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Nécrologie. M. Jeanson-Durville

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Texte intégral

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Nécrologie. M. Jeanson-Durville

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 6

(1847), p. 380-381

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1847_1_6__380_1>

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NECROLOGIE.

DÜRVILLE.

L'Université et renseignement ont fait une perte sensible dans la personne de M. Louis-Marc-Marie Jeanson-Durville, licencié es sciences mathématiques, licencié es sciences phy- siques , docteur en médecine , professeur titulaire de mathé- matiques élémentaires au collège royal de Saint-Louis, et chargé par alternat de la troisième division de mathéma- tiques spéciales du même collège.

Durvillc est né à Paris, le 29 novembre 1805. Après avoir étudié avec une égale ardeur les diverses branches des sciences, soit mathématiques, soit naturelles, il s'était livré par choix à l'enseignement des premières. Il subit avec suc- cès les épreuves du concours et obtint le titre d'agrégé dans deux facultés ; plus tard, il se fit recevoir docteur en mé- decine.

Durville a peu écrit. Les deux mémoires dont il a enrichi nos Annales., Sur les divisions rationnelles du second degré (juillet 1845) et des degrés supérieurs ( septembre suivant ) , permettent de juger ce qu'il aurait pu faire s'il s'était livré aux recherches mathématiques. Mais ses préoccupations s'é- taient dirigées de préférence vers les spéculations physiques, principalement sur la force expansive des gaz en général et de la vapeur d'eau en particulier. Il était parvenu à des sim-

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pliflcations notables dans la construction des locomotives et autres appareils à vapeur dont l'industrie fait usage* Ses idées se trouvaient déjà réalisées sur des modèles en petit, lorsque la maladie et la mort sont venues le surprendre.

L'excès du travail auquel il se livrait depuis quelque temps, pour mener ses idées à bonne fin, avait occasionné, à ce qu'il paraît, un affaiblissement général du système nerveux qui amena sa fin prématurée. Il est mort le 30 mars 1847, dans sa quarante-deuxième année, vivement regretté de tous ses collègues, et de ses élèves qui l'aimaient et l'hono- raient comme un père.

Il laisse deux enfants, une fille et un fils. M. de Salvandy, ministre de l'instruction publique, dont l'active bienveillance pour le personnel de son département est devenue prover- biale, s'est empressé, proprio motu , d'accorder une bourse au plus jeune des deux enfants. A. J. H. V.

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