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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00234810

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234810

Submitted on 1 Jan 1953

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Détecteur de contamination radioactive

M. Brière, J. Weill

To cite this version:

(2)

623.

DÉTECTEUR

DE CONTAMINATION RADIOACTIVE Par M.

BRIÈRE

et J.

WEILL,

Division des Constructions électriques, Commissariat à

l’Énergie

atomique,

Centre d’Études nucléaires de Saclay (Seine-et-Oise).

Sommaire. - On décrit un

appareil permettant aux travailleurs manipulant des produits radio-actifs de contrôler rapidement sur leurs mains, chaussures et vêtements toute trace de contamination. Le principe utilisé permet de réaliser un appareil économique, d’un fonctionnement sûr et d’une grande

commodité d’utilisation.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

14,

NOVEMBRE

1953,

, Le détecteur de contamination

radioactive (fig. I )

est destiné à la

protection

des travailleurs’

mani-pulant

des substances

radioactives,

en

permettant

à ceux-ci de déceler toute trace de contamination

de leurs

mains,

vêtements et chaussures.

Fig.i.

Principe.

- Des

comptéurs

Geiger-Müller

disposés

dans des

poignées

ainsi que dans une

plate-forme

sur

laquelle

monte la personne à contrôler et

dans

une sonde

manuelle

d’exploration,

délivrent des

impulsions

dont la

fréquence

est fonction de l’inten-situé du

rayonnement

radioactif

auquel

ils sont soumis du fait des contaminations. La mesure du

rayonnement

se ramène donc à mesurer le nombre des

impulsions

émises

par unité de

temps.

Description.

- Le circuit essentiel

(fig.

2)

consiste en un multivibrateur

symétrique

maintenu

bloqué grâce

à

l’application

à l’une des

grilles

des

lampes

d’une tension de

polarisation

suffisante.

Fig. 2.

L’arrivée. d’une

impulsion,

en annulant

pendant

un

court instant la tension de

polarisation,

déclenche

un basculement du

circuit,

ce

qui

donne lieu à un

signal rectangulaire

unique

et de forme standard.

Le circuit est

précédé

d’un

étage

amplificateur

ayant

pour double rôle de donner aux

impulsions

provenant

des

compteurs

l’amplitude

et le sens

nécessaire pour provoquer le déclenchement du

multivibrateur. En

effet,

les

impulsions

fournies par les

compteurs

sont des

impulsions

négatives

dont

l’amplitude

est ici de l’ordre du

volt;

alors que le

multivibrateur

exige

pour son déclenchement des

impulsions

positives

d’une dizaine de volts.

(3)

624

Un

milliampèremètre

à courant continu

placé

dans le

circuit-plaque

de la

lampe

normalement

bloquée

du multivibrateur mesure le courant moyen de cette

lampe,

qui

est

proportionnel

à la"

fréquence

des

impulsions.

Pour des

signaux

de

fréquence

suffit-samment

élevée,

l’appareil

donnerait une indication

constante du

simple

effet de son inertie

mécanique,

mais

pour des

signaux

se succédant à une cadence

très

lente,

l’aiguille

aurait un mouvement

pulsa-toire rendant difficile

l’appréciation

de la valeur moyenne résultante. Aussi

l’appareil

est-il shunté par un condensateur de valeur

convenable,

l’ensemble

formant ainsi un circuit

intégrateur

rudimentaire,

mais

cependant

tout à fait sufflsant. La constante

de

temps

de l’ensemble a été choisie de l’ordre de

la

seconde,

de sorte que pour des

impulsions

pério-diques

la

précision

de mesure est

supérieure

à I o pour 10o dès que la

fréquence

des

impulsions

dépasse

10

périodes/s.

Dans le cas des

impulsions

fournies par les

compteurs

G.

M.,

c’est-à-dire en

régime statistique,

la

précision

est moins

bonne;

de

plus,

dans le but de Téaliser un

appareil

aussi

simple

et aussi

économique

que

possible,

on n’a pas stabilisé

l’alimentation,

de sorte que les variations de tension du secteur introduisent

également

une erreur.

Compte

tenu de toutes ces causes

d’erreurs,

l’appareil

fournit

des mesures avec une

précision

de l’ordre de I opour I oo,

ce

qui

est

amplement

suffisant pour son usage.

Les

impulsions

des

compteurs

sont transmises en

même

temps

à un

petit haut-parleur,

ce

qui

permet

de faire « entendre » celles-ci sous forme de

crépi-tements

plus

ou moins

fréquents.

Ceci

permet

de

faciliter le

dépistage

des endroits radioactifs en

dispensant

l’opérateur

de

garder

le

regard

fixé sur

l’appareil

de mesure

pendant l’exploration.

Une alimentation

spéciale

fournit la haute tension de 1000 V nécessaire au fonctionnement des

comp-teurs G. M.

Étant

donné que la tension de fonc-tionnement correcte de ceux-ci est assez

critique,

cette alimentation a dû être stabilisée contre les

variations de tension du secteur. Pour éviter les surtensions à

l’allumage,

dangereuses

pour les

compteurs,

un relais

temporisé

permet

de

n’appliquer

la haute tension que

lorsque

la

lampe

de

régulation

est

chaude;

la man0153uvre est ainsi

automatique.

L’utilisation de

l’appareil

est extrêmement

simple,

les commandes de celui-ci se réduisant à un seul

commutateur

contrôlant les diverses fonctions et sensibilités. Nous avons ainsi :

Position 0

= Arrêt;

» 1 = Marche sur

compteurs

mains,

sensi-bilité 5o

chocs /s;

» 2 = Marche sur

compteurs pieds,

sensi-bilité 10o

chocs /s ;

» 3 = Marche sur

compteurs

pieds,

sensi-bilité 5oo

chocs/s;

» 4 = Marche sur

sonde,

sensibilité

. 100

chocs /s.

L’appareil (fig. 2)

est réalisé sous la forme d’un meuble

métallique

dont la

partie

supérieure,

inclinée

en forme de

pupitre,

porte

un

appareil

de mesure

de

grandes

dimensions afin de procurer une lecture

aisée des

indications,

ainsi que le commutateur de commande. Sur ce même panneau, deux

compteurs

G.

M.,

sensibles aux radiations y

et

sont montés dans des

poignées

métalliques,

ajourées

afin de

per-mettre le passage des

particules

p.

L’appareil

est muni à sa

partie

inférieure d’une

plate-forme

articulée

pouvant

être rabattue sur le

sol ou relevée pour fermer un vaste

compartiment

intérieur. Dans

l’épaisseur

de

celle-ci, à

l’emplacement

des

pieds

d’une personne, sont montés

quatre

compteurs

G. M. destinés à déceler la

présence

de substances radioactives aux chaussures des

tra-vailleurs. Ces mêmes

compteurs

servent

également

à

mesurer la radioactivité des vêtements de

travail,

ceux-ci étant

placés

dans le

compartiment

et la

plate-forme

relevée.

A la

partie

avant du

meuble,

une sonde contenant un

compteur

G. M. et fixée à l’extrémité d’un câble

souple

de

plusieurs

mètres de

longueur permet

l’exploration

de toute

partie

vestimentaire

suspecte

de contamination.

Signification

des mesures. Doses de tolé-rance. - Il

ne saurait être

question

d’attacher un

caractère déterminant aux indications fournies par

l’appareil.

Il ne faut pas, en

effet,

perdre

de vue que

la détermination par cette méthode des diverses

contaminations ne

peut

être

susceptible

de donner une mesure

rigoureuse.

Nous voyons donc que

l’appareil

doit surtout être

considéré comme un indicateur très

pratique

de

contamination radioactive.

Nous donnerons,

cepen-dant,

à titre

purement

indicatif,

les doses limites suivantes ne

présentant

pas de

danger,

à savoir

dans les conditions

particulières

de cet

appareil :

Ioo

chocs/s

pour les mains et pour toute autre

mesure réalisée avec la

sonde;

200

chocs/s

pour les chaussures.

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