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Sur quelques propriétés des surfaces du troisième ordre

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

F. B RIOSCHI

Sur quelques propriétés des surfaces du troisième ordre

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 18 (1859), p. 138-142

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(2)

SUR QUELQUES PROPRIÉTÉS DES SURFACES DU TROISIÈME ORDRE;

D7APR£S M. F BRÏOSCHI.

1. Sur une surface du troisième degré (*) existent, en généra], 27 droites (**). M Cayley a démontré que ces

(*) Extrait des Annali di Scirnze matcmatichc e fisiche, da Barnabâ Tor- tolini, t. VI, i855.

(**) La découverte de ces 27 lignes appartient à M. Hart [Dublin Jour- nal).

(3)

27 droites forment 45 groupes chacun de trois droites dans un même plan \ autrement une surface du troisième degré a 45 plans tangents qui touchent la surface, chacun suivant trois droites* II est évident que chacune des droites est dans cinq des 45 plans; de sorte que les 45 plans peuvent se partager en 9 faisceaux de 5 plans chacun

(P.i36).

M. Hart a donné une notation très-commode pour in- diquer les 27 droites et les 45 plans.

Les droites sont représentées par les 27 lettres

A i , B(, C i 5 A2, B2, C 2 5 A3, B3, C 3 ; a , , £ , , < : , ; flf2, b2, c2; tf3, 6 3 , c3; ai > P u 7 ' î ?2> Pa, »2; a3, p3, 7a i

18 plans sont représentés en unissant dans chaque ligne horizontale trois mêmes lettres avec des indices différents ou trois lettres différentes avec les mêmes indices ] ainsi la ligne des A donne les six plans

A,A2A3, B,B2B3, C,C2C3, A.B.C,, A2B2C2, A3B3C3. De même la ligne des a et des a.

Les 27 autres plans sont.

A,a,a,, B(6,p,, C.c.y,,

^3 73»

A2c2p3, B2<2273, C262O j ,

^ 3 7 ' » ^ 3 « l , «3 f i .

^ i a2, c{ p2, c, 7-2, A3 # 3 7 2 ,

La droite At est rencontrée par les dix lignes (M) A2A3BiC1«^2c3a,p373;

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la droite \t n'est pas rencontrée par les seize lignes (N)

Chaque ligne de la série (N) est rencontrée par 5 de la stîrie M et par 5 de la série N.

Ainsi Bs est rencontrée par

A2B,a, paya de la série (M), et par

B3C2a2 £3 C\ de la série (N).

Les 16 droites de la série (N) combinées deux à deux donnent IQO couples de droites \ le cinquième de ces couples sont des droites qui se rencontrent5 il y a donc 4o couples où les droites se rencontrent, et 80 couples où il n'y a pas de rencontre \ chacun de ces 80 couples n'est pas rencontré non plus par la droite At. Il y a donc 80 ternes de droites où il n'y a pas de rencontre.

2. Ce qu'on dit de Aj s'applique à toute autre droite-, il y a donc ——• = 135 couples de droites qui se cou- pent5 — — = 216 couples de droites qui ne se coupent

2

2 1 6 . 1 0 , , .

pas, et, par consequent, = 720 ternes de droites qui ne se coupent pas.

Nous appelons terne trois droites qui ne se coupent pas.

3. Ternes conjugués. Soit le terne ai(33y2 formé de droites qui ne se coupent pas, et de même le terne at fe3 c2; mais chacune de ces dernières droites coupe les trois pre- mières droites ; ces deux ternes sont des conjugués et sont, par conséquent, sur une hyperboloïde à une nappe.

Hexagones conjugués. Deux ternes conjugués don-

(5)

( Mi )

neiit naissance à trois hexagones où les côtés opposés se rencontrent 5 par exemple les deux ternes précédents donnent les trois hexagones conjugués

a , at b3 p3 Cj 7 , ,

« i ^3 bz 7 2 ^ 2 a , ,

ax y2 b3 <x> c2 p3.

4. Groupes opposés. Considérant un terne on trouve 6 autres droites dont aucune ne rencontre le terne, et ces 6 droites se partagent en deux ternes.

Exemple, Soit le terne oci (33y2; aucune de ces droites n'est coupée par les 6 droites b^c^a^b^a^c^^ ces six droites se partagent en deux ternes a% bt c8, asb^ct ; ces deux ternes sont dits opposés au terne aij33y2.

Les groupes opposés à deux ternes conjugués sont eux-mêmes des ternes conjugués.

Exemple. oii^>zyi^ ctlbsc2 sont des ternes conjugués;

les groupes opposés au premier terne sont

tf3 b2 e , ,

les groupes opposés au second sont

«a f i 7s>

* 3 p a 7 « »

qui constituent des ternes conjugués.

Dans cet exemple les trois hexagones opposés sont

a, ct{ b3 p3' c272,

« 2 * 2 ^ 1 Pi Cz 7s, ö3a3 ^ j p2c , 7 , .

Le célèbre géomètre donne encore d'autres considéra- tions du même genre. M. Schlâffli, profond analyste de l'Université de Berne, a traité la même question (Quar-

(6)

( « 4 » )

terty Journal; mai 185^, p. 65 et n o ) et divise la sur- face en espèces d'après le nombre de droites réelles et imaginaires.

Nous ne comprenons pas encore suffisamment cet im- portant travail pour en faire une exposition; nous en rendrons compte si nous parvenons à le bien comprendre.

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