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voyage en Inde et à Ceylan

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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voyage en Inde

et à Ceylan

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IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE 1 A 2 0 ET CONSTITUANT L'ÉDITION VINGT EXEMPLAIRES SUR PAPIER VELIN DUJARDIN NUMÉROTÉS DE

ORIGINALE

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denis-arthur brebion

voyage en Inde et à Ceylan

la pensée universelle

4, rue Charlemagne - 75004 Paris

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© Denis-Arthur Brebion et la pensée universelle 1982

ISBN 2-214-04905-3

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I

PARCOURS ET KILOMÉTRAGE = 30.000 kms

Lille — Anvers : 200 km.

Anvers — Rotterdam — Bilbao — Port-Saïd — Karachi

— Bombay : 15.000 km par bateau.

INDE : Bombay — Hyderabad — Madras — Pondi- cherry — Tiruchchirrappalli : 2.000 km.

Tiruchchirrappalli — Jaffna (Ceylan) : 200 km par avion.

CEYLAN : Jaffna — Anuradhapura — Colombo — Galle

— Hambantota — Badulla — Batticaloa — Pollonna- ruwah — Kandy — Colombo : 1.200 km.

Colombo — Karachi — Teheran — Moscou — Bruxelles : 13.000 km par avion.

Bruxelles — Lille : 200 km.

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II DÉDICACE

Without your helpless I will be dead now, and this book is dedicaced to you, mister Joseph... and y ou, Cham, Kalyani and your friends ainsi qu'à mes sœurs qui m'ont soutenu de leurs tendresses et de leur amour.

Par vous j'ai appris qu'il est impossible de voyager et de mener à bien les entreprises qui vous tiennent à cœur, sans le secours d'autrui.

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III AVANT-PROPOS

Ce soir-là je me suis retrouvé seul, seul avec moi- même. Cela ne m'était pas arrivé depuis des mois, des années peut-être.

J'observais l'horizon barré de multitudes clignotan- tes zigzaguant lentement comme des chenilles, vers un ciel pur redouté. En regardant tout cela je me voyais aussi perdu dans le maëlstrom de la vie, abêti, noyé, en me disant qu'il était temps que je parte. J'avais cette morbide impression que le grand trou noir qui englobe toute l'humanité décadente s'agrippait à mon être et essayait de me priver d'oxygène, cet oxygène indispen- sable à mon élévation morale et physique. Je ressentais ces absurdités apparentes très profondément et sans cesse je me répétais que j'étais inutile parmi tous ces inutiles, conscients de nos états misérables, une médio- crité lugubre et sans fin qui panse ses plaies quotidiennes, ses laborieuses médiocrités.

Il y avait tant de choses intéressantes à réaliser dans ce monde abruti de détresse qu'il m'était impossible de penser un instant que je ne saurais quitter ce merdier

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humain tressautant au moindre choc... heureusement, mon cerveau répondait encore aux appels lointains et sensuels provenant des mondes inconnus.

A regarder vivre ces mites superbes à l'intérieur de leurs cages resplendissantes de saletés humaines je me dégoûtais en comprenant que moi aussi je n'échappais pas à cet état de choses morbide, et j'avais du mal à res- sentir ces médiocres décadents. Lorsque je les vois déambuler ridiculement parmi d'autres inutiles, cher- chant un plaisir sans joie (quand même seraient-ils capables d'en éprouver un rien), marchant difficilement dans ces rues de guerriers violents et antipathiques prêts à la guerre, titubant sous le poids inconscient de leurs beuveries d,e la veille, béats d'admiration devant des vitrines d'idioties, cheminant toujours vers la nul- lité et bavant de saloperies souriantes, j'ai envie de vomir toutes mes entrailles et de pleurer de déception...

las ! Tu ne peux inculquer la mathématique ou la phi- losophie aux réticents débiles.

Pourrais-je, un jour, sourire d'un beau sourire autre-

ment qu'en regardant un enfant ? Saurais-je vous par-

donner vos lamentables actions dégradantes ? Qu'êtes-

vous devenus mes camarades de vie ? Je ne vous deman-

derais pas de vous réveiller car ce serait pis encore et

vos réactions sont tellement injustes que j'aurais peur

d'affronter vos regards hideux. Essayez de deviner ce

que vous êtes devenus par rapport à vos enfances insou-

cientes de vos débuts qui laissaient présager tant de

désastres et de pourritures inquiétantes, et faites effort

afin de réintégrer vos peaux de jeunesses. Non ; ce serait

illusoire et peut-être dégradant de vous retrouver tels

que vous étiez. Ne vous réveillez surtout pas. Laissez

aux autres le soin prodigieux et extraordinaire de refaire

une vie à la hauteur des espoirs réalisables, à ceux qui

ont su passer au travers de la barbarie pour desservir

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la bassesse insoupçonnée de vos ébats débattant la plus jouissante des jouissances. Restez où vous êtes. N'es- sayez plus de comprendre, vous ne le pourriez plus.

Laissez les autres travailler intelligemment à ce que vous n'avez pas su piger. Continuez à patauger dans vos mer- diers de vices, vos hébétudes perverses et sans goût.

Dormez de vos sommeils caressant la félicité des parve- nus impuissants.

Il n'est possible de se réaliser qu'en essayant d'être de la meilleure objectivité, et ce ne peut être qu'une vue intérieure, fausse par comparaison, approchant l'idéal individuel par subjectivité. Ç'en est assez de vivre pour soi-même, de calculer, de supputer, de prévoir, de puzzler les actions et les attitudes pour aboutir à ses idéaux. Il faut agir sans préjugés, réaliser ses espoirs sans avoir peur de défricher les habitudes mentales réfléchies. Il ne faut pas, sans cesse, mettre en exergue la diplomatie dans la motion que vous présentez tous les jours, et ceci parce que vous avez peur des repré- sailles déclenchées par une éventuelle action non prémé- ditée. Tapez du poing sur la table de vos désirs profonds et créez le changement en provoquant l'avenir immédiat.

Ne soyez pas égocentrique à votre insu. Regardez la lumière sans vous demander d'où elle vient, et sans savoir les torts qu'elle peut occasionner sur la vue, n'hypothéquez pas vos possibilités (qui sont énormes), en déposant vos désordres mentaux à ceux qui n'en ont que faire et déstabilisent vos envies parce qu'il est plus aisé de détruire que de construire. En déposant vos mo- tions vous détournez votre problème principal sans tou- tefois l'annuler et ainsi, en demandant si vous pouvez faire ce que vous avez envie de faire, vous discréditez votre personnalité profonde et permettez aux instances supérieures de jouer avec vos intentions. L'objet princi-

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pal de la requête est donc détourné et subtilisé. Moi, je veux voyager sans me poser de questions sottes, pour apprendre et je désire avant toutes choses rester intè- gre. Je déteste les avant-goûts, les avant-propos et les préambules de la destinée qui dénaturent les envies.

Pauvres hères, c'est vous, finalement, qui me donnez tant de courage, d'amour, d'espoir, car à vous observer je ne désire qu'une chose, c'est de ne pas vous ressembler.

Je suis dans le purin jusqu'au cou mais j'ai encore mes yeux p o u r voir. Je suis sur vos épaules, au-dessus de vos nullités féroces, et c'est en souffrant vos souf- frances que je sortirais du berceau que vous m'avez si mal confectionné. La fille que vous aviez tant attendue ne sera pas à votre image. Vous espériez la voir comme vous et la fatalité en votre faveur qui se joue de vous comme de nous ne vous aura pas servie. Votre envie a été déjouée ainsi que vos plans mal fâmés, vos âneries bestiales et sans scrupules : triste désespérance ! Qu'avez- vous fait au bon Dieu...

J'en ai assez de redouter votre compagnie malsaine, de voir vos visages plein d'abrutismes et d'ahurisse- ments. Je pars car en votre société je me dessèche et me sens devenir comme vous. Il me faudra des siècles avant d'oublier vos breloques et vos sabots, vos faces et vos affreuses et hideuses animosités. Paradoxe incom- préhensible : c'est grâce à vos ridicules que je puise tant de beautés. Même ailleurs, je penserais à vous et ne pourrais jamais oublier, et ceci est tant mieux, car votre face est tellement amorphe et laide que votre image déchue me p e r m e t t r a de mieux comprendre ce que vous êtes devenus, et p a r cette raison réussirais-je à vous p a r d o n n e r tant de misères morales et physiolo- giques.

D'aucuns trouveront cette raison farfelue, bien sûr, et absolument pas crédible. Je n 'ai plus rien de com-

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mun avec mes semblables et il me faut donc retrouver un idéal digne de mes tentations, quelque chose qui me donnerait de l'harmonie spirituelle pour des années d'ef- forts. Que rechercher d, autre que l'étude la plus pro- fonde possible de l'esprit, celui de l'homme, et savoir ce qu'il y a en-dedans, ce qu'il y a de bon et de moins bon ; savoir pourquoi il agit, s'il est conscient de ses faibles- ses et de sa puissance ; s'il est capable de se donner dans son intégrité intelligente ; s'il peut regarder et comprendre ce qu'il est... L'homme de nos communau- tés, celui des villes comme des campagnes a trop évolué pour savoir corriger une étude de son comportement.

Il s'est trop engagé dans sa décadence et ne forme plus qu'une masse informe de déchets qui se bat inutilement pour sortir du monde aberrant qu'il s'est confectionné maladroitement.

A voir et vouloir regarder vivoter ces gens qui vivent sans bon-sens dans des charniers nauséabonds je me demande comment il est possible de dépenser autant d'énergie pour si peu et à quoi il sert de les écouter, eux qui ne sont plus, depuis longtemps, crédibles, car incapables de réceptionner leurs enchantements et leurs désenchantements. Toute cette clique d'automates idiots n'a plus le sens des raisonnements et des questions et se laisse aller à « l'advienne que pourra » en glissant immanquablement vers les sables mouvants. Malgré ces considérations générales et personnelles il n'est pas per- mis de rêver à cet absolu. Il faut donc s'en tenir aux barrières de mots que l'homme a instauré et accepter les repères sans digressions que les Anciens ont placés sur chaque chose. Il faut accepter tout cela mais ne pas oublier que ces mots étiquetés et catégorifiés sont arbitraires. On ne peut ni ne doit se fier à rien. Tous les raisonnements et édifications sont donc faussés du fait-même que la base est branlante... pourquoi donc

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accepter et tolérer les déductions litigieuses de savants qui jouent sur des zéros ou d'infimes proportions pour élaborer une thèse qui régira tout un univers adéquat ? Parfois il suffira de changer de place une virgule ou un zéro, ou intervertir un mot, pour démanteler et faire chavirer une hypothèse quelconque, une théorie fondamentale ou plus simplement la physiologie d'un être. Dans un univers où tout est dégradé, dénivelé, où la moindre parcelle d'air est viciée, on ne doit pas accepter de telles conceptions. En définitive, c'est une façon primaire de voir la vie. C'est peut-être surpre- nant de naïveté et d'incrédulité mais il faut quand même se rendre à cette évidence niaise.

L'éveil de l'inconnu hante les hommes... que de néants prononcés... que de fautes commises à l'encontre de la vérité ! Il faudra que je m'explique ce que je ne m'expli- que pas encore car c'est dans la faiblesse que je pui- serais la force et la volonté de résoudre en incommen- surable l'incompréhensible. C'est l'explication synthétique que me vaudra ma raison et qui me fera chavirer.

A mon avis, il n'y a qu'un chemin à emprunter : celui du dégoulinage permanent du fluide illogique. Dans quel- ques temps j'espère pouvoir sonder l'énigmatique, spiri- tuellement. Ce ne sera qu'un loisir de maniaque cherchant à meubler ses innombrables heures d'oisiveté et une lubie, mais je tiens à profiter de ce qu'elle ne manquera pas de m'apporter. Ce ne pourra être que profitable, à tous sens, et je dis, comme Pauwels et Bergier, deux éminents hommes de notre siècle : « Dans notre époque, où toutes les données de l'esprit et de la connaissance ont été inverties, les hommes qui ont accompli le formi- dable effort d'échapper aux manières de penser admises retrouvent à la source de leur intelligence la nostalgie des temps heureux, de l'aube des âges, d'un paradis perdu, le souvenir voilé d'une initiation primordiale ».

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Personne n'est capable de subjectiver et d'impression- ner une pensée. Nous ne sommes pas assez élevés pour comprendre et prendre conscience de la vie rudimen- taire. Pas de digressions verdoyantes sans but réel. Il nous faudrait rechercher un idéal digne et sincère, une chose non aisée qui soit intéressante sans être totale- ment généralisée de banalités car ces dernières sont sans forme et immatériellement concrètes.

Par exemple, étudier la vie sous toutes ses formes, de la vie actuelle civilisée à la vie actuelle primitive.

Tous les individus sont primaires en eux. Le cœur, l'esprit et les envies ont été atrophiés par les progrès, par l'évolution lente et progressive de l'intellect. C'est une sensation que les hommes ont de l'élévation de leur niveau de vie, une sensation volontairement faussée par les dirigeants du monde une poignée de savants en mal d'esprit qui dirigent consciencieusement le mass média s'endormant sur ses volontés sanguinolentes . Les organes de presse écrite ou orale contribuent grande- ment à la prolifération de la décadence de l'esprit. De par leur tendance de profit ils se sentent obligatoire- ment liés au contrat ridicule de faire avancer rapide- ment le déclin de l'humanité. Petit à petit, l'homme pourrit par l'effet de la médisance et de la haine, il ne sait plus où placer la beauté des êtres, la nouveauté du ciel, des nuages, des rochers qui se profilent sur une mer sereine pourtant trahie par les tempêtes et les ouragans.

Les arbres, les rivières, les torrents, les plaines, les colli- nes, les oiseaux, les cabanes des villageois et des paysans, les cultures qui nécessitent tant de labeur accru chaque jour par le défilement des années, les sens des individus qui s'avilissent parce que le temps devient le moisi et le pourrissement, tout cela fait que l'homme ne sait plus concevoir d'une manière objective son ancienne exis- tence primitive, ne sachant plus organiser sa précédente

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vie dans la tribu proprement dite, ses désirs et ses sen- timents profonds. Se sent-il heureux, ressent-il ses états et pense-t-il le bien de soi-même et des autres ? Si les adultes n'ont rien fait qui les rendent dignes de respect, il est tout à fait logique que leur progéniture se refuse à admettre ce qu'ils ont mal construit. D'où les conflits de génération inévitables. Où il y a conflit, il n'y a pas entente et de cette mésentente naîtra une forme d'orga- nisation inadéquate et perpétuellement incohérente à l'insu d'une vie correcte de vertu et de bonté.

Les jeunes veulent refuser le monde des adultes et non être des adultes. A mon avis, c'est un moyen de changer le monde. Il faut refuser la construction expérimentée.

Et pourquoi ne pas exploiter cette connaissance origi- nale que tout le monde possède, l'absurdité de ce qui naît de l'esprit ? « Servez-vous des ornements du ciel comme d'exemples pour atteindre à la connaissance des choses invisibles » disait Platon. « Il faut regarder les formes dans les nuages et les taches sur les murs » rétorquait Léonard de Vinci. Emile Zola n'en pense pas moins : « L'unique loi est le caprice du surnaturel ».

... J'étais quand même mal à l'aise ; innocent, insou- ciant, naïf, je ne voyais rien ou presque. Une sorte de léthargie affreuse. Je baignais dans l'incommodité d'une situation transitoire. Une pourriture quoi ! De la charo- gne qui suintait par les murs... j'en ressentais les efflu- ves par tout le corps, et ça entrait par les esprits pour fermenter dans les guibolles, les pieds, le tronc, partout quoi ! Une saloperie qui vous enfonçait chaque jour dans le calme et l'inaction des journées toutes pareilles. Une saloperie, je vous dis, rien que ça ! Ni plus ni moins.

Rien à faire ! Fallait pas mal de volonté pour s'en sortir.

Je m'en suis sorti mais je suis à présent dans une autre merdouille. Une belle, celle-là aussi...

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Encore faut-il, pour assimiler l'instruction, digérer correctement et intelligemment, lucidement, sans stéri- lité, ce que l'on rejette sur le papier, à défaut de ne pou- voir le spiritualiser.

Ce texte est une réminiscence de ce que j'étais il y a quelques années, et je l'ai annoté pour la raison que malgré l'inutilité apparente d'une parcelle de vie on peut toujours, et quels qu'en soient les motifs et les raisons, profiter d'une pleine manière de ce qu'il nous a été donné de vivre. Quand on s'en sort on ne peut que ressentir (toujours), et retomber dans une autre charogne maté- rielle. Il n'y a d'autre moyen pour sortir de ce guêpier qu'est la vie que de se réfugier dans les affres et les beautés de la spiritualisation des effets de l'existence.

« Ce qui compte n'est pas la cohérence et l'unité de vue, c'est la destruction des systèmes issus de la logique, des modes de pensée cartésienne, c'est le dynamisme mystique et la force explosive de l'intuition. »

« Il y a place dans les ténèbres étincelantes de l'es- prit magique pour plus d'une étincelle. »

Exprimer des idées n'est pas une mince besogne et s'y résoudre en dernière tentative de compréhension personnelle, individuelle et spirituelle, c'est mettre à la portée de tous les faits irrationnels d'une pensée cohé- rente. Il est primordial de dépasser, et même de surpas- ser le stade de la simple et logique définition qui fait de l'esprit un bourbier incompréhensible où s'amoncel- lent de nombreuses malfaçons et d'irréparables non- sens : la métaphore est bien plus nuancée. L'intégrité de la pensée n'est pas respectée lorsque, au préalable, nous n'avons pas su fluidifier notre savoir, c'est-à-dire lui donner une autre dimension. Chacun doit « décorti- quer » à sa façon, à son entendement. L'énergie de l'ima- gination doit se répandre au profit de l'incohérence. C'est elle-même qui deviendra réellement cohérence aux yeux

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des individus libérés de toutes croyances tordues. Le savoir originel est non conforme aux normes admises par une société triturée et torturée. Qu'on laisse traîner notre conscience dans les dédales de l'univers et que chacun entreprenne de former dans son esprit des idées libres combinées aux actuels besoins psychologiques.

Toutes les choses sont voilées pour les êtres flous. De fait, les déductions y-afférentes sont mises hors de portée. Nul doute que les esprits pauvres soient telle- ment dispersés, bouleversés et qu'aucune traduction correcte ne soit intelligible. Le mystère est trop glorieux ; si l'homme était libéré il comprendrait aisément le plus fantastique de notre époque : l'extraordinaire révélation simplifiée. Il n'est de mystérieux que l'esprit.

Edouard Sapir prolongera ce qui m'a servi de pré- texte : « Des formes et des significations qui semblent évidents à l'observateur étranger seront carrément niés par ceux-là-même qui les incarnent, et inversement, des coutumes et des implications parfaitement claires aux yeux de ces derniers échapperont totalement aux regards du premier. »

Le bon-sens n'est pas aussi évident qu'on veut bien le penser...

La raison sympathise toujours avec le milieu ambiant et l'atmosphère dans laquelle on se trouve, et quel que soit le contexte vécu précédemment. Ceci me permet- tra malgré mes antécédences matérielles et morales de m'adapter d'une manière positive ou non au lieu où je me trouverai projeté, puisqu'une intelligence est mal- léable.

Ayant projeté de m'enfuir, nombre de questions se posent à moi d'une manière précise mais qui restent, de par leur diversité, confuses et équivoques. Par exem- ple, à propos des « Potlach », en Mélanésie, je me de-

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