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Article p.147 du Vol.104 n°2 (2011)

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ÉDITORIAL /EDITORIAL

En guise de bilan …

P. Ambroise-Thomas

Reçu le 18 février 2010 ; accepté le 1ermars 2010

© Société de pathologie exotique et Springer-Verlag France 2011

Nous avons récemment élu un nouveau conseil d’administration.

Notre société est désormais présidée par mon ami Jean Delmont, aidé d’un bureau marqué par le changement (arri- vée de Françoise Gay-Andrieu et de Jean-François Pays) dans la continuité (maintien d’Yves Buisson et de Sixte Blanchy dans leurs responsabilités précédentes). Alors que cette transition amicale se réalise dans les meilleures condi- tions, le moment est venu pour moi de dresser un rapide bilan (ou plutôt un bref compte rendu) des actions que nous avons menées au cours des quatre années écoulées.

Avec la décision de l’Institut Pasteur de ne pas continuer à nous héberger, nous avons dû en 2009 louer à nos frais de nouveaux locaux. Des choix difficiles se sont imposés puisque la dépense correspondante (plus de 20 000 € annuels) mettait en péril la survie financière de la société.

La solution adoptée a été de faire appel aux éditions Springer-Verlag pour la réalisation matérielle et la diffusion du bulletin, sans bien entendu remettre en cause notre totale indépendance rédactionnelle. Nous avons pu ainsi réaliser une économie compensant le montant de notre loyer et cela sans transiger sur la qualité de notre bulletin qui est une des réalisations majeures de notre société, grâce à Alain Epelboin et à Jean-François Pays, au dévouement et à la disponibilité de tous les membres du comité élargi de rédac- tion ainsi qu’à Isabelle Borloz, assistante de rédaction, et Murielle Hamon, secrétaire de rédaction. Avec la nouvelle répartition des tâches, le bulletin est désormais imprimé dans les meilleures conditions, et il bénéficie d’une diffusion plus large. D’ailleurs, les années 1908–1966 en ont été numérisées grâce à la Bibliothèque interuniversitaire médicale, et le bulletin est désormais consultable en ligne.

L’année 2009 a été également l’année du centenaire de la société. Cet anniversaire a été célébré au cours d’une cérémo- nie à laquelle ont participé de très nombreux collègues fran- çais et étrangers et qui a été marquée par plusieurs conférences illustrant certains problèmes médicaux majeurs des « conti- nents tropicaux » : Afrique, Asie, Amérique latine, Océanie.

L’activité scientifique de la société s’est notamment traduite — en dehors de ce qu’apportait le bulletin — par notre participation à plusieurs congrès (Congrès international de médecine tropicale de JEJU en Corée, Congrès européen de médecine tropicale de Vérone, Congrès international de la Société à Vientiane), mais aussi par l’organisation de réunions délocalisées en Afrique (Libreville) ou en France (Réunion de neurologie tropicale à Limoges). En parfaite symbiose avec la Société italienne de médecine tropicale, nous avons égale- ment organisé des réunions communes à Paris (maladie de Chagas) puis à Venise (arboviroses). D’abord annuelles, ces réunions seront sans doute répétées avec une périodicité plus large. Outre leur caractère amical, elles ont l’intérêt de permettre de débattre avec nos collègues italiens de pro- blèmes communs aux pays nord-méditerranéens.

Pour nos séances « habituelles », nous avons choisi de privilégier les réunions thématiques dont l’expérience mon- tre qu’elles sont les plus largement suivies. Grâce à l’aide de l’OMS (Jean Jannin) et à l’implication personnelle de Sixte Blanchy, nous avons pu notamment organiser deux très belles séances sur la maladie de Chagas dans les pays non endémiques (avec un atelier de consensus dont les conclusions ont été largement reprises à l’OMS) et sur les infections virales à HTLV1.

Enfin, je n’aurais garde d’oublier les réunions de nos comités locaux de La Réunion et de la Guyane, dont les résumés font l’objet de publications régulières dans notre bulletin.

Sans doute, cette rapide évocation des activités de la société au cours des quatre années écoulées est-elle très incomplète.

Au service de cette jeune centenaire qu’est la Société de pathologie exotique, nous nous sommes efforcés de travail- ler le mieux possible et j’en remercie tous ceux qui ont rendu possibles ces diverses réalisations et en particulier les mem- bres du bureau sortant : Elisabeth Nicand, Jean Delmont, Yves Buisson, Sixte Blanchy, sans oublier notre « past- président » Pierre Saliou dont l’aide a été si précieuse et, bien sûr, notre secrétaire, Murielle Hamon, véritable cheville ouvrière de notre société.

Ce rapide bilan d’activités est le leur.

Non le mien.

P. Ambroise-Thomas (*)

20, rue Ernest-Renan, F-75015 Paris, France e-mail : socpatex@pasteur.fr

Bull. Soc. Pathol. Exot. (2011) 104:147 DOI 10.1007/s13149-011-0149-1

Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit sur bspe.revuesonline.com

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