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Schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE) Auvergne

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Academic year: 2022

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SRCAE Auvergne - Potentiel d’économies d’énergie des bâtiments

 

Schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE) Auvergne 

 

Etude sur le potentiel d’économies d’énergie   des bâtiments résidentiels et tertiaires 

 

 

Mise à disposition des données concernant   la communauté d’agglomération de Montluçon 

Dans le cadre de l’élaboration du SRCAE, une étude concernant le potentiel d’économies d’énergie des bâtiments résidentiels et tertiaires a été menée à l’échelle de la région pour le compte de la DREAL Auvergne.

Les données ont été agrégées au niveau départemental ou de l’EPCI afin de fournir des informations aux collectivités territoriales réalisant un plan climat énergie territorial (PCET). Cette fiche présente une extraction des données de l’étude à l’échelle la communauté d’agglomération de Montluçon (CA de Montluçon).

Les analyses présentées dans cette note sont issues de sources statistiques et sont basées sur des hypothèses méthodologiques spécifiques. Elles constituent des informations intéressantes en termes d’aide à la décision à un niveau macroscopique (à l’échelle de l’EPCI ou du département).

Les points essentiels

Parc actuel

Le parc résidentiel (résidences principales et résidences secondaires) de la CA de Montluçon se compose de 29.600 logements.

Il est constitué à plus de 98% de résidences principales représentant une surface de près de 2,3 millions de m2. 57% de ces résidences principales sont des maisons individuelles, majoritairement en pierre ou en béton/aggloméré, et 43% sont des appartements, dont près de 55% ont été construits entre 1949 et 1974.

La consommation énergétique finale totale du parc résidentiel de la CA de Montluçon atteint en 2005 plus de 520 GWh, avec une source principale d’énergie (à hauteur de 50%) : le gaz de ville.

La consommation moyenne d'une résidence principale s'élève à 17.900 kWh par an, largement inférieure à la moyenne régionale (21.500 kWh).

Le parc tertiaire, représentant une surface de près de 860.000 m2, se démarque notamment des données régionales par une proportion plus importante de commerces. L’électricité et le gaz représentent 79% des consommations énergétiques finales qui s’élèvent à 215 GWh.

Prospectives 2020

Pour les résidences principales hors habitat social, le potentiel maximal de réduction de la consommation d’énergie primaire est de 66%. L’atteinte de l’objectif du Grenelle de l’environnement, à savoir une réduction de 38% de la consommation énergétique, représente un investissement en travaux de l’ordre de 275 millions d’euros, soit plus de 18 millions d’euros par an sur 15 ans.

En prenant en compte les investissements et les économies de charges, soit le coût global, le surcoût annuel est de 3,6 millions d’euros par rapport au rythme actuel des rénovations.

Afin d’éviter une perte de pouvoir d’achat pour les occupants tout en atteignant ces objectifs ambitieux, le montant de l’aide publique nécessaire est estimé à plus de 8,5 millions d’euros annuels, soit environ 45% du montant des travaux, avec des actions prioritaires telles que l’isolation des toitures/planchers bas et la régulation de la gestion de l’énergie.

(2)

SRCAE Auvergne - Potentiel d’économies d’énergie des bâtiments

Sommaire

A. Description du parc et des consommations 2005 ... 2

 

A.1. Parc résidentiel ...2 

A.1.1. Description du parc...2 

A.1.2. Consommations globales d’énergie finale...4 

A.1.3. Consommations du parc résidentiel : données détaillées ...5 

A.2. Parc tertiaire...7 

A.2.1. Description du parc...7 

A.2.2. Consommations d’énergie finale ...8 

B. Prospectives 2020 : parc des résidences principales privées ... 9

 

B.1. Méthode de modélisation du parc résidentiel au niveau auvergnat ...9 

B.2. Résultats à l’échelle du parc résidentiel « privé » de la CA de Montluçon ...10 

B.3. Niveau d’aide financière à atteindre pour équilibrer le coût global ...12 

B.4. Analyse macroscopique : quelles actions pour quels scénarios ? ...13 

Sources des données ... 14

 

__________________________________

A. Description du parc et des consommations 2005

A.1. Parc résidentiel

A.1.1. Description du parc

Dans ce paragraphe, les données concernant les caractéristiques du parc résidentiel1 de la CA de Montluçon sont décrites et comparées aux données concernant le parc régional.

NB : Les logements dits « Autres » désignent les logements-foyers, chambres d'hôtel, habitations de fortune, pièces indépendantes (définition INSEE).

Illustrations n°1 et 2 : description du parc par catégorie

Les résidences principales représentent près de 98% du parc résidentiel1 de la CA de Montluçon, dont une majorité de maisons individuelles (57% des résidences principales). Le parc de résidences secondaires est peu significatif.

1 Le parc résidentiel désigne dans cette fiche les résidences principales et les résidences secondaires uniquement, les logements vacants et les logements occasionnels (logement utilisé occasionnellement pour des raisons professionnelles) étant exclus.

0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000 16 000 18 000

Maisons Appartements Autres Maisons Appartements Autres

Résidences principales Résidences secondaires

nombre

Nombre de logements par catégorie

>1990 1975 - 1989 1949 - 1974

<1949

0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000 16 000

Maisons Appartements Autres Maisons Appartements Autres Maisons Appartements Autres

Propriétaire occupants Locataire Social

Nombre de résidences principales par catégorie et selon le type d'occupant

>1990 1975 - 1989 1949 - 1974

<1949

(3)

SRCAE Auvergne - Potentiel d’économies d’énergie des bâtiments

Concernant le parc de résidences principales, les appartements sont majoritaires dans le parc locatif (79% du parc privé et social), au contraire des propriétaires occupants (86% de maisons individuelles). A noter que plus de la moitié des logements sont occupés par des propriétaires.

Les logements occupés par des locataires privés sont en moyenne plus anciens que ceux des propriétaires (84%

des logements construits avant 1974 contre 68%), et les logements sociaux ont été majoritairement construits entre 1949 et 1974 (63%).

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

CA Montluçon Auvergne

Comparaison de la structure du parc selon la typologie de logement

Autres Appartements Maisons

Illustrations n°3 et 4 : comparaison de la structure des parcs résidentiels

Par rapport au parc régional, le parc de logements de la CA de Montluçon est un plus orienté vers le collectif (42% contre 30%). La répartition selon les périodes de construction fait apparaître que le parc de la CA de Montluçon possède une part de logements construits entre 1949 et 1974 plus importante que la moyenne régionale.

Illustration n°5 : répartition des résidences principales par catégorie et matériau constructif

Pour les maisons et appartements (résidences principales) d’avant 1949, le matériau pierre est très majoritaire.

Après cette date, le béton et l’aggloméré se répandent largement dans les constructions.

NB : La typologie « autres » désigne des logements pour lesquels le matériau constructif n’est pas renseigné.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

CA Montluçon Auvergne

Comparaison de la structure du parc selon l'âge du logement

>1990 1975 - 1989 1949 - 1974

<1949

0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000

<1949 1949 - 1974 1975 - 1989 >1990 <1949 1949 - 1974 1975 - 1989 >1990

Maisons Appartements

Nombre de logements (maisons et appartements) par catégorie et matériau constructif

Autres Bois Aggloméré Briques Béton Pierre

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SRCAE Auvergne - Potentiel d’économies d’énergie des bâtiments

Dénombrement des logements et surfaces moyennes

Les données sont fournies par catégorie de logements. Une catégorie correspond à un type de logement (maison individuelle, appartement, ...) et à une période de construction (exemple : la catégorie des maisons individuelles d'avant 1949).

Illustration n°6 : nombre de logements et surfaces moyennes par catégorie

A.1.2. Consommations globales d’énergie finale

Exemple de lecture : le gaz représente 48% de la consommation d’énergie finale sur la communauté d’agglomération de Montluçon, et 8% de la consommation régionale de gaz est attribuable à cet EPCI.

Illustration n°7 : consommation énergétique finale du parc résidentiel

Illustrations n°8 et 9 : répartition des consommations par type d’énergie et selon les usages

Le gaz est largement majoritaire dans le parc résidentiel de la CA de Moulins avec 48% de la consommation énergétique finale, soit une part largement supérieure à celle de l’Allier (26%) et de l’Auvergne (23%), suivi par l’électricité (26%) et le bois avec 13% de la consommation. Cette part du gaz est notamment liée au caractère plus urbanisé de ce territoire par rapport à la moyenne régionale, et donc de l’accessibilité au réseau..

La consommation du parc résidentiel de la CA de Montluçon représente 4% de la consommation liée au résidentiel dans la région, et 16% de celle de l’Allier.

En ce qui concerne les usages, le chauffage (chauffage central, appoint, appareils indépendants) représente 68%

de la consommation énergétique sur la zone, soit une part inférieure à celle du niveau régional (73%). La répartition entre chauffage central, appoint et appareils indépendants est assez différente de celle de l’Auvergne, avec une part plus importante de chauffage central (56% contre 49%), et une part inférieure pour les appoints ou appareils indépendants (12% sur la CA de Moulins, 24% en moyenne en Auvergne).

Nombre logements

Surface moyenne

Nombre logements

Surface moyenne

Nombre logements

Surface moyenne

Nombre logements

Maisons <1949 4 640 84 1 180 85 14 62 5 833 84 492 182 227

Maisons 1949 - 1974 4 696 87 657 87 32 56 5 385 87 468 515 90

Maisons 1975 - 1989 3 253 99 231 99 199 85 3 683 98 362 434 59

Maisons >1990 1 263 109 105 108 261 84 1 630 105 171 306 25

Appartements <1949 420 54 2 461 54 297 54 3 178 54 171 162 19

Appartements 1949 - 1974 1 237 65 2 682 64 2 828 61 6 746 63 425 543 47

Appartements 1975 - 1989 570 67 844 68 544 62 1 958 66 129 656 13

Appartements >1990 60 58 187 58 339 54 587 56 32 587 4

Autres <1949 4 79 41 87 3 67 48 85 4 101 1

Autres 1949 - 1974 1 87 16 89 11 63 28 79 2 176 0

Autres 1975 - 1989 8 102 2 100 1 84 11 100 1 116 1

Autres >1990 3 110 2 108 0 Sans objet 5 109 545 0

Catégorie

Résidences principales Résidences

secondaires Propriétaires occupants Locataires parc privé HLM

Nombre logements de

la catégorie

Surface moyenne pondérée de

la catégorie

Surface totale cumulée de la catégorie, en

m2

en MWh 58 965 250 994 134 085 67 653 11 522

% de la conso. totale 11% 48% 26% 13% 2%

en MWh 669 358 863 819 877 641 863 573 32 563

% de la conso. totale 20% 26% 27% 26% 1%

en MWh

% de la conso. totale

NB : %

Gaz : gaz de ville GPL : gaz en bouteille / citerne

3 306 955 25%

28% 24% 26% 41%

CA Montluçon 2%

Pour chaque énergie, part de la consommation régionale attribuable au département

13 041 866 3 303 525

25%

79 381 1%

3 037 147

23% 28%

Auvergne

Allier 22%

3 017 415 23%

3 604 398

523 217 4%

15%

4% 2%

8%

Territoire

Gaz (de ville) Électricité Bois et Charbon Chauffage urbain

Consommation totale, en MWh Fioul et GPL

Consommation énergétique finale, par énergie

11%

48%

26%

13% 2%

Répartition des consommations par type  d'énergie

Fioul et GPL Gaz (de ville) Electricité Bois et charbon Chauffage urbain

56%

10%

2%

14%

5%

13%

Répartition des consommations par usage

Chauffage Appoint

Appareils indépendants Eau chaude sanitaire Cuisson

Electricité spécifique

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SRCAE Auvergne - Potentiel d’économies d’énergie des bâtiments

A.1.3. Consommations du parc résidentiel : données détaillées

Les consommations sont en énergie finale et tout usage pour les 3 illustrations ci-dessous.

Illustrations n°10 et 11 : répartition des consommations de chauffage par système - consommations unitaires moyennes

Conso totale, en MWh

Conso unitaire, en kWh/log/an

Conso totale, en MWh

Conso unitaire, en kWh/log/an

Conso unitaire, en kWh/m2/an

Conso totale, en

MWh

Conso unitaire, en kWh/log/an

Maisons <1949 135 573 22 372 134 122 22 992 273 1 451 6 403

Maisons 1949 - 1974 125 780 22 973 125 202 23 249 267 578 6 417

Maisons 1975 - 1989 75 421 20 156 75 144 20 401 207 277 4 720

Maisons >1990 34 546 20 869 34 424 21 117 201 123 4 848

Appartements <1949 33 250 10 402 33 184 10 442 194 66 3 547

Appartements 1949 - 1974 91 915 13 531 91 750 13 600 216 166 3 547

Appartements 1975 - 1989 20 275 10 286 20 244 10 337 156 31 2 404

Appartements >1990 5 432 9 202 5 424 9 246 166 9 2 344

Autres <1949 515 10 435 511 10 575 125 3 3 547

Autres 1949 - 1974 332 12 020 332 12 020 153 0 Sans objet

Autres 1975 - 1989 111 9 077 108 9 671 97 2 2 404

Autres >1990 67 13 481 67 13 481 124 0 Sans objet

523 217 17 690 520 513 17 891 230 2 705 5 585

Consommation totale Catégorie

Ensemble des logements

dont résidences secondaires dont résidences principales

Illustration n°12 : consommations totales et unitaires par catégorie 2

Dans les résidences principales, le gaz constitue le type d’énergie de chauffage le plus largement utilisé pour les appartements et les maisons, caractéristique d’un territoire urbanisé et bien desservi par le réseau de gaz de ville.

Le deuxième type d’énergie de chauffage le plus utilisé est le bois pour les logements individuels et l’électricité pour les logements collectifs.

Toujours concernant les résidences principales, les consommations moyennes dans les maisons sont moins fortes pour les constructions d’après 1975, mais l’évolution n’est pas linéaire. Ainsi, les logements construits entre 1949 et 1975 et ceux après 1990 sont respectivement plus consommateurs que ceux construits avant 1949 et ceux construits entre 1975 et 1989. Ces élévations sont liées à une augmentation supérieure de la surface moyenne des logements en comparaison de la baisse de la consommation unitaire au m².

Concernant les appartements, une tendance à la baisse est observable sur les consommations par logement, à l’exception d’une « surconsommation » sur la période entre 1949 et 1974. Par contre, celle-ci n’est pas liée à une augmentation des surfaces de logement, mais plutôt à une moindre efficacité énergétique puisque la consommation unitaire est également plus élevée sur cette période.

En moyenne, la consommation d'une résidence principale atteint 17.900 kWh par an, soit une valeur bien inférieure au chiffre régional (21.500 kWh), liée notamment à plus grande part d'appartements dont la surface, et donc la consommation, sont moins importantes.

La consommation d’une résidence secondaire représente en moyenne un quart de la consommation d’une résidence principale, en partie en lien avec le taux d’occupation sur l’année.

2 les données unitaires au m2 ne sont pas fournies pour les résidences secondaires (et donc pour le secteur résidentiel) car les surfaces

moyennes par catégorie de ces résidences ne sont pas connues.

0 50 100 150 200 250

Maisons Appartement Maisons Appartement Chauffage individuel + 

appoints

Chauffage collectif GWh/an

Répartition des consommations des résidences  principales par système de chauffage

Chauffage urbain Bois + Charbon Elec Gaz Pétrole + GPL

0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000

<1949 1949 -1974 1975 -1989 >1990 <1949 1949 -1974 1975 -1989 >1990 <1949 1949 -1974 1975 -1989 >1990

Maisons Appartements Autres

kWh/log.an

Consommations unitaires moyennes des résidences principales par catégorie

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SRCAE Auvergne - Potentiel d’économies d’énergie des bâtiments

Consommations d'énergie finale liées au chauffage (en kWh d’énergie finale / an) par catégorie

Les données de consommations présentées dans les illustrations 13, 14 et 15 concernent uniquement les résidences principales et sont en énergie finale pour une année.

Illustration n°13 : consommations d’énergie de chauffage par type et par catégorie de logements

Illustration n°14 : répartition des surfaces et des consommations par catégorie de logements

Les maisons construites avant 1974 représentent une part dans la consommation de chauffage plus importante que leur poids en termes de surfaces dans le parc, à l’inverse des autres catégories.

Consommations d'énergie finale liées à l'ECS, à la cuisson et à l'électricité spécifique par catégorie

Illustration n°15 : consommations énergétiques liées à l’ECS, la cuisson et l’électricité spécifique

Poele (dont charbon)

Chauffage central Bois

Appoint non associé Conso

unitaire, en kWh/m2

Conso totale, en MWh

Conso unitaire, en

kWh/m2

Conso totale, en MWh

Conso unitaire, en kWh/m2

Conso totale, en MWh

Conso unitaire, en kWh/m2

Conso totale, en MWh

Conso totale, en MWh

Conso totale, en MWh

Conso totale, en MWh

Conso unitaire moyenne, en

kWh/m2

Conso totale, en MWh

Maisons <1949 164 54 934 163 12 220 Sans objet 0 117 6 570 14 435 0 7 844 195 96 003

Maisons 1949 - 1974 163 51 988 156 16 006 155 13 120 4 351 10 156 0 7 241 192 89 755

Maisons 1975 - 1989 108 19 317 115 3 602 Sans objet 0 78 9 673 11 538 0 7 109 141 51 240

Maisons >1990 108 11 592 122 1 138 Sans objet 0 82 3 444 4 398 0 3 146 138 23 719

Appartements <1949 103 12 260 122 1 101 101 76 101 4 191 237 0 403 107 18 267

Appartements 1949 - 1974 140 37 482 151 7 950 127 8 837 137 4 461 313 0 855 141 59 898

Appartements 1975 - 1989 88 6 043 111 410 77 721 82 3 851 93 0 145 87 11 262

Appartements >1990 87 2 186 98 144 79 65 83 436 9 0 43 88 2 883

Autres <1949 118 304 130 95 Sans objet 0 118 55 7 0 0 112 460

Autres 1949 - 1974 138 93 146 46 116 73 166 93 4 0 0 142 308

Autres 1975 - 1989 91 10 105 43 Sans objet 0 85 34 3 0 0 80 90

Autres >1990 92 10 Sans objet 0 Sans objet 0 85 37 0 0 0 88 48

Catégorie

Energie Gaz Fioul (dont GPL) Chauffage urbain Electricité Toutes énergies

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

<1949 1949 ‐ 1974

1975 ‐ 1989

>1990 <1949 1949 ‐ 1974

1975 ‐ 1989

>1990

Maisons Appartements

Résidences principales : répartition des surfaces de logements et des  consommations de chauffage selon les catégories

Surfaces

Consommations liées  au chauffage

Gaz Fioul (dont GPL) Chauffage

urbain Electricité Bois

Maisons <1949 10 445 2 059 0 4 071 0 5 982 15 563

Maisons 1949 - 1974 9 744 2 578 2 3 174 0 5 536 14 413

Maisons 1975 - 1989 5 088 890 0 4 192 0 3 572 10 162

Maisons >1990 2 784 270 0 1 569 0 1 578 4 504

Appartements <1949 4 679 320 19 1 844 0 2 313 5 742

Appartements 1949 - 1974 8 879 1 547 1 503 2 807 0 4 917 12 200

Appartements 1975 - 1989 2 244 142 192 1 432 0 1 418 3 553

Appartements >1990 839 52 21 245 0 424 961

Autres <1949 3 1 0 5 0 32 10

Autres 1949 - 1974 0 0 0 2 0 18 3

Autres 1975 - 1989 2 1 0 4 0 7 6

Autres >1990 3 0 0 5 0 3 9

Energie

Consommations énergétiques liées à l'ECS, en MWh

Consommations énergétiques liées à la cuisson, en MWh

Consommations énergétiques d'électricité spécifique,

en MWh

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SRCAE Auvergne - Potentiel d’économies d’énergie des bâtiments

A.2. Parc tertiaire

A.2.1. Description du parc

La répartition des surfaces par branche fait apparaître quelques différences entre territoires : ainsi, sur le territoire de la CA de Montluçon, les parts de bureaux, de l’habitat communautaire et des cafés, hôtels et restaurants (CAHORE) sont inférieures à celle de l’Allier et de l’Auvergne, alors que les parts des commerces et des locaux de santé sont supérieures sur la CA de Montluçon par rapport au département et à la région.

Illustration n°16 : répartition des surfaces par branche dans le tertiaire

Sur la communauté d’agglomération, l’électricité et le fioul constituent des modes de chauffage moins utilisés qu’en moyenne sur l’Auvergne, au profit du gaz, le département de l’Allier constituant un intermédiaire entre ces deux territoires. Ces différences peuvent s’expliquer par le caractère plus urbain, et donc un meilleur accès au réseau de gaz, du territoire de la CA de Montluçon par rapport à la moyenne régionale.

Illustration n°17 : répartition des surfaces par énergie de chauffage dans le tertiaire

Les données détaillées pour la communauté d’agglomération de Montluçon sont fournies ci-dessous.

Illustration n°18 : Surfaces de bâtiments tertiaires, par branche et par énergie de chauffage

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

Bureaux CAHORE Commerces Enseignement Habitat communautaire

Santé Social Sport Loisirs Culture

Locaux de transport

Répartition des surfaces par branche d'activité tertiaire

CA Montluçon Allier Auvergne

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

Electricité Gaz Fioul Autres

Répartition des surfaces par énergie de chauffage

CA de Montluçon Allier

Auvergne

Surfaces, en m2 Gaz Fioul GPL CU Electricité Bois

Bureaux 73 092 23 387 1 063 0 38 269 0 135 810 16%

CAHORE 12 453 19 419 1 466 0 8 061 0 41 398 5%

Commerces 120 871 91 266 5 369 0 69 791 0 287 296 33%

Enseignement 104 821 55 972 852 0 25 939 1 612 189 196 22%

Habitat communautaire 13 526 1 321 94 0 2 925 94 17 960 2%

Santé Social 94 342 27 274 4 546 0 10 228 0 136 390 16%

Sport Loisirs Culture 36 393 347 5 554 0 2 430 347 45 072 5%

Locaux de transport 5 526 1 877 268 0 1 475 0 9 146 1%

461 024 220 862 19 212 0 159 117 2 054 862 268 100%

53% 26% 2% 0% 18% 0% 100%

TOTAL

TOTAL

(8)

SRCAE Auvergne - Potentiel d’économies d’énergie des bâtiments

A.2.2. Consommations d’énergie finale

Exemple de lecture : le gaz représente 36% de la consommation d’énergie finale de la communauté d’agglomération de Montluçon, et 6% de la consommation régionale de gaz est attribuable à ce territoire.

Illustration n°19 : consommation énergétique finale du parc tertiaire, par énergie

Illustrations n°20 et 21 : répartition des consommations d’énergie dans le tertiaire, par branche et par source d’énergie

Illustration n°22 : répartition des surfaces et des consommations par branche3

Quelques éléments :

• La consommation du parc tertiaire de la CA de Montluçon représente 5% de la consommation régionale liée au tertiaire, et 22% de celle de l’Allier.

• Les commerces représentent 36% de ces consommations, et comme pour les bureaux, les bâtiments de « loisirs » et les cafés, hôtels et restaurants, leur part dans la consommation est supérieure à leur part dans les surfaces de bâtiments tertiaires.

• Les locaux réservés à l’enseignement, bien que représentant plus de 22% des surfaces, ne consomment que 14% du total. Ceci peut s’expliquer par une durée d’utilisation moins importante comparativement à d’autres branches.

• Enfin, dans le tertiaire sur la CA de Montluçon, le type d’énergie le plus consommé est l’électricité, suivie par le gaz. A noter la part du fioul qui reste significative sur cette zone urbanisée.

3les données concernant les consommations d’électricité dans les graphiques ci-dessus intègrent la climatisation

en MWh 38 449 5 017 76 556 24 169 62 431 359 0 5 717

% de la conso. totale 18% 2% 36% 11% 29% 0% 0% 3%

en MWh 193 162 36 229 329 482 130 178 264 618 2 846 0 28 046

% de la conso. totale 20% 4% 34% 13% 27% 0% 0% 3%

en MWh

% de la conso. totale

NB : %

-

5%

25%

3%

13 263

4 316 227 22%

Consommation totale, en MWh

25%

3%

21%

4%

6%

31% 0%

0 110 174

3%

212 698

982 161 1 099 886

6%

24%

CA de Montluçon

Allier

Auvergne

5%

23%

21%

-

166 603 4%

1 343 982 4%

20%

964 532 22%

Territoire

Consommation énergétique finale par énergie, en MWh

0%

617 787

14% 25%

Pour chaque énergie, part de la consommation régionale attribuable au territoire concerné Bois Chauffage

urbain

Consommation liée à la climatisation, en

MWh

GPL Gaz Electricité

chauffage

Electricité spécifique Fioul

17% 7%

36%

14%

2% 16% 8%

1%

Répartition des consommations du secteur tertiaire par branche

Bureaux CAHORE Commerces Enseignement Habitat communautaire Santé Social Sport Loisirs Culture Locaux de transport

36%

18%

43%

2% 0%

Répartition des consommations du secteur tertiaire par source d'énergie

Gaz Fioul Electricité GPL Bois

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

Bureaux CAHORE Commerces Enseignement Habitat

communautaire

Santé Social Sport Loisirs Culture

Locaux de transport

Répartition des surfaces et des consommations par branche

Surfaces Consommations

(9)

SRCAE Auvergne - Potentiel d’économies d’énergie des bâtiments

B. Prospectives 2020 : parc des résidences principales privées

Les données qui suivent sont fournies à l’échelle de la communauté d’agglomération de Montluçon dans le but d’aider à l’élaboration de stratégies efficaces de rénovation énergétique.

A partir d’une modélisation à l’échelle auvergnate des familles de bâtiments les plus représentatives, des scénarios types de réhabilitation énergétique ont été définis permettant d’atteindre différentes cibles de réduction.

Dans un second temps, l’étude a conduit à estimer le niveau d’aide financière nécessaire pour équilibrer la différence de coût global pour l’occupant entre la situation actuelle et une réduction de 38% des consommations énergétiques primaires (scénario Grenelle).

B.1. Méthode de modélisation du parc résidentiel au niveau auvergnat

Afin de modéliser le parc auvergnat de résidences principales, un regroupement a été opéré selon leurs principales caractéristiques : maison/appartement, période de construction, type de matériau, mode de chauffage.

L’analyse régionale a porté sur 42 familles principales (46 en incluant le parc de logement sociaux4) ce qui permet de couvrir 91% du parc (des résidences principales privées) en associant des familles proches (cf illustration n°24s : détail des familles retenues).

Chaque famille a été divisée en 3 catégories afin de prendre en compte la rigueur climatique du territoire (via le DJU, degré jour unifié5).

A partir de cette classification, le bureau d’étude La Calade a mis en œuvre le modèle SEC afin de hiérarchiser plusieurs bouquets de travaux en fonction de leur efficacité en termes de réduction du coût global, c’est à dire du rapport entre le coût des travaux et la diminution de charges6. Ainsi, les travaux permettant une réduction importante de la consommation, donc des charges, à un coût modéré sont à réaliser en premier.

A l’issue de cette modélisation, une hiérarchisation de travaux est obtenue pour chaque famille (cf tableaux dans le fichier joint « travaux_famille » ), permettant d’atteindre différents scénarios de réduction des consommations.

Illustration des résultats pour la famille 29M (maisons individuelles en pierre construites avant 1949, chauffage GPL en climat moyen) :

4 Les familles 25, 30, 31 et 46, composées uniquement de logements sociaux, n’apparaissent pas dans le tableau de l’illustration n°24.

5 Le territoire a été décomposé selon 3 niveaux de rigueur climatique : doux, moyen et fort.

6Les charges désignent ici les dépenses liées aux consommations énergétiques.

Consommation 

en kWhEP 29 ‐ M Conso chauf. 

en kWhEF

Conso ECS en kWhEF

Coût travaux  en euros /m2/a n

Charges en euros /m2/a n

Coût global en euros /m2/a n

Eco% 

Chauf Eco% Ecs

224.2 SITUATION INITIALE 161.1 24.5 0.0 35.3 35.3

198.9 Isolation des façades 135.8 24.5 2.3 30.4 32.6 16% 0%

183.6 Contrôle régulation gestion 

de l'énergie 120.5 24.5 3.6 26.9 30.6 25% 0%

167.5 Equipements thermiques 104.4 24.5 6.7 23.3 30.0 35% 0%

155.3 Ventilation 92.2 24.5 9.8 20.6 30.4 43% 0%

113.4 Eau chaude sanitaire 92.2 8.2 13.1 20.6 33.7 43% 66%

102.8 Isolation de la toiture 81.6 8.2 15.9 18.5 34.4 49% 66%

87.8 Isolation parois vitrées 66.6 8.2 25.0 15.6 40.6 59% 66%

(10)

SRCAE Auvergne - Potentiel d’économies d’énergie des bâtiments Illustration n°23 : exemple de bouquet de travaux (famille 29M)

Pour cette famille, nous obtenons les éléments suivants :

• La première action à réaliser, permettant une diminution maximale du coût global, correspond à l’isolation des façades (11% de réduction des consommations).

• Le scénario économiquement optimal (en vert dans le tableau) permet de minimiser le coût global à 30 euros/m²/an en réalisant deux groupes d’actions supplémentaires (contrôle de la régulation, équipements thermiques).

• Le scénario Grenelle (-38% minimum sur la consommation primaire, en bleu dans le tableau) est atteint avec deux actions complémentaires (ventilation et amélioration ECS), permettant une diminution de 49% de la consommation d’énergie primaire, mais induisant une augmentation légère du coût global qui reste néanmoins inférieur à la situation initiale.

• Le scénario BBC (en rose dans le tableau) vise à atteindre l’équivalent du label BBC7 et nécessite la mise en œuvre de l’isolation de toiture.

• La mise en œuvre de toutes les actions envisageables (gisement technique) permet une réduction de 61% de la consommation d’énergie primaire.

Ainsi, à partir de l’agrégation des résultats de chaque famille, il est possible de déterminer le coût global de chaque scénario (coût des travaux + charges) pour le parc modélisé. Par extension, en utilisant le ratio de représentativité de la modélisation, l’étude permet de déterminer le coût global de chaque scénario pour l’ensemble des résidences principales du parc privé.

B.2. Résultats à l’échelle du parc résidentiel « privé » de la CA de Montluçon

Dans cette note, seules les résidences principales (maisons ou appartements) avec des propriétaires privés (propriétaires occupants, locataires du parc privé), dites résidences principales « privées », sont retenues (les logements « autres » ne sont pas considérés).

Le parc ainsi délimité est composé de 16.026 maisons individuelles et 8.461 appartements, soit un total de 24.486 logements. La répartition selon les 42 familles modélisées à l’échelle régionale est détaillée dans l’illustration n°248. Cette répartition permet de modéliser 21.578 logements, soit 88% du parc de logements de résidences principales « privées » de l’EPCI (hors catégorie « autres »).

7équivalent BBC : correspond à l'atteinte du label BBC pour les deux usages principaux que sont le chauffage et la production d'ECS 8Les familles 25, 30, 31 et 46, composées uniquement de logements sociaux, n’apparaissent pas.

(11)

SRCAE Auvergne - Potentiel d’économies d’énergie des bâtiments

N° famille Type Matériau Familles

Associées

Date Const.

Mode Chauffage

Energie Chauffage

Nombre de logements

Part famille sur total RP

"privées", en

%

dont climat

doux dont climat moyen

dont climat

froid

1 Maison individuelle pierre meulière/autres <1949 AI Bois 286 1,3% 286 0 0

2 Maison individuelle pierre autres <1949 CCI Fioul 647 3,0% 647 0 0

3 Maison individuelle pierre autres <1949 CCI Gaz 3 099 14,4% 3099 0 0

4 Maison individuelle pierre autres <1949 CCI Elec 535 2,5% 535 0 0

5 Maison individuelle béton/agglo 75-89 CCI Elec 795 3,7% 795 0 0

6 Immeuble pierre autres <1949 CCI Elec 454 2,1% 454 0 0

7 Maison individuelle meulière pierre/autre/briqu 75-89 CCI Elec 386 1,8% 386 0 0

8 Maison individuelle pierre autres 49-74 CCI Fioul 1 248 5,8% 1248 0 0

9 Immeuble pierre meulière/autre <1949 CCI Gaz 194 0,9% 194 0 0

10 Maison individuelle béton/agglo autres 75-89 CCI Gaz 1 520 7,0% 1520 0 0

11 Immeuble béton/agglo autres 49-74 CCC Gaz 588 2,7% 588 0 0

12 Maison individuelle béton/agglo pierre/autre 75-89 AI Bois 186 0,9% 186 0 0

13 Maison individuelle béton/agglo autres 49-74 CCI Gaz 458 2,1% 458 0 0

14 Maison individuelle béton/agglo autres >1990 CCI Gaz 97 0,4% 97 0 0

15 Maison individuelle béton/agglo autres 75-89 CCI Fioul 1 258 5,8% 1258 0 0

16 Immeuble béton/agglo 49-74 CCI Gaz 222 1,0% 222 0 0

17 Maison individuelle béton/agglo 49-74 CCI Fioul 36 0,2% 36 0 0

18 Maison individuelle meulière pierre/brique 75-89 CCI Fioul 73 0,3% 73 0 0

19 Immeuble béton/agglo 75-89/autre 49-74 CCC Fioul 388 1,8% 388 0 0

20 Maison individuelle pierre 49-74 CCI Gaz 539 2,5% 539 0 0

21 Maison individuelle béton/agglo pierre/autre >1990 CCI Elec 172 0,8% 172 0 0

22 Immeuble pierre autres <1949 CCC Gaz 624 2,9% 624 0 0

23 Maison individuelle meulière pierre/autre >1990 CCI Fioul 368 1,7% 368 0 0

24 Immeuble béton/agglo autres 75-89 CCI Gaz 140 0,6% 140 0 0

26 Immeuble autres >1990 CCI Elec 462 2,1% 462 0 0

27 Immeuble pierre autres <1949 CCC Fioul 634 2,9% 634 0 0

28 Immeuble pierre meulière/autre 49-74 CCI Gaz 1 092 5,1% 1092 0 0

29 Maison individuelle pierre autres <1949 CCI GPL 1 030 4,8% 1030 0 0

32 Maison individuelle meulière pierre >1990 CCI Gaz 806 3,7% 806 0 0

33 Maison individuelle meulière pierre 75-89 CCI Gaz 0 0,0% 0 0 0

34 Maison individuelle brique <1949 49-74 CCI Fioul 723 3,3% 723 0 0

35 Immeuble béton/agglo autres 75-89 CCC Gaz 300 1,4% 300 0 0

36 Maison individuelle brique <1949 49-74 CCI Gaz 70 0,3% 70 0 0

37 Maison individuelle béton/agglo <1949 CCI Gaz 128 0,6% 128 0 0

38 Immeuble autres agglo 75-89 CCI Elec 1 031 4,8% 1031 0 0

39 Maison individuelle meulière 49-74 CCI Fioul 306 1,4% 306 0 0

40 Immeuble pierre 49-74 CCC Gaz 0 0,0% 0 0 0

41 Immeuble autres >1990 CCI Gaz 231 1,1% 231 0 0

42 Immeuble pierre autres 49-74 CCC Elec 119 0,6% 119 0 0

43 Immeuble pierre 49-74 CCC Fioul 112 0,5% 112 0 0

44 Maison individuelle meulière 49-74 CCI Gaz 110 0,5% 110 0 0

45 Immeuble autres >1990 CCC Gaz 111 0,5% 111 0 0

Illustration n°24 : Données détaillées concernant les 42 familles modélisées Coût global des différents scénarios (parc de la CA de Montluçon des RP privées), en euros/m2/an

Illustration n°25 : Coût global au m²/an des différents scénarios de réhabilitation énergétique

A l’échelle du parc des résidences principales privées de la CA de Montluçon, le scénario Grenelle représente ainsi un coût total en travaux de 277 millions d’euros, contre 66 millions d’euros pour le scénario « fil de l’eau »9 et près de 475 millions d’euros pour le scénario BBC.

9 Le scénario « fil de l’eau » correspond à une trajectoire de rénovation élément par élément prenant en compte le rythme actuel de rénovation.

0 5 10 15 20 25 30 35 40

Etat initial Fil de l’eau Optimum éco Grenelle BBC Gisement technique

€/m².an

Travaux Charges

(12)

SRCAE Auvergne - Potentiel d’économies d’énergie des bâtiments

B.3. Niveau d’aide financière à atteindre pour équilibrer le coût global

L’approche développée dans l’étude se base sur le coût global : ainsi, elle se fonde sur l’hypothèse selon laquelle dans une approche rationnelle les habitants effectuent des travaux tant que l’évolution du coût global sera positive ou nulle, c’est à dire tant que les investissements restent inférieurs aux économies cumulées de charges.

Selon les familles, l’atteinte de l’objectif du Grenelle (réduction de la consommation énergétique d’au moins 38%) peut :

- être « économiquement rentable », c’est à dire que le coût global après travaux est inférieur à celui de la situation initiale (c’est notamment le cas dans l’exemple de la famille 29M : le coût global diminue de près de 1,5 €/m2 et par an dans le scénario Grenelle, même si il est plus important que le coût du scénario « économiquement optimal »).

- engendrer une augmentation du coût global pour le logement : pour ces familles, l’occupant n’a pas économiquement intérêt (en considérant les hypothèses de l’étude sur le prix de l’énergie notamment) à aller jusqu’à une réduction de 38% des consommations. Autrement dit, une aide financière est nécessaire pour atteindre l’objectif Grenelle sans perte de pouvoir d’achat pour l’occupant.

Le coût global du Grenelle pour les résidences principales « privées » de la CA de Montluçon s’élève à 42 millions d’euros par an, soit 7,8 millions de plus que l’état initial. Pour que les travaux soient effectués tout en préservant le pouvoir d’achat, cette somme doit « être globalement compensée » par un tiers financement de l’ordre de 8,7 M d’€/an

A noter que le montant global du tiers financement (8,7 M d’€/an) est supérieur à la différence de coût global entre le scénario initial et le Grenelle car pour certaines familles de logements, les travaux nécessaires sont économiquement rentables sans subvention.

Illustration n°26 : Aide publique nécessaire pour atteindre le Grenelle sans perte de pouvoir d’achat

Pour mieux cibler ces aides publiques, cette analyse peut également être menée à l’échelle de la famille :

Sur l’illustration n°27, l’axe des ordonnées correspond au calcul de l’évolution du coût global entre la situation initiale et le scénario Grenelle, l’axe des abscisses représentant la consommation surfacique initiale pour les postes de chauffage et d’ECS. Le « poids » de la famille est caractérisé par la surface de la bulle sur le graphique.

Pour toutes les familles représentées par des points verts, l’atteinte du scénario Grenelle est économiquement rentable selon les hypothèses de l’étude.

Au contraire, pour toutes les autres familles, l’atteinte de cet objectif sans perte de pouvoir d’achat pour l’occupant n’est envisageable que par versement d’une aide financière, globalement de plus en plus importante selon que le point représentant la famille est « haut » sur le graphique.

Illustration n°27 : Niveau d’aide nécessaire pour atteindre le Grenelle selon les familles

Afin d’atteindre les objectifs « Grenelle », une aide publique supérieure à 30% du coût des travaux est nécessaire pour deux tiers des logements modélisés sur Moulins Communauté (cf illustration n°28), soit une part supérieure à la moyenne régionale (environ 50%) et départementale (57%).

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45

initial Grenelle Grenelle aidé

M€/an

Montant de l'aide publique pour optimiser le Grenelle (M€ par an)

Aide publique compensant la perte de pouvoir d'achat Travaux (valeur actualisée)

Charges

-10,0 -5,0 0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0

100 150 200 250 300 350 400 450

Consommation initiale, en kWh/m2 Subv<0%

0<Subv<30%

30%<Subv

évolution du coût global, en euros par m2

Références

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