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Ouverture d’un cabinet médical

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

1er octobre 2014

1847

1 Van Oost C. Médecin catholique, pour- quoi je pratique l’euthanasie. Préface de Véronique Margron. Postface de Gabriel Ringlet. Paris : Editions Presse de la Re- naissance, 2014.

1007218

Obstétrique, médecine maternelle et fœtale

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Ouverture d’un cabinet médical

Séminaire par les médecins, pour les médecins

Samedi 8 novembre 2014, de 9 h 00 à 15 h 00

Bussigny-près-Lausanne, Novotel Plenum

9 h 00 Message de bienvenue.

Présentation du séminaire, objectif et déroulement, P.-A. Petignat, Chairman

9 h 10 Comment sortir du labyrinthe administratif avant l’ouverture du cabinet ? I. Deriaz 9 h 25 J’ouvre mon cabinet, à quoi faut-il penser ? Partage d’expériences : femme médecin, N. Jaunin-Stalder, homme méde- cin, L. Jacquier

9 h 50 Présentation concept atelier, P.-A. Petignat

Ateliers

10 h 20 Finance, le nerf de la guerre, A. Bria

11 h 10 Assurances tout risque, P. Schriber

12 h 50 L’informatique pour les nuls, J. G. Jeannot

13 h 40 Radio, labo, assistante, L. Jacquier

Plenum

14 h 30 Où trouver les informa- tions utiles ? J. G. Jeannot Conclusion

14 h 50 Message du «Chairman»

Inscription :

pourlesmedecins@gmail.com agenda

cas, une mort que le médecin peut offrir ? Comment la conscience individuelle d’une praticienne pactise-t-elle avec la transgression des interdits ? Et comment fait-elle avec une dépé- nalisation de la pratique de ces mêmes interdits ? Comment fait- elle avec cette hypocrisie qui per- met à des médecins de pratiquer (en conscience et dans leur secret) des gestes que la loi collective condamne comme autant d’homi- cides volontaires ?

On lira aussi le chapitre sur la

«souffrance de sens», celui sur la méditation en pleine conscience, et celui sur les rites qui nous manquent. «De même que les mots de la poésie ou de la foi peuvent soudain nous donner l’impression que l’espace est plus large, que nous vivons aux dimen- sions du monde, de même les symboles nous renvoient à un au- delà qui rend plus dense le mo- ment présent, écrit-elle. A l’Unité de soins palliatifs de la clinique, nous y sommes très attentifs.

Lorsqu’un patient décède, les infir mières, après avoir fait sa toi- lette, allument auprès de lui une bougie. Elles invitent la famille à rentrer dans la chambre après l’avoir avertie de ce geste. J’ai tou- jours été frappée, alors que ce symbole est le plus souvent reli- gieux, de voir combien il est appré cié par les proches. Ils se sentent invités tout simplement à

rentrer, auprès du corps, dans la célébration de cette vie qui vient de s’achever. C’est un rituel qui peut être partagé par tous.»

Faudra-t-il un jour établir scienti- fiquement le poids et la valeur des rites ?

La sortie en librairie du livre de Corinne Van Oost a conduit quel- ques médias français à brosser son portrait et à la citer. Comment réagit-elle lorsqu’un souffrant est déterminé à mourir ? «Quand un patient me réclame l’euthanasie, la seule chose que je peux concrè- tement lui demander, c’est du temps. C’est ainsi que je pourrai essayer de le comprendre, et de voir si on ne peut pas faire évo- luer sa situation.» «Parfois, les malades sont en demande d’eu- thanasie parce qu’on les a emme- nés, en tant que médecin, dans des situations difficiles, qui leur semblent impossibles à vivre.

C’est toute la question de l’achar- nement thérapeutique», dit-elle.

Pour elle, la pratique dite parfois de la «sédation terminale», n’est pas la solution. «Je ne me résous pas à abandonner le patient dans le sommeil. Je dois l’accompagner le plus loin possible et parfois, entre le sommeil et l’euthanasie, j’ai cette impression de mieux res- pecter l’autre en pratiquant l’eu- thanasie», analyse le Dr Corinne van Oost.

Elle dit encore : «Oui, on a l’im- pression de tuer», de «collaborer

avec le mal». Son témoignage se veut aussi un appel à l’Eglise, qu’elle appelle à «se retrousser les manches». «Il est urgent qu’elle se mobilise dans l’accompagnement spirituel de fin de vie.» «Je pense désormais qu’une société qui adme t l’euthanasie est une société qui a gagné en humanité, soutient ce médecin. Parce qu’elle a cessé de fonctionner à partir de l’image mentale d’un idéal pour entrer en cheminement avec des gens qui souffrent. Parce qu’elle reconnaît nos limites de soignants.»

«Allons-nous accepter d’être des soignants de fin de vie, avec ou sans euthanasie, face aux patients tels qu’ils sont, avec toutes leurs peurs et leur vision de la mort ? C’est l’appel que je lance à mes confrères, conclut l’auteur. Je ne juge pas les médecins qui ne veulent pas entendre parler de l’euthanasie à cause de leur foi.

Mais j’alerte : si nous n’accueil- lons pas ces patients en soins pallia tifs, alors, oui, ils iront tout droit à l’euthanasie.»

Où est-elle donc, la médecine humai ne du moindre mal ?

Jean-Yves Nau jeanyves.nau@gmail.com

CC BY Luca Casartelli

augmentation, nettement plus forte que ces trois dernières années. «Il y a toujours eu des variations. Il est difficile de faire des estimations de coûts. A long terme, l’idée est d’avoir une évolution des primes qui suive l’évolution des coûts.» (…)

Les fluctuations des primes présen- tent de fortes amplitudes, comme le montre l’évolution de la cotisation stan- dard sur dix ans. La prime moyenne, elle, a augmenté de 3,6% par an de- puis 2006. Et même de 4,7% si on prend comme référence l’introduction de la LAMal, en 1996. Ramenée en francs, la progression est vertigineu- se. La cotisation standard a plus que doublé, passant de 173 à 411 francs.

Les réactions se sont multipliées jeudi pour dénoncer «la perte de contrôle»

du système, en particulier parmi les partisans de la caisse publique. Con- fronté à l’augmentation la plus forte de Suisse romande (+ 5,1%), le ministre neuchâtelois de la Santé, Laurent Kurth, évoque «une très mauvaise nouvelle qui suscite l’incompréhen- sion, car il n’y a pas d’éléments pour

étayer la hausse». Son homologue vaudois, Pierre-Yves Maillard, dé- nonce l’action des «apprentis sor- ciers du libre marché, qui ont voulu libéraliser l’offre hospitalière et l’ins- tallation des médecins. On paie la facture maintenant.»

Alain Berset souligne que la tendance à la hausse n’est pas prête à s’inver- ser : «Les coûts augmentent, les pri- mes augmentent et ça va continuer ainsi.» La faute à plusieurs facteurs contre lesquels il est difficile de lut- ter : le «vieillissement de la popula- tion» ; «un effet démographique» avec des baby-boomers arrivant à l’âge de la retraite ; et enfin le progrès tech- nologique, avec des traitements plus efficaces mais parfois «10 fois plus chers qu’il y a 15 ans».

Le socialiste précise que, face à la difficulté de réguler le système de santé, la marge de manœuvre du Con seil fédéral «est faible». (…)

Pierre-Emmanuel Buss Le Temps du 26 septembre 2014

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