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Opérateurs Intégraux de Carleman Générées par des Noyaux Multi-échelles

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

M

A

S

T

E

R

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENTSUPÉRIEUR ET DE LARECHERCHESCIENTIFIQUE

UNIVERSITÉABDELHAMIDBENBADIS DEMOSTAGANEM FACULTÉ DESSCIENCESEXACTES ET DE L’INFORMATIQUE DÉPARTEMENT DEMATHÉMATIQUES ETINFORMATIQUE

FILIÈRE: MATHÉMATIQUES

MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES

Pour l’Obtention du Diplôme de Master en Mathématiques délivré par

Université de Mostaganem

Spécialité “Modélisation, Contrôle et Optimisation”

présenté par :

Djihad BOUTLIDJA

Opérateurs Intégraux de Carleman Générées par des Noyaux

Multi-échelles.

Soutenu publiquement le 14 Juin 2018 devant le jury composé de :

Président : A. AMIR Pr U. MOSTAGANEM.

Examinateur : A. FERAOUN MCB U. MOSTAGANEM.

Encadreur : S.M. BAHRI Pr U. MOSTAGANEM.

(2)

Dédicaces

Je d éd i e ce mémoi r e

A ma chèr e mèr e g r âce à son encour ag ement , sa con f i ance et son sout i en mor al et mat ér i el .

A mon cher pèr e qui est l e pl us bon pèr e d ans ce mond e pour t out e l a con f i ance qu0i l m0accor d e.

A mon cher neveu Youce f .

A mon cher f r èr e Mohamed et à mes sœur s Zi neb et Khad i d j a. A mes ami es et mes c amar ad es.

(3)

Remerciements

Je remercie d’abord et avant tout le Dieu qui m’a donné le courage et la patience pour réaliser ce travail.

Je tiens à exprimer ma profonde gratitude et mes remerciements les plus sincères à mon encadreur Monsieur le Professeur S.M.BAHRI. Il m’a fait l’honneur d’accepter de diriger mon mémoire. Ses conseils, ses critiques et sa rigueur scientifique m’ont permis de me-ner ce travail à son terme.

Je souhaite adresser mes remerciements les plus sincères aux personnes qui m’ont ap-porté leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce mémoire spéscialement à Melle ABASSA Nadira. Je remercie les membres de jury, Mr S.MESSIRDI et Mem A.FERAOUN, d’accepter d’examiner mon travail.

Mes remerciements vont particulièrement à Monsieur le chef de département de mathé-matiques A.GHAZAR, à Monsieur LATREUCHE et à le doyen.

Sans oublier mes parents pour leur contribution, leur soutien et leur patience.

Enfin je remercie tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce mémoire.

(4)

Table des matières

Index des notations iv

Introduction 1

1 Préliminaires 2

1 Quelques rudiments de la théorie de Hilbert . . . 2

2 Opérateurs intégraux . . . 4

3 Opérateurs intégraux de Carleman. . . 6

2 Opérateurs de Carleman et ondelettes 8

1 Les types d’opérateurs de Carleman . . . 8

2 Cas pratique : . . . 10

3 Ondelettes . . . 11

3 Noyaux d’ondelettes de Carleman 14

1 Ondelettes de Carleman . . . 14

2 Cas pratique . . . 15

3 Noyaux multi-échelles . . . 18

Conclusion 20

(5)

Index des notations

R : corps des nombres réels.

C : corps des nombres.

H : espace de Hilbert.

L2(X,µ) : espace de Hilbert de fonctions définie sur X à carrés intégrables. K(x, y) : noyau de l’opérateur intégrable.

χ(λ) : fonction caractéristique de A. p.p : presque par tout.

A∗ : auto-adjoint.

ψm : fonctionde Carleman.

(6)

Introduction

Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles on étudie les opérateurs intégraux. Nous citons deux. Premièrement : les opérateurs intégraux apparaissent naturellement dans de nombreuses applications physiques, un problème de valeur initiale est souvent exprimé sous la forme d’une équation intégrale équivalente, la solution du problème de valeur initiale est alors obtenue avec l’équation différentielle. Deuxièmement : Il est générale-ment difficile d’obtenir des exemples concrets pour de nombreuses analyses théoriques et fonctionnelles. Les opérateurs intégraux fournissent une riche source d’exemples concrets [1].

Dans ce mémoire, nous présentons une nouvelle classe d’opérateur de Carleman générés par des noyaux multi-échelle. Nous donnerons un exemple concret avec des illustrations numériques .

Ce mémoire est organisé comme suit :

Dans le premier chapitre, nous présentons des définitions et des théorèmes d’arrière-plan de l’analyse réelle et la théorie de l’espace de Hilbert nécessaire dans ce mémoire .

Dans le second chapitre, nous définissons l’opérateur intégral et, en particulier, l’opé-rateur Carleman.

Dans le dernier chapitre, nous présentons les ondelettes et les noyaux de Carleman et puis on applique notre étude théorique.

(7)

Chapitre 1

Préliminaires

Dans ce chapitre on rappelle quelques notions élémentaires de mathématiques né-cessaires pour la compréhension de ce mémoire.

1 Quelques rudiments de la théorie de Hilbert

Définition 1.1 X un espace vectoriel Le symbole < .,. > désignera un produit scalaire dans

X, Tel que pour tout x, y, z ∈ X et a,b ∈ K,< .,. > vérifie les propriétés suivantes :

i) < ax + by, z >= a < x, z > +b < y, z > . ii) < x, y >=< y, x > .

iii) < x, x >> 0.

iv) < x, x >= 0 si seulement si x = 0. Définition 1.2 (La norme induite)

La norme k.k dans l’espace X sera induit par < .,. >, c’est à dire : kxk =< x, x >12

Définition 1.3 (Espace de Hilbert)

Un Espace de Hilbert H est un espace de Banach dans lequel la norme dans H est induit par le produit scalaire sur H.

Définition 1.4 (Orthogonalité)

Deux vecteurs x, y dans H sont dit orthogonals si < x, y >= 0.

Définition 1.5 (Normalité)

Un vecteur x dans H est dit normé si kxk = 1.

Définition 1.6 (L’espace L1(X))

L’espace L1est l’espace des fonction intégrable, f ∈ L1:

Z

X| f (x)|d x < ∞, ∀x

Définition 1.7 (L’espace L2(X,µ))

Soient X un ensemble quelconque,µ une mesure σ−finie sur X (µ est définie sur une σ−algèbre A de sous-ensembles de X, nous n’indiquons pas cetteσ−algèbre).

(8)

1. QUELQUES RUDIMENTS DE LA THÉORIE DE HILBERT

Nous écrirons (X,µ) et nous appelons ce couple espace mesure. Au lieu d’écrire "µ−mesurable", "µ-presque partout" et "µ(dx)" nous écrivons "mesurable", "presque partout ou p.p." et "d x".

Soit (X,µ) un espace mesuré σ−fini. Nous disons qu’une fonction mesurable f (relativement à laσ−algèbre A), définie p.p dans X, appartient à L2(X,µ) (plus précisément L2(X, A,µ)) si l’intégrale k f k := Z X| f (x)| 2 d x (1.1)

est finie. Nous identifions les fonctions qui coïncident presque partout (i.e. f = g p.p. si k f − g k = 0 p.p.) et nous considérons la structure linéaire naturelle dans L2. Le produit scalaire est défini par

( f , g ) = Z

X

f (x)g (x)d x. (1.2)

Muni de ces structures, l’espace L2(X,µ) est un espace de Hilbert. Il est claire que la norme (1.1) est compatible avec le produit scalaire (1.2). Comme notion spécifique à cet espace, nous citons la convergence en moyenne, dite aussi convergence forte. Nous disons que la suite© fnª converge en moyenne vers f lorsque

lim n→∞ ° °f − fn ° °= 0.

Quant à la convergence faible dans l’espace, on dira que la suite fn converge faiblement

vers f , si pour tout g de L2¡X,µ¢

lim

n→∞( fn, g ) = ( f , g ).

Définition 1.8 (Noyau) Un noyau K est une fonction mesurable a valeurs complexes sur

(X × X) avec la mesure produit.

Le domaine D(K) de K est l’ensemble de toute fonction g dans L2(X) pour les quelles les conditions suivantes sont vérifiés :

• K(x, .)xg ∈ L1(X) pr esque pour t out x d ans X. • Si f (x) =RXK(x, y)g (y)d y, al or s f ∈ L2(X).

Définition 1.9 (Noyau de Carleman)

K est dit noyau de Carleman si K(x, .) ∈ L2(X), pour presque tout x dans X, c’est à dire : R

X|K(x, y)|2d y < ∞ pour presque tout x dans X.

Définition 1.10 On appelle espace mesuré, un triple (X, A,µ) où X est un ensemble, A une

tribu sur X etµ une mesure sur A.

Définition 1.11 (Espace mesurable)

On dit espace mesurable un couple (X, A) où X un ensemble et A est un trubu sur X, les élément de A sont alors appelés des ensembles mesurables de X.

Définition 1.12 (Fonction mesurable)

soit E et F des espaces mesurables munis de leurs tribus respectivement A, B : une fonction f : E → F est dite mesurable si l’image réciproque par f de la tribu B est inclus dans A, c’est à dire :

∀C ∈ B, f−1(C) ∈ A

Définition 1.13 (Presque pour tout)

Soient g une fonction et (E, A,µ) un espace mesué, on dit que g et dans L1(X) presque pour tout x dans X s’il existe C ∈ A tel que : µ(C) = 0 et pour tout x ∈ Cc, g ∈ L1(X).

(9)

2. OPÉRATEURS INTÉGRAUX

2 Opérateurs intégraux

2.1 Fonctionnelles linéaires

Le vrai aspect de convergence faible se verra mieux en introduisant la notion de fonc-tionnelle linéaire. On appelle foncfonc-tionnelle dans L2(X,µ) une fonction définie sur un sous ensemble D de L2(X,µ) à valeurs dans C,

φ : D → C, f 7→ φ¡f ¢.

La fonctionnelleφ est dite linéaire si elle est homogène et additive, i.e. D est une variété linéaire et

φ(αf1+ β f2) =αφ(f1) + βφ(f2), ∀ f1, f2∈ L2(X,µ) et ∀α,β ∈ D. (1.3) La fonctionnelleφ est dite bornée si l’inégalité suivante est vérifiée

sup

f ∈D, kf k≤1

|φ( f )| < ∞. (1.4)

On voit immédiatement que la fonctionnelleφ(f ) = (f ,g) vérifie les conditions (1.3) et (1.4). Mais ce qui est encore plus important, c’est l’inverse, que voici :

Théorème 1.1 [?] Toute fonctionnelleφ linéaire et bornée dans l’espace L2(X,µ) peut être mise sous la forme

φ(f ) = (f ,g),

la fonction génératrice g (x) étant détérminée par la fonctionnelleφ d’une manière unique. Dans tout ce qui suit l’espace mesuré (X,µ) est tel que l’espace de Hilbert L2(X,µ) soit séparable, c’est à dire qu’il existe un ensemble dénombrable de fonctions©

ψnª tels que

toute fonction f de L2(X,µ) peut être approchée indéfiniment en moyenne par ces ψnou

leurs combinaisons linéairesψ = α1ψ1+ α2ψ2+ . . . + αnψn.

Lemme 1.1 [2] Soit (X,µ) un espace mesuré σ−fini. Alors il existe une suite {Xn}∞1 de sous

ensembles mesurables de l’ensemble X possédant les propriétés suivantes : • Xn⊂ Xn+1;

• X = ∞∪

n=1Xn;

• 0 < µ(Xn) < µ(Xn+1) , n = 1, 2, . . . .

De plus, il existe une suite exhaustive {Yn}∞1 de sous ensembles mesurables de X tels que

(i) Ym∩ Yn=∅, m 6= n;

(ii) X = ∞∪

n=1Yn;

(iii) µ(Yn) > 0, n = 1,2,...;

(10)

2. OPÉRATEURS INTÉGRAUX

2.2 Systèmes orthonormaux

Un système infini©ψnª d’éléments de L2(X,µ) est dit système orthonormal, si l’on a

mn) = 0 si m 6= n

et

nn) = kψnk2= 1.

Un ensemble d’éléments de L2(X,µ) est dit complet dans L2(X,µ), s’il est dense dans L2(X,µ), c’est à dire si tout élément de l’espace peut être approché indéfiniment, en moyenne, par les éléments de cet ensemble, ou par leurs combinaisons linéaires.

Théorème 1.2 [4]

Étant donnée dans L2(X,µ) une suite ©ψnª orthonormale complète, tout élément f de

l’es-pace L2(X,µ) admet le développement, convergent en moyenne f = ∞ X n=1 ( f ,ψnn. Plus généralement, on a le

Théorème 1.3 [4] Étant donné dans L2(X,µ) une suite orthonormale ©ψnª (complète ou

non), ainsi qu’une suite quelconque {an} de nombres telle que la série

∞ X n=1 |an|2 converge, la série ∞ X n=1 anψn

converge en moyenne vers un élément g de L2(X,µ) et l’on aura (g ,ψn) = an (n = 1, 2, . . .)

2.3 Sous-espaces de L

2

(X,

µ)

Théorème de décomposition [4]

Un sous-ensemble E de L2(X,µ) s’appelle un ensemble linéaire (ou une variété linéaire), s’il contient aussi les combinaisons linéaires de ses éléments. Lorsque cet ensemble E est aussi fermé par rapport à la convergence en moyenne, on l’appelle un sous-espace de L2(X,µ). On a le théorème suivant, de grande importance par ses applications :

Théorème 1.4 [4] E étant un sous-espace de L2(X,µ), tout élément h de L2(X,µ) peut être d’écomposé, et d’une seule façon, en somme d’un élément f appartenant à E et d’un élément g qui est orthogonal à E (c’est à dire orthogonal à tous les éléments de E).

2.4 Les opérateurs intégraux

Un opérateur intégral A est un opérateur ayant la forme intégrale suivante :

A f (x) = Z

X

(11)

3. OPÉRATEURS INTÉGRAUX DE CARLEMAN

Chaque opérateur correspond à un choix différent de la fonction K, qui s’appelle le noyau de l’opérateur A.

On doit regarder les opérateurs intégraux non pas comme une classe d’opérateurs comme celle des opérateurs différentiels ou celle des opérateurs de substitution, etc., mais plutôt comme un chemin stand arisé de représentation des opérateurs. Dans la littérature ils existent plusieurs approches pour définir les opérateurs intégraux, nous choisirons ici trois des plus répondus.

Remarque 1.1 Il est évident qu’un opérateur intégral est linéaire, mais réciproquement les

opérateurs linéaires ne sont pas tous des opérateurs intégraux ; en effet certains des opéra-teurs les plus simples ne le sont pas, par exemple l’opérateur d’identité.

La théorie des opérateurs intégraux est intéressante en partie parce qu’elle lie les pro-priétés de l’opérateur A(1.5) aux propriétés du noyau K, une fonction de deux variables. N’importe quelle propriété de l’opérateur doit être de façon ou d’autre renvoyée en une propriété du noyau et vice-versa.

3 Opérateurs intégraux de Carleman

3.1 Opérateurs intégraux de Carleman induits par une fonction

Définition 1.14 Pour définir les opérateurs intégraux de Carleman, nous sélectionnons

l’ap-proche d’une famille à un paramètre de fonctionnelles linéaires qui peut être justifiée par l’argument que la qualité du "produit scalaire" paraitre le trait essentiel dans le traitement de ces opérateurs.

Un opérateur A d’un espace de Hilbert H dans L2(X,µ) est dit opérateur deCarleman s’il existe une fonction

k : X → H tel que pour tout f ∈ D(A)

A f (x) = (k(x), f ) p.p d ans X. (1.6)

Une fonction k : X → H est dite mesurable si la fonction (k(·), f ) : X → K, x 7→ (k(x), f ) est mesurable pour tout f ∈ H.

Si A est un opérateur de Carleman et k est une fonction induisante de A (dans le sens de la formule (1.6)), alors la fonction (k(·), f ) est mesurable pour tout f ∈ D(A). Il est évident que cela est vrai pour tout f ∈ D(A).

Si P dénote la projection orthogonale sur D(A), alors (Pk(·), f ) = (k(·),P f )

est aussi mesurable pour tout f ∈ H, i.e., Pk (·) est mesurable, et pour tout f ∈ D(A) A f (x) = (Pk(x), f ) p.p d ans X.

Par conséquent, il n’y a aucune perte de la généralité en supposant k mesurable. Ainsi si k : X → H est mesurable, les égalités suivantes

D(Ak) =© f ∈ H : (k(x), f ) ∈ L2(X,µ)ªAkf (x) = (k(x), f ) p.p d ans X, f ∈ D(Ak) (1.7)

définissent un opérateur Ak de H dans L2(X,µ). L’opérateur Ak est dit opérateur de

Carle-man maximal induit par k.

Il résulte donc qu’un opérateur est de Carleman si et seulement si, il est restriction d’un opérateur de Carleman maximal.

(12)

3. OPÉRATEURS INTÉGRAUX DE CARLEMAN

3.2 Opérateurs de Carleman et convergences

La théorie d’opérateurs de Carleman s’avère être liée à la question de la convergence presque partout de la série

X

n

ann|2

où an≥ 0 et

©

ψnª est une suite orthonormée dans L2(X,µ).

Théorème 1.5 [4]

Soit A un opérateur dense ment défini dans L2(X,µ) tel que A f (x) = ∞ X k=1 ak( f ,ψkk(x) (1.8) avec D(A) = ( f ∈ L2(X,µ), ∞ X k=1 |ak|2|( f , ψk)|2< ∞ )

où {ak}∞1 est une suite de nombres et

© ψk

ª∞

1 une suite orthonormée dans L

2(X,µ); et la série (1.8) converge vers A f pour la norme de L2(X,µ). Alors l’opérateur A est de Carleman si et seulement si, pour presque tout x ∈ X,

∞ X

k=1

|ak|2|ψk(x)|2< ∞.

Voici un autre type de convergence lié à la notion d’opérateur de Carleman.

Théorème 1.6 [4] Un opérateur A d’un espace de Hilbert séparable H dans L2(X,µ) est un opérateur de Carleman si, et seulement si,

A fn→ 0 p.p,

pour toute suite fn→ 0 dans D(A).

3.3 Opérateur de Carleman induit par un noyau

Théorème 1.7 ci t eBa Un opérateur A de L2(X,µ) dans L2(X,µ) est un opérateur de Carle-man si, et seulement si, il existe une fonction mesurable

K : X × X → C telle que K(x, ·) ∈ L2(X,µ) p.p (1.9) et A f (x) = Z X K(x, y) f (y)d y p.p, f ∈ D(A). (1.10) Un tel noyau est dit noyau de Carleman.

(13)

Chapitre 2

Opérateurs de Carleman et ondelettes

1 Les types d’opérateurs de Carleman

1.1 Opérateurs de Carleman du premier type

Définition 2.1 Nous dirons que l’opérateur A est un opérateur de Carleman de type 1 s’il

est autoadjoint (A = A).

Dans le cas contraire l’opérateur A sera dit opérateur de Carleman de type 2.

Carleman a considéré [[5]] les opérateurs intégraux induits, entre autres, par les noyaux : • de Gauss

K(x, y) = e−|x−y|; (2.1)

• dépendants de la somme et la différence des arguments

K1(|x − y|) + K2(x + y), (2.2) où K1(|u|) et K2(u) sont des fonctions à valeurs réelles.

1.2 Une classe d’opérateurs de Carleman de second type

Considérons, dans l’espace de Hilbert L2(X,µ), l’opérateur intégral : A f (x) =

Z X

K(x, y) f (y)d y p.p , f ∈ D(A) (2.3) induit par le noyau

K(x, y) = ∞ X p=0 apψp(x)ψp(y) (2.4) où©ap ª∞

p=0est suite de nombres réels et

© ψp(x)

ª∞

p=0une suite orthonormée de fonctions

de L2(X,µ) telles que pour presque tout x ∈ X ∞ X p=0 a2pp(x)|2< ∞, ∞ X p=0p(x)|2< ∞ (2.5)

Alors, A est un opérateur de Carleman symétrique.

Remarquons que d’aprés la condition (2.5), de la convergence de la série ∞P

p=0βpψp

(14)

1. LES TYPES D’OPÉRATEURS DE CARLEMAN

l’espace L2(X,µ), découle la convergence presque partout (voir théorème1.6).

L’opérateur A à noyau de Carleman (2.4) est donc la fermeture de l’opérateur donné par :

A0f (x) = Z X K(x, y) f (y)d y p.p, de domaine D(A0) = ½ f ∈ L2(X,µ) : Z XκK(x)| f (x)|d x < ∞ ¾ ,

Il est connu que D(A0) est dense dans L2(X,µ). Le domaine de définition de l’opérateur A∗ adjoint de l’opérateur A est

D(A∗) = ½ f ∈ L2(X,µ) : Z XK(x, y) f (x)d x ∈ L 2 (X,µ) ¾ . (2.6)

Le noyau (2.4) vérifiant la condition (2.5) est un noyau de Hilbert-Schmid si, et seulement si, ∞P

p=0

a2p < ∞. Dans ce travail nous considérons le cas ∞P

p=0

a2p = ∞.

1.3 Suite de Carleman

Commençons par introduire le principe d’exhaustion suivant :

Lemme 2.1 [5] Soit (X,µ) un espace mesuré.

Alors il existe une suite {Yn}∞1 de sous ensembles mesurables de l’ensemble X tels que

(i) Ym∩ Yn=∅, m 6= n;

(ii) X = ∞∪

n=1Yn;

(iii) µ(Yn) > 0, n = 1,2,... ;

(iv) pour tout n ∈ N, L2(Yn,µ) est de dimension infinie.

Nous choisissons une fonctionϕx) ∈ L2(X,µ) vérifiant : • ϕ(x) > 0 pour tout x ∈ X ;

• ϕn(x) = 1Yn(x)ϕ(x),n ∈ N∗, avec

nk2L2=

1 2n,

où 1Yn(x) désigne la fonction caractéristique de l’ensemble Yn et {Yn}∞1 une suite

de sous ensembles mesurables de l’ensemble X vérifiant les conditions (i ) − (i v) du lemme (2.1).

Maintenant, construisons une suite de fonctions. On posons : ψ0=ϕ(x)x ∈ X (2.7) ψ1(x) =    −ϕ(x) si x ∈ Y1 ϕ(x) si x ∈ ∞∪ k=2Yk= (2.8) ψn(x) =          2n−12 ϕ(x) si x ∈ ∞∪ k=n+1Yk −2n−12 ϕ(x) si x ∈ Yn 0 si x ∈n−1k=1Yk (2.9)

(15)

2. CAS PRATIQUE :

Cette suite ainsi définie est dite suite de Carleman.

Nous pouvons montrer facilement que la suiteψp(x)p=0satisfait les propriétés suivantes :

1. kψnk2L2= 1, n ∈ N ;

2. (ψmn) = 0, m 6= n;

3. ∞P

p=0p(x)|

2< ∞ p.p dans X.

Doncψpp=0est une suite orthonormée de L2(X,µ).

Comme pour presque tout x ∈ X, il existe px tel que

ψp(x) = 0 ∀p ≥ px

alors les séries P∞

p=0cpψp(x),

over set ∞P

p=0

cpp(x)|2sont absolument convergentes presque partout dans X, quels que

soient les coefficients cp.

En particulier, nous avons les conditions (2.5) vérifiées presque par tout dans X. Ce qui implique que l’opérateur de Carleman induit par le noyau (2.4) avec©

ψp(x)

ª∞

p=0ainsi

dé-finie est un opérateur de Carleman de seconde classe.

2 Cas pratique :

Dans tout ce qui suit, on prend X = [0, 1[ et la fonction caractéristiqueϕ = χ[0,1[ Dans ce cas : Yn= [ 1 2n, 1 2n−1[ Alors : ψ0(x) = ( 1 si 0 ≤ x < 1 0 sinon (2.10) Fi g 1

(16)

3. ONDELETTES ψ1(x) =        1 si 0 ≤ x <12 −1 si12≤ x < 1 0 si non (2.11) Fi g 2 ψn(x) =          2n−12 χ[0,1[ si x ∈ k=n−1[ 1 2k, 1 2k−1[ −2n−12 χ[0,1[ si x ∈ [1 2k, 1 2k−1[ 0 si x ∈n−1k=1[ 1 2k, 1 2k−1[ (2.12) ψn(x) =        2n−12 si 0 ≤ x < 1 2n −2n−12 si 1 2n ≤ x <2n−11 0 si non (2.13)

Dans ce cas, l’opérateur intégral A induit par le noyau (2.4) est un opérateur de Carle-man de second type dans L2([0, 1[).

3 Ondelettes

Définition 2.2 Les ondelettes constituent une famille de fonctions générées par

translation et par dilatation d’une seule fonction appelée "Ondelette-Mère".(voir [9] et [11])

Quand le paramètre de dilatation a et celui de translation b varient continûment, l’expression générale de ces ondelettes, générées par l’ondelette-mèreψ est :

ψa,b(t ) = 1 p |a|ψ( t − b a ) où a et b sont des réels tel que a 6= 0.

Si |a| < 1, alors on dit que l’ondelette est contractée, c’est à dire qu’elle s’adapte aux discontinuités du signal (phénomènes de petites tailles) et donc aux hautes fréquences. Si |a| > 1, l’ondelette est dilatée, elle analyse les grandes échelles donc les petites fréquences. Ceci étant pour le cas continu ,on va maintenant passer au cas discret [12] on discrétise les valeurs de a et b telles que : a = a0− j, b = kb0a− j0 avec a0> 1, b0> 0 et n et k des entiers

(17)

3. ONDELETTES

naturels définis pour la discrétisation de l’intervalle considéré, nous obtenons la famille des ondelettes discrètes suivante

ψj k(t ) = a j 2 0ψ(a j 0(t ) − kb0)

L’ensemble de ces ondelettes forme une base orthogonale de L2(R). En particulier,

si a0= 2 et b0= 1, alors lesψj k forment une base orthonormale ;

c’est-à-dire :

< ψj kl ,n>= δj ,lδkn

tel que :δ représente le symbole de Kronecker.

3.1 Condition d’admissibilité

Le choix de la fonction mèreψ(x) n’est ni unique ni arbitraire. Elle doit répondre à certaines conditions.

La condition nécessaire pour queψ ∈ L1(R) puisse être utilisée comme ondelette analysante est qu’elle vérifie une condition d’admissibilité :

0 < Cψ= Z

R

|ψ(ξ) |b

| ξ | dξ < ∞ (2.14)

ψ(ξ) désigne la transformée de Fporier de ψ(x).b

Ainsi elle a soit un support compact ou une décroissance suffisement rapide pour être bien localisée dans l’espace, et sa moyenne nulle :

b ψ(0) =

Z +∞

−∞ ψ(x)dx = 0

(2.15)

Siψ est une fonction de L2(R, la condition (2.15) est suffisante.

On peut aussi imposer des conditions de régularité telles que la décroissance et la convergence vers 0, à l’infini.

3.2 Exemples d’ondelettes :

· Chapeau Mexicain ψ(t) = (1 − t2) et 2 2 Fi g 3

(18)

3. ONDELETTES · Ondelette de Morlet ψ(t) = eiω0tet 2 2 Fi g 4 · Ondelette de HAAR ψ(t) =    1 si 06t < 12 −1 si 126t < 1 0 ai l l eur s Fi g 5

(19)

Chapitre 3

Noyaux d’ondelettes de Carleman

Les noyaux multi-échelles sont relativement une nouvelle approche pour combiner la technique des espaces de Hilbert à noyaux reproduisant avec les méthodes d’analyse multirésolution dérivant de la théorie des ondelettes.

L’intéré de cette section, est d’étudier les opérateurs de Carleman engendrés par ces noyaux.

1 Ondelettes de Carleman

Soit la famille de fonction de de Carleman©ψm

ª

m≥0définie dans (2.9) on appelle

ondelettes de Carleman les fonctions translatées et dilatées deψ : ψm

j ,k(x) = 2

j

m(2jx − k). k = 0,...,2j− 1. (3.1)

Ainsi,ψ est dite ondelettes mères et ψj ,kondelettes filles

D’après (2.9)

Après les calculs, on obtient :

ψ0 j ,k(x) = ( 2j2ϕ(2jx − k), si k 2j ≤ x <1+k2j 0 sinon (3.2) ψ1 j ,k(x) =        −22jϕ(2jx − k) si k 2j ≤ x < 1 2+k 2j 22jϕ(2jx − k) si 1 2+k 2j ≤ x <1+k2j 0 sinon (3.3) ψm j ,k(x) =        2m+j −12 ϕ(2jx − k) si k 2j ≤ x <1+k2 m 2m+j 2m+j −12 ϕ(2jx − k) si 1+k2 m 2m−j ≤ x <1+k2 m−1 2m+j +1 0 sinon (3.4)

où : j ∈ N est le niveau de décomposition, j = 0,...,J. J + 1 est le nombre de niveau de composition. k = 0, 1, ..., 2j− 1; le paramètre de translation.

m ∈ N,m = 2,...,M, le nombre des fonctions de Carleman. Le coefficient 22jassure la normalisation.

(20)

2. CAS PRATIQUE

2 Cas pratique

Pour illustrer la décomposition d’une fonction L2([0, 1[) en ondelettes de Carleman donnée dans le paragraphe précédent, on prend comme cas particulier la fonction l’échellon unité,ϕ = χ[0,1[, J = 1, M = 1 Pour calculer : (3.1)

j = 0, 1, ..., J donc j = 0 ou 1

k = 0, ..., 2j− 1 donc k = 0 ou 1 m = 0, 1, ..., M donc m = 0 ou 1 D’où lesψj ,ksont :

ψ0 0.0,ψ 0 1.1,ψ 1 1,0etψ 1 1,1. Calculons les : ψ0 0,0(x) =ψ0(x). ψ0 0,0(x) =χ[0,1[. ψ0 0,0(x) = ( 1 si 0 ≤ x ≤ 1 0 sinon (3.5) Fi g 6 ψ0 1,0(x) = 2 1 2ψ0(2x). (3.6) ψ0 1,0(x) = ( 212 si 0 ≤ x ≤ 1 2 0 sinon (3.7) Fi g 7

(21)

2. CAS PRATIQUE ψ0 1,1(x) = 2 1 2ψ0(2x − 1). (3.8) Ψ01,1(x) = ½ 212 si 1 2≤ x < 1 0 sinon (3.9) Fi g 8 ψ1 1,0(x) = 2 1 2ψ1(2x). (3.10) ψ1 1,0(x) =      −212 si0 ≤ x <1 4 212 si1 2≤ x < 1 4 0 sinon (3.11) Fi g 9 ψ1 1,1(x) = 2 1 2ψ1(2x − 1). (3.12) Ψ11,1(x) =      −212si1 2≤ x < 3 4 212 si3 4≤ x < 1 0 sinon (3.13) Fi g 10

(22)

2. CAS PRATIQUE

Fonction d’approximation

Le principe de la transformée en ondelettes consiste à projeter toute fonction

f ∈ L2([0, 1[) sur la famille d’ondelettes analysantes de Carleman de la façon suivante : f (x) = J X j =0 2j−1 X k=0 ∞ X m=0 Cmj ,kψmj ,k(x) (3.14) Où Cj ,k=< f (x),ψj ,k>= Z 1 0 f (x)ψj ,k(x)d x (3.15)

L’equation (3.15) permet le calcul des coefficients d’ondelettes. Ces coefficients contiennent toutes les informations dont on a besoin pour conduire une analyse multi-échelle. Exemple On considère f (x) = x, M=2, J=1, f (x) = 1 X j =0 2j−1 X k=0 2 X m=0 Cmj ,kΨmj ,k(x) = 0 X k=0 2 X m=0 C0,km Ψm0,k(x) 1 X k=0 2 X m=0 Cm1,kΨm1,k(x) = C00,0Ψ00,0(x) + C10,0Ψ10,0(x) + C0,02 Ψ20,0(x) + C1,00 Ψ01,0(x) + C11,0Ψ11,0(x) + C1,02 Ψ21,0(x) + C01,1Ψ01,1(x) + C11,1Ψ11,1(x) + C21,1Ψ21,1(x) Ψ00,0(x) = 20= 1 , pour 0 ≤ x < 1 C00,0= Z 1 0 x.1d x =1 2 Ψ10,0(x) = ( −1 si 0 ≤ x <12 1 si12≤ x <12 C0,01 = Z 1 0 Ψ10,0(x).xd x = Z 1 2 0 −xd x + Z 1 1 2 xd x = 3 4 Ψ20,0(x) =        212 pour 0 ≤ x < 1 22 −212 pour 1 22 ≤ x <12 0 ailleurs =        p 2 pour 0 ≤ x <14 −p2 pour14≤ x <12 0 ailleurs C20,0= Z 1 0 Ψ20,0(x).xd x = Z 1 4 0 − p 2xd x + Z 1 2 1 4 p 2xd x =− p 2 16

(23)

3. NOYAUX MULTI-ÉCHELLES Ψ01,0(x) = (p 2 si 0 ≤ x < 12 0 ailleur C01,0= Z 1 0 Ψ01,0(x).xd x = Z 1 2 0 p 2xd x = p 2 8 Ψ11,0(x) =        −p2 pour 0 ≤ x < 14 p 2 pour 14≤ x <12 0 ailleurs C11,0= Z 1 0 Ψ11,0(x).xd x = Z 1 4 0 − p 2xd x + Z 1 2 1 4 p 2xd x = p 2 16 Ψ21,0(x) =        2 pour 0 ≤ x <18 −2 pour18≤ x <14 0 ailleurs C21,0= Z 1 0 Ψ21,0(x).xd x = Z 18 0 2xd x − Z 14 1 8 −xd x =−1 32 Ψ01,1(x) = (p 2 pour 12≤ x < 1 0 ailleurs C01,1= Z 1 0 Ψ01,1(x).xd x = Z 1 1 2 p 2xd x =3 p 2 8 Ψ11,1(x) =        −p2 pour 12≤ x <34 p 2 pour 34≤ x < 1 0 ailleurs C11,1= Z 1 0 Ψ11,1(x).xd x = Z 34 1 2 −p2xd x + Z 1 3 4 p 2xd x = p 2 16 Ψ21,1(x) =        2 pour12≤ x <58 −2 pour58≤ x <34 0 ailleurs C21,1= Z 1 0 Ψ21,1(x).xd x = Z 58 1 2 2xd x − Z 34 5 8 2xd x = p −1 32

3 Noyaux multi-échelles

Définition 3.1 Soit l un entier et {λj}∞j =lune suite sommable de nombres réels positifs. Soit

ϕ : X → C une fonction à support compact et bornée. La foncton Kl: X ×X −→ C définit par :

Kl(x, y) = ∞ X j =l λj X k∈N ψj ,k(x)ψj ,k(y) (3.16)

(24)

3. NOYAUX MULTI-ÉCHELLES

tel que :

ψj ,k(x) =ψ(2jx − k), x ∈ X, j>l , k ∈ N, (3.17)

est appelé un noyau multi-échelle associé à la fonctionψ.

Définition 3.2 On définit le noyau d’ondelettes multi-échelles par la formule suivante :

Kl ,m(x, y) = l X p=0 2m−1 X j =0 ψm p j(x)ψ m p j(y).

Propriété 3.1 [7] Le noyaux multi-échelles Kl est continu.

Propriété 3.2 [7] Soit (X, M) un espace mesurable etψ une fonction mesurable. Si il existe une constante positive M tel-que

Z X|Kl(x, y)|d(y) ≤ Mx ∈ X (3.18) et Z X|Kl(x, y)|d(x) ≤ My ∈ X (3.19) alors A( f )(y) = Z X|Kl(x, y)|| f (x)|d(x)y ∈ X (3.20)

définit un opérateur borné sur L2(X).

Le nombre M est une limite supérieure pour la norme de l’opérateur A. Maintenant définissons les noyaux muti-échelles finis :

ψl ,m(x, y) = m X j =l λj X k∈X ψj ,k(x)ϕj ,k(y), x, y ∈ X,m > l . (3.21)

Ces noyaux génèrent :

Al ,m( f ) = m X j =l λj X k∈X < f , ψj ,k> ψj ,k, f ∈ L2(X), m > l (3.22)

(25)

Conclusion

Dans ce mémoire, on a étudier les opérateurs intégraux de Carleman : leurs définition et quelques propriétés. Puis, on donné les types de ces opérateurs. On a introduit les noyaux de Carleman et les fonctions de Carleman. Ces dernières fonctions forme une base orthonormées de l’espace L2. Nous sommes intéréssé dans ce travail par les ondelettes qui sont engendrées par les fonctions de Carleman, où elles sont utilisées pour l’approximation des fonctions comme exemple d’application. Nous avons également construit les noyaux multi-échelles de Carleman.

Parmi les perspectives, nous proposons d’utiliser les noyaux de Carleman dans différents domaines d’application comme par exemple les problèmes de classification et

(26)

Bibliographie

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[2] D.H. Fremlin, Measure Theory, Torres Fremlin, (2002). Accessible en ligne à http ://www.essex.ac.uk/maths/staff/fremlin/mt.htm. 4

[3] J. Weidman, Carleman Operators, Manuscripts Math., No. 2, 1-38, (1970). [4] M. Stone, Linear transformations in Hilbert space, New-York, (1932). 5,7

[5] S.M. Bahri, On the extension of a certain class of Carleman operators, EMS, ZAA, Vol 26, No. 1, pp. 57-64 (2007). 8,9

[6] T. Carleman, Sur les équations intégrales singulières à noyau réel et symétrique, Uppsala Almquwist Wiksells Boktryckeri, (1923).

[7] T. Jordão, V.A. Menegatto, Integral operators generated by multi-scale kernels , J. of complexity, 187–199 (2010) New-York Heidelberg Berlin, (1980).19

[8] V. B. Korotkov, Integral operators with Carleman kernels (in Russian), Nauka, Novosibirsk, (1983).

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Opérateurs intégraux de Carleman générées par des noyaux

multi-échelles.

Résumé : Ce travail étudie essentiellement une nouvelle famille d’ondelettes générée par la suite de fonctions de Carleman.

Par leur construction, ces ondelettes permettent la décomposition d’une certaine classe d’opérateurs integraux ainsi qu’une meilleure approximation de fonctions.

Mots-Clés. Opérateur de Carleman, Noyaux, Ondelettes, multi-échelles.

Carleman integral operator generated by multi-scales kernels

Abstract : This work essentially studies a new family of wavelets generated by

Carleman’s sequence of functions.

By their construction, these wavelets allow the decomposition of a certain class of integraux operators as well as a better approximation of functions.

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