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RISQUES PROFESSIONNELS

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Des exemples de dossiers réussis Témoignages d’entreprises

INCITATIONS FINANCIÈRES DES CARSA

T EN FAVEUR DE LA PRÉVENTION DES

PREVENTION

CHUTES

GLISSADES

PROTECTIONS

GANTS

PRODUITS

CHARGES

AFS NETT OY AGE ST AGE

TMS

MACHINES

ELECTRICITE

S ECURITE

ARTISAN

ECHEANCE

REVETEME NT

FROID

BRULURES

GESTES ET POSTURES

CARSAT CARCASSES TRA VAUX

ERGONOMIE

AT-MP

COUPURES

SOLS ENTREPRISE PROFESSIONNELS EVALUATIONS

RISQUES

RISQUES PROFESSIONNELS

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3 INTRODUCTION / PRESENTATION 4 QUELQUES RAPPELS

4 Les contrats de prévention

5 Les aides financières simplifiées (AFS) 6 DES TEMOIGNAGES D’ENTREPRISES 6 Contrats de prévention

6 - Boucherie de la Gare à Pomponne (77) Témoignage de M. Lebeurrier

12 - Boucherie Le Boucheron à Montpellier (34) Témoignage de M. HOFF

18 - Boucherie Sancho à Bagneres de Bigorre (65) Témoignage de M. SANCHO

20 Aides financières simplifiées (AFS) 20 - Boucherie de l’Horloge à Viré (14) Témoignage de M. Cordon

26 - Boucherie Chamoin à St Germain de Calberte (48) Témoignage de M. Chamoin

26 - Boucherie SARL Manse (65) Témoignage de Mme Manse 27 - Boucherie Mickaël de Jésus (07) Témoignage de M. de Jésus

SOMMAIRE

CNO = Convention nationale d’objectifs AFS = Aide financière simplifiée

CARSAT = Caisse d’Assurance Retraite et de Santé Au Travail CNAM = Caisse Nationale d’Assurance Maladie

CFBCT = Confédération Française de la Boucherie, Boucherie-Charcuterie, Traiteurs ENSMV = Ecole Nationale Supérieure des Métiers de la Viande

ARDATmv = Association de recherche, développement et assistance technologique

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INTRODUCTION / PRESENTATION

La santé et la sécurité au travail sont des enjeux majeurs pour les employeurs et les salariés des entreprises du métier.

La CFBCT mène, depuis de nombreuses années, avec son Ecole de formation (ENSMV) et son Pôle d’Innovation (ARDATmv), des actions en matière de prévention des risques professionnels, dont l’objectif principal est de réduire les accidents du travail et les maladies professionnelles.

Dans le cadre de cette mission, la CFBCT travaille régulièrement en partenariat avec la CNAM, notamment pour la signature de conventions nationales d’objectifs (CNO). Une nouvelle CNO a été signée le 8 février 2019 pour une durée de 4 ans. Elle va permettre aux entreprises intéressées de mener à bien des travaux de rénovation intégrant l’amélioration des conditions de travail des salariés avec l’appui technique et financier des CARSAT.

Afin de garantir le succès de cette nouvelle convention, la CFBCT souhaite l’accompagner d’un solide plan de communication durant ses 4 années d’existence.

Ainsi, l’annonce de la signature aux différents acteurs du métier et leurs partenaires s’est accompagnée de la diffusion d’une notice technique explicative pour aider les professionnels à bâtir leur dossier auprès des CARSAT (contrat de prévention ou démarche AFS – Aide financière simplifiée).

La CFBCT souhaite maintenant aller plus loin pour faire vivre la convention, avec ce recueil de témoignages d’entreprises ayant bénéficié d’une aide financière et technique de leur CARSAT dans le cadre d’un projet de prévention des risques.

La CFBCT souhaite ainsi valoriser les aménagements et investissements réalisés dans différentes entreprises pour améliorer les conditions de travail. Les reportages qui suivent donnent la parole à différents acteurs intervenant dans le processus des contrats de prévention et des AFS : employeurs, salariés, CARSAT, agenceurs, fournisseurs de matériels, syndicats départementaux de la boucherie, Chambres de Métiers et de l’Artisanat, Services de santé au travail…

Un tel recueil va permettre de rappeler le soutien possible des CARSAT, va montrer que ces aides sont accessibles et fonctionnent, va mettre en évidence les bonnes pratiques déployées dans certaines entreprises - à dupliquer ailleurs quand la situation s’y prête, sensibilisant ainsi, une nouvelle fois, les acteurs du métier à la prévention des risques professionnels.

La CFBCT tient à remercier toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce livret, notamment pour la disponibilité dont elles ont fait preuve pour les interviews / reportages qui suivent.

La CFBCT tient également à remercier la CNAM et le réseau des

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risques professionnels

QUELQUES RAPPELS

• Les contrats de prévention

Dispositif destiné aux entreprises de moins de 200 salariés

Relevant d’un secteur d’activité ayant signé une convention avec la Cnam

S’applique sur l’aménagement des locaux / achat de machines permettant l’amélioration des conditions de travail : sol antidérapant, rail aérien, éclairage, ventilation, matériels, formations…

Aide soumise au respect de conditions, démarches, et délais à respecter Il faut notamment employer un apprenti ou une personne de moins de 25 ans Dispositif opérationnel jusqu’en février 2023

Etape 1 : contacter sa Carsat pour lui présenter son projet

Attention : ne rien acheter / commander avant la signature d’un accord avec la Carsat

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risques professionnels

• Les aides financières simplifiées (AFS)

Dispositif destiné aux entreprises de moins de 50 salariés Il existe 17 AFS à ce jour

Les plus adaptées à nos entreprises sont l’AFS TMS Pros et l’AFS Couteaux +

La plus utilisée à ce jour, l’AFS TMS Pros, s’applique sur l’achat de machines et / ou aménagements des locaux, permettant la réduction du risque de troubles musculosquelettiques (TMS) Aides soumises au respect de conditions

Si le dossier est complet et recevable : l’aide peut s’élever à 50 % de l’investissement Aides plafonnées à 25 000 €

Dispositif opérationnel jusqu’au 31 décembre 2020 Etape 1 : contacter sa Carsat pour lui présenter son projet

Attention : ne rien acheter / commander avant la signature d’un accord avec la Carsat

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DES TEMOIGNAGES D’ENTREPRISES

• Contrats de prévention

Boucherie de la Gare à Pomponne (77) Témoignage de M. Lebeurrier

Nous démarrons ce recueil par le témoignage d’un pionnier en matière de contrat de prévention : Monsieur Sébastien Lebeurrier, dont l’aménagement de la boutique, située à Pomponne (77), remonte à 2004.

Il a depuis réalisé d’autres investissements, et il a notamment ouvert un nouveau magasin, rue Cadet, dans le 9e arrondissement de Paris. Il espère prochainement pouvoir y faire des travaux, notamment pour y installer un réseau de rail aérien, afin de supprimer le port à dos d’homme des carcasses.

Mais laissons la parole à M. Lebeurrier, pour qu’il nous expose son expérience avec sa Carsat (Cramif en Ile-de-France) :

Il a 33 ans à l’époque, est marié et père de deux jeunes enfants. Il emploie un salarié. Il s’est installé à Pomponne en 1997 et la nécessité de faire des travaux dans l’entreprise s’est vite fait sentir, les locaux ne permettant pas une bonne organisation du travail, et la vitrine n’étant pas adaptée à une mise en valeur des produits proposés à la clientèle.

Un projet de travaux…

L’objectif des travaux décidés alors est triple :

• Sécuriser le travail du personnel dans les locaux et améliorer les conditions de travail (le sol était glissant, risquant d’occasionner des chutes, le port des carcasses de viande se faisait à dos d’homme, il n’y avait pas la possibilité de régler la température dans les locaux…).

• Satisfaire à la réglementation « hygiène alimentaire » en vigueur.

• Rendre la boutique plus attractive pour les clients.

A partir de janvier 2003 il rencontre des entreprises susceptibles de faire les travaux et arrête son choix sur la Société AMA (Atelier Magasin Agencement) spécialisée dans la fabrication / installation de « sur mesure » dans les boucheries, charcuteries et boulangeries.

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Qui s’oriente vers un contrat de prévention

La Société AMA étant intervenue dans plusieurs autres boucheries, elle avait connaissance de la démarche du contrat de prévention et en a fait part à M. Lebeurrier, qui se rapproche de son syndicat départemental pour avoir des informations complémentaires et qui prend contact avec la Cramif, dont il va obtenir un suivi de qualité tout au long de son projet.

Lors d’une visite de l’entreprise, un accord est trouvé sur le contenu du contrat qui prendra en compte l’installation d’un rail aérien, d’une climatisation et la pose d’un revêtement de sol antidérapant.

Le contrat est signé, et les travaux peuvent démarrer.

M. Lebeurrier devant son magasin en compagnie de représentants de la Société AMA et de la CRAMIF

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risques professionnels

L’aide financière apportée par la Cramif

La Cramif a financé :

• 40 % de la pose du sol : pose d’un revêtement antidérapant en vue de diminuer les risques de glissades (et siphons et caniveaux). Le montant total de l’investissement s’élève à 22 500 €.

• 40 % du réseau de rail aérien dont le coût s’élève à 22 700 € et dont l’objectif est de supprimer le port à dos d’homme des carcasses.

• 30 % de la climatisation, soit 30 % de 8 990 € (pour améliorer les conditions de travail par la possibilité de régler la température des locaux).

M. Lebeurrier a ainsi touché une subvention de 20 777 € de sa Carsat.

Attention : les pourcentages annoncés ici peuvent se révéler différents ailleurs. Chaque Carsat fonctionne en effet de manière autonome, en fonction, notamment, de l’enveloppe budgétaire dont elle dispose et du nombre de dossiers déjà déposés et traités dans la région.

Le sol antidérapant a été choisi dans la liste des revêtements de sol pour les locaux de fabrication de produits alimentaires éditée par la Cnam. En principe, seuls les sols référencés dans cette liste peuvent être intégrés à un contrat de prévention.

Il est primordial, lors du choix du sol, de choisir en même temps un protocole de nettoyage adapté (matériel et détergent).

Bénéfices acquis

En plus de sécuriser les conditions de travail des salariés et du fournisseur en viande, les travaux réalisés ont permis l’embellissement de la boutique et une meilleure mise en valeur des produits dans la vitrine. Depuis les travaux, l’œil des clients est plus facilement attiré par le commerce, ils sont plus nombreux à venir, l’activité augmente, le chiffre d’affaire aussi et du personnel est recruté : un autre boucher et un cuisinier.

Monsieur Le Beurrier remercie vivement la Cramif et la Société AMA pour

l’accompagnement de qualité qui lui a été apporté tout au long de sa démarche de

contrat de prévention !

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risques professionnels

Aménagements intéressants

Parmi les aménagements intéressants réalisés dans l’entreprise, on peut citer :

• Un décrochement du rail qui lui permet de se prolonger jusqu’à l’étal pour faciliter la mise en vitrine de la viande le matin et le retour des produits en chambre froide le soir (moins de manipulations physiques, moins de fatigue et gain de temps).

Déviation du rail jusqu’à la vitrine

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• Une vitrine réfrigérée dont les vitres se démontent entièrement. En plus d’être pratique et ergonomique, ce modèle est original et esthétique. Il permet à la boucherie de se démarquer des autres. Cette vitrine, fabriquée sur mesure, a été conçue pour permettre à la fois une belle disposition des produits (assurant leur mise en valeur aux yeux des clients) et une circulation aisée du personnel et des clients tout du long d’un côté et de l’autre de la vitrine.

Vitrine démontable

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• Des plans de travail avec « rainure range-couteaux » et « tiroir à déchets » intégrés, très ergonomiques et hygiéniques. Ainsi les couteaux sont rangés au niveau de chaque plan de travail et il suffit de pousser les déchets dans le tiroir situé juste en dessous au fur et à mesure qu’ils sont générés. Ensuite, le tiroir se démonte, ce qui permet de le vider facilement et évite d’avoir l’obstacle des poubelles dans les zones de passage.

Plan de travail ergonomique avec un tiroir à déchets range couteaux

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Boucherie Le Boucheron à Montpellier (34) Témoignage de M. Hoff

Vue extérieure de la Boucherie Le Boucheron

M. Laurent Hoff, 29 ans, est gérant de la Boucherie - Charcuterie - Traiteur Le Boucheron, située à Montpellier (34). Il a accepté de nous livrer son témoignage au sujet des aides des Carsat et nous l’en remercions.

M. Hoff emploie un apprenti, et le projet pour lequel il a contacté sa Carsat consiste à créer un nouveau local adapté au travail de boucherie à partir d’un ancien restaurant.

M. Hoff a eu connaissance des aides possibles auprès des Carsat par le biais d’une communication émanant de la CFBCT.

M. Hoff s’est appuyé sur la notice explicative réalisée par la CFBCT pour contacter la CARSAT Languedoc Roussillon et pour monter son dossier (notice encartée avec le journal La Boucherie Française de mars 2019).

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Début mars, M. Hoff contacte sa Carsat pour lui présenter ses projets actuels et futurs et pour voir ce qu’il peut lui être apporté comme soutien. La décision est prise de s’orienter vers un contrat de prévention.

Un mois plus tard, mercredi 27 mars 2019, M. Hoff rencontre M. Pages, contrôleur de sécurité de sa Carsat, afin de mettre en place son dossier.

Le 1er avril 2019, il envoie à la Carsat les documents demandés afin que son dossier soit prêt pour être étudié par la commission compétente. Il comporte notamment :

• La liste globale des investissements à réaliser et tous les devis correspondants,

• Un document attestant que le carrelage antidérapant retenu est conforme aux normes,

• Une attestation Ursaff,

• Le plan de maitrise sanitaire de l’entreprise,

• Le document unique d’évaluation des risques.

Une semaine plus tard, le 8 avril 2019, après une première étude du dossier, la Carsat demande un complément d’information sur un devis.

Entre temps, le Directeur de la Chambre des métiers et de l’artisanat de l’Hérault a envoyé un courrier à la Carsat pour soutenir la demande de l’entreprise Le Boucheron.

Le 19 avril 2019, la Carsat annonce par téléphone à M. Hoff que, après passage en commission, son dossier est accepté et une subvention d’un montant total de 25 548 € lui est accordée (moyennant le respect de conditions qui seront détaillées après), soit une subvention de 37 % du total des investissements réalisés par l’entreprise et retenus par la Carsat (37 % de 69 601 €).

Ces aménagements sont :

- Conception de la chambre froide en plain-pied - il y avait une marche dans l’ancien local – et en intégrant les mesures de prévention de la recommandation nationale CNAM R499 (financement Carsat à hauteur de 40 %), - Achat d’une vitrine réfrigérée avec tablette de service abaissée et glaces relevables (financement Carsat à

hauteur de 20 %),

- Création d’un meuble PMR pour la balance (financement Carsat à hauteur de 30 %),

- Pose d’un carrelage antidérapant choisi dans la liste des sols agréés (financement Carsat à hauteur de 50 %), - Achat d’une monobrosse pour le lavage du sol antidérapant (financement Carsat à hauteur de 50 %), - Pose d’une baie vitrée favorisant l’éclairage par lumière naturelle,

- Climatisation du magasin et du laboratoire (financement Carsat à hauteur de 40 %), - Achat d’une centrale de désinfection (financement Carsat à hauteur de 50 %),

- Achat d’un lave main équipé avec commande au genou dans l’espace de vente afin de réduire les déplacements et le risque de chute de plain-pied (financement Carsat à hauteur de 50 %),

- Achat de deux tables de découpe adossées (financement Carsat à hauteur de 50 %).

Au total, l’entreprise a investi (hors achat du droit au bail) 132 301 € dans les travaux (y compris gros œuvre).

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M. Hoff tient à préciser que l’acquisition d’une scie à os n’a pas été retenue dans son dossier, car il y a eu des accidents avec ce type de matériel et la CARSAT ne veut pas financer des machines accidentogènes.

Vue intérieure de la Boucherie Le Boucheron

Pour M. Hoff et son salarié, l’acceptation du dossier est un grand soulagement, et une valorisation des démarches engagées pour rendre le local plus adapté au travail.

Mais ces financements sont soumis à des conditions :

• signer le contrat avec la Carsat, contrat arrivé par courrier à la boucherie le 9 mai 2019,

• suivre, avec son salarié, deux formations : l’une sur la maitrise des risques professionnels (formation suivie en ligne sur le site de l’INRS) et une autre sur les bonnes pratiques permettant de maintenir le pouvoir de coupe des couteaux (affutage et affilage).

Une fois les travaux et aménagements achevés et les conditions remplies pour respecter toutes les clauses du dossier signé, le montant total annoncé a été débloqué, après une visite bilan de la Carsat dans les locaux et l’envoi

risques professionnels

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Lors de cette visite bilan, la Carsat a été impressionnée par les travaux d’aménagement réalisés dans l’entreprise et par le respect des règles d’hygiène et de sécurité. A tel point qu’il a été proposé à M. Hoff un reportage sur le montage de son dossier pour un magazine édité dans le réseau des Carsat : la revue Travail et Sécurité de l’INRS.

Evaluation du contrat de prévention signé avec la Carsat

M. Hoff est très satisfait des échanges qu’il a eus avec la Carsat en la personne de M. Pages. La plupart des contacts se sont faits par téléphone, avec un rendez-vous sur site au démarrage du dossier et une visite bilan une fois les travaux terminés. M. Pages s’est montré très aidant pour la constitution du dossier, ce qui fait que M. Hoff n’a rencontré aucune difficulté particulière dans ses démarches.

M. Hoff et son salarié sont très satisfaits des aménagements réalisés dans l’entreprise, qui a été transférée dans un local plus grand et adapté, et où tout a été pensé pour privilégier le bien-être et le travail dans des conditions idéales. Il est maintenant plus facile de travailler à deux sans se gêner :

• le laboratoire facilite la découpe et les préparations ;

• la plonge est plus fonctionnelle ;

• le carrelage anti-dérapant est adapté ;

• la centrale de désinfection et la machine autolaveuse permettent une meilleure efficacité du lavage du sol, plus de rapidité et moins de pénibilité ;

• le vestiaire avec une douche permet un meilleur confort ;

• la baie vitrée rend le magasin plus agréable pour les clients et l’employé ;

• le meuble PMR et la banque réfrigérée sont tout à fait adaptés aux besoins.

risques professionnels

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Il nous confie par ailleurs que le fait d’avoir agrandi et embelli la boutique et l’avoir refaite de plain-pied attire des clients plus nombreux, et qui achètent plus, notamment du fait d’une meilleure présentation de la gamme des produits proposés par l’entreprise, qui a vu son chiffre d’affaires croitre de + 35 %.

M. Hoff compte bien aller plus loin dans ses démarches, dès que les finances de l’entreprise le permettront. Il a, entre autres, le projet d’achat des matériels suivants : un nouveau poussoir à saucisse, un mélangeur et un second hachoir.

M. Hoff et son salarié sont très satisfaits de l’amélioration des conditions de travail apportée par les travaux et investissements faits en matériels, machines et formations. Ils tiennent à remercier toutes les personnes qui les ont épaulés dans leurs démarches et notamment la Carsat pour la subvention conséquente qui a été accordée à l’entreprise pour l’aider à mieux prendre en compte la prévention des risques professionnels.

M. Hoff remercie également la CFBCT, par l’intermédiaire de Mme Swistak qui a adonné de précieux conseils, et le Syndicat départemental de la Boucherie et la Chambre des métiers et de l’artisanat de l’Hérault.

Carrelage anti-dérapant et accès de plain-pied à la chambre froide

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Dispositifs dédiés au nettoyage du sol et des locaux

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Boucherie Sancho à Bagneres-de-Bigorre (65) Témoignage de M. Sancho

Hervé Sancho, Meilleur Ouvrier de France (MOF) a 47 ans, il emploie 3 salariés dans sa boucherie charcuterie située à Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées (65). Il forme par ailleurs régulièrement des apprentis aux savoir-faire du métier.

En 2016 il décide de refaire entièrement sa boutique, notamment pour la mettre aux normes accessibilité, en supprimant une marche.

Hervé Sancho dans sa boutique - Photo : Marc Ancelle

Il a par ailleurs le projet de retrouver l’ambiance des magasins des années 30. Il fait pour cela appel à Lidia et Raphaël, de l’agence NAKIDE, rencontrés au SIRHA. NAKIDE est une entreprise spécialisée dans la conception de commerces de bouche, dont l’équipe se compose de designers, architectes et conseillers en marketing. NAKIDE propose notamment la fabrication de meubles sur mesure permettant d’optimiser l’espace de chaque local, tout en offrant une ergonomie de travail optimale et un design unique.

Lors d’un rendez-vous à sa Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) de Tarbes pour la mise à jour du document unique de son entreprise, M. Sancho apprend l’existence d’aides financières des Carsat pour les projets d’amélioration des conditions de travail des salariés.

Il décide alors de monter un contrat de prévention, et pour ce faire, il va bénéficier, du début à la fin des démarches, de l’appui de sa CMA.

Le point exemplaire de son dossier, pour lequel il accepte de témoigner aujourd’hui, consiste en l’installation d’armoires verticales pour la boucherie et la charcuterie.

Ce genre de matériels n’existait qu’au stade de prototype au moment du projet de rénovation de M.

Sancho, et il a fallu deux ans de travail avec l’équipe de NAKIDE pour aboutir à l’aménagement actuel du

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Vue intérieure de la Boucherie Sancho - Photo : Marc Ancelle

M. Sancho et ses clients sont par ailleurs ravis de la disparition de l’obstacle que constituait entre eux la traditionnelle vitrine horizontale. Les clients apprécient de pouvoir déambuler au milieu de la viande et des charcuteries dans le magasin et ils apprécient que le travail de l’artisan soit valorisé, grâce à sa position au centre des attentions, et que la proximité avec lui soit accentuée.

Cet aménagement a fait l’objet d’une fiche dédiée de la part de la Carsat Midi Pyrénées, qui y voit une « bonne pratique » sur laquelle il faut communiquer auprès des professionnels du métier.

Pour M. Sancho, travailler avec la Carsat a été l’occasion de faire une belle rencontre. La personne avec laquelle il a été en contact a été séduite par sa démarche, et a apprécié de travailler sur le dossier d’une petite entreprise, d’un artisan, ce qui n’arrive pas si souvent.

Convaincue du bien-fondé de la démarche de M. Sancho, la Carsat lui a octroyé une subvention s’élevant à 40 % des 32 853 € d’investissement pour les vitrines horizontales, soit 13 141 €.

M. Sancho et ses salariés remercient les services de la Carsat Midi Pyrénées pour leur implication.

En plus d’améliorer le bien-être au travail, la rénovation des locaux attire de nombreux clients, occasionnant une hausse du chiffre d’affaires de l’entreprise.

M. Sancho souhaite prochainement acquérir des machines qui faciliteraient les tâches de ses salariés. Il compte prendre contact avec sa Carsat quand le projet sera plus mûr pour étudier les possibilités d’un nouvel accompagnement.

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• Aides financières simplifiées (AFS)

Boucherie de l’Horloge à Vire (14) Témoignage de M. Cordon

Benoit Cordon dans son entreprise

M. Cordon, 39 ans, est le patron de la Boucherie de l’Horloge située à Vire en Normandie.

Son entreprise emploie 6 personnes, dont un apprenti.

M. Cordon a racheté une boucherie qu’il a souhaité totalement remettre à neuf, notamment pour améliorer les conditions de travail, avec, comme priorité, d’éviter à son personnel le port inutile de charges lourdes. Les carcasses travaillées dans l’entreprise peuvent en effet peser jusqu’à 600 kg. Une fois les carcasses coupées en quatre cela représente plus de 100 kilos sur les épaules.

Pour ce faire, il s’est rapproché de l’entreprise NORMAN, l’un des fournisseurs leader de matériels pour les abattoirs, pour voir ce qui pouvait être proposé et à quel coût. L’entreprise présente en effet la particularité d’une rue à l’arrière de la boutique plus haute qu’à l’avant, imposant la mise en place d’un dispositif spécifique.

Et pour la rénovation de ses locaux, il a travaillé avec l’équipe de l’entreprise Julienne Equipement, société spécialisée dans la conception et la réalisation de laboratoires et magasins pour les métiers de bouche.

risques professionnels

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Vue intérieure de la Boucherie de l’Horloge - Crédit photo : Julienne Equipement

Dans le même temps, sur les conseils de son Service de médecine du travail, Santravir, M. Cordon a contacté sa Carsat pour l’informer de son projet et savoir si une aide était éventuellement possible. Pour pouvoir étudier sa demande, la Carsat lui a demandé de bâtir un dossier de demande de subvention.

Pour monter son dossier, M. Cordon a bénéficié de l’appui de Madame Sandrine Guillouet, conseillère en prévention des risques professionnels chez Santravir, qu’il tient à remercier pour le sérieux de son suivi, car il ne pense pas qu’il aurait réussi à répondre seul aux demandes de sa Carsat.

L’investissement total réalisé par M. Cordon pour éliminer le port à dos d’homme des carcasses s’élève à 22 000 € HT. L’entreprise a été équipée depuis la réception des carcasses, jusqu’à leur transfert dans la chambre froide et sur les tables de travail.

Après étude et acceptation de son dossier, la Carsat lui a accordé une subvention s’élevant à 50 % du montant total de son investissement, soit une subvention de 11 000 €.

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Le rail de la Boucherie de l’Horloge et son « décroché » côté rue

risques professionnels

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Le rail de la Boucherie de l’Horloge au-dessus des plans de travail

M. Cordon tient à remercier la Carsat pour cette précieuse aide qui a permis de prendre en compte la prévention des risques professionnels, en réduisant les situations d’exposition des salariés aux risques de troubles musculosquelettiques.

Les salariés sont très satisfaits de ces aménagements. L’entreprise est équipée d’un rail de manutention dans sa totalité.

Plus un seul morceau de viande lourd n’est porté à dos d’homme. C’est un grand confort de travail.

Si la démarche était à refaire, M. Cordon n’hésiterait pas une seconde. Et il conseille vivement à ses collègues porteurs d’un projet allant dans le sens du mieux-être des salariés de se rapprocher de leur Carsat, avant de concrétiser les achats / commandes, au stade des devis.

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La démarche de M. Cordon, appuyé par Santravir, a fait l’objet d’un article dans la presse locale La Manche libre le 19 juin 2019.

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L’avis du Service de santé au travail (SST)

Madame Sandrine Guillouet, de Santravir

Pour Madame Guillouet, cette démarche de prévention permet de limiter le risque d’accident du travail et de maladie professionnelle. Et lorsqu’elle est pensée en amont, la prévention est plus efficace et moins coûteuse que des actions correctives.

C’est avec un réel plaisir que les Services de Santravir ont accepté d’apporter leur contribution à ce témoignage.

En effet, selon Madame Laurence Eudeline, Directrice de Santravir : « Plus l’expérience peut être partagée, plus nous pouvons rendre service à nos adhérents et à leurs salariés. Je suis aussi très heureuse que cette démarche de l’entreprise soit valorisée. Elle le mérite sincèrement ».

Laurence Eudeline tient par ailleurs à préciser que Santravir est le service de santé au travail de Vire Normandie et de sa région. Les services de médecine du travail ont évolué et changé d’appellation depuis 2004. Ils ont plusieurs missions et davantage de compétences en prévention. Ils conseillent et aident les employeurs dans leurs démarches de prévention et d’amélioration des conditions de travail.

L’équipe de Santravir est évidemment très heureuse d’avoir pu contribuer à la mise en œuvre du projet de la boucherie de l’Horloge, par le biais du partenariat réalisé avec Monsieur Cordon et Sandrine Guillouet.

Cette réalisation est l’exemple même de la contribution des services de santé au travail à la performance des entreprises.

Souhaitant communiquer sur ce dispositif d’accompagnement des Carsat auprès d’autres entreprises, le centre de médecine du travail de M. Cordon est venu tourner une vidéo dans ses locaux, vidéo qui a été diffusée aux adhérents de Santravir lors de son assemblée générale.

Cette vidéo peut être visionnée en ligne sur Youtube. Pour la trouver il suffit d’entrer les mots clés

« Aménagement Ergonomique BOUCHERIE DE L’HORLOGE – SANTRAVIR ».

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Boucherie Chamoin à St Germain de Calberte (48)

Témoignage de M. Chamoin publié dans le journal La Boucherie Française de juillet / août 2019

Boucherie SARL Manse (65)

Témoignage de Mme Manse publié dans le journal La Boucherie Française d’octobre 2019

Les Carsat proposent un dispositif d’aides financières simplifiées (AFS) aux établissements de moins de 50 salariés. Ces aides ont pour but le développement de la prévention des risques professionnels dans les petites entreprises.

Les AFS s’appliquent notamment dans le cas de l’achat de matériels ou d’aménagements simplifiant les tâches des salariés.

Attention : les AFS ne sont pas un droit, des conditions sont à remplir pour pouvoir en bénéficier. Il faut notamment contacter sa Carsat avant l’achat du matériel et fournir un devis.

La démarche de l’AFS destinée à lutter contre les troubles musculosquelettiques, l’AFS TMS Pros, fonctionne plutôt bien actuellement. Ce dispositif est opérationnel jusqu’au 31 décembre 2020 (en fonction des budgets disponibles dans chaque Carsat).

Plusieurs artisans bouchers charcutiers traiteurs ont ainsi récemment bénéficié de l’appui technique et financier de leur Carsat, notamment pour l’achat de machines auprès de Centralvia, la centrale d’achat dédiée aux professionnels du métier, dont les coordonnées sont rappelées ci-contre.

CENTRALVIA - Corinne Adélaïde

Développement commercial & relation partenaires Ligne directe : 01 40 53 47 64 - Mobile : 06 37 92 35 23 Courriel : c.adelaide@centralvia.fr

www.centralvia.fr

Si vous avez un projet d’investissement pouvant s’inscrire dans ce dispositif d’aide, nous vous conseillons vivement de contacter votre Carsat, dont vous trouverez les coordonnées – et d’autres informations utiles – dans la notice explicative élaborée par la CFBCT, disponible auprès de votre syndicat et téléchargeable sur le site internet de la CFBCT. Ce document a été encarté dans le journal La Boucherie Française de mars 2019.

Stéphanie Manse, membre du conseil d’administration de la CFBCT et présidente du Syndicat de la boucherie des Hautes-Pyrénées gère, avec son époux, une entreprise qui compte huit salariés, à Bagnères-de-Bigorre.

Dans le cadre de son projet d’achat d’un poussoir hydraulique sous vide d’air, elle s’est rapprochée de sa Carsat pour monter

démontré. Il a passé une journée d’observation dans l’entreprise sur le poste de travail concerné par l’acquisition de la nouvelle machine : le poste charcuterie, et notamment la fabrication des saucisses, boudins…

Il a notifié ses remarques dans un rapport transmis à la Carsat.

Dans ce rapport, il est mentionné que le nouveau poussoir permet d’améliorer les conditions de travail des salariés en réduisant le travail répétitif, limitant les risques liés aux déplacements, permettant moins de port manuel de charges et en facilitant le nettoyage de la machine pour le personnel concerné par ces différentes tâches.

Convaincue des atouts de cette machine pour le bien-être des salariés de l’entreprise Manse,

18 années de présence dans les locaux de l’entreprise Manse et qui n’était plus adapté aux quantités de viandes travaillées.

Ce poussoir intègre une fonction balance, une fonction de travail sous vide et un système d’auto- lavage. Il permet d’automatiser certaines tâches, réduisant ainsi les risques de TMS associés à ces tâches.

Stéphanie Manse et son personnel se réjouissent de l’arrivée de ce nouvel équipement performant qui facilite le travail au poste charcuterie/saucisserie. Ils sont tous reconnaissants aux services de la Carsat pour l’aide apportée à la concrétisation de cet investissement, qui s’inscrit dans les La CFBCT ne relâche pas ses efforts et poursuit, cette année encore, avec ses

partenaires privilégiés, son travail de sensibilisation et d’information sur la prévention des risques professionnels, en ciblant notamment les troubles musculosquelettiques (TMS).

Le métier mobilisé contre les risques

ÇAISE

École Nationale Supérieure des Métiers de la Viande

37 boulevard Soult - 75012 PARIS – tél : 01 53 17 15 00 - Fax : 01.43.45.68.12 Site Web : www.ensmv.com

Siret : 784 521 296 00011 – Code APE : 85 59B D.A. enregistrée sous le N°11 7500051 75 auprès du préfet de la Région Île-de-France

Lundi 18 novembre 2019

Cette formation est destinée aux personnes souhaitant s’améliorer dans la pratique de l’entretien du pouvoir de coupe de leurs outils de travail, et souhaitant atteindre un niveau de performance en matière d’affûtage et d’affilage des couteaux en adéquation avec les exigences du métier.

Objectifs

Savoir maîtriser son pouvoir de coupe et entretenir son précieux outil de travail.

Assurer une bonne qualité de travail dans des conditions de sécurité optimum.

Contribuer à diminuer les accidents du travail.

Contenu pédagogique

Matériel : le couteau, le fusil, le taillant, les meules

Apprendre la technique d’affilage

Vocabulaire de l’affûtage

Polissage, alignement, évidage, émorfilage

Être capable d’identifier le pouvoir de coupe

Reconnaître les effets bénéfiques sur les conditions et la qualité du travail

Cycle d’affûtage

Défauts caractéristiques

Troubles musculo-squelettiques

Organisation du poste d’affûtage Moyens et méthodes pédagogique

Travaux pratiques : affûtage et affilage

Contrôle de la qualité

À la fin de chaque formation

Le stagiaire apprécie l’acquisition ou l’amélioration de ses compétences en répondant à un questionnaire d’évaluation portant sur le déroulement de l’action et sur les acquis de la formation.

La formation est validée par un certificat et une attestation de fin de formation remis au stagiaire.

Nous contacter BBaarrbbaarraa LLeennoobbllee -- 0011 5533 1177 1155 0099

AAlliinnee FFoouurrggeeoott -- 0011 5533 1177 1155 0088 PUBLIC VISÉ

Chef d’entreprise, salarié

PRÉREQUIS

Toute personne manipulant un outil tranchant

INTERVENANT

Alexandre Combes

TEMPS Durée : 7h00 Début : 9h00 Fin : 17h00

LIEU ENSMV 37, BD Soult Paris 12e

Promotion des aides financières simplifiées (AFS) des Carsat

Aides financières simplifiées (AFS) : un exemple de dossier réussi Une formation sur le pouvoir de coupe des couteaux

Bon nombre des TMS du métier sont liés à des gestes répétés avec un outil mal affûté. Or, entretenir son couteau, c’est lui assurer un bon pouvoir de coupe pour :

• garantir l’efficacité et la qualité de son travail ;

• réduire les risques d’accidents, car c’est en forçant avec un couteau qui coupe mal que l’on risque le plus de se blesser ;

• réduire les risques de maladies professionnelles, car c’est en répétant les mêmes gestes avec un couteau défectueux que l’on risque de voir apparaître des douleurs, parfois annonciatrices de troubles musculosquelettiques (TMS).

Beaucoup de professionnels pensent maîtriser les gestes adaptés à un entretien efficace de leurs couteaux. Mais c’est souvent faux.

La formation « Affûtage et affilage des couteaux » proposée par l’École nationale supérieure des métiers de la viande (ENSMV), répond donc à un besoin fort du terrain.

L’objectif de ce stage est d’acquérir les grands principes théoriques et pratiques d’affûtage et d’affilage des couteaux, dans le but de garantir un bon entretien du pouvoir de coupe des outils les plus utilisés dans nos entreprises et ainsi lutter contre les coupures et les TMS et garantir la qualité du travail des viandes.

La prochaine session de cette formation (voir le programme) est prévue le lundi 18 novembre 2019 dans les locaux de l’ENSMV. N’hésitez pas à contacter Barbara Lenoble (tél : 01 53 17 15 09) ou Aline Fourgeot (tél : 01 53 17 15 08) pour vous inscrire.

Attention : pour des raisons pédagogiques et de sécurité, le nombre de participants à ce stage est limité ! Si vous préférez suivre cette formation dans votre département : contactez votre syndicat, qui se rapprochera de l’ENSMV pour étudier les possibilités de programmation en décentralisé.

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Boucherie Michaël de Jésus (07)

Témoignage de M. de Jésus publié dans le journal La Boucherie Française de janvier 2020

Michaël de Jésus et sa compagne Inès Alibert. L’entreprise de Michaël de Jésus.

Le lave-batterie de grande capacité acquis avec l’appui de la Carsat.

Le poussoir sous vide, portionneur, tortionneur, acquis avec l’appui de la Carsat.

Aides financières des Carsat

Un exemple de dossier réussi

Michaël de Jésus, 31 ans, gérant de la SARL Boucherie de Jésus, située en Ardèche à Lalouvesc, emploie deux salariés. Il nous a contacté pour nous faire part du succès de sa démarche auprès de sa Carsat.

Voici son témoignage, en espérant qu’il se révélera utile pour beaucoup d’entre vous.

Lors d’une formation sur les produits secs, organisée par l’ENSMV, Michaël apprend l’existence d’aides financières possibles auprès des Carsat, pour les entreprises réalisant des investissements prenant en compte la prévention des risques professionnels.

Michaël avait déjà eu des informations à ce sujet en lisant La Boucherie Française.

Michaël a justement le projet d’acquérir de nouvelles machines !

Il a en effet racheté une boucherie ancienne, dans laquelle il a réalisé des travaux. Et il consacre chaque année un peu d’argent à l’amélioration des conditions de travail dans ses locaux.

Il a contacté sa Carsat pour lui présenter ses projets d’investissements, devis à l’appui.

Après étude de son dossier, la Carsat lui a demandé une étude ergonomique visant à prouver que les machines souhaitées allaient apporter du « mieux-être et du mieux- faire » aux salariés.

Pour ce faire, Michaël s’est rapproché de son centre de médecine du travail. Il a bénéficié d’une journée d’étude/observation gratuite, à l’issue de laquelle l’intervenante lui a remis un rapport illustré avec des photos prises sur site.

Le seul petit bémol ici, c’est que Michaël a dû patienter deux mois avant que son service de santé au Travail lui trouve une date disponible pour la journée en entreprise.

Le rapport réalisé à l’issue de cette journée a été transmis à la Carsat, qui a été convaincue du bien-fondé du projet de Michaël.

Une fois l’accord de la Carsat obtenu, Michaël a procédé à l’achat des machines, qui ont été livrées et installées. Puis les salariés de l’entreprise ont été formés à leur utilisation.

Pour boucler son dossier, Michaël a adressé à sa Carsat une facture acquittée et des documents administratifs (RIB, justificatif Urssaf…).

Une subvention de 25 000 € a ensuite été versée sur son compte bancaire par la Carsat.

Cette somme est le maximum qu’une entreprise puisse toucher dans le cadre d’une aide financière simplifiée (AFS).

Dans le cas des investissements réalisés par Michaël, le dossier monté auprès de la Carsat est en effet une AFS TMS Pros, visant à accompagner l’achat de machines, ou l’aménagement de locaux, pour favoriser la réduction du risque de troubles musculosquelettiques (TMS) pour les salariés.

La subvention touchée par la SARL De Jésus correspond à 50 % du montant de l’investissement total réalisé qui porte sur les matériels suivants :

poussoir sous vide, portionneur, tortionneur, Handtmann ;

• lave-batterie à vapeur Hobart ;

• scie électrique.

L’aide apportée par la Carsat a permis à Michaël d’acheter du matériel de qualité supérieure, plus onéreux, mais facilitant davantage le travail de ses salariés.

L’acquisition d’un poussoir plus grand et totalement automatisé, réduit les efforts et manipulations. Il permet un gain d’environ une journée de travail chaque semaine.

Le lave-batterie a permis d’automatiser une opération qui était manuelle avant. Il permet un gain de 2 h par jour et ces heures sont consacrées à des tâches plus diversifiées et gratifiantes pour le personnel.

La scie a elle aussi permis d’automatiser une opération qui se faisait manuellement au préalable.

Les salariés de l’entreprise ont véritablement gagné en confort de travail grâce à ces nouveaux matériels, ce qui les satisfait grandement !

Quant à Michaël, si la démarche était à refaire, il la referait sans hésiter !

Même s’il trouve que les délais ont été un peu longs à son goût, il tient à souligner le sérieux du suivi apporté par la Carsat à son dossier. Il a pu compter sur l’appui de personnes efficaces et serviables, à l’écoute et professionnelles.

Monsieur de Jésus recommande à ses collègues concernés de faire eux aussi appel à ce dispositif et à l’appui des Carsat. Et il dit se tenir à leur disposition si besoin. Merci de contacter la CFBCT si tel est le cas, nous vous mettrons alors en relation.

Nous remercions vivement Michaël de Jésus pour ce beau témoignage ! Témoignage de Michaël de Jésus

BOUCHERIE FRANÇAISE

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DOCUMENT RÉALISÉ PAR LA CONFÉDÉRATION FRANÇAISE DE LA BOUCHERIE, BOUCHERIE-CHARCUTERIE, TRAITEURS

AVEC LE SOUTIEN DE LA CAISSE NATIONALE DE L’ASSURANCE MALADIE

Rappel des autres outils développés pour accompagner les entreprises du métier dans leur prise en compte de la prévention des risques professionnels :

Références

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