

k=0

1

2 k = 1 + 1 − 2 1 n

1 − 1 2

Don

U n ≤ 1 + 1 − 2 1 n

1 − 1 2

= 1 + 2

1 − 1 2 n

= 3 − 1

2 n 1 ≤ 3

(27)

Théorème fondamental

Exemple :

Ainsi

( ∀ n ∈ N ), U n ≤ 3.

(U n )

estroissante et majorée. Don,elle onverge.

Onremarque que lemajorant trouvé (

3

) n'est paslalimite de lasuite

(U n ) n ∈ N

(en fait,

lim

n → + ∞ (U n ) = e

).

Propriété :

Une suite roissante, maisnon majorée tend vers

+ ∞

.

Une suite déroissante,maisnon minorée tend vers

−∞

.

(28)

Théorème des suites adjaentes

Dénition et théorème:

(U n ) n ∈ N

et

(V n ) n ∈ N

sont dites adjaentes lorsque :

(U n ) n ∈ N

est roissante.

(V n ) n ∈ N

estdéroissante.

n → lim + ∞ (V n − U n ) = 0

Danse as essuitesonvergent et ont même limite.

Expliation :

(U n )

roissante,

(V n )

déroissante,

lim

n → + ∞ (V n − U n ) = 0

et

estlalimite

ommune :

U 1 ≤ U 2 ≤ · · · ≤ U n ≤ U n+1 ≤ · · · ≤ ℓ ≤ · · · ≤ V n+1 ≤ V n ≤ · · · ≤ V 2 ≤ V 1

(29)

Théorèmes d'enadrements

Théorème 1 :

Soient

(U n ) n ∈ N

;

(V n ) n ∈ N

et

(W n ) n ∈ N

trois suitesde nombresréels.

Si

∀ n ∈ N ; U n ≤ V n ≤ W n

et

(U n ) n N

et

(W n ) n N

onvergent ave

n → lim + ∞ U n = lim

n → + ∞ W n = ℓ ∈ R ;

alors

(V n ) n ∈ N

onverge et

lim

n → + ∞ V n = ℓ

.

Théorème 2 :

Soient

(U n ) n ∈ N

et

(V n ) n ∈ N

deuxsuitesde nombres réels.

Si

∀ n ∈ N ; U n ≤ V n

et

lim

n → + ∞ U n = + ∞

alors

lim

n → + ∞ V n = + ∞

.

Théorème 3 :

Soient

(U n ) n ∈ N

et

(V n ) n ∈ N

deuxsuitesde nombres réels.

Si

∀ n ∈ N ; U n ≤ V n

et

lim

n → + ∞ V n = −∞

alors

lim

n → + ∞ U n = −∞

.

(30)

Théorèmes d'enadrements

Remarque :

Par passage àlalimite les inégalités seonservent (onséquenedes

troisthéorèmes préédents)maisilfaut noterqueles inégalitésstrites

setransforment en inégalitéslarges :

Si

( ∀ n ∈ N )

, ona

U n < V n

alors

lim

n → + ∞ U n ≤ lim

n → + ∞ V n

(on n'apas

néessairement

lim

n → + ∞ U n < lim

n → + ∞ V n

).

Contre-exemple :

( ∀ n ∈ N )

on a

U n = 1

n + 2 < V n = 1 n + 1 ;

mais

lim

n → + ∞ U n = 0 ≤ lim

n → + ∞ V n = 0

(31)

Suites arithmétiques et suites géométriques

Suites arithmétiques :

Onappelle suite arithmétiquede nombres réels,toute suite réelle

(U n )

telleque :

∃ r ∈ R

telque

∀ n ∈ N ; U n+1 − U n = r.

Le nombre réel

r

est alors appelé "raisonde lasuite arithmétique".

Remarque :

Il résulte deladénition qu'une tellesuite estdéterminée dèsque l'on

xe lepremierterme (

U 0

ou

U 1

par exemple)et laraison

r

.

Ona :

U n+1 = U n + r

et

U n = U n − 1 + r

Ondéduit :

U n = U n 1 +U 2 n+1

Don

U n

estlamoyenne arithmétique de

U n − 1

et

U n+1

, termes qui

enadrent

U n

.D'où lenomde "suitearithmétique".

(32)

Suites arithmétiques :

Compléments :

Le mot "Raison"vient du latin "Ratio"(qui veut dire : alul, ompte,

mesure, faultédejuger, motif)qui adonnéégalementration,rationnel,

et, plusréemment,ratio (en passant par l'Anglais) ausens d'indie

exprimant lerapportde deuxgrandeurs, en Comptabilitéet Gestion.

Eriture généraled'unesuite arithmétique :

Soit unesuite arithmétique

(U n )

de raison

r

et de premier terme

U 1 = a

, ave

a ∈ R

.

Le premier terme

a

estappelélabase dela suite.

U 1 = a U 2 = a + r

U 3 = U 2 + r = a + r + r = a + 2r

(33)

Suites arithmétiques :

Eriture généraled'unesuite arithmétique :

.

.

.

U n = U n 1 + r = a + (n − 1)r

⇒ U n = a + (n − 1)r

Somme destermes d'unesuite arithmétique:

Soit

S n

lasommedes

n

premiers termes d'unesuite arithmétique :

S n = U 1 + U 2 + · · · + U n = X n i=1

U i

Remplaçons lesdiérents termesparleurs valeursdonnéespar l'ériture

(34)

Suites arithmétiques :

Somme destermes d'unesuite arithmétique:

S n = a + (a + r) + (a + 2r) + (a + 3r) + · · · + (a + (n − 1)r)

Onpeut érireaussi(etdans l'ordreinverse) :

S n = U n + (U n − r) + (U n − 2r) + · · · + (U n − (n − 1)r)

Maintenant, faisonslasommedes termes:

2S n = (U n + a) + (U n + a) + · · · + (U n + a) = n(U n + a)

D'où

S n = n(U n + a) 2

n

est lenombre de termesque l'onsomme.

a = U 1

est lepremier terme oulabase.

(35)

Suites géométriques :

Dénition :

Onappelle suite géométrique denombresréels, toutesuite réelle

(U n )

telleque :

∃ q ∈ R

tel que

∀ n ∈ N ; U n+1 = qU n

.

Le nombre réel

q

est alors appelé "raisonde lasuite géométrique".

Remarque :

Une tellesuite est déterminée dèsquel'on xelepremier terme (

U 0

ou

U 1

par exemple)et laraison

q

.

De:

U n+1 = qU n

et

U n = qU n − 1

Ondéduit :

| U n | = √

U n 1 × U n +1

Don, haqueterme est lamoyenne géométrique desdeuxtermes qui

l'enadrent.D'où lenomde "suitegéométrique".

(36)

Suites géométriques :

Ériture généraled'unesuite géométrique :

Soit

a ∈ R

lepremierterme d'unesuite géométrique

(U n )

de raison

q

.

U 1 = a

U 2 = qa

U 3 = qU 2 = qqa = q 2 a

.

.

.

U n = qU n − 1 = q(q n 2 )a

⇒ U n = q n 1 a

(37)

Suites géométriques :

Somme destermes d'unesuite géométrique :

Soit

S n

lasommedes

n

premiers termes d'unesuite géométrique

(U n ) S n = U 1 + U 2 + · · · + U n =

X n

i =1

U i

Remplaçons lesdiérentstermes par leurs valeurs:

S n = a + qa + · · · + q n 1 a

Alors

qS n = q n a + q n 1 a + · · · + q 2 a + qa

Don

S n − qS n = a − q n a

C'est-à-dire

S n (1 − q) = a(1 − q n )

(38)

Suites géométriques :

Somme destermes d'unesuite géométrique :

Soit, si

q 6 = 1, S n = a(1 − q n ) 1 − q

si

q = 1

, ilest immédiatque

S n = na

n

estlenombre de termes quel'on somme.

a = U 1

estlepremier terme ou "labase".

et

q

laraison.

(39)

Suites réurrentes

Dénition :

Une suite réurrente est unesuite numérique

(U n ) n ∈ N

de laforme :

U 0

donné

U n+1 = f (U n )

f

estune fontion

Exemple 1:

Les suitesde type

U 0 = λ ∈ R

donné

U n+1 = aU n + b; ∀ n ∈ N

ave

a

et

b

deuxréelsdonnés,

sont dessuites réurrentesoù lafontion est

f (x) = ax + b

.

Onles appelle,parfois, dessuitesarithmétio-géométriques.

(40)

Suites réurrentes

Remarque :

Pour étudier laonvergene d'unesuite réurrente, on tenterad'utiliser

lethéorème fondamental, 'est-à-dire"Toute suite roissante et

majorée, est onvergente..."

La diulté résidedon danslareherhe d'un minorant oud'un

majorant et l'étudede lamonotoniede lasuite.

Exemple 2:

Soit

(U n ) n N

dénie par

( U 0 = α > 0 U n+1 = 1+U 2n

U n

Montrons que

( ∀ n ∈ N ); U n ≥ 1

.

(41)

Suites réurrentes

Exemple 2:

Ona :

( ∀ n ∈ N )

;

U n − 1 = 1+U n 1

2 √ U

n − 1 − 1

= 1 + U n − 1 − 2 √ U n − 1

2 √ U n 1

= (1 − √ U n − 1 ) 2 2 √

U n 1 ≥ 0

Don

( ∀ n ∈ N ∗ )

;

U n ≥ 1

(42)

Suites réurrentes

Théorème :

Si

f

est une fontionroissante,la suiteréurrente

(U n ) n N

dénie

par

U n+1 = f (U n )

est monotone.

Ainsi, si

U 0 ≤ U 1 ; (U n ) n ∈ N

est roissante.

si

U 0 > U 1 ; (U n ) n N

estdéroissante.

(43)

Suites réurrentes

Déterminationdelalimited'unesuiteréurrenteonvergente:

Théorème :

Soit

f

une fontionontinue.

Si on sait que

(U n ) n ∈ N

dénie par :

U 0

donnée

U n+1 = f (U n )

estonvergente, alors salimite

vérie:

f(ℓ) = ℓ

.

Démonstration :

La suite

(U n ) n ∈ N

est onvergente, alors

lim

n → + ∞ U n+1 = lim

n → + ∞ U n = ℓ

Mais

lim

n → + ∞ U n+1 = lim

n → + ∞ f (U n ) = f ( lim

n → + ∞ U n )

ar

f

est ontinue.

Don

lim

n → + ∞ U n +1 = f (ℓ)

;

D'où

f (ℓ) = ℓ

.

(44)

Suites réurrentes

Remarque :

Ce théorèmepermet dealuler lalimite

delasuite

(U n ) n ∈ N

à

ondition d'avoirpréalablement montréqu'elle estonvergente. Il ne

permet pasd'établir que

(U n ) n ∈ N

estonvergente.

(L'équation

f (x) = x

pourraitavoirune solutionsans que

(U n ) n ∈ N

onverge!).

(45)

Exeries

Les exeriesserontorrigés en T.D.

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On peut citer en exemple la définition absconse de la droite affine donnée par les programmes de 4 e au cours des années 1975-1985 : c’est un ensemble muni d’un système de